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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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Arbres et arbustes

Arbres et arbustes - Le rhododendron -

Publié à 11:15 par acoeuretacris Tags : arbres rhododendron
Arbres et arbustes - Le rhododendron -

 

Rhododendron du grec - rhodon : rose, rosier, et - dendron : arbre, littéralement arbre à roses. Les rhododendrons et les azalées sont un genre de plantes à fleurs appartenant à la famille des Éricacées. Les azalées persistantes appartiennent aux sous-genres Azaleastrum et Tsutsusi. Les azalées caduques au sous-genre Pentanthera. Les rhododendrons arbustifs appartiennent au sous-genre Hymenanthes (qui comprend les espèces sans écailles, ou élépidotes), Rhododendron (qui comprend les espèces avec écailles, ou lépidotes) et Therorhodion. Les deux autres comprennent des cas particuliers. Ces sous-genres sont généralement peu ou pas fertiles entre eux.

 

À l'exception des vireyas, les rhododendrons sont essentiellement rustiques. On les rencontre dans les régions montagneuses, telles que les Alpes, les Pyrénées, le Caucase les Carpathes et l'Himalaya. Beaucoup sont originaires de Chine et du Japon, et beaucoup se sont répandus en Laponie et en Sibérie.

 

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À l'époque médiévale, le rhododendron était appelé « Rosage », terme qui a été conservé jusqu'au XVIIIe siècle, puisque Joseph Pitton de Tournefort introduisit en 1702 le « Rosage de la mer Noire », à la suite d'un voyage en Asie Mineure. C'est au naturaliste Carl von Linné que l'on doit la dénomination de Rhododendron.

 

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Le rhododendron a commencé à être réellement cultivé comme espèce horticole par John Tradescant qui en 1656, rapporta un Rhododendron hirsutum des Alpes. Cependant, le véritable succès du rhododendron a commencé avec les espèces d'origines himalayenne et chinoise (Rhododendron auriculatum et seroticum), au milieu du XIX siècle.

 

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Rhododendron auriculatum

 

Les rhododendrons sont généralement des plantes formant des arbustes étalés ou arrondis, parfois des arbres pouvant atteindre jusqu'à quinze mètres de hauteur, notamment dans l'Himalaya. Ils sont généralement sempervirents, bien que les azalées aient parfois des feuilles caduques. Leur feuillage est vert foncé.

 

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Ce sont des plantes extrêmement acidophiles, que l'on regroupe parfois sous le terme générique de plantes de terre de bruyère. Cependant, certains rhododendrons acceptent d'être cultivés en sols neutres, voire légèrement calcaires (Rhododendron hirsutum).

 

Les fleurs, en forme de trompette évasée, peuvent être roses, blanches, rose lilas, mouchetées de pourpre, rose saumoné, carmin. Les fleurs peuvent s'épanouir depuis septembre, pour les formes hâtives d'appartement, mais plus généralement de janvier - février jusqu'à la fin juillet, pour les formes les plus tardives. Les fleurs les plus grosses ont environ dix cm. de longueur et de largeur, et sont groupées en grosses inflorescences terminales coniques, et en grand nombre.

 

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La majorité des rhododendrons et azalées ne dégage aucun parfum. Cependant, quelques formes botaniques (Rhododendron auriculatum, bullatum, crassum, decorum, fortunei, grifithianum, polyandrum, luteum, etc.) sont parfumées.

 

Le genre Rhododendron est très diversifié. Il regroupe près de mille espèces dans le monde dont huit en Europe. Certaines sont communément appelées rhododendrons (arbustes à grandes fleurs) et d'autres azalées (plantes, fleurs et feuillage plus petits). Les deux font cependant partie du même genre, et de nombreuses espèces et variétés présentent des formes intermédiaires.

 

On différencie :

 

- les variétés hâtives avec une floraison fin mars - début mai

-les variétés de moyenne saison avec une floraison au mois de mai

- les variétés tardives avec une floraison fin mai - fin juillet

 

Les rhododendrons hybrides à grandes fleurs sont des arbustes pouvant en général atteindre 2 à 5 m., mais avec une croissance assez lente.

 

Les rhododendrons nains (lépidotes) ne dépassent pas 1 m. de hauteur, et sont des plantes idéales pour la rocaille.

 

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Rhododendron nain

 

Les rhododendrons dits géants sont des arbres pouvant atteindre quinze mètres de hauteur. On les trouve principalement dans les pays himalayens : Népal, Sikkim, Bhutan. Au Népal les arbres sont de très grande hauteur : jusqu'à trente mètres. Il y a trente-deux espèces différentes, ayant des couleurs différentes; Rhododendron rouge est la fleur nationale. La chaîne himalayenne et les régions voisines (Birmanie, Tibet, Yunnan) sont connues pour l'extraordinaire richesse de leur flore en rhododendrons. La péninsule indo-malaise et la Nouvelle-Guinée hébergent quant à elles plus de trois cents espèces tropicales (vireyas), dont de nombreuses épiphytes.

 

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Le Rhododendron simsii est plus connu sous le nom d'azalée à feuillage persistant, ou azalée des fleuristes. Il est originaire de Chine et du Japon. C'est une espèce idéale pour les appartements, avec une floraison de septembre à mai.

 

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Rhododendron simsii

 

Les rhododendrons peuvent supporter le plein soleil mais chez certaines variétés un excès d'ensoleillement est susceptible de provoquer le jaunissement des feuilles et l'apparition de taches brunâtres sur la partie exposée. Ils sont aussi très sensibles aux réverbérations des murs. Ils apprécient surtout l'ombre légère ou la protection de plantes plus grandes. Ils peuvent être plantés contre un mur exposé au nord.

 

Les racines fibreuses restent groupées au pied de la plante, ce qui favorise la transplantation des sujets les plus âgés.

 

Les racines fibreuses restent groupées au pied de la plante, ce qui favorise la transplantation des sujets les plus âgés.

 

Le rhododendron est une plante de terre de bruyère et redoute particulièrement le calcaire, même en petite quantité, il redoute même le calcaire de l'eau d'arrosage.

