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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Marie Leszczynska, ou Marie Leczinska (prononcé en polonais Maria Leszczyńska ([lɛʃ't͡ʃɨɲska]), née le 23 juin 1703 à Trzebnica et morte le 24 juin 1768 à Versailles, est une aristocrate polonaise, fille du roi de Pologne (1704-1709) Stanislas Leszczynski, reine de France par son mariage avec Louis XV en 1725. Par son fils le dauphin Louis, qui épousa Marie-Josèphe de Saxe, elle est la grand-mère des trois derniers rois de France, Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.
Elle est la dernière reine de France à mourir avec sa couronne. Pieuse et généreuse, elle fut une figure effacée de la cour de Versailles par le nombre des maîtresses de son mari, en particulier la marquise de Pompadour
Seconde fille (l'aînée, Anne Leszczynska, était née en 1699 et morte d’une pneumonie en 1717) de Catherine Opalińska et de Stanislas Ier Leszczyński, éphémère roi de Pologne grâce au roi de Suède Charles XII puis duc de Lorraine et de Bar (à titre viager) grâce au roi de France Louis XV, Maria Karolina Zofia Felicja (Marie Caroline Sophie Félicité) Leszczyńska naquit à Trzebnica, en Silésie, le 23 juin 1703.
Elle reçut pour parrain Alexandre Benoît Sobieski et pour marraine Edwige-Sophie de Suède, duchesse douairière de Schleswig-Holstein-Gottorp.
Née alors que son père avait été placé sur le trône de Pologne par les armées suédoises de Charles XII, elle le suivit dans ses exils dès l'année suivante. Elle confia à Voltaire qu'elle avait failli être oubliée par les femmes chargées de préparer la fuite du roi : au moment de partir, l'une d'elles avisa un tas de linges qui gisait dans la cour et alla le ramasser – c'était la petite Marie dans ses langes. Exilée d'abord dans la principauté de Deux-Ponts (Zweibrücken), propriété du roi de Suède, puis dans la ville alsacienne de Wissembourg à la suite de nombreuses tractations politiques, elle fut d'abord pressentie en 1721 pour épouser un jeune officier français. Mais, le prétendant n'étant pas au moins duc, le père de Marie refusa le mariage.
On songea alors au prince de Schwarzenberg, noble de Bohême, mais celui-ci préféra une candidate plus argentée. La jeune femme fut alors convoitée par le marquis de Courtanvaux, petit-fils de Louvois, mais le roi Stanislas refusa à nouveau un prétendant qui n'était pas duc.
Un projet de mariage bien plus brillant pour l'ex-roi Stanislas fut enfin envisagé pour Marie Leszczyńska, avec le duc de Bourbon. Celui-ci, prince du sang, veuf et sans enfant de sa cousine Marie-Anne de Bourbon-Conti, était alors Premier ministre du royaume de France. Cette idée n'était pas du duc de Bourbon mais de sa maîtresse, la marquise de Prie. Ambitieuse, la jolie marquise pensait qu'une princesse sans influence ne lui porterait pas ombrage
Le roi, orphelin, et son précepteur, l'abbé de Fleury, rival du duc de Bourbon, acceptent cette alliance sans avantage avec cette princesse, quasiment vieille aux yeux de ses contemporains, qui compte vingt-deux ans — soit sept de plus que son futur mari.
Le 2 avril, le duc demande à Stanislas sa fille en mariage au nom de Louis XV.
L'annonce du mariage n'est pas très bien accueillie à la Cour et à l'étranger, où l'on se récrie sur les origines de la famille Leszczyński et sur sa nationalité polonaise. Élisabeth-Charlotte, duchesse de Lorraine et de Bar, sœur du défunt régent, et qui pensait asseoir sa fille aînée sur le trône des lys, écrit ainsi :
« J'avoue que pour le Roi, dont le sang était resté le seul pur en France, il est surprenant que l'on lui fasse faire une pareille mésalliance et épouser une simple demoiselle polonaise, car […] elle n'est pas davantage, et son père n'a été roi que vingt-quatre heures. »
Des rumeurs vont même jusqu'à annoncer que la future reine est laide, scrofuleuse, épileptique, ou stérile.
Néanmoins, le 15 août 1725, le duc d'Orléans, premier prince du sang, épouse Marie par procuration dans la cathédrale de Strasbourg, devant le cardinal de Rohan, grand aumônier de France. Pendant son repas, elle est servie par Mademoiselle de Clermont, sœur du duc de Bourbon, un membre de la famille royale.
De Strasbourg à Metz, en passant par le Saulnois pour éviter la Lorraine, puis à travers la Champagne et la Brie, Marie se fait vite aimer du peuple en distribuant des aumônes.
Le 4 septembre, Marie rencontre Louis XV et, le lendemain, ils se marient à Fontainebleau. Le mariage est consommé le soir même, et le roi fait durer la « lune de miel » jusqu'en décembre. Marie tombe aussitôt amoureuse du roi, son cadet de sept ans, beau comme un ange et lui-même en est, à l'époque, très épris : il a quinze ans, et elle est son premier amour.
