Benito Juárez García, né le 21 mars 1806 à San Pablo de Guelatao, Intendance de Antequera de Oaxaca (actuellement Guelatao de Juárez (es)) en Nouvelle-Espagne et mort le 18 juillet 1872 à Mexico, est un homme politique mexicain qui fut président de la République.
Il résista à l'intervention française au Mexique, combattit et mit fin au Second Empire mexicain, conserva les pouvoirs de la Nation et la République sur le territoire national durant cette période et employa des mesures libérales pour moderniser le pays.
Il était d’origine pauvre, rurale et autochtone, mais devint un homme politique et un professionnel urbain et instruit, qui épousa une femme socialement importante de la ville de Oaxaca, Margarita Maza. Il s’est identifié principalement comme un libéral et n’a écrit que brièvement sur son héritage autochtone.
En 1858, à la tête de la Cour suprême, il soutient le parti libéral à la suite de la succession prévue par la Constitution de 1857, lorsque le président modéré Ignacio Comonfort fut contraint de démissionner par les conservateurs. Juárez pris la tête du camp libéral et fut élu président du gouvernement. Les conservateurs, opposés à la réforme libérale, firent sécession après le départ de Comonfort, déclenchant la guerre de la réforme (1858 – 1860). Il traversa la guerre civile entre libéraux et conservateurs, puis l'expédition française (1862-67), qui a été soutenue par les conservateurs mexicains. N'abandonnant jamais ses fonctions bien que contraint à l'exil dans des zones du Mexique non contrôlées par les Français, Juárez lia le libéralisme au nationalisme mexicain et affirma qu'il était le chef légitime de l'État, même après son renversement en tant que président de la République par les conservateurs en avril 1862. Sous la régence puis sous le Second Empire, il prend les armes et refuse de reconnaître l'empereur Maximilien Ier. Lorsque le Second Empire mexicain, soutenu par les Français, tomba en 1867, la République mexicaine avec Juárez en tant que président fut rétablie.
Il est maintenant « un symbole prééminent du nationalisme mexicain et de sa résistance à l'intervention étrangère ». Juárez était un politicien pratique et compétent, controversé de son vivant et au-delà. Il comprenait l’importance d’une relation de travail avec les États-Unis et s’était assuré de la reconnaissance de son gouvernement libéral pendant la guerre de la réforme. Bien que beaucoup de ses positions aient changé au cours de sa vie politique, il s’en tenait à des principes particuliers, notamment la suprématie du pouvoir civil sur l’Église catholique et une partie de l’armée, ainsi que le respect de la loi et la dépersonnalisation de la vie politique. De son vivant, il a cherché à renforcer le gouvernement national et à affirmer la suprématie du pouvoir central sur les États, une position à laquelle s'opposaient les libéraux radicaux et provinciaux. Il a fait l’objet d’attaques polémiques de son vivant et au-delà. Cependant, la place de Juárez dans la mémoire historique mexicaine l’a inscrit comme un héros majeur.
Son anniversaire (le 21 mars) est une fête nationale publique et patriotique au Mexique, Juárez étant le seul particulier mexicain à être honoré.
Le 15 août 1940 est appelé le jeudi noir de la Luftwaffe en raison du cuisant échec qu'elle enregistre ce jour-là au-dessus de l'Angleterre face à la Royal Air Force, au tout début de la bataille d'Angleterre.
Déroulement
Le 13 août 1940, l'état-major allemand décide de changer de tactique : après le bombardement des convois, il convient désormais de frapper la Royal Air Force (RAF) sur ses bases et dans les airs afin d'anéantir la défense aérienne alliée.
Le 15 août, persuadé que la RAF a perdu près de 300 appareils (soit la moitié de son effectif théorique) et que les avions basés dans le nord du Royaume-Uni ont été déplacés plus au sud, il lance dans la bataille la Luftflotte 5, basée en Norvège et au Danemark. Celle-ci devait attaquer des objectifs en Écosse et dans les Midlands, mais les chasseurs de la RAF sont toujours là et infligent des pertes sévères (20 %) à la force d'attaque. La Luftflotte 5 est retirée de la bataille et ses appareils sont envoyés en renfort pour les Luftflotten 2 et 3.