 

Les rhododendrons s'accommodent avec toutes les plantes dites « de terre de bruyère » et peuvent être cultivés en massif étagé.

 

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Rhododendron x bakeri

 

Pour obtenir les meilleurs résultats, il faut veiller à retirer toutes les fleurs fanées à l'issue de la floraison. Ceci permet d'éviter le développement des graines, et favorise les pousses nouvelles et la floraison de l'année suivante. Il faut également arroser copieusement, de préférence avec de l'eau de pluie, pendant la floraison et jusqu'à début août.

 

Selon certaines sources, le miel provenant des fleurs de certains rhododendrons d'origine asiatique provoquerait des troubles intestinaux. En effet, la plante renferme dans ses feuilles un glucoside fortement émétique. Ainsi Xénophon (430 à 355 avant J.-C.) décrivait dans l'Anabase le comportement bizarre de soldats grecs, les Dix Mille, ayant raflé le miel d'un village entouré de rhododendrons. Tous ceux qui en mangèrent perdirent la raison, vomirent, eurent la diarrhée et perdirent leurs forces. Ceux qui en avaient peu mangé furent simplement ivres. Personne ne mourut cependant : au bout de vingt-quatre heures, les Grecs retrouvèrent la raison, et quatre jours plus tard ils tinrent à nouveau debout.

 

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Quatre siècles plus tard, la même mésaventure est arrivée aux armées de Pompée : Pline l'Ancien signale que des troupes ont été victimes d'un miel qui rend fou.

 

Le rhododendron concerné était du genre Rhododendron ponticum. Plus tard, il a été reconnu que le miel issu de cette azalée avait des effets légèrement hallucinogènes et laxatifs. Le Rhododendron ponticum à l'origine des troubles digestifs renferme de l'andromédotoxine (alcool diterpénique), le rhododendron des Alpes (Rhododendron ferrugineum) de l'arbutine, de l'aricoline et de la rhodoxanthine. Ces deux rhododendrons sont considérés comme des plantes de toxicité moyenne, qui provoquent des vomissements, des troubles digestifs divers, des troubles nerveux, respiratoires et cardiovasculaires.

Arbres et arbustes - Le camélia -

Publié à 10:13 par acoeuretacris Tags : arbres camelia
Arbres et arbustes - Le camélia -

 

Camelias - peinture de Judith Wills

 

Camellia (ou Camélia) est un genre de plantes à fleurs de la famille des Theaceae, originaire d'Asie orientale et méridionale de l'est depuis la chaîne himalayenne au Japon et en Indonésie. Le nombre d'espèces que contient le genre diffère suivant les botanistes, et varie entre 100 à 250 espèces.

 

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L'orthographe correcte du nom de la plante est Camellia. Alexandre Dumas assuma dans le titre de son fameux roman La dame aux camélias cette nouvelle orthographe, qui supprimait un “l” et ajoutait un accent aigu sur le “e”. La popularité dudit roman sembla donc imposer en quelque sorte cette nouvelle orthographe. Aujourd'hui, les deux formes sont admises, bien que la tendance actuelle semble privilegier l'orthographe originale de Camellia.

 

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Le taxinomiste Carl von Linné baptisa Camellia deux plantes japonaises décrites par Kaempfer (probablement C. sasanqua et C. japonica), en l'honneur d'un jésuite, le frère Ji?í Josef Camel (qui signait ses écrits scientifiques Camellus) rendu célèbre par ses écrits sur la flore des Philippines.

 

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Camellia Sasanqua

 

Le camellia connait un engouement très fort durant la première moitié du XIXe siècle. Une des plus belles iconographies du genre est celle publiée par l'abbé Berlèse entre 1839 et 1843, un botaniste horticulteur qui en possédait une collections de plus de trois cents espèces et cultivars.

 

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Camellia est le genre des camélias mais aussi des théiers.

 

Le principale espèce de théier est Camellia sinensis. Ses feuilles séchées servent à la confection de ce breuvage.

 

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Camélia Sinensis

 

Quelques Camélias

 

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Caméllia assimilis

 

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Camellia chrysantha

 

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Camellia crapnelliana

 

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Camellia Cupisdata

 

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Camellia japonica

 

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Camellia kissii

 

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Camelia reticulata (Embleme de la province chinoise du Yunnan)

 

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Camellia transnokoensis

 

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Camellia vietnamensis

 


Arbres et arbustes - Le Bonsaï -

Publié à 10:42 par acoeuretacris Tags : arbres bonsai
Arbres et arbustes - Le Bonsaï -


Né en Egypte, développé en Chine puis codifié au Japon, l'art de la culture des arbres en pot remonte à 4 000 ans. Une formidable épopée planétaire qui n'a touché l'Europe finalement qu'assez tardivement en 1878.

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Selon des écrits retrouvés de l'époque des pharaons, la culture des plantes en pots aurait commencé sur les rives du Nil en Égypte il y a environ 4 000 ans. A l'époque, la technique était principalement destinée à faciliter les déplacements des plantes. Plus tard, les Grecs, les Babyloniens, les Perses et les Indiens reprirent la technique pour les mêmes raisons pratiques. La culture dans un but esthétique fût quant à elle inventée par les Chinois à l'ère de la dynastie des Han (206 av. J.-C. - 220 ap. J.-C.). A l'époque, la technique du Bonsaï s'attachait à recréer un paysage dans une coupe. C'est sous la dynastie Qin (220 - 581) que les premiers arbres uniques dans un pot firent leur apparition.

