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Georges Séguy

Georges Séguy

 

 

Georges Séguy est un homme politique, résistant et syndicaliste français, né le 16 mars 1927 à Toulouse (Haute-Garonne) et mort à Amilly (Loiret) le 13 août 2016.

Survivant du camp de concentration de Mauthausen, il s'engage dans l'action syndicale dès 1945. Il est secrétaire général de la Fédération CGT des cheminots de 1961 à 1965, puis secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT) de 1967 à 1982.

 

Biographie

Jeunesse, formation et résistance

 

Georges Séguy naît le 16 mars 1927, rue des Trois-Banquets, à Toulouse. Son père, fils de paysans ariégeois, cheminot aux Chemins de fer du Sud-Ouest, est syndicaliste à la CGT puis à la CGTU, adhérent communiste depuis 1920. Sa mère, ouvrière d'origine bordelaise, le fait baptiser. En 1932, la famille s'installe sur la Côte Pavée. Georges Séguy effectue ses études primaires à Toulouse et obtient en 1939 le certificat d'études primaires. Élève au cours complémentaire, il abandonne ses études pour devenir apprenti typographe et entrer dans la vie active. Cela se passe au printemps 1942 et il vient d'apprendre l'exécution par les Allemands du dirigeant syndicaliste cheminot Pierre Semard, ami personnel de son père : « l'annonce de cette mort m'a déterminé à venger un homme comme lui », dit-il dans ses mémoires.

 

Il entre donc en apprentissage dans l'imprimerie de labeur d'un petit patron libertaire de Toulouse, Henri Lion, qui travaille clandestinement pour la Résistance. L'apprenti imprimeur adhère, évidemment clandestinement aussi, aux Jeunesses communistes et il devient un des responsables d'un groupe des Francs-tireurs et partisans français (FTPF).

 

Déportation

 

Le 4 février 1944, il est arrêté par la Gestapo, sur dénonciation, avec tout le personnel de l'imprimerie, y compris le patron qui est torturé au cours des interrogatoires. La police ignore les activités exactes de Georges Séguy. Après trois semaines passées à la prison de Toulouse, il est envoyé au camp de Compiègne d'où il part le 22 mars 1944 pour l'inconnu de la Déportation. Il est âgé de 17 ans. Il arrive deux nuits plus tard au camp de concentration de Mauthausen (Autriche) puis au camp annexe de Gusen II, où il parvient à survivre. Les camps de Gusen et de Mauthausen sont libérés fin avril 1945 par les armées américaine et soviétique.

À son retour à Toulouse le 5 mai 1945, il pèse 38 kilos et, selon ses termes, « a du mal à "refaire surface" ». Il place cet épisode de sa vie comme le moment fondateur de toute son existence :

 

« J'ai tout de suite pensé que dans la mesure où j'avais eu la chance inespérée de figurer parmi les rescapés, de revenir vivant de la déportation, ma vie en quelque sorte ne m'appartenait plus ; elle appartenait à la cause pour laquelle nous avions combattu et pour laquelle tant des nôtres étaient morts. »

 

Le survivant Georges Séguy est devenu, l'âge de la transmission venu, un militant de la mémoire des déportés.

 

Le syndicaliste

 

Une pleurésie contractée à Mauthausen lui interdit de reprendre son travail dans l'imprimerie. Après quelques études, il passe un essai professionnel d'électricien et est admis à la SNCF en 1946. Il mène dès lors activités politiques et activités syndicales au sein de sa profession. Il adhère à la CGT en octobre 1945 et entre au comité fédéral du Parti communiste de la Haute-Garonne en février 1946.

 

De 1946 à 1949, il est membre du Syndicat des cheminots de Toulouse. De 1949 à 1957, il est secrétaire de la Fédération CGT des cheminots. Parallèlement en 1954, il entre au comité central du Parti communiste français puis en 1956 il accède au bureau politique de ce parti. Il n'a pas encore 30 ans et est le plus jeune des dirigeants du PCF. Il reste dans cette instance jusqu'en 1982. De 1961 à 1965, il est secrétaire général de la Fédération des cheminots de la CGT. En 1965, lors du 35e congrès de la CGT, il devient membre du bureau confédéral de la CGT. Il en est aussi, à ce moment-là, le plus jeune des membres.

 

Au congrès suivant, le 16 juin 1967, il est élu secrétaire général de la CGT. Il succède au militant historique Benoît Frachon, de 34 ans son aîné. Frachon reste à ses côtés en tant que président de la Confédération. À ce poste de secrétaire général, il tient un rôle de premier plan au cours des grandes grèves de mai-juin 1968, un mouvement social d'une ampleur inédite depuis 1936, et il acquiert une stature d'homme politique national. Il témoigne de ces événements et répond à quelques interrogations qu'ils ont suscitées dans un livre publié en 1972, Le Mai de la CGT. En 1970, il est élu membre du bureau exécutif de la Fédération syndicale mondiale (FSM). Il reste 15 années secrétaire général de la première organisation syndicale française. Il quitte cette fonction lors du 41e congrès de la CGT, le 18 juin 1982.

