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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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Climat et réchauffement climatique - Les grands cycles -

Publié à 10:25 par acoeuretacris Tags : climat cycles climatiques
Climat et réchauffement climatique - Les grands cycles -

 

Fluctuations climatiques

 

 

Les cycles climatiques font partie de l’histoire de notre planète avec des périodes glaciaires et des réchauffements plus ou moins longs.
Le terme « réchauffement de la planète » est actuellement très employé et se retrouve au cœur des débats sur l’environnement.

 

 

Des cycles complexes

 

Depuis que la Terre est née, il existe une série de fluctuations froides, glaciales appelées les glaciations, interrompues par des périodes de réchauffement appelées interglaciaires.
La fréquence et le rythme de ces importants refroidissements seraient dus à trois cycles d’exposition terrestre au rayonnement solaire, déterminés par les changements d’inclinaison du globe et les oscillations de son orbite autour du soleil.

 

Ces dernières années, les recherches ont révélé une chronologie des paléotempératures plus complexes qu’on ne le pensait.

 

Le diagramme ci-dessous présente ces grandes fluctuations. La partie droite indique la terminologie traditionnelle désignant les différentes glaciations et les stades interglaciaires.

 

 

 

 

La chronologie des paléotempératures et des fluctuations des volumes glaciaires, fondée sur les variations des taux d’isotopes de l’oxygène dans les sédiments des grands fonds marins, révèle que le premier 1,8 million d’années du Pléistocène, se caractérisait par des cycles glaciations/interglaciaires d’environ 41 000 ans.

 

Durant les 700 000 dernières années, le cycle dominant fut d’environ 100 000 ans, avec des interglaciaires de 10 000 à 15 000 ans.

 

La glaciation la plus récente commença il y a environ 115 000 ans et s’acheva il y a environ 15 000 ans lorsque débuta le présent interglaciaire.

 

C’est pendant cette dernière période que l’Homo sapiens a pu se développer et coloniser peu à peu l’ensemble du globe. Il lui a fallu pour cela s’adapter aux changements climatiques.

 

Il y a 40 000 ans, au Pléistocène, la dernière glaciation connaissait une période de répit. Cependant, notre planète était bien différente de ce qu’elle est aujourd’hui.
Le niveau de la mer était beaucoup plus bas, entre 50 et 100 m de moins. De vastes calottes glaciaires recouvraient le nord de l’Amérique du Nord, de l’Europe et de l’Asie ainsi que le sud de l’hémisphère Sud.
Dans ces zones, des toundras gelées étaient balayées par les vents.

 

 

Le Gand Gel

 

Il y a 25 000 ans, les calottes glaciaires commencèrent à accumuler tant de neige que des grandes parties de l’Amérique du Nord, du nord-ouest de l’Europe et certaines régions d’Asie centrale se couvrirent de glace.

 

Il y a 20 000 ans, le niveau de la mer était au plus bas, environ 120 m plus bas qu’aujourd’hui.

 

Les régions d’Europe qui n’avaient pas disparu sous la glace étaient stériles. La température moyenne était d’environ 8°C inférieure à celle d‘aujourd’hui.

 

Les rares forêts se situaient dans les zones méditerranéennes.

 

L’Amérique du Nord était beaucoup plus aride qu’aujourd’hui. L’Asie du Sud-Est étant dépourvue de moussons était bien plus sèche.

 

 

Début du réchauffement

 

Il y a environ 15 000 ans, la température globale de la planète commença à s’élever. La fonte des glaces fit remonter le niveau des mers et provoqua l’extension des océans.

 

Les toundras furent remplacées par des forêts et des prairies beaucoup plus fertiles et donc propice au développement de la faune.
Ces changements de biotope s’opérèrent tout d’abord en Amérique du Nord puis en Europe.

 

En Afrique du Nord, le climat se fit plus humide et des déserts se transformèrent en savane et en zones boisées.

 

Il y a environ 11 000 ans, l’ensoleillement atteignit son point culminant dans les régions tempérées, annonçant un nouveau stade interglaciaire.
Pourtant, en Europe et dans certaines parties d’Amérique du Nord, le climat se refroidit brutalement.
Cette période appelée Dryas III dura environ 500 ans. En été, les températures perdirent 5 à 10°c et les glaciers recommencèrent à geler.

