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Date de création : 09.04.2012
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Fernandel : Filmographie

Fernandel : Filmographie

 

Longs-métrages

1931 : Le Blanc et le Noir de Robert Florey : Le groom vierge

1931 : Bric à Brac et Compagnie : Fernand

1931 : On purge bébé de Jean Renoir : Le cousin Horace Truchet

1931 : Paris Béguin d'Augusto Genina : Ficelle, un petit truand

1931 : Cœur de lilas d'Anatole Litvak : Le garçon d'honneur

1931 : Le Rosier de Madame Husson de Bernard Deschamp : Isidore, le rosier

1932 : Pas de femmes de Mario Bonnard : Casimir

1932 : Un homme sans nom de Gustav Ucicky : Julot

1932 : Les Gaîtés de l'escadron de Maurice Tourneur : Le soldat Vanderague, le brimé

1932 : le Jugement de minuit (ou Le Vengeur) d'Alexandre Esway : Sam Hackitt

1933 : Le Coq du régiment de Maurice Cammage : Le soldat Médard

1933 : L'Ordonnance de Victor Tourjansky : Étienne

1933 : D'amour et d'eau fraîche de Félix Gandéra : Eloi, le chauffeur

1933 : La Garnison amoureuse de Max de Vaucorbeil : Le deuxième classe Frédéric

1933 : Adémaï aviateur de Jean Tarride : Méchelet, le camarade d'Adémaï

1933 : La Porteuse de pain de René Sti : Billenbuis, un boulanger

1934 : Une nuit de folies de Maurice Cammage : Fernand, le barman

1934 : Le Chéri de sa concierge de Giuseppe Guarino : Eugène Crochard

1934 : L'Hôtel du libre échange de Marc Allégret : Boulot, le garçon d'étage

1934 : Le Train de 8 heures 47 d'Henry Wulschleger : Le cavalier Croquebol

1934 : Angèle de Marcel Pagnol : Saturnin, le valet de ferme

1934 : Les Bleus de la marine de Maurice Cammage : Lafraise, un marin du "Victorieux"

1934 : Le Cavalier Lafleur de Pierre-Jean Ducis : Fernand Gaëtan Lafleur, le réserviste

1935 : Ferdinand le noceur de René Sti : Fernand Piat, préparateur en pharmacie

1935 : Jim la Houlette d'André Berthomieu : Jacques Moluchet, écrivain "nègre"

1935 : Les Gaietés de la finance (ou Bengali VII) de Jack Forrester : Le banquier Marivol - Le tailleur Lambinet

1936 : Un de la légion de Christian-Jaque : Fernand Esculape Siméon Espitalion

1937 : Josette de Christian-Jaque : Albert Durandal

1937 : François 1er (ou Les Amours de la Ferronnière) de Christian-Jaque : Honorin, régisseur de théâtre - Honorin des Meldeuses

1937 : Les Dégourdis de la 11e de Christian-Jaque : L'ordonnace Patard, le premier dégourdi

1937 : Ignace de Pierre Colombier : Ignace Boitaclou, jeune paysan incorporé

1937 : Un carnet de bal de Julien Duvivier : Fabien Coutissol, le coiffeur

1937 : Les Rois du sport de Pierre Colombier : Fernand, garçon de café

1937 : Regain (ou Arsule) de Marcel Pagnol : Urbain Gédémus, le rémouleur

1938 : Hercule (ou L'Incorruptible) d'Alexandre Esway : Hercule Maffre, pêcheur provençal, héritant d'un grand journal

1938 : Le Schpountz (ou La Fausse vocation) de Marcel Pagnol : Irénée Fabre, commis-épicier

1938 : Barnabé d'Alexander Esway : Barnabé, flûtiste occasionnel

1938 : Ernest le rebelle de Christian-Jaque : Ernest Pic, steward accordéoniste à bord d'un navire

1938 : Tricoche et Cacolet de Pierre Colombier : Tricoche, détective privé

1939 : Les Cinq Sous de Lavarède de Maurice Cammage : Armand Lavarède, le cousin de Mr Richard

1939 : Raphaël le tatoué (ou C'était moi) de Christian-Jaque : Modeste Manosque, veilleur de nuit alias "Raphaël"

1939 : Berlingot et Compagnie de Fernand Rivers : François, marchand de berlingots

1939 : Fric-Frac de Maurice Lehmann : Marcel, l'employé de la bijouterie

1939 : L'Héritier des Mondésir (ou C'est un mystère) d'Albert Valentin : Bien-Aimé, le facteur - Le baron de Mondésir et ses aïeux

 

1940 : Monsieur Hector (ou Le Nègre du Negresco) de Maurice Cammage : Hector, le valet de chambre

1940 : La Fille du puisatier de Marcel Pagnol : Félipe Rambert, l'assistant de Pascal

1940 : La Nuit merveilleuse de Jean-Paul Paulin : Le berger

1941 : Un chapeau de paille d’Italie de Maurice Cammage : Fadinard, le jeune marié

1941 : L'Acrobate de Jean Boyer : Ernest Sauce, maître d'hôtel

1941 : Le Club des soupirants de Maurice Gleize : Antoine Valoisir, chasseur de papillons

1942 : Les Petits Riens de Raymond Leboursier : Mr Astier

1942 : Simplet de Fernandel: Simplet, le "fada" de Miéjour

1942 : La Bonne Étoile de Jean Boyer : Auguste, dit "Guste", pêcheur provençal

1942 : Ne le criez pas sur les toits de Jacques Daniel-Norman : Vincent Fleuret, préparateur du professeur Léonard

1943 : Une vie de chien (ou Médor) de Maurice Cammage : Gustave Bourdillon, professeur dans un institut

1943 : La Cavalcade des heures d'Yvan Noé : Antonin

1943 : Adrien de Fernandel: Adrien Moulinet, encaisseur à la banque Nortier

1945 : Le Mystère Saint-Val de René Le Hénaff : Désiré Henri Le Sec, détective

1945 : Naïs de Marcel Pagnol et Raymond Leboursier : Toine, l'ouvrier agricole bossu

1946 : Les Gueux au paradis de René Le Hénaff : Pons, un joyeux drille

1946 : L'Aventure de Cabassou de Gilles Grangier : Marius Cabassou, architecte

1946 : Pétrus de Marc Allégret : Pétrus, photographe

1946 : Cœur de coq (ou Affaires de cœur) de Maurice Cloche : Tulipe Barbaroux, ouvrier imprimeur

1948 : Parade du rire de Roger Verdier

1948 : Émile l'Africain de Robert Vernay : Émile Boulard, accessoiriste

1948 : Si ça peut vous faire plaisir de Jacques Daniel-Norman : Martial Gonfaron, aboyeur à la salle des ventes de Cassis

1948 : L'Armoire volante de Carlo Rim : Alfred Puc, percepteur

1949 : L'Héroïque Monsieur Boniface de Maurice Labro : Mr Boniface, étalagiste

1949 : On demande un assassin de Ernst Neubach : Bob Laurent, le fils de famille

 

1950 : Casimir de Richard Pottier : Casimir, représentant en aspirateurs

1950 : Meurtres de Richard Pottier : Noël Annequin, paysan et mari d'Isabelle

1950 : Tu m'as sauvé la vie de Sacha Guitry : Fortuné Richard, clochard

1950 : Uniformes et grandes manœuvres de René Le Hénaff : Luc, portier du "Miramar"

1951 : Topaze de Marcel Pagnol : Albert Topaze, professeur à l'institution Muche

1951 : Boniface somnambule de Maurice Labro : Victor Boniface, détective dans un grand magasin

1951 : Je suis de la revue (Botta e riposta) de Mario Soldati : Fernand

1951 : Adhémar ou le jouet de la fatalité de Fernandel : Adhémar Pomme, ordonnateur de pompes funèbres, garde malade, souffleur...

