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25.11.2024
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Par Anonyme, le 26.10.2024
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Par Anonyme, le 23.09.2024
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Par Anonyme, le 08.09.2024
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Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
La Maserati 150 GT était un prototype de voiture de sport produite par Maserati en 1957. C'était un exemple unique de la voiture de route Maserati à quatre cylindres vêtue d'une carrosserie Spyder.
Développement
La 150 GT a été créée à partir d'un besoin de remplacer la lignée des voitures de route A6. L'ingénieur en chef Giulio Alfieri était responsable du projet réalisé sous le patronage du département course de Maserati. Le projet visait à créer une voiture de sport de route qui pourrait être vendue en grand nombre à des clients fortunés à l'image de la Porsche 550 Spyder .
La création de la carrosserie a été confiée à Medardo Fantuzzi de la Carrozzeria Fantuzzi. Il était responsable de nombreuses voitures de course et de grand prix Maserati. Parce que Fantuzzi réalisait généralement les dessins des autres, la carrosserie légère en aluminium de la 150 GT Spyder s'inspirait principalement du travail de Pietro Frua , avec des éléments également trouvés sur les Maserati à carrosserie Zagato . La voiture comportait une capote décapotable avec des vitres latérales enroulables et était à conduite à droite, tout comme la voiture de course sur laquelle elle était basée.
La 150 GT est restée un prototype d'usine unique car la version de production ne s'est jamais concrétisée. La production prévue serait trop complexe et coûteuse pour rapporter un quelconque profit à l'entreprise qui a déjà décidé de s'orienter vers le projet 3500 GT .
La voiture est restée invendue et a été stockée dans une usine pendant quelques années. Après la dernière démonstration publique, Maserati a décidé que la 150 GT serait vendue à l'agent britannique Maserati. En novembre 1966, elle a été proposée à la vente dans un magazine Motor Sport pour 1 400 £. En 1993, la 150 GT ainsi qu'une OSCA ont été cédées à un collectionneur allemand en échange de son Aston Martin DB4 GT. Après 2006, la voiture a été largement restaurée sur une période de trois ans et a ensuite été vendue par Gooding & Company pour 3 millions de dollars américains en 2013.
Spécifications
La 150 GT arborait un moteur légèrement désaccordé de la voiture de course Maserati 150S , nom de code 4CF2 . C'était un moteur quatre cylindres en ligne avec des carburateurs plus petits et un taux de compression inférieur par rapport au moteur d'origine. Les mesures internes étaient de 81 x 72 mm (3,2 x 2,8 pouces) d'alésage et de course pour une capacité totale de 1 484,1 cm3 (1,5 L; 90,6 pouces cubes). La puissance de sortie résultante était de 130 PS (96 kW ; 128 ch) à 6 800 tr/min. Le carburant était alimenté par deux carburateurs Weber à double corps. Le moteur avait une configuration DACT et deux bougies par cylindre. Un nouveau carter humidesystème de lubrification a été utilisé pour une utilisation plus facile sur route avec une pompe à huile de la 150S. Une boîte de vitesses manuelle était à quatre vitesses avec synchronisation.
Actuellement, la voiture est équipée d'un moteur quatre cylindres différent de 2,0 litres à DACT avec deux carburateurs Weber 40DCO3 et produit désormais environ 190 ch (140 kW; 187 ch).
Le châssis était censé être une version modifiée provenant de la voiture de course Maserati 200S . Après des recherches approfondies par l'historien de la marque Adolfo Orsi, il a été déterminé que le châssis appartenait à l'origine à la Maserati A6GCS de 1954 et était numéroté 2043. Cet A6GCS/53 particulier a été engagé dans la Mille Miglia de 1954 . Plus tard, après quelques étapes de développement, le châssis a été utilisé pour un prototype Maserati 300S, maintenant rebaptisé 003, qui a également donné naissance à une version améliorée de leur cadre tubulaire 150S et 200S développé. Il a ensuite été réutilisé pour créer un prototype de voiture de sport, la 150 GT, cette fois sous le numéro de série 03. La dernière itération du châssis a dû être révisée pour accepter le moteur de course 150S, un carter de boîte de vitesses de la voiture de route A6G/2000 , et un arbre de transmission 200S.
La suspension indépendante avant avec ressorts hélicoïdaux et amortisseurs hydrauliques Houdaille n'a pratiquement pas été modifiée par rapport à la spécification d'origine de la voiture de course A6GCS. La suspension arrière était un type d'essieu moteur avec des ressorts à lames semi-elliptiques. Les freins à tambour hydrauliques avant provenaient d'une Maserati 250F et ceux arrière d'une A6GCS. De plus, le mécanisme de direction provenait à la fois du 250F et de l'A6G/2000.
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Triceratops est un genre éteint célèbre de dinosaures herbivores de la famille des cératopsidés qui a vécu à la fin du Maastrichtien, au Crétacé supérieur, il y a 68 à 66 millions d'années, dans ce qui est maintenant l'Amérique du Nord.
Il a été l'un des derniers dinosaures non-aviens vivants avant leur disparition lors de la grande extinction Crétacé-Paléogène
Ayant une grande collerette osseuse, trois cornes et quatre grandes pattes, et montrant des similitudes avec le rhinocéros, le tricératops est l'un des dinosaures le plus reconnaissable et le genre le plus connu des cératopsidés. Il a notamment vécu à la même période que le redoutable tyrannosaure dont il était la proie
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La Porsche Panamera est une berline quatre portes sportive de luxe du constructeur automobile allemand Porsche. D'un genre inédit pour la marque, la Panamera est censée directement concurrencer les Maserati Quattroporte, Mercedes-Benz Classe CLS Shooting Brake, Classe S , Classe E 63 AMG, Audi S7, et RS6, RS7 S8, BMW Série 6 Gran Coupé et BMW Série 7, Aston Martin Rapide, Jaguar XJ ou encore la toute dernière Tesla Model S. La Panamera, dont le nom a été choisi en hommage à la course mexicaine dénommée Carrera Panamericana, a pour objectif de concilier la sportivité d'une GT et le confort d'une berline, tout en maîtrisant la consommation et les rejets de CO2. Le magazine Auto Bild lui décerne d'ailleurs le « volant d'or »1 dans la catégorie « voiture performante de luxe ».
La version définitive, bien qu'auparavant dévoilée sur le site Porsche, est présentée au salon de Shanghai en 2009. Réalisé sans collaboration extérieure malgré un coût de conception estimé à un milliard d'euros, ce nouveau véhicule est une propulsion à moteur avant. L'usine de Leipzig, que ce nouveau modèle sert à amortir, l'assemble et la livre aux concessions allemandes depuis le 12 septembre 2009. Le prix de base de la version Panamera est fixé à 93 407 € TTC.
Il n'est pas rare pour un constructeur d'automobiles de prestige tel que Porsche de choisir le patronyme de ses futurs modèles en l'honneur de victoires remportées lors de son engagement en compétition automobile. La Porsche Panamera porte ainsi un nom évocateur pour le constructeur allemand, la Carrera Panamericana étant probablement « la course la plus chère au cœur de la marque, l'une des plus mythiques, voire pour certains, la plus mythique de toutes ».
La Carrera Panamericana est une course organisée dans les années 1950 au Mexique, dont le parcours de plus de 3 000 km traversait le pays de part en part. Pouvant durer de quatre à six jours, la Carrera Panamericana était extrêmement éprouvante pour les participants — chaleur, route dégradée et changements d'altitude mettaient à rude épreuve aussi bien l'endurance des machines que celle des hommes — si bien que « quiconque en ressortait vivant et vainqueur méritait un respect atemporel ».
En 1954, Porsche y engage plusieurs 550 RS Spyder, fortes d'un nouveau moteur de 117 ch et doté de quatre arbres à cames. Le faible poids de ces modèles leur procure un net avantage, si bien que deux d'entre elles, pilotées par Hans Herrmann et Jaroslav Juhan, terminent respectivement troisième et quatrième au classement général, assurant la victoire de Porsche dans la catégorie des moins de 1 500 cm3. Ce doublé est une performance remarquable dans cette catégorie. C'est donc en l'honneur de cette victoire que Porsche décide de dénommer son nouveau modèle « Panamera ».
Bien que les puristes de la marque aient mal perçu l'arrivée en 2002 d'un véhicule tout-terrain à vocation sportive, le Cayenne, dans la gamme du constructeur allemand, la stratégie de diversification entamée par Wendelin Wiedeking – le président-directeur général de Porsche – se révèle être très efficace d'un point de vue économique. En s'implantant sur des marchés où il est alors absent comme la Chine, la Russie ou l'Amérique du Sud, Porsche parvient à doubler ses ventes et atteindre les 100 000 unités produites en 2007.
