Date de création : 09.04.2012
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Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
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Par Anonyme, le 26.10.2024
Rudolf Diesel (de son vrai nom Rodolphe Chrétien Charles Diesel, [ˈʁuːdɔlf ˈkʁɪstjan ˈkaʁl ˈdiːzəl]) est un ingénieur allemand, né le 18 mars 1858 à Paris et disparu dans la nuit du 29 au 30 septembre 1913 lors d'une traversée de la mer du Nord.
Rudolf Diesel est l'inventeur du moteur à combustion interne portant son nom, conçu pour fonctionner avec de l'huile végétale et non avec du gazole. Diesel nomma initialement ce moteur, le « moteur à l'huile ».
Rudolf Diesel est également un grand ingénieur thermicien, un connaisseur des arts, un linguiste et un théoricien social. Les inventions de Diesel ont trois points communs : elles portent sur le transfert de chaleur par des procédés physiques naturels ou des lois, sont empreintes d'une forte marque créatrice de conception mécanique, et elles ont d'abord été motivées par l'inventeur du concept sociologique de besoin. Le moteur Diesel fut conçu à l'origine comme une installation facilement adaptable aux coûts d'utilisation des combustibles disponibles localement, afin de permettre aux artisans indépendants de mieux supporter la concurrence des grandes industries, à cette époque pratiquement monopolisées par la principale source d'énergie : le charbon, le carburant du moteur à vapeur.
Rudolf Diesel disparaît mystérieusement en mer alors qu'il traverse la mer du Nord à bord du paquebot Dresden, entre Anvers et Harwich, quelques mois avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale.
Rudolf Diesel (Rodolphe Chrétien Charles pour l'état civil) est né à Paris en France, au 38 rue Notre-Dame-de-Nazareth en 1858, le deuxième d'une fratrie de trois enfants : Louise l'aînée, Rudolf et Emma. Ses parents sont des immigrés vivant en France. Théodor Diesel, un relieur de métier, avait quitté sa ville natale d'Augsbourg, en 1848.
Diesel passe sa petite enfance en France, mais à la suite du déclenchement de la guerre franco-prussienne en 1870, la famille est forcée de quitter son pays, et émigre à Londres. Cependant, avant la fin de la guerre, la mère de Rudolf l'envoie à l'âge de douze ans vivre à Augsbourg avec son oncle et sa tante, Barbara et Christoph Barnickel pour qu'il puisse apprendre à parler allemand et visiter le Königliche Kreis-Gewerbsschule, où son oncle enseigne les mathématiques.
À l'âge de quatorze ans, Rudolf écrit à ses parents pour leur signifier son envie de devenir ingénieur. Après avoir terminé son éducation primaire en tête de sa classe en 1873, il s'inscrit à la récente École industrielle d'Augsbourg. Plus tard, en 1875, il reçoit une bourse de mérite du Königliches Polytechnikum de Munich, où il accepte d'entrer contre la volonté de ses parents qui préfèrent qu'il commence à gagner sa vie. Diesel n'est pas en mesure d'obtenir son diplôme en juillet 1879 en raison d'une crise de fièvre typhoïde. S'il attend la prochaine date d'examen, il rassemble néanmoins l'expérience pratique en génie mécanique à la Maschinenfabrik Gebrüder Sulzer à Winterthour, en Suisse. Diesel est ainsi diplômé avec les plus hautes distinctions de son maître d'étude de Munich en janvier 1880, et revient à Paris, où il aide son ancien professeur Carl von Linde à la conception et la construction d'un moyen moderne de réfrigération. Rudolf Diesel devient le directeur de l'usine à peine un an plus tard.
En 1883, Diesel, marié à Martha Flasche, continue d'œuvrer en faveur de von Linde, remportant de nombreux brevets en Allemagne et en France.
Au début de 1890, Diesel déménage avec son épouse et leurs trois enfants, Rudolf junior, Heddy et Eugen, à Berlin pour assumer la gestion de Carl von Linde sur les sociétés de recherche et développement, et adhère à plusieurs autres conseils d'administration. N'étant pas autorisé à utiliser les brevets développés avec Carl von Linde, Diesel cherche à développer de nouvelles idées dans un domaine extérieur à celui de la réfrigération. Il se tourne tout d'abord vers la vapeur : ses recherches sur l'efficacité énergétique l'amènent à construire une machine à vapeur au moyen de vapeurs d'ammoniac. Lors d'essais, cette machine explose, provoquant des blessures et de nombreux mois d'hôpital, des problèmes de santé et de vision.
