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bonjour ma chère amie yvonne,
je suis enchantée de venir prendre un p'tit café chez toi, nous parlerons de ch
Par MARITE, le 10.06.2021
dors bien petit bonhomme ... ton ange veille ! à 22:17 par yvonne92110
. .. et j'espère qu'un c
Par Anonyme, le 07.06.2021
21/05/2013... le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend".... ils savaient parler... à
Par Anonyme, le 06.06.2021
06.06.2021. ..j'ai des goûts de luxe et mes amis sont en or.... c'est parce que ton blog est un trésor...
Par Anonyme, le 06.06.2021
13/05/2012 ... que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres ...que tu peux, en tout temps, dire un mot
Par Anonyme, le 06.06.2021
· Poème très émouvant ... sur la maladie d' Alzheimer !
· Un court poème de Monique Müller ... La colère !
· Humour ... Breton !
· DALI ... peintre surréaliste, sculpteur, scénariste !
· Quelques citations ... toutes liées au Champagne !
· Un poème de Maurice Carême ... L' Artiste !
· Un joli fond d'écran "ZEN" ... si vous aimez KDO !
· humour ... le Nez !
· citation : la valeur de l' Amitié
· Histoire de la Petite Souris ... à raconter aux Enfants !
· Sans dessus dessous ... texte de Raymond Devos !
· Vintage ... " Pin Up Girls " !
· David Hamilton ... talentueux et marginal !
· Le Pape François ... les photos qui font la différence !
· Histoire vraie ... particulièrement touchante !
Date de création : 28.09.2009
Dernière mise à jour :
29.05.2021
37578 articles
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L'âme Rêvée ...
Recueil :Les loisirs lyriques (1866)
ELLE était belle, par sa façon de penser,
ELLE était belle par les étincelles dans les yeux,
Lorsqu’elle parlait de quelque chose qu’elle aimait,
ELLE était belle, pour sa capacité
A faire sourire les personnes autour d’elle,
Même si elle était triste.
Non, elle n’était pas belle
Pour quelque chose de si éphémère
Que son apparence.
Au plus profond de son âme,
ELLE était BELLE ...
(Francis Scott Fitzgerald)
Abîme - La Voie Lactée
Millions, millions, et millions d'étoiles !
Je suis, dans l'ombre affreuse et sous les sacrés voiles,
La splendide forêt des constellations.
C'est moi qui suis l'amas des yeux et des rayons,
L'épaisseur inouïe et morne des lumières,
Encor tout débordant des effluves premières,
Mon éclatant abîme est votre source à tous.
O les astres d'en bas, je suis si loin de vous
Que mon vaste archipel de splendeurs immobiles,
Que mon tas de soleils n'est, pour vos yeux débiles,
Au fond du ciel, désert lugubre où meurt le bruit,
Qu'un peu de cendre rouge éparse dans la nuit !
Mais, ô globes rampants et lourds, quelle épouvante
Pour qui pénétrerait dans ma lueur vivante,
Pour qui verrait de près mon nuage vermeil !
Chaque point est un astre et chaque astre un soleil.
Autant d'astres, autant d'immensités étranges,
Diverses, s'approchant des démons ou des anges,
Dont les planètes font autant de nations ;
Un groupe d'univers, en proie aux passions,
Tourne autour de chacun de mes soleils de flammes ;
Dans chaque humanité sont des coeurs et des âmes,
Miroirs profonds ouverts à l'oeil universel,
Dans chaque coeur l'amour, dans chaque âme le ciel !
Tout cela naît, meurt, croît, décroît, se multiplie.
La lumière en regorge et l'ombre en est remplie.
Dans le gouffre sous moi, de mon aube éblouis,
Globes, grains de lumière au loin épanouis,
Toi, zodiaque, vous, comètes éperdues,
Tremblants, vous traversez les blêmes étendues,
Et vos bruits sont pareils à de vagues clairons,
Et j'ai plus de soleils que vous de moucherons.
