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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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Paléontologie - Des empreintes mystérieuses -

Publié à 09:44 par acoeuretacris Tags : paléontologie empreintes mystérieuses
Paléontologie - Des empreintes mystérieuses -

 

Notre monde est truffé d’anomalies. Tout élément qui s’écarte de l’ordre établi et des processus habituels est considéré comme une anomalie et donc hautement suspect. Le propre d’un scientifique est d’être rationnel. Une théorie ne peut être considérée comme fiable que si elle est étayée par de solides preuves. Cependant, parmi les anomalies, les empreintes et les fossiles étranges nous obligent à revoir nos plus solides convictions. 
  
Parmi ces traces et ces squelettes incroyables, certaines découvertes ne peuvent être réfutées. Nous ne pouvons les expliquer faute de les comprendre. Doit-on pour autant les ignorer ? 
 
 
Les empreintes du passé 

1817 : des empreintes de 270 millions d’années 
 
C’est sur une plaque de calcaire, de la rive ouest du Mississippi à Saint Louis, que George Rappe trouva d’étranges empreintes.
Elles mesuraient 266 millimètres de long, 101 millimètres de large, avec un écart de 15,5 centimètres entre les talons et de 34 centimètres entre les pointes.
 
 
 
 
 
Croquis d'empreintes publié par H.R.Schoolcraft en 1822 
 
 
Elles furent étudiées par l’ethnologue Henry R. Schoolcraft qui fit le rapport suivant en 1822 : 
 
 
« Les orteils étaient très écartés et la plante du pied affaissée comme on le voit chez les gens habitués à faire de longues marches sans chaussure. Les empreintes sont d’une grande précision. Elles montrent les détails de la musculature et les renflements du talon et des orteils. Tous les indices conduisent à la conclusion que ces empreintes datent de l’époque où le sol était assez meuble pour les conserver par pression et qu’elles sont authentiques. » 
 
D’après la datation, ce calcaire a dû se durcir il y a environ 270 millions d’années. 
 
(Source: The American Journal of Science and Arts, 1822) 
 
 
1880 : des empreintes au Carbonifère 
 
Dans les monts de Cumberland (Kentucky), une piste de chariots a mis à jour une couche de grès carbonifère. Cette strate, vielle de 300 millions d’années, révéla une série d’empreintes : des empreintes d’ours, des empreintes d’un animal proche d’un grand cheval et des pieds humains. Les orteils étaient très nettement marqués. 
 
Ces traces ont été étudiées par le Pr. J.F Brown, de Bercea Collège. 
 
(Source : The American Antiquarian, janvier 1885) 
 
 
1938 : dix empreintes de pieds 
 
Le Dr Wilbur Burroughs, doyen de la faculté de géologie du Berea College, annonça en 1938 la découverte de dix empreintes de pieds d’humanoïdes, dans du grès carbonifère à Rockcastle.
Les pieds mesuraient 240 millimètres de long et 152 millimètres de large. La longueur des pas était de 45 cm. Il ne trouva aucune trace de queue ou de membres antérieurs.
 
 
La microphotographie et les infrarouges ne révélèrent aucune trace de façonnage artificiel. La numération microscopique des grains de sable indiqua une compression du sol sous les empreintes. Cela indiquait, sans conteste, qu’il y avait bien eu pression d’un pied humain, impossible à reproduire par la sculpture. 
 

La roche qui portait les empreintes a été estimée à 250 millions d’années. Malheureusement, cette roche a été détruite par des vandales. 
 
(Source: Mysteries of Time and Space, Brad Steiger) 
 
 
1968: la plus vieille empreinte du monde 
 
C’est un collectionneur amateur de fossiles qui a découvert en 1968 l’empreinte d’un pied chaussé d’une sandale qui écrase un trilobite.
Si cette empreinte est bien ce qu’elle paraît être, elle daterait de 300 à 600 millions d’années. L’empreinte a été découverte à Antilope Spring (Utah).
 
 
 
 
 
Empreinte de pied, chaussé d'une sandale, au talon incrusté d'un trilobite 
 
 
La sandale qui écrase un trilobite mesure 262 millimètres de long et 77 de large. Le talon est un peu plus usé que la semelle.
Le 20 juillet 1968, Le Dr Clifford Burdick, géologue de Tucson, accepta de venir sur le site. Il y découvrit à son tour, dans une couche de schiste, l’empreinte d’un pied d’enfant.
 
Il montra cette empreinte à deux géologues et à un paléontologue. 
 
L’un des géologues admit qu’elle semblait être celle d’un être humain ; le paléontologue réfuta la découverte. 
 
Aucun autre scientifique n’accepta d’étudier ces empreintes. 
 