1951 : L'Auberge rouge de Claude Autant-Lara : Le moine

1951 : La Table-aux-crevés d'Henri Verneuil : Urbain Coindet, paysan et conseiller municipal

1952 : Le Petit Monde de don Camillo de Julien Duvivier : Don Camillo, le curé

1952 : Coiffeur pour dames de Jean Boyer : Marius, dit "Mario", coiffeur pour dames

1952 : Le Fruit défendu d'Henri Verneuil : Le docteur Charles Pellegrin

1953 : Le Boulanger de Valorgue d'Henri Verneuil : Félicien Hébrard, boulanger

1953 : Le Retour de don Camillo de Julien Duvivier : Don Camillo, le curé

1953 : Carnaval (ou Dardamelle) d'Henri Verneuil : Dardamelle, l'architecte

1953 : L'Ennemi public numéro un d'Henri Verneuil : Joé Calvet, l'américain myope

1954 : Mam'zelle Nitouche (Santarellina) d'Yves Allégret : Célestin Floridor, professeur de musique

1954 : Le Mouton à cinq pattes d'Henri Verneuil : Édouard Saint-Forget, le père - Alain, le fils esthéticien - Désiré, le fils laveur de vitres - Étienne, le fils loup de mer - Bernard, le fils journaliste - Charles, le fils curé

1954 : Ali Baba et les quarante voleurs de Jacques Becker : Ali Baba, le serviteur de Cassim

1955 : Le Printemps, l'automne et l'amour de Gilles Grangier : Fernand "Noël" Sarrazin, patron nougatier

1955 : La Grande Bagarre de don Camillo de Carmine Gallone : Don Camillo, le curé

1956 : Le Couturier de ces dames de Jean Boyer : Fernand Vignard, couturier pour dames

1956 : Don Juan (El amor de Don Juan) de John Berry : Sganarelle, le valet de Don Juan

1956 : Honoré de Marseille de Maurice Regamey : Protis, le guerrier grec, Honorius, le romain et Honoré

1957 : Sous le ciel de Provence de Mario Soldati : Paul Verdier, représentant en chocolat

1957 : L'Homme à l'imperméable de Julien Duvivier : Albert Constantin, clarinettiste

1957 : Le Tour du monde en quatre-vingts jours (Around the World in Eighty Days) de Michael Anderson : Le cocher de fiacre à Paris

1957 : Sénéchal le magnifique de Jean Boyer : Sénéchal, comédien d'une troupe théâtrale

1957 : Le Chômeur de Clochemerle de Jean Boyer : Baptistin Lachoux, dit "Tistin", chômeur

1958 : À Paris tous les deux (Paris Holiday) de Gerd Oswald : Fernydel, l'artiste français

1958 : La loi, c'est la loi de Christian-Jaque : Ferdinand Pastorelli, douanier français

1958 : La Vie à deux de Clément Duhour : Marcel Caboufigue, mari de Marguerite

1958 : Les Vignes du seigneur de Jean Boyer : Henri Levrier, l'ami de la famille

1959 : Le Confident de ces dames de Jean Boyer : Guiliano Goberti, vétérinaire

1959 : Le Grand Chef d'Henri Verneuil : Antoine Venturen, employé d'une station-service

1959 : La Vache et le Prisonnier d'Henri Verneuil : Charles Bailly, prisonnier de guerre

Années 1960 et 70

1960 : Crésus de Jean Giono : Jules, le berger de Provence

1960 : Le Caïd de Bernard Borderie : Justin Migonet, professeur de philosophie

1961 : Cocagne de Maurice Cloche : Marc- Antoine, chauffeur de benne de nettoiement

1961 : Dynamite Jack de Jean Bastia : Antoine Espérendieu, collecteur d'impôts - Dynamite Jack, le bandit

1961 : Don Camillo Monseigneur de Carmine Gallone : Don Camillo, prêtre

1961 : Le Jugement dernier (Il giudizio universale) de Vittorio De Sica : Le veuf

1962 : L'assassin est dans l'annuaire de Léo Joannon : Albert Rimoldi, timide employé de banque

1962 : Le Diable et les Dix Commandements de Julien Duvivier : L'homme qui se prend pour Dieu

1963 : En avant la musique de Georges Bianchi : Attilio Capellaro, aubergiste

1963 : Le Voyage à Biarritz de Gilles Grangier : Guillaume Dodut, chef de gare de Puget-sur-Var

1963 : Blague dans le coin de Maurice Labro : Jeff Burlington, le comique

1963 : Le Bon roi Dagobert de Pierre Chevalier : M. Pelletan et le roi Dagobert

1963 : La Cuisine au beurre de Gilles Grangier : Fernand Jouvin, prisonnier de guerre

1964 : Relaxe-toi chérie de Jean Boyer : François Faustin

1964 : L'Âge ingrat de Gilles Grangier : Adolphe Lartigue, le père d'Antoine

1965 : Don Camillo en Russie de Luigi Comencini : Don Camillo, prêtre

1966 : La Bourse et la Vie de Jean-Pierre Mocky : Charles Migue, un collègue de Pelepan

1966 : Le Voyage du père de Denys de La Patellière : Monsieur Quantin, fermier Jurassien

1968 : L'Homme à la Buick de Gilles Grangier : Armand Favrot, alias "Monsieur Jo", contrebandier

1970 : Heureux qui comme Ulysse d'Henri Colpi : Antonin, modeste garçon de ferme

1970 : Don Camillo et ses contestataires de Christian-Jaque : Don Camillo, prêtre - (Film inachevé)

À noter

Huit de ses films ont été colorisés (soit pour la télévision, soit pour des sorties VHS) : Les Rois du sport (1937), L'Auberge rouge (1951), Le Boulanger de Valorgue (1952), Le Couturier de ces dames (1956), Sénéchal le magnifique (1957), Le Grand Chef (1959), La Vache et le Prisonnier (1959) qui fût le premier film français traité par procédé électronique et La Cuisine au beurre (1963).

À noter également que Mam'zelle Nitouche (1954), Ali Baba et les Quarante voleurs (1954), Don Juan (1956), Sous le ciel de Provence (1957), Honoré de Marseille (1956), Le tour du monde en 80 jours (1957), A Paris tous les deux (1958), Dynamite Jack (1961), La Bourse et la vie (1966), Le Voyage du père (1966), L'Homme à la Buick (1968) et Heureux qui comme Ulysse (1970) ont été tournés directement en couleur (Eastmancolor où Technicolor).

Courts-métrages

1930 : La Meilleure Bobonne (ou Les 4 Jambes) de Marc Allégret et Claude Heymann : Lucien Pivoine

1930 : J'ai quelque chose à vous dire de Marc Allégret : Pierre Deneige, l'amant

1931 : Attaque nocturne de Marc Allégret et Jean de Marguenat : Le commissaire

1931 : La Fine Combine d'André Chotin : Joseph, le valet de chambre

1931 : Bric-a-brac et compagnie d'André Chotin : Fernand

1931 : Vive la classe (ou Les gaietés de l'escouade) de Maurice Cammage : Moussin

1931 : Pas un mot à ma femme d'André Chotin : Jules

1931 : Une brune piquante (ou La femme à barbe) de Serge de Poligny

1932 : Quand tu nous tiens, amour de Maurice Cammage

1932 : La Terreur de la Pampa de Maurice Cammage : Bill Forster, plongeur à Hollywood

1932 : Ordonnance malgré lui de Maurice Cammage : Alfred Leneveux, chauffeur du colonel

1932 : Un beau jour de noces de Maurice Cammage : Gustave Dupied, le marié

1932 : Comme une carpe (ou Le muet de Marseille) de Claude Heymann : Chatelard, le mari volage

1932 : Par habitude de Maurice Cammage : Valentin Bourgeasse, l'homme qui fait vœu d'ivresse

1932 : Restez dîner (ou Maruche) de Robert Péguy : Maruche, un ami de Blondel

1932 : La Claque de Robert Péguy

1932 : Cunégonde - Chanson filmée

1932 : Elle disait non - Chanson filmée

1933 : Ça colle de Christian-Jaque

1933 : Lidoire de Maurice Tourneur : Le cavalier Lidoire

1933: La Veine d'Anatole (ou Le Gros Lot) de Maurice Cammage

1943 : Guignol, marionnette de France de Maurice Cammage - Commentaire et présentation uniquement

1946 : Comédiens ambulants de Jean Canolle

1947 : 20 minutes de Fou Rire (ou Vedettes et ritournelles) de Antoine Toé - Chansons filmées : "Irma la Voyante", "La Caissière du grand café", "Elle a de la barbe" et "Attente"

1947 : Irma la voyante de Antoine Toé : La voyante et un client

1947 : Escale au soleil d'Henri Verneuil : Le guide qui présente et commente le film

1950 : La Nuit des étoiles de Louis Fehr-Lutz - Participation au bal des petits lits blancs de Monte-Carlo

1950 : La Chèvre de Monsieur Seguin de Francis Gir - Commentaire du film

1956 : L'Art d'être papa (ou Le téléphone) de Maurice Regamey

1962 : Visages de Paris de Dominique Nohain

1969 : Tel est Franck de Jean-Paul Sassy (26 min) - Contient une chanson en duo avec son fils, sur l'amour

Publicités

Fernandel tourna également quelques publicités cinématographiques :

En 1938 pour le tabac de Virginie Week-end (2 minutes)

En 1945 pour vanter le cinéma dans le cadre d'une tombola (1 minute)

En 1965 avec Le discours au gâteau d'anniversaire pour l'apéritif Dubonnet (30 secondes)

Il participa aussi à un documentaire sur la publicité de 600 mètres "Nul bien sans peine" réalisé par Robert Lefèvre à la gloire de Paul Ricard, où il raconte la saga du père des alcools sur un commentaire de Jean Desailly, avec Mireille Darc.