 

image

Georges Séguy en 1982 lors de la cérémonie en hommage aux 9 morts et 250 blessés du 8 février 1962 au métro Charonne à Paris 11e (voir:Affaire de la station de métro Charonne).

Le 17 août 1975, Jacques Chirac, alors Premier ministre, affirme à propos de la crise que l'on aperçoit « la sortie du tunnel », et Georges Séguy lui répond que « s’il voit le bout du tunnel, c’est qu’il marche à reculons et qu’il confond l’entrée avec la sortie ».

 

Il quitte la direction de la CGT lors de son 41e congrès en 1982, année officielle de sa retraite professionnelle. Mais il ne cesse pas de militer. De 1982 à 1992, il continue à être membre de la commission exécutive (CE) de la CGT. En même temps il anime un appel de 100 personnalités pour la Paix (Appel des 100) et contre l'installation en Europe de fusées atomiques américaines. De 1982 à 2002, il est président de l’Institut CGT d'histoire sociale (IHS-CGT) dont il est l'un des fondateurs. À partir de 2002, il en est le président d’honneur.

 

Il soutient, en 2010, les listes Front de Gauche menées par le PCF, le Parti de gauche et la Gauche unitaire aux élections régionales françaises.

 

Lors du 50e congrès de la CGT (18 au 22 mars 2013) qui s'est déroulé dans sa ville natale de Toulouse, Georges Séguy, âgé de 86 ans, est acclamé à la tribune par les militants.

 

Vie privée

Famille

 

Marié en 1949 avec Cécile Sedeillan, vendeuse, fille d'un cheminot dont elle est très tôt orpheline, Georges Séguy est père de trois enfants.

 

Mort

 

Il meurt le 13 août 2016 à l'âge de 89 ans à Amilly dans le Loiret, à l'hôpital de Montargis.

 

Il est inhumé au cimetière de Vieilles-Maisons-sur-Joudry, dans le Loiret.

 

Décoration

 

Officier de la Légion d'honneur Officier de la Légion d'honneur (février 1998)

 

Rapports CGT-PCF

 

Georges Séguy apparaît comme un syndicaliste définitivement engagé au côté du Parti communiste français, mais sa position sur les rapports du syndicat avec le PCF est empreinte de la volonté de garder au syndicalisme la spécificité définie par la charte d'Amiens. Ainsi, lors du 40e congrès de la CGT de Grenoble, il engage la confédération dans une profonde démocratisation interne, qui permet entre autres l'émergence de nouveaux moyens d'expression directe des travailleurs. L'exemple le plus significatif de cette évolution est le soutien apporté par la CGT à la radio libre (donc illégale) Lorraine Cœur d'Acier pendant et après la lutte des sidérurgistes de Longwy en 1979-1980.

 

Confronté à l'opposition du groupe refusant cette démocratisation du syndicat, il doit se retirer en juin 1982 et laisser la place à Henri Krasucki, après quinze ans à la direction de la principale confédération syndicale française (voir rapports CGT-PCF).

 

Publications

 

Le Mai de la CGT, Julliard, 1972

Lutter (autobiographie), Stock, 1975, réédité et complété en 1978, Le Livre de poche

1er mai, les 100 printemps, Messidor, 1989

La Grève, L’Archipel, 1993

Résister : de Mauthausen à Mai 68, L’Archipel, 2008

Ce que la vie m'a appris, préface de Bernard Thibault ; avant-propos d'Élyane Bressol et François Duteil, Ivry-sur-Seine, Éditions de l'Atelier-Éditions Ouvrières, 2017

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_S%C3%A9guy

 
     
     
     
     
Notes et références                                                    
   
    Monde : France 1927
   
    13 août : Décès
   
    Confédération générale du travail.(CGT)
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Nino Ferrer

Publié à 22:04 par dessinsagogo55 Tags : blogs center mort image centerblog sur merci france saint homme musique maison
Nino Ferrer

 

 

Nino Ferrer, nom de scène d'Agostino Arturo Maria Ferrari, est un auteur-compositeur-interprète, chanteur de variétés, acteur italien naturalisé français, né le 15 août 1934 à Gênes (Italie) et mort le 13 août 1998 à Saint-Cyprien (Lot).

 

Arrivé en France après la Seconde Guerre mondiale, il étudie l'archéologie tout en jouant de la contrebasse dans un groupe de jazz amateur. Ses études achevées, il se laisse quelques années pour réussir dans la musique. Après plusieurs échecs, il rencontre le succès en 1966 avec Mirza, une chanson humoristique, évoquant un homme qui a perdu son chien et le cherche partout.