L'objectif incarné par la Panamera est de positionner Porsche sur le segment des berlines sportives haut-de-gamme. Klaus Berning, vice-président exécutif ventes et marketing, explique d'ailleurs qu'avec la Panamera, « Porsche entre dans un segment de marché complètement nouveau pour ses clients et que la marque ajoute ainsi à nouveau un modèle inédit à sa gamme ». D'ailleurs, Porsche estime que 90 % des futurs possesseurs de Panamera n'auront jamais acheté un de ses véhicules auparavant
.
Bien que la version définitive fut déjà prête, Porsche décide de ne pas présenter la Panamera au Salon international de l'automobile de Genève de mars 2009 pour en réserver l'exclusivité au marché asiatique, et tout particulièrement au marché chinois. Pourtant, deux versions étaient présentes sur le parking visiteurs du salon de Genève et n'ont pas manqué d'être photographiées sous tous les angles par les journalistes, très surpris de la voir là. Peut-être s'agissait-il d'une manière de la présenter de façon officieuse. C'est finalement le 20 avril 2009 que Wendelin Wiedeking présente officiellement la Panamera sur les stands du salon de Shanghai.
Cette volonté de présenter un nouveau modèle en première mondiale dans un pays dit émergent n'est pas sans arrière-pensée stratégique. Alors que la crise bouleverse les marchés américain et européen, dont les segments haut-de-gamme sont saturés, la Chine représente de grandes opportunités commerciales. Selon un récent rapport d'Hurun Report sur les richesses, « 825 000 Chinois affichent un revenu supérieur à 1,5 million de dollars annuels, et constituent une niche potentielle évidente pour Porsche ». Les ventes de Porsche sur le marché chinois étaient jusqu'alors marquées par une croissance de près de 140 %, si bien que le constructeur allemand espère vendre 2 000 unités de sa berline sur le premier semestre 2010 en Chine. Wendelin Wiedeking explique d'ailleurs que « [la marque compte] sur les marchés asiatiques et [a] pleine confiance dans le potentiel économique futur ».
Le design de la nouvelle Panamera est né d'un mélange des genres. Désignée comme la « première Porsche Grand Tourisme à quatre portes », son dessin est peu conventionnel, reprenant à l'avant le style de la Porsche 911, l'arrière typique d'un coupé et le volume d'une berline. Qualifiée d'« extraterrestre », la Panamera offre des dimensions généreuses, avec 4 970 mm de longueur pour 1 931 mm de largeur. L'objectif fixé par le constructeur allemand est de dessiner une automobile moins ostentatoire, mais plus sportive, avec des courbes agiles.
Selon Porsche, leur principale difficulté dans la conception du design de la Panamera réside dans leur manque d'expérience dans le domaine des berlines. Pourtant, en 1988, le constructeur allemand avait présenté un concept-car, la 989, reprenant la face avant de la 993 ainsi que quelques détails de la 996. L'idée est alors d'étendre le succès de la 928, modèle d’ouverture, à un nouveau segment : celui des berlines. La ressemblance esthétique de ce modèle – qui ne verra jamais le jour en raison d'une chute des ventes de la 928 – avec la Panamera est notable.
La Panamera se démarque par sa silhouette massive en deux volumes, aux traits épais et aux ailes arrière rebondies ; munie d'un hayon très incliné, elle est loin du design de la concurrence, plus typé « coupé ». Pour le magazine Auto News, la Panamera a une présence imposante, bien que le style 911 convienne peu à « son empattement immense, son dos rond et sa poupe haut perchée ». La Panamera reprend ainsi les traits typiques des Porsche : le capot en U plongeant entre les ailes, la ligne de toit effilée et les blocs optiques ronds sont autant de caractéristiques propres à la marque. Cependant, leur intégration globale ainsi que l'arrière massif de la voiture ont fait l'objet de critiques, venant aussi bien du public que des journalistes.
Contrairement au Cayenne, développé en coopération avec Volkswagen, la Panamera est entièrement développée par Porsche. Elle dispose d'une structure toute particulière, résultat d'un travail innovant alliant acier, aluminium, matériaux plastiques et magnésium dans le but de réduire le poids de l'automobile. Ces efforts se sont davantage portés sur les pièces de carrosserie que sur la structure porteuse, qui reste en acier. Les portières comportent une structure porteuse en aluminium, obtenue par moulage sous pression traité au laser, et leur encadrement est réalisé en acier à très haute résistance microallié. Le revêtement extérieur utilise également l'aluminium tandis que les cadres des vitres sont en magnésium allégé. La Panamera a en outre été conçue pour accueillir un groupe motopropulseur hybride et partager des éléments avec la deuxième génération de Cayenne.
Le poids de la Panamera S s'en tient ainsi à 1 770 kg, ce qui est au niveau des meilleures de la catégorie, Audi A8 ou Jaguar XJ (X351). De surcroît, les ingénieurs ont apporté un soin particulier à la répartition des masses ; celle-ci s'établit à 54,3 % sur l'avant et 45,7 sur l'arrière pour les versions S et 4S, contre 54,6 à l'avant et 45,4 à l'arrière pour la Turbo.
Afin de maximiser l'aérodynamisme, notamment à hautes vitesses, et ainsi diminuer la consommation d'essence, le soubassement de la Panamera, comprenant également la zone du tunnel de transmission et du silencieux secondaire, est entièrement caréné. Première mondiale dans le segment, il a fait l'objet d'études pour en déterminer le meilleur profilage et ainsi réduire la résistance de l’air et les forces de levage sur les essieux. Le coefficient de traînée (Cx) de la Panamera atteint ainsi 0,29 et le SCx 0,68 m2. Le Cx perd en revanche un point sur la Turbo, car elle doit laisser entrer plus d'air pour refroidir correctement son moteur.
L'aileron arrière, intégré dans la malle, reçoit une cinématique d'ouverture inédite, s'adaptant aux situations de conduite grâce à quatre inclinaisons différentes. L'aileron s'extrait soit manuellement grâce à un bouton sur la console de bord, soit automatiquement dès 90 km/h. Il se braque alors de 3° vers le bas. À partir de 160 km/h, il s'inverse selon un angle de 5°, qui est porté à 14° à 205 km/h. Sur la Turbo, la surface du spoiler varie également en fonction des situations grâce à une géométrie en trois parties capable de se déplier, optimisant ainsi les performances aérodynamiques.
L'amortissement de la Porsche Panamera est assuré par un essieu à double triangulation avec cadre auxiliaire à l'avant, et un essieu multibras à l'arrière. Tous ces éléments sont en aluminium afin de réduire les masses non suspendues, et ainsi améliorer l'agilité de l'automobile. La Panamera est d'ailleurs, selon l'Autojournal, « très incisive, peu sujette au roulis et incroyablement dynamique ».
Désireuse de concilier la sportivité d'une Porsche au confort d'une berline, la Panamera adopte une technologie innovante de suspensions pneumatiques adaptatives, dénommée PASM. Il s'agit d'une suspension à amortissement variable, grâce à l’adjonction d’air selon le comportement désiré par le conducteur, le tout étant géré électroniquement selon une loi de commande prédéfinie. Confortable berline pour voyager, notamment grâce à une direction à la fois douce et précise, la Panamera peut adopter un comportement radicalement sportif par une pression sur la touche PASM, modifiant non seulement la loi de pilotage de la suspension, mais diminuant également la garde au sol et abaissant ainsi le centre de gravité. Grâce à une visibilité et une position de conduite excellentes, la Panamera appréhende avec aisance et agilité les courbes les plus sinueuses, malgré un poids de près de deux tonnes.
En option, Porsche propose un dispositif de contrôle du châssis, combiné à un verrouillage de différentiel inter-roues régulé dénommée PDCC. Ce dispositif diminue non seulement le roulis en virage en modifiant en continu l'inclinaison latérale du véhicule, mais améliore également le comportement en ligne droite en compensant les irrégularités de la route.
La Panamera étant avant tout une berline, sa conception a privilégié l'habitabilité à bord, très satisfaisante tant à l'avant qu'à l'arrière. En outre, l'ambiance à bord est particulièrement réussie, le magazine Sport Auto la qualifiant de magnifique et aussi proche d'un « cockpit d'avion » que d'un « cocon ».