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Les bonsaï à structure codifiée tels que nous les connaissons aujourd'hui ont été créés au Japon. C'est vraisemblablement aux VIe et VIIe siècles que l'art de la culture du Bonsaï traversa les mers pour gagner le Japon avec les moines bouddhistes chargés de répandre leurs convictions. Si quelques écrits en attestent, il semble que toutefois l'engouement des Japonais pour cet art ait du attendre plusieurs siècles. Ainsi, sous la dynastie Yuan (1279 - 1368 après J.-C.), il est confirmé que des ministres et de marchands japonais ramenèrent des arbres de Chine et il faudra attendre l'exil forcé d'un fonctionnaire chinois, Chu Shun-sui en 1644 pour qu'une collection complète débarque au Japon. Cet homme grand amateur de Bonsaï fuyait  la domination mandchoue et pour s'occuper en terre d'exil, il initia quelques Japonais. Pendant des siècles, quelques privilégiés perpétuèrent ces enseignements. Seules les classes dominantes, féodales et religieuses en avaient la maîtrise. Il faudra encore attendre la première exposition nationale de bonsaï à Tokyo en 1914 pour que la culture du Bonsaï se démocratise. La culture du bonsaï n'a finalement été reconnue comme art au Japon qu'en 1934.

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En Europe, le premier Bonsaï a être exposé fut amené spécialement pour la troisième exposition universelle de Paris, en 1878.  Les documents de l'époque montrent des Bonsaï totalement différents que ceux que nous connaissons aujourd'hui. La codification actuelle date en effet des années 1950. Pendant la seconde guerre mondiale, les américains importèrent de nombreux spécimens du Japon. A partir de 1965, les bonsaï vont déferler sur l'Europe principalement en Allemagne et aux Pays Bas. Leur succès en France n'est apparu que dans les années 1980.

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L'art de la taille

Un arbre miniature parfaitement structuré s'obtient en le sculptant régulièrement par une taille décidée des feuilles et des racines. Ce geste est l'essence même de l'art du bonsaï !

Outre la taille d'entretien classique à tous les arbres, l'art de la nanification d'un bonsaï repose sur deux tailles distinctes.

La taille des feuilles

Pour obtenir un bonsaï à petites feuilles, le jardinier doit procéder à la taille répétée au fur et à mesure des années des feuilles. De manière générale, cette taille ne s'opère pas pendant la période de repos pour éviter que les feuilles ne s'agrandissent et que la distance des entrenoeuds s'allonge. La taille s'effectue donc en pleine période de pousse et elle consiste à tailler au ciseau les ¾ de la feuille pour ne garder que le pétiole et le début de la feuille. Quand les feuilles repoussent, elles seront automatiquement plus petites et présenteront des entrenoeuds plus rapprochés.

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Outre la taille des feuilles, il est possible de procéder à une défoliation complète ou partielle de l'arbre pour épaissir les branches. Cette pratique étant une épreuve rude pour l'arbre, il est conseillé de l'espacer dans le temps (tous les 2 ou 3 ans).


La taille des racines

Sachant qu'un bonsaï doit se limiter à un pot restreint, il est impératif de procéder assez régulièrement à la taille de ses racines. La fréquence de cette taille redoutée par les débutants dépend de plusieurs facteurs (espèce, taille du pot et environnement de l'arbre). En règle générale, la taille doit s'envisager quand l'arbre montre des signes de déclin ou quand il commence à se soulever de son pot. Sachez que la taille des racines affaiblit la plante puisqu'elle limite sa capacité à trouver dans la terre l'eau et les nutriments nécessaires à sa croissance. En conséquence, elle ne doit être réalisée que dans le cas ou la plante est en pleine santé au risque de voir le bonsaï mourir.

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Pour que le stress généré soit minimisé, il est préférable de procéder à la taille des racines de préférence en fin d'automne et au début du printemps. La taille s'opère très simplement : la plante est retirée de son pot. Les racines sont « démêlées » avec précaution avec un crochet de préférence. Quand les racines sont mises à nue, la taille privilégie les grosses racines et laisse en place les radicelles qui sont plus efficaces pour absorber l'eau.

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Attention : la structuration d'un bonsaï demande de la patience. Si vous avez choisi un pot décidément trop petit pour accueillir les racines de votre arbre, il est préférable de prendre son mal en patience et de renouveler l'opération plusieurs années de suite pour loger les racines dans le pot choisi ! Une fois rempoté, le premier arrosage doit saturer et rincer le sol pour que la reprise se solde par une réussite.


L'arrosage

Par ce que l'eau est la principale nourriture d'un bonsaï, de la qualité de l'arrosage dépend la santé et la beauté de l'arbre.

L'arrosage d'un bonsaï nécessite toutes les attentions puisque l'eau est le principal élément nutritif dont l'arbre a besoin pour vivre. Gardez toujours à l'esprit que s'il est trop arrosé, il meurt et s'il n'est pas assez arrosé, il meurt aussi ! En effet, les racines d'un bonsaï sont fragiles. Trop d'eau les font pourrir. Pas assez d'eau les dessèchent. Plus qu'une fréquence théorique dûment indiquée sur les fiches techniques, l'arrosage doit se faire principalement en observant les besoins de l'arbre. L'équilibre est délicat puisque dans bien des cas, une motte maintenue humide à longueur d'année aura l'effet inverse de celui désiré : les racines constamment baignées vont pourrir !

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Pour donner toutes les chances de survie à un bonsaï, il est donc nécessaire de l'installer dans un substrat drainant. Le terreau est ainsi à bannir puisqu'il a le grand désavantage de se dessécher très vite et de devenir imperméable ou au contraire de conserver trop d'humidité et de faire pourrir les racines. Il faut toujours garder à l'esprit qu'il est plus facile de sauver un arbre qui à soif que de sauver un arbre qui été trop arrosé !

L'arrosage d'un bonsaï se fait traditionnellement tous les jours en quantité restreinte selon la technique du « bassinage ». Cette technique consiste à arroser en pluie fine par le dessus de la plante. L'eau doit ruisseler sur les feuilles pour les laver et éliminer les nuisibles (acariens principalement). Si l'arrosage est réalisé avec l'eau du robinet, il est recommandé de la faire décanter pendant quelques heures pour favoriser l'élimination du chlore.

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En cas de forte déshydratation, une autre technique est employée. Elle consiste à plonger le pot dans une bassine d'eau jusqu'à affleurement du rebord extérieur. Quand l'eau remonte naturellement dans le pot, le bonsaï peut être retiré de son bain et égoutté.


Sachant qu'un bonsaï se doit d'être arrosé tous les jours, en cas de départ en vacances il est impératif de le confier à une personne de confiance ou à défaut de l'emmener avec vous. S'il reste sans arrosage pendant plusieurs jours en été, à votre retour il est fort probable qu'il est rendu l'âme !

