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Coronavirus : la décision de Donald Trump fait craindre...

Publié à 15:42 par dessinsagogo55 Tags : loisirs center centerblog sur merci france coup voyage maison air annonce message
Coronavirus : la décision de Donald Trump fait craindre...

Coronavirus : la décision de Donald Trump fait craindre une «catastrophe» économique

INFOGRAPHIES

La décision américaine d'interdire l'entrée aux voyageurs européens à partir de vendredi sera lourde de conséquences en Europe comme aux États-Unis.

Par Wladimir Garcin-Berson
Publié il y a 2 heures, mis à jour il y a 38 min
 
 

 

L'économie poursuit sa descente aux enfers. Ce jeudi, l’annonce par les États-Unis de la suspension de tous les voyages depuis l'Europe vers le pays - exception faite du Royaume-Uni -, a asséné un coup de massue à plusieurs secteurs, plongeant les Bourses dans une nouvelle spirale négative. Les retombées économiques du «travel ban» risquent en effet d’être nombreuses. Pour la Maison Blanche, toutefois, la décision s'imposait : «l'épicentre du coronavirus est désormais en Europe», a déclaré le vice-président américain, Mike Pence, jeudi.

 

Donald Trump a immédiatement voulu rassurer les acteurs économiques : le commerce n’est pas – encore – touché par ces restrictions. Alors que son allocution restait floue sur ce point, le président américain a précisé dans un message posté sur Twitter qu’il était «très important pour tous les pays et toutes les entreprises de savoir que le commerce ne sera en aucun cas affecté par la restriction». Celle-ci concernera donc «les gens et non les marchandises», a-t-il ajouté.

 
 
 

La précision avait son importance, l’Union européenne tirant un bilan fortement positif de ses échanges en biens et services avec son partenaire outre-Atlantique : en 2019, le bloc européen a tiré un excédent de 152,6 milliards d’euros de ses échanges avec les États-Unis, en hausse de près de 15 milliards (soit 11%) sur un an. À l’inverse, le déficit vis-à-vis de Moscou s’est réduit, de même que celui vers Oslo. Il reste à voir si les produits européens ne seront pas victimes d’une méfiance accrue des consommateurs américains, inquiets d’être potentiellement contaminés par les denrées qu’ils achètent…

 

 
 
Une catastrophe pour les compagnies aériennes
 
 

En outre, la décision de la Maison Blanche est une bien mauvaise nouvelle pour les compagnies aériennes européennes, qui avaient préféré redéployer leur flotte sur des axes sûrs, notamment au-dessus de l’Atlantique pour compenser les pertes en Orient. En février, le groupe Air France-KLM avait ainsi augmenté fortement sa capacité vers l’Amérique du Nord (en hausse de 13,6%), l’Amérique latine (+10,1%) et l’Afrique ou le Moyen-Orient (+7,3%), afin de compenser une réduction importante de sa capacité vers l’Asie (-15,8%).

 

Pour mars, la compagnie s’attend à l’annulation de 3600 vols, soit «13% de ses capacités sur le réseau long courrier», 17% dans l’Hexagone et 25% sur le réseau européen. La décision américaine assombrit encore les perspectives de l'aérien, entraînant un plongeon vertigineux de l'action du groupe franco néerlandais dans les abysses, revenu à un niveau jamais vu depuis 2012. Il n'est pas le seul en difficulté : toutes les compagnies aériennes européennes ont encaissé, ce jeudi, l'annonce américaine. C'est par exemple le cas de l’allemand Lufthansa, qui perdait près de 10% en Bourse en fin de matinée.

Quelques heures plus tard, Bruno Le Maire a déclaré qu'il suivait la situation de la compagnie française de près, et que l'État français était prêt à soutenir Air France-KLM. Le ministre français de l'Économie a également regretté la décision américaine, prise sans en parler au préalable avec les pays concernés.

 

 

Le tourisme sonné par la décision américaine

 

 

Autre secteur particulièrement touché, le tourisme français, qui s’inquiète d’une décision qui achève une série noire. Après plusieurs mois difficiles, la chute des arrivées de touristes chinois et une année 2019 marquée par les mouvements sociaux, les voyagistes risquent de voir un marché particulièrement attractif se réduire comme peau de chagrin : les visiteurs américains représentent le premier contingent de touristes étrangers à Paris et dans la région Île-de-France et ils sont particulièrement prisés des professionnels, étant plus dépensiers que la moyenne. «C’est la pire des nouvelles pour les compagnies aériennes, et c’est la pire des dispositions pour nous», a ainsi alerté le président de la fédération des tour-opérateurs (Seto), René-Marc Chikli. De son côté, le président des Entreprises du voyage, Jean-Pierre Mas, a souligné une «catastrophe», ainsi qu’une situation «dramatique […] pour l’industrie du voyage d’affaires comme de loisirs».

 

Même constat de l’autre côté de l’Atlantique : les États-Unis se privent d’une manne importante en fermant les vannes de certaines nations. La décision n’est pas anodine, ce secteur étant particulièrement dynamique. Le pays coiffait le classement des pays tirant le plus de revenus du tourisme international, en 2017, avec 186,6 milliards d’euros, soit 15,7% des recettes mondiales. Loin devant l’Espagne (5,1% des recettes, 60,3 milliards) et la France (4,5% des recettes, 53,7 milliards), qui complètent le podium.

Au total, parmi les vingt premières nations émettrices de touristes vers les États-Unis, huit sont en Europe. Et, parmi les plus importants marchés américains, un grand nombre est touché par l’épidémie, comme la Corée du Sud, la Chine, le Japon, l’Italie, la France ou l’Australie. En 2017, les États-Unis comptaient ainsi parmi les destinations les plus prisées des Français, avec 786.000 voyages, la première destination hors-UE devant le Maroc (581.000 voyages), la Suisse (709.000) et le Canada (291.000 voyages).