Il commence également à concevoir un moteur basé sur le cycle de Carnot, et en 1893, peu après que Gottlieb Daimler et Karl Benz eurent inventé l'automobile en 1887, Diesel publie un traité intitulé Theorie und Konstruktion eines rationellen Wärmemotors zum Ersatz der Dampfmaschinen und der heute bekannten Verbrennungsmotoren (De la théorie et de la construction rationnelle d'un moteur thermique pour remplacer la machine à vapeur et moteurs à combustion connus aujourd'hui) qui est la base de son travail sur l'invention du moteur Diesel.
Le premier moteur commercialisé, présenté en 1900 à l'Exposition universelle de Paris, a une cylindrée de 1 960 cm3 tournant à 172 tr/min, et développe une puissance de 14,7 kW. Malgré son système d'injection par pompe à air, ce moteur a un rendement assez intéressant : CSE (consommation spécifique) de 335 g/kWh (à titre d'exemple, les poids-lourds les plus récents ont une CSE entre 250 et 200 g/kWh). Le Français Lucien-Eugène Inchauspé (1867-1930), en 1924, invente la pompe à injection, et en fait un moteur performant. Et la production par Robert Bosch permet un développement rapide de ces moteurs. Les premières automobiles de tourisme à moteur Diesel sont une Mercedes en 1936, puis la Peugeot 402 en 1938.
Le faible coût du combustible de ce moteur le rendit économiquement intéressant pour la propulsion navale. C'est un navire marchand danois, le Selandia, qui en fut équipé le premier en 1912. En 1903, une péniche nommée Le Petit Pierre est équipée d'un moteur de type Diesel, construit par Sautter-Harlé, et adapté par Frédéric Dyckhoff. Elle navigue avec succès sur le canal de la Marne au Rhin. En juin 1897 avait été créée, avec son siège à Bar-le-Duc (Meuse), la Société française des moteurs Diesel à combustion interne, au capital de 1 200 000 francs, dont la moitié des parts sociales attribuées à Rudolph Diesel rémunèrent ses apports en industrie.
Entre 1911 et 1912, il déclare que « le moteur Diesel peut être alimenté avec des huiles végétales et sera en mesure de contribuer fortement au développement de l'agriculture des pays qui l'utiliseront » et prédit que « l'utilisation d'huiles végétales comme combustible liquide pour moteurs peut sembler insignifiante aujourd'hui », mais que « ces huiles deviendront bientôt aussi importantes que le pétrole et le goudron de charbon »
Rudolf Diesel disparaît dans des circonstances mystérieuses à bord du paquebot à vapeur allemand Dresden dans la nuit du 29 septembre 1913. Passager, il avait appareillé d'Anvers pour une réunion « Diesel Manufacturing Ltd » à Londres. Après avoir soupé avec ses collaborateurs, il se retire dans sa cabine vers 22 h, laissant pour consigne d'être réveillé le lendemain à 6 h 15. Ses collaborateurs trouvent le lendemain sa cabine vide et son lit non défait. Il n'a plus jamais été vu en vie depuis. Dix jours plus tard, l'équipage du bateau néerlandais Coertsen découvre le cadavre d'un homme flottant sur la mer. Le corps est dans un tel état de décomposition que le capitaine refuse qu'il soit transporté à bord. Néanmoins, les marins récupèrent des objets personnels (pilule, portefeuille, couteau de poche, lunettes) du défunt, puis le corps est abandonné à la mer. Le 13 octobre, ces objets sont identifiés par le fils de Rudolf, Eugen Diesel, comme appartenant à son père.
