Date de création : 09.04.2012
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20.01.2025
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Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Le duché de Bar dans ses limites du XVIIe siècle et les communes et départements actuels.
Ses villes principales étaient Bar-le-Duc, la capitale, Pont-à-Mousson sur la Moselle, au pied du château de Mousson, Briey et Longwy.
Ses frontières bordaient le comté de Champagne, la principauté épiscopale de Verdun, le comté puis duché de Luxembourg, la principauté épiscopale de Metz, le duché de Lorraine et la principauté épiscopale de Toul
Histoire
La maison de Montbéliard
Le comté échut en 1070 à Louis de Montbéliard, époux de Sophie de Bar.
Par le traité de Bruges de 1301, Henri III de Bar, allié et gendre du roi Édouard Ier d'Angleterre, se voit contraint de rendre hommage au roi Philippe IV de France pour ses possessions situées sur la rive gauche de la Meuse. De ce traité, vint la distinction établie entre le Barrois mouvant et le Barrois non mouvant.
En 1354 l'empereur germanique Charles IV de Luxembourg, « roi des Romains », érige son comté de Luxembourg et son voisin le comté de Bar en duchés. Le comte Robert Ier, âgé de 13 ans, devint ainsi le premier duc de Bar. Par son mariage avec Marie de France en 1364, il devient gendre du roi de France Jean II le Bon.
La maison de Bar ayant été décimée lors de la bataille d'Azincourt, le duché échoit au cinquième et dernier fils de Robert Ier, le cardinal Louis de Bar.
La maison d'Anjou
En 1419, le cardinal-duc choisit pour héritier son petit-neveu René d'Anjou, second fils de Louis II, duc d'Anjou, comte du Maine et de Provence et de Yolande d'Aragon (elle-même fille de Yolande de Bar, sœur du cardinal-duc). Afin de favoriser la paix avec le duché de Lorraine, son voisin et rival, le cardinal-duc marie son héritier René d'Anjou à Isabelle de Lorraine, fille et héritière du duc Charles II. En 1419, par le traité de Foug, il est convenu que leurs descendants régneront sur les deux duchés mais que chacun des deux duchés gardera son indépendance5.
De ce fait, à la mort d'Isabelle (1453), le duché de Lorraine passe à leur fils Jean II de Lorraine, puis à la mort de Jean II (1470) au fils de celui-ci Nicolas de Lorraine. Nicolas meurt sans descendance en 1473 laissant le duché à son cousin René, comte de Vaudémont qui devient René II de Lorraine avant d'hériter du Duché de Bar à la mort de son grand-père en 1480.
La maison de Vaudémont
René II vainc le duc de Bourgogne, Charles le Téméraire lors de la bataille de Nancy le 5 janvier 1477. Il devient duc de Bar à la mort de son grand-père René Ier en 1480. Cependant, il ne peut hériter de certaines possessions de son grand-père (Anjou et Provence) qui sont annexées au royaume de France faute de succession en ligne masculine. René II renonce également aux droits (devenus théoriques) de sa maison sur les trônes de Naples et de Sicile.
En 1483, le duché est amputé des seigneuries de Châtel-sur-Moselle et Bainville au profit de la France.
Armoiries des comtes de Bar :
d'azur semé de croisettes d'or et aux deux bars d'or.
Par la suite le duché de Lorraine et le duché de Bar ont une histoire commune, les ducs de Lorraine étant aussi ducs de Bar.
Fils et successeur de René II, le duc Antoine de Lorraine fait rédiger le coutumier du Barrois. Il mène une politique de neutralité entre France et Empire et obtient par le traité de Nuremberg en 1542 que ses duchés soient déclarés « libres et non incorporables » par l'empereur Charles Quint. Il meurt deux ans plus tard. Son successeur François Ier de Lorraine meurt après 363 jours de règne, laissant le trône à son fils Charles III de Lorraine, un enfant de deux ans.
En 1552, la France annexe de fait les villes libres de Metz, Toul et Verdun marquant un peu plus l'influence française en terre lotharigienne. Le roi de France, passant par Nancy, commet un abus de pouvoir en ôtant de son seul fait la régence à la duchesse-mère Christine de Danemark, nièce de l'empereur, pour la confier au francophile Nicolas de Lorraine. Il emmène également à la cour de France le jeune duc Charles III de Lorraine à qui il veut faire donner une éducation francophile.
Hommage de Charles IV à Louis XIV pour le Barrois mouvant en 1661.