On donne comme grand aumônier à la nouvelle reine l'évêque de Fréjus, Fleury, ancien précepteur du roi et des serviteurs qui ont veillé sur Louis XV enfant, afin de lui permettre de mieux connaître son mari. L'ardeur du roi permet à Marie de donner rapidement des enfants à la couronne, et en grand nombre : dix en dix ans, mais seulement deux garçons pour huit filles dont des jumelles. De plus, seul l'un des deux garçons, le dauphin Louis, survit à l'enfance.
Le bruit courut que Marie aurait dit : « Eh quoi ! Toujours coucher, toujours grosse, toujours accoucher. » Marie est également meurtrie par la mort en bas âge de deux de ses enfants.
La naissance de Louise de France, Madame Septième (1737), puis une fausse couche l'année suivante, les mises en garde des médecins sur les dangers d'une grossesse supplémentaire que Marie n'ose avouer au roi, la différence d'âge entre les conjoints, tout cela marque la fin du bonheur conjugal du couple royal : Louis XV, vingt-sept ans, jeune et plein d'allant, s'ennuie auprès d'une femme considérée comme d'âge mûr, fatiguée par ses nombreuses grossesses et « trop douce et trop éprise »5. Malgré ses scrupules moraux et religieux, le roi a déjà pris secrètement sa première maîtresse, la comtesse de Mailly, première des « sœurs de Nesle ».
Fleury, devenu Premier ministre et cardinal, confronté à l'apathie du roi, admet que l'adultère est un mal nécessaire.
La reine Marie avait commencé à s'aliéner son époux dès le début de son mariage en se mêlant, à la demande du duc de Bourbon auquel elle devait son mariage, de politique, malgré les mises en garde de son père. N'étant pas née à la cour, ne connaissant pas encore tout à fait les usages ni l'étiquette de Versailles, elle « convoque » le roi dans ses appartements pour lui demander de conserver le ministère à son bienfaiteur, l'impopulaire duc de Bourbon qui risquait alors la disgrâce. Dès cet instant, elle perd toute influence politique sur son mari de 16 ans (1726).
En 1733, elle soutient les efforts de son père qui tente de remonter sur le trône de Pologne (guerre de Succession de Pologne).
Petit à petit, Louis XV délaisse complètement cette épouse effacée, notamment à partir du moment où elle lui refuse l'entrée de sa chambre, par crainte d'une onzième grossesse qui, selon les médecins, lui aurait été fatale, ce qu'elle n'ose révéler à son mari (1738). Malgré une réconciliation maladroite après la maladie du roi à Metz en 1744, ce délaissement est définitif.
Marie Leszczyńska passe les vingt dernières années de sa vie à Versailles. Comme elle n'a aucune influence, les ambitieux ne la recherchent pas. Elle vit entourée d'un cercle restreint de courtisans fidèles : « La maison de la reine était formée de gens d'esprit, de conditions sociales diverses, sur le modèle des fameux salons parisiens si caractéristiques de l'époque »
Marie Leszczyńska demeure pourtant très attachée à son époux et réussit à s'adapter à la vie de Versailles : elle se fait instruire sur les questions de cérémonial et d'étiquette et assume ses devoirs de représentation lors des fréquentes absences du roi, à la chasse ou ailleurs.
Grande amatrice de musique et de peinture (elle peint elle-même des aquarelles), elle est la véritable mécène de la culture à la cour. Elle contribue, avec sa bru Marie-Josèphe de Saxe, à faire venir à Versailles des artistes de renom, comme le castrat Farinelli en 1737, qui lui donne des cours de chant, ou le jeune prodige Wolfgang Amadeus Mozart en 1764 avec qui, au grand étonnement de la cour, elle s'entretient en allemand, car elle est polyglotte.
Confrontée à l'adultère du roi, elle garde discrétion et dignité, entretenant même pendant vingt ans des relations correctes avec la plus célèbre des maîtresses de son royal époux, la Marquise de Pompadour. Talleyrand note, cependant, que « ses vertus [ont] quelque chose de triste qui ne port[e] à aucun entraînement vers elle ». Après la désaffection de Louis XV, elle se réfugie dans l'affection pour ses enfants, qui tentaient maladroitement de prendre son parti, et pour son père, qui venait la visiter souvent et lui conseillait la patience et la soumission – tout en confiant à son entourage que son épouse et sa fille étaient « les princesses les plus ennuyeuses du monde ».
Elle obtient de Louis XV, le roi cherchant peut-être à se faire pardonner, un grand appartement privé, où elle peut mener une vie plus calme et moins tournée vers l'apparat. Un groupe d'amis se forme autour d'elle, dont le couple de Luynes. Elle dispose alors d'une cassette de 96 000 livres, somme assez médiocre pour une Reine, à affecter à son divertissement, à ses aumônes et à son jeu. Cette passion pour le jeu (surtout pour le cavagnole) lui vaut quelques dettes, qui sont épongées par le roi, ou par son père Stanislas.
La reine Marie s'éteint le 24 juin 1768, au Château de Versailles, à l'âge de 65 ans. Son corps est inhumé à la basilique Saint-Denis, tandis que son cœur repose auprès de ses parents, en l'église Notre-Dame-de-Bonsecours de Nancy.
Les tentatives de remariage du roi avec l'archiduchesse Marie-Élisabeth d'Autriche ou l'infante Marie-Josèphe d'Espagne firent long feu.
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