(Source: Creation Research Society Quaterly, 1968) 
 
 
1971 : empreinte et volcan 
 
L’empreinte d’un être humain semblant fuir une éruption volcanique en direction du fleuve Gediz, a été découverte dans des cendres volcaniques en 1971 en Turquie. 
 
 
 
 
 
L’Institut de recherche minéralogique d’Ankara a évalué à 250 000 ans l’âge de la cendre. Le Laboratoire médico-légal de Suède a déclaré l’empreinte d’origine humaine.
Nul ne sait à quel type d’hominidé cette empreinte appartient.
 
 
(Source : Magazine Nature, 1975) 
 
 
1976: traces de pieds et de dinosaures 
 
On peut observer dans le lit de la rivière Paluxy (Texas) des traces de dinosaures. L’authenticité de ces traces le long de la rivière n’est pas contestée. 
 
 
 
 
Le géologue Jack Walper mesure l'une des empreintes. Il estime qu'elle a été laissée par un dinosaure bipède 
 
 
Cependant, là où les paléontologues ne sont plus d’accord, c’est que ces traces sont accompagnées d’empreintes humaines.
On sait qu’une fraude a été révélée. Plusieurs personnes de la région ont avoué avoir sculpté des empreintes humaines pour les vendre aux touristes pendant la crise de 1930.
 
 
Cependant, les fraudeurs ont également avoué qu’ils avaient réalisé ces copies à partir d’originaux. 
 
Là où ça devient réellement intéressant c’est qu’en 1976, Jack Walper, professeur de géologie et John Green ont exploré le lit de cette rivière.
Au moyen de digues et de pompes, ils ont mis à jour des empreintes de dinosaures et de pieds humains.
Ce qui est surprenant c’est que les empreintes étaient submergées. Il aurait donc fallu travailler sous l’eau pour réaliser de fausses empreintes.
D’après leurs observations, toutes les traces présentaient sur leur contour un bourrelet significatif qui correspond à la pression d’un pied s’enfonçant dans la vase.
 
 
 
 
 
Traces d'un dinosaure et d'un homme photographiées en 1971 dans le lit de la rivière 
 
 
Les empreintes immergées mesurent en moyenne 455 millimètres de long pour 125 à 175 millimètres de large. 
 
(Sources: Pursuit, 1976; Man, Dinosaur and History, Frederick P.Beierle) 
 
 
1931 à 1981: des empreintes géantes 
 
En 1931, un trappeur découvrit des empreintes apparemment humaines au Nouveau-Mexique. L’année suivante, quatre chercheurs étudièrent les traces et découvrirent 13 empreintes. Malgré leur taille gigantesque, ils leur attribuèrent une origine humaine. 
 
De forme ovale, elles mesuraient 40 à 55 centimètres de long et 20 à 27 centimètres de large. 
On revint sur ce site en 1972, 1974 et 1981. On découvrit de nouvelles empreintes dans les contreforts est des monts San Andres. Il n’y a plus aucun doute sur leur provenance humaine. Ses traces ont été protégées en vue de futures recherches. L’espacement semble correspondre à la marche d’un bipède et non de chameaux comme certains l’ont prétendu. 
 
(Source : rapport de l’armée américaine, 1981) 
 
 
Théorie sur la formation des empreintes inexplicables 
 
Le Dr William Greely Burroughs, de Berea College (Kentucky) a émis l’hypothèse suivante : 
 
Si une dépression se forme dans une roche porteuse de fossiles, elle peut pendant longtemps se remplir de sédiments. Ces sédiments deviennent le matériau dans lequel l’empreinte d’un pied se fossilise. Cette seconde phase de fossilisation étant achevée, la roche de formation récente peut apparaître indiscernable du socle ancien. Les nouveaux fossiles semblent donc contemporains des premiers. 
 
 
Une objection majeure à cette théorie : 
 
Les fossiles anormaux se rencontrent à la jonction des couches sédimentaires mais également dans la profondeur de roches qui ne montrent aucun signe de formation discontinue.
L’étude des strates ne montre aucune discordance dans la plupart des cas.
 
 
Le principe de base de la stratigraphie est que les couches les plus jeunes se déposent sur les plus anciennes. Cet ordre peut parfois être bouleversé. Par exemple, la dérive des continents ou la formation des montagnes créent parfois des renversements de strates. 
 
Une discordance est donc une ancienne surface d’érosion qui est située entre deux couches suite à un phénomène inattendu.
Ces discordances compliquent grandement la série des strates et donc la reconstitution de l’histoire de la Terre.
 
 
 
Dans le cas de nos empreintes étranges, nul phénomène de ce genre n’a été observé.