Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
L’AK-47 (en russe : Автомат Калашникова, « Avtomat Kalachnikova » modèle 1947) est un fusil d'assaut conçu par l'ingénieur soviétique Mikhaïl Kalachnikov.
L'AK-47 est le premier modèle d'une vaste famille de fusils d'assaut à emprunt de gaz, dont le modèle le plus répandu est l'AKM.
Son coût très faible, sa robustesse, sa fiabilité et sa grande facilité d'entretien le rendent extrêmement populaire, en particulier auprès des guérillas et des pays ayant peu de moyens financiers pour équiper leur infanterie. C'est également une arme produite dans de nombreux pays dotés d'une industrie d'armement, particulièrement dans les anciens pays de la zone d'influence de l'Union soviétique et du bloc de l'Est.
De toutes les armes à feu existantes dans le monde à l'époque de sa création, l'AK-47 est l'une des plus fiables. En effet, une arme de ce type s'enraye rarement et résiste à tous les environnements : dans l'eau, dans le sable, en atmosphère humide, etc. C'est la raison pour laquelle les guérilleros et autres membres de groupes armés révolutionnaires en sont munis lors de leurs missions (désert, forêt et autres endroits hostiles). Cependant, elle n'est pas à l'abri d'une usure relative à son utilisation et nécessite tout de même un entretien, comme toutes les armes à feu.
Entre 70 et 110 millions d'exemplaires ont été fabriqués et la production des plus récents modèles continue au xxie siècle, ce qui fait de l'AK la série de fusils la plus répandue dans le monde.
Au début de 2012, les autorités russes ont annoncé une nouvelle version du fusil, l'AK-12.
Dénomination
Bien que largement utilisée, la dénomination « AK-47 », répandue au départ par les médias américains, est en conflit avec la terminologie soviétique. L'Armée rouge adopta la Kalachnikov en 1949 sous le nom de « AK » ou « Avtomat Kalachnikova » sans numéro, et ce n'est qu'avec l'adoption de l'AK-74 que l'URSS ajouta une année au nom.
La désignation « AK-47 » est cependant passée dans le langage courant, à un point tel que très peu de monde dit « AK » sans le 47.
Les désignations de type « AK-46 », « AK-47 » ou « AK-48 » désignent en principe uniquement des prototypes, bien différents de l'arme finalement adoptée.
La Kalachnikov était également connue dans la documentation soviétique sous la désignation codée « 56-A-212 » (AK) et « 212M » (AKS).
Présentation
La cadence de tir automatique de l'AK-47 est de 600 coups par minute.
Certains modèles d'AK-47 sont plus précis que d'autres. Les modèles plus anciens, bulgares, yougoslaves et les plus récents modèles soviétiques ont une précision de 2 minutes d'arc, ce qui est un standard minimum pour toute arme moderne. Les autres modèles ont une précision d'environ 6 minutes d'arc seulement.
Tout d'abord produit par l'usine d'armement soviétique Izhmash (IZH), l'AK-47 devint populaire pendant la guerre froide. Elle est plus légère et compacte que les fusils utilisés pendant la Seconde Guerre mondiale. Sa portée est plus réduite et elle peut tirer par rafales. Elle fut le premier fusil d'assaut massivement produit.
Peu coûteuse à fabriquer, plutôt légère, robuste, fiable et très simple à entretenir même sur le champ de bataille, l'AK-47 peut encore tirer après avoir été plongée dans l'eau ou le sable.
