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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Année | Population (au 1er janvier) | Naissances | Taux de natalité (‰) | Taux de fécondité (enfants par femme) |
1960 | 406731754 | |||
1965 | 424721157 | 7638113 | 17,9 | |
1970 | 439872955 | 7206326 | 16,3 | |
1975 | 452066347 | 6659375 | 14,7 | |
1980 | 461751770 | 6474003 | 14 | |
1985 | 468389143 | 6015020 | 12,8 | |
1990 | 475187711 | 5893526 | 12,4 | |
1995 | 481904006 | 5180511 | 10,7 | |
2000 | 487259080 | 5166879 | 10,6 | |
2005 | 494598322 | 5176850 | 10,4 | 1,51 |
2010 | 503170618 | 5411129 | 10,7 | 1,62 |
2015 | 508504320 | 5103165 | 10 | 1,58 |
Le taux de fécondité en Europe se situe actuellement en dessous de 1,6 enfant par femme et est par conséquent bien inférieur au taux de renouvellement de la population. Les niveaux les plus bas se trouvent dans les pays méditerranéens et dans les pays de l'Est de l'Europe. Le déclin de la natalité est un phénomène quasiment généralisé au sein de l'Union européenne et ce taux a chuté de plus de 45 % des années 1960 à nos jours. |
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mographie_de_l%27Union_europ%C3%A9enne
|
Naissances et taux de natalité | ||
Naissances et taux de natalité Année | Nombre de naissances vivantes | Taux de natalité (pour 1000 habitants) |
2019 (p) | 753000 | 11,2 |
2018 (p) | 758590 | 11,3 |
2017 (p) | 769553 | 11,5 |
2016 | 783640 | 11,8 |
2015 | 798948 | 12 |
2014 y c. Mayotte | 818565 | 12,4 |
2014 hors Mayotte | 811384 | 12,3 |
2013 | 811510 | 12,3 |
2012 | 821047 | 12,6 |
2011 | 823394 | 12,7 |
2010 | 832799 | 12,9 |
2009 | 824641 | 12,8 |
p : naissances 2019, taux de natalité 2017 à 2019 : données provisoires arrêtées à fin 2019. | ||
Champ : France hors Mayotte jusqu'en 2014 et y compris Mayotte à partir de 2014. | ||
Source : Insee, estimations de population et statistiques de l'état civil. |
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Articles dessinsagogo55
Mai 2020
137 articles
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Véhicule de secours et d'assistance aux victimes (VSAV)
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Un véhicule de secours et d'assistance aux victimes (VSAV), est un véhicule des sapeurs-pompiers français, réservé aux premiers secours.
Usage
Ce n'est pas une ambulance au sens juridique du terme car il n'est pas affecté au transport sanitaire mais au secours d'urgence à victime. Il est utilisé pour amener du personnel formé aux techniques de premiers secours avec le matériel adéquat, le transport vers un centre hospitalier n'étant que la suite logique de cette intervention.
Le VSAV est un véhicule de secours d'urgence qui intervient pour des missions de premiers secours. Il intervient pour des malaises, personnes blessées, accident de la circulation, arrêt cardiaques, etc. C'est-à-dire tout ce qui a trait au secours ou l'assistance à personne. Il est envoyé par le CTA-CODIS (Centre de traitement de l'alerte - Centre opérationnel départementaux d'incendie et de secours). Si l'intervention concerne une urgence nécessitant des gestes médicaux, le chef d'agrès du VSAV fera la demande d'une équipe du Service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR) ou d'un équipage sapeur-pompier du Service de santé et de secours médical (SSSM) sur les lieux d'intervention
Présentation
Ce véhicule peut mener à bien des opérations de reconnaissance, de dégagement et de relevage, d'exécution de gestes d'urgence et de réanimation cardiopulmonaire nécessaires pour la mise en condition d'une victime pour son transport, de transport de victimes et d'exécution de soins médicaux d'urgence et de réanimation si le VSAV est médicalisé, c'est-à-dire si un médecin ou un infirmier (SAMU ou sapeur-pompier) doté de protocoles d'urgence avec son matériel monte à bord. Il permet le soin et le transport d'une victime.