Arbres et arbustes - Erable du Japon -

Publié à 10:54 par acoeuretacris Tags : arbres erable japon
Arbres et arbustes - Erable du Japon -

 

Petit mais élégant, l’érable du Japon est le genre d’arbre qui ne passe pas inaperçu dans un jardin. D’autant plus qu’il se plie à toutes les utilisations. En haie ou en pot, l’Acer palmatum égaye l’automne par ses couleurs éclatantes: jaune orangé, rouge profond, or, rose. Sa petite taille et sa croissance lente font de lui l’arbre adéquat aux petits jardins ou aux terrasses et balcons.

Un arbrisseau qui trouve facilement sa place
Petit arbre ne dépassant pas 6 m au port compact et arrondi, l’érable du Japon compte plus de 300 variétés. De l’arbre miniature pour rocaille au petit arbre vigoureux pour l’extérieur, il offre dans toutes les situations un feuillage varié et très décoratif du printemps à l’automne. Au jardin, l’érable du Japon trouvera sa place dans les massifs, les sous-bois, en sujet isolé ou encore en bac. Dans des petits espaces comme les balcons, terrasses, patios et cours, il saura aussi trouver son bonheur – même en pot – s’il est bien protégé du vent.



Un oriental qui se plait en Occident
L’espèce Acer palmatum ou érable du Japon est originaire, comme son nom l’indique, du Japon. Il est donc tout indiqué pour compléter un jardin japonais. Ce style de jardin avec pierres plates, bambous et autres plantes à feuillage décoratif demande peu d’entretien et dégage une ambiance sereine. L’érable du Japon complétera également à merveille un massif de plantes de terre de bruyère aux côtés des azalées, rhododendrons et camélias. Ce ne sont que deux exemples d’utilisations de cet arbre qui, en France, apprécie le climat frais du Nord et de l’Est. Grâce à quelques précautions, il s’accommodera partout ailleurs.



L’idéal de l’érable
Le sol où est planté l’érable doit être humide et frais, riche et bien drainé. Dans l’idéal, c’est un mélange de terre de bruyère dans un sol argilo-siliceux ou un beau terreau forestier. En ce qui concerne l’exposition, il préfère l’ombre mais se plaira aussi à mi-ombre (où ses couleurs seront plus vives). Une situation plein Sud est à éviter, le soleil dessèche ses feuilles.
L’espèce Acer palmatum supporte mieux la chaleur que les autres érables, mais a besoin d’être protégé du vent.



Des feuilles flamboyantes
Une écorce gris-brun lisse, de petites fleurs pourpres très discrètes, en grappes pendantes au printemps, des samares – ou fruits ailés – décoratifs à l’automne… Est-ce là le seul intérêt de l’érable du Japon ? Non, son feuillage est des plus remarquables. Elégant, il arbore des couleurs ravissantes changeant au fil des saisons. Les nombreuses variétés d’Acer palmatum balayent toutes les teintes du vert au rose en passant par le jaune, l’orange et le rouge. Ses feuilles palmées peuvent être aussi fines que celles des fougères ou aussi larges que des mains. D’ailleurs, ne portait-il pas autrefois le nom d’"arbre aux mains coupés" (rapport aussi à sa couleur rouge sang en automne) ?



Une taille minimale entre novembre et mars lui redonne un "coup de neuf", stimule l’apparition de nouvelles pousses et équilibre son port. Cet arbre n’ayant pas une croissance rapide, on pourra se passer de la taille certains hivers. Durant toute l’année, une coupe pour le débarrasser de son bois mort, malade ou abimé est toujours la bienvenue. En ce qui concerne l’arrosage, l’eau de pluie est à préférer à l’eau du robinet (souvent trop calcaire). Il faut s’assurer que le sol soit toujours humide, mais attention à ne pas détremper la terre ! Un paillage (de feuilles mortes par exemple qui, en plus enrichiront le sol par leur décomposition) est un bon moyen de garder l’humidité de la terre tout en protégeant l’arbre du froid en hiver.


Ennemis et maladies

A part le risque de voir apparaître des armillaires si le sol est trop lourd et mal drainé, l’érable est plutôt vigoureux. Les armillaires couleur de miel se développent à la base du tronc des arbres affaiblis et les dessèchent en quelques jours. Comme leur nom l’indique, ces champignons sont orange-beige. Fournissez à l’arbre des éléments nutritifs par un apport d’engrais, supprimez les branches atteintes et laissez l’érable combattre par ses propres moyens cette intrusion. S’il ne semble pas y parvenir, abattez l’arbre et brûlez la souche sur place.
Face au froid, une seule solution : un voile protecteur pour abriter ses jeunes pousses durant l’hiver et une exposition abritée. Dans les régions où les hivers sont très froids (sous - 10°C), le sol aux pieds de l’arbre doit être paillé dès l’automne. Et il faut protéger les feuilles des coups de chaleur dans les régions aux étés chauds, saisons où il faut veiller à garder la terre humide.




Un peu de botanique
De la famille des Acéracées, l’Acer palmatum ou érable palmé, ne peut être confondu avec son cousin l’Acer japonicum qui porte lui aussi le nom d’érable du Japon. Ce dernier est un arbre d’environ 10 m au port largement étalé et dont les feuilles montrent plus de lobes (7 à 11 contre 5 à 7 pour l’Acer palmatum).


Acer Palmatum



Acer japonicum


CARACTÉRISTIQUES


Hauteur à maturité :1,5 m
Largeur à maturité :1 m
Rusticité :rustique
Composition du sol :terre de bruyère, riche en humus
PH du sol :neutre, acide
Exposition :soleil, mi-ombre
Utilisation en jardin :massif, haie, isolé, bac
Feuillage :caduc
Période de plantation :Toute l'année (hors gel)
Arrosage :modéré

Arbres et arbustes - arbres insolites -

Publié à 14:49 par acoeuretacris Tags : insolites arbres
Arbres et arbustes - arbres insolites -

 

Que ce soit par leur forme, leur couleur, leurs branches, les arbres nous offrent parfois un spectacle visuel particulier.