Télévision

1966 : Paris ist eine Reise wert, téléfilm de Paul Martin : Un détective

1967 : L'Amateur ou S.O.S. Fernand série télévisée en 7 épisodes de 26 min : Fernand

Le Somnambule de Jean-Pierre Decourt

La Valise de Jean-Pierre Decourt

Le Sculpteur de Maurice Delbez

La Cleptomane de Louis Grospierre

Le Coup de fil de Jacques Pinoteau

La Princesse russe de Maurice Delbez

La Vicomtesse de Quentin Lawrence

1968 : Una Tranquilla Villeggiatura série TV de 7 épisodes réalisée par Camillo Mastrocinque pour la RAI

L'habit (Il frac)

L'hypnotiseur (A me gli occhi)

Le masseur (La bomba)

Simple coicidence

Terreur au château (Terrore al castello)

Nuit de noce (La notte di noze)

Une tranquille villégiature (Una tranquilla villegiatura)

1969 : Freddy, pièce de Robert Thomas réalisée pour la télévision par Igor Barrère et Alexandre Tarta : Freddy, le clown

Hommages

De 1975 à 1999, l'imitateur André Aubert devint le petit curé de campagne provençal Don Patillo dans les publicités télévisées pour les pâtes Panzani, et écrira même un livre à leur sujet en 1997 (Le Cherche midi).

À partir de 2007, des extraits en noir et blanc d'Honoré de Marseille servent à promouvoir l'huile d'olive Pugetdans des publicités à la télévision.

 

Liens externes                                                  
   
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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Fernandel

Fernandel

 

 

Décès

Fernandel est atteint d'un cancer généralisé, mais les médecins et sa famille lui cachent la gravité de son état, on lui fait croire qu'il est atteint d'une pleurésie qu'il aurait attrapée lors du tournage de Don Camillo et ses Contestataires. Le 26 février 1971, épuisé par la maladie, il meurt dans son somptueux appartement tout en marbre au 44 de l'avenue Foch à Paris. Il est inhumé au cimetière de Passy (1re division)

Il était aussi propriétaire d'une villa à Carry-le-Rouet et d'une vaste demeure à Marseille, « Les Mille Roses » sur l'avenue des Trois-Lucs, avec un parc de cinq hectares

Vie privée

Fernandel avait deux frères, Auguste-Marcel, son aîné de 6 ans (avec lequel il se produira un temps sous les noms de Marcel et Fernand Sined), et Francis dit Fransined plus jeune que lui de 11 ans, ainsi qu'une sœur.

Le 4 avril 1925, à 22 ans, il épouse Henriette-Félicie Manse (1902-1984), la sœur de son ami, le parolier Jean Manse. Ils auront trois enfants : Josette en 1926, Janine en 1930 et Franck en 1935.

C'est à la mère d'Henriette qu'est attribuée l'origine de son pseudonyme « Fernandel », voyant le jeune Fernand si empressé auprès de sa fille, le voyant arriver dans la rue depuis sa fenêtre, elle dit fort, tient voilà : « le Fernand d'elle... », la phrase fait mouche, elle est adoptée par le comédien pour en faire son nom de scène2. Il est aussi probable que Fernandel vienne du provençal, qui signifie « petit Fernand ».

Il effectue son service militaire un mois après son mariage. Affecté au 93e régiment d'artillerie de montagne de Grenoble, il est libéré le 29 avril 1926.

Les journaux à sensation, friands de scandales autour des célébrités, n'en ont jamais débusqué dans la vie privée de Fernandel. À tel point que l'un d'entre eux titre un jour, dans un geste d'autodérision, « La femme cachée de Fernandel », ladite femme étant la sienne que jamais il ne mettait en avant. Dans une de ses dernières interviews, Jean Gabin témoigne de la moralité et de la fidélité de Fernandel dans tous les domaines, tant en amitié qu'en affaires

 

Gabin et Fernandel

Devant gérer les revenus de plus en plus importants liés à leur succès, Gabin et Fernandel cherchent à mettre leurs économies à l'abri de l'inflation. Fernandel choisit l'immobilier. Gabin achètera des terrains en lui disant : « Les immeubles, ça s'écroule. La terre, ça reste. »

Liés par l'amitié et une grande estime, dont ils témoigneront tout au cours de leurs vie, ils avaient entretemps, créé leur société de production cinématographique commune, la Gafer, au nom formé par les premières syllabes de leurs noms de scène. « Nous avons bien fait de ne pas prendre celles de nos patronymes », expliquera Fernandel : Gabin se nomme en effet Moncorgé et Fernandel Contandin. (cela aurait fait Moncon)

 

 

Filmographie de Fernandel

 

Avec Louis de Funès, Bourvil et Jean Gabin, Fernandel fait partie des acteurs français ayant attiré le plus grand nombre de spectateurs dans les salles : environ 202 millions entre 1945 et 1970.

Ses films ayant eu la plus grosse audience sont :

1952 : Le Petit Monde de don Camillo de Julien Duvivier : 12,79 millions d'entrées

1959 : La Vache et le Prisonnier d'Henri Verneuil : 8,84 millions d'entrées

1953 : Le Retour de don Camillo de Julien Duvivier : 7,42 millions d'entrées

1963 : La Cuisine au beurre de Gilles Grangier avec Bourvil : 6,39 millions d'entrées

 

Discographie de Fernandel

 

Distinctions

1914 : Second au concours Comœdia de la chanson organisé au théâtre du Châtelet de Marseille (devenu Capitole) derrière un certain Larquet, mais lui permettant néanmoins de débuter au cabaret du Palais de cristal

1949 : Grand prix du rire pour On demande un assassin

1952 : Ruban d'argent du meilleur acteur étranger dans un film italien décerné par le syndicat des critiques cinématographiques italiens

1952 : Victoire du meilleur acteur pour Le Petit Monde de don Camillo

1953 : chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur (introduit par Marcel Pagnol)

1953 : Grand prix de l'Académie du disque pour Lettres de mon moulin

1954 : médaille de l'acteur le plus populaire en Belgique (puis 9 Oscars de la popularité en Belgique wallonne)

1954 : Léopard d'or au Festival de Locarno 1954 grâce à ses six rôles dans Le Mouton à cinq pattes

1957 : citoyen d'honneur de la ville de Cassino (Italie)

1960 : chevalier dans l'ordre des Arts et des Lettres

1960 : Oscar européen de la popularité

1964 : prix Georges-Courteline de l'humour remis par son colauréat Bourvil

1964 : prix Orange de l'acteur le plus coopératif de l'année par la presse

1964 : Orphée d'or du disque lyrique pour Mam'zelle Nitouche

1967 (7 décembre) : Invité du général de Gaulle au palais de l'Élysée pour une réception officielle en compagnie d'autres artistes français.

1968 : Intronisation au Grand Conseil des vins de Bordeaux

1968 : Grand prix de l'Académie du disque pour Lettres de mon moulin

1970 : prix remis lors de la Nuit du cinéma par Claude Dauphin

 

Citations

Fernandel : « Le pastis, c'est comme les seins. Un c'est pas assez et trois c'est trop. »

Fernandel à propos de son personnage de don Camillo : « Si je l'ai aimé ? Pensez donc ! J'avais Dieu comme partenaire. »

Marcel Pagnol à propos de Fernandel : « Il possède le don de faire rire des êtres qui ont tant de raisons de pleurer. »

Sacha Guitry : « Moi on m'admire, vous on vous aime. »

 

 

Biographie

  Fernandel
  Fernandel : Don Camillo
  Fernandel

 

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  Discographie de Fernandel

Dessin

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Fernandel : Don Camillo

Publié à 13:09 par dessinsagogo55 Tags : sommaire film gif centerblog sur bonne merci vie place monde société fille enfant
Fernandel : Don Camillo

 

Dans les années 1950, il retrouve le succès avec des films comme L'Auberge rouge (1951) de Claude Autant-Lara, Ali Baba et les Quarante voleurs (1954) de Jacques Becker ainsi que La Vache et le Prisonnier d'Henri Verneuil tourné en 1959. Il réalise également Adhémar ou le Jouet de la fatalité, en 1951, sur un scénario de Sacha Guitry.

