Date de création : 09.04.2012
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Par Anonyme, le 17.12.2024
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il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
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Par Anonyme, le 26.10.2024
La Berliet VUDB est un véhicule militaire blindé conçu pendant l'entre-deux-guerres par le constructeur français Berliet. Il est utilisé par l'armée française au Maroc, en Algérie, en Tunisie et en Afrique-Occidentale française et par l'armée puis la gendarmerie belges.
Conception
En mai 1929, l'armée française considère la nécessaire modernisation de ses forces engagées dans la « pacification » du Maroc. Berliet propose un véhicule de prise de contact, dérivé de la voiture de liaison tout-terrain Berliet VUR. Prévue pour les opérations menées au sud du Maroc, la voiture de prise de contact est destinée à la reconnaissance, au côté d'automitrailleuses destinées au combat (modèle Panhard) et d'infanterie portée sur camions
Aucun prototype n'est construit lorsque l'armée française passe commande du VUDB.
Pour limiter les coûts de production, le véhicule ne dispose pas d'une tourelle mais de meurtrières dans son blindage. Il est armé de deux fusils-mitrailleurs modèle 24/29, qu'il faut déplacer dans la caisse pour tirer.
Le Berliet est d'abord motorisé par un moteur MLSB 6-cylindres de 2 517 cm insuffisant pour un véhicule qui s'est alourdi d'une tonne par rapport aux prévisions. En 1932-1933, tous les véhicules français reçoivent un moteur 4 cylindres de 3 308 cm3 et sont parfois appelés VUDB 5
La carrosserie du VUDB sera réutilisée pour les deux prototypes Berliet VPRM, essayés sans suite en 1930
Une automitrailleuse directement dérivée de la VUDB, la VUDB 4, est commandée en quatre exemplaires en 1931. Armée d'une mitrailleuse de 7,5 mm en tourelle et équipée d'origine du moteur 4 cylindres, elle est testée en 1932. Servant en métropole, les VUDB 4 sont assez vite transformées en véhicules-radios après ablation de leur tourelle
La désignation Berliet VUDB 2 et VUDB 4 est également utilisée par Berliet pour désigner une torpédo
Service
L'armée française commande cinquante exemplaires de la voiture VUDB en 1930 et l'armée belge douze
La voiture de pré-série est testée en métropole puis les VUDB entrent rapidement en service au Maroc au 27e escadron d'automitrailleuses de cavalerie (EAMC), au 1er régiment étranger de cavalerie (REC) et à la 2e compagnie montée du 2e régiment étranger d'infanterie (REI). Cette compagnie rejoint le 1er juillet 1931 le 1er REI
Les voitures, engagées en opération dès février 1931, se révèlent peu réussies. Les équipages déplorent leur faible blindage qui ne protège pas à courte distance, l'absence d'inverseur qui empêche de manœuvrer rapidement vers l'arrière en cas d'embuscade, le faible armement, le centre de gravité trop haut, les faiblesses mécaniques du véhicule et son moteur pas assez puissant
Fin 1932, les Berliet sont modifiés pour corriger certains de ces défauts. Ils sont en particulier re-motorisés. Avec une meilleure instruction des équipages et une doctrine d'emploi mieux définie en plus de ces modifications mécaniques, les Berliet se révèlent beaucoup plus satisfaisant pour leur usage
.
En mars 1933, les pelotons de Berliet du 1er REI rejoignent le 1er REC. En mai 1933, le 27e EAMC est dissous pour motoriser le 1er régiment de chasseurs d'Afrique (RCA). Le 4e escadron du 1er RCA (4/1er RCA) opère donc sur Berliet. Au 1er REC, les VUDB servent au 5e et 6e escadrons (5 et 6/1er REC), ainsi qu'au centre d'instruction régimentaire situé à Sousse (Tunisie). En septembre 1934, les Berliet du 6/1er REC, dissout, sont affectés au 2e escadron du 4e RCA en Tunisie. Les Berliet du 4/1er RCA passent au 3e escadron en 1936
À la mobilisation de septembre 1939, seulement trente-deux VUDB sont en service, une douzaine au 3/1er RCA au Maroc, une poignée avec le centre du 1er REC de Sousse et le reste au 2/4e RCA également en Tunisie. Les VUDB du 1er RCA sont remplacés dès novembre 1939 par des Hotchkiss H35
Après l'armistice, les 22 VUDB restés en service sont regroupés en Afrique-Occidentale française au sein du 8e groupe autonome de chasseurs d'Afrique, qui devient ensuite le 8e RCA. D'autres sont stockés et quelques-uns sont utilisés pendant la campagne de Tunisie jusqu'en 1943
L'armée belge commande douze VUDB en 1930 pour un usage métropolitain. Ils permettent la modernisation du parc blindé belge et remplacent les automitrailleuse Minerva du 2e régiment de lanciers, qui dataient de 1914. Les Berliet, trop hauts et sous-motorisés, sont rapidement transférés à la Gendarmerie qui les affecte à ses régiments légers. On trouve des traces de l'usage des VUDB belges pendant la campagne des 18 jours, jusqu'au 17 mai 1940.
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À côté des R3 et R4 de base — sensiblement équivalente à la R3 dans sa présentation — il existe une déclinaison « Luxe » dite R4 L, elle se caractérise par sa troisième vitre latérale ("L" signifiant "Limousine")et différents accessoires et joncs chromés, qui la rendent plus luxueuse. Cette version, qui s'appela ensuite R4 L Export, fut la plus vendue. À tel point que l'appellation générique de la Renault 4 deviendra progressivement 4L. Par rapport à la version de base, qui possède des banquettes de type « hamac » (suspendus) de même type que la Citroën 2 CV, la R4 L Export possède des sièges plus élaborés et plus confortables (séparés à l'avant) et une banquette arrière rabattable.
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Le siège de Fort Alamo (23 février – 6 mars 1836) fut un événement majeur de la Révolution texane. Après un siège de 13 jours, les troupes mexicaines commandées par le général Antonio López de Santa Anna (le siège eut lieu durant les présidences de Miguel Barragán et de José Justo Corro) lancèrent un assaut contre la mission Alamo près de San Antonio de Bexar (aujourd'hui San Antonio aux États-Unis). Tous les défenseurs texans furent tués et la cruauté apparente de Santa Anna pendant la bataille poussa de nombreux colons et aventuriers américains à rejoindre l'armée texane. Poussés par l'envie de prendre leur revanche, les Texans battirent l'armée mexicaine à la bataille de San Jacinto le 21 avril 1836 qui mit fin à la Révolution.