Cet échec s'explique par une mauvaise évaluation des pertes alliées mais aussi par le fait que le réseau radar britannique fonctionne alors à plein, alors que les officiers allemands n'ont pas encore appris à intégrer cette nouvelle donnée. Les appareils allemands, accrochés une première fois à leur arrivée au-dessus des côtes, sont à nouveau attaqués au retour, surtout les bombardiers qui sont alors souvent abandonnés par leurs escorteurs (les Messerschmitt Bf 109 ayant une autonomie trop réduite). Ils se déroutent alors mais tombent à nouveau sur des forces alliées fraîches, que les stratèges britanniques ont pu garder en réserve, grâce aux renseignements apportés par les radars. Cet enchaînement de combats fatigue les pilotes allemands et vide les réservoirs de leurs machines.
Le 15 août étant un jeudi, il est appelé « Jeudi noir » par la Luftwaffe.
Ce jour-là, les Britanniques auront perdu 31 chasseurs, tous abattus face aux Luftflotten 2 et 3, auxquels il faut ajouter 12 appareils endommagés ; ils auront aussi perdu au moins 9 bombardiers Whitley (des nos 77 et 102 Sq), détruits au sol. De leur côté, les Allemands doivent rayer de leurs effectifs pas moins de 66 appareils (dont 22 pour la seule Luftflotte 5). À noter que ce jour, un Spitfire piloté par le Pilote/Opérateur Richard Hardy, engagé trop loin sur le continent, fut contraint à l'atterrissage par l'Oberleutnant Georg Claus, ce qui procura un appareil presque intact à la Luftwaffe qui put l'étudier à loisir.
Conséquences
Le 18 août 1940 est le jour le plus meurtrier de la bataille d'Angleterre, mais le choc psychologique du 15 août fut bien plus grand. C'est ce jour-là que le mythe de l'invincibilité aérienne allemande commença à s'effriter, effritement qui devait sans cesse continuer malgré les victoires terrestres de l'Axe. En particulier, Adolf Galland, qui était alors très écouté de Hermann Göring et d'Adolf Hitler, se fit la voix de ses camarades pour exiger une gestion plus économe et plus rationnelle des hommes. Pour une fois, il n'obtint pas gain de cause et la bataille d'Angleterre se solda par d'énormes pertes pour la Luftwaffe.
Franck Pourcel, né Franck Marius Louis Pourcel le 14 août 1913 à Marseille et mort le 12 novembre 2000 à Neuilly-sur-Seine, est un chef d'orchestre et compositeur français principalement connu pour ses adaptations orchestrales de musiques célèbres dans le style easy listening (littéralement : "écoute facile" en anglais, soit variétés).
Biographie et carrière musicale
Son père le prénomme ainsi en hommage au compositeur César Franck. Il a une fille, Françoise Pourcel, qui s'occupe de la réédition de l'œuvre paternelle en CD.
Il est violoniste au départ dans un petit sextuor de danse et de salon, pour lequel il enregistre déjà quelques disques entre 1952 et 1954.
Son rêve de diriger un grand orchestre se réalise dès 1952 en s'inspirant des formations existantes aux États-Unis, avec ses premiers succès comme Limelight, Blue Tango et Mon cœur est un violon. Il enregistre un album avec le saxophoniste Guy Lafitte : Guy Lafitte avec Franck Pourcel et son orchestre (1953). En 1959, Franck Pourcel sort aux États-Unis sa version d'Only You (And You Alone) dont il vend 3 millions d'exemplaires et est le premier chef d'orchestre français hors musique classique à être célèbre aux États-Unis.
Paul Mauriat lui-même sera promu en tant que chef d'orchestre par Franck Pourcel, en lui montrant au départ ses talents de pianiste.
Pendant plus de quarante ans, il adapte les grands succès de la chanson ou du cinéma pour les cordes et cuivres de son orchestre.
Séries "Amour, Danse et Violons" et "Pages Célèbres"
Il enregistre entre 1952 et 1985 notamment, 250 albums dont la série Amour, Danse et Violons (ADV) (54 albums), reprenant des succès des musiques et chansons populaires dans le domaine des variétés, des musiques de films, des musiques folkloriques, de danse de salon telle que des valses viennoises ou de Paris, des tangos célèbres, ou des charlestons ou chansons de la Belle époque en réadaptant leur orchestration au goût du jour des années soixante.