Aux xviie siècle, le duc Charles IV s'oppose à la politique de Richelieu et le duché est occupé par la France de 1633 à 1697 (avec quelques courts retours à l'indépendance)
Léopold Ier de Lorraine retrouve ses duchés en 1697. Il épouse l'année suivante à Bar-le-Duc Élisabeth-Charlotte d'Orléans, nièce de Louis XIV.
Son fils et successeur François III, après avoir remis la régence à sa mère, part pour un tour d'Europe dont il ne reviendra pas. Nommé vice-roi de Hongrie par l'empereur dont il doit épouser la fille, il vit à la cour de Vienne. Il sera élu empereur en 1745. La Maison de Habsbourg-Lorraine régnera sur l'Autriche et ses dépendances jusqu'en 1918.
Cependant, il est contraint de renoncer à ses duchés en 1735 en faveur du roi détrôné de Pologne Stanislas Leszczynski, soutenu par la France qui les reçoit à titre viager avant leur annexion à la France.
Stanislas, homme débonnaire mais souverain fantoche, abandonne la réalité du pouvoir à un intendant promu chancelier, nommé par la cour de France. Il meurt en 1766 et les duchés de Lorraine et de Bar sont annexés ensemble par la France.
Les Habsbourg-Lorraine et le duché de Bar
François III Étienne, duc de Lorraine et de Bar, en épousant en 1736 l'héritière de l'empereur, fondera la Maison de Habsbourg-Lorraine. La Maison de Lorraine - au sens strict - s'éteindra au décès du prince Charles-Alexandre de Lorraine en 1780. La branche Française des Ducs de Guise s'éteindra en 1825 en la personne du prince de Lambesc qui avait fui la révolution Française pour se réfugier à Vienne auprès de son très lointain cousin l'empereur d'Autriche.
Un siècle plus tard, après la chute de la monarchie, l'impératrice Zita, veuve de l'empereur Charles Ier d'Autriche, porta durant son long exil (1918-1989) le titre de « duchesse de Bar » ; c'est avec ce titre inscrit sur son passeport qu'elle put regagner l'Autriche pour une courte visite en 1982.
Son fils l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine a également repris ce titre, son père lui ayant conseillé sur son lit de mort : « N'oubliez jamais la Lorraine ».
Son petit-fils l'archiduc Carl Christian d’Autriche (en), fils de Charles-Louis d'Autriche, a épousé en 1982 la princesse Marie-Astrid de Luxembourg et use notamment du titre de « prince de Bar », qui figure sur son passeport. Son fils Christoph s'est marié en 2012 à Nancy capitale de ses ancêtres.
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Le bailliage de Bar-le-Duc également appelé Bailliage de Bar, est une ancienne entité administrative du duché puis de la province de Bar, ayant existé jusqu'en 1790. Il avait pour chef-lieu Bar-le-Duc.
Géographie
Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle : la Meuse, ainsi que les bailliages de Commercy, de Saint-Mihiel et le Verdunois, le bornaient à l’orient ; le Verdunois et le Clermontois enclavaient presque au nord l’ancienne dépendance de Souilly ; la Champagne s'y trouvait à l’occident et au midi, avec des parties du Bassigny et du bailliage de la Marche
Histoire
Ce bailliage faisait partie du barrois mouvant et était en 1779 le plus considérable de tous ceux de la Lorraine et du Barrois, soit composé d'environ 165 communautés. A la même époque, il était entièrement sous le ressort du parlement de Paris et concernant les appels des cas présidiaux, il se portaient à Châlons-en-Champagne.
Il était régi par plusieurs coutumes : tout ce qui composait l’ancien bailliage de Bar était sous la coutume de Bar-le-Duc, la coutume de Saint-Mihiel gouvernait également plusieurs villages depuis 1751. La coutume du Bassigny était suivie à Mauvage et à Nayves-en-Blois, et Saint-Aubin-aux-auges était sous la coutume de Vitry-le-François.
Concernant le plan spirituel, Le diocèse de Toul y était le plus étendu. Le diocèse de Verdun et celui de Châlons-sur-Marne se partageaient le reste.
A la suite de la révolution française, ce bailliage fut supprimé.
Economie
Les principales productions de la terre, dans ce pays montueux, étaient les vins : ceux de Bar, et principalement la côte de Notre-Dame, ou celui des Antonistes. C'était presque l’unique ressource et le seul commerce de cette partie du Barrois dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle : les grains qu’elle produisait à cette époque suffisaient à peine à la consommation de l’habitant. D'autre part, La truite de l’Ornain était renommée.