Mais c'est surtout la série des Don Camillo, tirés de l'œuvre de Giovannino Guareschi, dans laquelle le curé et le maire communiste d'un petit village italien se livrent à une lutte d'influence feutrée ; son interprétation bon enfant, en ces temps de guerre froide, assoit sa notoriété. Il tournera six films en tout : Le Petit Monde de don Camillo (1951) et Le Retour de don Camillo (1953) de Julien Duvivier, puis, avec d'autres réalisateurs, La Grande Bagarre de don Camillo (1955), Don Camillo Monseigneur (1961), Don Camillo en Russie (1965) et enfin Don Camillo et les Contestataires, qu'il commence en 1970 mais ne pourra achever en raison du cancer qui va l'emporter l'année suivante.

Le 18 janvier 1953 alors qu'il est à Rome avec sa fille Janine, Pie XII le pria de venir au Vatican afin, dit-il, de faire la connaissance « du plus connu des prêtres de la chrétienté après le pape ». Un Fernandel de cire en Don Camillo dans son confessionnal est également installé en bonne place au musée Grévin.

Lors d'une entrevue où un journaliste lui demandait de parler du succès du Ier Don Camillo, il répond : D'abord, la surprise. La surprise du personnage qu'on ne connaissait pas. La surprise de parler à Jésus. Ca fait un drôle de partenaire vous savez. J'en ai eu dans ma vie mais, je dois dire que celui là, je lève ma barrette. .

Fernandel remporte parallèlement un grand succès public et critique avec les enregistrements discographiques des Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet (La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses, Le Secret de maître Cornille, etc.).

En 1963, il fonde avec Jean Gabin la société de production Gafer d'après la première syllabe de leurs pseudonymes qui sont Gabin et Fernandel. Car s'ils avaient utilisé la première syllabe de leur vrai nom, cela aurait donné « Moncon » (contraction de Moncorgé et Contandin). Leur première production sera L'Âge ingrat de Gilles Grangier.

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Fernandel

Fernandel

 

Fernand Contandin, dit Fernandel, né le 8 mai 1903 à Marseille et mort le 26 février 1971 à Paris, est un acteur, humoriste, chanteur et réalisateur français.

Issu du music-hall, il fut durant plusieurs décennies l'une des plus grandes stars du cinéma français, véritable champion du box-office qui attira plus de 200 millions de spectateurs dans les salles. Comique emblématique du cinéma d'avant et d'après la Seconde Guerre mondiale, beaucoup de ses films sont devenus des classiques, comme Le Schpountz, L'Auberge rouge, Ali Baba et les Quarante voleurs ou La Cuisine au beurre, au même titre que plusieurs de ses personnages, à l'image de Don Camillo. Il a également tenu avec succès des rôles plus dramatiques, notamment dans Naïs, La Vache et le Prisonnier ou Heureux qui comme Ulysse.

Chanteur populaire, il a également laissé une discographie importante, parsemée là aussi de classiques tels que Félicie aussi, Ignace ou Le Tango corse. Reconnaissable grâce à ce qu'il appelait lui-même sa « gueule de cheval », il acquit une popularité internationale telle que le général de Gaulle déclara lors d'une réception à l'Élysée le 3 mai 1968 qu'il était « le seul Français qui soit plus célèbre que [lui] dans le monde ». Son succès ne s'est jamais démenti et Marcel Pagnol dira de lui après son décès : « Il a été l'un des plus grands et des plus célèbres acteurs de notre temps et l'on ne peut le comparer qu'à Charlie Chaplin. »

Fernand Joseph Désiré Contandin naît au 72 boulevard Chave à Marseille. La famille était piémontaise, originaire de la vallée occitane du Cluson (val Chisone), en province de Turin et plus précisement de Méan/Meano de La Pérouse/Perosa Argentina, où il existe encore la maison des ancêtres. La forme Contandin (au lieu de Coutandin) dérive d'une erreur de transcription des actes italiens.

Son père, Denis Contandin, comptable mais aussi comédien-chanteur amateur sous le pseudonyme de Sined (anacyclique de Denis), et sa mère Désirée Bédouin, également comédienne amatrice, remarquent rapidement le talent du jeune Fernand. Il suit souvent son père lors des concerts que celui-ci organise dans la banlieue marseillaise en montant sur les planches. C'est à l'occasion d'un concours pour petits chanteurs amateurs qu'il remporte le premier prix des enfants prodiges au théâtre du Châtelet de Marseille.

Andrex, comédien et ami d'enfance de l'acteur, raconte à son propos : « Fernandel, qui n'était alors que Fernand, fit ses débuts sur scène à cinq ans en chantant le répertoire militaire avec son frère aîné, Marcel. Il connut son premier grand succès à sept ans, un jour où, paralysé par le trac, il fut propulsé sur la scène par son père, d'un grand coup de pied au derrière ; il s'empêtra dans son sabre et s'étala de tout son long sous une tempête de rires. Par la suite, il n'eut plus jamais peur d'affronter le public. »

À sa sortie de l'école, le père de Fernand le place à la Société marseillaise de crédit dont il ne tarde pas à se faire congédier. Il enchaîne ensuite les petits boulots alimentaires, portant des sacs de sucre dans le port de Marseille (il tient une semaine), travaillant dans une maison de tissus et dans de nombreuses banques, mais sa passion du tour de chant et son caractère volage ne lui permettent pas de s'assurer une situation stable. En parallèle, il court le cachet comme comique troupier dans des noces et banquets, et sur les scènes des cafés-concerts de Marseille (Les Variétés, Le Palais de cristal, Le Grand Casino, L'Eldorado, l'Alcazar), où son profil chevalin marque les esprits.

Il accepte finalement une place à la savonnerie du Fer-à-cheval qu'il conserve jusqu'à son incorporation sous les drapeaux au printemps 1925. D'abord à Grenoble, puis à Marseille, son service militaire se déroule plutôt bien puisqu'il rentre tous les soirs chez lui. Trois semaines avant qu'il ne soit libéré de ses obligations militaires et retrouve une place à la savonnerie, Andre Valette, le directeur de l'Odéon de Marseille, l'engage pour remplacer la vedette parisienne, conspuée par le public, en première partie de programme. Le numéro de tourlourou de Fernandel, constitué des succès de Gaston Ouvrard (C'est beau la nature), de Polin (Elle a de la barbe) et quelques créations, dont deux chansons écrites par Jean Manse, est un triomphe. Jean Faraud, le directeur français de la Paramountdont fait partie l'établissement et qui assiste par hasard à la prestation, lui propose immédiatement un contrat pour se produire dans l'ensemble du circuit. Fernandel débute le 19 mars 1927 à Bordeaux où il retrouve Andrex, puis enchaîne avec Toulouse, Nice et Lille.

Le 7 décembre 1928, Fernandel fait ses débuts parisiens à Bobino. Grâce au succès de cette prestation, il signe dès le lendemain un contrat de dix-neuf semaines pour le circuit des cinémas Pathé de Paris. Malgré la mort de son père le 10 mars 1930, il poursuit sa carrière de comique à Paris. Installé dans un modeste hôtel de Ménilmontant, rue Pelleport, il débute à l'Élysée-Palace de Vichy. C'est là que Henri Varna, directeur du Casino de Paris et du théâtre Mogador, le voit et l'engage pour la revue d'hiver du concert Mayol, revue déshabillée à succès de l'époque réunissant le tout-Paris. Fernandel et Parisys y interprètent trois sketches intercalés entre les numéros de danse. Il débute également au théâtre de l'Empire engagé par Emile Audiffred. Le réalisateur Marc Allégret qui y assiste est frappé par le physique et la personnalité de Fernandel ; il décide de lui offrir le rôle d'un groom dans le film qu'il prépare avec Sacha Guitry Le Blanc et le Noir. 1930 marque ainsi le début de la carrière cinématographique de Fernandel.