L'AK-47 tire sa robustesse de sa conception faussement rustique, puisqu'il s'agit d'une rusticité toute pensée. De manière générale, l'AK, comme beaucoup d'armes réputées fiables (Makarov PM, Uzi, , etc.) a été conçue avec le moins de pièces possibles, minimisant ainsi le risque de défaillance. L'arme est conçue avec du jeu — c’est-à-dire des tolérances mécaniques de fonctionnement — pour permettre aux poussières de ne pas bloquer le mécanisme. Les munitions de calibre (7,62 × 39 mm, et dans une moindre mesure la 5,45 × 39 mm) sont coniques pour faciliter l'entrée dans la chambre; il faut aussi prendre en compte la fixation du chargeur, ne nécessitant ni tringlerie, ni éjecteur, ce qui en fait un point de fragilité en moins. Enfin, l'éjection de la cartouche ne se fait pas grâce à un traditionnel ressort, mais grâce à l'emprunt de gaz issus de la combustion de la poudre de chaque cartouche. D'ailleurs, cet emprunt de gaz, sur les versions militaires, peut être ajusté, permettant par exemple de décrasser l'arme grâce aux gaz ainsi que de la maintenir dans les limites définies par le constructeur des températures de fonctionnement des pièces. Il peut aussi être intéressant de parler du sélecteur de tir, très rudimentaire, puisqu'il ne s'agit que d'une pièce qui tourne dans le corps de l'arme afin de bloquer (ou non) le percuteur.
Toutes les armes de la famille Kalachnikov fonctionnent par un emprunt de gaz assuré par un évent situé environ aux deux tiers du canon :
les gaz prélevés lors d'un tir poussent un piston solidaire du porte-culasse. Celui-ci recule en entraînant la culasse, ce qui imprime à cette dernière une rotation la dégageant des tenons qui la liaient au canon afin de l'y verrouiller avant la percussion ;
l'ensemble recule en comprimant le ressort récupérateur en épuisant l'énergie du recul. Le ressort récupérateur ramène alors toutes les pièces vers l'avant ;
la culasse prélève une nouvelle munition entre les lèvres du chargeur et l'introduit dans la chambre en l'y menant sur la rampe d'alimentation, puis elle effectue une nouvelle rotation pour se verrouiller à la chambre et un nouveau tir peut alors se produire, selon la position de la détente et du sélecteur de tir. Ces deux derniers composants contrôlent l'activité du marteau qui vient frapper le percuteur pour amorcer la cartouche présente dans la chambre.
La détente n'a que deux positions, enfoncée ou relevée, la sélection du mode de tir se fait au niveau du levier latéral, qui lui a trois positions :
sûreté (levier en position haute), le chien est alors verrouillé, le tir est impossible ;
coup par coup (levier en position basse), pour le tir semi-automatique ;
automatique (levier en position intermédiaire), pour le tir automatique.
Le chien devient libre tant que la détente est enfoncée. Après le tir de la dernière cartouche d'un chargeur, la culasse d'un AK-47 classique n'est pas bloquée en position arrière, ce qui contraint à réarmer après avoir mis en place un chargeur.
La traditionnelle hausse rabattable en métal est libérée en appuyant sur deux boutons à l'arrière du fusil. Elle est calée sur 50 mètres, distance minimale pour tirer tout en visant car en deçà la visée est instinctive. Pour les combats de nuit, certains modèles russes ont un système rabattable de visée laser, également calé sur 50 mètres. Ce type de visée est le point le plus critiqué de l'AK-47, car il est moins pratique et moins précis que la plupart des autres systèmes, comme les lunettes de visée, mais sur les fusils d'assaut une grande précision n'est en pratique pas une qualité fondamentale.
Une bretelle est fournie pour les tirs de précision. Enroulée autour de l'avant-bras gauche, elle permet de maintenir le fusil plaqué et de gagner ainsi en stabilité.
Le chargeur se libère manuellement, il est situé à l'avant du pontet (qui entoure et protège la queue de détente) qui est très large, permettant le port de gants.
La crosse de certains modèles destinés aux parachutistes et aux troupes mécanisées ou blindées est évidée afin d'accrocher facilement l'arme.