La mesure des grains à Bar-le-duc était le boisseau et on appelait minotte la mesure de l'avoine.
Composition
En 1779, le Bailliage de Bar-le-Duc avait un total d'environ 165 communautés : elles étaient toutes de la province de Bar, à l'exception d'un village, qui lui dépendait presque entièrement de la province de Lorraine. D'autre part, quelques localités étaient mi-parties avec la province de Champagne
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Le Barrois non mouvant alias le Barrois ducal, est la partie du Barrois qui n'était pas dans la mouvance du royaume de France.
Historique
Le 3 juin 1301, Henri de Bar contracte avec le roi de France un traité par lequel il consent à lui rendre hommage pour le comté de Bar, sa châtellenie, et tout ce qu'il tient en franc-alleu par deçà la Meuse. De ce traité vint la distinction établie entre le Barrois mouvant et le Barrois non mouvant.
Composition
Au XVIIe siècle, le Barrois non mouvant comprend entre autres : le bailliage de Saint-Mihiel, le bailliage du Bassigny non mouvant, le marquisat de Pont-à-Mousson et le comté de Clermont.
Après l'édit de juin 1751, il comprend huit bailliages : Bourmont, Briey, Etain, Longuyon, Pont-à-Mousson (en partie), Saint-Mihiel, Thiaucourt et Villiers-la-Montagne
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Hommage de Charles IV à Louis XIV pour le Barrois mouvant, au Louvre en 1661.
Le Barrois mouvant alias le Barrois royal, est la partie (occidentale) du Barrois dans la mouvance du royaume français
Suzeraineté française
Traité de Bruges
Le 4 juin 1301, l'empereur Albert de Habsbourg abandonna à Philippe IV le Bel, par le traité de Bruges, à la suite de la célèbre entrevue des Quatre-Vaux, à l'été 1299, dans ce lieu-dit situé sur la commune de Rigny-Saint-Martin, toutes prétentions du Saint-Empire romain germanique sur cette partie du Barrois.
Contexte
Le comte Henri III de Bar, prisonnier du comte de Flandres depuis 1297, est libéré et se voit contraint de se reconnaître vassal du roi de France pour ses terres situées à l'ouest de la Meuse ; il se fait ainsi homme lige du roi de France « pour tout ce qu'il possède et tient en franc-alleu, par deçà la Meuse vers le royaume de France ». « Désormais [après le traité de Bruges], la frontière du royaume est marquée sur le sol ; elle se confond avec le cours de la Meuse ».
Partitions du Barrois
Une partie du village de Domrémy – village natal de Jeanne d'Arc situé sur la rive gauche de la Meuse – dépendait de la châtellenie de Gondrecourt en Barrois mouvant, tandis que l'autre partie relevait du comté de Champagne.
Cas particuliers, le Clermontois (région de Clermont-en-Argonne) et le Viennois (région de Vienne-le-Château) étaient détenus par le comte de Bar en fief de l'évêque de Verdun relevant de l'empereur. Leurs habitants utilisèrent souvent cette situation pour jouir d'une quasi-indépendance, entre le royaume de France et l'Empire.
Divisions administratives
Le Barrois mouvant était, avant l'édit de juin 1751, divisé en deux bailliages : celui de Bar-le-Duc et celui de Bassigny.
Le bailliage de Bar-le-Duc était subdivisé en deux prévôtés : celle de Bar et celui de Souilly.
Le bailliage de Bassigny comprenait six châtellenies ou prévôtés : Gondrecourt, La Mothe, Bourmont, La Marche, Conflans et Châtillon.
Après l'édit de juin 1751, il se composait du Bailliage de Bar et du Bailliage de La Marche.
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L'aire urbaine de Bar-le-Duc est une aire urbaine française centrée sur l'unité urbaine de Bar-le-Duc. Composée de 43 communes de la (Meuse, elle comptait 33 638 habitants en 2013
D'après la définition qu'en donne l'Insee en 2010, l'aire urbaine de Bar-le-Duc est composée de 43 communes, situées dans la Meuse En 2011, ses 33 697 habitants sont répartis sur 543,1 km2, pour une densité de 62 hab./km2
L'aire urbaine compte 4 communes dans le pôle urbain (Bar-le-Duc, Behonne, Fains-Véel et Savonnières-devant-Bar), et les 38 autres sont dans la couronne périurbaine.
En 2009, avec 33 861 habitants, elle était la 12e aire urbaine de Lorraine, et la 193e de France.