L'année suivante en 1931 Jean Renoir lui offre un rôle plus important aux côtés de Michel Simon dans On purge bébé, d'après la pièce de Georges Feydeau. Cette même année, il « croise » Jean Gabin dans le film Cœur de lilas. L'année suivante, il est pour la première fois la vedette d'un film Le Rosier de madame Husson de Dominique Bernard-Deschamps d'après une nouvelle de Guy de Maupassant.

Par la suite, ses triomphes se multiplient, notamment dans les films de Christian-Jaque, Un de la légion et François Ier (1936), Josette (1937, film dans lequel joue aussi sa fille aînée), mais surtout dans ceux de Marcel Pagnol : Angèle (1934), Regain (1937), Le Schpountz (1938), La Fille du puisatier (1940), et plus tard Topaze (1951).

Les succès cinématographiques n'empêchent pas Fernandel de continuer une carrière de chanteur. Il joue dans de nombreuses comédies musicales, le plus souvent transformées en film par la suite. Certaines des chansons qu'il y interprète deviennent des « tubes », comme Ignace, Simplet ou Félicie aussi.

En 1937, il publie ses premiers mémoires en feuilletons qui s'arrachent dans le quotidien communiste Ce soir.

En 1939, à la suite de la déclaration de guerre à l'Allemagne, il est mobilisé pendant la « drôle de guerre », à Marseille, dans le 15e escadron du train des équipages, caserne d'Aurelles. Il est cantonné dans la cour de son unité après avoir provoqué une émeute lors de son premier tour de garde, puis démobilisé à la suite de la signature de l'armistice. Il a, entretemps, enregistré Francine (1939), chanson très engagée contre la propagande allemande.

Ses films des années 1940, dont deux qu'il réalise lui-même : Simplet (1942) et Adrien (1943), sont essentiellement tournés pour la Continental-Films, société de production financée par des capitaux allemands. Comme nombre d'artistes sous l'Occupation, il continue en effet de chanter dans des cabarets, se fait applaudir au Grand Casino et au Casino des Fleurs de Vichy et fredonne sur Radio Paris

 

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Jackie Sardou

Jackie Sardou

 

Jackie Sardou (née Jacqueline Labbé, et dite Jackie Rollin) est une actrice française née le 7 avril 1919 à Paris et morte le 2 avril 1998 dans la même ville.

Épouse de l'acteur et chanteur Fernand Sardou, mère du chanteur Michel Sardou, grand-mère du romancier Romain Sardou et du comédien Davy Sardou, fille d'Andrée Labbé, dite Bagatelle, une danseuse du Concert Mayol et du quadrille du french-cancan au Moulin rouge (père inconnu).

Comédienne truculente, Jackie Sardou était un des piliers du théâtre de boulevard : en fin de carrière, elle triomphe au théâtre dans Le Clan des veuves (1990-1993) de Ginette Garcin, avec cette dernière et Mony Dalmès.

 

Jacqueline Labbé naît dans une mansarde du « Concert Mayol » où sa mère Andrée Labbé, dite Bagatelle, est danseuse. À 16 ans, elle remplace au pied levé une danseuse dans un spectacle auquel participent sa mère et Fernand Sardou qu’elle épouse (7 juillet 1945). Elle donne naissance à Michel Sardou (26 janvier 1947). Elle occupe la scène du « Liberty’s » pendant dix ans. Sous le nom de Jackie Rollin, elle enchaîne les cabarets, les opérettes et les tournages… la course aux cachets : elle tourne son premier film en 1948 avec Fernand Sardou intitulé Si ça peut vous faire plaisir de Jacques Daniel-Norman avec Fernandel en vedette.

Jusqu'en 1976, date de la mort de son mari Fernand Sardou, Jackie Sardou mène sa carrière théâtrale et cinématographique sous le nom de Jackie Rollin dans une succession de rôles de bonne femme gouailleuse avec une coupure dans les années 1960 pendant laquelle les époux Sardou dirigent un cabaret « Chez Fernand Sardou » (1960-1965).

En dépit de sa verve et de sa gouaille, Jackie Sardou n'obtiendra pas de grands rôles au cinéma. Néanmoins, citons : Retenez-moi... ou je fais un malheur ! (1983) de Michel Gérard, Par où t'es rentré, on t'a pas vu sortir (1983) de Philippe Clair avec Jerry Lewis, La Vengeance du serpent à plumes (1984) de Gérard Oury avec Coluche ou Les Mamies (1992) d'Annick Lanoë avec Danielle Darrieux, Sophie Desmarets, Odette Laure et Paulette Dubost.

Jackie Sardou s'est réellement révélée au cours des vingt dernières années de sa vie, en décidant d'abandonner son nom de scène Jackie Rollin pour son nom marital Sardou, beaucoup plus vendeur, depuis la notoriété de son fils. On la voit souvent à la télévision (dans des jeux comme L'Académie des neuf avec Jean-Pierre Foucault) et à la radio (Les Grosses Têtes de Philippe Bouvard sur RTL et Allô Jackie sur RMC), ainsi que dans des pièces de théâtre populaires et comiques telles que Chéri de Colette avec Michèle Morgan en 1982, N'écoutez pas Mesdames de Sacha Guitry avec Pierre Dux et Micheline Boudet en 1985 ou Le Clan des veuves en 1992.

Avec Michel Sardou elle enregistre, en 1982, un sketch (écrit par Jean-Loup Dabadie), intitulé Maman et plus tard, en 1993, un album de chansons populaires sous le titre Jackie Sardou chante…. Dans les années 1970 et 1980, elle tourne dans des publicités TV pour une marque de nettoyant de prothèses dentaires, qui contribuent à lui assurer une notoriété nationale. En 1987, elle publie chez Plon un livre de souvenirs, Hé, la petite grosse !.

Sa dépouille a été initialement inhumée dans le cimetière de Neuilly-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine, aux côtés de son mari. Les deux époux ont été ensuite transférés à Cannes au cimetière du Grand Jas en 2006.

Filmographie

Cinéma

1948 : Si ça peut vous faire plaisir de Jacques Daniel-Norman : la fleuriste

1949 : Hôtel des Artistes de Jean Perdrix - cm -

1951 : Cœur-sur-Mer de Jacques Daniel-Norman : l'amie de l'Anglais

1950 : Meurtres ? de Richard Pottier : une amie

1950 : La Rue sans loi de Marcel Gibaud : la nourrice

1951 : Nous irons à Monte-Carlo de Jean Boyer : Mme Bindinelli

1952 : Le Fruit défendu d'Henri Verneuil : la mère du garçon radiographié

1953 : L'Appel du destin de Georges Lacombe

1953 : Leur dernière nuit de Georges Lacombe : la concierge

1955 : Le Printemps, l'automne et l'amour de Gilles Grangier

1955 : Les deux font la paire d'André Berthomieu : la théâtreuse

1955 : M'sieur la Caille d'André Pergament : Mme Riri

1955 : Je suis un sentimental de John Berry : la concierge

1955 : Quatre jours à Paris d'André Berthomieu : Zénaïde

1956 : Le Septième Commandement de Raymond Bernard : Hélène, la domestique de Gilbert

1956 : Les carottes sont cuites de Robert Vernay

1957 : Fric-frac en dentelles de Guillaume Radot : Mme Espinasse

1957 : Le Coin tranquille de Robert Vernay : une passagère du premier car

1957 : Le Chômeur de Clochemerle de Jean Boyer : Mme Donjazu

1958 : Le Désert de Pigalle de Léo Joannon : Mme Cazeneuve

1958 : Prisons de femmes de Maurice Cloche : Lulu

1958 : Suivez-moi jeune homme de Guy Lefranc

1959 : Drôles de phénomènes de Robert Vernay

1960 : La Vérité d'Henri-Georges Clouzot : Mme Gaubert, la concierge

1960 : Les Jeux de l'amour de Philippe de Broca : Myriam Hanesco

1963 : La Bande à Bobo de Tony Saytor

1966 : Sale temps pour les mouches de Guy Lefranc

1968 : Béru et ces dames de Guy Lefranc : Berthe Bérurier

1968 : Ho ! de Robert Enrico : Mado

1968 : La Prisonnière d'Henri-Georges Clouzot : la caissière

1970 : Le Mur de l'Atlantique de Marcel Camus : Mme Charlus

1975 : On a retrouvé la septième compagnie de Robert Lamoureux : Mme Crouzy dite « la mère Crouzy »

