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Violence

Publié à 17:45 par dessinsagogo55 Tags : soi image sur vie monde center place société mort divers nature cadre pouvoir
Violence
 
 
La violence peut être instituante et instituée. Les relations sociales évoluent dans le cadre de rapports de force généralement inégalitaires qui se traduisent par des impositions et l'établissement temporaire d'un statu quo fondé sur cette violence initiale.
Karl Marx a décrit la violence qu'a représentée l'accumulation primitive.
Michel Foucault a montré la violence instituée sous la forme de la répression étatique.
Pierre Bourdieu a démontré que la violence symbolique recouvre une situation de domination légitime ou non d'une personne sur une autre, d'un groupe de personnes sur un autre, mal vécue par l'une des deux parties. Exemples : autoritarisme d'une hiérarchie d'entreprise ou d'armée, organisation politique d'un pays, vie de famille mal vécue par un membre de la famille.
Max Weber considère que tout État possède le monopole de la violence physique légitime. Celle-ci s'exprime par le fait que les sujets de l'État consentent, soit par tradition ou par un désir d'égalité, à ce que l'État soit le seul pouvant, de façon légitime, exercer une violence sur son territoire, que ce soit par les forces policières, militaires ou bien juridiques.
Pour Michel Maffesoli, la violence serait consubstantielle à la dynamique de toute société qui, dès lors, se doit de la gérer. C'est pourquoi la violence est tantôt assumée institutionnellement dans le droit de mort que s'arrogent les États (guerres, exécutions capitales), tantôt ritualisée et canalisée dans la vie sociale à travers les arbitrages sociaux (syndicaux, politiques), les extases sportives ou les débordements juvéniles en tous genres ;
Michel Maffesoli, à la suite de Georges Sorel, a montré la violence réactionnelle qui, d'en bas, s'oppose à la violence instituante et instituée ; Karl Marx a légitimé la violence révolutionnaire.
Pour Charles Rojzman la violence est à distinguer impérativement du conflit : « Les mots « violence » et « conflit » sont souvent pris l'un pour l'autre. Ainsi par peur de la violence, ce sont les conflits que nous taisons. Et c'est l'impossibilité d'exprimer ces conflits qui provoque la violence. Au cours d'un conflit, nous envisageons la personne avec laquelle nous avons un différend et non plus seulement le groupe qu'elle est supposée représenter ou l'image que nous nous faisons d'elle. Nous ne considérons pas l'autre comme mauvais par essence. » Ainsi préconise-t-il la nécessité de « transformer la violence destructrice en conflit constructif ».
Le philosophe Krishnamurti affirme que « le conformisme est une forme de violence. » Être soi même naturellement serait une maladie, une déviance, sortir des rangs être créatif et penser c'est-à-dire être anticonformiste et libre-penseur est un crime car c'est un danger pour le pouvoir et le système en place, qui par nature est une force conformiste, force centripète.
Le conformisme des personnes conformiste punit d'eux-mêmes les personnes sortant des rangs (pression ou force sociale), le pouvoir et la violence de l'"état" n'a généralement pas besoin d'intervenir. Pour Krishnamurti le conformisme est un facteur des idéologies, idéologies qui sont pour lui la cause de la quasi totalité des problèmes de société, ainsi que des conflits, et des actes de violence à l'échelle humaine ou à l'échelle des états, les guerres.
Krishnamurti propose également des écoles et systèmes éducatifs plus ouvert, s'éloignant de la conception de l'éducation comme 'processus de socialisation' ou d'institution disciplinaire'. La socialisation des organismes sociaux obligent à se conformer, le synonyme en biologie est ici domestication avec des exemples de domestication génétique sur plusieurs génération, de même que tout système organisé doit dans la pensée humaine ainsi que dans la pensée de celui qui veut avoir l'ascendant est de contrôler et d'exercer un pouvoir - sans pouvoir de plus s'en empêcher (non-agir) -, ce qui équivaut dans la forme à un système fermé et hiérarchique conduisant à une vision du monde, qui peut même être à l'opposé des intentions des personnes composant cette organisation (ex : la gauche).
Pour Theodore Kaczynski, la sur-socialisation est parmi les pires choses, la pire violence, qu'un être humain peut infliger à un autre.
« La pensée et le comportement d'une personne sur-socialisée sont bien plus aliénées que celles d'une autre modérément socialisée. »
« La personne sur-socialisée ne peut même pas avoir une expérience, sans culpabilité, de pensées ou sentiments qui soient contraires à la morale en place ; elle ne peut avoir de « mauvaises » pensées. Et la socialisation n'est pas juste une question de morale ; nous sommes socialisés pour nous adapter à de nombreuses normes qui n'ont rien à voir avec la morale proprement dite. Ainsi, la personne sur-socialisée est maintenue en laisse et sa vie avance sur les rails que la société a construit pour elle. Pour beaucoup de personnes sur-socialisées, cela se traduit par un sentiment de contrainte et de faiblesse qui peut être un terrible handicap. Nous affirmons que la sur-socialisation est parmi les pires choses qu'un être humain peut infliger à un autre." »
Le tiqqun invite à s'éloigner de toute "organisation", et à se diriger vers des "non-organisations", des systèmes ouverts et libre, et des auto-organisations.
Les libertaires placent la liberté comme valeur sine qua non pour un humain, et reconnaissant la violence systémique présente dans la société et les organisations, ils proposent également des sociétés plus ouvertes, humanistes, et libres.
La violence froide est un terme utilisé en opposition à la violence agressive. Elle consiste à contraindre directement ou par exécutants interposés, autrui à entrer et demeurer dans une situation de souffrance (par exemple : séquestration, déportation, extermination).
Elle peut être retournée contre soi-même par une personne qui décide de ne pas tenir compte de tous ses besoin dans ses actions et d'accepter des tâches qui l'écrasent.
La violence éducative est perpétrée à des fins éducatives, à ne pas confondre avec la maltraitance laissant des marques sur le corps et qui n'ont pas de but éducatif.
La violence primitive est celle qui découle d'une simple opportunité de prédation hors de toute catégorie décrite ci-dessus, qu'il s'agisse de prédation matérielle (appropriation de biens) ou narcissique (appropriation du corps d'autrui, voir ci-dessous).
La violence sexuelle est le fait d'une personne consciente d'avoir un {{wikt:ascendant|ascendant}}(hiérarchique, parental, physique, psychologique) qui impose à une autre des actes sexuels non désirés ;
La domination par une personne ou un organisme : après avoir établi un {{wikt:ascendant|ascendant}}, impose à une autre des souffrances psychiques et/ou physiques, pouvant avoir pour conséquences :
Des suicides
L'assassinat ;
La violence conjugale et/ou familiale dont la maltraitance laissant des marques sur le corps, sans but éducatif : le comportement d'un conjoint ou d'un autre membre de la famille, est identifiable à l'une des violences décrites ci-dessus sur l'autre conjoint ou sur divers membres de la famille.