Plusieurs mois auparavant, les Texans avaient chassé les troupes mexicaines hors du Texas alors partie de l'État de Cohuila y Texas et environ 100 soldats furent placés en garnison dans l'Alamo. L'unité fut renforcée par une unité menée par les futurs commandants du fort, James Bowie et William B. Travis. Le 23 février, environ 1 500 soldats mexicains arrivèrent à San Antonio de Béxar avec l'objectif de reprendre le Texas. Durant douze jours, les deux forces s'affrontèrent lors de plusieurs escarmouches. Conscient que sa garnison ne pourrait pas résister à une attaque de grande ampleur, Travis écrivit plusieurs lettres pour demander des renforts mais moins de cent hommes le rejoignirent.
Au matin du 6 mars, l'armée mexicaine avança sur l'Alamo mais ses deux premiers assauts furent repoussés. Alors que les soldats mexicains escaladaient les murs lors du troisième assaut, les Texans furent obligés de quitter les remparts et de se replier dans les bâtiments de l'intérieur du fort. Les défenseurs qui n'y parvinrent pas furent massacrés par la cavalerie mexicaine. Entre cinq et sept Texans se seraient rendus mais si cela fut le cas, ils furent rapidement exécutés. Selon les témoins oculaires, de 182 à 257 Texans trouvèrent la mort et selon les historiens, de 400 à 600 Mexicains furent tués ou blessés. Plusieurs non-combattants furent envoyés à Gonzales pour annoncer la défaite texane. La nouvelle causa la panique et l'armée texane, la plupart des colons et le nouveau gouvernement de la république du Texas s'enfuirent pour échapper à la progression de l'armée mexicaine.
Au Mexique, la bataille a souvent été éclipsée par les événements de la guerre américano-mexicaine de 1846-1848. Du fait de l'accroissement de la population anglophone dans la région au XIXe siècle, le site devint connu comme l'équivalent américain de la bataille des Thermopyles et les terrains et les bâtiments furent finalement achetés par la législature du Texas au début du XXe siècle. L'Alamo est aujourd'hui « le site le plus touristique du Texas ». Si la bataille a été relatée dans de nombreux ouvrages historiques dès 1843, le grand public est aujourd'hui plus familiarisé avec les mythes propagés par les diverses adaptations cinématographiques et télévisuelles comme la série Davy Crockett dans les années 1950 et le film Alamo de 1960.
Contexte
Sous le président Antonio López de Santa Anna, le gouvernement mexicain commença à s'éloigner du modèle fédéraliste.
Les tendances de plus en plus unitaires inspirées par Santa Anna culminèrent par la révocation le 23 octobre 1835 de la Constitution de 1824, durant la présidence intérimaire de Barragán, lors de l'approbation des « bases constitutionnelles » qui mirent fin à la première république fédérale et établirent un système centraliste.
La partie texane du territoire de l'état mexicain du Coahuila y Texas était essentiellement peuplée par des immigrants venant des États-Unis. Ils étaient habitués à un gouvernement fédéraliste accordant de larges libertés individuelles et manifestèrent ouvertement leur mécontentement concernant l'évolution centralisatrice du Mexique. Inquiétées par les précédentes tentatives américaines pour acheter le Texas, les autorités mexicaines firent porter la responsabilité de l'agitation texane sur les immigrants américains dont beaucoup n'avaient pas essayé de s'adapter à la culture mexicaine et ne parlaient pas espagnol.
En octobre, les Texians engagèrent les troupes mexicaines lors de la bataille de Gonzales, ce qui déclencha la Révolution texane. Déterminé à écraser la révolte, Santa Anna commença à rassembler une large force pour restaurer l'ordre. La plupart des soldats étaient de simples recrues et beaucoup avaient été enrôlés de force.
Les Texans chassèrent toutes les troupes mexicaines stationnées au Texas. Le dernier groupe mexicain dans la région commandé par le beau-frère de Santa Anna, le général Martín Perfecto de Cos (en), se rendit le 9 décembre après le siège de Béxar. À ce moment, l'armée texane était dominée par les nouveaux immigrés dans la région, essentiellement des aventuriers venant des États-Unis. De nombreux colons mexicains qui avaient participé aux combats n'étaient pas préparés à une longue campagne et rentrèrent chez eux.
Ulcéré par ce qu'il considérait être une ingérence des États-Unis dans les affaires mexicaines, Santa Anna conformément aux lois mexicaines traita les combattants étrangers comme des flibustiers, c'est-à-dire des délinquants de droit commun et non des combattants d'une armée régulière : pris, ils étaient immédiatement fusillés. Santa Anna en donna l'avertissement dans une lettre adressée au président américain Andrew Jackson. Cette lettre ne fut pas diffusée à grande échelle et il est probable que la plupart des recrues américaines au Texas ne savaient pas que les Mexicains ne feraient pas de prisonniers
Lorsque les troupes mexicaines quittèrent San Antonio de Bexar (aujourd'hui San Antonio aux États-Unis), les soldats texans établirent une garnison à la mission Alamo, un ancien avant-poste religieux espagnol qui avait été transformé en forteresse improvisée. Décrit par Santa Anna comme « une fortification irrégulière en valant à peine le nom », l'Alamo avait été conçu pour repousser les attaques des tribus amérindiennes et non une armée équipée de canons. Le complexe se composait d'une grande place centrale qui était bordée dans le coin sud-est par une chapelle et à l'ouest par un bâtiment à un étage appelé les casernes basses. Une palissade en bois s'étendait entre ces deux bâtiments. Les casernes hautes à deux étages s'étendaient au nord de la chapelle et des enclos pour les chevaux et le bétail étaient situés à l'arrière. Ces différents bâtiments étaient reliés par des murs qui mesuraient au moins 84 cm d'épaisseur et étaient hauts d'entre 2,7 et 3,7 m
Comme il n'y avait pas d'embrasures dans les murs, l'ingénieur texan Green B. Jameson avait fait construire des passerelles pour que les défenseurs puissent tirer au-dessus des murs ; cette méthode exposait néanmoins le haut du corps du tireur. Les forces mexicaines avaient abandonné 19 canons et Jameson les déploya le long des murs. Les volontaires américains de Nouvelle-Orléans avaient amené avec eux un puissant canon de 18 livres et Jameson l'installa dans le coin sud-ouest du complexe. Il se vanta auprès du commandant texan Samuel Houston que les Texians pourraient écraser à plate couture une armée dix fois plus nombreuse avec ces canons.
