Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
11.01.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Lieux et monuments
Église Saint-Evre de Guerpont.
Le monument aux morts au cimetière de Guerpont est commun aux deux villages de Silmont et Guerpont.
Tour hexagonale, vestige de l'ancien château féodal de Guerpont.
Château de Guerpont, du XVIIIe siècle.
La commune de Guerpont abrite la demeure des Ducs depuis 1789
L'ancienne usine Aubertel alimentée en électricité par un barrage sur l'Ornain
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Le martinet est un petit fouet multiple, constitué d'un manche en bois d'environ 25 cm. Les lanières, au nombre d'une dizaine, sont généralement en cuir.
C'est un instrument traditionnel de châtiment corporel qui a été largement utilisé en Europe. En France, l'usage du martinet pour fesser les enfants est cependant tombé en désuétude et il est même interdit depuis l'adoption de la loi relative à l’interdiction des violences éducatives ordinaires en 2019.
Le martinet est similaire au chat à neuf queues, un instrument de torture à neuf lanières ou cordes longues qui fut utilisé dans les marines, les forces armées et des institutions pénitentiaires, notamment dans l'Empire britannique ; il est également comparable à certaines versions du knout utilisé principalement dans l'Empire russe.
Origine du nom
Selon le Dictionnaire étymologique de la langue française d'Oscar Bloch et Walther von Wartburg, le nom, qui n'est pas attesté avant le début du xixe siècle, a deux explications possibles. Ou bien il s'agirait d'un diminutif de Martin, surnom attribué au bâton et qu'on retrouve chez La Fontaine. Ou bien son nom proviendrait du général français Jean Martinet, qui infligeait des exercices interminables et épuisants aux troupes de Louis XIV et exigeait un respect absolu du règlement, et qui aurait préféré l'utilisation d'un fouet à multiples lanières plutôt qu'un instrument de flagellation à lanière unique, qui pouvait tuer les hommes durant le châtiment.
Plus certainement, il est nommé par analogie avec le martinet, gros marteau à bascule mû par la force hydraulique pour battre en cadence des objets en cours de façonnage en cuivre ou en fer, du papier, du drap, du cuir, du chanvre, etc.
En France
Pendant très longtemps, jusqu'aux années 1980, de très nombreuses familles possédaient un martinet pour punir les enfants. La plupart du temps, il servait surtout à menacer l'enfant en faute sans qu'il soit réellement utilisé.
Comparable à d'autres outils de châtiment corporel utilisés depuis l'Antiquité, notamment la férule et la scutica des maîtres d'école romains, le martinet, inventé en France début du xixe siècle, est resté l'objet par excellence redouté des enfants jusque dans les années 1980, pour être ensuite vivement critiqué et abandonné. Il est considéré comme excessif de nos jours presque partout en Occident, même là où les châtiments corporels restent en vigueur.
Une rumeur non vérifiée que l'on retrouve sur les réseaux sociaux affirme qu'une jurisprudence française de 1984 ferait apparaître implicitement le martinet comme étant hors-la-loi. C'est pour cela qu'on le trouverait désormais au rayon des produits pour animaux de certaines grandes surfaces. Cependant, aucune référence à une décision de justice spécifique n'est jamais donnée qui préciserait le tribunal qui aurait pris cette décision, ce qui amène à penser que la rumeur est infondée.
Son usage au sein de la famille entrant dans la définition des violences éducatives ordinaires, il est interdit par la loi relative à l’interdiction de ces violences depuis son adoption le 2 juillet 2019 par le Sénat. Cependant, cette loi étant une loi civile et non pénale, les contrevenants ne peuvent pas être condamnés par un tribunal correctionnel à une amende ou à de la prison s’ils la violent (seules des conséquences civiles sont possibles, comme des dommages et intérêts par exemple). En revanche, si ces violences sont considérées comme de la maltraitance, elles peuvent être sanctionnées par des peines allant jusqu'à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, en application de l’article 222-13 du Code pénal qui punit les violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours lorsqu’elles sont notamment commises sur un mineur de moins de 15 ans.
