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Une lampe à incandescence, ou ampoule à incandescence par métonymie, est un luminaire électrique qui éclaire en portant à incandescence par effet Joule un filament de tungstène, le métal qui a le plus haut point de fusion (3 422 °C).
Expérimentée au milieu du XIXe siècle, la lampe à incandescence, perfectionnée au cours du XXe siècle, est devenue au cours de ce siècle la principale source d'éclairage. Au XXIe siècle, sa mauvaise efficacité lumineuse fait préconiser officiellement d'autres procédés.
Le filament de carbone sous vide des débuts a disparu après la mise au point du filament de tungstène sous gaz noble. Ce procédé, dit « classique », s'est maintenu après l'invention de la « lampe à incandescence halogène », plus chère, dont le gaz régénère le filament lorsqu'il se sublime sous l'effet d'une température élevée.
Les lampes classiques durent d'autant plus longtemps qu'elles éclairent plus mal. Les industriels fabricants se sont entendus pour produire des lampes d'une durée moyenne de fonctionnement de 1 000 heures. Cet accord entre les membres du cartel Phoebus, a suscité des soupçons d'une entente illicite, destinée à conforter les profits de l'industrie plutôt qu'à permettre la comparaison entre les produits.
Historique
Les premières expériences d'éclairage électrique par incandescence datent du milieu du XIXe siècle.
En 1835, James Bowman Lindsay présente à Dundee une lampe électrique à lumière constante, probablement à incandescence, qui lui permet de « lire un livre à une distance d'un pied et demi » (50 cm). En 1858 et 1859 les Français Charles de Changy et Théodose du Moncel essaient aussi des systèmes d'éclairage électrique à incandescence.
En 1860, le britannique Joseph Swan démontre que l'incandescence peut être prolongée sans détruire le filament, sous vide d'air. La mise au point de pompes à vide efficaces à partir de 1875 lui permet de présenter en 1879 une lampe à incandescence fonctionnelle, avec un filament de carbone sous vide. La même année Thomas Edison conçoit et met sur le marché une ampoule dont le filament est une fibre de coton carbonisée. Il met au point un procédé de fabrication industrielle des ampoules. Dans un procès judiciaire, l'antériorité de Joseph Swan est reconnue, mais celui-ci ne propose pas de procédé de fabrication industrielle. Les deux hommes sont obligés de fabriquer leurs ampoules dans une société commune. Ils diffusent rapidement leur lampe, qui a des avantages évidents sur l'éclairage au gaz qu'elle remplace, mais le filament de carbone, en se sublimant puis en se condensant sur le verre de la lampe, opacifie assez rapidement le verre. Dans les années 1880, les fabricants d'éclairage électrique se livrent à une compétition acharnée. En 1884, Edison recrute Lewis H. Latimer, un ingénieur afro-américain autodidacte, pour déposer et défendre ses brevets et assurer la promotion de son système.
En 1897, la lampe de Nernst remplace le filament de carbone par un filament de céramique, plus efficace. Ce matériau ne se sublime pas, éliminant la nécessité du vide ; mais la lampe ne s'allume qu'après un préchauffage de 10 à 20 secondes.
Évolution des lampes à incandescence
Lampe électrique de Thomas Edison (1879).
Lampe ancienne à filament de carbone.
En 1904, la firme hongroise Tungsram met au point une lampe à filament de tungstène, métal ayant le point de fusion le plus élevé, à 3 422 °C). Repris en Allemagne par Auer, puis par tous les fabricants, le métal élimine rapidement le carbone, grâce à sa lumière plus vive et à sa longévité accrue.
En 1913, l'ampoule n'est plus sous vide d'air, mais sous gaz noble, argon puis krypton.
En 1959, la société d'Edison, devenue la General Electric, diffuse la lampe à incandescence sous iode. L'iode, un gaz halogène, et l'enveloppe de verre de quartz permettent de réduire la sublimation du tungstène du filament, permettant de le chauffer plus, améliorant le rendement lumineux et élevant la température de couleur. Les lampes sous gaz halogène, diffusées massivement d'abord pour les automobiles (phare à iode), ont de nombreux usages professionnels.
Descriptif
En présence de dioxygène, le filament porté à haute température brûle instantanément, c'est la raison pour laquelle ce type de lampe a été muni d’une enveloppe de verre, l’ampoule qui a donné son nom populaire au dispositif et qui permet d'isoler un milieu sans oxygène.
L’ampoule est emplie d'un gaz noble caractéristique du type d’ampoule, le plus souvent de l’argon ou du krypton, ou, dans certains cas, d'un gaz halogène. Autrefois, c'est le vide qui isolait le filament dans son ampoule.
Inéluctablement le filament surchauffé se vaporise et perd de la matière par sublimation, ensuite cette vapeur de métal se condense sur l’enveloppe plus froide. L’ampoule devient de plus en plus opaque et le filament devient plus fragile. Le filament finit par se rompre au bout de plusieurs centaines d’heures : 1 000 heures pour une lampe à usage domestique, jusqu’à 10 fois moins ou 8 fois plus pour certaines lampes à usage spécial.
La présence d'un gaz noble à l'intérieur de l'ampoule présente plusieurs avantages : certains atomes de tungstène devenus gazeux peuvent se déposer à nouveau sur le filament après un choc avec un atome de gaz noble, allongeant ainsi sa durée de vie. Le filament peut aussi être chauffé davantage. Enfin, cela limite le dépôt de tungstène sur la paroi de l'ampoule.
Dans les lampes actuelles, le filament de tungstène est enroulé en hélice, afin d’augmenter la longueur du filament, et donc la quantité de lumière visible produite.
La forme la plus commune de lampe à incandescence est l'ampoule « bulbe », mais on trouve également d'autres formes, dont celle de tube appelée linolite.
Une lampe à incandescence halogène, ou plus couramment « lampe halogène », est une lampe à incandescence dont un gaz, ou mélange de gaz, halogène remplit l'ampoule. Ce gaz réagit chimiquement avec le tungstène sublimé, formant un halogénure de tungstène qui ne résiste pas à la haute température à proximité du filament, de sorte que le tungstène se redépose, à un emplacement aléatoire, sur le filament, le régénérant partiellement, ce qui augmente la durée de vie de la lampe. Ce cycle exige un filament très chaud. Pour résister à la chaleur, l'enveloppe de la lampe doit être en verre de quartz.
En 2008, l'Europe interdit le renouvellement des stocks de lampes halogénés à compter du 1er septembre 2018.
Surcharge à l'allumage
Dilatation
Efficacité lumineuse
Longévité
5 % de l'énergie électrique d'une lampe à incandescence sert effectivement à l'éclairage ; le reste est dissipé sous forme de chaleur.