La garnison texane manquait cruellement d'hommes et de ravitaillement et il restait moins de 100 soldats le 6 janvier 1836. Le colonel James C. Neill, le commandant de l'Alamo, écrivit au gouvernement provisoire : « s'il y a jamais eu un dollar ici, je n'en ai pas connaissance ». Neill demanda l'envoi de renforts et de ravitaillement en insistant sur le fait que la garnison serait probablement incapable de résister à un siège de plus de quatre jours. Le gouvernement texan était en plein chaos et était incapable de fournir un soutien. Quatre personnes différentes revendiquaient le commandement suprême de l'armée et le 14 janvier, Neill demanda à l'un d'eux, Samuel Houston, de l'aider à rassembler des munitions, du ravitaillement et des vêtements
Prélude
Houston ne pouvait pas détacher suffisamment d'hommes pour réaliser une défense efficace. Il chargea le colonel James Bowie avec 30 hommes de retirer l'artillerie de l'Alamo et de détruire le complexe. Bowie était incapable de déplacer les pièces d'artillerie car la garnison de l'Alamo n'avait pas les animaux de trait nécessaires et Neill persuada rapidement Bowie de l'importance stratégique de la position. Dans une lettre au gouverneur Henry Smith, Bowie avança que « le salut du Texas dépend en grande partie du fait de garder Béxar hors des mains de l'ennemi. Il sert de piquet de garde frontalier et s'il était en possession de Santa Anna, il n'y a aucune place-forte pour l'empêcher de poursuivre sa marche vers la Sabine ». La lettre à Smith se terminait par, « le colonel Neill et moi-même avons solennellement décidé que nous préférions mourir dans ces tranchées plutôt que de l'abandonner à l'ennemi ». Bowie écrivit également au gouvernement provisoire pour demander des « hommes, de l'argent, des fusils et de la poudre à canon ». Peu de renforts furent accordés ; l'officier de cavalerie William Travis arriva à Béxar avec 30 hommes le 3 février. Cinq jours plus tard, un petit groupe de volontaires arriva sur place dont le célèbre pionnier et ancien congressiste du Tennessee, Davy Crockett.
Le 11 février, Neill quitta l'Alamo, probablement pour recruter des renforts et rassembler du ravitaillement. Il transféra son commandement à Travis, l'officier le plus gradé de la garnison. Les volontaires représentaient la plus grande partie de la garnison et ils étaient réticents à accepter Travis comme leur commandant. Bowie, qui avait une réputation de combattant féroce fut élu par ses hommes. Bowie célébra cela en s'enivrant et il causa un certain chaos à Béxar en harcelant les habitants et en libérant les prisonniers de la prison. Pour apaiser le ressentiment, Bowie accepta de partager le commandement avec Travis.
Alors que les Texans luttaient pour trouver des hommes et du ravitaillement, Santa Anna continua de rassembler des forces à San Luis Potosí et à la fin de l'année 1835, son armée comptait 6 019 soldats. Plutôt que d'avancer le long de la côte, où ses troupes pouvaient facilement être renforcées et ravitaillées par voie maritime, Santa Anna ordonna à son armée d'avancer directement sur Béxar, le centre politique du Texas et le site de la défaite de Cos. L'armée commença sa marche vers le nord à la fin du mois de décembre. Les officiers profitèrent de ce long trajet pour entraîner leurs hommes. La plupart des nouvelles recrues ne savaient pas utiliser le viseur de leurs armes et beaucoup refusaient de tirer en raison du fort recul.
La progression était lente. Il n'y avait pas suffisamment de mulets pour transporter tout le ravitaillement et leurs propriétaires, tous civils, quittaient la colonne quand leur paiement prit du retard. Le grand nombre de civils, femmes et enfants, qui accompagnaient l'armée consommait les provisions déjà rares et les soldats furent rapidement réduits à des rations partielles. Le 12 février, ils franchirent le Río Grande. La progression fut également entravée par les conditions climatiques ; environ 40 cm de neige tombèrent le 13 février et la région connut des records de froid. L'hypothermie, la dysenterie et les raids des Comanches firent de nombreuses victimes chez les soldats mexicains.
Le 21 février, Santa Anna et son avant-garde arrivèrent au bord du fleuve Medina à 40 km de Béxar. Ignorant la proximité de l'armée mexicaine, la plus grande partie de la garnison de l'Alamo participa à une fête avec les habitants de Béxar. Ayant appris l'organisation de la fête, Santa Anna ordonna au général Joaquín Ramírez y Sesma de s'emparer immédiatement de la forteresse non défendue mais des pluies soudaines empêchèrent le raid
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James (Jim) Bowie (10 avril 1796 – 6 mars 1836) est un pionnier américain et soldat, qui a joué un grand rôle au XIXe siècle dans la révolution texane, culminant avec sa mort à la bataille de Fort Alamo. Les histoires innombrables à son sujet font de lui un bagarreur et un homme de la Frontière, à mi-chemin entre la réalité et la fiction ; il est ainsi devenu une figure légendaire dans l'histoire du Texas.
Il inspira David Bowie dans le choix de ce pseudonyme.
Né dans le comté de Logan au Kentucky, Bowie passa la plus grande partie de sa vie en Louisiane, où il fut élevé et se livra plus tard à des spéculations foncières. James Bowie a d'abord fait fortune dans la contrebande d'esclaves, qui s'est développée après 1807 lorsque le Congrès des États-Unis a interdit les traites négrières. Il devint avec ses frères John et Rezin (en) l'un des principaux clients du pirate Jean Lafitte qui s'était installé dans l'embouchure du Mississippi, profitant du statut encore vague de la Louisiane après son rachat à la France en 1803.
Sa réputation commença en 1827 avec le fameux « Combat sur le banc de sable ». Cette affaire, qui avait commencé par un duel entre deux autres hommes, dégénéra en une mêlée au cours de laquelle Bowie, blessé d'une balle et atteint d'un coup de poignard, tua avec son grand couteau le shérif de la paroisse des Rapides. Cet épisode, ainsi que d'autres prouesses réalisées par Bowie avec ce couteau, eurent pour résultat la vaste popularité du couteau Bowie.
Ce qui scella la réputation de Bowie, ce fut son rôle dans la révolution texane. Après s'y être installé, en 1830, il était devenu citoyen mexicain et avait épousé la fille du vice-gouverneur de la province. Sa gloire au Texas s'accrut à la suite de son expédition manquée pour retrouver une mine perdue légendaire, car le petit groupe qu'il commandait repoussa l'attaque d'une importante troupe d'Amérindiens.
Quelques mois plus tard, une épidémie de choléra atteint le Texas. Craignant que la maladie n'atteigne San Antonio, Bowie envoya sa femme enceinte et leur fille à Monclova pour se réfugier chez ses parents et son frère John. Mais le choléra frappa Monclova, et, entre le 6 et le 14 septembre 1833, sa femme Ursula, leur fille, son frère et ses parents moururent tous de la maladie. Bowie, qui était en affaires à Natchez, apprit la nouvelle en novembre. À partir de ce moment-là, il commença à boire fortement et négligea son allure.