D’après les estimations d’octobre 2019, la France et l’Allemagne comptaient parmi les gros contingents de touristes aux États-Unis, avec près de 4 millions de visiteurs en 2018. Maigre consolation : le Royaume-Uni, troisième émetteur, et premier hors-ALENA, est épargné par la décision américaine. Les voyageurs britanniques pourront donc continuer de se rendre aux États-Unis.

 
 

En face, les autorités nationales des pays membres de l’Union veulent agir pour fournir un coussin protecteur aux professionnels. En France, les représentants du secteur du tourisme seront reçus cette semaine par le secrétaire d'État Jean-Baptiste Lemoyne. En outre, la commission européenne promet d’agir pour éviter la «perturbation économique» engendrée par la décision américaine. «L'Europe prend toutes les mesures nécessaires pour contenir l'expansion du Covid-19, limiter le nombre de personnes contaminées et soutenir la recherche», a déclaré le président du conseil, Charles Michel.

 
 
 
 

Reste que Bruxelles a tancé la présidence américaine sur sa décision : jeudi, la Commission a désapprouvé la décision «unilatérale» des États-Unis, prise sans consulter ses partenaires. «Le coronavirus est une crise mondiale qui ne se limite pas à un continent», ont rappelé Charles Michel et la présidente de l'exécutif européen, Ursula von der Leyen dans un communiqué laconique.

 

 

 

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Amoco Cadiz

Amoco Cadiz

 

L'Amoco Cadiz était un pétrolier supertanker libérien lancé en 1974 pour la société américaine de transports pétroliers et chimiques Amoco afin de transporter du pétrole depuis le golfe Persique vers l'Europe. Son naufrage en mars 1978 en bordure des côtes bretonnes, à Portsall (Finistère), provoqua une marée noire considérée, aujourd'hui encore, comme l'une des pires catastrophes écologiques de l'Histoire.

 

L’Amoco Cadiz fut construit par le chantier naval Astilleros Españoles SA situé à Cadix, en Espagne, et lancé en 1974. Ce navire faisait partie d'une commande de quatre bateaux identiques, passée par l'Amoco International Oil Company.

Immatriculé au Liberia et affrété par la compagnie américaine Amoco Transport, il était long de 330 mètres pour 234 000 tonnes de port en lourd. Il était conçu pour transporter du pétrole brut entre le golfe Persique et l'Europe, ce qu'il fit à plusieurs reprises jusqu'en 1978.

 

Dernier voyage et naufrage

 

Au début du mois de février 1978, le supertanker charge 121 157 tonnes de pétrole brut à Ras Tanura, en Arabie saoudite puis complète sa cargaison avec 98 640 tonnes de pétrole brut, sur l'île de Kharg, en Iran Pour ce qui allait être son dernier voyage, l'Amoco Cadiz quitta le golfe Persique le 7 février 1978 à destination de Rotterdam, via la baie de Lyme en Angleterre, escale classique pour alléger les pétroliers avant leur passage vers la mer du Nord.

Le 28 février, le navire passa le cap de Bonne-Espérance et fit une escale à Las Palmas le 11 mars, pour se ravitailler en carburant. Trois jours plus tard, l'Amoco Cadiz rencontra des conditions météo difficiles ; ces conditions se maintinrent jusqu'après le 16 mars, date à laquelle il entrait dans la Manche, en vue de faire escale le lendemain en baie de Lyme. Le super-tanker n'atteindra jamais la baie de Lyme.

Le 16 mars 1978, en panne de gouvernail depuis de nombreuses heures dans la Manche dans de mauvaises conditions météorologiques, l’Amoco Cadiz s'échoua en bordure des côtes bretonnes, sur les récifs de Men Goulven en face du village de Portsall, commune de Ploudalmézeau, nord-ouest du Finistère, libérant 227 000 tonnes de pétrole brut.

L'épave du navire est aujourd'hui située à la position 48° 35,31′ N, 4° 42,58′ O.

 

Chronologie du naufrage

 

(Les heures indiquées ici sont des heures UTC. Il faut rajouter une heure pour avoir l'heure locale — heure française.)

Le 16 mars 1978 à 8 h, l'Amoco Cadiz, parti du golfe Persique pour Rotterdam, passe au large de l'île d'Ouessant. Il fait route à la vitesse de 9,5 nœuds.

9 h 45 : le pétrolier tombe en avarie de gouvernail à 7,5 milles d'Ouessant : le gouvernail qui fonctionne normalement grâce à de puissantes pompes hydrauliques est hors de contrôle suite à de très importantes fuites hydrauliques que les mécaniciens tentent sans succès pendant deux heures de réparer en pataugeant dans l'huile alors que le super tanker est ballotté par la mer agitée. Le gouvernail est donc bloqué et fait virer le pétrolier sur bâbord. On apprendra plus tard que, pour économiser de l'argent, les inspections périodiques destinées à assurer la sécurité du super tanker mis en service seulement quatre ans plus tôt, n'ont pas été faites avec tout le sérieux nécessaire. Un premier message radio de sécurité TTT est envoyé sur 500 kHz, stipulant la non-manœuvrabilité du bateau et demandant aux autres bâtiments de se tenir à l'écart.

11 h 5 : l'Amoco Cadiz prend contact avec la station Le Conquet radio. L'armateur du bateau étant à Chicago, le capitaine tente de lui téléphoner. À cause du décalage horaire il n'y parviendra pas. Il tente alors vainement de joindre des représentants basés à Gênes et Milan.

11 h 20 : le capitaine Pasquale Bardari demande l'assistance d'un remorqueur car l'avarie ne peut être réparée. Un appel d'urgence XXX est envoyé sur 500 kHz. Le pétrolier est alors à 10 milles au nord d'Ouessant. Le remorqueur le plus proche, le Pacific, un remorqueur allemand, est à 13 milles de là, à proximité de Portsall. Il fait alors route vers le nord dans le cadre d'une autre mission. Sa puissance est de 10 000 chevaux.