Jusque dans les années 1980, on pouvait trouver à la vente dans les magasins de jouets, et plus communément dans les drogueries, des martinets produits industriellement. Le martinet était aussi fabriqué de façon artisanale par des maroquiniers ou cordonniers locaux, ou par les parents eux-mêmes.
Le dernier atelier de fabrication artisanale française était celui de Suzanne Marache, qui en a produit près de 8 millions de 1945 jusqu'à son décès en 2000, dans l'ancienne halte du Tacot du petit village d'Alligny-en-Morvan. Lors des dernières années de production, les martinets, qui étaient devenus obsolètes pour l’éducation des enfants, y étaient produits et vendus comme ustensiles pour chiens ou comme ustensiles érotiques pour sex-shops.
En 2007, les 10 000 martinets vendus annuellement par un fournisseur de la région parisienne étaient importés de Chine.
Le martinet fait aussi partie des légendes enfantines, où chaque 6 décembre en Belgique, aux Pays-bas, dans le nord de la France, en Lorraine et en Alsace, le Père Fouettard (appelé Hans Trapp en Alsace et Zwarte Piet chez les néerlandophones) tout de noir vêtu et armé de son martinet qu'il cache dans sa botte, vient fouetter les enfants qui n'ont pas été sages, tandis que Saint-Nicolas distribue des friandises aux enfants sages.
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Jean VI de Portugal (en portugais : João VI de Portugal), roi de Portugal et des Algarves et roi puis empereur titulaire du Brésil, est né à Lisbonne, au Portugal, le 13 mai 1767 et mort dans cette même ville le 10 mars 1826. Surnommé « le Clément », il règne sur le Royaume uni de Portugal, du Brésil et des Algarves de 1816 à 1822 puis sur le seul royaume de Portugal de 1822 à 1826. Grâce au traité de Rio de Janeiro de 1825, qui reconnaît l'indépendance du Brésil, Jean VI est également proclamé empereur titulaire du Brésil, mais c'est son fils aîné, l'empereur Pierre Ier, qui est le véritable souverain du pays pendant son règne.
Deuxième fils de la reine Marie Ire et du roi consort Pierre III de Portugal, le futur Jean VI n'est, à l'origine, pas destiné à ceindre la couronne de son pays. Devenu l'héritier du trône en 1788 à la mort de son aîné Joseph, il doit assurer la régence peu de temps après, sa mère montrant des signes croissants de folie. Arrivé au pouvoir dans le contexte de la Révolution française, le prince déclare la guerre à la France en 1793 mais son armée est vaincue et le royaume d'Espagne, avec qui il avait conclu une alliance, ne tarde pas à l'abandonner (1795). De plus en plus isolé internationalement, le futur Jean VI est alors victime de la diplomatie napoléonienne et du double jeu de Madrid, qui profite de la situation pour arracher au Portugal la région d'Olivenza après la « guerre des Oranges » (1801). Les tensions entre Paris et Lisbonne atteignent leur paroxysme en 1807, lorsque la France napoléonienne décide d'envahir le Portugal pour punir les Bragance d'avoir refusé d'appliquer le blocus continental dirigé contre le Royaume-Uni.
Face à l'attaque du général Junot, le prince Jean prend la décision de fuir son royaume et de transférer la cour et le gouvernement au Brésil, qui est alors la plus prospère des colonies portugaises. Après plusieurs semaines de tribulations, la famille royale et les 500 à 15 000 personnes qui l'accompagnent (selon les sources) s'installent donc à Rio de Janeiro le 7 mars 1808. En compagnie de ses conseillers, le régent met rapidement en place une série de réformes qui ouvrent le Brésil au commerce international et le dotent d'institutions stables et modernes.
Après quelques années de guerre avec les troupes napoléoniennes, le Portugal est définitivement libéré de l'occupant français en 1811, mais Jean refuse toutefois de rentrer en Europe. Le 16 décembre 1815, il proclame au contraire le « Royaume uni de Portugal, du Brésil et des Algarves », ce qui confirme la nouvelle place du Brésil au sein de l'ensemble portugais. Monté sur le trône à la mort de sa mère en 1816, le souverain doit pourtant bientôt affronter l'opposition très vive des Portugais, qui se soulèvent pour obtenir le retour de la famille royale en Europe, et d'une partie des Brésiliens, qui refusent de voir leur pays rétrogradé au rang de simple colonie. Sous la pression populaire, Jean VI et son entourage rentrent donc finalement à Lisbonne le 3 juillet 1821, non sans avoir nommé auparavant son fils régent du Brésil (le futur Pierre Ier du Brésil).