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Planté au milieu de la route, cet arbre surprenant oblige les conducteurs à choisir de quel côté ils vont franchir cet obstacle... A l'ombre ou en plein soleil..


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Ce pin est plus insolite par sa position que par sa forme. Au milieu de nulle part, il fournit de l'ombre aux marcheurs, qui n'en trouveront pas à un autre endroit.


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Dans l'Atlas marocain, les chèvres ont trouvé refuge dans cet arbre, peut-être pour échapper aux prédateurs qui rôdent la nuit.


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Droit comme un "i" et de couleur rouge vif, cet arbre, dans la brume du matin, ressemble à une étrange apparition au milieu du jardin.


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C'est peut être cet arbre, qui a poussé au beau milieu d'une maison, a transpercé le toit et a poussé ensuite d'une bonne vingtaine de mètres qui a poussé les locataires de l'endroit à délaisser les lieux.

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Une sculpture de pierre prise au piège de cet arbre. On a l'impression que les racines se sont volontairement écartées pour ne pas boucher la vue à cet être de pierre.


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Le tronc de cet arbre, qui fait une boucle avant de reprendre sa course vers le ciel, présente une forme unique, et formant même la lettre P à sa base. Le début d'un message ?


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On pourrait croire à une bourrasque de vent, mais il n'en est rien. Cet arbre, courbé pour on ne sait quelle raison, donne réellement une impression de tempête, alors que le soleil brille dans le ciel...


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Avec ses racines qui sortent allègrement du sol, peut être après un éboulement de terrain, cet arbre donne l'impression d'être posé à même le sol, et de pouvoir se déplacer à son gré


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A Madagascar, ces deux baobabs qui s'enlacent sont une attraction de la région, et une belle image de la nature amoureuse.


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On se perdrait au sein de ses tortilleux branchages.


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C'est la silhouette d'un vrai visage que nous permet d'admirer cet arbre particulier. En effet, on distingue sans problème les yeux, le nez et la bouche qui forment un visage plutôt sympathique.


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Le tronc de cet arbre dessine clairement le postérieur d'un homme. Un hasard de la nature plutôt drôle, et allez savoir ce que cache l'autre côté du tronc !


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Pour un message plus clair et plus percutant auprès des promeneurs, c'est un panneau à moitié phagocyté par le tronc d'un arbre qui avertit les randonneurs des règles à suivre en forêt.


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Cet image est insolite : un châtaigner résiste, alors que derrière lui les arbres plus jeunes montent toujours plus haut et toujours plus droit.


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Les racines de cet arbre dessinent des pattes agiles, et on sent qu'il ne faudrait pas grand chose pour le voir gambader et prendre un bain !


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Impossible de décrire la forme de ce tronc, et le résultat déroutant que nous offre cette fois Dame Nature ressemble plus à un visage monstrueux qu'à autre chose..


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La trompe, l'œil, deux pattes qui se dessinent... le mimétisme est presque trop parfait. On attendrait presque que le tronc se mette à bouger !


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Cet arbre est-il doucement en train d'ingurgiter ce rocher ?


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La plupart des arbres ont une croissance héliotropique, c'est-à-dire qu'ils poussent en direction du soleil, à la verticale. C'est pourquoi même sur un terrain en pente, comme celui-ci, les troncs, tôt ou tard, poussent vers le haut.

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Cet arbre décoratif, situé à Lyon, est décoré de fleurs colorées de janvier à décembre, et met du baume au cœur des promeneurs qui ont la chance de l'admirer toute l'année.

Arbres et arbustes - L'Art Topiaire -

Publié à 10:36 par acoeuretacris Tags : arbres art topiaire
Arbres et arbustes - L'Art Topiaire -

 

L’art topiaire consiste à tailler des arbres et arbustes dans un but décoratif. Il s’agit donc de leur donner des formes géométriques, animalières, de figurer des scènes ou des personnages.



Certains arbres se prêtent particulièrement à cet exercice. Il s’agit des arbres au feuillage persistant tels que les lauriers, les cyprès, les ifs, et surtout les buis.



Origine

 


L’origine de l’art topiaire remonte à la Rome antique. A l’époque, les jardiniers souhaitaient imiter les sculpteurs, en donnant des formes décoratives aux végétaux.

Mais c’est surtout à la Renaissance, et particulièrement en Italie, que cet art prend son essor. Il est en effet très utilisé dans les jardins d’agréments. Petit à petit, l’art topiaire se fait connaître dans toute l’Europe. En France, il connaît son apogée grâce à André Le Nôtre, jardinier de Louis XIV.

Aujourd’hui, les Jardins de Marqueyssac et les jardins du Manoir d’Eyrignac, dans le Périgord, sont de beaux exemples de ce que l’on peut faire en matière d’art topiaire.


Les principes de base


Le principe essentiel de l’art topiaire est de réussir à imaginer ce que va avoir comme conséquence la taille de la plante. Exemple : « Si je taille à cet endroit, de telle manière, dans quel sens la branche va-t-elle pousser ? »



La taille de formation doit être faite au printemps et la taille d’entretien à l’automne. Il doit s’écouler au moins trois mois entre deux coupes. Certaines plantes nécessitent des tailles intermédiaires, jusqu’à six par an. Mais attention, n’opérez jamais en période de gel ou de canicule.



Sachez qu’il est essentiel de travailler avec des outils propres et bien aiguisés . Il est même conseillé de désinfecter les outils lorsqu’on passe d’une plante à l’autre.
Selon les formes que vous souhaitez réaliser, vous utiliserez : un sécateur, des ciseaux, des cisailles et même un taille-haie.
Pour vous aider, faites appel aux cordeaux, guides et autres niveaux.

Parmi les formes les plus courantes et les plus faciles à réaliser pour débuter, on trouve les boules, les cônes ou pyramides, les cubes. L’idéal est bien sûr de commencer sur un arbuste de petite taille. Le conseil principal que l’on puisse vous donner est de travailler progressivement, de faire le tour de la plante et de prendre du recul régulièrement pour pendre conscience de l’évolution de la taille. Travaillez toujours de haut en bas et du centre de la plante vers l’extérieur.