L'année suivante, en 1833, le gouvernement mexicain fit passer de nouvelles lois pour autoriser la vente de terrains au Texas, et Bowie retourna à ses activités de spéculations foncières. Il fut désigné délégué foncier du Texas et chargé de promouvoir l'installation dans les terres achetées par John T. Mason. Sa charge prit fin brutalement, deux ans plus tard en mai 1835, quand le président Antonio López de Santa Anna abolit le gouvernement de Coahuila y Tejas (on écrit Tejas ou Texas) et ordonna l'arrestation de tous les Texans (Bowie y compris) qui faisaient affaire à Monclova. Bowie fut forcé de s'enfuir de Monclova et de retourner dans les terres des « Anglos » (désignant les immigrants anglo-saxons du Texas).
Les « Anglos », au Texas, commencèrent à se révolter et à prendre le parti de la guerre contre Santa Anna : Bowie travailla avec William B. Travis, le chef du parti pour la guerre, afin de gagner du soutien. Il visita en outre plusieurs villages amérindiens dans l'est texan afin de persuader les tribus amérindiennes, réticentes, de combattre avec eux contre le gouvernement mexicain. Santa Anna répondit à cette agitation en ordonnant la levée d'un grand nombre de troupes au Texas.
La révolution texane commença le 2 octobre 1835, avec la bataille de Gonzales. Stephen F. Austin forma une milice de 500 hommes (parfois nommée « Armée texane ») pour marcher sur les forces mexicaines à San Antonio avec le canon qui avait précipité les combats. Le 22 octobre 1835, Austin demanda à Bowie, devenu colonel volontaire de la milice, et à James W. Fannin d'explorer les environs des missions de San Francisco de la Espada et San José y San Miguel de Aguayo afin d'y trouver des réserves de forces de volontaires. La mission partit avec 92 hommes, beaucoup d'entre eux étant des membres d'une milice de volontaires, les New Orleans Grays, qui venaient d'arriver au Texas. Après avoir découvert une bonne position défensive près de la Mission Concepción, le groupe demanda à l'armée d'Austin de les rejoindre.
Au matin brumeux du 28 octobre, le général mexicain Domingo Ugartechea conduisit une force d'infanterie de 300 hommes et de cavaliers et deux petits canons contre les forces texanes. Bien que l'armée mexicaine réussisse à attendre la portée de 200 m, les positions texanes défensives les protégeaient du feu. Au moment où les Mexicains s'arrêtèrent de tirer pour recharger leurs canons, les Texans montèrent sur un promontoire et liquidèrent quelques soldats mexicains. Les Texans sortirent de l'impasse peu après que Bowie ait mené une charge pour s'emparer des canons mexicains, qui n'étaient plus qu'à 70 m. Ugartechea fit retraite avec ses troupes, finissant ainsi la bataille de Concepción par une victoire des Texans. Un seul Texan et dix Mexicains avaient été tués. Un des hommes de Bowie le complimenta plus tard en le considérant comme « un leader né », ne dépensant jamais une balle inutilement ou mettant en danger en vain une vie, qui répétait constamment « Mettez-vous à l'abri les gars, et gardez vos réserves de feu : nous n'avons pas un homme à gaspiller. »
Une heure après la fin de la bataille, Austin arriva avec les restes de l'armée texane et commença le siège de San Antonio de Béxar, où le général Martín Perfecto de Cós, commandant général des forces mexicaines au Texas, et ses troupes, étaient en garnison. Deux jours plus tard, le 30 octobre, Bowie démissionna de l'armée d'Austin parce qu'il n'y avait pas de charge officielle et n'appréciait pas les « missions mineures d'exploration et d'espionnage ».
Le 3 novembre 1835, le Texas se déclara État indépendant, et un gouvernement provisoire fut formé avec Henry Smith, de Brazoria, élu gouverneur provisoire. Austin demanda à être relevé de ses fonctions dans l'armée et Sam Houston fut nommé chef de l'armée. Edward Burleson fut choisi comme commandant temporaire des troupes de San Antonio. Bowie arriva avant le conseil et prit la parole pendant une heure, demandant une commission. Le conseil refusa la demande de Bowie, probablement à cause d'une animosité persistante du fait de ses transactions foncières.
Houston offrit à Bowie une commission comme officier dans son état-major, mais Bowie rejeta l'offre, expliquant qu'il voulait prendre part aux combats. Il s'engagea donc dans l'armée comme simple soldat, sous les ordres de Fannin. Il se distingua à la bataille de Grass Fight le 26 novembre. Cos avait envoyé environ 187 hommes pour couper de l'herbe afin de nourrir les chevaux. Alors que ceux-ci retournaient vers San Antonio, Bowie prit avec lui 60 cavaliers pour les intercepter, pensant qu'ils emmenaient une cargaison précieuse. Les Mexicains accélérèrent leur marche, espérant atteindre l'abri de la ville, mais Bowie et sa cavalerie les prirent en chasse. À la fin de la bataille, les Texans avaient deux hommes blessés mais avaient capturé beaucoup de chevaux et de mules.
Peu après, Bowie quitta San Antonio, Ben Milam conduisit un assaut sur la ville. Dans la bataille qui s'ensuivit, les Texans n'eurent à déplorer que peu de blessés, tandis que l'armée mexicaine perdit beaucoup de troupes, soit qu'elles aient déserté, soit à cause des morts. Cos se rendit et retourna à Mexico, emmenant avec lui les dernières troupes mexicaines du Texas. Croyant que la guerre était terminée, beaucoup de volontaires texans quittèrent l'armée et retournèrent dans leurs familles.
Au début du mois de janvier 1836, Bowie alla à San Felipe et demanda au conseil de l'autoriser à recruter un régiment. Il fut à nouveau renvoyé parce qu'il n'était pas « un officier du gouvernement ou de l'armée ».
Houston apprit que le général Santa Anna commandait une large force et l'emmenait reprendre San Antonio ; Bowie offrit alors de mener les volontaires défendre Fort Alamo de l'attaque. Il arriva avec 30 hommes, le 19 janvier, et ils retrouvèrent 104 hommes équipés de quelques armes et canons mais peu de provisions et de poudre. Houston savait qu'il n'y avait pas assez d'hommes pour tenir la position du fort, il avait donc donné à Bowie l'ordre de récupérer l'artillerie et de faire exploser la fortification afin de ne pas la laisser aux mains des Mexicains. Mais Bowie et le commandant d'Alamo, James C. Neill, constatant qu'ils ne disposaient pas d'assez de bœufs pour emporter l'artillerie, décidèrent de ne pas détruire le fort. Le 26 janvier, un des hommes de Bowie, James Bonham, organisa un vote qui fit officiellement passer la résolution de garder le fort. Bonham signa cette résolution en premier et la signature de Bowie fut apposée en second.