Le véhicule se compose d'une cabine permettant le transport d'un conducteur, d'un chef d'agrès et un équipier, et d'une cellule sanitaire permettant d'accueillir un seul blessé de un ou plusieurs équipiers. Tous les sapeurs-pompiers qui arment ce véhicule doivent être au moins titulaires du SAP 1 (équipier secours à personne).
Le chef d'agrès est également titulaire du SAP 2. Le VSAV est parfois armé d'un infirmier sapeur-pompier pouvant para-médicaliser suivant des protocoles établis à l'avance. Il existe également des VSAV armés d'un équipage composé d'un médecin sapeur-pompier, d'un infirmier sapeur-pompier et d'un ambulancier sapeur-pompier, et de matériels permettant une médicalisation du patient. Ces véhicules sont appelés ambulance de réanimation (AR) et sont notamment présents à la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, au bataillon de marins-pompiers de Marseille et dans certains services départementaux d'incendie et de secours.
Les caractéristiques du VSAB étaient définies par la norme NF S 61-530, publiée en avril 1991 — qui définissait aussi bien les caractéristiques du châssis que celles du moteur ou de l'équipement de la cellule sanitaire. Les caractéristiques du VSAV sont définies par la norme NF EN 1789 ; la signalisation complémentaire (ex. : zébrage des portes arrière) par la norme NF S 61-503, publiée en avril 2011.
En tant que véhicule appartenant aux services d'incendie et de secours (SDIS), c'est un véhicule d'intérêt général prioritaire. Il dispose donc d'avertisseurs spéciaux lumineux (gyrophares bleus) et sonores (deux-tons).
De même, il est obligatoire pour tout usager de faciliter le cheminement d'un véhicule à caractère prioritaire qui annonce son approche (signaux sonores et ou lumineux) ; les sanctions pour le non-respect de cette règle vont de l'amende de quatrième classe à des poursuites judiciaires si l'entrave aux services de secours est volontaire (article 223-5 du Code Pénal).
Coûts et développement
Le coût d'un véhicule de secours et d'assistance aux victimes varie approximativement de 65 000 à 75 000 euros, les VSAV « fourgon » (d'un seul tenant) étant moins onéreux que les VSAV « cellule » (modulaires) ; il faut y ajouter le coût des équipements, d'environ 15 000 euros, soit un total aux alentours des 90 000 euros. Pour les VSAV « cellule », une fois le moteur ou le châssis hors d'usage, seule la cellule (la caisse) est alors transférée ; le coût de revient d'une telle opération est réduit de moitié par rapport à l'acquisition d'un véhicule neuf
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Comique, polémiste, le comédien qui a reçu le Molière du meilleur « one man show » en 1990 est mort à l’âge de 85 ans.
Guy Bedos, fidèle à sa réputation d’éternel rebelle, pose à Boulogne-Billancourt, le 5 décembre 2016. JOËL SAGET / AFP
Il sera, selon son souhait, enterré dans le cimetière de Lumio en Corse, cette île qu’il aimait tant. Il la surnommait « mon Algérie de rechange » à cause « des odeurs de maquis » qui lui rappelaient son enfance. Guy Bedos est mort jeudi 28 mai à l’âge de 85 ans, a annoncé son fils, Nicolas. Le comédien, humoriste et auteur se définissait comme « un pur résilient ». Tout son parcours d’artiste engagé, d’anar de gauche, de pamphlétaire énervé, d’éternel révolté, puise ses racines dans son enfance algéroise entre un beau-père raciste et antisémite et une mère pétainiste : « Le premier gouvernement que j’ai eu à subir, c’est ma mère et mon beau-père. Ma constance dans la rébellion vient de là .»