Malgré une ligne de toit effilée, les grands gabarits s'installent aisément aux quatre places grâce à une garde au toit et un espace aux jambes confortables. La largeur aux épaules aux places arrière est néanmoins nettement plus faible qu'à bord d'une Mercedes-Benz Classe S, avec 133 cm pour la Panamera contre 148 cm pour la Classe S. En outre, seuls deux occupants peuvent prendre place à l'arrière, contrairement aux modèles concurrents. Si la sonorité du V8 est bien présente — la Panamera est une sportive avant tout — le confort acoustique des occupants a fait l'objet de nombreux soins. En réalisant des essais sur une maquette en argile, les ingénieurs ont pu déterminer l'origine des phénomènes acoustiques et réduire les sons parasites. Les essais réalisés par l'Autojournal affichent entre 40,6 et 56,1 dB en dessous de 50 km/h, et de 62,2 à 66,3 dB entre 90 et 130 km/h
L'intérieur est entièrement revêtu de cuir naturel lisse, d'Alcantara et de bois précieux ; l'ensemble est disponible en treize combinaisons de matériaux et de coloris. La Panamera met également en avant des objectifs de modularité et confort. Les sièges sont dotés d'appuis-tête spéciaux, et sont de surcroît disponibles en option avec de multiples fonctions de réglage électrique et de climatisation.
La console centrale s'étend sur toute la longueur de l'habitacle, depuis l'écran central tactile de sept pouces jusqu'aux places arrière. On note le grand nombre de boutons présents sur le tableau de bord et la console, bien que disposés de façon fonctionnelle par thème : climatisation, châssis, etc. Une approche à l'opposé des standards actuels, désireux de simplifier l'impression visuelle et tactile. La position d'assise basse, le démarreur à gauche, un volant sport placé à la verticale et un compte-tours central en évidence sont autant de traits caractéristiques de la marque
Concernant la capacité de chargement, la Panamera propose un coffre d'un volume honorable de 445 litres, dont la contenance peut néanmoins atteindre les 1 263 litres une fois les sièges arrière rabattus. L'accès au coffre, par un hayon unique dans la catégorie, est aisé et peut être facilité par une ouverture électrique en option. En revanche, le seuil de chargement est placé assez haut du sol, à 80 cm. La Panamera offre de série un nouveau système GPS à écran tactile, tandis qu'un système audio à 16 haut-parleurs d'une puissance de 1 000 watts, développé par la marque allemande Burmester, et la climatisation automatique à quatre zones sont disponibles en option sur certaines versions
Outre la boîte de vitesses mécanique à 6 rapports, la Panamera peut être munie d'une boîte robotisée PDK à double embrayage. Utilisant des embrayages humides ZF-Sachs, cette boîte à sept vitesses se révèle à la fois douce et rapide lors des changements de rapport. Elle se montre en revanche hésitante à basse vitesse, faisant tourner le moteur dans le vide avant d'enclencher un rapport de boîte, produisant ainsi des à-coups.
La position de la boîte, accolée au moteur plutôt qu'à hauteur d'essieu, défavorise la répartition des masses mais facilite l'implantation des organes de transmission ; la Panamera n'a pas ainsi recours à deux arbres longitudinaux parallèles pour assurer la transmission intégrale. Le différentiel est implanté sur le flanc droit du bloc-moteur, entre les 3e et 4e bancs de cylindres. La transmission intégrale est entraînée par un embrayage multidisque, actionné par un moteur électromagnétique. Sa gestion est assurée électroniquement par le Porsche Traction Management qui répartit le couple entre les essieux avant et arrière dans des proportions allant de 5/95 à 50/50, en fonction de la vitesse, de l'accélération transversale, de l'angle au volant et de l'accélération
La gamme de motorisations de la Porsche Panamera propose en 2009 deux moteurs à essence à 8 cylindres en V, ouverts à 90°, d'une cylindrée de 4 806 cm3 — le rapport alésage par course est de 96,0 × 83,0 mm. Une autre motorisation essence complète la gamme en 2010 : un V6 de 3,6 litres de cylindrée développant 300 ch.
Ce V8 n'est pas nouveau puisqu'il s'agit de celui du Porsche Cayenne GTS ; celui-ci s'est néanmoins vu infliger une importante opération d'allègement : couvercle de carter de distribution et couvre-culasse en magnésium, actuateurs d'arbres à cames en aluminium, vis en aluminium pour tous les éléments en magnésium et parois de collecteur amincies. Le vilebrequin et les bielles ont également été allégés, offrant ainsi la possibilité d'atteindre un régime moteur plus élevé. Le moteur, monté en position longitudinale centrale avant, est uniquement associé à une injection directe pour diminuer la consommation d'essence. Toujours dans l'optique d'obtenir un poids minimal, la culasse monobloc et le carter de vilebrequin de type closed-deck sont réalisés en aluminium.
La Porsche Panamera inaugure par ailleurs une nouveauté majeure en ce qui concerne le maintien du bloc moteur. Toujours dans l'optique de réduire le poids, la Panamera s'équipe d'une biellette stabilisatrice innovante en polyamide, conçue en collaboration entre le fabricant de supports moteur ContiTech Vibration Control et le fournisseur de matières plastiques BASF. Outre le fait qu'elle a pour fonction de « contrecarrer » une partie du couple développé par le moteur, cette pièce doit assurer une très bonne absorption phonique et une fixation très sûre du moteur dans le compartiment. L'utilisation de cette biellette en polyamide offre un gain de poids de 35 % par rapport à une pièce métallique équivalente, pour des performances comparables.
Les versions S et 4S de la Panamera sont mues par un V8 atmosphérique développant une puissance de 400 ch atteinte aux alentours de 6 500 tr/min, pour un couple de 500 N m disponible sur une plage de régime s'étendant de 3 500 tr/min à 5 000 tr/min. Paisible à bas régime, le moteur « délivre sa puissance avec une grande linéarité ».
Comme son nom l'indique, la plus puissante version, la Panamera Turbo, est équipée de deux turbocompresseurs montés en parallèle. Pour la première fois chez Porsche, les turbos sont intégrés dans les collecteurs d'échappement, ce qui offre l'avantage de minimiser les pertes de pression en amont de la turbine et d'améliorer ainsi l'écoulement des gaz dans les tubulures. Forte d'une puissance de 500 ch et d'un couple de 700 N m, la Panamera Turbo offre des accélérations « franches et soutenues ». Les décélérations sont toutes aussi franches puisque, équipée du système de freinage en carbone-céramique PCCB avec des disques ventilés de 390 mm de diamètre à l'avant et 350 mm à l'arrière, la Panamera réalise le 200 à 0 km/h sur une distance de 147 mètres. Bien que mordants, les freins classiques en fonte d'acier équipant les versions S et 4S sont à l'inverse peu endurants.
En option, Porsche offre la possibilité de doter la Panamera du Pack Sport Chrono. Associé à la boîte de vitesses robotisée PDK, ce pack propose la fonction Launch Control optimisant les accélérations départ arrêté, tandis que la fonction Overboost, uniquement disponible pour la Panamera Turbo, augmente la pression de suralimentation pendant un court laps de temps. Le couple ainsi amélioré, la Panamera Turbo développe alors 770 N m. Le 0 à 100 km/h est alors effectué en 4,3 s, le 0 à 200 km/h en 14,4 s et le kilomètre départ arrêté en 22,6 s. Pour comparaison, une BMW M5 réalise le 0 à 200 km/h en 17,7 s.
Certains laissent entendre qu'il est également envisagé, à la suite de nouvelles réglementations en Allemagne, que soit produite en 2011 une version hybride de 350 chevaux, moins polluante, de façon à éviter une surtaxe qui entraînerait pour Porsche une importante perte de bénéfices.
La Panamera est la première berline de luxe à proposer le système Stop & Start associé à une boîte à commande robotisée à double embrayage PDK. En coupant le moteur lorsque le véhicule est à l'arrêt, la technologie Stop & Start permet d'économiser, selon Porsche, 10 % de carburant en cycle urbain et 5 % en cycle mixte.
Grâce à d'autres dispositifs tels que les pneumatiques à faible résistance au roulement ou le système de réduction du couple de freinage résiduel permettant de diminuer la friction entre le disque et les garnitures de frein lorsque celui-ci n’est pas sollicité, la Panamera 4S annonce une consommation standardisée en cycle mixte de 11,1 L/100 km, inférieure à celle de ses concurrentes telles que la Mercedes S500 4Matic (12,1 L/100 km) ou la Maserati Quattroporte (14,7 L/100 km). La plus puissante des Panamera, la Turbo, revendique quant à elle une consommation standardisée en cycle mixte de 12,2 L/100 km.