 

Il enchaîne alors les tubes, exploitant la même veine comique, (Les CornichonsOh ! Hé ! Hein ! Bon !Le Téléfon...). Mais ce succès tant recherché ne le satisfait pas pleinement : il ne veut pas être assimilé à la vague des yéyés qu'il méprise et au contraire souhaite se montrer l'égal des artistes anglo-saxons de l'époque qu'il admire. Il publie ainsi dans la première moitié des années 1970 des albums aux genres musicaux variés (rock progressif, funk, folk-rock, ou encore rock psychédélique) qui déconcertent le public français.

 

Les succès commerciaux de deux extraits de ces albums, La Maison près de la fontaine en 1972 et Le Sud en 1975, initiés par ses maisons de disque, l'amènent finalement à rompre avec l'industrie du spectacle, le décalage entre ses aspirations artistiques et son image de chanteur de variétés lui devenant insupportable.

 

Les disques qui suivent, publiés sur de petits labels, ne se vendent pas, et il se désintéresse progressivement de la musique pour se consacrer pleinement à la peinture, sa seconde passion.

 

À l'occasion de la sortie d'une compilation de ses plus grands succès au début des années 1990, il retrouve la faveur du public. La Désabusion, album enregistré avec peu de moyens, confirme son retour au premier plan en 1995.

 

Alors qu'il commence l'enregistrement de ce qu'il veut son ultime album, il se suicide en 1998, victime d'un épisode de dépression consécutif au décès de sa mère dont il s'estime responsable.

 

Personnalité complexe, écorché vif tour à tour colérique et sentimental, artiste exigeant, Nino Ferrer est l'auteur-compositeur-interprète de plus de 200 chansons aux influences multiples.

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nino_Ferrer

 
     
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
    13 août : Décès
   
   
   
   
    Nino Ferrer : Le téléfon
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Pénitencier fédéral d'Alcatraz : Construction

Publié à 18:28 par dessinsagogo55 Tags : blogs air société homme monde merci centerblog sur center
Pénitencier fédéral d'Alcatraz : Construction

 

 




Le bâtiment cellulaire principal est construit en incorporant certaines parties de la citadelle de Fort d'Alcatraz, une caserne partiellement fortifiée datant de 1859 qui est ainsi devenue par la suite une prison. Un nouveau bâtiment cellulaire est construit entre 1910 et 1912 pour un budget d'environ 250 000 $ (soit un montant équivalent à environ 6 800 000 $ en 2021). À la fin des travaux, le bâtiment en béton mesure 500 pieds (152,4 m) et était ainsi réputé comme étant le plus long bâtiment en béton du monde de l'époque. Ce bâtiment est modernisé en 1933 et 1934 et devient la cellule principale du pénitencier fédéral. Le bâtiment ferma en 1963 :76.

 

De nombreux matériaux issus de l'ancien fort sont réutilisés lors de la construction de la nouvelle prison. Les escaliers en fer situés à l'intérieur du bâtiment et la porte du bâtiment cellulaire situé près du salon de coiffure à la fin du Bloc A sont ainsi issus de l'ancienne citadelle tandis que des blocs de granite massifs utilisés à l'origine comme supports pour les canons sont réutilisés comme cloisons et murs de soutènement du quai. De nombreux barreaux des anciennes cellules sont utilisés pour renforcer les murs, ce qui causera plus tard des problèmes structurels, car beaucoup de celles placées près du bord des parois de l'établissement seront sujettes au fil des ans à l'érosion causée par l'air salé et le vent.

 

Après que l'armée américaine ait utilisé l'île pendant plus de 80 ans, le site est transféré au Bureau fédéral des prisons, qui espérait qu'une prison à l'épreuve des évasions aiderait à briser la vague de criminalité importante que connaissaient les années 1920 et 1930. Le département de la Justice acquiert ainsi la caserne disciplinaire d'Alcatraz le 12 octobre 1933, l'établissement devenant officiellement une installation du Bureau fédéral des prisons en août 1934. Des travaux de modernisation d'un montant de 260 000 $ sont lancés à partir de janvier 1934 afin de moderniser et d'améliorer l'établissement.

 

George Hess, fonctionnaire du service de santé publique des États-Unis, est nommé médecin-chef tandis qu'Edward W. Twitchell devient consultant en psychiatrie pour Alcatraz en janvier 1934. L'hôpital est également contrôlé par trois fonctionnaires du Marine Hospital Service (en) basés à San Francisco.

 

Le personnel du Bureau fédéral des prisons prend possession des lieux au début du mois de février 1934; avec parmi eux le commis en chef par intérim Loring O. Mills. En avril 1934, l'ancien matériel est retiré de la prison; des trous sont percés dans le béton et 269 façades de cellules sont installées, construites avec le contenu de quatre wagons d'acier commandés à Stewart Iron Works.