Le 23 décembre 2013 à l’Olympia, Guy Bedos avait mis un terme à près de quarante ans de carrière seul sur la scène qui avait fait sa renommée. Devant une salle comble, il livrait sa « der des der », du nom de son spectacle, avouant : « Je vais avoir un mal fou à vous quitter ; il n’y a que sur scène que je suis bien. » A près de 80 ans, il n’avait rien perdu de son franc-parler qui lui avait valu autant d’amis que d’ennemis. Il l’assumait complètement : « Comment ça, je manque de nuance ? Absolument, je manque de nuance. Il y a une phrase de ce vieux réac de Sacha Guitry que je m’approprie bien volontiers : “Depuis que j’ai compris quels étaient les gens que j’exaspérais, j’avoue que j’ai tout fait pour les exaspérer”. »
Fidèle à ce qui avait fait sa marque de fabrique, Guy Bedos ressortait, pour sa dernière représentation ses fiches en bristol pour une ultime revue de presse. Gambadant sur scène, il réglait ses comptes avec « les fachos », confiait sa peur de la montée du Front national, rendait hommage à Nelson Mandela, saluait le « courage » de son « amie » Christiane Taubira. Il se demandait ce que Manuel Valls faisait à gauche, et avouait, taquin, à propos de François Hollande : « Je n’arrive pas à me concentrer sur lui. » Mais, ajoutait-il : « Je n’en suis pas à regretter mon vote car, comme le disait Françoise Giroud : “En politique, il faut choisir entre deux inconvénients”. » C’était l’une de ses phrases fétiches.
Le « vieux clown à succès »
Un mouchoir blanc à la main, Guy Bedos disait au revoir à son public fidèle en rappelant, comme à son habitude, que « la vie est une comédie italienne : tu ris, tu pleures, tu vis, tu meurs (…) En piste les artistes, c’est notre rôle d’être drôles ». Le « vieux clown à succès » eut droit à une standing ovation. Un peu plus tard dans les loges, plusieurs générations d’artistes venaient le saluer, parmi lesquels Jean Dujardin, Jean-Pierre Marielle, Charles Aznavour, Matthieu Chedid, Claude Rich, Jacques Higelin, Michel Boujenah.
Il en avait fini avec le one-man-show et la satire politique, mais pas avec les planches. Quelques mois plus tard, on le retrouvait sur la scène du Théâtre Hébertot à Paris, dans Moins 2, de Samuel Benchetrit. En pyjama, sur un lit d’hôpital, il partait, aux côtés de Philippe Magnan, dans une dernière évasion sentimentale pour se rire de la mort avant que le cancer les emporte.
Car, si le seul en scène a été la grande histoire de sa vie d’artiste et lui a permis de faire partie, des décennies durant, des plus grands humoristes français (aux côtés de Pierre Desproges et de Coluche), il est apparu plus d’une fois, et avec talent, au théâtre (notamment en 1993 dans La Résistible ascension d’Arturo Ui, mis en scène par Jérôme Savary), ainsi qu’au cinéma (il avait adoré jouer, en 2012, un vieux militant gueulard dans Et si on vivait tous ensemble, de Stéphane Robelin).
Entre deux spectacles en solo, Guy Bedos s’échappait régulièrement sur des tournages
Devenir comédien a toujours été son rêve d’adolescent malmené qui aspirait à se « réfugier dans la fiction pour supporter l’insupportable du réel ». Alors, entre deux spectacles en solo, Guy Bedos s’échappait régulièrement sur les planches (notamment dans deux pièces écrites par son fils Nicolas) ou sur des tournages. Son personnage de Simon, médecin étouffé par sa mère juive pied-noir très possessive, dans Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis, d’Yves Robert, lui vaut une belle reconnaissance.
Mais ce n’est pas le grand écran qui lui apportera une notoriété. « Je n’ai pas la moindre amertume envers un cinéma qui m’aurait négligé, seulement un regret et aussi de la lucidité », avouait-il.