En Europe, Jean VI est à la fois victime des luttes de pouvoirs qui opposent libéraux et conservateurs et des conspirations de sa femme, la reine d'origine espagnole Charlotte-Joachime, avec qui il entretient des relations mouvementées depuis le début de son mariage. Il assiste par ailleurs, impuissant, à la montée du nationalisme brésilien et à la proclamation d'indépendance du pays par son propre fils aîné le 7 septembre 1822. Contraint à reconnaître la sécession brésilienne en 1825, Jean VI est néanmoins proclamé empereur titulaire du pays par la même occasion. Six mois plus tard, le souverain meurt dans des conditions mystérieuses, sans que sa succession soit réellement assurée, ouvrant ainsi la voie à une longue crise successorale.
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Laurent Fabius [lɔʁɑ̃ fabjys], né le 20 août 1946 à Paris, est un homme d'État français.
Membre du Parti socialiste à partir de 1974, il est député de la 2e circonscription de la Seine-Maritime de 1978 à 1981.
Sous la présidence de François Mitterrand et dans les trois gouvernements de Pierre Mauroy, il est ministre du Budget, de 1981 à 1983, puis de l'Industrie et de la Recherche, de 1983 à 1984. Il est nommé, en juillet 1984, Premier ministre, devenant le plus jeune chef de gouvernement de la Cinquième République (il détient ce record pendant 39 ans). Il occupe cette fonction jusqu'à la défaite de la gauche aux élections législatives de 1986. Il retrouve ensuite son mandat de député de la Seine-Maritime.
Après la victoire de la gauche aux élections législatives de 1988, il est élu président de l'Assemblée nationale. Il doit alors faire face à l'affaire du sang contaminé, dans laquelle il est relaxé mais qui entache durablement sa popularité. Il démissionne de la présidence de l'Assemblée nationale en 1992 pour devenir premier secrétaire du PS. Il quitte la tête du parti un an plus tard, après la défaite de la gauche lors des élections législatives. La victoire de la « gauche plurielle » aux élections législatives de 1997 lui permet d'accéder à nouveau à la présidence de l'Assemblée. Trois ans plus tard, en 2000, il est nommé ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie dans le gouvernement Lionel Jospin.
Il prend une position minoritaire au sein du Parti socialiste en appelant à voter « non » au référendum de 2005 sur le traité établissant une constitution pour l'Europe. En 2006, il se porte candidat à la primaire socialiste en vue de l'élection présidentielle de 2007, mais il est devancé par Dominique Strauss-Kahn et par Ségolène Royal, qui l'emporte.
À la suite de l'élection de François Hollande à la présidence de la République, il est ministre des Affaires étrangères dans les deux gouvernements Jean-Marc Ayrault, de 2012 à 2014 (redevenant « numéro 2 »), date à laquelle il voit ses compétences élargies au Développement international au sein du gouvernement Manuel Valls.
En 2016, il quitte le ministère des Affaires étrangères pour devenir président du Conseil constitutionnel, ayant été nommé par François Hollande en remplacement de Jean-Louis Debré.
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Paul de Yougoslavie, ou Paul Karađorđević (en serbe cyrillique : Павле Карађорђевић ou en serbe translittéré : Pavle Karađorđević ou Karageorgévitch dans les documents français de l'époque), prince de Yougoslavie, est né le 27 avril 1893 à Saint-Pétersbourg (Empire russe) et mort le 14 septembre 1976 à Neuilly-sur-Seine. Membre de la dynastie Karađorđević, il est régent du royaume de Yougoslavie pendant la minorité du roi Pierre II, de 1934 à 1941.