 

Deux des quatre nouveaux escaliers sont construits, ainsi que 12 portes vers les couloirs de service et les grilles au sommet des cellules. Le 26 avril 1934, un petit incendie accidentel se déclare sur le toit et un électricien se blesse au pied en laissant tomber un couvercle de trou d'homme dessus. L'entreprise Anchor Post Fence Company installe des clôtures autour de l'établissement et la société Enterprise Electric Works installe un éclairage de secours dans les locaux de la morgue et du standard.

 

En juin 1934, la société Teletouch Corporation de New York commence l'installation d'un « système électromagnétique de détection d'armes et de métaux » dans l'établissement. Des détecteurs sont ainsi installés sur le quai, à l'entrée avant du bâtiment cellulaire et à la porte d'entrée arrière. Le personnel de surveillance reçoit des instructions sur la façon d'utiliser les nouveaux dispositifs de verrouillage en juillet 1934, tandis que la garde côtière des États-Unis et le département de police de San Francisco testent le nouvel équipement radio. Les dernières vérifications et évaluations sont enfin effectuées durant les deux premiers jours du mois d'août 1934

 

 

 Pénitencier fédéral d'Alcatraz
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9nitencier_

f%C3%A9d%C3%A9ral_d%27Alcatraz

 

 
     
     
     
     
Notes et références                                                    
   
    Monde : Etats Unis 1900 à 1999
    Alcatraz : Liste des Prisonniers
    Pénitencier fédéral d'Alcatraz
    Pénitencier fédéral d'Alcatraz : Construction
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Pénitencier fédéral d'Alcatraz

Publié à 17:53 par dessinsagogo55 Tags : blogs monde merci sur centerblog fond center
Pénitencier fédéral d'Alcatraz

 

 

Le pénitencier des États-Unis de l'île d'Alcatraz (en anglais : United States Penitentiary, Alcatraz Island), également connu sous le nom de pénitencier fédéral d'Alcatraz (en anglais : Alcatraz Federal Penitentiary) ou plus simplement d'Alcatraz (prononcé en anglais : /ˈælkəˌtræz/, prononcé en espagnol : [alkaˈtɾas] - signifiant littéralement "le fou de Bassan") ou encore de The Rock, est une ancienne prison fédérale (en) américaine à sécurité maximale située sur l'île d'Alcatraz, à 1,25 milles (2,01 km) au large de San Francisco en Californie. Le site accueille un fort depuis les années 1850, le bâtiment principal de la prison ayant été construit entre 1910 et 1912 en tant que prison militaire (en) de l'armée américaine.

 

Le Département de la Justice des États-Unis acquiert la caserne disciplinaire des États-Unis, branche du Pacifique (en anglais : United States Disciplinary Barracks, Pacific Branch) d'Alcatraz le 12 octobre 1933. L'île est alors adaptée et utilisée comme prison gérée par le Bureau fédéral des prisons en août 1934 après que soient menés des travaux de modernisation des bâtiments et l'augmentation de la sécurité. Compte tenu de ce niveau de sécurité élevé et de l'emplacement de l'île dans les eaux froides et les courants forts de la baie de San Francisco, les gestionnaires de prisons considèrent qu'Alcatraz est à l'épreuve des évasions ainsi que la prison la plus solide d'Amérique.

 

La prison de trois étages comprend les quatre principaux blocs cellulaires - du Bloc A au Bloc D, le bureau du directeur de la prison, la salle de visite, la bibliothèque et le salon de coiffure. Les cellules de prison mesurent généralement 9 pieds (2,74 m) sur 5 pieds (1,52 m) pour une hauteur de 7 pieds (2,13 m). Les cellules sont primitives et manquent d'intimité. Elles sont équipées d'un lit, d'un bureau, d'un lavabo, de toilettes sur le mur du fond et de quelques autres objets tels qu'une couverture. Les Afro-Américains sont séparés des autres détenus dans la désignation de cellule en raison du racisme à l'époque de Jim Crow. Le Bloc D abrite les détenus les plus dangereux et six cellules situées à son extrémité reçoivent le surnom du « Trou » (en anglais : « The Hole »). Les prisonniers ayant des problèmes de comportement y sont envoyés pour des périodes de punition souvent brutales. Le réfectoire s'étend tout le long du bâtiment principal de l'établissement, les prisonniers et le personnel y prennent ensemble trois repas par jour. L'hôpital d'Alcatraz est quant à lui situé au-dessus du réfectoire.

 

Les couloirs des prisons sont nommés d'après les principales rues américaines, telles que Broadway de New York et et Michigan Avenue de Chicago. Travailler à la prison était considéré comme un privilège pour les détenus. Les détenus obtenant ces privilèges sont ainsi employés dans le Model Industries Building et le New Industries Building pendant la journée, activement impliqués dans la fourniture aux militaires d'emplois tels que la couture et la menuiserie, et effectuant diverses tâches d'entretien et de blanchisserie.

