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Dana Plato

Publié à 17:44 par dessinsagogo55 Tags : gif sommaire dana plato center centerblog pouvoir sur merci vie homme fille 2010 coupable film
Dana Plato

 

Dana Plato (de son véritable nom Michelle Dana Plato), était une actrice américaine, née le 7 novembre 1964, à Maywood (Californie) et morte le 8 mai 1999, à Moore (Oklahoma), d'une overdose médicamenteuse, à l'âge de 34 ans.

 

Dana Plato a notamment joué le rôle de Virginia Drummond (Kimberly dans la version originale) dans la série américaine Arnold et Willy (Diff'rent Strokes dans la version originale). En 1984, enceinte du musicien Lanny Lambert, elle quitte la série à cause de sa grossesse, puis la réintègre pour d'autres épisodes de la dernière saison. Elle subit quelques opérations chirurgicales plastiques (dont des implants mammaires, en 1989, puis en 1994). En juin 1989, elle pose nue pour le magazine Playboy. Elle devient dépressive et alcoolique.

 

Le 14 mars 1991, elle est arrêtée pour vol à main armée d'un vidéo-club avec un butin 164 $... Elle fait cinq jours de prison jusqu'à que Wayne Newton paye sa caution. Elle est condamnée à cinq ans de prison avec sursis. Sa condamnation prévoit qu'elle suive un programme de desintoxication contre l'alcool. Elle devient dépendante aux médicaments. Elle falsifie des ordonnances pour se faire délivrer du Valium et utilisation de stupéfiants. Elle est arrêté le 14 mars 1992, elle plaide coupable, elle est condamné à cinq ans de mise à l'épreuve et doit suivre un programme de désintoxication. En 1992, elle est la première célébrité à tourner dans un jeu vidéo, Night Trap, avant de tourner quelques films érotiques. En novembre 1993, elle demande une remise de mise à l'épreuve pour pouvoir reprendre sa carrière et quitter l'État du Nevada. Elle décroche quelques rôles. Elle tourne une scène lesbienne dans un film intitulé Different Strokes, nom de la série aux États-Unis.

 

Le 8 mai 1999, elle est retrouvée morte, dans sa caravane, après avoir absorbé massivement un mélange de Vanadom et de Vicodin. Son décès fut, par la suite, considéré comme étant un suicide.

 

Son fils, Tyler Lambert, qu'elle a avec Lanny Lambert, et dont ce dernier obtient la garde lors de leur divorce en 1990, souffre de dépression. Il se suicide d'une balle dans la tête le 8 mai 2010, 11 ans jour pour jour après la disparition de sa mère. Il a alors 25 ans.

 

Filmographie
Cinéma

1977 : Return to Boggy Creek : Evie Jo 
1977 : L'Exorciste 2 : L'hérétique (Exorcist II: The Heretic) : Sandra Phalor 
1989 : Prime Suspect : Diana Masters 
1992 : Bikini Beach Race : J.D. 
1995 : Compelling Evidence : Dana Fields 
1995 : Lethal Cowboy : Elizabeth 
1997 : Tiger : Andrea Baker 
1997 : Blade Boxer : Rita 
1998 : Different Strokes : Jill Martin 
1999 : Silent Scream : Emma Jones 
2002 : Pacino is missing : Le procureur



Télévision

1975 : L'homme qui valait trois milliards (The Six Million Dollar Man) (Série TV) : Une fille 
1975 : Beyond the Bermuda Triangle (Téléfilm) : Wendy 
1976-1980 : Family (Série TV) : Debbie / Mary Beth Sanders 
1978-1986 : Arnold et Willy (Diff'rent Strokes) (Série TV) : Virginia Drummond 
1979 : Drôle de vie (The Facts of Life) (Série TV) : Virginia Drummond 
1980 : CHiPs (Série TV) : Darla 
1983 : High School U.S.A. (Téléfilm) : Cara Arnes 
1984 : La croisière s'amuse (The Love Boat) (Série TV) 
1985 : Quoi de neuf, docteur ? (Growing Pains) (Série TV) : Lisa
 
 
 

 

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C'est vrai dans les deux sens !