La qualité de la lumière émise dépend de l'endroit où la lampe brille : dans les zones densément peuplées, la tension du secteur est généralement proche du maximum, tandis qu'en bout de ligne, dans les habitats isolés, elle est proche du minimum : la lumière y est plus faible et plus orangée.
La température du verre d'une lampe à incandescence sous tension de 230 volts atteint pratiquement 300 °C. Pour éviter un échauffement excessif, il ne faut pas obstruer la circulation d'air autour de l'ampoule. On ne doit pas la toucher ni poser aucune matière inflammable directement sur le verre sous peine de risquer l'incendie.
Dans les locaux dont l'atmosphère contient des vapeurs inflammables, la lampe doit être enclose dans une enceinte étanche, afin d'éviter l'inflammation en cas de rupture de l'ampoule.
L'ampoule chaude est très susceptible aux chocs thermiques.
Caractéristiques électriques
La luminosité d'une source dans une certaine direction est son intensité lumineuse. Comme cette luminosité varie selon la direction, on utilise pour comparer les lampes la somme des intensités dans toutes les directions, exprimée en lumens, unité de flux lumineux. L'efficacité lumineuse mesure le rapport entre ce flux lumineux et la puissance électrique (en watts) absorbée ; l'efficacité lumineuse s'exprime en lumens par watt (lm/W).
Les lampes à incandescence halogènes n'ont été largement diffusées que dans le dernier quart du xxe siècle. Les consommateurs avaient pris l'habitude de comparer les lampes sur la base de leur puissance électrique : ainsi on choisissait une lampe de 100 W pour un éclairage intense, 60 ou 40 W pour un éclairage d'ambiance, et 15 W pour une veilleuse, etc.
Les différentes lampes utilisées comme alternatives aux lampes à incandescence classique ne présentant pas la même efficacité lumineuse, la puissance électrique ne correspond plus à l'éclairage. Il faut indiquer la quantité totale de lumière fournie en lumens.
Le tableau ci-dessous reprend, de façon indicative car les valeurs varient légèrement d'un modèle à l'autre, la correspondance entre le flux lumineux et la puissance électrique d'une lampe à incandescence classique :
Lampes 120 volts | Lampes 230 volts | |||
---|---|---|---|---|
Puissance électrique | Flux lumineux | Efficacité lumineuse | Flux lumineux | Efficacité lumineuse |
5 W | 25 lm | 5 lm/W | ||
15 W | 110 lm | 7,3 lm/W | ||
25 W | 200 lm | 8,0 lm/W | 230 lm | 9,2 lm/W |
40 W | 500 lm | 12,5 lm/W | 430 lm | 10,8 lm/W |
60 W | 850 lm | 14,2 lm/W | 730 lm | 12,2 lm/W |
75 W | 1 200 lm | 16,0 lm/W | ||
100 W | 1700 lm | 17,0 lm/W | 1380 lm | 13,8 lm/W |
150 W | 2 850 lm | 19,0 lm/W | 2 220 lm | 14,8 lm/W |
200 W | 3 900 lm | 19,5 lm/W | 3 150 lm | 15,8 lm/W |
300 W | 6200 lm | 20,7 lm/W | 5 000 lm | 16,7 lm/W |
500 W | 8 400 lm | 16,8 lm/W |
Pourquoi 1 000 heures pour une lampe à incandescence ?
Le filament d'une ampoule à incandescence doit être chaud pour que l'électricité soit convertie en lumière visible plutôt qu'en chaleur. Mais en augmentant la température pour atteindre une bonne luminosité, on favorise la sublimation du filament, ce qui accélère sa dégradation. Les ampoules résultent d'un compromis entre une consommation d'électricité réduite et une durée de vie allongée, entre le coût de remplacement des ampoules et celui de l'électricité nécessaire pour les alimenter.
Si on réduit la tension de 18 % ou si, inversement, on conçoit la lampe pour supporter une tension supérieure à la tension disponible, on peut multiplier la durée de vie par 24. En contrepartie, la luminosité est diminuée de moitié ; il faut deux lampes pour obtenir le même éclairage. La consommation de chaque lampe est donc plus réduite, mais finalement, il faut 45 % d'énergie en plus pour obtenir la même luminosité.
L'ampoule centenaire ou « ampoule de Livermore » est souvent citée comme preuve a contrario de la mise en œuvre de l'obsolescence programmée dans la fabrication des ampoules modernes. Cette lampe de 60 W à l'origine, à filament carbone, soufflée à la main et fabriquée à Shelby (Ohio), par la Shelby Electric Company à la fin des années 1890, brillerait depuis 1901 dans la caserne des pompiers de Livermore en Californie. N'ayant presque jamais été éteinte, elle serait la plus vieille lampe à incandescence encore en fonctionnement au monde. L'augmentation de la valeur de la résistance, de son filament (en carbone), avec le temps, explique sa durée de vie. D'une puissance nominale de 60 W en début de vie, sa consommation n'est plus que de 4 W (7 % de la valeur du début) et sa luminosité ne correspond plus qu'à 0,3 % de la valeur d'origine. Son rendement, quotient de la luminosité par la puissance consommée est passé de 1÷60 à 0,003÷4, une diminution de 100 à 4,5. Le rendement est divisé par 22.
Les équations qui relient la consommation, la luminosité et la durée de vie des ampoules peuvent être résumées comme suit : si la tension d'alimentation appliquée à l'ampoule est notée {\displaystyle U}, la luminosité est proportionnelle à {\displaystyle U^{3,5}}, la puissance électrique (la consommation d'énergie) est proportionnelle à {\displaystyle U^{1,6}} et la durée de vie est proportionnelle à {\displaystyle U^{-16}}. Ainsi, bien qu'une faible diminution de la tension augmente très fortement la durée de vie, elle augmente la puissance électrique consommée à luminosité constante.
D'autres facteurs interviennent dans la durée de vie d'une lampe. Si l'on écarte les destructions accidentelles, par chocs sur l'ampoule ou surtension, un défaut d'étanchéïté de l'enveloppe peut causer la destruction de la lampe. Une lampe peut ainsi fonctionner jusqu'à son extinction, et brûler son filament à l'allumage, de l'oxygène ayant pénétré l'enveloppe dans l'intervalle. Les chocs thermiques et la dilatation différencielle des parties de la lampe favorisent le défaut d'étanchéïté. Un essai rigoureux des lampes évalue la résistance à un nombre de cycles d'allumage extinction.