De nombreuses hypothèses ont été émises sur cette disparition, s'agissant d'un ingénieur allemand, auteur d'une invention déjà reconnue comme majeure et partant travailler en Angleterre pour l'amirauté britannique alors que les tensions internationales qui conduiront à la Première Guerre mondiale s'étaient déjà manifestées. Des théories complotistes remettent notamment en cause la thèse du suicide, évoquant la possibilité d'un assassinat par le complexe militaro-industriel. Peu de temps après sa disparition, son épouse Martha découvre dans un sac qu'il lui avait donné juste avant son départ, 200 000 marks allemands et des documents comptables qui indiquent que leurs comptes bancaires sont pratiquement vides, aussi cherchait-il à conclure de nouveaux contrats avec l'Angleterre et la France. Dans le journal que Rudolf Diesel avait emporté avec lui sur le bateau, une mystérieuse croix est dessinée sur la date du 29 septembre 1913 alors qu'il avait peu de temps auparavant écrit une lettre enjouée à sa femme
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Le chat est essentiellement carnivore. Son métabolisme a besoin de taurine présente dans la viande, qui est un dérivé d'acide aminé qu'il ne peut synthétiser en quantité suffisante. Une carence en taurine entraîne chez le chat des troubles oculaires, cardiaques, des déficits immunitaires et des problèmes de reproduction chez les femelles.
Deux stratégies de chasse peuvent être distinguées : la stratégie mobile (ou chasse à l'approche), comportant une phase d'approche de la proie, suivie d'une phase d'attaque et la stratégie stationnaire (ou chasse à l'affût), qui comporte une phase attentive et immobile, suivie d'une phase d'attaque. Les méthodes de chasse utilisées ne semblent pas spécifiques à l'espèce chassée.
Pour tuer sa proie, le chat mord généralement à la nuque, en brisant ainsi la colonne vertébrale. Les proies les plus courantes sont de petits rongeurs mais ils s'attaquent aussi aux lézards, aux petits oiseaux, aux insectes, aux lapereaux et parfois à des proies moins conventionnelles comme la grenouille, le hérisson ou l'écureuil. Opportuniste, le chat ne rechigne pas à s'attaquer aux déchets.
La chasse peut simplement se dérouler dans une optique de jeu. Chez le chaton, on observe des jeux de chasse comme chez les autres félins, avec un rôle social similaire.
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L'instinct de prédateur du chat se traduit par le fait que, même parfaitement « domestiqué », et bien nourri, il ne renonce pas pour autant à tuer des proies autour de lui.
Un certain nombre d'études ont été faites pour mesurer l'impact de ce comportement, au Royaume-Uni et aux États-Unis :
une étude portant sur une année menée à Wichita, Kansas, a montré en 2000 que les chats de cette ville de 300 000 habitants tuaient en moyenne 4,2 oiseaux par an chacun, malgré leur environnement urbain. Une extrapolation aux 64 millions de chats que comptaient alors les États-Unis conduirait au chiffre de 250 millions d'oiseaux tués chaque année dans le pays par les chats ;
en Angleterre, Peter B. Churcher et John H. Lawton ont mené une étude d'un an également sur 78 chats, dans un petit village du Bedfordshire. Les résultats, extrapolés par eux en 1989 sur la base du nombre de chats en Angleterre (de l'ordre de 5 millions lors de l'étude), correspondaient à un nombre annuel de proies tuées de toutes espèces de l'ordre de 70 millions, dont environ 35 % d'oiseaux (soit plus de 20 millions d'oiseaux tués par an). Près de la moitié des oiseaux tués étaient des hirondelles. Rapporté au nombre de chats, le chiffre d'oiseaux tués par chat est compris entre 4,5 et 5 par an, donc finalement très proche du chiffre trouvé dans l'étude américaine.
Il a été remarqué que le problème vient du fait que cette prédation n'est pas naturelle, puisqu'elle dépend d'une population de chats anormalement importante, car son nombre est défini par l'homme, et non par les ressources naturelles. Ceci se traduit en particulier par le fait que le chat entre en concurrence avec les prédateurs naturels de la région, dont la survie est ainsi rendue plus difficile.
Mais il a aussi été rappelé que ces populations domestiques de chats existent depuis déjà des siècles, sans que les équilibres naturels en aient été profondément affectés, ni qu'on puisse leur attribuer la disparition de telle ou telle espèce d'oiseau. Le point crucial dépend donc de la densité de population humaine elle-même, ainsi que l'augmentation du nombre moyen de chats par foyer humain. L'étude menée par Peter B. Churcher et John H. Lawton eux-mêmes, si sérieusement qu'elle ait été conduite, porte sur un échantillonnage trop faible pour pouvoir être extrapolée au niveau d'un pays tout entier.