1975 : Opération Lady Marlène de Robert Lamoureux : la femme d'Amédée

1975 : Les Grands Moyens d'Hubert Cornfield : Josette Conségude

1976 : Le Chasseur de chez Maxim's de Claude Vital : Marguerite

1977 : Freddy de Robert Thomas : la femme à barbe

1979 : New génération de Jean-Pierre Lowf Legoff: la matrone

1982 : T'es folle ou quoi ? de Michel Gérard : la gardienne

1982 : On s'en fout, nous on s'aime de Michel Gérard : la prof chahutée

1982 : On n'est pas sorti de l'auberge de Max Pécas : Mme Sulpice

1983 : Adam et Ève de Jean Luret : Esther Ben Hoït

1984 : Retenez-moi... ou je fais un malheur ! de Michel Gérard : l'ouvreuse

1984 : Par où t'es rentré ? On t'a pas vu sortir de Philippe Clair : Pauline, la mère de clovis

1984 : La Vengeance du serpent à plumes de Gérard Oury : la concierge

1985 : Gros dégueulasse de Bruno Zincone : la marchande de fraises

1986 : La Vie dissolue de Gérard Floque de Georges Lautner : la quémandeuse d'autographes

1988 : Les Gauloises blondes de Jean Jabely : la sorcière

1992 : Les Mamies d'Annick Lanoë : Zézette

Télévision

Séries et téléfilms

1958 : Les Cinq Dernières Minutes, épisode Les Cheveux en quatre de Claude Loursais : Mme Riotord

1962 : L'inspecteur Leclerc enquête, épisode Ma femme est folle de Claude Barma : la concierge

1965 : Les Saintes chéries de Jacques Becker (série) : Mme Martin, l'amie casse-pieds

1974 : Les Faucheurs de marguerites de Marcel Camus (série) : Mme Perrier

1974 : Malaventure de Joseph Drimal (série) : Marguerite

1977 : Les Folies Offenbach de Michel Boisrond (série) : Mme Mirador

1979 : Histoires de voyous: Le concierge revient tout de suite (téléfilm) : la matronne

1980 : L’Inconnu d’Arras (téléfilm) : la mère Venot

1980 : Les Amours du mal-aimé (téléfilm) : la concierge

1981 : Histoire contemporaine (série) : Joséphine

1981 : Tovaritch (téléfilm) : Louise

1982 : Les Amours des années grises (série) : Mme Panaro

1983 : L'Intoxe (téléfilm) : la marchande de journaux

1984 : Emmenez-moi au théâtre: Chéri (Téléfilm) : Mme Aldonza

1985 : Maguy (série) : Mme Bignole

1995 : Le Clan des veuves (téléfilm) : Jacky

Au théâtre ce soir

1973 : La Reine blanche de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Jacques Sereys, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny

1974 : Il y a longtemps que je t'aime de Jacques Deval, mise en scène Raymond Gérôme, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny

1979 : Mon crime de Louis Verneuil et Georges Berr, mise en scène Robert Manuel, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny

1979 : Piège pour un homme seul de Robert Thomas, mise en scène de l'auteur, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny

1979 : La Route des Indes de Jacques Deval, mise en scène Robert Manuel, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny

1980 : La Maîtresse de bridge de Louis Verneuil, mise en scène Robert Manuel, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny

Théâtre

1947 : Baratin de Marc Cab et Jean Valmy avec Roger Nicolas, Théâtre de l'Européen

1948 : Hier contre aujourd'hui de Robert Beauvais et Michel Vaucaire, mise en scène Lucien Rimels, Théâtre des Célestins

1960 : Impasse de la fidélité d'Alexandre Breffort, mise en scène Jean-Pierre Grenier, Théâtre des Ambassadeurs

1968 : Désiré de Sacha Guitry, mise en scène Pierre Dux, Théâtre du Gymnase, Théâtre du Palais-Royal

1976 : Knock de Jules Romains, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins

1977 : Féfé de Broadway de Jean Poiret, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre des Variétés avec : Jacqueline Maillan, Michel Roux, Roger Carel, Annick Alane Théâtre des Variétés

1979 : Tovaritch de Jacques Deval, mise en scène Jean Meyer, Théâtre de la Madeleine

1980 : L'Intoxe de Françoise Dorin, mise en scène Jean-Laurent Cochet, avec Jeanne Moreau, Jacques Dufilhoet Anne Parillaud Théâtre du Palais-Royal

1981 : Chéri de Colette, mise en scène Jean-Laurent Cochet, avec Odette Laure, Théâtre des Variétés

1983 : Chéri de Colette, mise en scène Jean-Laurent Cochet, Théâtre des Célestins

1984 : Brocéliande de Henry de Montherlant, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins

1985 : Les Femmes savantes de Molière, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins

1985 : N'écoutez pas Mesdames de Sacha Guitry, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre des Variétés, Théâtre du Palais-Royal en 1986

1990 : Le Clan des veuves de Ginette Garcin, mise en scène François Guérin, avec Ginette Garcin et Mony Dalmès, Théâtre Fontaine

1995 : Laisse faire Nini de Laurence Jyl, mise en scène François Guérin, avec Philippe Castelli, Christian Marinet Marie-Christine Demarest, Théâtre Eldorado

Chanson

Bibliographie

Yvan Foucart: Dictionnaire des comédiens français disparus, Mormoiron : Éditions cinéma, 2008, 1185 p.

 

   
   
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Le Chômeur de Clochemerle

Publié à 11:26 par dessinsagogo55 Tags : png center sommaire aime centerblog film sur roman france place amour saint musique
Le Chômeur de Clochemerle

 

Le Chômeur de Clochemerle est un film français réalisé par Jean Boyer en 1957.

 

Baptistin Lachaud, dit Tistin, est un marginal qui vit de braconnage et aime lever le coude avec ses copains. Il est naturellement surveillé par le garde-champêtre, mais celui-ci se laisse parfois aller jusqu'à manger avec lui le produit de ses braconnages. L'idée vient à Tistin d'aller à la mairie officialiser sa situation de chômeur et, grâce à l'appui intéressé du maire, obtient de devenir chômeur indemnisé ! Le voilà officiellement payé à ne rien faire en tant qu'unique chômeur de Clochemerle. Sauf que cela n'est pas pour plaire aux habitants du village qui se scandalisent de devoir payer ce paresseux à ne rien faire. Pour échapper à ces reproches, il va rendre de multiples services aux unes et aux autres. Et l'amour viendra couronner ce dévouement.

 

Fiche technique

 

Réalisation : Jean Boyer, assisté de Alain Roux et Francis Caillaud

Scénario : Gabriel Chevallier d'après son roman Clochemerle Babylone

Adaptation : Jean Manse, Jean Boyer

Dialogues : Gabriel Chevallier

Photographie : Charles Suin

Opérateur : Marcel Franchi, assisté de Jean Castanier et J. de Saint-Girons

Montage : Jacqueline Brachet, assistée de Madeleine Lecompère

Décors : Robert Giordani, assisté de Jean Mandaroux et Jacques d'Ovidio

Musique : René Sylviano

Orchestration : Jacques Météhen (éditions Enoch et Cie, éditions Fortin)

Son : Antoine Archimbaud, assisté de Georges Girard et Henri Richard

Enregistrement sonore R.C.A Studios Decca

Tirage : Laboratoires Eclair à Epinay-sur-Seine

Maquillage : Boris Karabanoff et Mario Jacopozzi

Coiffures : Éliane Rouvier

Photographe de plateau : Gaston Thonnart

Script-girl : Cécilia Malbois

Régie générale : Louis Manella, assisté de René Brun

Régie extérieure : Charles Auvergne

Accessoiriste : Louis Charpeau

Production : Fidès

Chef de production : Ernest Rupp

Directeur de production : Walter Rupp

Secrétaire de production : Simone Chotel

Administrateur : Gérard Ducaux-Rupp

 

Distribution : Discifilm

 

Tournage du 17 juin au 5 août 1957 dans les Bouches-du-Rhône, en grande partie dans le village de Velaux et ses environs, mais aussi à Lançon-Provence devant l'église place Eugène Pelletan, à Coudoux devant l'église, et à Marseille place Félix Barret.