Il faut également noter que d'autres versions se sont ajoutées au catalogue, comme la Panamera Edition, Diesel Edition, Diesel, 4Edition, S-E Hybrid, 4S Executive, GTS, Turbo, Turbo Executive, Turbo S Executive et enfin le Turbo Exclusive Series (production de 100 exemplaires) qui constitue le haut-de-gamme de la Panamera, pour des prix de base allant de 85 967 € à 253 967 € hors options (décembre 2015)
PSC : Pack Sport Chrono
Seconde génération (2016-)
En raison des bons scores de ventes de la première génération et dans le but de remplacer sa berline de luxe, Porsche dévoile la seconde génération de la Panamera le 29 juin 2016, puis au Mondial de Paris 2016 avant d'être commercialisée en 2017. En février 2016, elle a été aperçue en vidéo lors des tests camouflants sur route.
Porsche dévoile, en même temps que la nouvelle Panamera originelle, une version longue nommée Executive en transmission intégrale au Salon de Los Angeles 2016.
La version restylée de la Panamera de seconde génération est présentée le 26 août 2020.Hybride
En 2017, 60% des Porsche Panamera vendues en Europe sont des hybrides.
Dans une volonté de diversification de sa gamme Panamera et de respect de l'environnement, Porsche a commercialisé une version hybride rechargeable équipée d'un nouveau moteur V6 2,9 litres biturbo développant 330 chevaux et d'un nouveau moteur électrique de 136 chevaux. Cette Panamera permet au conducteur de rouler en tout électrique jusqu'à 140 km/h, les batteries autorisant une autonomie de 50 km et pouvant être rechargées soit par une prise de courant soit en conduisant.
De plus, les autres modes de conduite permettent une conduite avec une puissance combinée de l'électrique et du thermique pour tirer toute la puissance des deux systèmes, ou encore un mode « croisière » permettant de désaccoupler le moteur thermique lorsque cela est possible.
Il est à noter que pour des prestations équivalentes en matière de performances et de consommation (cette version consommant réellement environ 6 L/100km en cycle mixte ), cette version hybride se pose en rivale avec la version 4S Diesel notamment sur l'aspect financier, car vendue environ 10 000 euros moins chère que la version Diesel, sans compter les aides gouvernementales favorables à la version hybride.
Porsche dévoile ensuite au Salon de Genève 2017 une seconde version hybride de la Panamera, la Panamera Turbo S E-Hybrid, équipée du même moteur électrique de 136 ch, mais avec un moteur V8 4.0 biturbo de 550ch, portant la puissance cumulée du véhicule à 680 ch. La voiture offrant les mêmes prestations hybrides que le modèle hybride « de base », avec des consommations modérées voire nulles en mode « tout-électrique » et une sportivité au rendez-vous grâce à la mise en commun des deux moteurs, à la manière de la Porsche 918 Spyder.
Inspirée du concept car Sport Turismo dévoilé en 2012, la version Sport Turismo de la Panamera a été dévoilée au Salon international de l'automobile de Genève 2017. Cette version est une version « break de chasse » de la Panamera, un peu à la manière de la Mercedes Classe CLS « Shooting Brake », Mercedes Classe E Break , BMW Serie 5 touring , Audi A6 Avant . Cette version reprend la base de la Panamera en y ajoutant une carrosserie avec un hayon bas à l'arrière mais malgré cette carrosserie « familiale routière », les dimensions ne changent pas (à l'exception d'un gain de 5 mm en hauteur).
Début 2019 sont présentées la GTS Berline et Sport Tourismo. Développant 460 ch, elles font le 0 à 100 km/h en 4,1 s. Prix d'entrée : 141 000 € environ.
Cette nouvelle génération est notamment équipée de feux full LED avec la traditionnelle signature lumineuse de Porsche, avec ses 4 points
Porsche Panamera Edition 10 ans
En juin 2016, la Porsche Panamera Turbo établit un record du tour sur la boucle Nord du Nürburgring en 7 min 38 s 00.
Le 24 juillet 2020, la Porsche Panamera II phase 2 établit un nouveau record sur la Nordschleife en 7 min 29 s 81
Ventes
En 2009, Porsche espère en vendre 20 000 par an. Ce chiffre est dépassé, en 2013 la production totale a atteint les 100 000 véhicules
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L'armistice de 1918, signé le 11 novembre 1918 à 5 h 15, met provisoirement fin aux combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918), reconnaissant de facto la victoire des Alliés et la défaite de l'Allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre, cet armistice étant prévu pour durer 36 jours, puis il a ensuite été renouvelé.
Le cessez-le-feu est effectif à 11 h, entraînant dans l'ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons, et annonçant la fin d'une guerre qui a fait pour l'ensemble des belligérants plus de 18,6 millions de morts, d'invalides et de mutilés, dont 8 millions de civils. Les représentants allemands et alliés se réunissent dans un wagon-restaurant aménagé provenant du train d'état-major du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne.
La guerre est terminée officiellement le 28 juin 1919 avec le traité de Versailles.
Chronologie
La Première Guerre mondiale avait officiellement débuté le 28 juillet 1914 par la déclaration de guerre de l'Autriche-Hongrie à la Serbie.
Signé le 3 mars 1918, le traité de Brest-Litovsk, conduisant à la reddition de la Russie, permet à l'armée allemande de se concentrer sur le front de l'Ouest ; cependant, l'échec des offensives allemandes en juin et juillet 1918, ainsi que le renfort des alliés américains et britanniques retirent à l'Allemagne tout espoir de victoire. Depuis août 1918, les forces allemandes reculent en bon ordre, mais avec de lourdes pertes, sur l'ensemble du front franco-belge. En septembre 1918, l'état-major allemand fait savoir à l'empereur que la guerre est perdue, mais ni Guillaume II, ni les chefs militaires ne veulent assumer la responsabilité de la défaite.
À partir de septembre 1918, une série d'offensives de l'Entente sur les fronts d'Orient et d'Italie entraînent la capitulation des alliés de l'Allemagne. Les armistices sur les fronts d'Orient créent une « énorme brèche » (Ludendorff) que l'Allemagne n'est pas en mesure de colmater.
En même temps, sur le front belge, les Franco-Belges lancent une attaque vers Bruges et enfoncent le front allemand.
L'agitation grandit dans les troupes allemandes et à l'arrière. Durant le mois d'octobre, les Allemands et le président américain Wilson échangent des notes dans lesquelles ce dernier est chargé, dans la lignée de ses quatorze points proposés en janvier dans un discours retentissant, de prendre en main le rétablissement de la paix.
Le 28 septembre 1918, Erich Ludendorff et Paul von Hindenburg sont au quartier général de l'Armée allemande à Spa, en vue de discuter de la situation sur le front ouest ; à 18 heures, ils décident d'organiser l'armistice. Le diplomate Paul von Hintze avertit le Kaiser Guillaume II, qui se trouve alors à Kiel.
Le 29 septembre 1918, Paul von Hintze se rend à Spa. Guillaume II retourne à Berlin où il est rejoint par le chancelier Georg von Hertling démissionné le jour même. Le soir, Paul von Hintze retourne à Berlin avec le major von dem Bussche, qui doit exposer la situation au Reichstag.
Le 1er octobre 1918, Erich Ludendorff envoie un télégramme au cabinet impérial : « Envoyer immédiatement un traité de paix. La troupe tient pour le moment, mais la percée peut se produire d'un instant à l'autre »
Le 3 octobre, Guillaume II nomme Max de Bade chancelier du Reich, sans parvenir à enrayer la défaite : de nombreux marins et soldats refusent d'aller au combat, en particulier à Kiel.
Le 5 novembre 1918, à 6 h du matin, Maurice Hacot, habitant d'Auchel et caporal affecté au centre radio-télégraphique de la tour Eiffel reçoit un message morse émis de Spa en Belgique. Il s'agit de la demande d'armistice de l'État-major allemand. Il transmet le message au colonel Ferrié
Le 7 novembre 1918, Matthias Erzberger, représentant du gouvernement allemand, part de Spa pour négocier l'armistice. Il atteint et traverse la ligne de front à La Flamengrie (Aisne) sur la route d'Haudroy à La Capelle. Il est accompagné d'un diplomate, le comte von Oberndorff, d'un attaché militaire parlant couramment français, le général von Winterfeldt, d'un interprète, le capitaine von Helldorf, d'un sténographe et deux autres militaires, le capitaine Vanselow et le capitaine d'état-major Geyer
L'ensemble de la délégation allemande est dirigée vers la villa Pasques, à La Capelle pour préparer les négociations de l’armistice. C'est le caporal Pierre Sellier, originaire de Beaucourt (Territoire de Belfort) qui, ce jour-là, fut le premier clairon à sonner le premier cessez-le-feu. Sous la responsabilité du commandant de Bourbon Busset, les six voitures traversent la zone dévastée du Nord de la France, s'arrêtent à Homblières pour se restaurer, puis vont vers la gare de Tergnier où les attend un train affrété qui les mène vers un lieu de rencontre jusque-là tenu secret, une futaie de la forêt de Compiègne. Le site abrite deux petites voies ferrées parallèles, utilisées pour l’acheminement des pièces d’artillerie sur rail destinées au tir de longue portée sur les lignes allemandes et où ont été acheminés deux trains, le train du maréchal Foch et le train aménagé pour la délégation allemande qui arrive sur place le 8 novembre à 5 h 30 du matin. Commence alors pour les Allemands ce que Matthias Erzberger décrira plus tard dans ses mémoires comme un « véritable calvaire ».
