Ayant subi des années durant le joug du corset et autres formes de tortures vestimentaires, ayant dû respecter tout ce que la morale lui imposait (et surtout tout ce qu'elle lui interdisait), la femme des années 1920 a soif de liberté et d'émancipation. Née de la revendication pour l'égalité des sexes et pour l'émancipation des femmes, la mode garçonne connaît son heure de gloire entre 1919 et 1929.
L'allure garçonne est androgyne et longiligne. La garçonne a les cheveux courts, elle fume et boit comme ses compères. Elle conduit des voitures, sort, danse, s'amuse comme les hommes. Cette émancipation s'accompagne également de changements vestimentaires. C'est sous l'impulsion de la créatrice Coco Chanel qu'émerge un nouveau look.
Ses vêtements ne marquent ni sa poitrine, ni sa taille, ni ses hanches. Grande nouveauté, on affiche ses gambettes dévoilées avec des jupes qui s'arrêtent aux genoux. A l'inverse, les frontières entre masculin et féminin ont tendance à s'estomper : le tailleur-jupe voit le jour, le pyjama aussi. Sans oublier l'éternel blazer créé par Chanel qui remporte aujourd'hui encore un franc succès auprès de toutes les fashionistas.
Dans la société bien pensante, on raille ces femmes, on les ignore, on les fustige... Louise Brooks, George Sand, Coco Chanel sont les grandes figures de ce mouvement.

En septembre 2009, Loubna Hussein, une jeune soudanaise qui a travaillé pour la Mission des Nations Unies, a été condamnée à un mois de prison, ou bien au paiement d'une amende de 500 livres soudanaises (200 dollars), pour s'être habillée de manière "indécente", c'est-à-dire... en pantalon. Elle s'est vue épargner le châtiment de 40 coups de fouet prévu par la loi criminelle soudanaise de 1991.

3 septembre : début de la baisse des cours à Wall Street ; le marché reste soutenu.


mercredi 23 octobre : plusieurs milliers de spéculateurs décident de se retirer.

jeudi 24 octobre : treize millions de dollars d'actions sont proposées à la vente. À 11 heures, émeutes dans les rues attenantes et intervention de la police ; suicide d'une dizaine de spéculateurs inconnus. À midi, création du Syndicat Morgan qui rachète ses propres actions de banque ; déclaration commune des trente-cinq plus grandes firmes de courtages : « le marché est sain. »



vendredi 25 octobre : nombreuses publicités poussant à l'achat dans les journaux.

lundi 28 octobre : reprise de la panique : seulement 9,2 millions d'actions sur le marché des titres.

mardi 29 octobre : le « mardi noir » : 16,4 millions de titres de plus en vente, les banquiers vendant à leur tour (dont le Syndicat Morgan).

mercredi 30 – jeudi 31 octobre : Rockefeller annonce le rachat de titre, courte reprise de confiance.


vendredi 1er novembre : fermeture de la bourse.

lundi 4 novembre : réouverture et nouvel effondrement ; la bourse fonctionne seulement trois heures par jour pour éviter la panique.

mercredi 13 novembre : fin du crack boursier : les cours, au plus bas, remontent un peu. La crise est passée à la sphère bancaire.

Le monde est une mer, notre coeur en est le rivage.
" Proverbe chinois "

iL est dans l'amour de certaines caresses que l'amour nous apprend
" Claude Adrien Helvétius "

Tout amour est à la fois douceur et violence.
" Georges Dor "

Douceur et violence ..." />

Jacques Faizant ne fut pas qu'un dessinateur de presse durant un demi-siècle (il se disait d'ailleurs journaliste). Qui sait qu'il fut également romancier et chansonnier à ses débuts ?
Né en Auvergne en 1918, il fait ses études dans une école anglaise à Biarritz, avant d'obtenir un diplôme à l'école hôtelière de Nice. Démobilisé en 1942, il enchaîne les petits boulots : docker, coursier, gérant de restaurant, chanteur de charme, scénariste et dessinateur de presse à ses moments perdus. Sa carrière débute le 1er février 1942 lorsque son premier dessin est publié dans Dimanche illustré. Il rencontre alors Jean Nohain qui le fait entrer dans le monde des variétés radio-télévisées : il devient producteur et animateur à l'ORTF. Peu à peu, il vit de ses dessins en travaillant pour pas moins de soixante-dix titres de presse, dont Bonjour Dimanche, Ici Paris ou encore France Dimanche. En 1967, il rejoint Le Figaro, auquel il fournit dès lors un dessin quotidien. Il travaille chez lui, le poste de radio en alerte pour parer à tout imprévu, comme le jour du décès de De Gaulle où il réalise son fameux « Le chêne qu'on abat » en une heure. Il a par ailleurs toujours expliqué que le Général avait inspiré sa carrière de dessinateur politique.
Jacques Faizant, roi des aphorismes, cycliste aguerri, fumeur de pipe qui ne supportait pas de perdre à la pétanque ni de négliger ses amis, laisse derrière lui une soixantaine de livres. Jamais méchant, toujours drôle, très droit, ce dessinateur intemporel reste une légende du dessin de presse.