À la suite du zonage de 2010, la commune de Brabant-le-Roi ne fait plus partie de l'aire urbaine, tandis les six communes de Lignières-sur-Aire, Lisle-en-Rigault, Mognéville, Robert-Espagne, Saudrupt et Ville-sur-Saulx l'intègrent. En 2014, la commune de Loisey-Culey est divisée en deux communes, Loisey et Culey.
Le tableau suivant détaille la répartition de l'aire urbaine sur le département (les pourcentages s'entendent en proportion du département) :
épartement | Communes | Communes (%) | Superficie (km²) | Superficie (%) | Population (2012) | Population (%) |
---|---|---|---|---|---|---|
Meuse | 43 | 8,4 | 543,1 | 8,74 | 33 481 | 17,37 |
Communes
Voici la liste des communes françaises de l'aire urbaine de Bar-le-Duc
Code INSEE | Commune | Type | Département | Superficie (km²) | Population (2012) | Densité (hab./km²) |
55029 | Bar-le-Duc | Pôle urbain | Meuse | 23,62 | 15759 | 667,2 |
55041 | Behonne | Pôle urbain | Meuse | 9,17 | 652 | 71,1 |
55044 | Belrain | Commune monopolarisée | Meuse | 8,31 | 40 | 4,8 |
55049 | Beurey-sur-Saulx | Commune monopolarisée | Meuse | 11,62 | 428 | 36,8 |
55079 | Brillon-en-Barrois | Commune monopolarisée | Meuse | 11,35 | 606 | 53,4 |
55101 | Chardogne | Commune monopolarisée | Meuse | 12,82 | 308 | 24 |
55120 | Combles-en-Barrois | Commune monopolarisée | Meuse | 10,26 | 856 | 83,4 |
55134 | Couvonges | Commune monopolarisée | Meuse | 4,56 | 158 | 34,6 |
55138 | Culey | Commune monopolarisée | Meuse | |||
55175 | Érize-la-Brûlée | Commune monopolarisée | Meuse | 10,82 | 167 | 15,4 |
55178 | Érize-Saint-Dizier | Commune monopolarisée | Meuse | 12,49 | 197 | 15,8 |
55186 | Fains-Véel | Pôle urbain | Meuse | 18,3 | 2224 | 121,5 |
55207 | Géry | Commune monopolarisée | Meuse | 4,8 | 60 | 12,5 |
55221 | Guerpont | Commune monopolarisée | Meuse | 6,12 | 254 | 41,5 |
55123 | Les Hauts-de-Chée | Commune monopolarisée | Meuse | 50,17 | 745 | 14,8 |
55271 | Laheycourt | Commune monopolarisée | Meuse | 18 | 391 | 21,7 |
55272 | Laimont | Commune monopolarisée | Meuse | 10,77 | 447 | 41,5 |
55282 | Lavallée | Commune monopolarisée | Meuse | 12,58 | 97 | 7,7 |
55290 | Lignières-sur-Aire | Commune monopolarisée | Meuse | 9,3 | 51 | 5,5 |
55296 | Lisle-en-Rigault | Commune monopolarisée | Meuse | 10,54 | 520 | 49,3 |
55298 | Loisey-Culey | Commune monopolarisée | Meuse | 464 | ||
55302 | Longeville-en-Barrois | Commune monopolarisée | Meuse | 15,44 | 1172 | 75,9 |
55304 | Louppy-le-Château | Commune monopolarisée | Meuse | 18,76 | 163 | 8,7 |
55340 | Mognéville | Commune monopolarisée | Meuse | 18,57 | 378 | 20,4 |
55352 | Montplonne | Commune monopolarisée | Meuse | 20,68 | 153 | 7,4 |
55366 | Val-d'Ornain | Commune monopolarisée | Meuse | 24,16 | 964 | 39,9 |
55369 | Naives-Rosières | Commune monopolarisée | Meuse | 15,93 | 806 | 50,6 |
55382 | Neuville-sur-Ornain | Commune monopolarisée | Meuse | 11,66 | 356 | 30,5 |
55426 | Resson | Commune monopolarisée | Meuse | 8,4 | 406 | 48,3 |
55435 | Robert-Espagne | Commune monopolarisée | Meuse | 7,33 | 828 | 112,9 |
55446 | Rumont | Commune monopolarisée | Meuse | 6,31 | 97 | 15,4 |
55466 | Salmagne | Commune monopolarisée | Meuse | 16,73 | 304 | 18,2 |
55470 | Saudrupt | Commune monopolarisée | Meuse | 7,78 | 200 | 25,7 |
55476 | Savonnières-devant-Bar | Pôle urbain | Meuse | 5,16 | 483 | 93,6 |
55479 | Seigneulles | Commune monopolarisée | Meuse | 11,7 | 189 | 16,2 |