À 10 h, les plénipotentiaires allemands sont reçus par le maréchal Foch. L'ambiance est glaciale. Sans attendre, le maréchal interpelle les visiteurs : « Qu'est-ce qui amène ces Messieurs ? » Erzberger lui demande quelles sont ses propositions. « Je ne suis autorisé à vous les faire connaître que si vous demandez un armistice. Demandez-vous un armistice ? » répond le maréchal.
Les Allemands se concertent avant de répondre par l'affirmative : « Nous le demandons. »
Un texte est alors distribué aux parlementaires allemands, avec un délai de trois jours pour réfléchir.
Durant les trois jours, les Allemands n'ont en réalité que peu d'occasions de véritablement négocier. Ils doivent rapidement se plier aux conditions développées dans le texte qui leur a été soumis. Ce texte, qui fixe des conditions humiliantes pour les Allemands (voir par ailleurs), avait été établi en dernier lieu par Foch, au titre de commandant suprême des forces alliées, après un mois de positions divergentes de Wilson, Clemenceau, Orlando et Lloyd George.
Erzberger tente de négocier une prolongation du délai, sans succès face à Foch.
Pendant ce temps, la situation politique évolue en Allemagne. Le 9 novembre, le prince de Bade conseille au Kaiser d'abdiquer. Dans un premier temps, celui-ci refuse. Après avoir envisagé de prendre lui-même le commandement de l'armée, il est néanmoins contraint à l'abdication par ses généraux et part en exil aux Pays-Bas. Afin d'éviter une prise de pouvoir par les spartakistes, les socialistes modérés proclament la république et forment un gouvernement. Cet événement est un élément de pression supplémentaire vis-à-vis des délégués allemands réunis dans le wagon de Rethondes. Le lendemain, le nouveau chef du Gouvernement allemand, Friedrich Ebert, signe un pacte avec les dirigeants de son Armée et implore son représentant à Rethondes de clore sans tarder les négociations.
Le 11 novembre, à 2 h 15 du matin, Erzberger emmène une dernière fois la délégation allemande dans le wagon français. Pendant près de 3 h, les Allemands négocient en essayant d'obtenir des atténuations sur chacun des 34 articles que compose le texte. Entre 5 h 12 et 5 h 20 du matin, l'armistice est signé avec une application sur le front fixée à 11 h du matin, et ce pour une durée de 36 jours qui sera renouvelée trois fois (prolongation d'un mois dans le même wagon à Trèves le 12 décembre 1918 puis reconduction le 16 janvier 1919 et le 16 février 1919 pour une durée illimitée)
Dans les capitales européennes, c'est le soulagement. À Paris, un million de personnes descendent dans la rue pour célébrer l'armistice. Malgré la défaite, celui-ci est également fêté à Berlin par la population allemande, pour qui il signifie la fin des souffrances. Dans ses mémoires, Erzberger écrit : « Toutes les gares étaient pleines de monde parce qu'on avait su que nous retournions en Allemagne. L'animation et la joie régnaient partout.»
Le soir du 11 novembre, Georges Clemenceau confie avec lucidité au général Mordacq : « Nous avons gagné la guerre et non sans peine. Maintenant il va falloir gagner la paix, et ce sera peut-être encore plus difficile. »
Le lendemain de l'armistice, après avoir félicité les négociateurs, le maréchal von Hindenburg fait proclamer un dernier message à l'armée allemande dans lequel il évoque déjà à demi-mot la thèse du « coup de poignard » dans le dos qui aurait été porté à l'armée par les civils.
Au vu du déni de défaite en Allemagne qui devait alimenter la contestation nationaliste de la République de Weimar, un courant historiographique français, représenté en particulier par Guy Pédroncini, relayant la position du général Pétain, devait considérer que l'armistice du 11 novembre avait été prématuré.
À la suite de cet armistice est signé le traité de Versailles, le 28 juin 1919. Ce traité, dont les clauses furent très critiquées en Allemagne sera une des causes de la Seconde Guerre mondiale.
Le choix du lieu
L'état-major souhaite un lieu isolé des regards capable d'accueillir deux trains : un pour les Alliés et l'autre pour les Allemands. L'ancien épi de tir désaffecté du Francport est redécouvert par hasard. Il convient parfaitement. Il est proche de la gare de Rethondes, ce qui permet de ravitailler en eau les machines qui sont en permanence maintenues en chauffe, et il est assez éloigné pour permettre des discussions loin des regards. Les journalistes sont tenus volontairement à l'écart. Un chemin en caillebotis est installé entre les deux trains pour permettre les déplacements des plénipotentiaires. L'Armistice est signé dans le wagon-restaurant du train français. Ce dernier est ensuite transformé en musée. L'armistice du 22 juin 1940, cette fois-ci demandé par la France à l'Allemagne après la bataille de France, fut signé par la volonté d'Hitler dans cette même voiture historique placée exactement au même endroit qu'en 1918, selon le désir d'Hitler, montrant ainsi son esprit de revanche envers la France, qui, selon lui, avait humilié l'Allemagne à la fin de la Première Guerre mondiale. Hitler se venge ainsi du diktat de Versailles. En 1940, le Führer le fait emmener à Berlin où il est évacué dans une ville voisine (Ohrdruf) lors de l'avancée des armées alliées. Il sera détruit par accident sur une voie de garage dans la gare de Crawinkel. Une reconstitution a été réalisée dans un wagon identique (le VR 2439) et est aujourd’hui présentée en forêt de Compiègne
Participants
L'amiral Wemyss, représentant britannique
Le contre-amiral Hope (en), adjoint au First Sea Lord
Le général Weygand, chef d'état-major de Foch
Henri Deledicq
Émile Grandchamp
Du côté allemand, le représentant plénipotentiaire est civil, assisté de conseillers militaires :
Matthias Erzberger, représentant du Gouvernement allemand en lieu et place du général Erich von Gündell initialement désigné pour ce rôle ;
Le comte Alfred von Oberndorff, représentant le ministère des Affaires étrangères allemand ;
le Generalmajor Winterfeldt, de l’Armée impériale ;
le capitaine de vaisseau Vanselow, de la Marine impériale.
Le 29 septembre 1918, à Spa, Erich Ludendorff demande au gouvernement allemand de solliciter un armistice en raison d'une situation militaire tous les jours plus préoccupante, pouvant aboutir à une capitulation inconditionnelle. Il est démis de ses fonctions par l'empereur Guillaume II le 26 octobre 1918, ce renvoi étant le fruit de l'opposition du général à la demande du président américain Woodrow Wilson qui exige une capitulation militaire sans conditions. Le Commandement militaire suprême allemand (représenté par les deux grands chefs militaires, le maréchal von Hindenburg et le généralissime Groener), refusant également d'endosser la responsabilité de la défaite, passe la main au pouvoir civil (plus précisément au secrétaire d'État membre du parti du centre catholique Matthias Erzberger) pour signer l'armistice qui est en fait une capitulation ne disant pas son nom. Ce stratagème permet à l'armée allemande de ne pas se présenter comme vaincue devant la nation et à Ludendorff de forger la Dolchstoßlegende (la « légende du coup de poignard [dans le dos] ») pour disculper les militaires
Les principales clauses
A) Sur le front d'occident
I) Cessation des hostilités, sur terre et dans les airs, six heures après la signature de l'armistice.
II) Évacuation immédiate des pays envahis : Belgique, France, Luxembourg, ainsi que de l'Alsace-Moselle, réglée de manière à être réalisée dans un délai de quinze jours à dater de la signature de l'armistice. […]
IV) Abandon par les armées allemandes du matériel de guerre en bon état. […]
V) Évacuation des pays de la rive gauche du Rhin par les armées allemandes. Les pays de la rive gauche du Rhin seront administrés par les autorités locales, sous le contrôle des troupes d'occupation des Alliés et des États-Unis. […] [qui] assureront l'occupation de ces pays par des garnisons tenant les principaux points de passage du Rhin (Mayence, Coblence, Cologne) avec, en ces points, des têtes de pont de 30 kilomètres de rayon. […]
VI) Dans tous les territoires évacués par l'ennemi, toute évacuation des habitants sera interdite ; il ne sera apporté aucun dommage ou préjudice à la personne ou à la propriété des habitants. Personne ne sera poursuivi pour délit de participation à des mesures de guerre antérieures à la signature de l'armistice. Il ne sera fait aucune destruction d'aucune sorte. […]
VII […] Il sera livré aux puissances associées : 5 000 machines montées et 150 000 wagons en bon état de roulement […] et 5 000 camions automobiles en bon état. […]
X) Rapatriement immédiat, sans réciprocité, dans des conditions de détail à régler, de tous les prisonniers de guerre, y compris les prévenus et les condamnés, des Alliés et des États-Unis. […] Le rapatriement des prisonniers de guerre allemands sera réglé à la conclusion des préliminaires de paix.