Publié à 17:38 par dessinsagogo55

Comment éviter de faire la file d'attente

Publié à 17:34 par dessinsagogo55

Identifier l'engraisseur

Publié à 17:32 par dessinsagogo55

Erotisme

Publié à 16:59 par dessinsagogo55 Tags : peinture amour nature littérature art

Erotisme


L'érotisme (du grec ????, érôs : « le désir amoureux ») désigne l'ensemble des phénomènes qui éveillent le désir sexuel, et les diverses représentations, en particulier culturelles et artistiques, qui expriment ou suscitent cette affection des sens. L'érotisme peut aussi désigner, par extension, la nature de la relation qui s'instaure entre des individus suite à cette attirance.

L'érotisme, et l'adjectif « érotique », caractérisent tout ce qui, à partir d'une représentation liée à la sexualité, suscite une excitation émotionnelle et sensuelle, indissociablement physique et mentale. En ce sens, l'érotisme se différencie de la sexualité, car il ne renvoie pas à l'acte sexuel lui-même, mais plutôt à tout ce qui provoque le désir sexuel, et à toutes les projections mentales que celui-ci évoque, en particulier les fantasmes. L'érotisme se distingue aussi de l'amour (qui est un sentiment), dans la mesure où l'affection érotique est issue en partie du corps et des pulsions sexuelles, contrairement à certaines formes d'amour qui font abstraction du corps (amour filial, amour platonique, etc.).

L'érotisme vient d'un jugement esthétique, conscient ou non, lié à l'attrait sexuel. En ce sens, il a fourni beaucoup de matière aux représentations artistiques. Dans l'art, l'érotisme est en effet une catégorie ou un genre qualifiant certaines représentations suggestives, de personnes (en particulier le nu, en peinture ou en photographie) ou de scènes (dans la littérature ou le cinéma).

Jouant généralement sur l'imagination, l'implicite ou la suggestion, il s'oppose à des représentations plus crues ou plus explicites de la sexualité, qu'on range dans le domaine de la pornographie. Du point de vue moral, il ne fait donc pas l'objet de condamnations aussi sévères que cette dernière, souvent qualifiée d'obscène ou d'indécente ; mais, comme la morale varie selon la culture et l'époque, certaines représentations jadis jugées obscènes ou sulfureuses sont aujourd'hui conçues comme simplement érotiques, c'est-à-dire suscitant le désir

Erotisme

Publié à 16:58 par dessinsagogo55 Tags : amour chez article femme citation

Erotisme


L'érotisme est souvent lié à la stimulation de l'imagination provoquée par la vue d'une autre personne. C'est ainsi que, souvent, quelqu'un trouvera séduisante, ou érotique, une personne dont les habits sont courts, laissant voir une partie considérable de la peau du corps, ou bien encore dont le vêtement baille (comme l'écrit Roland Barthes dans la citation ci-dessous), voire encore une personne vêtue d'un vêtement moulant. L'érotisme provient dans ce cas de la stimulation de l'imagination, tout n'étant pas dévoilé à la vue : non seulement le désir de voir ce qui n'est pas montré est ainsi excité, mais de plus l'imagination magnifie ce qui n'est pas visible, c'est-à-dire le rend potentiellement encore plus beau dans l'esprit de l'observateur. C'est pour cette raison que beaucoup d'hommes trouvent qu'une femme en sous-vêtements est beaucoup plus érotique qu'une femme totalement nue. En effet, le ressort potentiellement « infini » découlant de l'imagination n'existe plus (ou est sérieusement diminué) dès lors que tout est exposé à la vue.