55488 | Silmont | Commune monopolarisée | Meuse | 3,83 | 183 | 47,8 |
55504 | Tannois | Commune monopolarisée | Meuse | 13,34 | 386 | 28,9 |
55514 | Trémont-sur-Saulx | Commune monopolarisée | Meuse | 11,9 | 629 | 52,9 |
55531 | Vassincourt | Commune monopolarisée | Meuse | 7,94 | 285 | 35,9 |
55541 | Vavincourt | Commune monopolarisée | Meuse | 15,93 | 490 | 30,8 |
55560 | Villers-aux-Vents | Commune monopolarisée | Meuse | 6,14 | 132 | 21,5 |
55568 | Ville-sur-Saulx | Commune monopolarisée | Meuse | 4,07 | 296 | 72,3 |
55569 | Villotte-devant-Louppy | Commune monopolarisée | Meuse | 11,23 | 157 | 14 |
Total | 543,07 | 33481 | 61,7 |
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Le Barrois (lorrain de Bar-le-Duc) est une micro-région naturelle de France couvrant environ le quart sud-ouest du département de la Meuse.
Il ne faut pas la confondre avec le Comté, puis Duché de Bar, qui s'étendait jusqu'aux portes de Metz et du Comté de Luxembourg. En outre, il existe un autre « Barrois » plus au sud, le Barrois champenois, duquel le « Barrois de Bar-le-Duc » est séparé par le Perthois et le Vallage.
Géographie
Localisation
Le Barrois originel a pour limites : au nord l'Argonne et le Verdunois ; à l'est la Woëvre, la Voide et le pays des Vaux ; au sud le Bassigny ; à l'ouest le Blésois et le Perthois.
C'est depuis 1790 un territoire du sud-ouest du département de la Meuse. La ville principale qui peut en être vue comme la capitale historique est Bar-le-Duc. Le Barrois est donc le pays entourant Bar-le-Duc.
Dans cet article, et sauf mention contraire, la zone que désigne l'appellation Barrois reprend l'extension de l'actuel Pays Barrois, qui correspond assez justement au pays traditionnel.
Géographie physique
Le Barrois est essentiellement formé du plateau du même nom.
Le point culminant, celui du département de la Meuse, est traditionnellement situé au « Buisson d'Amanty », à une altitude de 425 m environ (bien que des valeurs fausses soient aussi données). Cependant, en consultant le site du Géoportail, on trouve sur la commune de Vaudeville-le-Haut, un point à 451 m d’altitude.
Le point le plus bas, quant à lui, se situe à Remennecourt, avec une altitude d'environ 124 m.
Hydrographie
Vue générale de la Vallée de l'Ornain vers l'aval, depuis le belvédère de la Vierge Noire à Nançois-sur-Ornain
Le Plateau barrois fait partie du bassin versant de la Seine. Deux rivières principales drainent le Barrois : la Saulx et l'Ornain. Bien que ce dernier semble plus important, il est affluent de la Saulx. On trouve aussi la Chée dans la partie nord, elle aussi affluent de la Saulx ; cette dernière se jetant dans la Marne.
Climat
Démographie
densité : 41 h/km²
Toponymie
Attesté sous la forme in pago Barrinse en 717 doit son appellation à l'ancien nom Barrum de Bar-sur-Aube, accompagné du suffixe d'appartenance -inse. Le nom Barrum est lui-même issu du gaulois barro, (« montagne »).
Histoire
Période celtique et gallo-romaine
Originellement, l'actuel Barrois recouvre ce que fut la partie occidentale du territoire qu'occupait le peuple gaulois des Leuques.
On trouve ainsi plusieurs établissements majeurs tels que l'oppidum de Boviolles ou celui de Fains-Véel, tous deux situés aux abords de l'Ornain.
En contrebas de la place forte de Boviolles, s'est établie à partir du ier siècle avant notre ère la ville de Nasium.
De la même époque, on retrouve des traces à Bar-le-Duc d'une installation humaine, alors nommée Caturige.