En 1958, il commence une série classique Pages célèbres : il enregistre des classiques populaires avec 80 musiciens, ce qui donne l’occasion à son public de « variétés » de découvrir la musique classique et légère, en les réadaptant par quelques arrangements de manière divertissante, reprenant également par exemple avec des violons des partitions pour piano de Chopin. Cette série lui permet de diriger des orchestres tels que :
le London Symphony Orchestra ;
l'orchestre de la Société des concerts du Conservatoire ;
l'orchestre de la BBC de Londres au Royal Festival Hall ;
l’orchestre des Concerts Lamoureux à la Salle Pleyel.
« Premier produit français d'exportation pour les disques depuis 20 ans » affirme-t-il en 1982. On avait coutume de dire que la hauteur de ses ventes de vinyles dépassait 20 fois la Tour Eiffel. Il enregistre chez Pathé Marconi-La Voix de son maître.
Il adapte pour orchestre des musiques de style divers : Édith et Pourcel, Cole Porter Story, Latino Americano, Paris, Franck Meets The Beatles, Franck rencontre Abba, New Sound Tangos, Un Américain à Paris de George Gershwin, Flash Back To 1925-1935, Franck joue pour les amoureux, jusqu'aux musiques de film : Western, Love Story, James Bond, Palme d'or.
Il accompagne de 1956 à 1972 la sélection française au Concours Eurovision de la chanson.
Il a accompagné à travers le monde Lucienne Boyer et son célèbre Parlez-moi d'amour et orchestré les succès de Gloria Lasso, les premiers disques de Charles Aznavour et d'Yves Montand.
Compositions dont « Chariot »
Il est également l'auteur de quelques chansons : Avec pour Charles Aznavour, La Longue Marche pour Les Compagnons de la chanson, Quand on est ensemble pour France Gall, Gouli Gouli Dou pour Jacqueline Boyer.
Sous le pseudonyme de J.W. Stole, avec ses amis également parmi les plus connus des chefs d'orchestres français, Paul Mauriat, qui adopte à cette occasion le pseudonyme : « Del Roma » et Raymond Lefèvre, il compose la chanson Chariot, de titre anglais I Will Follow Him, qui devint un grand succès de Petula Clark. Ce titre est enregistré aux États-Unis par Little Peggy March, et devient numéro 1 pendant plusieurs semaines au Billboard américain. Il est repris dans Sister Act 1 et 2 avec Whoopi Goldberg, et par Eminem dans Guilty Conscience.
Il compose la BO du film Les Arnaud où se côtoient Salvatore Adamo et Bourvil.
Il compose également de nombreuses pièces descriptives souvent adaptées à la musique de genre, telles que : Concorde, évoquant le fameux avion supersonique, Schuss, décrivant les évolutions acrobatiques des skieurs, Ski-shuss, Danse Vise, valse évocatrice en 1963, Saint-Nicolas, ou Venezuela Suya.
Il produit l'album de l'opéra-rock La Révolution française d'Alain Boublil et Claude-Michel Schönberg (devenu son directeur artistique, il produira l'album du Premier Pas).
Il apparaît pour la dernière fois à la télévision française en 1984 dans l'émission Champs-Élysées que Michel Drucker lui consacre, aux côtés du trompettiste d'ambiance Georges Jouvin.
Il continue d'effectuer quelques tournées aux États-Unis où il restera adulé tout comme notamment au Japon
En 1996, les quatre chefs, Franck Pourcel au violon, Paul Mauriat au piano, Raymond Lefèvre à la flûte traversière et Francis Lai à l'accordéon décident de s'associer pour composer et jouer Quartet for Kobe, à la mémoire des victimes du tremblement de terre de Kobe de 1995.