11 h 28 : prise de contact directe entre l’Amoco Cadiz et le Pacific. Ce dernier fait demi-tour et contacte son armateur, la société Bugsier. L’Amoco Cadiz tente de joindre son assureur à Chicago car le Pacific propose un contrat fondé sur le Lloyd's open form4,5. Bugsier contacte un autre remorqueur de la même compagnie, le Simson, plus puissant (16 000 chevaux), mais situé alors au large de Cherbourg, soit à près de 10 heures de navigation de l'Amoco Cadiz.

12 h : le Pacific est à 6 milles du pétrolier. Aucune certitude quant à l'accord sur l'assurance. Le Pacific se rapproche encore car le pétrolier a déjà dérivé de 2 milles sous l'effet du vent et est à la limite sud du rail d'Ouessant.

13 h 15 : première tentative de passage de la remorque. Le Pacific envoie une touline pour hisser la remorque, sur le pétrolier. Cette remorque est constituée d'un gros câble d'acier et d'une chaîne. L'ensemble pèse 15 tonnes.

13 h 31 : la remorque est tournée sur l’Amoco Cadiz.

14 h 5 : le remorqueur commence à tirer lentement.

14 h 49 : le Pacific a laissé filer 1 000 m de remorque et porte ses moteurs à 80 % de ses capacités (250 tr/min). Malgré cela, les deux bateaux dérivent vers l'est.

15 h 15 : l’Amoco Cadiz refuse une nouvelle fois la proposition de contrat sur la base du Lloyd's open form.

16 h : le contrat est finalement accepté, Chicago ayant pu être contacté. Le Simson prévoit d'arriver vers 23 h.

16 h 15 : la chaîne de remorque casse. À ce moment le pétrolier a évité et se trouve orienté vers le sud. Le capitaine du pétrolier décide de mettre les machines en arrière pour s'éloigner de la côte, malgré son avarie de gouvernail. Le vent est d'ouest force 8, avec des rafales à 9-10 et la mer est formée avec des creux de 8 mètres.

17 h 5 : les 980 m de remorque sont ramenés à bord du Pacific. À cause de la houle, deux matelots sont blessés, mais le remorqueur se prépare à repasser la remorque.

18 h 20 : nouvelles tentatives de remorquage, par l'arrière du pétrolier. Les deux bateaux se sont éloignés l'un de l'autre.

18 h 40 : le Pacific se dirige vers le pétrolier.

18 h 53 : les officiers des deux bateaux ne sont pas d'accord sur la manœuvre : le capitaine de l’Amoco Cadiz préférerait être remorqué par la proue.

19 h 10 : la touline est lancée, mais n'a pas pu être récupérée.

19 h 26 : après deux autres échecs, la quatrième tentative sera fructueuse. L'équipage ramène la touline mais celle-ci casse et la remorque retombe à l'eau.

19 h 40 : le courant est plus fort à présent et les deux bateaux continuent à dériver.

19 h 55 : l’Amoco Cadiz se prépare à jeter l'ancre pour limiter la dérive.

20 h 4 : l'ancre est mouillée.

20 h 7 : le Pacific a renvoyé l'amarre qui est tournée sur le treuil du pétrolier.

20 h 15 : le Simson est à 40 milles. La prise de la remorque se poursuit. À ce moment le risque d'échouement est très important et il devient urgent de remorquer le pétrolier.

20 h 28 : le guindeau, système de relevage de l'ancre, se casse et est arraché.

20 h 37 : le câble de remorquage est finalement tourné sur un jeu de bittes d'amarrage.

20 h 55 : le remorqueur laisse filer 400 m et commence à tirer. Le pétrolier est toujours mouillé et espère pouvoir tourner.

21 h 4 : le pétrolier talonne (touche le fond) pour la première fois. Il roule sous les vagues et ses machines sont noyées.

21 h 10 : l’Amoco Cadiz est privé d'éclairage et de radio.

21 h 39 : le pétrolier talonne une seconde fois.

21 h 43 : le pétrolier lance des fusées de détresse, la marée noire commence.

21 h 50 : un appel de détresse SOS est envoyé sur 500 kHz. Le Pacific demande un hélicoptère pour évacuer l'équipage de l’Amoco Cadiz. Il met les machines au maximum pour tenter de déséchouer le pétrolier.

22 h 12 : la remorque casse et est récupérée sur le Pacific.

22 h 30 : le Simson arrive sur les lieux.

24 h : l'équipage de l’Amoco Cadiz est hélitreuillé par les équipages des hélicoptères Super Frelon de la 32e flottille de la Marine nationale basée à Lanvéoc-Poulmic. Seuls le capitaine et un officier restent à bord.

1 h 45 : 42 personnes sur 44 ont été évacuées. Les deux derniers vont devoir attendre jusqu'à 5 h avant de pouvoir quitter le navire.

 

Contexte particulier

 

Il s'est avéré que la Marine nationale était absente sur cet événement, car relativement impuissante dans cette situation particulière. En effet, sur les trois remorqueurs de haute mer affectés à la zone où a eu lieu le naufrage, seul le Malabar était disponible6 mais à une dizaine d'heures de route du lieu de l'accident. Le deuxième remorqueur était en maintenance et l'autre était en mission au large de Terre-Neuve. D'autre part, les remorqueurs de haute mer de la marine sont destinés à porter assistance aux sous-marins nucléaires qui ne déplacent que 9 000 tonnes. Ils sont donc moins puissants (4 600 ch pour le Malabar).