B) Dispositions relatives aux frontières orientales de l'Allemagne.
XII) Toutes les troupes allemandes qui se trouvent actuellement dans les territoires qui faisaient partie avant-guerre de l'Autriche-Hongrie, du royaume de Roumanie, de l'Empire ottoman, doivent rentrer immédiatement dans les frontières de l'Allemagne telles qu'elles étaient au 1er août 1914. Toutes les troupes allemandes qui se trouvent actuellement dans les territoires qui faisaient partie avant la guerre de la Russie devront également rentrer dans les frontières de l'Allemagne définies comme ci-dessus, dès que les Alliés jugeront le moment venu, compte tenu de la situation intérieure de ces territoires. […]
C) Dans l'Afrique orientale.
XVII) Évacuation de toutes les forces allemandes opérant dans l'Afrique orientale dans un délai réglé par les Alliés. […]
F) Clauses navales.
XXII) Livraison aux Alliés et aux États-Unis de tous les sous-marins. […]
G) Durée de l'armistice.
XXXIV) La durée de l'armistice est fixée à trente-six jours, avec faculté de prolongation.
Derniers morts au combat
Le dernier jour de guerre a fait près de 11 000 tués, blessés ou disparus, soit plus que lors d'une opération majeure comme le Jour J en 1944 (si ne sont comptabilisés que les pertes alliées). Certains soldats ont perdu la vie lors d'actions militaires décidées par des généraux informés de la signature de l'armistice. Par exemple, le général Wright de la 89e division américaine a pris la décision d'attaquer le village de Stenay afin que ses troupes puissent prendre un bain, ce qui engendra la perte de 300 hommes
Le dernier soldat belge mort au combat est un sous-officier de 24 ans, Marcel Toussaint Terfve, originaire de Liège. Touché au bord du canal de Terneuzen, près de Gand, par une balle au poumon gauche à 10 h 42, il meurt à 10 h 45, soit 15 minutes avant l'heure du cessez-le-feu.
À 10 h 45 du matin également, Augustin Trébuchon a été le dernier soldat français tué ; estafette de la 9e compagnie du 415e régiment de la 163e division d'infanterie, il est tué d'une balle dans la tête alors qu'il porte un message à son capitaine.
Le dernier britannique, George Edwin Ellison (en) a été tué à 9 h 30 alors qu'il faisait une reconnaissance non loin de Mons en Belgique. Le dernier soldat canadien a été George Lawrence Price, deux minutes avant l'armistice. Il a d'abord été enterré à Havré avant d'être transféré à Saint-Symphorien (Belgique), au cimetière militaire. La pierre tombale d'Havré est exposée au musée d’Histoire militaire de Mons.
Enfin l'Américain Henry Gunther est généralement considéré comme le dernier soldat tué lors de la Première Guerre mondiale, 60 secondes avant l'heure d'armistice, alors qu'il chargeait des troupes allemandes étonnées parce qu'elles savaient le cessez-le-feu imminent.
La date de décès des morts français du 11 novembre a été antidatée au 10 novembre par les autorités militaires. Pour les autorités militaires, il n'était pas possible ou trop honteux de mourir le jour de la victoire
Évènements ultérieurs
La commémoration du 11 novembre en France s'inscrit dans la continuité de l'érection de monuments à la mémoire des morts de la guerre franco-allemande de 1870 : 900 monuments, nés d'initiatives privées, apparaissent entre 1870 et 1914 et leur inauguration est l'occasion de fêtes civiques (remise de médailles aux vétérans, banquets de régiments) qui deviennent de véritables fêtes de la Revanche à la suite de la défaite de 1870. Ces fêtes mémorielles sont républicanisées avec la loi du 4 avril 1873 sur la « conservation des tombes des militaires morts pendant la guerre de 1870-1871 » qui permet à l'État d'acheter les parcelles de cimetières ou d'exproprier les terrains où se trouvent ces tombes. Les fêtes de la Revanche qui prennent de l'ampleur jusqu'à la Grande Guerre (et même pendant à travers la « Journée des orphelins de guerre », la « Journée des Poilus », la « Journée du canon de 75 », la « Journée des régions dévastées », la « Journée franco-belge, etc.) sont ainsi l'acte fondateur du 11 novembre en France. Une première fête de la victoire de la Marne en 1915 complétée en 1919 par l'anniversaire de la seconde victoire de la Marne à Dormans constituent aussi une préfiguration du 11 novembre.
En 1920 apparaît l'idée de rendre hommage aux soldats de la Grande Guerre morts pour la France mais non identifiés. À la suite d'une loi votée à l'unanimité par le Parlement, la dépouille mortelle d'un soldat parmi plusieurs autres, choisi dans la citadelle de Verdun, est placée, le 11 novembre 1920, dans une chapelle ardente à l'Arc de triomphe. Le 28 janvier 1921 le soldat est inhumé sous l'Arc de triomphe dans la tombe du Soldat inconnu. Ce n'est que trois ans plus tard, le 11 novembre 1923, qu'est allumée, par André Maginot, ministre de la Guerre, la flamme qui ne s'éteint jamais, donnant au tombeau du Soldat inconnu une forte portée symbolique et politique.
Le 11 novembre est un jour férié en France (jour du Souvenir depuis la loi du 24 octobre 1922). Une cérémonie est dès lors organisée dans chaque commune. Des citoyens, associations et hommes politiques marchent en procession derrière la fanfare de cuivres jusqu'au monument aux morts. Une fois le cortège devant, se déroule un véritable cérémonial : discours du maire, dépôt de gerbes, appel nominatif des morts, sonnerie aux morts, minute de silence. Le 8 mai 1975, le président de la République Valéry Giscard d'Estaing, au nom de l'amitié franco-allemande, annonce la suppression de la fête nationale du 8 mai 1945 au profit d'une « Journée de l'Europe » et le regroupement de la célébration de toutes les guerres, tous les morts et toutes les victoires, le 11 novembre. C'est à la demande du président François Mitterrand que cette commémoration et ce jour férié seront rétablis, par la loi du 2 octobre 1981. Avec la mort du dernier poilu français Lazare Ponticelli en 2008 et du dernier vétéran de la Grande Guerre Claude Choules le 5 mai 2011, le président de la République Nicolas Sarkozy rend hommage, le 11 novembre 2011, non plus uniquement aux combattants de la Première Guerre mondiale mais aux treize militaires français morts en Afghanistan, les derniers soldats en date « morts pour la France », à l'instar du Memorial Day américain. Il annonce le dépôt d'un projet de loi pour faire de cet anniversaire une journée « de commémoration de la Grande Guerre et de tous les morts pour la France », choix entériné par le Parlement le 20 février 2012. Son successeur François Hollande choisit la continuité mémorielle en honorant le 11 novembre 2012 la mémoire de tous les soldats décédés en opération.
Désormais, le rituel classique observé par le président de la République française qui porte en cette journée le Bleuet de France à la boutonnière, est de déposer une gerbe tricolore devant la statue de Georges Clemenceau, symbole de la victoire de la Grande Guerre, puis de remonter les Champs-Élysées escorté par les cavaliers de la Garde républicaine, passer les troupes en revue sur la place Charles-de-Gaulle, puis se recueillir sur la tombe du Soldat inconnu sous l'Arc de triomphe. La transformation du sens du 11 novembre est symptomatique à plusieurs égards. D'un côté, elle pourrait contribuer à relativiser, voire à trahir, la dette particulière de la nation française à l'égard des Poilus tombés sur les champs de bataille, comme à ceux de la Seconde Guerre mondiale dont la commémoration du 8 mai 1945 tend à être absorbée dans celle du 11 novembre. « D'un autre côté cependant, cette réforme mémorielle en dit long sur le sens originel de cette mémoire obligée qui a valeur paradigmatique. Tout se passe comme si toute mémoire combattante officielle devait se problématiser et se ritualiser dans la matrice des commémorations du 11 novembre ». Cependant, cette commémoration voit à la fin du XXe siècle son caractère rassembleur et unitaire s'affaiblir en raison de la multiplication des commémorations et de la disparition progressive des témoins directs de la Grande Guerre.