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Le Mikoyan-Gourevitch MiG-15 est un avion de chasse à réaction construit en grande série par les Soviétiques au début de la guerre froide. Réalisé après la livraison de vingt-cinq turboréacteurs Rolls-Royce Nene par le Royaume-Uni, il se révéla supérieur aux meilleures réalisations occidentales lors de la guerre de Corée, sauf le North American F-86 Sabre (le bilan des combats aériens entre MiG-15 et Sabre a été évalué en 2013 à 100 Sabre abattus contre 566 MiG-15). Le MiG-15 fit cependant la réputation de son constructeur qui devint alors le principal constructeur d'avions de chasse en URSS, si bien qu'en Occident le terme MiG devint rapidement synonyme de chasseur soviétique dans le langage familier.
Histoire
Si l'industrie aéronautique soviétique a réalisé de magnifiques appareils pendant la Seconde Guerre mondiale, elle se retrouve quelque peu distancée dans l'immédiat après-guerre à cause de son retard dans la propulsion à réaction, par rapport aux Britanniques et aux Américains. Quelques exemplaires de moteurs BMW 003 et Jumo 004 capturés en Allemagne furent copiés et perfectionnés progressivement sous le nom de RD-10 et RD-20. Mais ces moteurs étaient peu fiables, trop peu puissants et difficiles à mettre au point. En 1946 les performances des premiers chasseurs à réaction soviétiques MiG-9 avec moteur Klimov RD-20 et Yak-15 avec moteur Toumanski RD-10, étaient donc en retrait par rapport à leurs équivalents occidentaux.
À la fin de l'année 1946, une délégation technique soviétique, dirigée par S.T. Kichkine et comprenant entre autres A.I. Mikoyan et V.Ya. Klimov, se rendit en Grande-Bretagne. Elle réussit à acheter quelques exemplaires des turboréacteurs les plus modernes de la firme Rolls-Royce, à savoir le Derwent fournissant une poussée de 1 590 kgp et les Nene I et II, donnant 2 040 et 2 270 kgp. Ces moteurs utilisant des compresseurs centrifuges étaient plus faciles à produire que leurs équivalents à flux axial. Cette aubaine fut rapidement mise à profit et le bureau de l'ingénieur Klimov réalisa rapidement des copies conformes des trois moteurs qui devinrent respectivement les RD-500, RD-45 et RD-45F. En mars 1947, l'OKB 155 reçut l'ordre de produire un chasseur à ailes en flèche utilisant un de ces nouveaux moteurs. Dans la pratique, les travaux avaient commencé dès janvier avec le projet I-310 ou S. L'avion reprend nombre de caractéristiques du MiG-9 précédent ; il fut supposé lourdement influencé par les plans du Focke-Wulf Ta 183 dont les Soviétiques s'étaient emparés en 1945 à Berlin ; toutefois les ressemblances sont surtout superficielles. Les équipes d'ingénieurs allemands ayant travaillé sur le Ta 183 ont majoritairement rejoint l'Occident après la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui, la majorité des sources s'accorde sur l'originalité de la conception du MiG-15 tirant bénéfice des recherches allemandes, dessiné, conçu et réalisé par les Soviétiques.
Les travaux avançaient vite et le premier prototype S-1 vola pour la première fois le 19 décembre 1947. Il fut suivi par le S-2 qui vola le 5 avril 1948. Le S-1 fut ensuite modifié, l'aile avant étant avancée de 80 millimètres. Les essais comparatifs menés en juin prouvèrent la supériorité de cette configuration. Durant ces essais par le constructeur, le S-1 effectua 38 vols et le S-2 treize. Les deux avions furent alors envoyés au GK NII VVS (l'institut de recherches des forces aériennes) pour y être testés par les militaires du 27 mai au 28 août. Ces essais officiels confirmèrent l'appréciation positive de l'avion qu'une résolution du Conseil des ministres décida de produire en masse, dès le 15 mars. Les cellules devaient être produites à l'usine no 1 et les moteurs à la no 45. Au total, neuf usines fabriqueront des cellules de MiG-15 ; ce sont les usines no 1, no 21, no 31, no 99, no 126, no 135, no 153, no 292 et no 3810. Au total, 13 131 avions seront construits toutes versions confondues avec un rythme de 200 chasseurs par mois. Un troisième prototype, le S-3 qui vola le 17 juin, fixe définitivement les caractéristiques de l'avion de série en introduisant les aérofreins ventraux, l'équipement d'extinction du compartiment moteur et l'augmentation du dièdre négatif de la voilure pour atténuer la trop grande stabilité des deux autres prototypes.