Certains des sémaphores (tels que l'Aber-Wrac'h et Molène) n'avaient pas de radar et effectuent donc uniquement une veille optique. Les mauvaises conditions météo n'ont pas joué en leur faveur. D'autre part les informations ont eu du mal à circuler entre les sémaphores du StiffCréac'h et Molène d'une part, et l'échelon opérationnel de la Préfecture maritime d'autre part, donnant ainsi une vision incomplète ou erronée de la situation pour les autorités à terre.

Les Affaires maritimes, dont une des missions est de surveiller le trafic maritime, ne disposaient au moment des faits que du centre de surveillance du cap Gris-Nez dépendant du CROSS Manche basé à Jobourg. Par la suite, deux autres centres de surveillance situés à Jobourg et Corsen seront mis en service.

 

Marée noire

 

La Société Shell-France prévoit dès le 17 mars à 0 h 33 d'envoyer des pétroliers-allégeurs. Il s'agit de 3 navires d'une capacité de 65 000 tonnes, 100 000 tonnes et 18 000 tonnes. Dans la journée du 17, les bateaux sont en place mais n'ont pas de pompe pour transférer le pétrole, Shell prévoyant d'en faire venir des États-Unis. La Marine nationale avait alors un projet de station de pompage qui consiste en la mise en place sur le navire d'une source d'énergie destinée à alimenter des pompes immergées dans les soutes de l’Amoco Cadiz. Les moyens nécessaires à la mise en place de ce projet étaient disponibles et installés 10 à 15 jours après le naufrage. Toutefois l'installation ne pouvait se faire pendant la tempête et pendant ce temps, le bateau continuera à répandre son pétrole dans la mer. Le 24 mars, le navire se « coupe en deux ». Le 25 mars, le pétrolier avait perdu 85 % à 90 % de sa cargaison et le pompage de la cargaison était devenu inutile

L'épave sera localement dynamitée le 29 mars par les plongeurs démineurs de la Marine nationale pour vider le reste du pétrole directement et éviter ainsi un suintement permanent des soutes qui aurait souillé les côtes des semaines durant.

Le pompage des nappes d'hydrocarbures en mer étant rendu difficile voire impossible à cause de la houle, des dispersants seront utilisés pour favoriser la dilution du pétrole dans l'eau et limiter les dégâts à terre. Malgré cela des associations de protection de l'environnement dénoncent l'aspect toxique de ces dispersants, se rappelant le naufrage du Torrey Canyon survenu 11 ans plus tôt. Leur utilisation sera pour cette raison bannie des zones où la profondeur est inférieure à 50 m car le brassage de l'eau y est insuffisant.

 

 

Les 220 000 tonnes de pétrole brut saoudien et iranien transportées, auxquelles viendront s'ajouter 3 000 tonnes de fioul, furent déversées sur 400 km de côtes bretonnes (France).

Le plan Polmar est déclenché le 16 mars 1978 à 23 h 4512. Deux heures plus tard (à 1 h 45) une première réunion avait lieu à Paris sous la houlette de la Direction de la sécurité civile. Le 17 mars sera ponctué d'autres réunions dont les conclusions sont les suivantes :

acheminement de tous les barrages flottants sur les lieux du sinistre (ils ont été disposés entre le 16 et le 25 mars) ;

mise en alerte de la Grande-Bretagne, la Belgique, les Pays-Bas, l'Allemagne fédérale, la Suède, la Norvège et le Danemark afin d'obtenir leur aide ;

pas d'avis d'incendie à bord ;

tentative d'allègement du pétrolier dès la fin de la tempête.

Le 19 mars, le plan Polmar est étendu aux Côtes-d'Armor pour prévenir l'arrivée des nappes de pétrole. Entre le 17 mars et le 7 mai, la Marine nationale met à disposition 4 500 hommes et 50 bateaux. Les Sapeurs-Pompiers viendront également en renfort. Des unités volontaires de l'armée de terre sont envoyés sur place ; en particulier issues du dispositif opérationnel des Forces Françaises en Allemagne (2e Corps d'armée).

Du 17 au 24 mars, en moyenne, 420 hommes par jour se relaient sur 6 chantiers.

Du 25 mars au 10 avril, en moyenne, 4 595 hommes par jour se relaient sur 66 chantiers.

Du 11 avril au 7 mai, en moyenne, 7 447 hommes par jour se relaient sur 90 chantiers.

Les agriculteurs se sont mobilisés dès les premiers jours utilisant des tonnes à lisier, nombreuses dans cette région d'élevage porcin. Par la suite l'ampleur des dégâts conduit les autorités à faire appel à un nombre croissant de véhicules. Du 16 mars au 12 avril, ce sont en moyenne 1 000 véhicules par jour qui auront participé au nettoyage.

Des centaines de volontaires mobilisés par des associations d'écologistes sont aussi venus ramasser le goudron à la main et à la pelle. Les autorités disent avoir mis six mois pour faire pomper ou disperser le pétrole et nettoyer les côtes bretonnes. Mais en réalité les grands nettoyeurs ont été les vagues et des bactéries naturelles.

Dans l'urgence, les déchets pétrolifères ramassés ont été rassemblés, puis enfouis dans le sol sur une centaine de sites choisis, dans les Côtes-d'Armor et le Finistère.

 

Conséquences sur la faune et la flore

 

Les dégâts causés par le pétrole se ressentent sur l'écosystème : 30 % de la faune et 5 % de la flore marines vont être détruits sur une surface de 1 300 km2. On dénombre 3 000 à 4 000 cadavres d'oiseaux et on estime que 10 000 au total auront péri. L'arrivée des nappes à une période de nidification des oiseaux a aggravé la situation.

Les poissons, coquillages et crustacés ont également été touchés. On estime que 35 espèces de poissons ont été touchées, ayant absorbé des polluants.

Même dans les eaux turbulentes et très oxygénées de Bretagne, il a fallu au moins sept ans pour que les espèces marines et l'ostréiculture récupèrent totalement.