 

Après avoir fermé ses portes en 1963 en tant que prison, Alcatraz rouvre en tant que musée public. Le site est ainsi devenu l’une des principales attractions touristiques de la ville de San Francisco, attirant près de 1,5 million de visiteurs par an. Désormais exploitée par la zone de loisirs nationale du Golden Gate du National Park Service, l'ancienne prison est en cours de restauration et d'entretien.

 

 

 Pénitencier fédéral d'Alcatraz
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9nitencier_

f%C3%A9d%C3%A9ral_d%27Alcatraz

 

 
     
     
     
     
Notes et références                                                    
   
    Monde : Etats Unis 1900 à 1999
    Alcatraz : Liste des Prisonniers
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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James Critteron Lucas

Publié à 17:21 par dessinsagogo55 Tags : histoire mort monde vie merci sur centerblog blogs center
James Critteron Lucas

 

 

James Critteron Lucas, né le 11 juin 1912, dans le comté de Midland et décédé le 28 novembre 1998 à Sacramento est un criminel américain. Il est connu pour avoir tenté de poignarder le gangster Al Capone en 1936, alors que tous deux étaient détenus au pénitencier fédéral d'Alcatraz, mais également pour avoir participé à la troisième tentative d'évasion de l'histoire de ce pénitencier en 1938.

 

  Biographie

Jeunesse

 

James C. Lucas a intitialement été condamné à trente ans de prison pour avoir dévalisé la "First National Blank" d'Albany au Texas et pour trafic de voitures. Il est d'abord incarcéré à la Huntsville Unit avant d'être par la suite transféré à Alcatraz en janvier 1935.

 

Tentative d'assassinat contre Al Capone

 

Le 23 juin 1936, alors qu'  Al Capone, détenu à Alcatraz depuis 1934 travaillait à la buanderie du pénitencier, Lucas tenta de l'assassiner car il reprochait à Capone de ne pas participer à une grève des détenus. Il lui planta donc une paire de ciseaux dans le dos mais Capone se défendit et jeta Lucas contre le mur. À la suite de cette attaque, Lucas fut placé en cellule d'isolement.

 

Tentative d'évasion

 

En 1938, Lucas et deux autres détenus, Thomas R. Limerick et Rufus Franklin planifient ensemble une tentative d'évasion de ce pénitencier. Le 23 mai 1938, les trois complices tuent un gardien avec un marteau avant de se rendre sur le toit de la prison, mais ils sont rapidement stoppés par les tirs des gardiens et finissent par se rendre. Limerick meurt durant cette tentative d'évasion mais Francklin et Lucas sont jugés pour meurtre et condamnés à la prison à perpétuité, échappant de justesse à la peine de mort.

 

Lucas a passé six ans en isolement pour cette tentative d'évasion, qui fut la troisième dans l'histoire d'Alcatraz après celles de Joseph Bowers en 1936, puis celle de Theodore Cole et Ralph Roe en 1937.

 

Fin de vie

 

En 1958, James C. Lucas est libéré sur parole mais est par la suite de nouveau incarcéré sur l'île McNeil pour violation de sa liberté conditionnelle.

 

En 1970, sa peine est commuée par une grâce présidentielle qui lui est accordée par le président des États-Unis Richard Nixon. Il a ensuite travaillé dans le secteur pétrolier et est mort à Sacramento en 1998.

 

 

 Pénitencier fédéral d'Alcatraz
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/James_C._Lucas

 
     
     
     
     
Notes et références                                                    
   
    Monde : Etats Unis 1900 à 1999
    Alcatraz : Liste des Prisonniers
   
    James Critteron Lucas
    Alphonse Capone
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Coupe du monde de football féminin : les Bleues battues

Publié à 15:39 par dessinsagogo55 Tags : png center blogs image centerblog course sur merci france monde sport article mort
Coupe du monde de football féminin : les Bleues battues
Cms-ContentHasMedia_7063307© Fournis par franceinfo  
 
 
Coupe du monde de football : les Bleues battues par l’Australie aux tirs au but et éliminées en quarts de finale
 
Article de Franceinfo •3h
 
 
 

L’équipe de France s’est effondrée contre les Matildas, samedi, et prend la porte en quarts de finale, comme il y a quatre ans.

 

C'est fini pour l'équipe de France. Les Bleues ont été éliminées de la Coupe du monde après leur défaite contre l'Australie (0-0, 7-6 t.a.b), samedi 12 août, au Brisbane Stadium. Passées à côté de leur match dans l'engagement et la réussite, les Françaises ont longtemps alterné le chaud et le froid, et résisté aux assauts des Matildas avant de finir par craquer dans une séance de tirs au but complètement folle, après l'échec à la mort subite de Vicki Becho, dixième tireuse française.

