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Dernière mise à jour :
24.12.2024
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Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Prises de position
Opinions politiques
Se définissant comme « conservatrice » sur le plan politique, Brigitte Bardot estime être « française de souche lointaine et fière de l'être ».
Elle déclare dans Le Parisien : « Mon meilleur moment politique, ce fut lorsqu’à 24 ans, en 1958 : j’ai voté pour la première fois de ma vie, pour le général de Gaulle », faisant sans doute référence au référendum établissant la Cinquième République.
À l'occasion de la soirée des Arts et lettres, Brigitte Bardot est reçue pour la première fois au palais de l'Élysée le 7 décembre 1967. Vêtue d'une veste noire avec galons et dorures et d'un pantalon noir, elle est ainsi la première femme à entrer à l'Élysée, lors d'une cérémonie officielle, en pantalon, dans un costume créé par Jean Bouquin, oscillant entre la tenue d'un dompteur et l'uniforme militaire, inspiré par la pochette du disque des Beatles Sergeant Pepper's. Selon des sources secondaires muettes sur leur propre source, en découvrant les brandebourgs qui ornent sa veste, le général de Gaulle aurait lancé cette formule : « Chic ! Un militaire », ou « Quelle chance, Madame ! Je suis en civil, et vous êtes en uniforme ! » ou aurait seulement répondu à son « Bonjour Général », à la vue des brandebourgs : « C’est le cas de le dire, madame. » Après la cérémonie, sur les marches de l'Élysée, interrogée sur l'impression que lui a fait le général De Gaulle, elle répond : « Il est beaucoup plus grand que moi. », d'elle le fondateur de la Ve République déclare : « Cette jeune personne est dotée d'une simplicité du meilleur aloi. ». En 1969, il souhaite qu'elle soit le modèle pour une sculpture de Marianne.
En 1973, lorsqu’elle se met en retrait du cinéma, qui a fait d'elle une icône de la femme, Brigitte Bardot déclare au sujet du Mouvement de libération des femmes (MLF), organisation féministe non-mixte alors en plein essor : « Dieu sait pourtant que je suis une femme qu'on peut appeler libre. Mais je suis d'abord une femme. Et jamais les femmes ne seront comme des hommes. Si elles sont si malheureuses, c'est qu'elles ne veulent plus être ce qu'elles sont. Ne plus être l'« objet ». Mais revendiquer les droits propres aux femmes. Je trouve que le MLF, c'est parfaitement comique et idiot. Bien sûr, il faut trouver un juste milieu. Mais pour se réaliser pleinement, les femmes doivent rester des femmes. Et les vraies femmes, il n'y en a plus. Les vrais hommes non plus. On constate en ce moment une mutation d'un sexe à l'autre. […] Les hommes sont des minets et les femmes essaient d'être des hommes ».
Lors de la campagne présidentielle de 1974, Brigitte Bardot arbore publiquement le t-shirt des partisans du candidat de centre droit, Valéry Giscard d'Estaing, qu'elle soutient face au socialiste François Mitterrand. Elle félicite ensuite le Président Giscard d'Estaing pour avoir interdit l'importation de peaux de phoque en France, ainsi que l'utilisation de singes dans les tests de crash dans les voitures.
Si elle apprécie l’action de Charles de Gaulle et Valéry Giscard d'Estaing, elle critique tous ses successeurs : François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy (à qui elle reproche de ne pas avoir tenu ses engagements sur le halal et l'égorgement à vif des animaux), François Hollande et Emmanuel Macron. Elle félicite cependant Carla Bruni-Sarkozy, qui refuse de porter des fourrures d'animaux en tant que « première dame ».
Mariée en 1992 avec Bernard d'Ormale, un ami de l'épouse de Jean-Marie Le Pen, elle apporte son soutien à Catherine Mégret, candidate FN à l'élection municipale partielle de 1997 à Vitrolles. En 1999, Brigitte Bardot affirme partager « certaines idées du FN, notamment contre la forte immigration en France », tout en déclarant réfuter « d'autres choses […], comme l'avortement », pour lequel le Front national veut restreindre l'accès. Elle déclare être « de droite », mais « pas Front national ».
Lors de la campagne présidentielle de 2012, elle prend position en faveur de la candidate du Front national, Marine Le Pen, qu'elle juge « la seule à dénoncer avec force et courage la situation ». Elle renouvelle son soutien à Marine Le Pen en 2014, déclarant à son propos : « Je souhaite qu'elle sauve la France, elle est la Jeanne d'Arc du XXIe siècle ». En vue de l'élection présidentielle de 2017, elle appelle à voter contre Emmanuel Macron, à qui elle reproche son parti pris en faveur des chasseurs et des éleveurs. Interrogée en janvier 2018 par Le Monde au sujet de cette « étiquette de frontiste qui a entaché [son] image », elle répond : « Je juge les politiques à l'aune de ce qu'ils proposent pour la cause animale. […] J'ai eu un espoir insensé quand le Front national a fait des propositions concrètes pour réduire la souffrance animale. […] Si demain un communiste reprend les propositions de ma fondation, j'applaudis et je vote. Mais je n'accorderai plus mon soutien à personne ! ».