L'avion avait une ligne très fine, sa voilure présentant une flèche de trente cinq degrés, combinée à la puissance de son moteur. Cela lui assurait des performances remarquables, y compris par rapport à ses adversaires occidentaux. Il était capable, entre autres, de voler à plus de 1 000 km/h. Cependant, il présentait aussi quelques excentricités au niveau de son comportement en vol qui le rendaient parfois dangereux pour des pilotes inexpérimentés. En particulier, en vol transsonique, il avait tendance à se cabrer brusquement. Il fut néanmoins choisi contre son rival, le Lavotchkine La-168 et, dès le 31 décembre 1948, le premier exemplaire de série vola et commença à entrer en service dans l'aviation soviétique. Il reçut le nom de code OTAN Fagot et participa à la guerre de Corée.
Le premier combat du Mig-15 a eu lieu pendant la guerre civile chinoise le 28 avril 1950, lorsqu'un Mig-15 de l'Armée populaire de libération piloté par un russe a abattu un Lockheed P-38 Lightning de la Force aérienne de la république de Chine.
Car l'Union soviétique fournit des appareils à la Corée du Nord et la Chine, ainsi que des pilotes russes expérimentés, leur permettant de conquérir momentanément la supériorité aérienne, un exemple est leur victoire durant la bataille aérienne de Suncheon, et menaçant les raids des bombardiers des forces des Commandement des Nations unies en Corée. le Mig-15 est le premier avion à réaction à en avoir abattu un autre, lorsqu'un Mig-15 piloté par un soviétique a abattu un F-80C Shooting Star de l'USAF. Le premier combat de la Navy américaine contre le MiG-15 a eu lieu en novembre 1950, lorsque le capitaine de corvette William T. Amen en a abattu un alors qu'il pilotait un F9F Panther. En septembre 1952, le capitaine de marine Jesse G. Folmar revendiquait la distinction d'abattre un MiG-15 alors qu'il pilotait un F4U Corsair à hélice. L'arrivée de ce chasseur soviétique performant précipita la mise en service du F-86 Sabre américain, rééquilibrant les forces aériennes. Les deux appareils avaient des performances très proches : la supériorité en vitesse, piqué et virage de l'un ou l'autre appareil variaient en fonction de l'altitude, le MiG-15 prenant généralement l'avantage au-delà d'une altitude de 10 000 mètres. Il se montrait par contre très instable dans les vrilles, souvent irrécupérables. Son puissant armement, composé de deux canons automatiques de 23 mm et d'un canon de 37 mm, était initialement destiné à l'interception des B-29 Superfortress, et se révéla très destructeur contre des chasseurs légers, malgré une fréquence de tir lente. L'appareil se montra par contre très résistant aux tirs des mitrailleuses de 12,7 mm équipant les appareils américains. Ses capacités opérationnelles furent néanmoins limitées pour des raisons politiques : les pilotes avaient pour ordre de ne pas franchir la ligne de front pour ne pas risquer de fournir un appareil ou sa carcasse aux troupes des Nations unies, ainsi qu'éviter la capture des pilotes soviétiques dont la présence était non officielle, afin d'éviter une extension du conflit à l'URSS. Les batailles aériennes étaient menées dans une zone limitrophe de la Chine avec la Corée du Nord près du fleuve Yalou appelée "MiG Alley" par les pilotes américains. Le bilan des combats aériens entre MiG-15 et Sabre a été évalué en 2013 à 100 Sabre abattus contre 566 MiG-15, le ratio étant de 1,4 MiG-15 abattu contre un Sabre lorsque ces premiers étaient pilotés par des pilotes soviétiques expérimentés.
En 1958, plusieurs combats aériens ont opposé les MiG-15 de la Chine communiste aux Sabre de la Chine nationaliste durant la seconde crise du détroit de Taïwan.
