Les vedettes de l’époque s’appelaient Xercés Louis, Ignace Wognin ou Ahmed Oudjani. Ils étaient photographiés en pleine action et un petit texte vantait leurs exploits. On pouvait par exemple lire sous le cliché de l’ailier Michel Margottin qui joua au RC Lens et à l’Olympique lyonnais : « Pas très grand, mais rapide, viril, infatigable, avec un visage d’enfant, il peut gagner un match à lui seul par son obstination. »
Au cours de l’année 1968, la société REM s’engage dans la constitution d’un consortium de fabricants de biscuits. L’alliance rassemble Lu, Brun, Saint-Sauveur, REM, Magdeleine et Val de Semoy. Ainsi s’est formé le groupe LU-Brun & Associés qui deviendra plus tard le groupe LU, aujourd’hui détenu par le géant américain de l’agroalimentaire Mondelez International. L’atelier rémois a fermé en 1986. Les REM originaux ne sont plus fabriqués à Reims. La maison Fossier du biscuit rose de Reims en perpétue toutefois la tradition avec ses Rémois jumeaux des REM.