De la même manière, l'érotisme est souvent stimulé par l'ambiguïté d'une attitude, la suggestion, le non-dit, voire la promesse d'une situation future, car l'imagination et le désir sont également mieux sollicités dans ces cas, que lorsque tout est déjà gagné ou donné. Cela peut être utilisé comme un ressort de séduction par de nombreuses personnes, consciemment ou inconsciemment. C'est dans ce sens qu'il faut comprendre la citation de Georges Clemenceau : « Le meilleur moment de l'amour, c'est quand on monte l'escalier », c'est-à-dire : avant que l'acte charnel soit consommé, quand le désir qui nous fait tendre vers lui est encore vif, et non pas après la mise en œuvre ou la satisfaction de cet acte.

Comme cela est très bien expliqué par les auteurs de ce dernier article, certains vêtements (ou accessoires) peuvent provoquer chez tout un chacun un fétichisme sexuel, c'est-à-dire une attirance sexuelle caractérisée par une forte excitation érotique à la vue de ces vêtements. C'est bien sûr le cas de certains vêtements, mais c'est aussi le cas d'accessoires, telles que les bottes (bottes cavalières, cuissardes). Cet érotisme naîtra parfois de la transgression opérée par la personne qui « ose » ne pas rentrer dans l'uniformité ambiante en se faisant remarquer par sa tenue vestimentaire, par son « look ».

Erotisme

Publié à 16:58 par dessinsagogo55 Tags : chez film

Erotisme


L'érotisme se différencie de la pornographie en ce que la pornographie se définit par ce qui est montré (c'est-à-dire la relation sexuelle humaine montrée explicitement) tandis que l'érotisme se définit par ce qui est ressenti (c'est-à-dire l'excitation sexuelle). La pornographie n'est donc pas un érotisme plus « corsé ». Elle appartient à un autre domaine sémantique. Il arrive que la pornographie et l'érotisme se confondent (la pornographie étant « un moyen » pour atteindre « un but » : la sensation érotique, l'excitation), comme il arrive qu'ils n'aient rien à voir. Exemples :
Érotisme sans pornographie : une attitude, une posture ou un geste d'une personne qui, bien que vêtue et ne faisant rien de particulièrement « sexy », provoque chez un observateur une excitation.
Pornographie sans érotisme : des films pornographiques qui laissent le spectateur indifférent (pour beaucoup de gens, des corps interagissant de façon mécanique, sans rien exprimer et sans ressenti ne provoquent rien) ou des œuvres artistiques qui utilisent la pornographie comme un moyen esthétique (voir certains travaux de H. R. Giger).
Pornographie avec érotisme : ces mêmes films pornographiques, sur un autre public (ou alors réalisés différemment, avec un certain talent de mise en scène ou d'interprétation par exemple) peuvent tout à fait créer une excitation sexuelle.

Dans le langage courant cependant, le terme de « pornographie » n'est souvent perçu que comme une intensification de l'érotisme - voir par exemple la presse TV et la façon dont elle classe les films : un film « érotique » ne montre pas les organes sexuels (contrairement à un film « pornographique ») sans toutefois être forcément « érotique », c'est-à-dire apte à provoquer l'excitation chez le spectateur. Il est aussi parfois vu comme une perversion de l'érotisme, ce dernier étant jugé plus noble et plus fin car ne montrant pas des parties du corps supposées obscènes. Cette confusion vient du fait que la plupart des œuvres pornographiques sont faites avant tout pour provoquer des sensations érotiques.

Les termes anglais de « soft » et « hard » sont alors utilisés pour différencier la valeur de ces deux termes que l'on met dans le même domaine sémantique, l'érotisme étant « soft » et la pornographie « hard ». Comme la distinction entre « soft » et « hard » reste propre à l'appréciation de chacun, il est clair que l'utilisation dans le langage courant des termes de « pornographie » et « érotisme » rend difficile et souvent confuse toute analyse du sujet.

André Breton résumait cette question en une réponse à double sens : « la pornographie c'est l'érotisme des autres ».