Grâce aux relations de Bowie par son mariage et grâce à sa parfaite maîtrise de l'espagnol, la population majoritairement mexicaine de San Antonio fournit régulièrement aux retranchés des informations sur les mouvements de troupe de l'armée mexicaine. Après avoir appris que Santa Anna se dirigeait avec 4 500 hommes sur la ville, Bowie écrivit plusieurs lettres au gouvernement provisoire pour lui demander de l'aide dans la défense de Fort Alamo, et particulièrement « des hommes, de l'argent, des fusils, et de la poudre à canon ».
Dans une autre lettre, adressée au gouverneur Smith, il réitéra son point de vue que « Le salut du Texas dépend dans une grande mesure de notre capacité à défendre Béxar de la portée de nos ennemis. La ville sert de garde-frontière et, si elle venait à passer aux mains de Santa Anna, il n'y aurait plus d'autre bastion depuis lequel le repousser et l'empêcher de poursuivre sa marche vers le Sabine. » La lettre à Smith se termina par les mots « Le colonel Neill et moi-même en sommes venus à la résolution solennelle que nous préférerons mourir dans ses fossés plutôt que de les abandonner à l'ennemi. »
Le 3 février, Davy Crockett arriva avec trente hommes du Tennessee. James C. Neill partit en congé, le 11 février, pour rendre visite à sa famille malade, et il laissa le commandement à William Travis, un membre de l'armée régulière. Bowie était plus âgé que Travis et disposait d'une meilleure réputation ; il se considérait en outre comme colonel, rang qui le rendait supérieur à Travis, qui n'était que lieutenant colonel. Il refusa d'obéir à Travis, qui décida de s'en remettre à une élection afin que les soldats choisissent eux-mêmes leur commandant. Ceux-ci choisirent Bowie, ce qui rendit Travis furieux ; Bowie fêta son élection par une grosse beuverie, qui causa de nombreux dommages dans San Antonio, notamment lorsque Bowie et ses hommes relâchèrent des prisonniers détenus dans les prisons locales et attaquèrent des citoyens. Travis en fut dégoûté, mais, deux jours plus tard, les hommes se mirent d'accord pour un commandement conjoint : Bowie commanderait les volontaires et Travis commanderait l'armée régulière ainsi que les cavaliers.
Le 23 février, les cloches de San Fernando sonnèrent l'alarme à l'approche des Mexicains. Travis ordonna à toutes les forces texanes de se réfugier dans le fort Alamo ; James Bowie rassembla en hâte des provisions et un troupeau de bétail qu'il mit à l'abri dans le camp. Craignant pour la sécurité de la famille de sa femme à San Antonio, Bowie invita ses cousines Getrudis Navarro et Juana Navarro Alsbury, ainsi que le fils de cette dernière, un bébé de dix-huit mois, Alijo Perez Jr., à rester à l'intérieur des murs de Fort Alamo. Il amena également plusieurs serviteurs noirs, certains travaillant au Palace Veramendi. Bowie tomba malade et deux docteurs, y compris le chirurgien du fort, furent incapables de diagnostiquer sa maladie. Travis redevint alors le seul commandant des forces quand Bowie dut s'aliter. Santa Anna et son armée commencèrent le siège d'Alamo le 24 février. L'armée mexicaine leva le drapeau rouge pour prévenir les défenseurs qu'aucun quartier ne serait fait.
Bowie et Travis commencèrent à envoyer des courriers pour demander d'urgence des provisions et de l'assistance. Travis envoya le lendemain, le 25, Juan Seguin sur le cheval de Bowie afin de recruter des renforts et 32 hommes supplémentaires arrivèrent.
Le 26, David Crockett rapporta que Bowie, bien que souffrant gravement de sa maladie, continuait à ramper depuis son lit vers midi chaque jour et se présenter aux habitants d'Alamo, ce qui relevait le moral de ses camarades. 35 ans après la chute d'Alamo, un journaliste identifia Louis « Moses » Rose comme le seul homme à avoir « déserté » les forces texanes d'Alamo. Selon la version du reporter, quand Travis réalisa que l'armée mexicaine gagnerait inéluctablement, il dessina une ligne sur le sol et demanda à ceux qui étaient prêts à mourir pour la cause de franchir la ligne. À la demande de Bowie, Crockett et plusieurs autres portèrent son lit de l'autre côté de la ligne, laissant Rose seul. Après cette publication, plusieurs témoins oculaires confirmèrent ce compte-rendu, mais comme Rose était décédé lorsque le reporter sortit son article et qu'il a admis par ailleurs avoir embelli d'autres articles, beaucoup d'historiens se refusent à lui faire confiance.
Bowie mourut le 6 mars avec les autres défenseurs d'Alamo. En dépit des récits contradictoires sur sa mort, le plus répandu (et probablement le plus véridique) affirme qu'il fut tué sur son lit, appuyé contre le mur, se défendant avec ses pistolets et son fameux couteau.
Postérité
Il fut incarné au cinéma par :
Alan Ladd dans La Maîtresse de fer.
Stuart Randall (en) dans Le Déserteur de Fort Alamo
Sterling Hayden dans Quand le clairon sonnera.
Richard Widmark dans le film de et avec John Wayne Alamo.
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Davy Crockett, né David Stern Crockett le 17 août 1786 dans le comté de Greene, alors dans l’État de Franklin, et mort le 6 mars 1836 au siège de Fort Alamo, est un soldat, trappeur et homme politique américain. Plusieurs fois élu représentant de l’État du Tennessee au Congrès des États-Unis, il devient un héros populaire de l’histoire des États-Unis.
Le lieu de naissance de David Crockett n’est pas connu avec certitude, et plusieurs lieux de naissance possibles sont parfois cités :
dans le comté de Greene, sur les rives de la Nolichucky River, dans l’État du Tennessee ;
à Limestone Cove, dans le comté de Washington, Caroline du Nord ;
à Franklin, dans le Tennessee ;
dans le comté de Hawkins, au Tennessee.
Les Crockett sont originaires d’Irlande, descendants de Monsieur Antoine De(s)sure de Croquetagne, un capitaine huguenot de la garde de Louis XIV, et dont le nom a été anglicisé. Cependant, selon Gilles Havard et d'autres historiens, cette ascendance relève plutôt d'une légende inventée par les auteurs américains vers 1920, car on ne retrouve aucune trace de cette famille dans aucun document ou source en France.. En outre, la racine du nom Croquetagne ne correspond à aucun élément connu tant en français qu'en occitan et aussi bien comme nom commun que comme nom propre (anthroponyme ou patronyme). En revanche, les noms de famille Croquet et Croquette sont bien attestés en France, mais pas dans le sud, ce sont des patronymes du Nord.
