Statistiques

Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour : 19.11.2024
18319 articles


Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Cinéma (1154)
· A à Z : Sommaire (355)
· Mannequin de charme (945)
· Musique (399)
· Monde : France (2738)
· Calendrier : Événements (333)
· Département : Meuse (265)
· Cinéma : Films à classer (153)
· Calendrier : Naissances (246)
· Mannequin (210)

Rechercher
Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "dessinsagogo55" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Thèmes

article artiste livre mort france voyage amis monde art peinture sur prix center blogs

Articles les plus lus

· Bienvenue sur
· Alessandra Sublet
· Lui : Célébrités nues
· 28 septembre : Naissances
· Loto (jeu de la Française des jeux)

· Feodor Vassiliev et Valentina Vassilyev : 69 enfants nés
· Renaud : Hexagone (Paroles et explications)
· Omar Sharif
· A (Sommaire)
· Mannequin de charme : Sommaire
· Culotte : Sous les jupes des filles
· Julia Channel
· Femme
· Brigitte Lahaie
· Maureen O'Hara

Voir plus 

Derniers commentaires

Hyacinthe Rigaud

Publié à 00:23 par dessinsagogo55 Tags : artiste livre mort france voyage amis monde art peinture sur prix center

Hyacinthe Rigaud, né Jacint Rigau-Ros i Serra à Perpignan le 18 juillet 1659 et mort à Paris le 29 décembre 1743, est un peintre français, spécialisé dans le portrait.

Hyacinthe Rigaud
Autoportrait au turban, 1698, Perpignan, musée Hyacinthe-Rigaud.

Né dans l'ancienne province de Catalogne, Rigaud, de son orthographe catalane « Rigau », est considéré comme l'un des plus célèbres portraitistes français de la période classique. Pour Jacques Thuillier, professeur au Collège de France : « Hyacinthe Rigaud fut l'un de ces peintres français qui sous l'Ancien Régime connurent comme portraitistes la plus haute célébrité. Cette admiration était méritée à la fois par l'abondance surprenante de l'œuvre et par sa constante perfection. »
Rigaud doit sa célébrité à la fidélité de la dynastie des Bourbons, dont il peint les effigies sur quatre générations. Il recrute l'essentiel de sa clientèle parmi les milieux les plus riches, parmi les bourgeois, financiers, nobles, industriels et ministres. Son œuvre livre une galerie de portraits quasi complète des dirigeants du royaume de France entre 1680 et 1740. Une partie de sa production, cependant minoritaire, est néanmoins constituée de personnages plus discrets : proches, amis, artistes ou simples commerçants.
Indissociable de son portrait de Louis XIV en costume de sacren 1, Rigaud a côtoyé tous les grands ambassadeurs de son siècle et quelques monarques européens. Le nombre exact de tableaux peints par cet artiste reste disputé, car son catalogue est très fourni, mais les spécialistes s'accordent sur le fait qu'il a fréquenté plus de mille modèles différents. À cela s'ajoute le nombre élevé de copies consignées dans le livre de comptes de l'artiste, qui ne mentionne pourtant pas quelques centaines d'autres toiles retrouvées depuis sa publication en 1919.

Petit-fils de peintres-doreurs en Roussillon, formé dans l'atelier paternel de tailleur d'habits, Hyacinthe Rigaud se perfectionne auprès d'Antoine Ranc à Montpellier dans les années 1671, avant de gagner Lyon quatre ans plus tard. C'est dans ces deux cités qu'il se familiarise avec la peinture flamande, hollandaise et italienne, celle des Rubens, Van Dyck, Rembrandt ou Titien, dont il collectionne plus tard les œuvres.

Arrivé à Paris en 1681, il obtient son prix de Rome en 1682, mais ne fait pas le voyage à Rome, sur les conseils de Charles Le Brun. Reçu à l'Académie royale de peinture et de sculpture dès 1700, il gravit tous les échelons de cette institution jusqu'à sa démission en 1735.

Selon l'écrivain d'art français Louis Hourticq, « Rigaud, en mourant, laisse une galerie de grands personnages avec lesquels notre imagination peuple maintenant la galerie des Glaces ; Rigaud est nécessaire à la gloire de Louis XIV et il participe à ce rayonnement d'un règne dont il a fixé la majesté. » Véritables « photographies », visages que Diderot qualifiait de « lettres de recommandation écrites dans une langue commune à tous les hommes », les œuvres de Rigaud peuplent aujourd'hui les plus grands musées du monde.