 

C’est sans doute le dénouement le plus cruel qu’on pouvait imaginer. Après s’être battues pendant 120 minutes, dans un match accroché et qui est parfois parti dans tous les sens, les Bleues ont échoué au bout de la séance de tirs au but. Après avoir vu ses neuf coéquipières de champ aller défier la portière australienne, Vicki Becho, 19 ans, qui disputait son premier grand tournoi international, a envoyé sa frappe sur le poteau. Derrière, la gardienne Solène Durand, entrée pour la séance et héroïque jusque-là avec deux arrêts, n’a pas pu sortir un nouveau miracle, et Cortnee Vine a libéré les siennes et toute une nation, sous la puissante acclamation du stade.

 

Une incroyable séance de tirs au but
 
 

Dans cet exercice que certains qualifient parfois de loterie, le sort a longtemps joué avec les nerfs des Françaises, avant de rendre son douloureux verdict. Alors qu'Eve Périsset, dernière des cinq premières tireuses, avait loupé son geste, la gardienne australienne muée en tireuse s'est elle aussi manquée et a ouvert la voie à la mort subite. A trois reprises, Solène Durand a arrêté des tentatives australiennes décisives et a permis aux Bleues de rester dans la course. Mais elle n'a pas pu maintenir cette réussite jusqu'au bout. "On peut être fiers des filles elles ont fait un match exceptionnel [...] On méritait mieux je pense, mais c'est comme ça", a estimé Hervé Renard à la fin de la rencontre.

 

 
 
Cms-ContentHasMedia_7063310
Cms-ContentHasMedia_7063310© Fournis par franceinfo
 
 

Cette séance de tirs au but renversante est en réalité un bon reflet du match, au cours duquel les Bleues ont alterné le bon et le beaucoup moins bon, se sont retrouvées plusieurs fois en position de faire la différence, mais aussi sur le fil et à deux doigts de craquer. Après avoir été entraînées dans le faux rythme imposé par leurs adversaires en début de partie, elles avaient réussi à mettre le pied sur le ballon et se procurer la première grosse occasion du match, mais Maëlle Lakrar avait été trop courte face au but

 
Les Bleues n'ont pas su se mettre à l'abri

 

Pendant 120 minutes, les Bleues ont surtout beaucoup déjoué face à des Matildas qui ont progressivement pris confiance. Dominées au milieu de terrain, elles n'ont pas toujours réussi à se trouver et à construire. Elles auraient même pu se retrouver derrière bien plus tôt sans une immense intervention d'Elisa De Almeida devant sa ligne après un cafouillage entre sa gardienne et Sakina Karchaoui peu avant la pause. Replacée à droite, la Parisienne, auteure d'un très gros match et de trois gros sauvetages, est l'une des rares satisfactions de la rencontre où beaucoup de joueuses se sont effondrées.

 

Après 2015 et 2019, les Bleues sont éliminées au stade des quarts de finale pour un troisième Mondial de rang. Les Australiennes, elles, dépassent la malédiction du pays-hôte éliminé en quarts et attendent l'Angleterre ou la Colombie en demi-finale, à Sydney.

 

 
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Notes et références                                                    
    Monde : Australie 
    Monde : Nouvelle-Zélande
   
   
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T-54

Publié à 11:44 par dessinsagogo55 Tags : center blogs centerblog sur merci monde
T-54

T-54-2

 

 

Le T-54 est un char moyen soviétique apparu en 1946 et fabriqué jusqu'en 1959 après six améliorations successives. Tirant les leçons de la Grande Guerre patriotique, le T-54 constituait à ses débuts un remarquable équilibre entre la puissance de feu, la protection et la mobilité. Il fut produit abondamment dans de nombreux pays et connut une multitude de dérivés.

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/T-54

 
     
     
     
     
Notes et références                                                    
    Guerre (Sommaire)
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    Seconde guerre mondiale (Sommaire)
   
   
   
   
 
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Panzerkampfwagen E-100

Publié à 04:13 par dessinsagogo55 Tags : création vie center blogs société centerblog sur merci place travail
Panzerkampfwagen E-100

 

 

Le Panzerkampfwagen E-100 est un projet de char super-lourd mené par l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, issu du développement du Maus et faisant partie du programme des Entwicklungsserie, visant à développer des chars standardisés. L’ensemble du programme fut cependant un échec et aucun prototype de l’E-100 ne put être fabriqué : à la fin de la guerre il n’existait qu’un châssis incomplet, qui fut capturé par les Alliés puis expédié au Royaume-Uni pour être étudié avant d’être finalement envoyé à la ferraille.

 

L’échec du projet de l’E-100 est symptomatique du destin des chars super-lourds de la Seconde Guerre mondiale, qui posaient beaucoup de problèmes, notamment logistiques, pour un impact somme toute minimal sur le déroulement des combats.