Moyen Âge
Philippe le Bel fit expier chèrement à Henri III de Bar son alliance avec les Anglais. Fait prisonnier à Bruges, Henri III fut obligé de signer, en 1301, le fameux traité par lequel il se reconnaissait homme lige du roi de France pour la partie de ses États de Barrois située au couchant de la Meuse, vers le royaume de France ; telle est l'origine du Barrois mouvant et du Barrois non mouvant. Depuis cette époque, tout ce que les comtes et ducs de Bar ont possédé sur la rive gauche de la Meuse a été regardé comme relevant de la couronne de France.
Au XVe siècle le duché de Bar retourne à la maison de Lorraine.
Le Barrois ne retourna à la France que le 23 février 1766 avec la Lorraine à la suite de la mort de Stanislas Leszczyński, duc de Lorraine et de Bar en titre et ex-roi de Pologne
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Argonne | Pays de Sierck | Vermois |
Barrois | Pays thionvillois | Vôge et collines sous-vosgiennes ouest |
Champagne humide et Perthois | Plaine sous-vosgienne | Vosges cristallines |
Côtes de Moselle | Plateau lorrain | Vosges du Nord |
Ornois | Saintois | Basses Vosges gréseuses |
Pays de Bitche | Saulnois | Hautes Vosges gréseuses |
Pays Haut | Steinart | Warndt |
Pays messin | Toulois | Woëvre |
Pays des étangs | Vasgovie | |
Pays de Nied | Verdunois |
Cette variété fait sa richesse : forêts de plaine ou forêts de montagne, pelouses sèches, lacs et zones humides sont des écosystèmes qui additionnent leurs richesses.
D'autre part, entre 1995 et 2010, plusieurs pays administratifs se sont créés au sein de la région, qui étaient au nombre de 15 en janvier 2014
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Le centre mondial de la Paix, des Libertés et des Droits de l'Homme est un lieu d'exposition, de rencontre et de réflexion pour la promotion de la paix, des libertés et des droits de l'homme. Créé en 1990, il est situé depuis 1994 dans l'ancien palais épiscopal de Verdun, dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Le centre accueille des expositions temporaires à plus ou moins longue durée, des conférences, des colloques et des concerts. Une aile du palais épiscopal abrite également la bibliothèque municipale.
En 1724, Mgr Charles-François d'Hallencourt, évêque de Verdun(1721-1754), surnommé le « maçon mitré », décide de se doter d'une nouvelle résidence digne de l'évêché. Il fait appel à Robert de Cotte, Premier architecte du Roi Louis XV, puis à sa mort en 1735, à son fils Jules-Robert de Cotte. Le nouveau palais épiscopal est construit à côté de la cathédrale Notre-Dame et de son cloître, à l'emplacement de l'ancien palais de Mgr Nicolas Psaume du XVIe siècle, jugé irréparable. Les travaux débutés en 1725 sous l'impulsion de Mgr d'Hallencourt sont poursuivis jusqu'à la fin du siècle par ses successeurs, Mgr Aymar de Nicolaï(1754-1769) et Mgr Henri-Louis-René des Nos (1770-1793). Alors que les travaux ne sont pas encore terminés, Louis XV séjourne dans la demeure en 1741
La Révolution de 1789 met fin au chantier et l'évêque quitte le palais pour une demeure plus modeste. En 1801, le concordat réduit le nombre d'évêchés en France : l'évêché de Verdun est supprimé et rattaché à celui de Nancy-Touljus qu'en 1823. Le bâtiment abrite alors des services militaires et administratifs comme la sous-préfecture et le tribunal. En 1823, Mgr d'Arbou reprend possession des lieux
En 1906, avec la loi de séparation des Églises et de l'État, l'édifice est définitivement confisqué et remis à la ville de Verdun. Il reste inoccupé jusqu'à l'installation du musée municipal en mai 1914. Pendant la Première Guerre mondiale, et plus particulièrement lors de la bataille de Verdun de 1916, le palais sert d'hôpital temporaire aux troupes françaises. Pris pour cible, il subit d'importants dégâts de la part de l'artillerie allemande.