La violence familiale
Guy Bedos est né le 15 juin 1934, à Alger. De ses seize premières années en Algérie, qu’il quittera en 1949, il garde un souvenir douloureux de misère affective. Il a 5 ans quand ses parents se séparent : « Un jour je n’ai plus vu mon père, c’est un autre homme qui dormait avec ma mère. » Envoyé pendant deux ans en pension à la campagne, il y vit le « passage préféré » de son enfance grâce à Finouche, la fille de la ferme. Cette institutrice – « ma vraie maman », écrira-t-il dans Mémoire d’outre-mère (Stock) en 2005 – lui apprend à lire, écrire, compter, mais aussi « à penser : liberté, égalité, fraternité, droits de l’homme au-delà des clivages qui divisaient l’Algérie ».
De retour dans sa famille, il retrouve la violence familiale, entre un beau-père qui lui fait comprendre qu’il est de trop et une mère à la main leste qui lui gâche son enfance. Maintes fois, il a envie de fuir cet environnement, et même de mourir. « Je n’ai été guéri de ce cancer mental, de ce penchant suicidaire qu’à la naissance de mes enfants », dit-il dans le très beau documentaire Guy Bedos, un rire de résistance, réalisé par Dominique Gros en 2009.
« J’ai fait du théâtre sur ordonnance médicale »
Après son arrivée en France avec sa mère et ses deux demi-sœurs jumelles, âgées de quelques mois, il décide très vite de quitter la maison familiale inhospitalière de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) pour éviter de « glisser dans une momification d’ennui mortel ». Il rêve de théâtre et s’inscrit à l’école de la rue Blanche. « J’ai fait du théâtre sur ordonnance médicale », aimait-il raconter. « Ma chance fut qu’un médecin attentif ait compris que j’étais en perdition. Profondément dépressif. Il a recommandé à ma mère de me laisser suivre une vocation artistique, sinon cela finirait mal », expliquait-il au Monde, en 2009.
Rue Blanche, il rencontre Jean-Paul Belmondo, Jean-Pierre Marielle, Michel Aumont, met en scène et joue le rôle principal d’Arlequin poli par l’amour, de Marivaux, et « guérit » de ses tourments. C’est le hasard qui va le mener au music-hall. Jacques Chazot lui écrit son premier sketch qu’il joue à la Fontaine des Quatre-Saisons, dirigé par Pierre Prévert, le frère de Jacques. C’est Jacques Prévert, mais aussi Boris Vian et François Billetdoux qui l’encouragent à griffonner dans ses cahiers. Il commence à se produire dans des cabarets, seul ou avec Jean-Pierre Marielle. Dans les années 1960, il se retrouve, en covedette, au côté de Barbara à Bobino, puis en tournée avec Jacques Brel. L’humour devient son domaine de prédilection.
Le 19 février 1965, Guy Bedos épouse Sophie Daumier, à Paris. AFP
Pendant dix ans, avec la comédienne Sophie Daumier (morte le 1er janvier 2004), Guy Bedos fait rimer humour et amour. Couple à la ville, ce tandem comique – qui s’était rencontré sur le tournage du film Dragées au poivre, de Jacques Baratier – interprète de nombreux sketches écrits notamment par Jean-Loup Dabadie. Certains d’entre eux (le raciste de Vacances à Marrakech, le tombeur lourdingue de La Drague, le miséreux sexuel de Toutes des salopes) rencontrent un très grand succès populaire. En 1974, le duo se sépare, et, en cette année où Giscard « l’aristo » s’installe à l’Elysée, Guy Bedos passe au « je » et se fait polémiste politique dans des spectacles où il glisse des parenthèses sur l’actualité.
« Faire du drôle avec du triste »
Avec lui, la revue de presse parlée devient un exercice de style. Drogué aux infos, il dévore la lecture des journaux. « Je les lis comme un citoyen ordinaire, et ensuite je cherche comment tourner tout cela en dérision. » Ses tropismes sont constants : le pape et plus largement toutes les religions, les présidents, les ministres importants, les faits de société. Homme de pulsions, dès que quelque chose le révolte, il vitupère sur scène, se soulage par le rire de la bêtise humaine. Sa devise : « Faire du drôle avec du triste. » « Giscard à l’Elysée, ça me contrarie. Fortement. Je le dis et je l’écris », reconnaît-il.