Reste le fait que le potentiel destructeur du chat domestique s'est révélé, lors de ces études, être beaucoup plus important que ce que l'on pensait jusqu'alors, s'agissant d'une population domestique sans réel besoin de trouver sa nourriture par elle-même.
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S'il existe des chats redevenus sauvages dans de nombreux pays, c'est dans l'hémisphère sud, dans des pays comme l'Australie ou la Nouvelle-Zélande — où les chats n'ont jamais été une population d'origine indigène — que ce problème présente le plus d'acuité. En effet, ces terres abritent des espèces, telles que le kakapo, particulièrement fragiles face à des carnivores mammifères placentaires importés, tels que les dingos ou les chats redevenus sauvages (« chat haret »). Ces chats ont eu des effets importants sur ces espèces animales, et ont joué un rôle majeur dans les risques d'extinction de plusieurs d'entre elles.
En Australie, de nombreuses espèces indigènes, des oiseaux, des lézards, de petits marsupiaux sont chaque année la proie de chats harets. Les chats, introduits en Australie au XVIIIe siècle par des colons britanniques, ont donné lieu à l'apparition d'une population sauvage, en particulier au XIXe siècle, où des chats domestiques ont été délibérément relâchés pour lutter contre la prolifération de souris et de lapins. Cette population redevenue sauvage est aujourd'hui très importante, puisqu'elle a été évaluée en 2004 à 18 millions de chats.
Des mesures d'éradication de ces chats, considérés comme invasifs, y sont d'ailleurs régulièrement menées par le gouvernement australien, sous le nom de Threat Abatement Plans (« Plans d'amoindrissement de la menace » sur la biodiversité). Ces plans identifient les espèces menacées par les chats (une trentaine d'espèces pour les seuls oiseaux, par exemple), ainsi que les actions à mener et les moyens à mettre en œuvre. Ils donnent lieu ensuite à une analyse des résultats obtenus.
Le problème écologique ainsi posé à l'Australie est extrêmement complexe, puisque la totale extermination des chats harets se traduirait aussitôt par la multiplication incontrôlée d'autres espèces invasives importées, comme les lapins et les rats. C'est ce qui est arrivé par exemple dans l'île Macquarie, où l'éradication du chat s'est traduite par une explosion désastreuse du nombre de lapins
En Nouvelle-Zélande, la menace est du même ordre, à la fois dans son origine (population de chats domestiques relâchés au xixe siècle pour lutter contre la prolifération des lapins), et dans ses conséquences sur les espèces locales. Les chats harets sont par ailleurs soupçonnés de véhiculer la tuberculose, même s'il est loin d'être prouvé qu'ils puissent transmettre la maladie à d'autres espèces. Il est permis en Nouvelle-Zélande de tirer sur les chats soupçonnés d'être des chats harets, ce qui amène à garder enfermés chez soi les chats domestiques lorsque des battues sont organisées.
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Le développement des fonctions reproductrices du chat mâle commence vers trois mois avec l'augmentation de la production de testostérone. Vers six ou sept mois des épines apparaissent sur le pénis du chat. À cet âge, il peut commencer à se reproduire et souvent, marque son territoire en émettant des jets d'urine très odorants.
La femelle devient pubère dès son premier œstrus (communément appelé « chaleurs ») qui survient en moyenne entre sept et dix mois. Dès les premières chaleurs, qui durent de un à cinq jours, la chatte est capable de se reproduire. Elle connaît ensuite de nombreuses périodes de chaleurs, généralement situées du printemps à l'automne. Il est possible qu'une chatte soit de nouveau fécondée deux semaines après avoir mis bas
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Lorsque les mâles sont à même de pouvoir s'accoupler avec la femelle, encore faut-il que cette dernière les accepte. Lors de l'accouplement, qui dure entre 5 et 15 secondes, le mâle monte sur le dos de la femelle et lui mord la peau du cou et piétine la croupe pour améliorer la pénétration. Les petites épines présentes sur le pénis du mâle orientées vers l'arrière raclent les parois du vagin de la femelle. Cette stimulation du vagin est nécessaire pour déclencher l'ovulation chez la chatte. À chaque pénétration, la chatte émettra un nouvel ovule, ce qui explique pourquoi les chatons d'une même portée peuvent être de pères différents.