Le 25 mars 1920, le palais épiscopal est classé aux monuments historiques. De 1926 à 1935, il connait un vaste chantier de restauration. En 1935, Mgr Charles Ginisty est le premier évêque à réintégrer les lieux depuis 30 ans grâce à un bail de location
En 1993, l'évêque de Verdun, Mgr Marcel Herriot, accepte de quitter le palais épiscopal pour l'Hôtel d'Anglemont, situé en face de la cathédrale. Il permet ainsi au centre mondial de la Paix de s'y installer en 1994
Le palais épiscopal est situé à côté de la cathédrale Notre-Dame. Il consiste en un bâtiment en pierre entourant une cour intérieure en forme de fer à cheval. La façade postérieure du palais, rectiligne, domine un jardin à la française avec vue sur la ville de Verdun . A l'intérieur, on remarque notamment l'ancienne chapelle épiscopale, avec son décor néo-classique de pilastres, de corniches et de peintures , l'escalier avec sa rampe en fer forgé.
Sous le palais, des souterrains communiquent avec les niveaux supérieurs. Ils ont été aménagés dans la seconde moitié du XXe siècle afin d'être accessible plus facilement pour des visites .
À l'entrée de l'édifice, la liste complète des évêques de Verdun est inscrite. Apposée en 1927, elle comptait alors 106 noms
Dans ses Mémoires, Saint Simon qualifie l'édifice de « plus splendide palais épiscopal qu'il y ait en France »
Centre mondial de la Paix, des libertés et des droits de l'Homme
Historique
Le 2 février 1990, l'association du Centre mondial de la Paix est créée par quatre partenaires institutionnels : l'État, le conseil régional de Lorraine, le conseil général de la Meuse et la ville de Verdun. Le projet est soutenu par Javier Pérez de Cuéllar, secrétaire général des Nations unies, lors de son passage dans la ville en 1988.
En 1993, l'évêque de Verdun, Mgr Marcel Herriot, accepte de quitter le palais épiscopal pour l'Hôtel d'Anglemont, situé en face de la cathédrale. Il permet ainsi au centre mondial de la Paix de s'y installer en 1994 après de nouveaux travaux de réhabilitation d'un montant de 93 millions d'euros. Le centre est inauguré le 30 juin 1994 par Édouard Balladur, Premier ministre de l'époque, et est ouvert au public le lendemain.
Pensé comme lieu complémentaire des sites mémoriels du Champ de Bataille de Verdun, le Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l'Homme propose une programmation qui revient sur l'histoire entre France et Allemagne, histoire qui a conduit les deux pays à s'opposer durant 3 conflits majeurs, histoire qui leur a permis de se réconcilier et d'être moteur du modèle européen.
Ses expositions temporaires et ses événements de programmation sont centrés sur les relations franco-allemandes, sur le Centenaire de la 1re Guerre Mondiale et sur différents aspects des droits de l'Homme et des conflits contemporains qui permettent des lectures comparées.
Fonction
Le centre mondial de la Paix, des Libertés et des Droits de l'Homme est un lieu de rencontre et de réflexion pour la promotion de la paix, des libertés et des droits de l'homme. Y sont organisés des expositions, conférences, colloques, concerts ou projections. Plusieurs salles de 20 à 300 places peuvent être louées pour des évènements privés ou publics
Fréquentation du centre mondial de la paix
Année | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2011 | 2012 | 2013 |
Visiteurs | 61 080 | 79 539 | 68 451 | 88 892 | 79 028 | 17 904 | 11 702 | 6 030 | 6 434 | 30 743 |
En lien avec des partenaires internationaux, le Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l'Homme accueille et participe à de nombreux événements :
Historique
Au XVIIIe siècle, tous les ouvrages sont stockés à l'abbaye Saint-Paul dans des conditions de conservation peu favorables. En 1803, le sous-préfet décide de les transférer dans l'ancien collège des Jésuites. Le bibliothécaire Dom Ybert va alors les trier et les cataloguer : 5 000 volumes sont vendus, car inutiles ou en double, 3 000 sont jetés, et 29 721 sont conservés. En 1875, le catalogue des manuscrits et incunables est publié.
À partir du 15 mai 1820, la bibliothèque est ouverte au public deux fois par semaine. Les bibliothécaires continuent leur travail de récolement des livres. Le 28 septembre 1890, la bibliothèque est transférée dans l'ancien théâtre.
Dès le début de la Première Guerre mondiale, le bibliothécaire, M. Leboyer, met à l'abri les livres les plus précieux dans les sous-sols du palais épiscopal. Rapidement, il décide de les envoyer dans sa ville natale, Riom, dans le Puy-de-Dôme. Un premier convoi quitte Verdun le 27 septembre 1915, deux jours avant le bombardement du palais, et un second le 29 novembre. En septembre 1916, les livres restants sont évacués à Bar-le-Duc par la Voie Sacrée et mis en dépôt dans la bibliothèque municipale et les archives départementales. Une trentaine de camions est mobilisée pendant une semaine pour le déménagement. En mars 1918, le dépôt est à son tour envoyé à Riom.