Le cartel Phœbus a regroupé à partir du 23 décembre 1924 les principaux fabricants mondiaux d'ampoules. Les industriels éditent une charte commune qui indique qu'il ne pourra plus être fabriqué d'ampoules ayant une durée de vie supérieure à 1 000 heures. Ils se dotent pour cela d'une instance commune de vérification et de répression éventuelle au moyen d'amendes d'autant plus élevées que la vie constatée des ampoules est longue. En 1924, la durée de vie des ampoules était variable avec une moyenne de 2 500 heures. En 1927, dans le monde entier, la durée de vie des ampoules des grandes marques était alignée sur 1 000 heures. Cette situation provoque évidemment un plus grand renouvellement des ampoules par les consommateurs et le cartel Phœbus a été accusé d'avoir mis en place sur la lampe à incandescence le premier programme massif et mondial d'obsolescence programmée.
Les pratiques du cartel de Phœbus ont fait l'objet en 1951 d'un rapport de la commission anti-trust britannique. Ce rapport dénonce principalement une entente sur les prix qui a conduit le consommateur à payer plus cher ses lampes avant la seconde guerre mondiale, mais rapport rejette l'allégation selon laquelle la durée de vie a été choisie courte afin d'augmenter le volume des ventes. Il explique le compromis technique entre luminosité, consommation, couleur et durée de vie, pour noter que la durée optimale des lampes dépend du rapport entre prix de l'énergie et prix du remplacement des lampes, et qu'il n'y a pas de valeur universelle. Des utilisateurs industriels, qui payent du personnel pour les remplacer, sacrifient l'efficacité à la longévité en réduisant leur tension d'alimentation. La spécification d'une durée de vie assure que les produits en vente sont comparables. En un état donné de la technique, une durée de vie entre 800 et 1 500 heures équivaut à exiger une luminosité dans une certaine plage ; mais la spécification des mille heures, sans indiquer l'efficacité lumineuse, n'encourageait pas l'amélioration des lampes. Le cartel s'opposait à l'établissement d'une telle norme.
Vers la fin des lampes à incandescence
Des alternatives aux lampes à incandescence existent, avec une meilleure efficacité lumineuse, au prix d'un moindre indice de rendu de couleur. Les tubes fluorescents sont en usage depuis longtemps, principalement dans les environnements de travail ; les lampes « fluocompactes » et les diodes électroluminescentes peuvent remplacer les lampes à incandescence dans les mêmes luminaires domestiques.
La production de lampes classiques a été, comme quantité d’autres produits, largement délocalisée : les pays développés n’ont plus d’industrie locale à protéger. La réduction de la consommation d’énergie est passée au premier plan, pour des raisons économiques (prix croissant de l’énergie) et écologiques (la production d’énergie est une composante majeure au niveau environnemental)23[réf. incomplète].
Les États de l'Union européenne ont approuvé le 8 décembre 2008 l’arrêt progressif de la vente des lampes à incandescence de 100 watts à partir du 1er septembre 2009 (puis les modèles de 75 watts le 1er septembre 2010 et ceux de 60 watts le 1er septembre 2011), leur abandon définitif devant intervenir le 1er septembre 201224. Le passage à des méthodes d'éclairage moins dépensières en énergie permettrait d'économiser à l'échelle européenne l'équivalent de la consommation électrique de la Roumanie (soit environ 11 millions de ménages) et de réduire ainsi les émissions de dioxyde de carbone de 15 millions de tonnes par an.
Symbolisme
Dans la bande dessinée et le dessin animé, l'apparition d’une idée est souvent représentée par une lampe à incandescence qui s’allume au-dessus de la tête du personnage.
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Le FV4034 Challenger 2 est un char de combat britannique construit par Vickers Defence Systems (maintenant BAE Systems) et qui est en service depuis 1998 dans les armées du Royaume-Uni et d'Oman.
Le Challenger 2 est une refonte quasi totale du Challenger 1, il n'inclut pas moins de 150 modifications comprenant une nouvelle tourelle, un blindage amélioré, un nouveau canon ou encore une climatisation. Seulement 5 % de ses pièces automobiles seraient interchangeables avec son prédécesseur, le reste ayant été repensé.
Dans l'armée du Royaume-Uni, le Challenger 2 a complètement remplacé son prédécesseur, qui avait été introduit en 1983. En 1998, le prix unitaire du Challenger 2 était de 2,2 millions de livres sterling.
Historique
Le Challenger 2 est le premier char britannique à avoir été conçu et produit exclusivement par un seul maître d'œuvre depuis la Seconde Guerre mondiale. Il a été conçu par Vickers Defence Systems et fabriqué aux usines de Barnbow Leeds et Newcastle Scottswood. Le développement du successeur du Challenger 1 commence en novembre 1986 et le concept est présenté en mars 1987 au ministère de la Défense. À partir de décembre 1988, un contrat de 90 millions de livres sterling a été attribué pour entreprendre une phase de démonstration du prototype devant les représentants du ministère de la Défense qui allait se clôturer en septembre 1990.
La British Army a passé une première commande de 127 Challenger en 1991 et une deuxième de 259 unités en 1994 destiné aux unités du Royal Armoured Corps. En 1993, l'armée d'Oman commande 18 Challenger 2 et une deuxième commande de 20 unités est signée en novembre 1997. Le Challenger 2 est entré en service dans l'armée britannique en juin 1998 et le dernier des 407 chars commandés a été livré en avril 2002. Les livraisons de Challenger 2 pour l'Oman furent terminées en 2001.
Après avoir servi dans des missions de maintien de la paix au Kosovo, les blindés britanniques ont connu leur véritable baptême du feu durant la guerre d'Irak où environ 120 Challenger 2 ont été engagés dans l'opération liberté irakienne ; Ils ont surclassé aisément les équipements de l'armée irakienne qui leur ont été opposés et seuls deux furent mis hors de combat, tous deux par tir ami. Le Challenger 2 est considéré comme un des chars les mieux protégés au monde. En 2003, au sud de Bassorah en Irak, un Challenger 2 s'est embourbé dans un fossé lors d'une embuscade durant la bataille de Bassorah, il aurait encaissé plus de 14 RPG-7 en plus d'un missile antichar à double ogive Milan avant de retourner à sa base pour être réparé et à nouveau opérationnel six heures après l'embuscade
Le 27 mars 2003, 14 Challenger 2 du Royal Scots Dragoon Guards ont détruit 14 chars T-55 et d'autres véhicules qui se portaient à la rencontre d'unités des Royal Marines
Sur les 407 reçus, 306 étaient en ligne au 1er janvier 2008, 254 au 1er janvier 2015
En 2012, 227 sont effectivement en service actif, le reste est stocké
En 2016, seuls trois régiments blindés du Royal Armoured Corps doté de 56 chars l'utilisent. La transformation d'un de ces derniers annoncé fin 2016 fera passer le nombre de chars en service à 170, 112 en ligne dans deux régiments, le reste utilisé pour l’entrainement. Les chars encore en service devraient être modernisés pour être utilisés jusqu'en 2035
En mars 2021, il est prévu que 148 exemplaires passent au standard Challenger 3
Armement
L'armement principal comprend un canon rayé L30A1 de 120 mm fabriqué par la Royal Ordnance (en) (renommée depuis 2004 BAE Systems Land Systems).
