Thèmes

art parietal art pictural art parietal techniques symboles

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Animaux - Oiseaux - (58)
· Mythologie Greco-romaine- (74)
· La(les)mode(s) - (17)
· Années 50 - (37)
· Arbres et arbustes (22)
· Préhistoire - (25)
· Au Jardin - (27)
· Parcs , réserves naturelles, zoos... (49)
· Bonjour + texte (589)
· Mammifères - (29)

Rechercher
Statistiques

Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
5848 articles


Art pictural -L'art pariétal-Techniques

Publié à 11:35 par acoeuretacris Tags : art pictural art parietal techniques
Comment l'homme préhistorique
ornait-il les grottes ?


Les différentes techniques utilisées au Paléolithique..


Dans le documentaire Homo sapiens, on voit un homme préhistorique prendre un morceau de charbon de bois et dessiner, sur la roche, les contours d'un animal, presque par hasard...

Dans la réalité on peut supposer que tout acte artistique devait nécessiter une certaine préparation :

- chercher le minéral avec la bonne couleur (manganèse, limonite...)
- le broyer ensuite pour obtenir une matière "étalable"
- fabriquer éventuellement un pinceau,
- choisir et tailler la bonne pierre pour graver la roche...
Bref un vrai "travail" réfléchi, pensé et organisé...
La gravure
Pour graver les hominidés utilisaient une pierre, du bois dur, un morceau d'os...
La gravure, très répandue, va de la trace fine (fig. 1) laissée par la pointe d’un burin de silex, à des incisions plus profondes dessinant vigoureusement les contours (fig. 3). Dans certains sites des enlèvements de matière importants (fig. 2) font apparaître de véritables bas-reliefs. La multiplication des incisions fines donne des contours plus flous mais plus vivants. Des raclages faisant apparaître une teinte plus claire sous la surface de la roche sont employés pour produire, en réserve, des effets de couleur et de volume. Le trait gravé, même simple et fin, est surtout perceptible par la différence de couleur qu’il produit, différence qui devait être encore plus vive au paléolithique. De ce fait la trace gravée est, en quelque sorte, une trace colorée. Enfin il n’est pas rare de voir gravure et peinture associées dans une même figure. Le piquetage fréquent dans l’art rupestre néolithique est rare au paléolithique.
1 - Teyjat - Aurochs
Gravure fine
2 - Comarque - Bison
Enlévement de matière
3 - La Mouthe - Bison
Incision plus profonde
4 - Les trois frères - Renne
La peinture,
le mode d'expression le plus connu
La peinture fait appel à deux pigments, noir et ocre. Le noir est constitué soit par du charbon de bois ( genévrier ou pin) ou plus rarement d’os, soit par de l’oxyde de manganèse ( Grotte de Lascaux). Les ocres sont des argiles dont la teinte naturelle varie du rouge au brun-jaune en fonction de leur teneur en oxyde de fer ( hématite, limonite) mais peut également être modifiée par chauffage. Le bleu, le vert comme le blanc ne sont pas connus. Les teintes de base, mariées avec la couleur du support sont employées seules ou associées ( polychromie).
5 - Le Chaffaud
6 - Lascaux - Cheval polychrome
L’application se faisait avec des sortes de crayons d’ocre dont plusieurs exemplaires ont été retrouvés et, bien entendu, avec des morceaux de charbon de bois. L’application au doigt ou à l’aide d’un pinceau végétal est probable ou possible mais n’est pas attestée.
Deux modes d’application sont assez particuliers au paléolithique. De gros points juxtaposés forment parfois un contour ou mieux encore une silhouette complète (fig 7). Plus originale est la technique du soufflé. L’ocre préalablement mâchonnée est soufflée avec la bouche directement sur la paroi. Ce procédé permet de peindre sur des supports irréguliers, d’obtenir des tons dégradés et même des contours nets lorsqu’il est combiné avec la technique du pochoir. Les mains négatives sont réalisées par ce procédé tout comme les chevaux pommelés de Pech Merle (fig 8).
Les figures ainsi produites sont parfois limitées à de simples silhouettes mais assez souvent l’aplat est entièrement coloré en estompage.
Qu’il s’agisse de gravure ou de peinture, un procédé assez spécifique à l’art paléolithique est employé de façon tout à fait courante : l’utilisation des reliefs naturels. Un élément naturel, fissure ou mouvement de la roche est intégré à la figure lui donnant plus de relief ou de présence (fig 9) .
7 - Marsoulas - Bison formé de points rouges juxtaposés
8 - Pech Merle - chevaux pommelés et mains négatives
9 - Rouffignac - Mammouths
Le modelage : une technique plus rare...
Le modelage était aussi un procédé connu. Malheureusement les œuvres modelées en argile crue sont très fragiles. Une seule d’entre elles nous est parvenue en bon état de conservation : les bisons du Tuc d’Audoubert.

Commentaires (1)

krystal
coucou je te souhaite une bonne semaine bisouuu
http://angeoudemongif.centerblog.net


Ecrire un commentaire