David Crockett est le cinquième enfant d’une fratrie de neuf, et n’a pas reçu une éducation élaborée. Il est le fils de John Crockett qui tenait une taverne et fut un notable local.
Veuf de Mary Finley, surnommée Polly (1788-1815), qui a donné naissance à trois enfants, il se remarie en 1816 avec Elizabeth Patton et a quatre enfants avec elle. Il était franc-maçon.
Le 24 septembre 1813, il sert dans le Second Regiment of Tennessee Volunteer Mounted Riflemen pendant 91 jours et participe en compagnie de tribus indiennes amies à la guerre des Creeks de 1813, au cours de laquelle les Creeks sont manipulés par les spéculateurs immobiliers, dans le sillage de la guerre anglo-américaine de 1812, sous les ordres du futur président Andrew Jackson. Il devient juge de paix en 1817 avant d’intégrer la milice l’année suivante avec le grade de colonel. Il est ensuite désigné pour siéger à l’assemblée législative du Tennessee en 1821 et 1823, où il défend les coureurs de bois et les premiers colons contre les spéculateurs.
De 1827 à 1835, il est plusieurs fois élu représentant du Tennessee au Congrès. Il siège au Capitole avec ses vêtements de trappeur et y soutient les pionniers du Tennessee qui vivent sur des terres distribuées après la guerre d’indépendance à des soldats qui les ont souvent ensuite revendues à des spéculateurs. Ces pionniers pensaient pouvoir occuper ces terres, qu’ils croyaient abandonnées par les militaires, mais se voient ensuite réclamer des fermages par les spéculateurs, pour des montants qu’ils ne peuvent guère honorer, car ils vivent pour la plupart de chasse, de pêche et d’agriculture de subsistance.
Ami proche de nombreux Amérindiens, dont il partage la vie sur la frontière sauvage, Davy Crockett s’oppose au président démocrate Jackson, pourtant membre comme lui du parti démocrate, sur l’Indian Removal Act de 1830, qui vise à ouvrir de nouveaux territoires à la colonisation. Son opposition à Jackson ne l’empêche pas d’être réélu en 1827 avec l’étiquette démocrate, mais est la cause de son échec à l’élection de 1830. Crockett est cependant réélu en 1833, à une époque où le parti démocrate est profondément divisé sur la question de l’abolitionnisme et du traitement à réserver aux Indiens. La majorité des élus du parti est acquise aux planteurs et aux spéculateurs fonciers à partir des années 1840, entraînant de nombreux départs.
En 1834, il publie une autobiographie A Narrative of the Life of David Crockett. En 1835, il est à nouveau défait à l’élection et part pour le Texas.
Il s’engage peu après cette défaite électorale dans la Révolution texane au Mexique. Le 14 janvier 1836, il prête serment avec 65 hommes d’aider le gouvernement provisoire du Texas, sous la houlette de Samuel Houston. Chaque homme reçoit la promesse d’une récompense de 4 605 acres (19 km2) de terre. Le Texas est alors disputé entre les 70 000 colons américains qui s’y sont installés, dont des Français venus de Mulhouse à Castroville, et les colons mexicains.
Il prend part à la défense d’Alamo (23 février - 6 mars 1836) et se voit confier la garde de la palissade sud. La légende a retenu qu’il aurait disparu en effectuant une sortie ; le journal de José Enrique de la Peña affirme qu’il a été fait prisonnier par le général mexicain Manuel Fernández Castrillón (es) et qu’il a été exécuté sommairement avec une douzaine d’hommes sur l’ordre du commandant des troupes Antonio López de Santa Anna. Cette version est cependant contestée. Les rares survivants d’Alamo affirment avoir vu le corps de Davy Crockett lors de l’assaut final. Son fusil qu’il avait surnommé « Vieille Betsy » en hommage à sa sœur est exposé à San Antonio dans le musée Alamo.
En 1838, Robert P. Crockett vient au Texas réclamer les terres promises à son père.
La légende
Des années 1830 à la guerre de Sécession, les Almanachs mettent en scène Davy Crockett dans des contes humoristiques et grotesques. Il symbolise le pionnier tout-puissant qui vient à bout des animaux sauvages et des Amérindiens. Son image se transforme en celle d’un ambassadeur de la destinée manifeste qu’il n’a jamais été, le parlementaire Crockett s’opposant au chef de son parti et à la déportation des Amérindiens.
Depuis 1909, de nombreux films de cinéma et séries télévisées ont raconté la vie de Davy Crockett, dont un feuilleton en cinq épisodes de la Walt Disney Company en 1954. Crockett a été incarné, entre autres, par John Wayne dans le premier film qu’il a réalisé Alamo, en 1960. Il est devenu le symbole de l’ouest américain.
En 1956, Disneyland proposa, dans la section du parc baptisée Frontierland, un petit musée sur le personnage. Des figurines en cire tailles réelles de Fess Parker et Buddy Ebsen, les acteurs incarnant les héros de la série produite par Walt Disney Pictures, étaient présentées dans un décor d’Alamo. Le musée ferma rapidement mais les mannequins de cire furent déplacés sur la Tom Sawyer Island située à proximité et furent visibles plusieurs décennies.
Il existe une statue de Davy Crockett dans le Tennessee. Les manuels d’histoire américains évoquent sa vie et son aventure. Theodore Roosevelt a fondé le Boone and Crockett Club à la fin du XIXe siècle.
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Les chauffeurs de la Drôme étaient des bandits qui terrorisaient les habitants de la campagne autour de Valence et de Romans-sur-Isère, dans le département de la Drôme, entre 1905 et 1908.
Notamment, les crimes ont conduit Georges Clemenceau à créer les fameuses Brigades du Tigre.
La méthode utilisée était de s'introduire la nuit dans des maisons et de brûler les pieds de leurs habitants sur les braises de la cheminée, d'où le nom de « chauffeurs », pour faire révéler l'endroit où les économies étaient cachées. Les malfaiteurs auraient tué dix-huit personnes.
Agissant la nuit, les « chauffeurs » reprenaient leurs activités professionnelles, de cordonnier ou de maçon, le jour. Cela leur permet d'éviter d'être repérés pendant plusieurs années. Leurs méfaits faisaient la une du Petit Journal.