La flore a été relativement épargnée car on a observé que certaines algues ont une aptitude à dégrader le pétrole. Malgré tout, de nombreuses algues ont subi engluement ou intoxication au pétrole.

 

Après la catastrophe

 

Après la catastrophe, en France, plusieurs organisations écologistes exercent des pressions sur la société Shell, à laquelle ce pétrole était destiné, qui vont de l'occupation du siège parisien de l'entreprise à l'appel au boycott. Prétextant que la Shell France (distribution) était une société différente de la Shell internationale, celle-ci fit un procès pour obstruction commerciale à certaines de ces associations (dont Les Amis de la Terre de Brice Lalonde avec Corinne Lepage). Elle gagna ce procès et une énorme somme pour le préjudice financier théorique, mais n'a pas vraiment osé récupérer cet argent

Côté infrastructures, la catastrophe a largement mis le doigt sur les lacunes en matière de prévention des naufrages dans la zone du rail d'Ouessant. À la suite de ce naufrage, les autorités vont équiper les sémaphores de moyens modernes tels que des radars. Ainsi dès 1978 le phare du Stiff sera doublé d'une tour-radar. Un remorqueur de haute-mer, l'Abeille Flandre, sera basé en juillet 1978 à Brest pour intervenir rapidement dans le rail d'Ouessant. D'autres améliorations seront apportées au système de prise en charge de navires en détresse, telles que la mise en place des procédures à adopter en cas d'urgence, notamment en matière de communication, et une lutte plus active contre les pavillons de complaisance afin d'éviter que des navires en mauvais état et sujets aux avaries prennent la mer.

Les retombées économiques sont directes. La région étant très dépendante des métiers de la mer, c'est une véritable crise qui touche cette année-là les pêcheurs et ostréiculteurs. Les touristes vont aussi se faire plus rares cette année-là, craignant la présence de résidus de pétrole sur le littoral. Les hôteliers ont vu leur chiffre d'affaires baisser de 50 %.

A l'époque, le maire de Portsall (commune de Ploudalmézeau), Alphonse Arzel se fera connaître en incarnant la défense des intérêts de sa commune et de toutes celles dont les côtes ont été souillées par la marée noire.

En première instance, le juge Frank James McGarr (en) du tribunal de district de Chicago rend le 11 janvier 1988 son jugement de quatre cents pages allouant 85,2 millions de dollars en dédommagement de la marée noire pour les communes et 202 millions pour l'État. Cette décision est un camouflet pour les élus bretons. Des 600 millions de francs de dédommagement qu'elles réclamaient (estimation du préjudice total), les quatre-vingt-dix communes ou associations bretonnes n'en ont obtenu que 46 alors qu'elles ont déboursé plus de 100 millions de francs en honoraires d'avocats et en frais de procédure. L'État français s'en tire un peu mieux car il réclamait 428 millions de francs correspondant aux sommes engagées pour effacer les traces du naufrage. C'est la première fois au monde qu'une compagnie pétrolière est contrainte par la justice à verser aux plaignants d'une pollution de ce type une somme importante, mais la déception est immense.

La société AMOCO fait appel, dans un jugement prononcé le 24 janvier 1992, soit presque 14 ans après l'accident, la Cour d'appel des États-Unis pour le septième circuit condamne Amoco et donne raison aux communes et à l'État français Le jugement accorde une compensation financière de 1 257 millions de francs aux plaignants, soit environ la moitié des préjudices estimés, le juge ayant pris en compte les préjudices économiques, le travail des bénévoles et la perte d'image. La société AMOCO doit verser 226 millions au Syndicat mixte de protection et de conservation du littoral nord-ouest de la Bretagne (devenu depuis Vigipol). L’État français qui a reçu plus d'un milliard accorde au Syndicat Mixte en supplément 100 millions sous forme de don, afin de dédommager les victimes négligées par le dernier jugement et de rembourser les frais des communes qui s’étaient jointes au combat par solidarité

 

Épave

 

L’épave peut être visitée par les plongeurs, sous réserve de conditions météorologiques favorables, par courant calme lors de l’étale. Elle est située à une trentaine de mètres sous la surface de l’eau, des pièces sont répandues sur une zone de 600 m de long

.

Dans la culture populaire

 

Cet épisode dramatique a inspiré les artistes suivants :

René Vautier a réalisé un long métrage sur la catastrophe : Marée noire, colère rouge (1978), qui critique non seulement l'industrie pétrolière mais aussi la désinformation d'État au sujet du naufrage et de la pollution.

Tri Yann a écrit deux chansons sur la catastrophe : une chanson intitulée Le soleil est noir, sur l'album Urba (1978), reprise depuis à chacun de leurs concerts, et une autre nommée Gwerz Porsal sur l'album Le Pélégrin (2001).

Alain Barrière a, lui aussi, écrit une chanson sur cette catastrophe, titrée Amoco.

Jean-Michel Caradec en a fait également une chanson, titrée Portsall.

Léo Ferré y fait indirectement référence dans sa chanson La Mer noire (album La Violence et l'Ennui, 1980)

Les Goristes ont écrit une chanson sur cette catastrophe et d'autres, intitulée Bretagne is beauty fuel

La chanson Un bateau mais demain d'Anne Sylvestre en est également inspirée.

Allain Leprest y fait également allusion dans sa chanson Tout ce qui est dégueulasse porte un joli nom (interprétée par Jean-Louis Foulquier puis reprise par Olivia Ruiz dans l'album Chez Leprest).

Visant Seité a écrit une Gwerz en breton sur la catastrophe intitulée "Al Lanv Du" (la marée noire) qui fut interprétée par la chanteuse léonarde Mona Bodenneg.

Marie-Hélène Prouteau, a écrit le roman L'Enfant des vagues, éditions Apogée, 2014, où un jeune garçon a à cœur de sauver les oiseaux mazoutés.