Mon immensité vit, radieuse et féconde.
J'ignore par moments si le reste du monde,
Errant dans quelque coin du morne firmament,
Ne s'évanouit pas dans mon rayonnement.
Les Nébuleuses
A qui donc parles-tu, flocon lointain qui passes ?
A peine entendons-nous ta voix dans les espaces.
Nous ne te distinguons que comme un nimbe obscur
Au coin le plus perdu du plus nocturne azur.
Laisse-nous luire en paix, nous, blancheurs des ténèbres,
Mondes spectres éclos dans les chaos funèbres,
N'ayant ni pôle austral ni pôle boréal :
Nous, les réalités vivant dans l'idéal,
Les univers, d'où sort l'immense essaim des rêves,
Dispersés dans l'éther, cet océan sans grèves
Dont le flot à son bord n'est jamais revenu ;
Nous les créations, îles de l'inconnu !
L'Infini
L'être multiple vit dans mon unité sombre.
Dieu
Je n'aurais qu'à souffler, et tout serait de l'ombre. Victor Hugo - 1802-1885
La vie n'a pas d'âge.
La vraie jeunesse ne s'use pas.
On a beau l'appeler souvenir,
On a beau dire qu'elle disparaît,
On a beau dire et vouloir dire que tout s'en va,
Tout ce qui est vrai reste là.
Quand la vérité est laide, c'est une bien fâcheuse histoire,
Quand la vérité est belle, rien ne ternit son miroir.
Les gens très âgés remontent en enfance
Et leur coeur bat
Là ou il n'y a pas d'autrefois.
" Un poème de Jacques Prévert"
Les faux amis ...
Quand l'hiver fait pleurer les grands troncs jaunissants,
Qu'un vent humide et froid passe dans les ramées,
Par légers tourbillons les feuilles bien-aimées
Délaissent aussitôt les arbres gémissants.
Mais lorsque les beaux jours, les midis caressants
Couvrent de rayons d'or les tiges ranimées,
Les feuilles à l'envi fraîches et parfumées
Reparaissent autour des rameaux verdissants.
Voilà bien les amis, ou ceux qu'ainsi l'on nomme !
On les voit tour à tour s'envoler loin de l'homme
Sur lequel a soufflé le vent froid du malheur.
Que des soleils nouveaux, une saison plus douce,
Éloignent de son ciel l'hiver de la douleur,
Un feuillage d'amis autour de lui repousse.
Évariste Boulay-Paty - Recueil : Sonnets (1851)
Mon rêve familier ...
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon coeur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.
(Paul Verlaine).
" VERS D’AMOUR " ...
Tu gardes dans tes yeux la volupté des nuits,
Ô Joie inespérée au fond des solitudes !
Ton baiser est pareil à la saveur des fruits
Et ta voix fait songer aux merveilleux préludes
Murmurés par la mer à la beauté des nuits.
Tu portes sur ton front la langueur et l’ivresse,
Les serments éternels et les aveux d’amour,
Tu sembles évoquer la craintive caresse
Dont l’ardeur se dérobe à la clarté du jour
Et qui te laisse au front la langueur et l’ivresse.
(Renée Vivien)
Allons il faut partir. Allons ...
Il faut partir, n’emporter que son coeur,
Et n’emporter que lui, mais aller voir ailleurs .
Allons il faut partir, trouver un paradis,
Bâtir et replanter parfums, fleurs et chimères.
Allons il faut partir sans haine et sans reproche,
Des rêves plein les poches, des éclairs plein la tête.
Je veux quitter le port, j’ai l’âge des conquêtes.
Partir est une fête, rester serait la mort.
Allons il faut partir, peut-être délaisser,
Les routes d’Amérique et les déserts peuplés.
Allons il faut partir, elle n’est plus chimérique,
La voie des voies lactées, la lune s’est allumée.