Pour réaliser des formes plus complexes, comme les animaux, sachez qu’il existe une technique relativement simple. En effet, vous trouverez, dans les magasins spécialisés, des armatures métalliques de toutes formes. Il suffit de planter un jeune arbuste dans l’armature et d’attendre qu’il pousse. Lorsque les branches dépassent de l’armature, taillez-les.

Arbres et arbustes - L'Abelia -

Publié à 10:08 par acoeuretacris Tags : arbres abelia
Arbres et arbustes - L'Abelia -

 

Abelia grandiflora


L'abelia est un arbuste à feuillespersistantes ou semi-persistantes originaire d'Asie et d'Amérique ; il appartient à la famille des caprifoliacées.


Il forme une touffe étalée, de 1,50 m de haut environ. Ses branches sont fines et très ramifiées ; pendant la période active, la plante produit de nouvelles branches rigides, très vigoureuses, qui se ramifieront plus tard.
Les feuillesopposées, de petite taille, sont simples et d'un vert brillant assez sombre.


La floraison est particulièrement intéressante car elle s'étale sur une longue période qui va de fin juin aux gelées , de plus, elle est abondante et sans moments de faiblesse ; enfin, elle est délicatement parfumée.


Les fleurs tubulaires de 2 cm de long environ, sont blanc-rosé ; elles se groupent en inflorescences sur plusieurs étages à l'extrémité des rameaux de l'année.


Les abelias préfèrent une terre légère à tendance acide, l'hybride grandiflora résiste bien au froid, c'est un arbuste idéal pour les haies fleuries, les grandes rocailles ou les massifs.
Une taille sévère est souhaitable en fin d'hiver.

 


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Abelia Edward Goucher


L'abelia en hiver


Un copieux paillage du pied est une bonne précaution durant les trois à cinq premières années suivant la plantation. Cela protège efficacement la souche contre les risques de destruction par le gel. Si la partie aérienne a été abîmée après les froids, il ne faut pas hésiter à recéper toute la plante, c'est à dire à la tailler au ras du sol.


Régions de plantation


Les abélias sont des plantes à recommander expressément dans les pays de la Loire, en Bretagne et dans le Sud-Ouest. On en trouve aussi en Île de France, ce qui constitue leur limite moyenne de rusticité (ne pas descendre en dessous de - 10 °C).


Multiplication des abelias


Les abélias se multiplient par boutures de 6 à 12 cm de long, prélevées sur les jeunes pousses de l'année, en juillet-août. Les résultats sont meilleurs dans une miniserre chauffante, avec une température de 16 à 18 °C. L'utilisation d'hormones permet d'obtenir un meilleur pourcentage de réussite (comptez 70 %).


Etant donné que l'abelia est une plante mellifère, elle attire donc les abeilles, on peut penser que cette particularité est à l'origine de son nom ;  il n'en est rien, c'est en souvenir de son ami : C.Abel, qu'un botaniste anglais a baptisé cette plante.


Parmi les nombreuses espèces qui existent, on peut trouver par exemple :


-l'abelia chinensis aux fleurs en panicules blanc-rosé


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-l'abelia triflorade grande taille, aux feuilles caduques a des fleurs blanches teintées de jaune et de rose


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-l'abelia floribunda qui produit au printemps de très belles et grandes fleurs tubulaires pourprées ; il n'est malheureusement pas rustique


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-l'abelia grandiflora est l'hybride le plus couramment vendu, (fleurs blanc-rosé de juin à octobre et rusticité)


 

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ABELIA


Famille:

Caprifoliacées

Origine:

Asie

Période de floraison:

de mai aux gelées

Couleur des fleurs:

rosée

Exposition:

soleil

Type de sol:

ordinaire, léger

Acidité du sol:

neutre

Humidité du sol:

normal

Utilisation:

haie taillée, haie libre, isolé

Hauteur:

2 m

Type de plante:

arbuste à fleurs

Type de végétation:

vivace

Type de feuillage:

persistant

Rusticité:

rustique

Plantation, rempotage:

printemps, automne

Méthode de multiplication:

bouturage en juillet

Espèces, variétés intéressantes:


Le genre comprend plus de 30 espèces

- Abelia chinensis, Abelia rupestris à privilégier dans les régions au climat doux, des petites feuilles en forme de coeur
- Abelia x grandiflora (Abelia chinensis x Abelia uniflora), à la floraison abondante et délicatement parfumé
- Abelia x grandiflora ‘Francis Mason' est un cultivar à feuillage marginé de jaune d'or et aux fleurs parfumées blanc rosé
- Abelia x ‘Edward Goucher' , le plus petit pour les petits jardins
- Abelia triflora, le plus grand et le plus parfumé
- Abelia floribunda, a palisser au soleil
- Abelia schumannii, plus rare

Maladies et insectes nuisibles:


résistant aux ravageurs et aux maladies

 

 

Arbres et arbustes - L'arbre de Judée -

Publié à 14:28 par acoeuretacris Tags : arbres arbre de judée
Arbres et arbustes - L'arbre de Judée -
Un arbre de la famille des légumineuses.


Il est aussi appelé bouton rouge ou encore gainier.


Cet arbre est originaire du centre et sud de la Chine, Afghanistan, Moyen - Orient (Iran) , sud-est de l'Europe (Méditerranée) et sud des Etats-unis.
Nom botanique: cercis siliquastrum.


Il en existe une dizaine d'espèces.


Ses feuilles caduques sont en forme de coeur.
C'est un arbre à croissance moyenne.

Il peut pousser jusqu'à 10 mètres .

Il peut supporter le gel jusqu'à -15°C mais n'aime pas les vents froids.

Cet arbre est souvent planté en sujet isolé car sa silhouette avec un tronc assez tortueux et souvent penché est décoratif l'hiver.

La fleur

L'arbre de Judée est intéressant par sa floraison en Avril-Mai.

La fleur est blanche, rosée ou mauve et elle apparaît avant les feuilles, l'arbre est alors tout fleuri.