Le rappeur Mc Circulaire, y fait une allusion dans sa chanson BZH : 'Une minute de silence pour l'Amoco Cadiz'

 



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Correcteur liquide

Publié à 06:15 par dessinsagogo55 Tags : peinture center centerblog sur base merci france papier article histoire
Correcteur liquide

 

 

Un correcteur liquide est un produit fluide, blanc et opaque, similaire à de la peinture, qui sert à corriger les fautes sur un document produit sur papier.

 

Fonctions

Il remplit deux fonctions :

étant opaque, il masque la faute ;

son fini permet de réécrire à la main ou de refrapper à la machine un ou plusieurs mots par-dessus les fautes.

Présentation

Il se présente sous la forme d'une petite bouteille avec un applicateur (un pinceau ou un tampon), ou bien d'un stylo contenant le produit.

 

Histoire

L'un des premiers correcteurs liquides a été inventé en 1951 par la secrétaire Bette Nesmith Graham, fondatrice de Liquid Paper, et mère de Michael Nesmith, du groupe The Monkees. Historiquement les premiers enduits utilisés étaient à base de pigments (dioxyde de titane…) et de résines dissoutes dans un solvant chloré (méthylchloroforme…). Un flacon de solvant permettait de rediluer le flacon de correcteur lorsque ce dernier devenait trop épais. Toutefois, il a été découvert que certains adolescents (ce type de produit étant utilisé par beaucoup d'écoliers et de lycéens) s'en servaient comme d'une drogue, ce qui a conduit à interdire ces solvants pour ce genre d'article. C'est ainsi que sont apparues de nouvelles formules, comportant des solvants moins nocifs ou de l'eau. D'un point de vue pratique cette dernière solution présentait l'inconvénient d'un séchage moins rapide — il faut en effet que l'enduit sèche assez rapidement et qu'on puisse écrire dessus sans difficulté.

L'une des marques les plus connues proposant ce produit est Tipp-Ex, dont le nom est passé dans le langage courant en France, en Belgique et en Suisse pour appeler ce type de produit. Les correcteurs liquides sont également nommés blanc ou blanco en France et bianchetto en Italie. Au Québec, ils sont appelés liquid paper, qu'ils soient sous la forme d'un liquide ou en ruban, du nom de la marque américaine Liquid Paper.

 

 

 

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BIC : Histoire

BIC : Histoire

 

 

BIC est une société française fondée le 25 octobre 1945, dont le siège social se situe à Clichy. L’entreprise est principalement reconnue pour ses stylos qu’elle commercialise sous la marque BIC, BIC Kids ou Conté, mais elle produit aussi des rasoirs, des bateaux (planche à voile, kayak, surf), des briquets et des téléphones portables

 

Histoire

 

Le 25 octobre 1945, la société PPA (Porte-plume, Porte-mines et Accessoires) débute en France ; Marcel Bich, ancien directeur de production d’une fabrique d’encre, en est le président directeur général et Édouard Buffard le directeur de la production. L’entreprise s’installe dans une usine à Clichy et fabrique des pièces détachées de stylos plumes et porte mines.

L’entreprise rachète le brevet du stylo à bille inventé par le Hongrois László Biró qui date de 1938 et lance, en 1950, le stylo à bille Bic Cristal qui a été, depuis, vendu à plus de 100 milliards d’exemplaires et reste encore le stylo le plus vendu dans le monde.

En 1953, pour pouvoir le vendre correctement et se différencier, Marcel Bich et Édouard Buffard créent une société qui prend le nom BIC . BIC est une version raccourcie et facilement identifiable et prononçable dans toutes les langues du nom Bich.

En 1954, BIC se développe en Italie

En 1956 l'entreprise lance le « stylo à pointe rétractable M10 » et s'implante au Brésil.

En 1957 s'implante au Royaume-Uni ainsi que dans la zone Sterling, en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Scandinavie.

En 1958 le rachat de la compagnie américaine « Waterman Pen Company » permet à BIC de s'implanter aux États-Unis tout en continuant son développement en Afrique et au Moyen-Orient.

En 1959 acquisition de l'entreprise suédoise Ballograf (sv).

En 1961 création de la nouvelle bille en carbure de tungstène rendant l'écriture plus souple et évitant tout coulage de l'encre ainsi que la création du stylo à pointe fine, reconnaissable à sa couleur dite « Orange », couleur déposée par BIC.

Le 20 novembre 1962, BIC lance une gamme de trois stylos bille de luxe. Le Chromé, le Luxe et le Grand luxe (moitié du corps exécutée en laminé double or). C'est sans doute en raison du positionnement naturel de la firme que cette gamme sera quasi ignorée du public.

En 1965 le ministère de l'Éducation nationale autorise l'utilisation les stylos à bille dans les écoles.

En 1969 l'activité de marquage publicitaire aux États-Unis est lancé.

En 1970, le Bic 4 couleurs est lancé.

Le 15 novembre 1972 la société BIC est introduite à la Bourse de Paris.

En 1973, BIC lance le briquet BIC

En 1975 lancement du rasoir BIC, premier rasoir jetable.

En 1979 la société Conté rejoint le groupe.

En 1981, le groupe se diversifie dans l'industrie des loisirs avec sa filiale « BIC Sport », spécialisée dans les planches à voile.

En 1985 lancement du « briquet BIC Mini ».

En 1991, l'entreprise lance le briquet « BIC Électronique ».

En 1992, BIC reprend la marque américaine de produits de correction Wite-Out (en)

En 1993, lancement du crayon sans bois « Conté Évolution ».

En 1994 lancement du rasoir 2-lames et du rasoir pour femmes.

En 1995, le groupe débute son expansion en Europe de l'Est.

En 1996, création de BIC Graphic Europe.