Plusieurs combats ont lieu en Europe avec cet avion dont ceux-ci :
Un avion de transport Douglas DC-4 d'Air France qui assurait la liaison Francfort-Berlin-Ouest, est attaqué le 29 avril 1952 dans l'espace aérien de l'Allemagne de l’Est par deux chasseurs MiG-15 soviétiques qui font deux blessés parmi les passagers avant que l'avion ne s'échappe.
Le 10 mars 1953, lors de la bataille aérienne de Merklín, deux pilotes de l'aviation tchécoslovaque rencontrent à une distance de 35 kilomètres de la frontière entre l’Allemagne et la république socialiste tchécoslovaque deux avions américains F-84E Thunderjet de la 36th Wing. Jaroslav Šrámek (en) en abat un au canon, le pilote américain s'éjecte au-dessus de l'Allemagne de l'Ouest.
Le 12 mars 1953, un bombardier britannique Avro Lincoln se fait abattre a la frontière interallemande par des chasseurs soviétiques. Les 7 aviateurs sont tués. Les MiG-15 ont abattu des membres d'équipage qui avaient sauté en parachute.
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Yitzhak Rabin (en hébreu : יִצְחָק רַבִּין, /jitsˈχak ʁaˈbin/), né Rubitzov à Jérusalem le 1er mars 1922 et mort assassiné à Tel Aviv le 4 novembre 1995, est un militaire et homme d’État israélien, Premier ministre de 1974 à 1977 puis de 1992 à sa mort.
En 1941, il s'engage au sein du Palmach, structure sioniste formée de commandos armés par les Britanniques, et devient l'un des premiers officiers de cette structure en 1947. Il est aussi l'un des plus jeunes commandants de brigade de la jeune armée israélienne, créée en 1948. Il participe à la guerre israélo-arabe de 1948-1949, puis atteint le grade de général de brigade en 1954 et est l’un des commandants du front contre les Égyptiens lors de la guerre de 1956.
En tant que général de division en 1957, il est commandant des forces armées dans le nord d'Israël. Il exerce la fonction de chef d'État-Major de Tsahal à compter de 1964. Au moment de la guerre des Six Jours, il conduit les forces israéliennes à la victoire contre les forces égyptiennes, syriennes et jordaniennes. En 1967, il est l'un des premiers Israéliens à se trouver le long du mur des Lamentations.
Il quitte ensuite l'armée, est nommé ambassadeur aux États-Unis en 1968 puis se lance ensuite en politique, à compter de 1973, devenant une figure du Parti travailliste. Il exerce la fonction de ministre de la Défense de 1984 à 1990 puis de 1992 à 1995, et celle de Premier ministre d'Israël de 1974 à 1977 puis de 1992 à son assassinat en 1995 par un extrémiste religieux juif.
En 1994, il reçoit le prix Nobel de la paix, notamment pour son rôle actif dans la signature l’année précédente des accords d'Oslo.
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Yigal Amir (en hébreu : יגאל עמיר), citoyen israélien de confession juive, né à Herzliya le 23 mai 1970, est l'assassin du Premier ministre d'Israël Yitzhak Rabin le 4 novembre 1995 lors d'une manifestation en faveur du processus de paix israélo-palestinien, à Tel Aviv. Il a été condamné à la prison à vie, par le tribunal compétent de Tel-Aviv.
Amir est né à Herzliya dans une famille de juifs yéménites orthodoxes de huit enfants. Il a fait ses obligations militaires, après sa formation initiale en Israël, en tant que détaché, garde de sécurité dans une structure diplomatique israélienne à l'étranger, notamment en Russie. Il possédait un permis de port d'armes permanent, au moment où il assassine Yitzhak Rabin, le 4 novembre 1995 au soir, de deux balles tirées à bout portant dans le dos de l'ancien Premier ministre israélien, et qui fut également chef d'état-major général des forces armées d'Israël.
Il adhère à une version idéologiquement radicale du sionisme religieux. Lors de l'enquête, il explique avoir pris la décision d'assassiner Yitzhak Rabin le 3 mars 1994, lors des funérailles de Baruch Goldstein, responsable du massacre d'Hébron. Son objectif est de poursuivre la lutte entamée selon lui par Goldstein contre le processus de paix, « au nom de Dieu ».
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