Discographie
Sa discographie très importante fut la plus célèbre et vendue en tant qu'orchestre français de musique légère et de variétés, notamment dans les deux principales séries :
Amour, Danse et Violons, sur 54 volumes entre 1956 et 1977
Pages célèbres (de la musique classique), sur 10 volumes au cours des années 1960
Plusieurs coffrets furent édités au fil des années sous forme de compilations, tels que "Pleins Feux sur Franck Pourcel" chez Sélection du Reader Digest.
Il a reçu entre autres les distinctions suivantes :
1956 : Grand prix du disque français,
1957 : Grand prix du disque au Brésil,
1963 : Disque d'or au VenezuelaDiscomoda,
1965 : Amsterdam : The Edison Price (L'équivalent des Oscars) pour ses orchestrations de musique populaire,
1966 : Disque d'or pour ses ventes en France,
1968 : Disque d'or en ColombieDisco Mundo,
James Horner, né le 14 août 1953 à Los Angeles (Californie) et mort le 22 juin 2015 près de Santa Barbara (Californie), est un compositeur de musique de films américain.
Il est connu pour avoir introduit des éléments musicaux électroniques et des chœurs dans nombre de ses partitions musicales.
La musique qu'il a composée pour Titanic lui a valu plusieurs récompenses, dont deux Oscars, un Golden Globe et deux Grammy Awards.
Biographie
Enfance
James Horner, fils d'un couple d'immigrés autrichiens, Joan (née Fraenkel) et Harry Horner.
Ce dernier exerçait des fonctions de chef décorateur, scénariste et occasionnellement réalisateur de film.
Il commença à jouer du piano à l'âge de cinq ans puis passa ses jeunes années à Londres où il fréquenta le Royal College of Music. Il rejoignit plus tard le lycée de Verde Valley à Sedona en Arizona. Il obtint ensuite un diplôme de premier cycle à l'université de Californie du Sud puis un master. Il commença alors à travailler son doctorat à l'université de Californie à Los Angeles où il étudia entre autres avec Paul Chihara. Après plusieurs compositions pour l'American Film Institute au cours des années 1970, il cessa d'enseigner la théorie musicale à l'UCLA et se tourna vers la composition de bandes originales.
Œuvre
En 1979, James Horner compose sa première musique de film pour Les Mercenaires de l'espace réalisé par Jimmy T. Murakami, produit par Roger Corman. En 1982, il crée la musique originale du film Star Trek 2 : La Colère de Khan, devenant ainsi un compositeur de première importance.
Parmi ses œuvres fondatrices, il faut citer les partitions de Brainstorm, La Foire des ténèbres et Krull, toutes trois composées en 1983 et qui l'amènent très vite à travailler sur de grosses productions telles que Aliens, le retour de James Cameron ou bien encore Le Nom de la rose de Jean-Jacques Annaud en 1986.
Son style musical s'affirme avec la partition de Glory en 1989 puis Les Experts en 1992, où il s'oriente vers une orchestration plus mesurée et subtile. À ce titre, l'une de ses plus belles réussites est sa composition pour le film Braveheart en 1995, qui lui vaut une reconnaissance publique et un succès critique.
En 1997, il compose la musique de Titanic ainsi que la chanson titre My Heart Will Go On chantée par Céline Dion, qui bat le record précédent en restant 16 semaines à la première place du Top 200 des albums de Billboard, et qui lui vaut un Oscar de la meilleure musique en 1998. La bande originale du film s'est vendue a plus de 30 millions d'exemplaires dans le monde.
Il a à son actif plus de 150 musiques de films parmi lesquels Cocoon, Willow, Apollo 13 (Ron Howard), Le Masque de Zorro (Martin Campbell), Troie (Wolfgang Petersen), et plus récemment le blockbuster Avatar pour lequel il collabore une nouvelle fois avec James Cameron.
Après son éviction de Roméo et Juliette (2013) au terme de l'enregistrement de la musique et sa non-reconduction sur la franchise The Amazing Spider-Man, James Horner prend un peu de recul par rapport au cinéma. Il profite de cette année sabbatique pour se consacrer à des œuvres de concert (dont un double concerto pour violoncelle et orchestre créé en première mondiale le 12 novembre 2014 par Mari et Hakon Samuelsen avec l'Orchestre philharmonique royal de Liverpool placé sous la direction de Vasily Petrenko) puis préparer le concert Titanic qui a lieu en première mondiale les 13, 14 et 15 mars 2015 au KKL de Lucerne en Suisse, puis le 27 avril 2015 au Royal Albert Hall de Londres.