En 1997, BIC rachète la marque Tipp-Ex, leader européen des produits de correction, et Sheaffer, marque d'instruments d'écriture haut de gamme et arrive en Asie.

En 1998, lancement du briquet « Mini Tronic »

En 1999, lancement du rasoir « Softwin », à tête pivotante et bandes lubrifiantes

En 2000, ouverture d’une usine d’instruments d’écriture à Marne-la-Vallée. Lancement du briquet multi-usages « Megalighter ». Lancement de rollers à encre gel et encre liquide.

En 2002, lancement des étuis à briquet. Lancement des kayaks BIC Sport.

En 2003, lancement du rasoir 3-lames « BIC Comfort 3 ».

En 2004, lancement du rasoir 3-lames pour femmes « BIC Soleil » et de la gamme de coloriage « BIC Disney Magic Artist ». Le groupe fait l'acquisition de Stypen SA et BIC Kosaido Shoji qui prendra le nom de BIC Kosaido KK. Le groupe se sépare de Ballograf (sv).

En 2005, lancement de « BIC Comfort 3 Advance »

En 2006, BIC acquiert la société brésilienne Pimaco, spécialisée dans la fabrication et la distribution d'étiquettes adhésives.

En 2007, rachat de la société américaine Atchison Products Inc., fabricant de sacs à usage promotionnel personnalisés par un marquage publicitaire.

En 2008, BIC, en partenariat avec Orange, lance le « BIC Phone ». Cette même année, le groupe ouvre, au Mexique, une plateforme d'emballage pour les rasoirs et acquiert Antalis au groupe Sequana

En 2008, le groupe BIC acquiert 40% de six entités du groupe indien Cello (sur sept entités) et l'américain Norwood Promotional Products.

En 2010, le groupe cède les activités de produits funéraires de « BIC Graphic ».

En 2011, le groupe se sépare de l'activité « B to B » de Pimaco au Brésil et de l'activité de pinces à linge Reva en Australie. Il fait l'acquisition de Sologear LLC, fabricant de FlameDisk et d'Angstrom Power Incorporated, société spécialisée dans le développement de la technologie des piles à combustible portables.

En 2012, l'usine d'emballage de rasoirs au Mexique est agrandie. En septembre, le groupe BIC et Intel lancent « BIC Éducation » une solution éducative pour l'école primaire, combinant écriture manuscrite et numérique.

En 2013, le Groupe BIC finalise l'acquisition de la dernière (septième) entité de l'activité Papeterie du groupe indien Cello et acquiert un terrain pour la construction d'une usine de briquets située à Nantong en Chine mais cède Sologear LLC, fabricant de FlameDisk acheté en 2011.

En août 2014, Sheaffer est vendu à A. T. Cross Company pour 15 millions de dollars.

En 2015, la technologie de piles à combustible portables est vendue à Intelligent Energy (en). Le groupe Cello cède au Groupe BIC le reste de sa participation dans le capital de Cello Pens.

En 2016, lancement du « 3 couleurs + 1 surligneur jaune ». L'usine de papeterie de Shanghai en Chine est fermée.

En 2017, le groupe lance le « 3 couleurs + 1 mine graphite » et inaugure une nouvelle usine BIC à Samer (Pas-de-Calais). Les activités nord-américaines et de Sourcing en Asie de « BIC Graphic » sont cédées à H.I.G. Capital (en). La filiale indienne « BIC Cello », acquiert un terrain pour la construction d'une nouvelle usine à Vapi dans l'état de Gujarat.

En novembre 2018, Le groupe BIC reçoit de la part de l'Estonien Tahe Outdoors une offre d’achat de sa filiale « BIC Sport » spécialisée dans les sports de glisse nautique (paddle, windsurf, kayak…).

Le 4 janvier 2019, les salariés du site de production de Vannes se mettent en grève afin de protester contre la mise en place d'un plan de sauvegarde de l'emploi. Avec la vente prévue de BIC Sport au groupe Estonien Tahe Outdoors, BIC va fermer son site de Vannes et propose six transferts d'emplois vers Marne-la-Vallée ainsi que 33 licenciements. Le reste de la production va en effet être délocalisée en Tunisie. La principale raison invoquée au transfert physique de la production est le manque de locaux : selon un délégué CFDT, "il suffirait de trouver un bâtiment sur la région pour y installer les machines et tout le monde garderait son emploi".


Le 16 janvier 2019, l'usine de Vapi dans l'état de Gujarat est inaugurée.

En juillet 2019, le groupe Bic annonce l'acquisition de la société Lucky Stationery Nigeria Ltd (LSNL), premier fabricant d'instruments d'écriture au Nigéria qui est le plus gros marché de la région. Par cette acquisition, Bic entend développer ses positions en Afrique où elle est présente depuis près de 40 ans

En octobre 2019, la direction de Bic annonce voir abaissé ses prévisions concernant le chiffre d'affaires de l'année en cours en raison d'une baisse du marché du briquet aux Etats-Unis et d'une chute dans les ventes de papeterie au troisième trimestre

 



Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bic_(entreprise)

 
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Actualité française : 1966

Publié à 17:37 par dessinsagogo55 Tags : presse center sur bonne france création air voyage centre
Actualité française : 1966

Actualité française

 

 

 

1966 janvier
04/01/66 explosion à la raffinerie de Feyzin. À 6h40 une mauvaise manipulation sur une sphère de propane a permis à une importante nappe de gaz de se répandre. L'incendie a été provoqué par un véhicule circulant près du site et a entraîné les explosions successives des sphères de stockage de propane. Cette catastrophe a fait 18 morts, dont 11 pompiers, une centaine de blessés, ainsi que l'évacuation du quartier avoisinant qui a été très endommagé. Cette catastrophe est considérée comme la première catastrophe industrielle en France et a permis de mettre au jour le phénomène Bleve.
05/01/66 remaniement du gouvernement Pompidou, éviction de Valéry Giscard d'Estaing.
06/01/66 loi fiscale étendant la TVA aux commerçants, artisans et prestataires de services.
07/01/66 création des Instituts Universitaires de Technologie (IUT).
08/01/66 nouveau gouvernement Pompidou : Michel Debré remplace Giscard d’Estaing aux affaires économiques et aux Finances. Pompidou s’abstient pour la première fois de solliciter un vote des députés en application de l’article 49.1 de la Constitution.
14/01/66 début de l'affaire Ben Barka.
24/01/66 le vol 101 d'Air India s’écrase sur le mont Blanc.