Vladimir Poutine, président de la fédération de Russie, suscite son admiration pour avoir « fait plus pour la cause animale que nos présidents successifs ».
Fin 2018, elle affiche son soutien au mouvement des Gilets jaunes. Elle appelle ensuite à voter pour le Parti animaliste en vue des élections européennes de 2019.
En juin 2020, dans le cadre d’un mouvement anti-violences policières, elle prend position en faveur de la police française, qui protège selon elle la population de « la racaille envahissante » et se voit abandonnée par un « Macron soumis ».
Lors d’un entretien accordé en janvier 2022, elle déclare ne pas être vaccinée contre la Covid-19, bien qu’ayant des antécédents allergiques. Elle précise que ce choix n'est pas lié à des opinions politiques alors même qu’elle est considérée comme une personne à risque du fait de son âge. Elle indique : « La mort, il faudra bien y passer un jour. C'est comme la vieillesse, on ne peut pas y échapper ».
Après s'être exprimée en la faveur de la candidature d'Éric Zemmour à l'élection présidentielle française de 2022, elle soutient la candidature de Nicolas Dupont-Aignan, déplorant les positions de Zemmour en faveur de la chasse.
Brigitte Bardot est condamnée à cinq reprises à des peines d'amende pour incitation à la haine raciale en raison de propos tenus concernant l'immigration, l'islam en France, l'abattage rituel des animaux, le métissage et quelques aspects de l'homosexualité.
Dans Le Figaro du 26 avril 1996, à l'occasion de la célébration de la fête de l'Aïd al-Adha, elle rappelle qu'elle dénonce depuis seize ans les conditions d'abattage des moutons par les musulmans lors de cette fête, et fait part de sa crainte de la montée de l'islam en France de la façon suivante : « Voilà que mon pays, la France, ma patrie, ma terre, est de nouveau envahie, avec la bénédiction de nos gouvernements successifs, par une surpopulation étrangère, notamment musulmane, à laquelle nous faisons allégeance. De ce débordement islamique, nous devons subir à nos corps défendant, toutes les traditions. D'année en année, nous voyons fleurir les mosquées un peu partout en France alors que nos clochers d'églises se taisent faute de curés. […] Serai-je obligée de fuir mon pays devenu terre sanglante pour m'expatrier ? ».
Poursuivie pour incitation à la haine raciale par des associations antiracistes (MRAP, LICRA, LDH), elle est condamnée en 1997 à payer une amende. Interrogée lors de son procès, Brigitte Bardot réitère son opposition aux pratiques utilisées lors de l'Aïd al-Adha, rappelant qu'« il existe une loi en France imposant l'étourdissement des animaux avant leur mise à mort ».
Lors de l'Aïd al-Adha de 1997, elle fait un parallèle entre l'égorgement rituel des moutons et les égorgements d'humains perpétrés en Algérie, ce qui lui vaut d'être condamnée à une amende de 20 000 francs. En 2000, elle est condamnée à 30 000 francs d'amende pour avoir écrit, dans le deuxième tome de ses Mémoires, Le Carré de Pluton (1999), une « Lettre ouverte à ma France perdue », dans laquelle elle critique le nombre d'immigrés musulmans en France, leurs pratiques d'égorgement des moutons et le nombre croissant de mosquées, alors que dans le même temps « les clochers d'églises se taisent, faute de curés ».
Dans l'émission Le Droit de savoir, elle s'explique : « Ce que je réprouve profondément, c'est que soi-disant pour une religion, pour un culte, pour un rituel, on en arrive à faire souffrir des animaux dans de telles conditions. C'est ce qui est à la base de tous les procès de racismes que l'on me fait à cause du fait que je m'attaque à une religion ». En 2003, elle dénonce « toutes ces ligues et associations qui traînent en justice tout ce qui n'est pas politiquement correct » et qui lui font penser à « l'Inquisition du XXIe siècle ».
Le 3 juin 2008, le tribunal correctionnel de Paris la condamne à 15 000 euros d'amende en raison de propos tenus, dans une lettre publique adressée à Nicolas Sarkozy en 2006, sur l'égorgement rituel des moutons sans étourdissement préalable lors de la fête de l'Aïd al-Adha par les musulmans. Elle y déclare notamment qu'« il y en a marre d'être menés par le bout du nez par toute cette population qui nous détruit, détruit notre pays en imposant ses actes. » Elle se dit écœurée par « le harcèlement des associations » et promet de se taire uniquement « lorsque les étourdissements seront pratiqués ».