Le tube du L30 a une longueur de 55 calibres, sa pression maximale admissible en chambre est de 6 180 bar et sa durée de vie de 500 coups. Le canon est chargé manuellement et utilise des munitions non encartouchées en deux fardeaux : le projectile et la charge propulsive. Comme sur un canon d'artillerie, la mise à feu se fait via une étoupille, la culasse abrite un chargeur d'une quinzaine d'étoupilles.
La dotation en munition comprend 52 obus, les obus sont disposés dans des râteliers à l'arrière de la tourelle, sur ses parois, sur le plancher du panier ainsi que dans la caisse. Les charges propulsives sont réparties dans 8 caissons blindés (le système de stockage dit "humide" ayant été abandonné depuis le FV4030/4 Challenger 1 Mk. III), quatre d'entre eux sont placés de part et d'autre du siège du conducteur, trois autres sont regroupés entre le panier de la tourelle et la cloison pare-feu séparant le compartiment de combat du compartiment moteur, le dernier est situé devant le chargeur, à gauche de la culasse du canon.
La dotation typique en munitions comprend 29 obus-flèche L27A1 CHARM3, 18 obus à tête d'écrasement L31A7 HESH et 3 obus L34 WP fumigènes au phosphore blanc .
Protection
Le blindage composite reprend une version améliorée du blindage Chobham connue sous le nom de Dorchester, cette nouvelle version inclut de nouveaux matériaux composites. Le blindage composite Dorchester protège le glacis, la face avant et une partie des flancs de la tourelle du char. Le type d'acier utilisé pour la construction du char est un acier au creuset originaire de Sheffield, cet acier présenterait un plus faible taux d'impureté que celui utilisé dans le blindage homogène laminé.
Les chars qui furent envoyés au Kosovo et en Irak ont reçu un blindage réactif ROMOR-A protégeant l'avant de la caisse tandis que les flancs de la caisse se voyaient protégés par des pré-blindages latéraux composites ROMOR-C, ces deux éléments de surblindage sont fabriqués par Royal Ordnance.
Après l'opération Telic, les Challenger 2 voient leur niveau de protection encore augmenter grâce au kit de combat urbain Street Fighter, les tuiles de blindage réactif protégeant le glacis du char sont remplacées par un unique bloc de blindage composite tandis que des modules de blindage composite viennent se fixer sur les flancs de la tourelle. Une cage anti-RPG recouvre la nuque de la tourelle et le compartiment moteur.
Dans le cadre du programme CLIP (Challenger Lethality Improvement Programme), un blindage réactif fabriqué par Rafael Advanced Defense Systems vient remplacer les modules de blindage composite Dorchester précédemment installé, faisant passer le poids de l'engin à 74,95 tonnes.
De chaque côté du canon se trouvent cinq lance-pot fumigène L8 et il est aussi possible de vaporiser du diesel dans le pot d'échappement pour créer un écran de fumée comme sur les chars soviétiques.
Motorisation
Le FV4034 Challenger 2 est propulsé par un moteur diesel turbocompressé Perkins CV12 TCA V-12, No. 3 Mark 6A à douze cylindre, il s'agit d'une version modifiée du Roll-Royce Condor CV12 TCA 1200, No 3, Mk 4A équipant son prédécesseur, le FV4030/4 Challenger 1, il incorpore notamment un système de réglage électronique du moteur conçu par la firme Dowty. Le moteur développe une puissance de 1 200 ch à 2 300 tr/min pour une cylindrée de 26,11 litres. Le couple maximal de 4126 N m est atteint au régime de 1 700 tr/min. Le poids à sec du moteur, sans la poutre de refroidissement est de 2 203 kg
Le moteur est accouplé à une boîte de mécanisme David Brown TN54 comprenant une boîte de vitesses automatique à huit rapports (6 rapports avant et 2 rapports arrière) ainsi qu'une direction hydrostatique à double différentiel produite par Commercial Hydraulics. Le poids de la boîte de mécanisme est de 2 390 kg
Un groupe auxiliaire de puissance Plessey fourni de l'électricité lorsque le moteur du char est à l'arrêt. Il est installé à l'avant-gauche du compartiment moteur.
Les réservoirs ont une contenance de 1 592 litres de carburant lui permettant de parcourir 450 km sur route ou 250 km en tout-terrain et peut recevoir deux réservoirs largable de 175 litres chacun, augmentant ainsi l'autonomie en tout-terrain de 70 km.
Versions
Challenger 2E :
Initialement appelé Desert Challenger 2 car incorporant des améliorations issues des leçons tirées de l'opération Desert Storm. La principale différence entre le modèle original et la version destinée au marché d'exportation se situe au niveau de la motorisation, le moteur Diesel Perkins CV-12 de 1 200 ch laissant place au plus puissant moteur allemand MTU MT 883 développant 1 500 ch. À contrario du précédent, il est monté transversalement dans le compartiment moteur, ce qui permet de libérer un espace de près d'un mètre de longueur permettant à la capacité en carburant de passer à 1 962 litres. Une fois accouplé à la boîte de mécanisme HSWL 295TM, il prend la désignation d' EuroPowerPack. Le viseur panoramique du chef de char MVS-580 est cette fois équipé d'une caméra thermique IRIS. Le Challenger 2E incorpore aussi un système de gestion et de partage d'information en temps réel dérivé du logiciel FBCB2 précédemment utilisé sur le modèle A2 du M1 Abrams, il est connecté à un système de navigation par satellite de conception britannique. Ces deux systèmes sont commandés depuis le poste du chef de char via un écran tactile multifonction. Éventuellement le Challenger 2E peut recevoir un armement télé-opéré comprenant une mitrailleuse lourde Browning M2 montée sur un pivot situé devant l'écoutille du chargeur, l'arme étant pointée à l'aide du viseur panoramique MVS-580 du chef de char par servocommande. Cette version n'est jamais entrée en service, BAE a annoncé en 2005 que le développement et la commercialisation des exportations du 2E ont cessé.
Challenger 2 Omanais :
Les 38 Challenger 2 livrés à l'armée omanaise ont été modifiés pour évoluer avec des températures de fonctionnement allant jusqu'à 52 °C. Afin de délivrer la puissance requise malgré la chaleur, le sable et la poussière, les systèmes de refroidissement et de ventilation ont été entièrement révisés ; les radiateurs et les ventilateurs sont agrandis tandis que l'arrière de la caisse a été trouée d'ouvertures en forme de persiennes à la suite de l'installation d'un ventilateur supplémentaire. Le Challenger 2 omanais a aussi la particularité d'utiliser les chenilles à lien unique utilisées précédemment sur le Challenger 1, ces chenilles étant plus adaptées au sable que celle à double liens utilisées sur tous les chars de troisième génération dans les rangs de l'OTAN. La radio est de conception américaine, le char intègre aussi un système de navigation GPS, une puissante climatisation est installée dans le châssis. La mitrailleuse L37A1 de 7,62 mm montée devant le carter d'épiscope du chef de char est remplacée par une mitrailleuse lourde M2 de 12,7 mm.