Historique
La naissance de cette arme est tout d'abord liée à celle de sa munition, une cartouche de calibre 7,62 mm longue de 39 mm, dite 7,62 × 39, qui s'inspire de la Mauser 7,92 mm dite Kurz (courte) dont un exemplaire, soustrait aux troupes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale, servit de modèle. L'AK-47 n'est en effet pas inspiré d'un fusil d'assaut allemand répandu à la fin de la Seconde Guerre mondiale, développé en 1942 et mis en service en 1943 sous le nom de STG-44 ou Sturmgewehr 44. Contrairement à une idee bien répandue, l'AK-47 n'est pas inspirée du STG-44 mais du fusil d'infanterie M1 Garand
La plupart des armées utilisaient des fusils au mieux semi-automatiques, comme le M1 Garand, mais plus généralement à répétition manuelle (fusils dits « à verrou »). Ces armes chambraient des cartouches longues, comme la 7,92 mm Mauser, puissantes et efficaces à longue portée. Mais la faible cadence de tir, l'encombrement et le fort recul constituaient autant d'inconvénients, et les pistolets mitrailleurs, comme le MP40 allemand, étaient donc souvent préférés en combat rapproché quoique leur munition d'arme de poing rendît le tir peu efficace à plus de cent mètres. L'emploi combiné du fusil et du pistolet mitrailleur contraignait par ailleurs à pourvoir l'infanterie en deux types de munitions d'armes d'épaule.
Les militaires allemands eurent alors l'intuition que la munition du fusil de guerre, conçue pour tirer efficacement à près de huit cents mètres, était trop puissante pour les distances réelles d'engagement, généralement inférieures à quatre cents mètres. Ils créèrent donc une nouvelle cartouche, en diminuant la charge propulsive, et donc la longueur de l'étui, de moitié, ainsi qu'une arme révolutionnaire pour l'utiliser, nommée Sturmgewehr 44. L'Armée rouge disposa vite de quelques exemplaires et apprécia cette approche au point de faire développer, par Elisarov et Semine, l'équivalent à partir de sa 7,62 × 54 Nagant. La cartouche 7,62 × 39 qui en résulta fut adoptée en 1943 et les fabricants d'armes soviétiques conçurent les armes correspondantes.
Mikhaïl Kalachnikov, sergent dans une division blindée, commence à dessiner des armes alors qu'il est à l'hôpital, en convalescence après avoir été blessé au cours de la bataille de Briansk. Son premier modèle, créé en 1942, est écarté au profit du PPS-43 d'Alekseï Soudaïev. Sa carabine semi-automatique de 1945 échoue face à celle de Simonov, la SKS, qui entre en service en 1946. Il conçoit alors, entre 1945 et 1949, plusieurs modèles expérimentaux de fusils d'assaut jugés intéressants par les autorités soviétiques, puis quitte l'armée pour être embauché à l'usine d'armement Izhmash, d'Ijevsk. Après avoir examiné un Sturmgewehr 44 en 1946, avec l'aide de la propagande communiste, Mikhaïl Kalachnikov démontre l'originalité de son arme. La Kalachnikov est d'une grande simplicité.
En 1949, l'armée soviétique adopte, sous la désignation d'« AK-47 », une de ses études de 1947 en tant que fusil réglementaire dans l'infanterie motorisée. Une version à crosse pliante, destinée aux parachutistes et aux équipages de blindés, est aussi mise en service sous le nom d'« AKS ». L'arme, bien que satisfaisante, est constamment modernisée, surtout dans le but de simplifier sa production, encore relativement compliquée. Après plusieurs modèles expérimentaux en 1950 et en 1951, une nouvelle version est adoptée par l'Armée soviétique en 1953. Sa désignation reste « AK-47 », mais elle est souvent qualifiée « version légère » car ne pèse plus que 3,8 kilogrammes chargée (au lieu de 4,3), grâce à l'emploi d'un fût usiné intégrant le verrou de culasse. Le premier modèle de poignée-pistolet, constitué d'une armature métallique soudée et habillée de demi-flasques en bois, est remplacé par un unique morceau de bois vissé. Les chargeurs, auparavant lisses, sont allégés et voient leurs flancs rigidifiés par l'adjonction de bandes métalliques de renfort ; de plus, une baïonnette apparaît. Cette version sera la plus produite des AK-47.
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