 

1966 février
02/02/66 Jean Lecanuet crée le Centre démocrate.
  Les Républicains indépendants (RI) de V. Giscard d'Estaing prennent leurs distances vis-à-vis de l'UNR.

 

1966 mai
05/05/66 Mitterrand rend publique la composition de son contre-gouvernement.
17/05/66 grève générale à l'appel de toutes les organisations syndicales.

 

1966 juin
20/06/66 voyage de Charles de Gaulle en URSS.
22/06/66 réforme Fouchet dans l’enseignement supérieur. Institution de la maîtrise.
29/06/66 l’église Notre-Dame du Raincy, monument emblématique du mouvement moderne, construite en 1922-1923 par les frères Gustave et Auguste Perret est classée par arrêté au titre des monuments historiques.

 

1966 octobre
28/10/66

lors d'une conférence de presse au Palais de l'Élysée, le général De Gaulle répond à la question d'un journaliste : « En 1962, la Bourse était exagérément bonne ; en 1966, elle est exagérément mauvaise. Mais, vous savez, la politique de la France ne se fait pas à la corbeille ».

 

 

1966 décembre
20/12/66 émeutes des aviculteurs bretons à Morlaix.
22/12/66 loi créant l'institut national de la consommation.
28/12/66 loi Poly sur l'élevage.
  En décembre, accord de désistement PCF-FGDS dans la perspective des législatives.

 

 

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Actualité française : 1973

Publié à 15:53 par dessinsagogo55 Tags : monde centerblog sur france saint société annonce air cadre film centre
Actualité française : 1973

Actualité française

 

1973 janvier
  Modèle:3 decembre : Pierre Messmer présente à Provins le programme de la majorité.

 

1973 février
06/02/73 incendie du Collège Édouard-Pailleron à Paris : vingt morts.
27/02/73 Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) inaugure le centre-commercial Rosny 2, le plus grand de l’Est de l’Île-de-France.

 

1973 avril
02/04/73 Edgar Faure président de l'Assemblée Nationale;
02/04/73 une loi qui supprime les sursis longs au service militaire proposée par Michel Debré, ministre des Armées, suscite une vague d’agitation étudiante en avril.
03/04/73 Pierre Messmer, Premier ministre, se succède à lui-même.
03/04/73   Téléphone mobile
05/04/73 formation du Gouvernement Pierre Messmer 
05/04/73 Brigitte Bardot  annonce son arrêt définitif du cinéma au journal France-Soir.
18/04/73 premier numéro du quotidien Libération
23/04/73 inauguration du dernier tronçon du boulevard périphérique de Paris

 

1973 mai
05/05/73 manifestations pour le droit à l'avortement. Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception (MLAC).

 

1973 juillet
11/07/73

un Boeing 707 de la compagnie Varig s'écrase dans la plaine de Saulx-les-Chartreux. 124 morts,

 

 

1973 septembre
13/09/73 inauguration de la Tour Montparnasse.
23/09/73 et 30/09/73 élections cantonales, progression du PS aux dépens du PCF et de la majorité de droite.

 

1973 octobre
18/10/73 deux semaines après le début de la guerre du Kippour, une forcenée détourne le vol Paris-Nice d'Air France pour protester contre la sortie du film comique Les Aventures de Rabbi Jacob, qu'elle imagine « anti-palestiniens » ; elle est abattue par GIPN à Marignane, alors qu'elle n'était en réalité nullement armée.
19/10/73 vote de la loi Royer limitant l’ouverture des grandes surfaces.
  Assemblée et Sénat décident la réduction à 5 ans du mandat présidentiel, mais Georges Pompidou annule la convocation du Congrès.

 

1973 décembre
02/12/73 congrès constitutif du Mouvement des Radicaux de Gauche (MRG).
04/12/73 début de l'affaire des micros du Canard enchaîné.
08/12/73 dans le cadre de ses relations diplomatiques, la Chine offre deux pandas à la France.
14/12/73 l'Assemblée renvoie en commission le projet de loi sur l'avortement.

 

  Évènements
  Le PIB de la France croit de 2,5 % par an jusqu'en 1975.
  Lancement du briquet Maxi BiC.
  185 000 moissonneuses-batteuses (5000 en 1950).

 

  Économie & Société
  Excédent budgétaire (0,2 % du PIB).
  Apparition des premiers constats de violences et d'insécurité grandissante dans les Grands Ensembles construits dans les années 60. Amorce des premières politiques de la ville.

 

  Cinéma
   Film français : 1973

 

Naissances Décès Identité Profession N
3 novembre 1973   Julia Channel actrice pornographique fr
27 décembre 1973   Tabatha Cash actrice pornographique fr

 

 

 

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Briquets : Législation

Publié à 15:31 par dessinsagogo55 Tags : center

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Violences policières : Schiappa défend les policiers

Publié à 21:36 par dessinsagogo55 Tags : paris femmes sur center article place travail cadre
Violences policières : Schiappa défend les policiers
Violences policières après une marche féministe: Schiappa se dit "choquée" mais défend les policiers
 08/03/2020 à 19h16
 
La ministre a souligne que "le tracé (de la marche, ndlr) n’aurait pas été respecté", ce qui aurait poussé les forces de l'ordre à intervenir.