Pays : Drapeau de la France France

Format : Pellicule Gevaert 35 mm, Noir et blanc

Durée : 92 min

Genre : Comédie

Dates de sortie :

France : 18 novembre 1957 à Marseille et le 20 décembre 1957 à Paris

Visa d'exploitation : 19548

Distribution

 

Fernandel : Baptistin Lachaud, dit « Tistin », chômeur

Maria Mauban : Jeannette Masurat, une jeune veuve

Henri Vilbert : M. Piechut, le maire

Henri Crémieux : M. Larondel, un conseiller d'opposition

Marcel Perès : Beausoleil, le garde-champêtre

Mag Avril : Mme Chavaigne

Georges Chamarat : Patard, le curé

Sabine André

Mado France : Une commère

Henri Arius : Un habitué du café

Bréols : M. Donjazu

Béatrice Bretty : Babette, la gouvernante de Tistin

Lucien Callamand : M. Tafardel, le secrétaire du maire

Jackie Sardou : Mme Donjazu

Raymone : Mlle Pauline Coton, une paroissienne

Ginette Leclerc : Zozotte, la « respectueuse » du pays

Henri Rellys : Coiffenave, le bedeau

Les suivants ne sont pas crédités au générique :

Marthe Marty : Mme Pignaton, une laveuse

Jim Gérald : M. Poupart, le sonneur de Montfraquin

Jean-Louis Le Goff

Henri Bon : le curé de Saint-Firmin

Viviane Méry

Michel Sardou : Un gamin sur un manège

 

 

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Monde : Inde (Sommaire)

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Monde : Inde (Sommaire)

 SOMMAIRE Monde : Inde 

 

1966  
12/04/19 17:51   Reita Faria : Miss Monde 1966
30/03/13 18:03   Reita Faria : Miss Monde 1966
   
1994  
10/03/13 10:58   Aishwarya Rai : Miss Monde 1994
   
2000  
10/03/13 11:18   Priyanka Chopra : Miss Monde 2000
12/04/19 21:52   Priyanka Chopra : Miss Monde 2000
   
2013  
21/04/13 16:08   Inde: manifestations après le viol barbare d'une fillette
   
2019  
29/10/19 19:40   Airbus vend 300 avions à une compagnie indienne
   
  Agra
14/06/19 05:43   Taj Mahal , en Inde
    Josef Hoflehner : Taj Mahal de l'Inde
    Josef Hoflehner : Taj Mahal de l'Inde
    Josef Hoflehner : Taj Mahal de l'Inde
    Josef Hoflehner : Taj Mahal de l'Inde
   
  District de Rajsamand
14/06/19 06:19   Couloir du temple Ramnathswamy, à Rameshwaram, en Inde
   
  New Delhi
14/06/19 06:25   Arcs de Mughal du Fort Rouge à Delhi, Inde
14/06/19 06:21   Les murs de la forteresse de Chittorgarh, Rajasthan
10/06/19 01:54   New Delhi: une montagne de déchets
   
  Somnathpur
14/06/19 06:23   Temple Keshava, Somnathpur Inde.

 

 

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Roland Moreno

Publié à 05:56 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog merci sur france musique mort texte carte livre
Roland Moreno

Roland Moreno, né le 11 juin 1945 au Caire et mort le 29 avril 2012 à Paris, est un journaliste et inventeur français. Il est célèbre notamment pour avoir inventé la carte à mémoire, dénommée communément carte à puce, en 1974.

 

Inventions

 

 

Bague comportant une mémoire, brevet français no 74 10191 du 25 mars 1974.

Carte à puce mémoire, dont le brevet a été déposé en France1er semestre 1975

Le Radoteur (1975)

Les Célimènes

Moreno réalise en janvier 2001 le premier prototype de Célimène, ce qu'il appellera plus tard de la « musique augmentée » en référence au « livre augmenté » d'iGutenberg. Cette invention superpose la mélodie d'une musique avec le texte d'une pièce de théâtre, d'un poème, d'une chanson. L'arrangeur Sylvain Robert parvient à fusionner de très grandes pages musicales (Bach, Ravel, Beethoven, Albeniz) avec des textes de Molière, Brassens et Vian. La première réalisation (le prélude de la VIe Suite pour violoncelle seul, de Jean-Sébastien Bach, est suivie par le prélude no 3 du 1er livre du Clavecin bien tempéréet le premier mouvement du 5e des Concertos Brandebourgeois. La grande tirade de Célimène dans Le Misanthrope de Molière vient se superposer à la mélodie de chacun de ces morceaux. Cette superposition est possible grâce notamment à l'écriture en alexandrins de la pièce et à la composition des musiques avec des phrases de quatre mesures à trois temps. Dans les réalisations qui suivent, on peut citer le Boléro de Ravel et l'Hymne à la joie de la Symphonie n° 9 de Beethoven, sur des textes respectivement de Georges Brassenset Jacques Brel.

 

 

 

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Christine Fabréga

Publié à 02:42 par dessinsagogo55 Tags : sommaire center film centerblog pouvoir sur vie jeux fille background merci
Christine Fabréga

Christine Fabréga, née Christiane Louise Jeanne Boutevilain, est une actrice et animatrice de radio et de télévision française, née le 8 avril 1931 dans le 14e arrondissement de Paris et morte le 11 juin 1988 dans le 18e arrondissement de Paris

Fille d'un négociant en cuirs, Christiane Boutevilain suit les cours de théâtre de Julien Bertheau et de René Simon.

Dès 1952, elle apparaît au cinéma, comme simple figurante, sous le pseudonyme — qu'elle ne quittera plus — de Christine Fabréga.

Elle interprétera une dizaine de films, dont Le Deuxième Souffle de Jean-Pierre Melville (1966) — probablement son plus beau rôle ; Les Risques du métier d'André Cayatte(1967) ; Nous ne vieillirons pas ensemble de Maurice Pialat(1972) ; Deux hommes dans la ville de José Giovanni (1973).

En 1965, elle présente l'émission télévisée Le Mot le plus long. Elle devient vite connue et appréciée des téléspectateurs. Durant onze ans, jusqu'en 1987, c'est aussi l'une des figures récurrentes de l'émission Les Jeux de 20 heures.

Au début des années 1980, elle compte parmi les invités réguliers de l'émission radiophonique de Philippe Bouvard Les Grosses Têtes, diffusée sur RTL.

Elle s'éteint le 11 juin 1988, à l'hôpital Bichat, des suites d'un cancer. Elle est âgée de 57 ans. Elle repose au cimetière du Père-Lachaise (division 36).

Filmographie

Au cinéma

1952 : Le Gang des pianos à bretelles de Gilles de Turenne : un mannequin (apparition furtive) ;

1966 : Le Deuxième Souffle de Jean-Pierre Melville, avec Lino Ventura: Simone Melletier, dite Minouche ;

1967 : Les Risques du métier d'André Cayatte, avec Jacques Brel : Madame Roussel ;

1969 : La Peau de Torpedo de Jean Delannoy, avec Michel Constantin : Sylvianne Collet ;

1972 : Nous ne vieillirons pas ensemble de Maurice Pialat, avec Jean Yanne ; la mère de Catherine ;

1973 : Deux hommes dans la ville de José Giovanni, avec Jean Gabin : Geneviève Cazeneuve ;

1974 : Acte de probité d'Henry Polage (TV) : Evita de Kerfaouet ;

1974 : Les murs ont des oreilles de Jean Girault, avec Louis Velle : Gilda, la cuisinière ;

1974 : Tamara ou Comment j'ai enterré ma vie de jeune fille de Michel Berkowitch : elle-même ;

1975 : C'est jeune et ça sait tout de Claude Mulot ;

1976 : L'Exercice du pouvoir de Philippe Galland, avec Michel Aumont ;

1977 : Pourquoi ? d'Anouk Bernard : La psychologue.

À la télévision

1985 : Châteauvallon de Serge Friedman, Paul Planchon et Emmanuel Fonlladosa : Zoé Kovalic.

Théâtre

1971 : Dumas le magnifique d'Alain Decaux, mise en scène Julien Bertheau, Théâtre du Palais Royal.

Bibliographie

Yvan Foucart, Dictionnaire des comédiens disparus, Yvan Foucart éditeur, 2000 ; réédition 2007

 

   
   
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Le Deuxième Souffle

Le Deuxième Souffle

Le Deuxième Souffle est un film français de Jean-Pierre Melville, sorti en 1966, adapté d'un roman de José Giovanni. Il a fait à l'époque l'objet d'une réception critique très abondante et plutôt élogieuse. Alain Corneau en a réalisé une nouvelle adaptation sortie en 2007.