Ce stand-upper avant l’heure livre ses colères au public et s’en donne à cœur joie, actualisant soir après soir sa revue de presse. Applaudi par la gauche, dénigré par la droite, le pamphlétaire remplit les salles et est interdit dans certaines émissions de télévision et de radio. Aux côtés de Gisèle Halimi (marraine laïque de son fils Nicolas) et de Simone Signoret, il est toujours prompt à pétitionner ou à manifester pour défendre les droits de l’homme, soutenir l’association Droit au logement.
L’humoriste, en compagnie du président de l’association Droit au logement, Jean-Baptiste Eyraud, lors d’une manifestation le 4 septembre 2015, à Paris. FLORIAN DAVID / AFP
Alors le 10 mai 1981, l’antigiscardien exulte à l’élection de François Mitterrand. Ce soir-là à Bobino, c’est la fête. Mais comme d’autres, Guy Bedos déchante. En 1989, au Théâtre du Gymnase, il profère : « Ça devient difficile d’être de gauche. Surtout, quand on n’est pas de droite. » Poil à gratter du pouvoir, il éreinte la droite, et n’est pas tendre avec la gauche dès qu’elle s’éloigne de ses idéaux et de ses valeurs. Néanmoins, il gardera des liens amicaux avec François Mitterrand, qui ne ratait aucun de ses spectacles. Le président avait beau lui dire : « Vous y allez fort, quand même ! », il conviait régulièrement le trublion à déjeuner ou à dîner à l’Elysée et l’invita même une fois, en août 1993, à Latche [dans les Landes, où l’ancien président possédait une maison].
Haut-parleur politico-satirique
Dans sa carrière de haut-parleur politico-satirique, certaines de ses invectives lui vaudront parfois procès. Que ce soit Marine Le Pen ou Nadine Morano, toutes deux ont perdu face à cet humoriste engagé qui revendiquait haut et fort un « rire de résistance ». L’antiracisme fut l’engagement majeur de sa vie. Dans son enfance algérienne, il avait entendu sa mère catholique dire : « Les juifs et les Arabes, qu’ils s’entretuent, ça fera toujours ça de moins. » Cette phrase l’a marqué à jamais. « Ma Torah, mon Coran, ma Bible à moi, c’est la Déclaration universelle des droits de l’homme », écrivait ce converti à l’athéisme dans Je me souviendrai de tout (Fayard, 2015). « Ma carrière d’humoriste est un succès, ma vie de citoyen utopiste, un échec », constatait-il face à la montée de l’extrême droite.
Guy Bedos était un « mélancomique », qui ne cachait pas ses larmes
Tel un éternel ado, râleur et curieux, il n’hésitait pas à dire : « On m’a trop fait chier dans ma jeunesse pour que je me laisse emmerder dans ma vieillesse. » Il a inspiré plusieurs humoristes, au premier rang desquels Christophe Alévêque ou Stéphane Guillon qui font leur miel de l’actualité politique. Lui aimait Pierre Desproges, Fellag et Muriel Robin, avec qui il interpréta un duo en 1992.
Guy Bedos était un « mélancomique » qui ne cachait pas ses larmes. Sans fard, il disait à quel point il ne s’habituerait jamais à la disparition de ceux qu’il aimait (Sophie Daumier, Pierre Desproges, Simone Signoret, James Baldwin…). Il est parti les rejoindre. Adhérent à l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, il avait prévenu qu’on ne lui retirerait pas cette ultime liberté : « En cas d’urgence, je choisirai le suicide assisté. Avec ou sans la permission du président de la République. »
15 juin 1934 Naissance à Alger
1964-1974 Duo avec Sophie Daumier
1976-1977 Joue le rôle de Simon dans Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis
1990 Reçoit le Molière du Meilleur « one man show »
2005 Publie Mémoire d’outre-mère
28 mai 2020 Mort à 85 ans
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