Trojan Armoured Vehicle Royal Engineers : engin de génie de combat.
Titan Armoured Vehicle Launcher Bridge : utilisé pour installer des ponts.
Pays utilisateurs
Royaume-Uni - British Army
Royal Armoured Corps, en 2016 :
Royal Tank Regiment
Queen's Royal Hussars (en)
King's Royal Hussars, va échanger ses 56 chars contre des véhicules de combat d'infanterie de type General Dynamics Ajax (en)
Oman - Armée royale d'Oman
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
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Décès
1587 : Anne de Joyeuse, militaire français au service du roi de France infra (° 1560).
1645 : François Sublet des Noyers, administrateur et homme d’État français, ministre de la Guerre de 1636 à 1643 (° 14 mai 1589).
1740 : Charles VI, empereur germanique et archiduc d'Autriche, de 1711 à 1740, et roi de Naples, de 1714 à 1735 (° 1er octobre 1685).
1821 : Alexandre-Angélique de Talleyrand-Périgord, prélat français (° 18 octobre 1736).
1864 : Carl Christian Rafn, archéologue danois (° 16 janvier 1795).
1888 : Nikolaï Prjevalski (Андрей Николаевич Колмогоров), explorateur russe (° 12 avril 1839).
1890 : Richard Francis Burton, polymathe et explorateur britannique (° 19 mars 1821).
1896 : François Félix Tisserand, astronome français (° 13 janvier 1845).
1932 : Boniface de Castellane, homme politique français (° 14 février 1867).
1949 : Jacques Copeau, homme de théâtre français (° 4 février 1879).
1964 : Herbert Hoover, homme politique américain, 31e président des États-Unis, en fonction de 1929 à 1933 (° 10 août 1874).
1972 :
Judith Jasmin, journaliste québécoise (° 10 juillet 1916).
Harlow Shapley, astrophysicien américain (° 2 novembre 1885).
1977 : Ronald Wayne « Ronnie » Van Zant, chanteur américain du groupe Lynyrd Skynyrd (° 15 janvier 1948).
1983 : Yves Thériault, romancier et scénariste canadien (° 27 novembre 1915).
1984 : Paul Dirac, physicien britannique, prix Nobel de physique en 1933 (° 8 août 1902).
1985 : Jean-Roger Caussimon, auteur, compositeur et interprète français (° 24 juillet 1918).
1987 : Andreï Kolmogorov (Андрей Николаевич Колмогоров), mathématicien soviétique (° 25 avril 1903).
1988 : Sheila Scott (Sheila Christine Hopkins dite), aviatrice britannique (° 27 avril 1922).
1989 : John Anthony Quayle, acteur, metteur en scène et réalisateur britannique (° 7 septembre 1913).
1990 :
Colette Audry, romancière française (° 6 juillet 1906).
Joel McCrea, acteur américain californien (° 5 novembre 1905).
1994 : Burt Lancaster, acteur américain (° 2 novembre 1913).
1996 :
Robert Benayoun, écrivain homme de cinéma français (° 12 décembre 1926).
Yves Ezanno, général d'armée français et Compagnon de la Libération (° 14 juillet 1912).
1997 :
René-Lucien Picandet, prélat français (° 14 décembre 1931).
Manolo Rodríguez, cycliste sur route espagnol (° 13 août 1926).
Henry Vestine, guitariste américain (° 25 décembre 1944).
1998 :
Gerhard Jahn, homme politique allemand (° 10 septembre 1927).
Alberto Soriano, botaniste argentin (° 27 août 1920).
Jean-René Suratteau, résistant et historien français (° 18 mai 1916).
2002 : Bernard Fresson, comédien français (° 27 mai 1931).
2003 : Jack Elam, acteur américain (° 13 novembre 1916).
2005 :
Jean-Michel Folon, peintre et sculpteur belge (° 1er mars 1934).
Shirley Horn, chanteuse américaine (° 1er mai 1934).
2006 :
Jeanne Colletin, actrice française (° 16 juillet 1938).
Marc Lauriol, homme politique français (° 18 août 1916).
Jane Wyatt, actrice américaine (° 12 août 1910).
2007 :
Max McGee, joueur de foot U.S. américain (° 16 juillet 1932).
Paul Raven, musicien britannique des groupes Killing Joke, Prong et Ministry (° 16 janvier 1961).
2008 : Martine Cadieu, journaliste, chroniqueuse musicale, poétesse essayiste et romancière française (° 9 mars 1924).
2008 : Jean Clouet, homme politique français (° 7 mai 1921).
2008 : Sœur Emmanuelle (Madeleine Cinquin dite), religieuse belge (° 16 novembre 1908).
2008 : François Le Douarec, avocat et homme politique français (° 21 octobre 1924).
2008 : Pierre Sancan, pianiste français (° 24 octobre 1916).
2010 : Ari Up (Ariane Daniela Forster ,dite), chanteuse et fondatrice du groupe punk The Slits (° 17 janvier 1962).
2011 : Alain Bayrou, homme politique français (° 1er février 1956).
2011 : Claude Delarue, écrivain et dramaturge franco-suisse (° 10 août 1944).
2011 : Moatassem Kadhafi, militaire libyen, fils de Mouammar Kadhafi (° 18 décembre 1974).
2011 : Mouammar Kadhafi, militaire et chef d'État libyen de 1969 à 2011 (° 19 juin 1942).
2011 : Iztok Puc, handballeur yougoslave puis croate et ensuite slovène (° 14 septembre 1966).
2011 : Jean Raymond, comédien et imitateur français (° 27 mai 1919).
2011 : Roger Tallon, dessinateur industriel français, concepteur du TGV (° 9 juin 1929).
2011 : Abou Bakr Younès Jaber, militaire libyen, ministre de la Défense de Mouammar Kadhafi (° 1952).
2012 :
Jawad Akadar (جواد أقدار), footballeur marocain (° 9 septembre 1984).
Przemysław Gintrowski, compositeur et musicien polonais (° 21 décembre 1951).
Paul Kurtz, philosophe américain, professeur émérite de philosophie à l'université de Buffalo (° 21 décembre 1925).
Edward Donnall Thomas, médecin américain, prix Nobel de physiologie ou médecine en 1990 (° 15 mars 1920).
2013 :
Jovanka Broz (Јованка Будисављевић Броз), veuve du maréchal Tito, Première dame de Yougoslavie de 1953 à 1980 (° 7 décembre 1924).