Gustave Minda, dit « Gu » (Lino Ventura), s'est échappé de prison. Connu du milieu pour sa fiabilité et son courage, il retrouve à Paris deux de ses proches, Manouche sa compagne et Alban. Ceux-ci ont maille à partir avec deux hommes de main envoyés par Jo Ricci, malfrat amoral.

Manouche et Alban cachent Gu à Montrouge puis à Marseille, en prévision de son départ pour l'Italie. Mais soucieux d'indépendance, Gu souhaite financer seul sa fuite. Une vieille relation, Orloff, sans montrer que cela vient de lui, le met alors sur un coup aux côtés de Paul Ricci, frère de Jo et ami de Gu : le hold-up d'un fourgon bourré de lingots de platine. Le braquage nécessite d'assassiner les deux motards de l'escorte. Gu accepte le marché et abat un motard lors du hold-up qui réussit.

Entre-temps, le commissaire parisien Blot (Paul Meurisse) descend à Marseille pour traquer Gu. Il juge le commissaire marseillais Fardiano trop médiocre pour s'occuper de l'affaire. Enregistré à son insu sur un magnétophone lors d'une mise en scène montée par Blot, Gu avoue involontairement la complicité de son ami Paul Ricci dans le hold-up, lors de son arrestation. Souhaitant venger son frère incarcéré mais aussi — et surtout — s'approprier sa part du butin, Jo Ricci file à Marseille. Il manipule les deux autres complices du hold-up, qui craignent que Gu ne les dénonce à la police. Fidèle à sa morale de truand, Gu n'est pas une « balance », il s'évade pour rétablir la vérité et sauver sa réputation. Caché dans la voiture du commissaire Fardiano, il l'oblige à écrire, dans un calepin, une déclaration signée où il avoue les méthodes illégales employées pour l’arrêter et lui extorquer des informations, puis il l'abat. Ensuite, Gu règle ses comptes avec Jo Ricci et sa bande, dans un massacre général dont aucun ne réchappe. Blot arrive auprès de Gu agonisant qui prononce, dans un dernier souffle, le nom de Manouche, et lui donne le carnet des aveux de Fardiano qui rétablira son honneur dans le milieu. Malgré lui, Blot admire le code d'honneur auquel Gu a obéi jusqu'à la mort. En outre, il est conscient que ce succès de la police dans sa lutte contre le crime n'a été obtenu que par des moyens douteux. Face à la presse qui le questionne, il laisse tomber, comme par inadvertance, le calepin compromettant dans un caniveau, sur lequel il attire aussitôt l'attention d'un journaliste qui le ramasse…

 

 

Fiche technique

 

Titre : Le Deuxième Souffle

Réalisation : Jean-Pierre Melville assisté de Georges Pellegrin, et Jean-François Adam

Format : 35mm - Noir et blanc - Ratio : 1,66:1 - Son : Monophonique

Scénario : José Giovanni d'après son roman Le Deuxième Souffle

Dialogues : Jean-Pierre Melville et José Giovanni

Montage : Monique Bonnot, Michèle Boëhm assistées de Catherine Muloin et Ziva Postec

Photographie : Marcel Combe, Jean-Claude Boussard (assistant opérateur)

Costumes : Michel Tellin

Musique : Bernard Gérard

Décors : Jacques Dardeau (accessoiriste), Daniel Villeroy (accessoiriste meuble), Guy Maugin (ensemblier)

Son : Alex Pront et Jacques Gallois à l'enregistrement

Scripte : Suzanne Durrenberger

Production : André Labay et Charles Lumbroso

Distribution : S.N. Prodis

Pays d'origine : Drapeau de la France France

Durée : 150 minutes

Version : interdit aux moins de 18 ans, puis tout public

Date de sortie : France, 4 novembre 1966, aux cinémas Colisée et Madeleine à Paris

Visa de contrôle cinématographique N° 31.941

 

Distribution

Lino Ventura : Gustave Minda, dit « Gu »

 

Paul Meurisse: commissaire Blot

 

Raymond Pellegrin : Paul Ricci

Christine Fabréga : Simone Melletier, dite « Manouche »

Marcel Bozzuffi : Jo Ricci

Paul Frankeur : commissaire Fardiano

Denis Manuel : Antoine Ripat

Jean Négroni : un inspecteur / L'homme

 

Michel Constantin : Alban

 

Pierre Zimmer : Orloff 

Pierre Grasset : Pascal Leonetti

Jack Léonard

Raymond Loyer : Jacques, dit « le notaire »

Régis Outin

Albert Michel : Marcel, dit « le Stéphanois »

Jean-Claude Bercq : l'inspecteur adjoint du commissaire Blot

Louis Bugette : Théo, le passeur

Albert Dagnant : Jeannot Franchi

Sylvain : un homme de main de Jo Ricci

Roger Fradet

Roger Perrinoz

Jean De Beaumont

Marcel Bernier

J. Dubos

Pierre Gualdi : un adjoint de Blot

R. Pequignot

Betty Anglade

A. Layle

Nina Michelsen

 

Les personnages

 

José Giovanni s'était inspiré pour son roman d'origine de personnes réelles qu'il avait fréquentées dans le « milieu » pendant l'Occupation ou en prison après-guerre. Gu Minda c'est en fait Auguste Méla, dit « Gu le terrible »2, qui en septembre 1938 avait réalisé l'attaque du « train d'or ». Condamné, il s'était échappé de la prison de Castres en mars 1944 avec Bernard Madeleine, comme dans le début du film. C'est avec Madeleine, le futur « caïd des caïds », que Giovanni avait participé aux exactions d'un faux maquis en Bretagne en juin 1944. La vraie Manouche s'appelait Germaine Germain, dite « Manouche ». C'était la maîtresse de Paul Carbone, « l'empereur de Marseille » qui travaillait avec « la Carlingue ». Orloff c'est Nicolaï Alexandre Raineroff dit « Orloff », agent de la Gestapo, qui sera fusillé pour intelligence avec l'ennemi le 8 mai 1945, et avec lequel Giovanni avait rançonné deux Juifs cachés à Lyon en août 1944. Enfin, le commissaire Blot s'inspire du commissaire Georges Clot, responsable à la Libération de la cellule anti-Gestapo de la police judiciaire

 

Bande originale du film (BOF)

 

La bande originale est signée par Bernard Gérard, assistant et arrangeur de Michel Magne pour certains films de Georges Lautner. L'intégralité de cette musique, très empreinte de jazz, reste pour l'instant inédite. Une bande originale, restée sous forme de partition inédite, fut composée par John Lewis mais suscita le rejet catégorique de Jean-Pierre Melville. On peut supposer qu'elle était destinée à sonoriser la version américaine du film, intitulée Second Breath.

 

Titre international

 

1966 : Second Breath (version anglaise et américaine)

 

Autour du film

 

Le film devait être d'abord tourné en 1964, avec la distribution suivante : Serge Reggiani (Gu), Simone Signoret(Manouche), Lino Ventura (Blot), Roger Hanin (Jo Ricci), Georges Marchal (Orloff) et Raymond Pellegrin (Paul Ricci). Les contrats étaient signés mais le tournage fut abandonné, en raison de problèmes financiers et du projet d'une autre version de Denys de la Patellière, avec Jean Gabin.

Dans un reportage télévisé de l'ORTF sur le tournage, on aperçoit l'acteur Mel Ferrer qui devait probablement jouer le rôle d'Orloff.

Autocitation : lorsque Manouche monte l'escalier pour dîner avec Gu à Montrouge, on entend s'échapper d'un appartement un dialogue des Enfants terribles de Jean-Pierre Melville.

A 49 min. 30 sec., gros plan sur Lino Ventura qui se teint les cheveux en gris avant de sortir de sa planque. A 49 min. 50 sec., il retrouve Michel Constantin et ils partent en voiture. Mais il a toujours les cheveux noirs.

 

Remake du film

 

Une autre adaptation du roman de José Giovanni a été réalisée par Alain Corneau en 2007 : Le Deuxième Souffle.

Hommage

 

Le film a été montré dans le cadre de la Rétrospective Jean-Pierre Melville : l’intégrale, projetée au festival Premiers Plans qui s'est tenu à Angers en 2010.

 

 

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Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
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