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Lebensborn

Publié à 10:14 par dessinsagogo55 Tags : center sur france vie enfants histoire création nature cadre femmes couples centre maison
Lebensborn

Le Lebensborn e. V. (Lebensborn eingetragener Verein, en français « Association enregistrée Lebensborn ») était une association de l'Allemagne nationale-socialiste, patronnée par l'État et gérée par la SS, dont le but était d'accélérer la création et le développement d'une race aryenne parfaitement pure et dominante. Le terme « Lebensborn » est un néologisme formé à partir de « Leben » (« vie ») et « Born » (« fontaine », en allemand ancien). Le journaliste, écrivain et cinéaste Marc Hillel l'a traduit en français par « Fontaines de vie ».

Le programme de création des Lebensborns vit le jour à l'initiative de Heinrich Himmler le 12 décembre 1935 dans le cadre de la politique d'eugénisme et de promotion des naissances. Il s'agissait à l'origine de foyers et de crèches, les pères, en grande majorité des SS, étaient invités à concevoir au moins quatre enfants avec leur épouse légitime. Par ailleurs, au dire du journaliste d'investigation Boris Thiolay, auteur d'un ouvrage sur le sujet, la SS transforma également certains de ces centres en lieux de rencontre plus ou moins furtive où des femmes considérées comme « aryennes » pouvaient concevoir des enfants avec des SS inconnus, puis accoucher anonymement dans le plus grand secret et remettre leur nouveau-né à la SS en vue de constituer l'élite du futur « Empire de mille ans ». Durant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs dizaines de milliers d'enfants, dont les caractéristiques physiques correspondaient au « type aryen », furent arrachés à leurs parents dans les pays conquis pour être placés dans ces centres.

L'existence de ces maternités et de ces crèches fut longtemps considérée comme une simple légende donnant lieu à une grande puissance fantasmatique, certains y voyant des haras humains, d'autres des bordels SS, jusqu'à ce que Georg Lilienthal (de), un jeune historien spécialiste de la médecine SS, y consacre sa thèse en 1985

 

Histoire

 

En vertu du concept de « pureté raciale » inscrit dans les principes fondateurs du nazisme et du rétablissement de la polygamie germanique, Heinrich Himmler ouvrit le premier établissement à Steinhöring, près d'Ebersberg, en Haute-Bavière, le 15 août 1936, inaugurant la maternité Hochland, maison-mère du Lebensborn. Ce centre comportait trente lits pour les mères et cinquante-cinq berceaux pour les enfants à naître. Leur nombre fut doublé en 1940.

Le service du Lebensborn était placé sous l'égide du général SS Sollmann. La « pureté de la race aryenne » répondait à plusieurs critères, qui déterminaient l'appartenance à une typologie aryenne qui comportait plusieurs niveaux de « pureté ». Le niveau le plus élevé était celui des pays nordiques. Chacun des niveaux de pureté était supposé indiquer les qualités de ses membres : attachement à la patrie, attachement au Führer, attachement au pays.

Avant la Seconde Guerre mondiale, une dizaine d'établissements furent créés en Allemagne — 8 000 enfants y naquirent —, puis deux en Autriche. Après le déclenchement de la guerre, la fascination des nazis pour la « race aryenne nordique » les conduisit à ouvrir une dizaine de centres en Norvège recueillant des krigsbarn, « enfants de la guerre ». On estime à entre 9 000 et 12 000 le nombre d'enfants nés dans ces centres selon certaines sources

D'autres centres furent ouverts en Pologne, au Danemark, en Belgique, au Luxembourg, aux Pays-Bas et en France. Ces centres étaient de taille et de nature variable, du simple bureau administratif à l'institution. Au total furent dénombrés :

dix centres en Allemagne,

de neuf à quinze centres en Norvège,

trois centres en Autriche,

trois centres en Pologne,

deux centres au Danemark,

un centre aux Pays-Bas,

un centre en Belgique (voir section « La Maternité des Ardennes » ci-après),

un centre au Luxembourg (situé à Bofferdange, section de la commune de Lorentzweiler),

un centre en France (de février à août 1944, Bois Larris à Lamorlaye, commune du département de l'Oise).

 

 Rôle

 

L'objectif affiché du Lebensborn était de permettre à des femmes, mariées ou célibataires, de « race pure », de donner naissance à des enfants dont les pères appartenaient à l'élite raciale, notamment des membres de la SS. Beaucoup de ces Lebensborns étaient consacrés à l'éducation des enfants nés de l'union de soldats allemands et de femmes des pays occupés.

Le Lebensborn se chargeait de la germanisation d'orphelins issus de ces couples mixtes, mais aussi par la suite d'enfants arrachés à leurs parents en provenance de Norvège, de Pologne et de Tchécoslovaquie. Ainsi, plus de 200 000 enfants furent emmenés en Allemagne et confiés à des familles allemandes sélectionnées.

En Pologne, plusieurs dizaines de milliers d'enfants dits « racialement valables » (parmi les 2 millions d'enfants soustraits à leurs parents) auraient été littéralement enlevés pour être germanisés. La proportion d'enfants arrachés à leurs véritables parents aurait ainsi atteint un cinquième des effectifs des Lebensborns

 

La maternité des Ardennes

 

De novembre 1942 à septembre 1944 fut ouverte l'institution du château de Wégimont, aujourd'hui domaine provincial de Wégimont dans la province de Liège, en Belgique. Les Allemands la baptisèrent « maternité des Ardennes ».

Celle-ci accueillit des femmes belges convaincues par les thèses nazies, mais aussi quelques Néerlandaises et Françaises du Nord. La contribution masculine était assurée par des soldats des régiments belges nazis, comme la Légion Wallonie, ou leurs homologues flamands, ainsi que des SS stationnés en Belgique

Il reste peu de documents sur cette affaire et la population locale évoque rarement ces faits. Il semble néanmoins que ce centre ne fonctionna jamais véritablement ainsi que les Allemands l'auraient voulu, notamment du fait des réticences du personnel belge qui y travaillait Les habitants d'Olne, questionnés sur le Lebensborn de Wégimont, distant seulement de trois kilomètres, ignoraient tout de l'institution et ce n'est que longtemps après la guerre qu'ils apprirent ce dont il s'agissait