Philippe Cohen, journaliste et essayiste français (° 9 octobre 1953).
Dimiter Gotscheff (Димитър Гочев), metteur en scène bulgare (° 26 avril 1943).
Bernardo Filipe Governo, prélat catholique mozambicain, évêque de Quelimane de 1976 à 2007 (° 21 janvier 1939).
Jacques Hintzy, publicitaire français, président du comité français de l'UNICEF de 1999 à 2012 (° 25 juin 1937).
Jamalul Kiram III, homme politique philippin (° 16 juillet 1938).
Lawrence Klein, économiste américain, prix Nobel d’économie en 1980 (° 14 septembre 1920).
Émile Louis, tueur en série français (° 21 janvier 1934).
Joginder Singh, pilote de rallye kenyan (° 9 février 1932).
2014 :
Lilli Carati (Ileana Caravati dite), actrice italienne (° 23 septembre 1956).
Maria Lambour (Maria Le Berre dite), comédienne française (° 2 septembre 1911).
Christophe de Margerie, industriel français (° 6 août 1951).
Oscar de la Renta, styliste américain (° 22 juillet 1932).
2015 : Gilles Marcotte, écrivain, critique et enseignant universitaire canadien (° 8 décembre 1925).
2016 : Roger Lallemand, avocat et homme politique belge (° 17 janvier 1932).
2017 :
Ugo Fangareggi, acteur et metteur en scène italien (° 30 janvier 1938).
Federico Luppi, acteur argentin (° 23 février 1936).
Justin Reed, basketteur américain (° 16 janvier 1982).
Mathieu Riebel, cycliste sur piste français (° 2 janvier 1997).
Mustapha Tlili, écrivain et intellectuel tunisien (° 17 octobre 1937).
2018 :
Marie-France Briselance, écrivaine, scénariste et professeure à l'université Bordeaux III (° 29 avril 1945).
Gaétan Gervais, auteur, historien et professeur d'université canadien (° 10 août 1944).
Yueh Hua, acteur hongkongais (° 13 juillet 1942).
Wim Kok, homme d'État néerlandais (° 29 septembre 1938).
2020 : Bruno Martini, footballeur français, gardien de but à l'international, entraîneur (° 25 janvier 1962).
Naissances
1677 : Stanislas Leszczynski, roi de Pologne et grand-duc de Lituanie de 1704 à 1709 et duc de Lorraine et de Bar de 1737 à 1766 († 23 février 1766).
1925 : Roger Hanin (Roger Lévy dit), acteur français († 11 février 2015).
1935 : Jerome Bernard « Jerry » Orbach, acteur américain († 28 décembre 2004).
1964 : Kamala Harris, vice-présidente des États-Unis
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Événements
1587 : à la bataille de Coutras, le roi de Navarre, futur Henri IV de France (et de Navarre), bat l'armée royale du roi de France en exercice Henri III, mal commandée par le duc Anne de Joyeuse, qui meurt dans la bataille.
1600 : début de la bataille de Sekigahara, au Japon.
1620 : la principauté de Béarn est annexée au royaume de France par Louis XIII.
1675 : lettre envoyée par Madame de Sévigné depuis son château marital de la marche de Bretagne, y vantant ses promenades et bois alentour, acquiesçant au mariage de sa nièce, et faisant allusion au passage à la répression de la révolte du papier timbré par Chaulnes, et au transfert du parlement de Bretagne de Rennes à Vannes.
1805 : capitulation de l'armée autrichienne, à la fin de la bataille d'Ulm.
1827 : bataille de Navarin, les coalisés britannico-franco-russes écrasent la flotte ottomane, dans la baie de Navarin.
1939 : le pape Pie XII publie sa première encyclique, Summi Pontificatus, critiquant des idéologies telles que le racisme, la supériorité culturelle et le totalitarisme.
1944 : débarquement américain aux Philippines (Seconde guerre mondiale).
1962 : déclenchement de la guerre sino-indienne.
1964 : les Rolling Stones britanniques jouent à l’Olympia pour la première fois à Paris.
1973 : massacre du samedi soir, dans le cadre du scandale du Watergate.
1973 : ouverture de l'opéra de Sydney, en Australie.
1996 : marche blanche en Belgique, à la suite du scandale Dutroux.
2011 : l'E.T.A. basque annonce la « fin définitive de son action armée ».
2017 : des attentats font plus de 80 morts en Afghanistan.
2017 : en République tchèque, le mouvement ANO 2011, du milliardaire populiste Andrej Babiš, remporte les élections législatives.
2018 : Donald Trump annonce l'intention de retirer les États-Unis du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire, traité signé avec l'URSS en 1987.
2018 : en Afghanistan, les élections législatives se déroulent dans un climat d'insécurité extrême.
2018 : les agences spatiales européenne et japonaise lancent la mission d’exploration de Mercure, BepiColombo.
2019 : en Bolivie, les élections générales ont lieu, afin d'élire simultanément les président et vice-président, ainsi que les 130 membres de la chambre des députés, et les 36 membres du Sénat ;
2019 : en Finlande, dans la province autonome des îles Åland, les élections législatives et municipales ont lieu, afin de renouveler les trente membres du Lagting ;
2019 : en Suisse, les élections fédérales ont lieu, afin de renouveler les 200 sièges du Conseil national, et les 45 des 46 sièges du Conseil des États ; pour plusieurs sièges de ce dernier, un second tour a lieu plus tard, en novembre suivant
2019 : clôture du XIè Festival Lumière, à Lyon, une ville des frères Lumière, de Bertrand Tavernier et Thierry Frémaux, festival ouvert cette année le 12 octobre.
2020 : la sonde OSIRIS-REx commence à prélever le régolithe de l'astéroïde Bénou.
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Herbert Clark Hoover, dit Herbert Hoover , né le 10 août 1874 à West Branch (Iowa) et décédé le 20 octobre 1964 à New York (État de New York) est un homme d'État américain. Membre du Parti républicain, il est le 31e président des États-Unis, en fonction de 1929 à 1933. La quasi-totalité de sa présidence fut marquée par la Grande Dépression.
D'origine modeste et orphelin très jeune, Herbert Hoover est l'incarnation du rêve américain. Diplômé en géologie en 1895, il parcourt le monde et fait fortune dans l'industrie minière. Lors de la Première Guerre mondiale, il met sa carrière de côté et se consacre à l'aide humanitaire. Son activité le conduit à prendre la tête de l'aide alimentaire aux États-Unis lorsque le pays s'engage dans le conflit. Engagé au Parti républicain, il soutient Warren G. Harding lors de l'élection présidentielle de 1920. Progressivement, il gravit les échelons au sein du parti et occupe les fonctions de secrétaire au Commerce pendant sept ans. Très populaire et artisan du boom économique du pays durant la décennie, il est logiquement élu président lors de l'élection présidentielle de 1928.