La floraison n'apparaîtra que 4 à 5 ans après la plantation.

Plantation et multiplication


Cette plante aime les terres riches et humifères, acides ou calcaires.

Il se plaît dans une terre bien drainée et profonde car sa racine est pivotante.

Il supporte aisément la sécheresse.

On le plante à l'automne avec un apport de terreau mélangé à 20%.

L' arbre de Judée se plante au soleil et supporte facilement la mi-ombre.

Samultiplication s'effectue le plus facilement par bouture fin Août sur un rameau de 30 cm.

On peut aussi semer des graines au printemps en caissette.

Culture et entretien

Un amendement printanier en surface composé de fumier lui sera bénéfique.

La taille de l'arbre de Judée s'effectue dès la fin de la floraison.


Ennemis et maladies

Insectes: cochenilles.

Arbres et arbustes - Le Chene -

Publié à 16:02 par acoeuretacris Tags : chene arbres
Arbres et arbustes - Le Chene -


Chêne, Quercusarbre de la famille des Fagacées
(Châtaignier, Chêne, Hêtre)


Étymologie : du latin Quercus, qui proviendrait du celte "kaerquez", "bel arbre" ; son nom grec, drus, est un terme générique pour désigner "l'arbre". Il est aussi appelé aigilops ou phegos (de phagein, manger, allusion au gland).

Le latin robur (attribué en taxinomie au Chêne pédonculé) se traduit "rouvre". C'est un faux ami car le Chêne rouvre n'est pas le Quercus robur ! De "rouvre" découlent les termes catalan "roure" et espagnol "roble" (noms génériques des chênes à feuilles caduques).

Origine : sur les 400 espèces, l'Europe possède le Chêne pédonculé, Quercus pedunculata ou Quercus robur(le gland a un pédoncule), le Chêne rouvre ou chêne sessile, Quercus sessiliflora ou Q. petraea (car le gland n'a pas de pédoncule) ou "drille", le Chêne chevelu, Quercus cerris (ainsi nommé car son gland est pourvu de poils assimilés à des cheveux !), le Chêne chevelu panaché (naturel dans le Doubs et le Jura, espèce décorative de jardin), le Chêne blanc ou tauzin, Quercus pyrenaica ou Quercus toza(dessous des feuilles blanc), le Chêne pubescent ou truffier, Quercus pubescens, le Chêne vert, Quercus ilex ("toujours vert") et le Chêne-liège, Quercus suber (on exploite son écorce), tous deux à feuilles persistantes. Le Chêne kermès est un arbrisseau. Le chêne couvre 39 % de la forêt française.

Il existe d'autres espèces de chenes, d'Amérique et d'Asie.

Chêne pédonculé

Habitat : le Chêne pédonculé est une espèce pionnière, c'est à dire qu'il est prêt à coloniser des terres abandonnées. Dès son jeune âge, il supporte assez mal la concurrence et pour faire du bois de qualité, son houppier doit pouvoir se développer facilement. Il préfère des sols profonds, frais et bien alimentés en eau. Il est très sensible aux sécheresses mais il supporte des excès d'eau temporaires. Le pH doit être proche de la neutralité (5 à 7,5).

Feuille de chêne pédonculé

Le chêne sessile est plus rustique et tolérant. Il peut être planté en futaie dense tout en faisant du bois de haute qualité. Il supporte des conditions plus contraignantes : des sols plus acides, moins profonds, plus secs.

Rusticité :le Chêne pédonculé et le Chêne rouvre sont très rustiques ( ils supportent le froid jusqu'à -23°), tandis que le Chêne vert et le Chêne liège sont moins résistants au froid (zone 7, froid de -17°).

Taille maximale :50 m.

Port (arbre isolé) :houppier large et irrégulier. Les branches basses sont puissantes et leur aspect tortueux est caractéristique en hiver. Son feuillage n'est pas très dense et on aperçoit les branches même en été. Le Chêne rouvre planté serré pousse droit et haut.

Chêne rouvre


Tronc : il peut atteindre 2 m de diamètre chez le chêne pédonculé. Il est robuste et droit.

Racines : les racines du chêne pénètrent profondément dans la terre en pivot, au détriment des racines latérales moins développées.

Écorce : lisse et claire chez l'arbre jeune, elle devient foncé chez l'adulte et se creuse de profonds sillons longitudinaux. Grise chez le chêne pédonculé, marron chez le chêne rouvre ou sessile et le chêne chevelu.

Feuille de chêne rouvre


Les feuillessont caduques (sauf chez le chêne vert et le chêne-liège) et alternes. Elles ont en général une plus grande largeur vers le tiers supérieur du limbe (particularité commune à la feuille de Magnolia caducifolié). Elles ont un bord lobé ou profondément denté (chêne vert, chêne-liège, chêne châtaignier). La fleur mâle est regroupée en chapelets pendants et discrets en avril, en même temps que l'apparition des feuilles , les femelles sont isolées ou réunies en petits en épis dressés. Elle portent 6 à 8 étamines.


Risque de pollenallergisant : moyen.


Son fruit est une akène (le gland), plus ou moins profondément insérée dans une cupule garnie d'écailles parfois épineuses. Il tombe de lui même (quittant sa cupule) quand il est mûr, en septembre. Un chêne adulte en produit 50.000. Le chêne fructifie tard (à 50 ans).


Écorces :

Chene chevelu

Chene rouvre ou sessile

Chene pédonculé

Légendes et traditions :

Rarement touché par la foudre, le chêne était associé à Zeus, dieu du tonnerre dans la mythologie grecque, et Donar, dieu de la foudre des Germains. Le chêne de Dodone servait d'oracle : un prêtre interprétait le bruissement des feuilles au vent. Dans la mythologie romaine, c'est évidemment l'arbre de Jupiter. On tressait ses rameaux en couronnes pour les guerriers valeureux (le képi de général de l'Armée a repris ce concept). Chez les Celtes : les druides récoltaient le gui qui poussait très rarement sur un chêne. Le gui était censé recueillir l'âme et les puissances vivantes de l'arbre. Par respect pour ces puissances, on utilisait une serpe en or. Dans l'astrologie celtique, le chêne est robuste, courageux, fort,... L'église catholique a récupéré ces croyances, édifiant la maison de Dieu à proximité des chênes sacrés (exemple : église d' Allouville-Bellefosse, en Normandie, entre Yvetot et Le Havre).