Controverses
L'œuvre de James Horner fait débat dans la communauté de la musique de films, certains de ses détracteurs l'accusant de plagier certains compositeurs classiques comme Sergueï Prokofiev ou Dmitri Chostakovitch, voire ses contemporains (Jerry Goldsmith), ainsi que cela lui était demandé par les producteurs des films en question, notamment au début de sa carrière, influence dont il s'émancipa assez rapidement.
La musique pour Willow est un exemple à charge : Willow's Theme ressemble ostensiblement au début du premier mouvement de la Symphonie no 3 en mi bémol majeur de Robert Schumann. Introduit dans Escape from the Tavern, le thème est orchestré dans un style musical évoquant celui des compositions de Erich Wolfgang Korngold pour les scènes d'action des films de cape et d'épée des années 1940. Le thème joué à la flute dans Elora Danan est emprunté à Mir Stanke le (Chant de moisson thrace), popularisé par le chœur Le Mystère des voix bulgares. Ces « emprunts » ne sont pas crédités au générique du film, ce sont pourtant ces deux thèmes que l'on retient de la musique du film.
D'autres ne voient en lui qu'un compositeur répétant à l'infini les mêmes techniques de composition, comme l'utilisation qu'il fait des quatre mêmes notes pour représenter le danger, surnommé le « Danger Motif » lui-même emprunté à la Symphonie No. 1 Op.13 en Ré mineur de Sergueï Rachmaninov (et que l'on peut retrouver dans Willow, Troie, En pleine tempête, Stalingrad, Le Masque de Zorro, Avatar ou Titanic). Dans le même ordre d'idées, certains passages musicaux du film 48 heures sont repris quasiment à l'identique dans Commando ou Danger immédiat.
Pour ses partisans, il s'agit en revanche de développer et parfaire des idées de composition, la différence notable avec ses confrères étant que James Horner n'hésite pas, de façon cyclique, à poursuivre et parfaire ses idées de film en film, parfois jusqu'à l'obsession comme en atteste le recours fréquent aux quatre notes, déclamées comme une métaphore de la mort ou du châtiment.
Décès
Considéré comme un pilote expérimenté, James Horner est mort le 22 juin 2015 dans le crash de l'un de ses avions, un S-312 Tucano dans la banlieue de Los Angeles. Le dernier film sur lequel il a contribué, Les Sept Mercenaires du réalisateur Antoine Fuqua, lui est d'ailleurs dédié.
Les projets sur lesquels il devait travailler sont alors confiés à d'autres compositeurs, notamment John Debney et Rupert Gregson-Williams pour le film Tu ne tueras point, réalisé par Mel Gibson. James Horner devait également poursuivre sa collaboration avec le réalisateur James Cameron sur les quatre suites du film Avatar prévues entre 2018 et 2023
Filmographie
Cinéma
1978 : The Watcher
1979 : Up from the Depths de Charles B. Griffith (non crédité)
1979 : Du rouge pour un truand (The Lady in Red) de Lewis Teague
1980 : Les Monstres de la mer (Humanoids from the Deep) de Barbara Peeterset Jimmy T. Murakami
1980 : Les Mercenaires de l'espace (Battle Beyond the Stars) de Jimmy T. Murakami
1981 : La Main du cauchemar (The Hand) d'Oliver Stone
1981 : Wolfen de Michael Wadleigh
1981 : La Ferme de la terreur (Deadly Blessing) de Wes Craven
1981 : Deux cent mille dollars en cavale (The Pursuit of D. B. Cooper) de Roger Spottiswoode
1982 : Star Trek 2 : La Colère de Khan (Star Trek II : The Wrath of Khan) de Nicholas Meyer