Démasqués, Octave-Louis David, trente-six ans, cordonnier à Tournon, Pierre-Augustin-Louis Berruyer, du même âge, cordonnier à Romans, et Urbain-Célestin Liottard, quarante-six ans, manœuvre dans la même ville, sont arrêtés par le commissaire Floch, dirigeant la brigade mobile de Lyon. Un quatrième larron, Jean Lamarque, échappe dans un premier temps à la justice. La plupart des crimes auraient été préparés au domicile de Berruyer, no 26 rue Pêcherie à Romans, avec l'aide de trois autres complices : Noémie Nirette surnommée la « Poule noire », Hippolyte Caleu dit « Bel-Œil », et Romanin Finet.
Jugés, les trois principaux instigateurs sont condamnés à mort par les assises de la Drôme le 10 juillet 1909 et sont guillotinés en public le matin du 22 septembre 1909, à l'intersection de la rue Amblard et de l'avenue de Chabeuil, face à l'entrée de la prison de Valence, devant une foule dense (jusqu'à 2 000 personnes selon certains témoignages), par le bourreau Anatole Deibler.
L'exécution des « chauffeurs » sera celle qui fera l'objet du plus grand nombre de photographies en dépit des instructions formelles du ministère de la justice. Plusieurs de ces clichés seront publiés sous forme de cartes postales, qui connaîtront un grand succès. Il semblerait qu'à l'occasion, un film ait même été tourné, des articles de presse de l'époque annonçant sa projection dans une salle de Valence.
Les dépouilles des suppliciés sont enterrées en dehors du mur de clôture du cimetière de la ville. Au moment de son exécution, David, qui venait de marcher dans une flaque de boue, aurait plaisanté : « Je vais m'enrhumer » puis, en direction de la foule, il aurait crié : « Salut mes enfants, salut ! ».
Condamné à mort par contumace, Lamarque est arrêté le 1er avril 1910. Il voit sa peine confirmée par les assises de la Drôme, mais est finalement gracié par le président Armand Fallières, qui était contre la peine de mort mais avait été poussé par l'opinion publique à ne pas gracier les trois autres. Lamarque purge une peine de travaux forcés à perpétuité au Bagne de Cayenne, où il terminera ses jours.
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La Semaine de Suzette est un hebdomadaire destiné aux fillettes et jeunes filles issues de familles aisées, publié en France du 2 février 1905 au 25 août 1960 par les éditions Gautier-Languereau (Henri Gautier jusqu'en 1918). Il contenait des textes illustrés, des récits édifiants, des conseils pratiques et quelques bandes dessinées.
Il est célèbre pour avoir introduit dès son premier numéro le personnage de Bécassine, créé par le dessinateur Joseph Porphyre Pinchon et la rédactrice-en-chef de la revue Jacqueline Rivière. D'autres auteurs de talent, tels Étienne Le Rallic ou Edmond-François Calvo, ont collaboré à La Semaine de Suzette.
Les numéros invendus étaient rassemblés en albums reliés, semestriels jusqu'en 1950, ensuite quadrimestriels, puis trimestriels. Des livres reprenant chacun une histoire complète ayant paru dans la revue sont publiés sous le titre Bibliothèque de Suzette de 1919 à 1958.
Illustrateurs
La Semaine de Suzette est particulièrement célèbre pour ses illustrateurs dont :
Jack Abeillé
Édith Follet
René Follet
Guydo
Manon Iessel
Maggie Salcedo
Henri de Sta
Joseph Porphyre Pinchon
Calvo
Étienne Le Rallic
Noël Gloesner
Marguerite Chabay
Rose Maury
Louis Leynia de la Jarrige
Et ses pages ont accueilli les premiers travaux de dessinateurs plus inattendus tels que Julio Ribera ou Georges Pichard
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En 1905, création par Maurice Goudard et Marcel Mennesson d'une société à leur nom qui fabrique des radiateurs centrifuges, puis des carburateurs et starters pour automobiles.
En 1906, premiers grands succès de l'entreprise, qui gagne l'appel d'offres lancé par la Compagnie générale des omnibus, ce qui représente quatre cents autobus à équiper de carburateurs centrifuges, et donnera la notoriété nécessaire au groupe.
Le 14 juin 1910, dépôt de la marque Solex, marque de « pièces détachées et accessoires pour automobiles et motocycles, tels que : bougies d'allumage, carburateurs, radiateurs ».
En 1916, Marcel Mennesson fait une demande de brevet pour une bicyclette peu gourmande en énergie avec un moteur auxiliaire à explosion à loger au centre de la roue arrière ; ce brevet lui sera accordé le 31 décembre 1917.
En 1918, un second brevet est déposé ; il sera délivré en mai 1919 pour un deux-roues complet consistant en : un cadre composé d'un tube unique de large section allant de la selle à la colonne de direction en passant par le repose-pied, ainsi qu'une suspension avant par fourche pendulaire. Ces brevets ne seront jamais suivis d'une mise en production.
En 1940, Marcel Mennesson fait réaliser un prototype de l'engin avec moteur à explosion situé sur l'avant. Les caractéristiques sont celles du futur Solex : cylindrée de 45 cm3 (38 mm d'alésage et 40 mm de course), une transmission par galet, le cylindre décalé par rapport à l'axe de la roue et le carburateur à niveau constant alimenté par une pompe à membrane avec retour du surplus de carburant vers le réservoir. En décembre 1940, ce moteur est installé sur un vélo d'homme Alcyon à grandes roues de 700, couleur noir à filets blanc et rouge, c'est donc le premier modèle de VéloSoleX.
En 1946, les premiers VéloSoleX seront vendus en avril, ils sont produits dans une usine avenue de Verdun à Courbevoie à la cadence de quinze machines par jour, et coûtent 13 600 FRF.
En 1973, la partie carburateurs est reprise par Matra, elle sera ensuite reprise par Magneti-Marelli (Fiat).
En 1974, Renault puis Motobécane reprennent la marque Solex (avec 51 % des parts).
En 1983, Motobécane est racheté par Yamaha, et devient MBK.
En 1988, la production de Solex en France, à Saint-Quentin (Aisne), s'arrête définitivement.
En 1998, le groupe Magneti-Marelli reprend la marque Solex. Il accorde au hongrois Impex une licence d'exploitation, mais cette aventure se terminera par une faillite.
En 2004, le groupe Cible, son fondateur Jean-Pierre Bansard et sa présidente Évelyne Renaud-Garabedian rachètent la marque en vue de commercialiser ce qu'il appellera l'« e-Solex », ou Solex électrique, dessiné par Pininfarina et produit en Chine.
En 2004, le commerce des anciens VéloSoleX continue de façon active sur le site web de ventes aux enchères eBay ou Le Bon Coin. C'est toujours le cas en 2018.