Littérature :
  1. Le chêne a bien inspiré les poètes, comme Joachim Du Bellay, Anatole France, Lamartine, Victor de Laprade, Jean Moréas, Émile Verhaeren, et de nombreuses Citations. Un Conte du Québec prend le chêne comme héros.
  2. Fablede Jean de La Fontaine : Le Chêne et le Roseau.
  3. Chanson sur le chêne : Le grand chêne de Georges Brassens.
  4. Le Chêne occupe une large place dans l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers (rédigée entre 1751 et 1772 sous la direction de Diderot).

 

Utilisations : Le bois de chêne est très apprécié des sculpteurs car il est souple à travailler quand il est frais et en vieillissant, le bois durcit, empêchant les vers de s'y loger. Le chêne est le plus dur et le plus durable des bois européens. Il est également très dense et lourd (>1 tonne/m3). Il résiste bien dans l'eau. Cette qualité, alliée à la forme courbe de ses branches, était mise à profit en construction navale. Colbert, qui créa la Navale, entreprit un vaste programme de plantation de Chênes rouvres, par l'ordonnance de 1669. Il en reste de belles forêts (forêt de Bercé, près de Jupilles, dans la Sarthe : Chênes rouvres sur 3.000 ha ; forêt de Tronçais sur 10583 ha, à proximité de Moulins, Nevers, Montluçon et Bourges). C'est aussi un excellent bois pour la charpente, les traverses de chemin de fer, et un bois de chauffage (comme les autres Fagacées). On en fait également des tonneaux du fait de la présence de tanin. Son écorce est utilisée pour tanner le cuir (car elle contient du tanin). Enfin, son gland, riche en amidon, servait à engraisser les porcs ; torréfié, il constituait un substitut de café. Le Chêne pubescent est associé à la truffe qui se développe près de ses racines.

Maladies :

Le Chêne commun (Quercus pedunculata) et le Chêne sessile (Quercus sessiliflora) sont sensibles à l'oïdium (microsphaera alphitoides) qui se traduit par des taches poudreuses blanchâtres apparaissant sous les feuilles, puis un brunissement et pour finir un affaiblissement de la couronne. Un traitement à base de soufre est nécessaire, ou, si la maladie est trop développée appliquez un traitement à base de myclobutanil.

Arbres et arbustes - l'Acacia -

Publié à 14:17 par acoeuretacris Tags : acacia arbres
Arbres et arbustes - l'Acacia -

 

 

Fleurs d'acacia


Acacia est un genre d'arbres et arbustes appartenant à la famille des Fabacées (sous-famille des Mimosoidées). Dans le langage courant les espèces de ce genre prennent, selon les cas, l'appellation d'acacia, cassier, mimosa, mulga ou encore tamarin. Notez qu'en France, on désigne souvent du nom vernaculaire « acacia » un arbre entièrement différent, le robinier de l'espèce Robinia pseudoacacia, souvent dit « Robinier faux-acacia ».


Caractéristiques

 


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Branche d'acacia


On compte plus de 1 500 espèces d'acacias à travers le monde dont près de 1 000 uniquement en Australie. C'est d'ailleurs un acacia ou mimosa, le mimosa doré (Acacia pycnantha) qui est la fleur nationale de l'Australie. Les acacias se rencontrent dans une grande variété de conditions écologiques, allant des zones littorales, aux zones fortement arrosées ou aux régions sub-montagneuses en passant par les zones arides ou sub-arides. C'est cependant dans ces dernières qu'on les rencontre le plus.


Les fleurs sont régulières, généralement petites, groupées en têtes globuleuses ou en épis cylindriques. Selon les espèces les inflorescences peuvent comporter de quelques fleurs à plus d'une centaine. En général, ils fleurissent tout au long de l'année avec une éclosion principale au printemps et une floraison de moindre importance le reste de l'année. Les fleurs sont en général jaunes, bien qu'il existe quelques espèces aux fleurs roses.


Les fruits sont des gousses.

 


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Graines d'acacia


Les feuilles sont composées de nombreuses paires de folioles, mais certaines espèces développent des phyllodes. Quelques-unes, plus rares, n'ont pas de feuilles du tout et possèdent des tiges transformées en cladodes. Leur position verticale assure une protection contre la déshydratation et la trop grande insolation.

 


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Dans les régions semi-arides, les Acacia sont très importants autant d’un point de vue économique qu’écologique. Ce genre fournit de l’ombre aux hommes et aux animaux en plus de procurer (avec ces fruits en gousse) de la nourriture pour les animaux (par exemple, pour les chèvres et les dromadaires, deux espèces animales souvent domestiquées par la population locale). Il est aussi utilisé comme énergie pour les feux et comme matériaux de construction. Cet arbre peut aussi servir à construire des barrières de protection autour des villages et des champs (cela grâce aux épines pointues qui se retrouvent sur les branches de l’Acacia).

De plus, ce genre a aussi une grande importance écologique en étant un foyer pour plusieurs espèces d’oiseaux. Il crée aussi un endroit propice pour que d’autres espèces de plantes viennent s’établir à proximité en fixant l'azote (grâce à un travail de symbiose avec des bactéries) et en enrichissant le sol d’autres nutriments, grâce aux racines qui vont aller les chercher plus en profondeur et les remonter à la surface

 


Utilisation


Beaucoup d'espèces produisent de la gomme. La vraie gomme arabique provient de l'espèce Acacia senegal commune aussi bien dans les régions tropicales d'Afrique de l'Ouest qu'en Afrique de l'Est. En Inde, Acacia arabica produit de la gomme mais de qualité inférieure à la vraie gomme arabique.


Un médicament astringent, appelé catechou, est obtenu en faisant bouillir le bois de l'espèce Acacia catechu puis par évaporation.