Son mandat est marqué par la Grande Dépression et la dégradation des relations internationales des États-Unis avec l'Europe. Incapable de résorber les effets de la crise, il est vaincu par Franklin Delano Roosevelt lors de l'élection présidentielle de 1932. Il passe les trente-deux années suivantes à restaurer son image, dégradée par sa gestion de la crise. Internationaliste de raison, il est isolationniste de 1930 à 1941. Après la mort de Roosevelt, il parvient à revenir sur le devant de la scène, étant à la tête de deux commissions chargées d'améliorer l'efficacité du gouvernement fédéral. Hoover est considéré comme un président moyen, étant généralement classé dans la troisième tranche dans les classements réalisés par les historiens et la presse.
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Mouammar Kadhafi, né vers 1942 à Qasr Abou Hadi (Libye italienne) et mort le 20 octobre 2011 dans les environs de Syrte (Libye), est un militaire et homme d'État libyen.
Officier des forces armées libyennes, Kadhafi arrive au pouvoir lors du coup d'État de 1969, qui renverse la monarchie. Il se distingue d'emblée par une politique volontariste visant à concrétiser les objectifs du panarabisme social. En 1977, il réorganise les institutions de la Libye en faisant du pays une Jamahiriya (littéralement un « État des masses »), gouvernée par le peuple lui-même selon un système de démocratie directe. En 1979, il renonce au poste officiel de chef de l'État, mais demeure de facto aux commandes de la Libye avec le titre de « guide de la Révolution de la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste » (ou plus simplement « guide de la Révolution » ou « frère guide »), exerçant un pouvoir absolu en dehors de tout cadre temporel ou constitutionnel.
Sur le plan intérieur, son régime utilise les ressources financières de la Libye pour en développer les infrastructures, l'éducation et le système de santé ; les libertés politiques sont par contre quasi nulles et le pouvoir s'appuie sur un système de terreur et de surveillance constante de la population. Sur la scène internationale, Kadhafi milite pour le panarabisme et le panafricanisme ; il utilise en outre la manne pétrolière pour financer des organisations terroristes et autres mouvements de rébellion à travers la planète. Il est notamment accusé d'être le responsable de l'attentat de Lockerbie en 1988 et de l'attentat contre le vol 772 UTA en 1989, qui ont coûté la vie à 440 personnes. Sa politique vaut un temps à la Libye d'être isolée sur le plan international. Par la suite, au début des années 2000, il opère un changement d'attitude diplomatique et parvient à revenir en grâce en se positionnant en allié de l'Occident dans la « guerre contre le terrorisme ».
À partir de février 2011, son pouvoir, en place depuis plus de 41 ans, est menacé par une contestation populaire que la répression transforme rapidement en insurrection armée, puis en guerre civile. Lors de la prise de Tripoli par les rebelles en août 2011, Mouammar Kadhafi fuit la capitale. Il est peu après capturé, lynché et tué dans les environs de Syrte.
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Le K2 Black Panther (Coréen : K2 '흑표' ; Hanja: K2 '黒豹') est un char de combat sud-coréen de 3e génération fabriqué par Hyundai Rotem et destiné à remplacer le M48 Patton et suppléer le K1 au sein de l'Armée de terre sud-coréenne. Son développement commença en 1995, sa mise en service fut faite en juin 2014.
Historique
Avec un coût unitaire de 8,8 millions de dollars, le K-2 était en 2017 le troisième char le plus cher du monde.
À la suite de la mise en service du T-14 Armata russe, Hyundai Rotem réfléchi à la sortie d'un blindé équivalent depuis officiellement octobre 2019.
Caractéristiques
Son armement principal est constitué d'un canon Rheinmetall de 120 mm à âme lisse d'une longueur de 55 calibres, il est développé et construit sous licence par les firmes sud-coréennes KADD (Korean Agency for Defense Development) et World Industries Ace Corporation. Le canon est alimenté par un chargeur automatique à bande convoyeuse situé dans la nuque de la tourelle, sa capacité est de seize coups, la cadence de tir maximum affichée est de 15 coups par minute. Les 24 autres projectiles de 120 mm sont entreposés dans l'avant de la caisse, à droite du conducteur.
La principale munition anti-char du K2 est un obus-flèche K-279 avec barreau en alliage tungstène. Cette nouvelle munition offre de manière significative une plus grande pénétration que la génération précédente de flèches en tungstène, grâce à un meilleur traitement lors du chauffage de l'alliage de tungstène et une technique dénommée « processus d’auto-aiguisage ». Ce processus permet au barreau en tungstène d’être profilé plutôt que déformé lors de la pénétration du blindage.
Pour attaquer des cibles blindées autres qu'un char moderne, le K2 peut utiliser l'obus explosif à charge creuse à sabot détachable K-280, une version produite sous licence de la munition américaine M830A1. Cette munition donne aussi des bons résultats contre les fantassins, les véhicules légèrement blindés ou non blindés, que ce soit des cibles au sol ou des cibles aériennes à faible altitude, comme les hélicoptères grâce à sa fusée de proximité.
La munition guidée KSTAM (Korean Smart Top-Attack Munition, soit « munition coréenne intelligente à attaque par le dessus ») a été spécialement conçue pour être utilisée par le Black Panther. Cet obus planant antichar est dérivé de la munition américaine XM843 STAFF (Smart Target Activated Fire and Forget) et équipé de systèmes de guidage et d'évitement d'obstacles, se traduisant par la présence d'un radar à longueur d’onde millimétrique, de capteurs infrarouges et radiométriques. En cas de besoin, la KSTAM a également la capacité limitée d'être contrôlé manuellement par le tireur via la transmission de données de l’engin lanceur. En atteignant la zone cible désignée, le projectile déploie un parachute, donnant au système radar et autres capteurs, suffisamment de temps pour rechercher et acquérir des cibles fixes ou mobiles et de déclencher la mise à feu de sa charge creuse, formant un projectile métallique hypersonique (principe du pénétrateur formé par explosion) pénétrant le blindé par le dessus, là où l'épaisseur du blindage est généralement la plus faible.
Le système de guidage de la munition KSTAM étant du type « Tire et oublie », le char peut tirer successivement plusieurs projectiles tout en étant à couvert, sans pour autant connaître la position précise de l’ennemi. Cette munition peut également fournir un appui feu efficace de façon indirecte contre des cibles cachées derrière des obstacles et des structures. La KSTAM peut engager des cibles à une distance comprise entre 2 et 8 kilomètres.