(Jacques Brel)
L'amitié seule est le vrai bien du sage.
L'amour trompeur,
Par l'ombre du bonheur
Dupe souvent le coeur :
L'amant le moins volage
Dit aux pieds de l'Iris,
Dont ses yeux sont épris,
L'amitié seule est le vrai bien du sage.
Souvent l'amour nous conduit au naufrage
Un calme heureux,
D'abord comble nos vœux :
Mais bientôt dans les cieux
Se forme un noir orage :
Le plaisir disparaît,
Arrive le regret ;
L'amitié seule est le vrai bien du sage.
Que l'amitié soit donc notre partage ;
Dans son lien
Notre cœur sera bien ;
Nous ne craindrons plus rien :
Par un rare assemblage
Nous verrons le plaisir
Naître au sein du désir :
L'amitié seule est le vrai bien du sage.
L'amour est fait pour le printemps de l'âge
C'est une fleur,
Mais qui perd sa couleur,
Dès qu'écartant l'erreur
La raison l'envisage ;
Le cœur longtemps dupé,
Reconnaît qu'il est trompé ;
L'amitié seule est le vrai bien du sage.
L'amitié donne un paisible ombrage
Toujours en paix
Sous son feuillage épais,
De l'aquilon jamais
On ne craint le ravage :
Ses rameaux toujours verts
Affrontent les hivers ;
L'amitié seule est le vrai bien du sage.
Que l'amitié chez nous soit l'apanage
Du sentiment.
Quand le coeur est constant,
Son lustre est plus brillant,
Rien n'en ternit l'image :
Aucun masque imposteur
Ne rend son air trompeur ;
L'amitié seule est le vrai bien du sage.
Jean-Louis Bridel.
La Saint Valentin ...
Février vient, c'est la Saint Valentin,
Février vient, il fait rougir les saules,
Et sous les rais d'un soleil argentin,
Encore frileux découvre ses épaules.
Dès qu'au ciel gris, c'est la Saint Valentin,
Dès qu'au ciel gris, un peu d'aube prochaine,
Un pli d'argent et de jour indistinct
Ont soulevé les ombres sur la plaine,
Tous les oiseaux, c'est la Saint Valentin,
Tous les oiseaux, rouge-gorges, fauvettes,
Merles, geais, pics, tout le peuple mutin
Des moineaux francs, les vives alouettes,
Se réveillant, c'est la Saint Valentin,
Se réveillant, et secouant leurs plumes,
D'un fou désir et d'un vol incertain
Se sont cherchés dans les dernières bruines.
Dans les buissons, c'est la Saint Valentin,
Dans les buissons, les lierres et les haies
Où le houx vert offre un rouge festin,
Dans les roseaux, les halliers, les coudraies.
Dans les vieux murs, c'est la Saint Valentin,
Dans les vieux murs, pleins d'heureuses nouvelles,
Ce fut des cris, des chants, un bruit lointain
De gazouillis et de battements d'ailes.
Tous échangeaient, c'est la Saint Valentin,
Tous échangeaient, en palpitant de joie,
Maint propos tendre ou leste ou libertin,
Après lesquels il faut qu'on se tutoie.
De temps en temps, c'est la Saint Valentin,
De temps en temps, se détachait un couple ;
Et tous les deux avaient bientôt atteint,
Pour y causer tous seuls, un rameau souple.
Puis ils cherchaient, c'est la Saint Valentin,
Puis ils cherchaient les branches élevées
Ou l'humble touffe où blottir leur destin,
Et faire un nid aux futures couvées.
Et tout le jour, c'est la Saint Valentin,
Et tout le jour ce fut des mariages,
Conclus sans prêtre et francs de sacristain,
Et dont les lits sont les premiers feuillages.
Voici le soir, C'est la Saint Valentin,
Voici le soir, sortant de ses repaires
L'ombre a rampé vers le soleil éteint :
Tous les oiseaux sont endormis par paires.