Des hybridations sont possibles entre chat domestique et chat sauvage. On s'attend à ce que ce phénomène soit de plus en plus fréquent avec la fragmentation des forêts et une pénétration plus forte des chats domestiques, et il pourrait être une source de « pollution génétique » et de propagation de zoonoses et de virus ou autres pathogènes et parasites félins
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Catherine Lachens, née le 2 septembre 1945 à Boulogne-Billancourt et morte le 27 septembre 2023 à Paris, est une actrice française.
Biographie
Catherine Lachens naît le 2 septembre 1945 à Boulogne-Billancourt. Elle a un frère jumeau, Éric.
Après un tour d'Europe en stop et à mobylette de près d'un an et demi, elle s'inscrit aux cours de Jean Périmony (1968-1969), puis de Jean-Laurent Cochet (1970-1971). Elle entre au Conservatoire national de Paris, où elle a pour professeurs, entre autres, Robert Manuel, et Antoine Vitez. Elle a pour camarades de promotion Francis Huster, Nathalie Baye et Jacques Villeret1. Elle en sort, fait extrêmement rare, dès sa deuxième année en 1972, avec trois premiers prix (classique, contemporain et étranger). Elle obtient également un premier prix de diction.
Tout en exerçant différents petits métiers (responsable des questionnaires à la régie Renault, ouvreuse au cinéma Le Palace, « déchargeuse » de cageots aux Halles la nuit, etc.), elle fait ses débuts au cinéma en 1973 sous la direction de Nina Companeez dans L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise (le film marque la dernière apparition sur un plateau de cinéma de Brigitte Bardot)1. Elle joue parallèlement au théâtre dans La Mandore de Romain Weingarten, mise en scène Daniel Benoin, et Folies bourgeoises de et mis en scène par Roger Planchon.
À l'aise dans le registre de la comédie, elle tourne quatre fois sous la direction de Georges Lautner, mais aussi de Philippe de Broca, Pierre Richard, Jean Yanne, Claude Zidi, Pierre Tchernia, Paul Vecchiali, Yves Boisset, Claude Chabrol, etc. Grande bourgeoise, épouse délaissée, prostituée au grand cœur, directrice d'école ou maîtresse passionnée, elle enchaîne sur le grand et le petit écran les rôles les plus divers. Elle passe du film policier (Flic Story, Mort d'un pourri) à la comédie légère (Silence... on tourne !, Les Deux Crocodiles, Gazon maudit2), de l'étude de mœurs (Le Divorcement, La Vie dissolue de Gérard Floque, Rosa la rose, fille publique) au drame (Deux Lions au soleil, L'Arrestation, Le Toubib) en passant par le film d'aventure (Le Prix du danger).
Au théâtre, elle alterne grands classiques et « curiosités » contemporaines, passant de Molière à Jean Genet, de Feydeau à Max Frisch, de Kafka à Audiberti, de Racine à Ionesco2 sous la houlette de metteurs en scène de renom : David Esrig, Marcel Maréchal, Andrzej Wajda, Jean-Pierre Miquel, Jacques Rosner, Daniel Mesguich, etc. Des expériences qui l'emmènent, à travers l'Europe et jusqu'en Russie. Elle a comme « marraine » de théâtre Pascale de Boysson, partenaire à la ville comme à la scène de Laurent Terzieff.
À la télévision, elle est une invitée récurrente de L'Académie des neuf dans les années 1980, puis de son successeur, Le Kadox, à la fin des années 1990. Elle apparaît également dans les série Navarro, Sous le soleil1 ou encore Scènes de ménages2. Sa vie est jalonnée de rencontres. Gena Rowlands, Salvador Dalí (qui aime l'entendre lire ses propres textes et en a fait sa lectrice particulière - la surnommant son « lion liseur »), ou Federico Fellini, rencontré à Cinecittà alors qu'elle tourne Rouge Venise (1988) et avec lequel elle entretient une correspondance.