En 1920, à la fin de la guerre, les ouvrages sont rapatriés à Verdun et stockés dans les sous-sols du palais. Finalement, il est décidé de réinstaller la bibliothèque dans le palais et des travaux sont effectués. Le 21 septembre 1927, la bibliothèque est inaugurée par le maire de Verdun Victor Schleiter et le président du Conseil Raymond Poincaré. Elle est ouverte au public le 1er octobre 1928.
Collections
Une partie de l'ancien palais épiscopal accueille la bibliothèque/discothèque municipale qui compte plus de 15 000 documents (livres, BD, revues, films) et 16 000 CD. La bibliothèque possède un fonds ancien, constitué des documents des bibliothèques ecclésiastiques confisqués après la Révolution Elle possède également fonds 14-18 de près de 3 000 livres et documents divers sur la Première Guerre mondiale en Meuse et la bataille de Verdun
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Pont Notre-Dame
Le pont Notre-Dame est un pont en maçonnerie à cinq voûtes franchissant l'Ornain à Bar-le-Duc, dans le département de la Meuse et la région Lorraine.
Le pont en bois primitif est remplacé par un pont en maçonnerie en 1311, et des maisons viennent se construire dessus en encorbellement. Les Allemands le détruisent le 30 août 1944 lors de la Seconde Guerre mondiale, mais il est reconstruit à l'identique. Une chapelle-oratoiredédiée à Notre-Dame de la Paix est située sur l'une des piles centrales du pont.
Dès les premiers siècles de notre ère, un pont en bois est construit pour franchir l'Ornain et relier les quartiers de Bar-la-Ville et du Bourg. Alors appelé Grand Pont, il reste pendant longtemps le seul pont de la ville.
En 1311, le pont en bois est remplacé par un pont en maçonnerie, comme l'atteste la date inscrite plus tard sur une des piles du pont. Des habitations sont construites en encorbellement pour gagner de la place. Elles seront détruites par souci d'hygiène à partir du XVIIIe siècle, et les dernières disparaitront au XXe siècle.
Avant la construction du canal de la Marne au Rhin au XIXe siècle, l'Ornain est utilisé pour transporter des matériaux comme des grumes de bois en provenance du massif vosgien. Mais la navigation n'étant possible qu'en aval de la cité ducale, on utilise la méthode du flottage du bois. Pour protéger la structure des grumes, les piles du pont sont renforcées par des becs.
En 1883, le tablier en dos d'âne est aplani pour faciliter la circulation par temps de verglas et de neige, puis il est élargi.
Le 6 novembre 1926, il est classé au titre de la loi du 2 mai 1930 ayant pour objet la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque, aujourd'hui abrogée.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, les Allemands occupent Bar-le-Duc. Lorsqu'ils quittent la ville le 30 août 1944, ils dynamitent le pont à 17 h, à l'exception de la pile centrale soutenant la chapelle. Le pont est ensuite entièrement reconstruit à l'identique.
De juillet à août 2012, des travaux de réfection et d'encorbellement sont effectués dans le cadre de la requalification du centre-ville
La première chapelle construite sur l'une des piles centrales du pont daterait du XVe siècle. Elle est d'abord dédiée à sainte Anne, puis à la Vierge à partir de 1645. Une statue de la Vierge, réalisée par François Humbert au milieu du XVIIe siècle, y est installée en 1749. La sculpture provient de la porte de la Couronne des anciens remparts de la ville, alors en démolition.
Après le dynamitage du pont par les Allemands le 30 août 1944, la statue de la Vierge est l'un des seuls éléments encore debout avec la pile la supportant. La chapelle est alors reconstruite en même temps que le reste du pont. Elle est depuis dédiée à Notre-Dame de la Paix
Architecture
Le pont Notre-Dame est un pont en maçonnerie à 5 voûtes en plein cintre. Les 4 piles du pont sont renforcés par des becs triangulaires. La longueur du pont est d'environ 49 m et la largeur du tablier est de 10 m.
Le pont possède une chapelle-oratoire sur un de ses deux piles centrales. Le petit édifice religieux est de forme hexagonal, situé sur le côté amont du pont. Il abrite une statue de la Vierge du XVIIe siècle. Les vitraux des années 1950 réalisés par le maître verrier nancéien Benoît, représentent sainte Anne et la Vierge à gauche, et saint Joachim à droite
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