Le Remembrance Day (également appelé Veterans Day ou Poppy Day) est la journée d'hommage annuelle observée dans les pays du Commonwealth pour commémorer les sacrifices de la Première Guerre mondiale ainsi que d'autres guerres. La Belgique porte aussi le coquelicot lors des cérémonies de commémoration.
En Pologne, cette commémoration coïncide avec la fête nationale de l'indépendance. Aux États-Unis, sa commémoration a été étendue à tous les vétérans de guerre.
L'Allemagne ne pouvant commémorer ce jour de défaite, le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge (Service pour l’entretien des sépultures militaires allemandes) fondé en 1919 propose en 1920 le Volkstrauertag (Jour national de deuil pour les soldats allemands morts à la guerre) dont la première cérémonie a lieu en 1926 et est fixée le deuxième dimanche avant le premier dimanche de l'Avent.
Les commémorations du centenaire de l'armistice de 1918 ont lieu principalement au mois de novembre de l'année 2018, marquant ainsi les cent ans de la fin de la Première Guerre mondiale.
En France, ce centenaire donne lieu à une série de manifestations culturelles. À Paris, de nombreux chefs d'Etat ou de gouvernement sont invités, à l'occasion d'une « rencontre pour la Paix ».
Les autres armistices de la Première Guerre mondiale
Le 29 septembre 1918 est conclu l'armistice de Thessalonique entre les Alliés et le royaume de Bulgarie mettant fin au conflit sur le front d’Orient
Le 30 octobre 1918, c'est l'armistice de Moudros entre les Alliés et l'Empire ottoman allié de l'Allemagne
Le 3 novembre 1918 est signé l'armistice de Villa Giusti (près de Padoue) entre le royaume d'Italie et l'Autriche-Hongrie alliée de l'Allemagne (entrée en vigueur le 4 novembre)
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La Porsche Macan est un SUV compact du constructeur automobile allemand Porsche, lancé en 2014. Basé sur l'Audi Q5, elle a une taille légèrement inférieure à la Cayenne. Elle se décline en cinq versions : Macan « standard », S, S Diesel, GTS et Turbo.
Lancé au printemps 2014, Elle rencontre rapidement un grand succès et réalise des ventes importantes. C'est en 2015 le modèle le plus vendu de la marque.
Nom
La Macan était connu originellement sous le nom de code « Cajun », un mot-valise composé de Cayenne et Junior. Le 16 février 2012, Porsche annonce que le modèle serait nommé « Macan ». D'après le constructeur, le mot « Macan » est « dérivé du mot indonésien pour « tigre » et combine la souplesse, la puissance, la fascination et le dynamisme ».
Présentation et annonces
La Macan est un SUV compact destiné à continuer la diversification de l'offre de Porsche et de permettre d'attirer une nouvelle clientèle plus jeune grâce à un modèle plus accessible. Il a été annoncé officiellement en mars 2011, et présenté en 2013 au Salon de l'automobile de Los Angeles et au Salon de l'automobile de Tokyo. Les ventes ont commencé à partir du printemps 2014.
Un modèle Macan « tout court », plus économique, a été lancé un peu plus tard à la destination du marché asiatique. Il reprend un moteur quatre-cylindres en ligne de 2 litres (237 ch) commun à plusieurs modèles Volkswagen. Il s'agit pour Porsche du premier moteur quatre-cylindres depuis l'arrêt de la 968. C'est le Macan à moteur essence le plus économique mais aussi le moins performant de la gamme. Cette déclinaison plus légère est d'abord uniquement disponible en Chine, mais un autre quatre-cylindres est finalement annoncé aussi en Europe en mars 2016, avec une disponibilité en France prévue pour l'été 2016. Il ne s'agit cependant pas du même moteur, le dernier étant équipé d'un quatre-cylindres turbo correspondant au 2,0 L TFSI d'Audi et disposant de 252 ch.
Le Macan GTS, d'abord annoncé lors du rapport annuel de Volkswagen sur les développements attendus, a été dévoilé officiellement au salon de Tokyo fin 2015. Il se situe entre les versions S et Turbo, avec une puissance de 360 ch.
D'autre part, Matthias Müller, alors PDG de Porsche, confirme début 2015 qu'une version hybride rechargeable est également attendue pour 2016 ou 2017.
Production
Le Macan est produit à hauteur de 50 000 unités par an dans l'usine de Leipzig, la même que les Cayenne et Panamera. Celle-ci a été spécifiquement agrandie pour accueillir ce nouveau modèle et est désormais l'une des usines de production automobile les plus modernes du monde.
Le SUV compact reprend la plate-forme de la Audi Q5, mais ils partagent finalement seulement 30 % des éléments, majoritairement invisibles, dont les suspensions avant et arrière, et l'empattement.
Caractéristiques
Le Macan reprend les codes de la marque et fait un certain nombre de références aux modèles passés. Il a notamment un design extérieur très proche du Cayenne ; il est cependant de taille plus réduite (17 cm de moins en longueur et 8 cm de moins en hauteur, et 175 kg de moins) ce qui lui donne une allure de « petit Cayenne ».
En comparaison de certains concurrents comme le Range Rover Evoque, le Macan paraît plus discret et classique, mais néanmoins dynamique et svelte. Par rapport à son cousin l'Audi Q5, il est plus bas et paraît ainsi plus musclé.
Son capot moteur s'étend jusqu'aux passages de roues en englobant les optiques avant, en un clin d'œil à la Porsche 917. Les sideblades (lames latérales) sont quant à elles inspirées de la 918 Spyder. Les optiques arrière font également référence à celles de la 918 Spyder, ou encore à celles de la plus ancienne Porsche 928. L'arrière, plus large à la base qu'en haut a selon Porsche un gabarit sportif, en hommage à la 911.
Les Macan S et S Diesel sont équipées de série de jantes en aluminium de 18 pouces, 19 pouces pour le Macan Turbo et 20 pouces pour le GTS.
Ce dernier se distingue grâce à des équipements supplémentaires de série : jantes « RS Spyder Design » de couleur noire, sideblades noirs mat. Il inclut aussi le pack SportDesign, avec un bouclier avant spécifique peint en couleur carrosserie qui présente des entrées d'air plus larges, entre autres.
Le modèle Turbo a également quelques éléments différents comme les sorties d'échappement de forme carrée, à la place des pots ronds des autres versions, des éléments chromés dans les prises d'air à l'avant ou encore un placement différent des clignotants et feux antibrouillards avant.
Le Macan offre une position de conduite relativement basse pour la catégorie et par rapport au Cayenne (- 70 mm), ceci afin d'affirmer son tempérament plus sportif. L'intérieur est typique des véhicules Porsche : compteurs ronds avec compte-tours au centre, console centrale avec de nombreux boutons conformément à la philosophie de Porsche (un bouton pour une fonction), ou encore démarreur à gauche du volant. Ce dernier est inspiré de celui de la 918. Un écran de 12 cmest destiné à l'affichage des informations de l'ordinateur de bord.
La climatisation automatique deux-zones afin de régler indépendamment la température pour le conducteur et le passager est de série. Elle filtre les éléments de l'air comme les particules ou le pollen.
La version GTS intègre de nouveaux équipements optionnels sur le Macan de base : des phares à LED avec Porsche Dynamic Light System Plus, et un nouveau système multimédia Porsche Communication Management avec écran tactile de 18 cm, et possibilité de connecter son smartphone via CarPlay
Le Macan dispose d'un grand coffre de 500 litres, 1 500 litres une fois les sièges arrière rabattus.
Le châssis du Macan est à ressorts hélicoïdaux. En option, la suspension pneumatique surbaisse le châssis de 15 mm, et permet de régler la garde au sol du véhicule selon le profil choisi : normal, tout-terrain (+ 40 mm) et rabaissé (- 10 mm) pour diminuer la prise à l'air. D'autre part, une touche placée dans le coffre permet de rabaisser l'arrière du véhicule de 40 mm pour faciliter le chargement de bagages. Le Macan GTS est rabaissé de 15 mm par rapport aux autres modèles, et de 10 mm supplémentaires avec la suspension pneumatique.
Le SUV dispose d'une gestion électronique des suspensions (appelée « PASM » chez Porsche) qui permet d'adapter l'amortissement à la route et au style de conduite du conducteur. Ce système censé améliorer la stabilité et le confort est de série sur le Macan Turbo et en option pour les autres.
La direction est électro-mécanique. Elle peut en option se doter d'un asservissement à la vitesse, permettant de la rendre plus ferme à vitesse élevée, et plus souple à faible vitesse pour faciliter les manœuvres.
