Publié | 19:53, mis à jour | 23:54



La rage de Bryan Coquard (AFP - Odd Andersen)

Bryan Coquard, 20 ans, a décroché la médaille d'argent dans l'omnium dimanche sur sur la piste olympique de Londres. A l'issue du kilomètre, dernière discipline de l'épreuve, dont il a pris la 3e place, le jeune Français a maintenu la dynamique affichée durant les deux journées d'une compétition difficile pour finalement décrocher le premier podium de sa jeune carrière. La médaille d'or revient au Danois Lasse Hansen, et la médaille de bronze au Britannique Ed Clancy.

L'équipe de France de basket-ball féminin est la sélection des meilleures joueuses françaises. Elle est placée sous l'égide de la Fédération française de basket-ball depuis 1936.
L'équipe de France possède deux titres de Championne d'Europe à son palmarès, en 2001 en France et en 2009 en Lettonie.

L'équipe de France comptabilise sept médailles dans les trois compétitions internationales majeures : deux médailles d'or, trois médailles d'argent, et deux de bronze.

Elle obtient une médaille de bronze lors de la première édition des championnat du monde. Sur la scène européenne, elle remporte deux titres européens, en 2009 et 2009, trois médailles d'argent, en 1970, 1993, 1999, et une médaille de bronze en 2011. Elle ne remporte aucune médaille olympique, compétition qu'elle ne dispute qu'en 2000 et pour laquelle elle est qualifiée pour l'édition de 2012.

Le sélectionneur national Pierre Vincent, toujours assisté de François Brisson et Thierry Moullec, et qui reçoit le renfort de Valérie Garnier qui a pris sa succession à la tête du club de Bourges fait confiance à l'effectif qui a disputé le championnat d'Europe 2011. Seule Élodie Godin était absente lors de cette dernière compétition.



La sélection olympique est composée de13 :
Numéro Joueuse Naissance Taille Club(s) 2012
4 Isabelle Yacoubou-Dehoui 21 avril 1986 1,95 m Ros Casares Valence
5 Nwal-Endéné Miyem 15 mai 1988 1,88 m CJM Bourges Basket
6 Clémence Beikes 19 octobre 1983 1,79 m Union Hainaut Basket
7 Sandrine Gruda 25 juin 1987 1,93 m UMMC Iekaterinbourg
8 Edwige Lawson-Wade 14 mai 1979 1,67 m Lattes Montpellier
9 Céline Dumerc 9 juillet 1982 1,69 m CJM Bourges Basket
10 Florence Lepron 17 janvier 1985 1,82 m Tarbes GB
11 Émilie Gomis 18 octobre 1983 1,80 m Villeneuve-d'Ascq
12 Marion Laborde 9 décembre 1986 1,78 m Basket Landes
13 Élodie Godin 5 juillet 1985 1,90 m Cras Tarento
14 Emmeline NDongué 25 avril 1983 1,90 m CJM Bourges Basket
15 Jennifer Digbeu 14 avril 1987 1,90 m CJM Bourges Basket

Le 6 décembre 1956, lors des JO de Melbourne, les Hongrois affrontent l'URSS en phase finale de water-polo. Un mois plus tôt, les chars soviétiques entraient dans la ville de Budapest pour réprimer de façon sanglante l'insurrection des Hongrois, qui aspiraient à plus de liberté. 


Ce match a vu naître la légende du "bain de sang". 


Du coup, la piscine va être le théâtre d'une revanche. Alors que les Magyars mènent 4-0 et que le public australien s'est rangé de leur côté, le Soviétique Valentin Prokopov met son poing dans la figure du Hongrois Ervin Zador à une minute de la fin du match. L'arbitre interrompt la rencontre. Le lendemain, le visage tuméfié de Zador fait la Une des journaux. Il a saigné dans l'eau, faisant naître la légende du "bain de sang" et devenant le symbole du martyre hongrois. 
La Hongrie finira par remporter la médaille d'or en water-polo.

16 h 46. JUDO. Automne Pavia offre une 5e médaille à la France avec le bronze en - 57 kg



La Française Automne Pavia s'est imposé en finale de repêchage, face à la Hongroise Hedvig Karakas sur yuko, lors du tournoi olympique de judo, catégorie - 57 kg. Elle remporte la médaille de bronze, première médaille française du jour.

Mise à jour : jeudi 2 août 2012 19:21 | Par www.lequipe.fr

Tcheuméo, une médaille et des larmes

Audrey Tcheuméo a décroché une belle médaille de bronze (-78 kg), mais est triste de ne pas avoir obtenu mieux. L'Américaine Kayla Harrison a obtenu un sacre historique.




En larmes et très déçue, Audrey Tcheuméo décroche néanmoins une belle médaille de bronze chez les moins de 78 kg, qui voit le sacre historique de l'Américaine Kayla Harrison.