En 2006, commence la commercialisation par le groupe Cible de l'e-Solex (moteur Brushless de 400 W, 35 km/h, autonomie 1 heure 30).
En 2009, le groupe Cible lance l'e-Solex 2.0, une version à batterie lithium-polymère
En 2010, lancement du VéloSoleX, vélo à assistance électrique pliant
En 2011, lancement du Solexity, vélo à assistance électrique avec des grandes roues de 26 pouces.
En 2013, la société MGF Easybike, spécialisée dans les vélos à assistance électrique et déjà associée au groupe Cible pour la distribution, rachète la marque Solex et tous les modèles actuels.
Le groupe Easybike annonce qu'une partie de la production des vélos à assistance électrique sera relocalisée en France à partir de 2014 dans un nouvel atelier situé à Saint-Lô et confiée à sa filiale Mobiky Tech.
En 2017, il est confirmé que l'offre à assistance électrique concerne trois modèles produits en Normandie : l’Infinity, modèle urbain équipé d'une batterie Bosch permettant une autonomie de 60 à 160 kilomètres, le Solex Trekking et le Solex Dirt pour sortir du réseau urbain et routier.
La société Mobiky Tech, à qui a été confiée la fabrication, est placée en redressement judiciaire. Le tribunal de commerce de Coutances, en Normandie, a décidé de lui accorder une période d'observation de six mois renouvelables
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La Renault Type V est un modèle d'automobile du constructeur automobile Renault de 1905.
Le Type V existe en trois versions (a, b et c).
Années de production | 1905-1909 |
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Moteur et transmission | |
Énergie | essence |
Moteur(s) | Renault 4 cylindres |
Position du moteur | avant |
Cylindrée | 4390 cm3 |
Puissance maximale | 20 ch |
Transmission | propulsion |
Boîte de vitesses | Manuelle 3 rapports |
Poids et performances | |
Poids à vide | 1400 kg |
Vitesse maximale | 70 km/h |
Châssis - Carrosserie | |
Freins | à tambour |
Dimensions | |
Longueur | 3 800 mm |
Largeur | 1 650 mm |
Empattement | 3 000 mm |
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En France, l’entrée des femmes dans l’enseignement supérieur s’amorce en 1861, lorsqu’une Française, Julie-Victoire Daubié, est reçue bachelière à la Faculté des lettres de Lyon, alors que celle de Paris lui avait fermé ses portes. Cependant, l’accès des femmes aux études universitaires se généralise seulement à partir de 1880, année qui est par ailleurs celle où est votée la loi Camille Sée instituant un enseignement secondaire féminin public.
1 Sauf autre indication, toutes les statistiques relatives à l’enseignement supérieur français citée (...)
Jusqu’au tournant du XXe siècle, la présence féminine dans l’ensemble des universités françaises est fort modeste, sans jamais dépasser 3 % de l’effectif global. Mais à partir de la fin de la décennie 1900, cette proportion se rapproche déjà des 10 %. La présence des femmes sur les bancs universitaires devient alors numériquement importante, mais demeure marginale par rapport au nombre global des étudiants. Cette population étudiante féminine est composée en grande partie d’étrangères, venues en France en quête d’une formation universitaire inaccessible dans leur pays ou attirées par le prestige de la métropole culturelle. Si ces étrangères restent majoritaires durant les deux premières décennies de l’ouverture des universités aux femmes, leur proportion recule pourtant au profit des Françaises dès les années 1890. Désormais les étudiantes nationales représentent, selon les années, entre 50 et 68 % des inscriptions féminines à l’échelle du pays. L’académie de Paris, qui compte à elle seule près de la moitié des effectifs féminins de l’enseignement supérieur français, est également la plus fréquentée par les étrangers des deux sexes. Le nombre d’étudiantes françaises y est toutefois, en général, moins élevé que celui des étrangères. Ces dernières forment plus de la moitié du public féminin des facultés de la capitale jusqu’en 1893, et à nouveau à partir de 1900, mais les deux effectifs s’égalisent à la veille des hostilités.
Les autres universités françaises à connaître une forte affluence d’étudiantes sont celles de Montpellier, Nancy et Grenoble. Ces universités de province sont également les plus sollicitées par le public étranger des deux sexes, tout particulièrement en provenance de l’Empire russe, même si sa présence demeure modeste comparée à ce qu’elle est à Paris. Les deux premiers établissements sont avant tout réputés pour leur enseignement de médecine et de sciences, et l’Université de Grenoble attire les étrangers désireux de se perfectionner en langue et civilisation françaises, en leur offrant des formations spécialisées, sanctionnées à partir de 1897 par un certificat d’études françaises. Vers 1910, des certificats semblables sont également dispensés par les facultés des lettres d’autres universités de province, dont Montpellier et Nancy.
2 De 4 254 pour l’année scolaire record 1913-1914, ce nombre redescend à 2 646 l’année suivante, chu (...)
Le déclenchement de la guerre en 1914 amènera un accroissement spectaculaire de la proportion des femmes : en l’espace d’une année, elle passera de 9 à 24 % de la population étudiante pour l’ensemble des universités. Toutefois, ce changement ne sera pas dû à un afflux d’étudiantes, dont le nombre baissera en valeur absolue, mais à la baisse des effectifs masculins, qui diminueront soudain des trois quarts
Ainsi, avant la Grande Guerre, la France n’est devancée, pour le nombre d’étudiantes, que par la Suisse, pays pionnier de l’introduction de la mixité universitaire (1867), où les effectifs féminins forment près d’un quart des inscriptions dès le début du siècle. La nature même du paysage universitaire suisse nous fournit des explications de cette ouverture à un public nouveau. Au tournant du XXe siècle, l’offre universitaire y dépasse largement la demande nationale d’enseignement supérieur : un pays de 3 315 000 habitants se voit en effet doté d’un réseau de sept établissements. En raison de cette inadéquation, les universités suisses de l’époque ne peuvent se développer autrement qu’en inscrivant l’égalité d’admission dans leurs règlements afin d’attirer une clientèle étrangère des deux sexes – politique d’autant moins risquée que les restrictions appliquées aux étrangers pour l’exercice des professions libérales en Suisse limitent la concurrence qu’ils pourraient exercer sur le marché du travail. Les universités belges, à la féminisation précoce, mais faible, et les universités allemandes, progressivement ouvertes aux étudiantes régulières à partir de 1900, suivent avec un certain retard. Tout cela place la France au deuxième rang des pays européens pour le nombre de femmes scolarisées dans l’enseignement supérieur avant 1914. C’est sur ce premier demi-siècle de présence des femmes dans l’enseignement supérieur en France qu’est centré le présent état des lieux, qui vise à situer l’historiographie française dans le cadre international.
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