Erotisme

Publié à 16:57 par dessinsagogo55 Tags : amour nature livre

Erotisme


Approche philosophique

Socrate reliait étroitement le thème de l'Eros et celui de la vérité, de nature divine.
Le philosophe Michel Henry fait une description phénoménologique de l'érotisme et de la relation amoureuse dans son livre Incarnation, une philosophie de la chair.
Roland Barthes : « L'érotisme c'est lorsque le vêtement baille »
Vincent Cespedes : Je t'aime. Une autre politique de l'amour (Flammarion, 2003).
Jean-Clet Martin traite le rapport de l'érotisme à l'éternité : 100 mots pour jouir de l'érotisme, éd. Empêcheurs/Seuil.

Erotisme

Publié à 16:57 par dessinsagogo55 Tags : danse vie moi amour fond chez dieu mort soi gratuit art animal

Erotisme



Érotisme et finitude

Selon Georges Bataille, il n'y a érotisme que pour un individu fini, centré sur lui-même, et qui se sent pourtant poussé à se fondre, au risque de s'y perdre, en une communauté avec autrui, communauté charnelle, communauté du sentant et du senti, écrit Lévinas pour décrire la proximité sensible des corps, c'est-à-dire la volupté. L'érotisme doit beaucoup à la curiosité, ou plutôt la fascination, pour un corps fait autrement que le nôtre.

Plus profondément, l'érotisme est la promesse de la coïncidence, pourtant impossible sinon charnellement, entre ces deux mondes que sont deux personnes distinctes (voir Le Banquet de Platon et le discours qu'il met dans la bouche d'Aristophane).

Ainsi, l'acte amoureux participe de la profanation. L'érotisme est une joute, où il s'agit d'amener l'autre à sortir de son retrait, à s'exposer. La caresse serait selon Sartre une véritable incantation. Elle invite le partenaire à investir son corps, à être son corps, à s'offrir, non comme pure chair, mais comme chair habitée par une personne, une liberté. Mais, note Michel Leiris, « tenir le sacré » c'est «finalement le détruire en le dépouillant peu à peu de son caractère d'étrangeté».

Toujours dans Le Banquet de Platon, on voit Socrate expliquer que l'érotisme vise plus haut que la communauté et la complémentarité des amants, qu'il fait signe vers le Vrai.

Comme la religion, l'érotisme confronte l'individu à une puissance créatrice qui le dépasse. Moins peut-être Dieu, ou l'Idée du Beau, que la vie, la sexualité au sens biologique du terme, la reproduction.

Sacrée, la sexualité est à la fois effrayante et attirante. Selon Bataille, elle n'est pas tant immorale qu'elle ne suspend la morale individuelle au nom de la vie et de l'espèce. L'érotisme a ceci de commun avec la mort qu'il réfute la fermeture sur soi de l'individu, fermeture à laquelle il doit sa conscience et son moi. La pulsion sexuelle, liée à la reproduction, dépasse l'horizon de l'instinct de conservation. L'individu ne se reproduit pas parce qu'il est mortel, il est mortel afin que la vie puisse se renouveler.

Sexualité et séduction

Simone de Beauvoir, dans Le Deuxième Sexe, a souligné à quel point, dans le cas des mammifères, la sexualité prend un sens différent pour le mâle et la femelle. Chez cette dernière, « l'individualité n'est pas revendiquée : la femelle s'abdique au profit de l'espèce qui réclame cette abdication ». Aussi, le mâle aurait surtout à jouer le rôle du tentateur, voire de l'agresseur, à manifester sa puissance vitale par un luxe gratuit et magnifique. La coquetterie, qui consiste à fuir ce que l'on sollicite, à se refuser et à se donner, serait l'expression de l'appréhension de la femelle, qui vit l'enfantement dans sa chair, s'y aliène.

L'érotisme s'oppose cependant à la brutalité du désir, ou du moins la déguise. Alain écrit à propos de la danse amoureuse qu'il est bon que « l'animal ne se montre pas trop, et enfin qu'il s'humanise ». L'érotisme manifeste à la fois la proximité de la frénésie et la capacité de la retenir. Il est sublimation, non pas tant cependant pour nous détourner de la sexualité que pour la purifier de tout ennui. L'érotisme, c'est la sexualité devenue art et rythme.