Tous les entraîneurs, tous ses proches, Brahim Asloum en zone mixte et même les journalistes, chacun tente de consoler Audrey Tcheuméo, en larmes pendant de longues minutes. Non, elle n'a pas perdu. A seulement 22 ans, la championne du monde est médaillée de bronze. Cette breloque ravirait des millions de judokas. Mais la Française la voit comme une défaite. «Il va lui falloir un peu de temps pour digérer et apprécier cette médaille. Au bout du compte, c'est extrêmement beau», glisse Cathy Fleury, son entraîneur en équipe de France. Mais Tcheuméo rêvait d'un autre métal et sa défaite en demi-finale contre Gemma Gibbons, 42e mondiale, l'a terrassée.

Galvanisée par l'événement et son public, la Britannique l'a battue par ippon dans le golden score. «Toute la journée, j'étais bien et en demi-finale, je ne sais pas ce qui s'est passé. Elle avait une seconde force», commente entre deux sanglots la 3e mondiale, avant d'ajouter : «J'ai perdu mes moyens avec la pression.» Son entraîneur en équipe de France, Cathy Fleury, explique cette défaite par une «conjonction de choses avec d'un côté, des leaders un peu paralysées par l'enjeu, et de l'autre, une Britannique qui n'a rien à perdre, qui fonce et qui donne tout.»

Et elle s'en veut plus que tout. Elle oublie tout. Elle oublie sa force mentale pour battre par ippon la Hongroise Abigel Joo. Elle oublie que le judo est apparu dans sa vie... il y a seulement huit ans ! Elle oublie qu'elle n'a que 22 ans. «J'ai 22 ans, mais... celle qui va gagner aura mon âge et cela me dégoûte encore plus», soupire la Française. Elle a raison, Kayla Harrison est bien devenue la première championne olympique de judo américaine. Mais elle est allée la chercher loin sa médaille de bronze. «Il lui a fallu beaucoup de forces mentales pour décrocher cette médaille, apprécie son entraîneur. On est super fiers d'elle.» Et Cathy Fleury n'oublie pas de préciser que «Lucie Décosse a mis trois JO pour devenir championne olympique et pourtant, qu'est-ce qu'elle était douée !»

Abebe Bikila (né le 7 août 1932 à Jato et mort le 25 octobre 1973 à Addis-Abeba) est un athlète éthiopien, spécialiste des courses de fond et vainqueur du marathon des Jeux olympiques de 1960 et de 1964.

Né à Jato, un village de bergers, non loin de Mendida (Mirab Shewa, Oromia), il s'engage dans la garde impériale de Haile Selassie pour pourvoir aux besoins de sa famille.

Il s'entraîne seul pendant deux ans avant d'être repéré en 1959 par les instances éthiopiennes d'athlétisme et Onni Niskanen, Suédois d'origine finlandaise, membre de la Croix-Rouge et passionné d'athlétisme. Abebe Bikila devient alors moniteur d'éducation physique de la garde impériale et suit un entraînement plus encadré sous la conduite de Niskanen. Ce dernier lui fait aussi pratiquer le tennis et le basket-ball pour travailler sa coordination. Dès 1959, sa réputation franchit les frontières de l'Éthiopie. Il aurait couvert le marathon en 2 h 21 min 23 s, mais certains mettent alors en doute cette performance hors normes.

Il est tout naturellement sélectionné pour participer aux Jeux olympiques de Rome en 1960 dans l'épreuve du marathon.

Lors du passage de la visite médicale d'avant course, les pieds d'Abebe Bikila sont l'objet de nombreuses interrogations. Il s'entraînait toujours pieds nus et avait développé une épaisse corne. Lors des entraînements, il avait essayé de mettre des chaussures, mais ses performances étaient alors moins bonnes. Il tente bien de trouver des chaussures à Rome, mais aucune ne convient; il développe même des ampoules.

En nocturne, il remporte la course pieds nus en 2 h 15 min 16 s (record du monde) devant le favori marocain, Rhadi ben Abdesselam, qui est définitivement décroché au 41e kilomètre. Rhadi termine à 25 secondes d'Abebe Bikila. Juste après la course, il refuse de s'asseoir et de boire, repoussant même la couverture qu'on lui tend pour se protéger du froid. Niskanen l'oblige quand même à boire un verre de Coca-Cola. Modeste, il déclare alors : « Dans la Garde Impériale, il y a beaucoup d'autres coureurs qui auraient pu gagner à ma place ».

Cette victoire le consacre comme un héros national éthiopien. Son arrivée à l'Arc de Constantin est aussi un symbole politique, un quart de siècle après l'invasion de l'Éthiopie par l'Italie. Il reçoit une voiture et un appartement en récompense de sa victoire.

Impliqué presque malgré lui dans un coup d'État manqué contre l'empereur juste après les Jeux, il est gracié. Il se consacre alors à son sport et remporte trois marathons. Il termine cinquième à Boston en 1963; c'est le seul échec de sa carrière durant laquelle il franchit la ligne d'arrivée de 13 marathons.