Elle s'essaie également à la sculpture sous l'égide de Noor Zade Brener et participe à plusieurs expositions : à la fondation Charles-Bassompierre, à l'hôtel du Louvre, au Palais des congrès, à la Maison de la Radio, à la galerie Paradis, aux côtés d'autres artistes de la profession, comme Anny Duperey, Sapho, Serge Reggiani, Michèle Morgan, Renaud ou encore Amanda Lear.
Elle reçoit à Puget-Théniers (Alpes-Maritimes), le 22 juillet 2016, le « Prix Reconnaissance des cinéphiles » par l'association « Souvenance de Cinéphiles » pour l'ensemble de sa carrière.
Catherine Lachens meurt à l'âge de 78 ans le 27 septembre 2023 d'un cancer « contre lequel elle luttait depuis quelques mois, dans un hôpital parisien »
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En 1948, Anne-Marie Bardot convainc le modiste et photographe Jean Barthet de faire participer Brigitte à un défilé de présentation de ses chapeaux. Mais Brigitte est timide, gauche et n'ose pas regarder le modiste en face. Sa mère propose alors une forme de défilé nouvelle, loin de la marche sur la plateforme : elle pourra danser et les chapeaux porteront les noms des pas de ballet. Barthet accepte cette originalité et lui fait présenter ses chapeaux sur la musique du Lac des cygnes. Après le défilé Barthet, elle devient mannequin junior pour la maison de couture Virginie Jeune Fille qui propose des tenues style « college » et sport. Grâce à Pierre-André Tarbès, elle devient l'égérie du parfum jeune Ma Griffe de Carven.
À treize ans, elle remplace au pied levé une jeune fille pour une photo dans Jardin des modes, un hasard qui lance sa carrière de modèle pour les magazines. Début 1949, Marie-France de La Villehuchet, une amie de sa mère et rédactrice de Jardin des modes junior, lui fait faire une série de photos et une couverture. Sa famille craint qu'elle qu'elle devienne cover-girl et fréquente un mauvais milieu. L'autorisation pour faire ces photos lui est donnée lors d'un conseil de famille qui l'autorise à poser à condition de ne pas être payée et que son nom n'aparaisse pas. De là proviennent les initiales B.B.; Sa mère l'accompagne aux séances photos.
Hélène Lazareff, amie de sa mère et directrice de Elle, la remarque et la choisit pour faire la couverture du numéro spécial du 2 mai 1949 dédié aux jeunes filles et leur mère et intitulé "Vos parents et vous, vos enfants et vous". On la voit de profil, brune aux cheveux courts, dans une séance de retouche de sa robe. Le 8 mai 1950, elle refait la couverture du numéro spécial Elle qui porte la légende Les jeunes filles sont-elles détestables ? Les jeunes mères sont-elles irréprochables ?. Elle pose avec un chemisier rayé à haut col claudine blanc et cravate bleue, une tasse de thé à la main, debout derrière sa mère. Elle devient la mascotte du magazine Elle.
En 1951, Christian Foye, un ancien danseur étoile du ballet des Champs-Elysées, demande l'autorisation à ses parents de l'emmener en tournée à Fougères et à Rennes pendant un mois pour un spectacle de ballet. Elle danse avec Sylvia Bordonne. Sa mère l'accompagne pendant une semaine.
Le réalisateur Marc Allégret, voyant une de ses première photos dans Elle demande à la rencontrer. Ses parents s'opposent à ce qu'elle devienne actrice, mais son grand-père maternel, Léon Mucel dit « le Boum », la soutient dans son projet : « Si cette petite doit un jour être une putain, elle le sera avec ou sans le cinéma. Si elle ne doit jamais être une putain, ce n’est pas le cinéma qui pourra la changer ! Laissons-lui sa chance, nous n’avons pas le droit de disposer de son avenir. ».