 

Historique

Lors du développement du Panzerkampfwagen VIII Maus, deux firmes, Porsche et Krupp, furent mises en concurrence. Bien que Hitler préféra finalement le projet de Porsche, le Waffenamt (« bureau des armes ») continua de s’intéresser au projet de Krupp. En effet, celui-ci, dit « Tiger-Maus », avait la particularité de partager un maximum de composants avec le char Tigre, ce qui intéressait Heinrich Ernst Kniepkamp pour son projet d’Entwicklung-serien (« séries de développement »), une série de véhicules de combat classés par poids partageant un maximum de composants dans le but de réduire les coûts de production et de faciliter la maintenance et la logistique.

 

Jugeant Krupp trop fortement sollicité sur d’autres projets, Kniepkamp préféra confier la finalisation de l’E-100 à Adler au printemps 1943, bien que la firme n’avait aucune expérience dans la conception de chars. Il n’informa toutefois pas Krupp qu’il avait repris leurs plans, ce qui provoqua la colère des ingénieurs de la société lorsqu’ils découvrirent un an plus tard que Adler s’était approprié leur projet.

 

Adler commença le travail sur l’E-100 le 30 juin 1943 ; la phase de conception fut rapidement terminée, les plans originaux du « Tiger-Maus » étant repris presque à l’identique, à l’exception de la suspension. Le véhicule ne devait toutefois pas être assemblé dans les usines de l’entreprise à Francfort, mais sur le terrain militaire de Sennelager, dans la région de Paderborn. Le travail avança cependant à un rythme très lent : faute de moyens alloués au projet les pièces n’arrivaient qu’au compte-goutte sur la chaîne d’assemblage et Adler n’avait par ailleurs fourni que trois ouvriers pour réaliser l’assemblage. Cette situation est à mettre en relation avec les nouvelles directives émises par Hitler en juillet 1944, stipulant que tout développement de char super-lourd devait cesser4. Ainsi, un rapport du 15 janvier 1945 faisait savoir que le châssis du premier prototype de l’E-100 était presque complété, mais que certains composants critiques étaient manquants, ce qui empêchait toute avancée supplémentaire.

 

Le travail n’avait guère plus progressé lorsque les troupes américaines s’emparèrent de Sennelager en avril 1945 et capturèrent le châssis toujours incomplet de l’E-100, mettant effectivement fin au projet déjà moribond5. Le châssis fut plus tard complété sur place par les Britanniques afin de le mettre en état de marche, puis envoyé au Royaume-Uni pour être testé, avant d’être envoyé à la ferraille.

 

Caractéristiques

 

photographie en noir et blanc montrant un châssis de char inachevé sans tourelle et sans chenille vu de trois-quart avant

Le châssis du E-100 après sa capture par les Alliés.

Motricité

 

Le moteur installé sur le prototype de l’E-100 était le Maybach HL 230 P30, dont la puissance était de 600 ch à 2 500 rpm et 700 ch à 3 000 rpm. La transmission était le modèle OG 40 12 16 B de Maybach, tandis que la direction était électrique et fabriqué par Henschel sous la désignation L 801. Avec la tourelle d’origine la masse totale dépassait les 130 t, mais celle-ci put être ramenée à 123,5 t grâce à la conception d’une tourelle plus légère par Krupp. Cependant le moteur restait le même que sur le Panther, qui ne pesait que 45 t et était déjà considéré comme étant sous-motorisé, induisant pour l’E-100 un rapport poids/puissance particulièrement défavorable de 4,8 ch/tonne et limitant sa vitesse maximale à 23 km/h.

 

Un projet B fut donc envisagé pour améliorer la mobilité, avec un moteur Maybach de 1 200 ch et une transmission hydromécanique Mekydro à huit vitesses, ce qui aurait pu permettre d’atteindre la vitesse de 40 km/h. Ce système aurait cependant nécessité un remaniement complet du châssis et le projet n’alla pas plus loin que la planche à dessin.

 

La suspension était le seul élément différenciant notablement le Tiger-Maus de Krupp de l’E-100 de Adler : alors que le premier employait la même suspension à barres de torsion que le Königstiger, le second faisait appel à des ressorts hélicoïdaux. Ce changement permettait de maximiser l’espace disponible à l’intérieur du char, les suspensions étant désormais placées à l’extérieur. Les chenilles, entrainées par les barbotins situés à l’avant, faisaient un mètre de large et devaient être remplacées par un modèle plus étroit pour le transport par train, afin de ne pas dépasser des plateformes.

 

Armement et protection

 

À l’origine, le E-100 devait être équipé de l’une des tourelles prévue pour le projet Maus. Celle-ci avait été dessinée par Krupp en décembre 1942 et devait être armée d’un canon de 15 cm L/37, ainsi que d’un canon de 7,5 cm L/24 coaxial en armement secondaire. Une nouvelle tourelle, plus légère, fut cependant conçue par Krupp en mai 1944. Celle-ci était presque identique à celle du Maus II, à ceci près que son blindage était moins épais, d’où une masse plus faible. L’armement prévu était cette fois d’un canon de 12,8 cm et du même 7,5 cm, mais cette fois curieusement monté au-dessus du canon principal. Le Waffenamt ne semble toutefois pas avoir été entièrement satisfait par cette proposition, car à la fin du même mois, Krupp fut sollicité pour réaliser une maquette en bois à l’échelle 1:5 d’une nouvelle tourelle ayant comme armement soit un canon de 15 cm soit de 17 cm, afin d’étudier quelles étaient les possibilités en matière de disposition intérieure dans ces configurations.