 

Une fois encore, la toundra prit le pas sur les forêts et les prairies ce qui obligea la faune à migrer vers le sud.

Cet épisode glaciaire est encore mal expliqué. Il s’acheva aussi brutalement qu’il avait commencé.

Sa fin marque la limite entre le Pléistocène et l’Holocène, notre ère actuelle.

 

 

Fluctuations climatiques actuelles

 

Depuis le début de notre ère, il y a 10 000 ans, le niveau des mers n’a pas arrêté de s’élever. Cette tendance s’accroit avec l’activité humaine qui accélère le réchauffement.

 

Selon les dernières données fournies par les satellites de la NASA et de la NOAA, l’atmosphère terrestre s’est élevée de 0,4°C en moyenne sur les 30 dernières années.

 

Mais, ce réchauffement n’est pas uniforme comme c’était déjà le cas dans le passé. Ce sont les régions nordiques qui sont le plus touchées : Canada à la Scandinavie.
L’Antarctique montre par contre un léger refroidissement.

 

L’Arctique se réchauffe et les glaces fondent plus vite.

 

D’après les données, le réchauffement s’est concentré sur les 10 dernières années.

 

D’une manière globale, un quart de la planète est touchée par ce réchauffement. C’est au Groenland que l’on a enregistré la plus forte augmentation avec + 2,5 °C.
En parallèle, 4% de notre planète enregistre un refroidissement.

 

Il est certain que l’activité humaine et notamment l’augmentation des émissions de CO² participent à l’accélération des fluctuations climatiques.

 

Cependant, il faut être conscient que ces fluctuations ne peuvent être empêchées.

 

Nous savons que la circulation océanique influence énormément le climat de la Terre. C’est le « climatiseur » de la planète. L’étude du climat sur plusieurs milliers d’années a révélé que l’arrêt ou l’accélération de cette circulation océanique était impliquée dans des changements climatiques majeurs. Or, selon des analyses effectuées en 2004, l’ensemble de la circulation thermohaline a ralenti de 30%. Si le Gulf Stream, en surface, évolue peu, les courants les plus profonds auraient diminué de 50%.

 

En 2006, un rapport encore plus alarmant a été publié par l'institut océanographique Scripps de l'université de Californie qui a précisé que les courants océaniques s’étaient inversés.
Ce phénomène s’est déjà produit il y a 55 millions d’années entraînant une augmentation de 5 à 8°C de la température moyenne mondiale.

 

Pour l’avenir, les températures ne pourront que s’élever ce qui va entraîner d’énormes modifications de la flore sur tous les continents.
Si certaines régions vont se refroidir, d’autres par contre vont devenir beaucoup plus sèches.
Ce sera le cas d’une grande partie de l’Amérique du Nord par exemple.

 

Des régions entières vont se retrouver sous le niveau de la mer et donc disparaître.

 

Nos ancêtres ont su s’adapter à ces changements en migrant vers les régions les plus tempérées et donc les plus fertiles.
Malheureusement pour nous, nous sommes plus de 6 milliards et des migrations de masse ne sont pas envisageables.

 

Par contre, il est impératif de nous préparer à ces changements et cela dès maintenant. Nos ressources doivent absolument être utilisées de manière responsable car elles deviendront de plus en plus réduites dans les décennies à venir.
L’eau douce risque également de devenir un enjeu crucial. Pourtant, aucune mesure efficace n’est prise pour protéger nos réserves mondiales actuelles.
Au contraire, nous polluions fleuves et nappes phréatiques.

 

Beaucoup de gens sont contre les OGM et cela avec raison. Cependant, les recherches effectuées pourraient bien permettre dans l’avenir à notre espèce de survivre.
Il deviendra peut-être un jour indispensable de pouvoir faire pousser fruits et légumes dans des régions devenues arides ou trop froides.

 

Cette liste de mesures n’est bien sûr pas exhaustive. Une chose est sûre, il n’est plus temps de tergiverser en hypothéquant notre avenir sur des suppositions.
Il est temps d’agir et cela de manière responsable.

 

Tant que les gouvernements laisseront les intérêts financiers de quelques multinationales et de groupes plus ou moins mafieux  prendre le pas sur l’intérêt collectif, nous avons beaucoup de soucis à nous faire pour les futures générations.