Selon certains essayeurs, le comportement routier du Macan est caractérisé par une remarquable agilité et un grand équilibre, surtout en rapport à son poids de près de deux tonnes. Quant à sa direction, elle est plutôt lourde mais très précise et rigoureuse.
La boîte de vitesses robotisée PDK est de série sur tous les modèles Macan. Elle inclut un mode automatique ainsi qu'un mode manuel qui permet le passage des rapports avec les palettes au volant, ou bien le sélecteur PDK.
Tous les Macan, y compris le modèle Turbo, sont dotés d'une transmission intégrale, typée propulsion cependant. Ainsi, en temps normal le Macan est mu par l'essieu arrière, mais un différentiel Torsen sert à rediriger le couple vers l'avant si nécessaire. La transmission est active et est pilotée électroniquement, afin de répartir la motricité entre les roues avant et arrière et de garder une grande stabilité en courbe.
Quatre motorisations sont disponibles en France. Tous sont des moteurs V6 turbocompressés à injection directe, de 3 litres pour les Macan S, S Diesel et GTS, 3,6 L pour le modèle Turbo. Le moteur Diesel est d'origine Audi, tandis que les trois moteurs à essence sont de conception 100 % Porsche.
Le Macan disponible en Asie notamment est équipé d'un moteur avec quatre cylindres en ligne d'origine Volkswagen, d'une cylindrée de 2 litres.
Le Macan dispose également d'une version Diesel légèrement moins puissante (211 ch) nommée Macan S Diesel 211 ch, disponible en Norvège et en Belgique.
Tous disposent d'une fonction « stop-start » automatique afin d'économiser la consommation en ville ainsi que d'un mode « Croisière » mettant le véhicule en roue libre en cas de relâchement de l'accélérateur, pour éviter le frein moteur et économiser du carburant.
Fin Août 2016, Porsche a développé un « Performance Package » mis sur le Macan Turbo. Celui-ci dispose désormais de 440 ch et de 600 N m de couple.
Tous les Macan disposent avec le « Pack Sport Chrono » en option de la fonction « Launch control » qui permet de réaliser un départ arrêté optimal en appuyant à la fois sur le frein et l'accélérateur, puis en relâchant le frein pour partir.
Motorisations des modèles Porsche Macan | ||||||
Modèle | Macan S Diesel | Macan | Macan S | Macan GTS | Macan Turbo | Macan Turbo Performance Package |
Moteur | V6 turbo-Diesel | 4-cylindre en ligne | V6 biturbo | V6 biturbo | V6 biturbo | V6 biturbo |
Energie | Diesel | Essence | ||||
Cylindrée | 2 967 cm3 | 1 984 cm3 | 2 894 cm3 | 3 604 cm3 | ||
Puissance maxi | 258 ch à 4 000 - 4 250 tr/min | 237 ch à 5 000 - 6 800 tr/min | 340 ch/354 ch à 5 500 - 6 500 tr/min | 360 ch à 6 000 tr/min | 400 ch à 6 000 tr/min | 440 ch à 6 000 tr/min |
Couple maxi | 580 N m à 1 750 - 2 500 tr/min | 350 N m à 1 500 - 4 500 tr/min | 460 N m/480 N m à 1 450 - 5 000 tr/min | 500 N m à 1 650 - 4 000 tr/min | 550 N m à 1 350 - 4 500 tr/min | 600 N m à 1 500 - 4 500 tr/min |
Taux de compression | 16,8 : 1 | 9,6 : 1 | 9,8 : 1 | 10,5 : 1 | ||
Consommation (en L/100 km) | 6,3 - 6,1 | 7,5 - 7,2 | 9,0 - 8,7 | 9,2 - 8,8 | 9,2 - 8,9 | 9,7 - 9,4 |
Émissions de CO2 (en g/km) | 164 - 159 | 175 - 168 | 212 - 204 | 215 - 207 | 216 - 208 | 224 - 217 |
Vitesse maximale | 230 km/h | 223 km/h | 254 km/h | 256 km/h | 266 km/h | 272 km/h |
Accélération de 0 à 100 km/h (avec Pack Sport-Chrono) | 6,1 s | 6,8 s | 5,2 s à 5,1 s | 5,0 s | 4,6 s | 4,4 s |
Reprise (de 80 à 120 km/h) | 4,5 s | 5,1 s | 3,6 s | 3,4 s | 3,1 s | |
1 000 m départ arrêté (avec Pack Sport-Chrono) | 23,9 s |
Étoiles au Crashtest EuroNCAP 2014. |
Le Macan a obtenu cinq étoiles sur cinq au test EuroNCAP en décembre 2014, avec des scores de 88 % en protection des adultes, 87 % en protection des enfants, 60 % en protection des piétons et 66 % en aides à la sécurité. La protection des occupants est particulièrement bonne, le Macan se classant sixième pour la protection des adultes, et seconde pour les enfants, sur les 42 tests effectués en 2014 par l'EuroNCAP.
Il a toutefois échoué au test d'évitement du magazine suédois Teknikens Värld. Les journalistes ont considéré qu'il s'était comporté « de façon étrange ». La roue extérieure s'est en effet bloquée un instant, provoquant le dépassement du véhicule sur la voie de gauche. Le constructeur considère quant à lui que ce comportement est normal, et dû au système anti-retournement (Active Rollover Prevention), qui s'active afin d'éviter un retournement du véhicule qui serait selon lui plus grave qu'un dépassement comme celui-ci.
« Cette courte intervention assure la stabilité directionnelle du véhicule. Le déplacement latéral est négligeable. Pour cette raison, nous ne considérons pas cette situation de conduite comme critique. »
— Hermann-Josef Stappen, Porsche
Phase 2
En juillet 2018, Porsche présente une version restylée du Macan : le bouclier est légèrement redessiné, les phares se parent d'une nouvelle signature lumineuse à 4 diodes en forme de points, et à l'arrière des feux reliés par un bandeau lumineux inspiré par les Panamera II et Cayenne III. Cette phase-ci possède une motorisation quatre-cylindres (2 litres) de 245 ch, pour la version S il s'agit du moteur 3,0 L TFSI de la Audi S4 qui développe 354 ch. Quant à la version Turbo, elle arrive au dernier trimestre 2019 avec une puissance prévue de 440 ch
Le Macan GTS (Gran Turismo Sport) phase 2 est présenté fin décembre 2019. Il conserve sa transmission intégrale et troque son V6 3,0 L pour le V6 2,9 L biturbo de la Macan turbo lui permettant de gagner 20 ch et 20 N m de couple par rapport à la phase 1, soit un total de 380 ch et 520 N m. Ses performances évoluent dans le même temps avec un 0 à 100 km/h en 4,7 s et une vitesse maximale de 261 km/h avec le pack Sport Chrono.
Phase 3
En juillet 2021, le Macan est restylé une seconde fois : on retrouve une énorme prise d'air à l'avant avec un insert flottant couleur carrosserie, et un gros diffuseur aux reliefs accentués à l'arrière. À l'intérieur, la console centrale est modifiée en supprimant les boutons au profit des commandes tactiles.
Avec le second restylage du Macan, la version S gagne 26 ch passant ainsi à 380 ch
Ventes
À son lancement, Porsche prévoyait des ventes de 50 000 unités par an. Mais en avril 2015, soit un an après, 62 644 exemplaires ont été écoulés, dépassant les prévisions. Le Macan est devenu en un an le modèle le plus vendu de Porsche, et représente un tiers des ventes du constructeur, expliquant l'augmentation des ventes de Porsche de 32 % sur les trois premiers mois de l'année 2015.
Début 2015, Porsche prévoyait de fabriquer 72 000 Macan dans l'année. Finalement, ce seront plus de 80 000 exemplaires qui seront vendus cette année. Il est également durant cette année le modèle le plus vendu de la marque, devant le Cayenne
Version préparées
Le Macan a été revu par plusieurs préparateurs, dont Mansory qui l'a présenté en juillet 2015. Les modèles concernés sont les Macan S Diesel et Turbo
Outre des changements esthétiques (boucliers, ailerons, jantes notamment) qui lui donnent une apparence plus agressive (L'Argus le dit « virilisé »), les changements sont importants au niveau des performances. Le Macan S Diesel passe ainsi de 258 à 301 ch et atteint désormais 260 km/h avec un 0 à 100 km/h en 5,6 s, tandis que le modèle Turbo voit sa puissance passer de 400 à 464 ch, avec une vitesse de pointe de 274 km/h et un 0 à 100 km/h en 4,5 s.
Au niveau du châssis, le véhicule est rabaissé de 40 mm grâce à une suspension pneumatique modifiée. L'intérieur bénéficie également d'une personnalisation importante avec des éléments en cuir, alcantara, bois, carbone ou encore aluminium.
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