1982 : 48 heures (48 Hours) de Walter Hill
1983 : La Foire des ténèbres (Something Wicked This Way Comes) de Jack Clayton
1983 : Space Riders de JHoward R. Cohen
1983 : Krull de Peter Yates
1983 : Brainstorm de Douglas Trumbull
1983 : Le Dernier Testament (Testament) de Lynne Littman
1983 : L'Habilleur (The Dresser) de Peter Yates
1983 : Gorky Park de Michael Apted
1983 : Retour vers l'enfer (Uncommon Valor) de Ted Kotcheff
1984 : Star Trek 3 : À la recherche de Spock (Star Trek III : The Search for Spock) de Leonard Nimoy
1984 : The Stone Boy de Christopher Cain
1985 : Tutti Frutti (Heaven Help Us) de Michael Dinner
1985 : Barbarian Queen d'Héctor Olivera
1985 : Cocoon de Ron Howard
1985 : Toujours prêts (Volunteers) de Nicholas Meyer
1985 : Natty Gann (The Journey of Natty Gann) de Jeremy Kagan
1985 : Les Magiciens du royaume perdu (Wizards of the Lost Kingdom) d'Héctor Olivera
1985 : Commando de Mark L. Lester
1986 : Le flic était presque parfait (Off Beat) de Michael Dinner
1986 : Aliens, le retour (Aliens) de James Cameron
1986 : Quand la rivière devient noire (Where the River Runs Black) de Christopher Cainn
1986 : Le Nom de la rose (The Name of the Rose) de Jean-Jacques Annaud
1986 : Fievel et le Nouveau Monde (An American Tail) de Don Bluth
1987 : P.K. and the Kid de Lou Lombardo
1987 : Project X de Jonathan Kaplan
1987 : Miracle sur la 8e rue (Batteries Not Included) de Matthew Robbins
1988 : Willow de Ron Howard
1988 : Double Détente (Red Heat) de Walter Hill
1988 : Enquête en tête (Vibes) de Ken Kwapis
1988 : Le Petit Dinosaure et la Vallée des merveilles (The Land Before Time) de Don Bluth
1988 : Cocoon, le retour (Cocoon : The Return) de Daniel Petrie
1988 : Andy Colby's Incredible Adventure de Deborah Brock
1989 : Jusqu'au bout du rêve (Field of Dreams) de Phil Alden Robinson
1989 : Chérie, j'ai rétréci les gosses (Honey, I Shrunk The Kids) de Joe Johnston
1989 : Un héros comme tant d'autres (In Country) de Norman Jewison
1989 : Mon père (Dad) de Gary David Goldberg
1989 : Glory d’Edward Zwick
1990 : Je t’aime à te tuer (I Love You to Death) de Lawrence Kasdan
1990 : 48 heures de plus (Another 48 hours) de Walter Hill
1991 : Ce cher intrus (Once Around) de Lasse Hallström
1991 : My Heroes Have Always Been Cowboys de Stuart Rosenberg
1991 : Affaire non classée (Class Action) de Michael Apted
1991 : Les Aventures de Rocketeer (The Rocketeer) de Joe Johnston
1991 : Fievel au Far West (An American Tail : Fievel Goes West) de Phil Nibbelink et Simon Wells
1992 : Cœur de tonnerre (Thunderheart) de Michael Apted
1992 : Les Experts (Sneakers) de Phil Alden Robinson
1992 : Obsession fatale (Unlawful Entry) de Jonathan Kaplan
1992 : Jeux de guerre (Patriot Games) de Phillip Noyce
1993 : Swing Kids de Thomas Carter
1993 : Kalahari (A Far Off Place) de Mikael Salomon
1993 : Jack the Bear de Marshall Herskovitz
1993 : Le Voyage d'Edgar dans la forêt magique (Once Upon a Forest) de Charles Grosvenor
1993 : Le château de cartes (House of Cards) de Michael Lessac
1993 : À la recherche de Bobby Fischer (Searching for Bobby Fischer) de Steven Zaillian
1993 : L'Homme sans visage (The Man Without a Face) de Mel Gibson
1993 : Bopha ! de Morgan Freeman
1993 : Les Quatre Dinosaures et le Cirque magique (We're Back! A Dinosaur's Story) de Phil Nibbelink, Dick Zondag, Ralph Zondag, Simon Wells