En outre, il est armé d'une mitrailleuse coaxiale M60C d'un calibre de 7,62 mm montée dans le masque à gauche du canon. Une mitrailleuse lourde K6 est montée sur un pivot devant la trappe du chef d'engin. Un total de 12 000 cartouches de 7,62 mm et de 3 200 cartouches de 12,7 mm sont embarquées.
Le K2 est équipé d'un système radar à bande millimétrique, situé sur l'arc frontal de la tourelle, ainsi que les traditionnels télémètre laser et sonde aérologique. Ils sont complétés par un calculateur de conduite de tir (CCT), qui lui permet de suivre et d'engager des cibles volantes à basse altitude, de façon rapide et précise, ainsi que de détecter les projectiles tirés sur le char. Le viseur du tireur est équipé d'un système de poursuite automatique par infrarouge capable de verrouiller une cible jusqu'à une distance de 9,8 kilomètres. Ainsi les données pour la tachymétrie de la cible sont constamment mises à jour, permettant au char de tirer en mouvement sans perdre en précision.
Le Black Panther dispose d'un système de mise à feu à retardement intégré. Ce mécanisme est composé d'un petit émetteur et d’un récepteur laser reliés à la conduite de tir. L'émetteur laser est installé au-dessus de la bouche du canon, et le récepteur se situe à la base du canon. L'obus ne peut être tiré que quand le récepteur et l’émetteur laser sont parfaitement alignés. Ce système, combiné à une stabilisation et la conduite de tir, permet d'améliorer sensiblement la capacité du char à atteindre son objectif tout en se déplaçant sur un terrain accidenté.
Le KGPS (Korean Gunner's Primary Sight « viseur principal du tireur ») et le KCPS (Korean Commander’s Panoramic Sight « viseur panoramique du chef de char ») présents sur le Black Panther sont similaires aux systèmes de visée présents sur le K1A1. À noter que les viseurs du K2 ont cependant été modifiés pour mettre à profit les avantages des capteurs et de l’armement proposés pour le nouveau char.
Le K2 possède les caractéristiques suivantes qui contribuent à améliorer la connaissance de l'équipage de la situation sur le champ de bataille:
C4ISR (Computerized Command, Control, Communications)
GPS
IFF / SIF (Identification Friend or Foe / Selective Identification Feature) système conforme à la norme STANAG 4579. Situé sur le masque du canon, le système envoie un faisceau de 38 GHz dans le long du canon pour recevoir une réponse du véhicule ciblé. Si un signal réponse est renvoyé par la cible, la conduite de tir l’identifie automatiquement comme étant ami. Si la cible ne répond pas à l'identification du signal, il est alors déclaré comme hostile.
Battle Management System (similaire au système américain IVIS (Inter-Vehicule Information System) permettant au véhicule de partager ses données avec les unités amies, y compris d'autres véhicules blindés ainsi que les hélicoptères.
Les trois prototypes du K2, les XK2 étaient propulsés par des moteur allemands MTU-883 de 1 500 ch, ils ont la particularité d'être monté transversalement dans le compartiment moteur.
Les quinze premiers chars de pré-série mis en service en juin 2014 ont été équipés du moteur coréen Doosan Infracore DV27K (depuis racheté par Hanwha Techwin et S&T Dynamics, et STX Engine) mais la mauvaise fiabilité de celui-ci a entraîné l'arrêt de la production en grande série du char. De plus, les performances n'étaient pas au rendez-vous 10 secondes étant nécessaire pour atteindre les 32 km/h contre 8,7 s avec le moteur allemand.
Les 100 chars du premier lot produit entre 2014 et 2017 reçurent un moteur MTU MT-883 Ka-501 couplé à la transmission allemande RENK HSWL 295TM. En février 2018, la DAPA a annoncé que le deuxième lot de 106 chars aura un groupe motopropulseur "hybride" constitué du moteur coréen DV27K couplé à la transmission allemande RENK HSWL 295TM
Une microturbine Samsung Techwin sert de groupe auxiliaire de puissance, elle délivre une puissance de 100 ch (75 kW).
Le train de roulement repose sur une suspension oléopneumatique dénommé In-arm Suspension Unit (ISU) chaque élément de suspension peut être ajusté individuellement afin de contrôler l'assiette et de la garde au sol, ce qui permet au char de se cabrer, de baisser le nez ou monter et descendre en fonction de la nature du terrain.
Le K2 reprend une version similaire du blindage composite protégeant son prédécesseur, le K1 dénommé Korean Special Armor Plate (KSAP). Le blindage composite est monté à l'avant de la caisse et sur la face avant de la tourelle, y compris le masque du canon dans une moindre mesure. Pour limiter le poids et offrir une cible plus difficile, la tourelle est relativement plate (légèrement en pente douce), si bien que le toit au-dessus du canon de 120 mm a été ré-haussé pour conserver un débattement correct vers le bas sans que la culasse heurte le plafond.
Comme sur le Type 90 japonais, le blindage latéral de la tourelle du K2 Black Panther n'est pas protégé par du blindage composite, à la place on trouve une mince paroi en acier d'une dizaine de centimètres d'épaisseur. Des coffres de rangement de lot du bord ont été installés sur toute la largeur de la tourelle.
Sur les coins avant de la tourelle se trouvent six tubes lance-pots fumigène (douze au total) capable de masquer le char visuellement ou encore des fumigènes VIRSS (Visual and Infra-Red Smoke Screening System) masquant le char aussi bien visuellement qu'aux infrarouges. Le déclenchement des lance-pots peut être activé manuellement ou de façon automatique grâce à quatre détecteurs d'alerte laser ou encore via des radars à ondes millimétriques placés de chaque côté du canon. Le K2 dispose d'un détecteur d'alerte radar (Radar Warning Receiver) ainsi que d'un système de brouillage et de déception radar.
Dans le cadre du programme PIP (Product Improvement Program), le char qui prend alors la désignation de K2 PIP reçoit une série de protections additionnelles :
Des briques de blindage réactif explosif sont fixées sur le volet du tireur et du chef de char ainsi que sur le bosselage de la tourelle se situant juste au-dessus de la culasse du canon.
Des caissons de blindage composite viennent se placer sur les flancs de la tourelle, devant les coffres de rangement, à la hauteur du compartiment de combat.
Un blindage réactif explosif remplace les jupes latérales en acier sur les trois cinquième de la longueur.
Un lanceur de pot-fumigène rotatif vient se placer sur le toit du chargeur automatique, à l'arrière de la tourelle.
Deux lanceurs mobiles tirant des contre-projectiles capable de détruire une roquette en vol avant l'impact (système de protection actif de type hard-kill) sont installés derrière chaque trappe d'accès de la tourelle. Deux radars Doppler supplémentaires viennent alors s'installer latéralement accolés aux lance-pots fumigène.
Utilisateurs
Corée du Sud : 3 prototypes (390 prévus)
Turquie : Altay (Transfert de technologie)
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