En 1949, à l'audition, elle fait la connaissance de l'assistant d'Allégret, Roger Vadim, scénariste d'un film en préparation Les Lauriers sont coupés. L'admiration est réciproque pour leur côté à la fois altier et décontracté, mais ce n'est pas le coup de foudre. À propos de cette première rencontre, Brigitte Bardot s'exprime plus tard en ces termes : « Je n'avais pas l'habitude de rencontrer des hommes aussi beaux, aussi relax, aussi décontractés. Vadim, Je l'ai trouvé sublime de beauté, mais bien sûr jamais je n'aurais pensé que je me marierai un jour avec lui. J'allais avoir quinze ans, mais j'avais encore quatorze ans. Ça n'a pas été le coup de foudre, mais ça a été pour moi quelque chose de très très important. Jamais je n'aurais pu penser qu'il tomberait amoureux de moi ».
Vadim de son côté déclare : « J'ai vu entrer quelqu'un qui n'avait pas encore quinze ans. Son anniversaire devait être quelques jours plus tard , le 28 septembre je crois. Superbe, très décontractée. Très à son aise, comme si toute sa vie elle avait été voir des metteurs en scène et de jeunes scénaristes de génie ». À la question de savoir s'il avait éprouvé un coup de foudre, il répond : « J'ai eu le coup d'admiration. Et c'est tout. Je pensais que c'était une personnalité qui était royale, à sa façon de se tenir, de rire, d'être à son aise, [...] très directe, pleine d'humour et amusée à l'idée d'une nouvelle expérience, mais pas du tout convaincue que de faire du cinéma était une chose marrante ». J'ai pensé plus tard, pour décrire ce moment, à une phrase de Balzac qui dit : « L'élégance, c'est de paraître ce que l'on est. ».
Vadim lui donne la réplique dans des essais pour Les Lauriers sont coupés dont l'Ina conserve les archives et dont des extraits figurent dans la série documentaire d'Allain Bougrain-Dubourg sur Brigitte Bardot Telle Quelle, diffusée en 1982 et 1983 sur Antenne 2.
D'autres sources situent la rencontre de Brigitte Bardot et Vadim en 1950, après la parution de sa seconde couverture de Elle en mai 1950 : « La rencontre entre Bardot et Vadim est un roman usé. Le cinéaste Marc Allégret tombe sur la couverture du magazine Elle du 8 mai 1950, troublé par le visage d’une jeune fille de 16 ans, brune, coiffée en chignon, portant un chemisier et tenant une tasse de thé. Troublé surtout par le mystérieux sourire de la jeune fille. Allégret assigne alors à son assistant, Roger Vadim, la mission de la retrouver pour une audition ». L'actrice elle-même, dans son autobiographie de 1996, légende ainsi la photo de cette couverture de Elle du 8 mai 1950 en ces termes : « Le destin se mit en marche contre ma volonté car le réalisateur Marc Allégret vit cette deuxième couverture Elle et demanda à me rencontrer ».
Pour Les Lauriers sont coupés, Marc Allégret recherchait deux jeunes filles. Il repère lui-même Françoise Arnoul devant le Théâtre de l’Empire. Les biographies de cette dernière mentionnent qu'« Allégret lui explique son envie de l’associer à une autre jeune fille de son âge, Brigitte Bardot » et que lorsqu'elle est reçue par l'assistant d'Allégret, Roger Vadim lui annonce que « sa partenaire, Brigitte Bardot, est déjà engagée ». L'année exacte des rencontres respectives de Brigitte Bardot et de Françoise Arnoul avec Vadim reste à déterminer.
Le film ne se fait pas, mais Brigitte Bardot se lie d'amitié avec Vadim. À l'insu de ses parents, elle entame aussi de sa propre initiative une liaison intime avec lui et sèche les cours pour le rencontrer chez lui, dans la chambre de bonne qu'il loue dans l'île Saint-Louis. Vadim vient dans la famille Bardot, mais ses parents s'opposent à cette fréquentation et veulent envoyer Brigitte en pension en Angleterre pour 5 ans. Désespérée, la jeune fille fait une tentative de suicide. Son père renonce à l'envoyer à l'étranger et consent à ce qu'elle continue à voir Vadim, mais ne l'épouser que lorsqu'elle aurait 18 ans. Il trouve un emploi comme journaliste à Paris Match et se marient le 21 décembre 1952, près de trois mois après son dix-huitième anniversaire.