 

Avec 200 mm de blindage homogène laminé incliné à 60° à l’avant, l’E-100 était aussi bien blindé que le Maus de face, en revanche son blindage latéral était sensiblement inférieur, en particulier au niveau de la tourelle : 80 mm incliné à 29° sur l’E-100 contre 200 mm incliné à 30° sur le Maus. À titre de comparaison, sur le front de l’Est, le canon D-25T de l’IS-2 pouvait pénétrer 142 mm à 1 000 m. À l’Ouest, le 17-pounder britannique, pouvait pénétrer au maximum 231 mm à 1 000 m dans les conditions les plus favorables et avec des munitions APDS, disponibles seulement en quantités limitées ; avec les munitions perforantes les plus courantes les performances chutaient à 150 mm. Par ailleurs, du fait que les tests sont réalisés sur des plaques non-inclinées, ces valeurs sont à considérer comme un maximum théorique atteignable seulement dans les conditions les plus favorables, ce qui arrivait rarement sur le terrain. Dans les faits, l’E-100 aurait pu être un adversaire redoutable tant qu’il se présentait de face, mais il restait vulnérable sur les côtés, une faiblesse partagée par les chars Tigre et Panther.

 

Évaluation opérationnelle

 

Bien que responsable de l’assemblage de l’E-100 en sa qualité de directeur technique de Adler, Karl Jenschke considéra dès le début la conception du véhicule comme étant obsolète : le véhicule était peu mobile par ses propres moyens et son transport par rail exigeait de démonter les jupes, les chenilles et une partie des roues de route. Par ailleurs, il estimait l’installation de canons de 150 mm ou 170 mm impossible dans la tourelle telle que Krupp l’avait conçue.

 

Comme tous les char super-lourds conçus pendant la Seconde Guerre mondiale, la masse et les dimensions de l’E-100 posaient des problèmes insolubles : à l’échelle stratégique il était difficile à déplacer sur de longues distances, même par train, et son usage à l’échelle tactique était compliqué par l’impossibilité de traverser la plupart des ponts et les rues étroites des agglomérations, ainsi que par la nécessité d’éviter toutes les zones où le terrain était meuble. Malgré sa puissance de feu, les expériences acquises sur d’autres chars super-lourds comme le Jagdtiger tendent à montrer qu’à moins d’être déployé en nombre, ces chars étaient facilement débordés et détruits, lorsqu’ils ne l’avaient pas été avant même d’arriver sur le champ de bataille, leurs convois de transport étant particulièrement vulnérables aux attaques aériennes

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Panzerkampfwagen_E-100

 
     
     
     
     
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    Panzerkampfwagen VI Königstiger
   
   
   
   
   
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M4A3E8 Sherman

Publié à 03:34 par dessinsagogo55 Tags : centerblog sur merci
M4A3E8 Sherman

 

 
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https://fr.wikipedia.org/wiki/M4_Sherman

 
     
     
     
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    Chars utilisés (Guerre) : États-Unis
   
   
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    M4A3E8 Sherman
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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T-84

Publié à 03:05 par dessinsagogo55 Tags : image png center vie création blogs centerblog sur merci
T-84

 

 

Le T-84 est un char de combat ukrainien, basé sur le T-80 soviétique.

 

Produit pour la première fois en 1984, il est entré en service en 1999 dans l'armée ukrainienne, mais est remplacé depuis 2009 par le BM Oplot.

 

Pays utilisateurs

 

 Thaïlande : 49 commandés en mars 2011 afin de remplacer ses M41 Walker Bulldog obsolètes.

 Géorgie : 12 tanks en service

 

Prospections en cours

 

 Pérou : se serait montré intéressé par l'acquisition de ce blindé.

 Pakistan : L'Ukraine serait sur le point de vendre 100 chars au Pakistan selon le quotidien polonais Gazeta Wyborcza.

 

Échecs de vente

 

 Azerbaïdjan : se serait également montré intéressé par l'acquisition de ce blindé.

 

 Bangladesh : En 2007 les Forces armées bangladaises auraient débuté des négociations, cependant le Bangladesh a finalement décidé d'acheter 44 MBT-2000 en 2011.

 

Caractéristiques

 

Poids : 46 tonnes

Vitesse : 65 km/h

Équipage : 3 hommes

Armement principal : 125 mm KBA3

Armement secondaire : Mitrailleuse coaxiale 7,62 mm KT-7.62

Blindage : blindage composite, blindage réactif, acier

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/T-84

 
     
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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