On a donc raison de le distinguer de la pornographie, qui est une forme de négation du désir et de la personnalité de l'autre. L'obscène participe du réalisme. Il présente la chair, ou l'acte, dans toute sa matérialité. Il nie le féminin, qui n'existe que dans le retrait. Il y a cependant bien au fond du jeu érotique l'horizon de la chair. Il n'habille l'autre de pureté que pour mieux l'en dépouiller. Le penseur Emmanuel Lévinas écrit que « le beau de l'art invertit la beauté du visage féminin » en le privant de sa profondeur et de son trouble charnel, en faisant de la beauté une forme recouvrant la matière indifférente du tableau ou de la statue. Le mot « invertit » fait, peut-être, allusion à l'amour platonicien, qui concerne de jeunes garçons et qui vise à s'élever par sublimation de la beauté du corps à celle de l'âme et des Idées. Mais dans la nudité érotique « le visage s'émousse » et «se prolonge, avec ambiguïté, en animalité ». L'ambiguïté de la beauté serait celle du visage lui-même, qui à la fois appelle le respect et est offert à la profanation. « L'irrespect suppose le visage ».


Erotisme

Publié à 16:56 par dessinsagogo55 Tags : animal art nature femme amour vie mort affiche

Erotisme


Le libertinage

Schopenhauer était frappé par le contraste entre la légèreté et le brillant du marivaudage et le sérieux, tout animal selon lui, de l'acte sexuel. Aussi assimilait-il le jeu érotique à un simple leurre, un piège tendu par la vie elle-même à l'intelligence et à l'individualité des amants. Mais on peut, à l'inverse, remarquer que l'érotisme, qui se soucie peu de la procréation, fait durer le plaisir et le désir quand la pulsion sexuelle, laissée à elle-même, s'épuise vite.

L'érotisme est ainsi profondément humain. En effet, l'espèce humaine se singularise en ce qu'elle ne connaît pas l'alternance animale de l'indifférence sexuelle et du rut. C'est dans cet espace d'indétermination que se développent aussi bien la police des mœurs que le libertinage. Le désir n'est plus tant provoqué par la nature que par l'art de la séduction. Le plaisir s'affranchit de toute légitimation biologique ou sociale et s'affiche avec toute la gratuité et la légèreté du jeu. L'érotisme se confond alors avec tout ce que la culture, l'ingéniosité, ajoutent, ou retranchent, à la sexualité pour en faire un jeu plaisant et désirable. L'amour lui-même semble alors trop contraignant et trop sérieux. Dans le Phèdre, Platon fait dire à l'orateur Lysias qu'il vaut mieux favoriser les entreprises de séduction de ceux qui ne nous aiment pas, car ils sont bien moins importuns et inconséquents que les amoureux. L'érotisme sera simplement une forme de civilisation, comme l'art ou la conversation. Il y a cependant là une tentative un peu dérisoire pour banaliser le plaisir érotique, le penser sur le modèle de la jouissance gustative. L'érotisme n'est-il pas par essence confrontation à un autre corps et à une autre personne, au mystère d'une autre expérience et d'une autre conscience ?

Il y a aussi du défi dans le libertinage, comme le montre la figure de Don Juan. L'individu joue avec le feu, la « corne de taureau » selon l'expression de Michel Leiris, c'est-à-dire les puissances sacrées de la sexualité et de la mort, s'en approche au risque de s'y brûler. Il défie les forces qui menacent son individualité et son indépendance, le mariage, les maladies, l'amour, et se retrouve finalement lui-même, inchangé. Le libertinage voisine dangereusement aussi avec le machisme. Simone de Beauvoir notait en effet que le mâle mammifère se détache de la femelle au moment même où il la féconde. Ainsi « le mâle au moment où il dépasse son individualité s'y enferme à nouveau ». Il est vrai que la contraception et la libéralisation des mœurs permettent également à la femme cette forme de jeu érotique ou pornographique.