En 2003, dans son livre Un cri dans le silence, elle exprime son point de vue sur les musulmans, les femmes, les personnes transgenres, les homosexuels, en prenant à partie la télé-réalité, la restauration rapide, les personnalités politiques, sans omettre de revenir sur son passé d'actrice, glorifiant son époque et fustigeant sévèrement les productions modernes. Le président du MRAP, Mouloud Aounit, considère que cet ouvrage « est un véritable appel au racisme, à la discrimination et à la violence ».
Dans son ouvrage, elle se montre très critique envers l'émergence de l'islam en France : « Je suis contre l'islamisation de la France. Cette allégeance obligatoire et cette soumission forcée me dégoûtent. Me voici peut-être, encore, fragilisée par l'ombre d'un procès, mais il n'est pas né celui qui m'empêchera de m'exprimer. Nos aïeux, les anciens, nos grands-pères, nos pères ont donné leurs vies depuis des siècles pour chasser de France tous les envahisseurs successifs. Pour faire de notre pays une patrie libre qui n'ait pas à subir le joug d'aucun étranger. Or, depuis une vingtaine d'années, nous nous soumettons à une infiltration souterraine et dangereuse, non contrôlée, qui, non seulement ne se plie pas à nos lois et coutumes, mais encore, au fil des ans, tente de nous imposer les siennes ». En 2004, pour ses propos sur l'islam, elle est condamnée à 5 000 euros d'amende. Elle dénonce alors « une victoire des musulmans ».
À propos du métissage, elle fait un parallèle avec le monde animal : « Alors que chez les animaux, la race atteint des sommets de vigilance extrême, les bâtards étant considérés comme des résidus, bons à laisser pourrir dans les fourrières, ou à crever sans compassion d'aucune sorte, nous voilà réduits à tirer une fierté politiquement correcte à nous mélanger, à brasser nos gènes, à faire allégeance de nos souches afin de laisser croiser à jamais nos descendances par des prédominances laïques ou religieuses fanatiquement issues de nos antagonismes les plus viscéraux. C'est extrêmement dommage ».
Sur les clandestins, elle écrit : « On n'a plus le droit d'être scandalisés quand des clandestins, ou des gueux, profanent et prennent d'assaut nos églises pour les transformer en porcheries humaines, chiant derrière l'autel, pissant contre les colonnes, étalant leur odeur nauséabonde sous les voûtes sacrées du chœur, […]. Les priorités sont accordées aux immigrés, pour lesquels les gouvernements débloquent des sommes considérables ; les Français, qui sont en grande détresse, ne perçoivent plus que les reliefs, que les restes ».
En ce qui concerne l'homosexualité, elle déclare : « Certains homosexuels ont toujours eu un goût et un talent plus subtil, une classe, une envergure, une intelligence, un esprit, un esthétisme qui les différenciaient du commun des mortels jusqu’à ce que tout ça dégénère en lopettes de bas étage, travelos de tous poils, phénomènes de foire, tristement stimulés dans cette décadence par la levée d'interdits qui endiguaient les débordements extrêmes ». Elle se défend d'être homophobe et, elle fait parvenir une lettre au magazine gay Tribu Move, où elle explique : « Les homosexuels sont des gens comme les autres avec leurs qualités et leurs défauts et parmi lesquels je trouve mes meilleurs amis. Je trouve dommage pour tous les homos que certains d'entre eux se marginalisent, revendiquant des droits, en ridiculisant et en parodiant lors des Gay pride une préférence sexuelle que personne ne conteste. Personnellement, je trouve le pacs inutile, mais encore une fois je m'en tamponne. Enfin, je n'ai jamais fait l'amalgame avec la pédophilie, que je condamne sévèrement. Homosexuels, mes amis de toujours, restez tels que vous êtes et continuez de m'accepter telle que je suis, avec mon pire et avec mon meilleur ».
Elle écrit à propos des femmes : « Et toutes ces femmes ministres du gouvernement, est-ce vraiment leur place ? […] Les femmes, si elles savent se servir de leurs atouts, auront toujours le pouvoir de faire plier les hommes à leurs moindres désirs. Point besoin de prendre les places qui ne sont pas les leurs pour arriver à leurs fins ». À propos de la prostitution, elle affirme : « Qu'attend-on pour rouvrir les maisons, closes par cette imbécile hypocrite de Marthe Richard ? Toutes les muqueuses offertes bénéficieraient d'une surveillance médicale et sanitaire indispensable à notre époque où toutes les maladies vénériennes nous arrivent portées par ceux et celles qui font commerce de leurs différents trous en contaminant ceux qui les bouchent ».
En mars 2019, elle écrit dans une lettre ouverte que les Réunionnais sont une « population de dégénérés » en raison du traitement qu’ils réserveraient aux animaux. La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, dépose plainte au nom de l'État. L'ancienne actrice est condamnée en novembre 2021 à 20 000 euros d'amende et son attaché de presse, qui avait diffusé cette lettre auprès de nombreux médias à 4 000 euros d'amende.