1993 : L'Affaire Pélican (The Pelican Brief) d’Alan J. Pakula
1994 : Danger immédiat (Clear and Present Danger) de Phillip Noyce
1994 : Richard au pays des livres magiques (The Pagemaster) de Joe Johnstonet Maurice Hunt
1994 : Légendes d'automne (Legends of the Fall) d’Edward Zwick
1995 : Braveheart de Mel Gibson
1995 : Casper de Brad Silberling
1995 : Apollo 13 de Ron Howard
1995 : Jade de William Friedkin
1995 : Jumanji de Joe Johnston
1995 : Balto chien-loup, héros des neiges (Balto) de Simon Wells et Brenda Chapman
1996 : The Spitfire Grill de Lee David Zlotoff
1996 : À l'épreuve du feu (Courage Under Fire) d’Edward Zwick
1996 : Par amour pour Gillian (To Gillian on Her 37th Birthday) de Michael Pressman
1996 : La Rançon (Ransom) de Ron Howard
1997 : Ennemis rapprochés (The Devil's Own) d’Alan J. Pakula
1997 : Titanic de James Cameron
1998 : Deep Impact de Mimi Leder
1998 : Le Masque de Zorro (The Mask of Zorro) de Martin Campbell
1998 : Mon ami Joe (Mighty Joe Young) de Ron Underwood
1999 : L'Homme bicentenaire (Bicentennial Man) de Chris Columbus
2000 : En pleine tempête (The Perfect Storm) de Wolfgang Petersen
2000 : Le Grinch (How the Grinch Stole Christmas!) de Ron Howard
2001 : Stalingrad (Enemy at the Gates) de Jean-Jacques Annaud
2001 : Un homme d'exception (A Beautiful Mind) de Ron Howard
2001 : Iris de Richard Eyre
2002 : Windtalkers : Les Messagers du vent (Windtalkers) de John Woo
2002 : Frères du désert (The Four Feathers) de Shekhar Kapur
2003 : Sans frontière (Beyond Borders) de Martin Campbell
2003 : Radio de Michael Tollin
2003 : Les Disparues (The Missing) de Ron Howard
2003 : House of Sand and Fog de Vadim Perelman
2004 : Bobby Jones, naissance d'une légende (Bobby Jones: Stroke of Genius) de Rowdy Herrington
2004 : Troie (Troy) de Wolfgang Petersen
2004 : Mémoire effacée (The Forgotten) de Joseph Ruben
2005 : The Chumscrubber d'Arie Posin
2005 : Flight Plan (Flightplan) de Robert Schwentke
2005 : La Légende de Zorro (The Legend of Zorro) de Martin Campbell
2005 : Le Nouveau Monde (The New World) de Terrence Malick
2006 : Les Fous du roi (All the King's Men) de Steven Zaillian
2006 : Apocalypto de Mel Gibson
2007 : La Vie devant ses yeux (The Life Before Her Eyes) de Vadim Perelman
2008 : Les Chroniques de Spiderwick (The Spiderwick Chronicles) de Mark Waters
2008 : Le Garçon au pyjama rayé (The Boy in the Striped Pyjamas) de Mark Herman
2009 : Avatar de James Cameron
2010 : Karaté Kid (The Karate Kid) de Harald Zwart
2011 : Or Noir (Black Gold) de Jean-Jacques Annaud
2012 : The Amazing Spider-Man de Marc Webb
2012 : Cristeros (For Greater Glory: The True Story of Cristiada) de Dean Wright
2015 : Le Dernier Loup de Jean-Jacques Annaud
2015 : La Rage au ventre (Southpaw) d'Antoine Fuqua
2015 : Les 33 (The 33) de Patricia Riggen
2016 : Les Sept Mercenaires (The Magnificent Seven) d'Antoine Fuqua
Télévision
1981 : Angel Dusted (téléfilm)
1981 : A Few Days in Weasel Creek (téléfilm)
1982 : Un piano pour Mrs. Cimino (téléfilm)
1982 : Rascals and Robbers: The Secret Adventures of Tom Sawyer and Huck Finn (téléfilm)
1983 : Between Friends (téléfilm)
1985 : Surviving (téléfilm)
1985 : Faerie Tale Theatre (série) (1 épisode)
1985 : Histoires fantastiques (Amazing Stories) (série) (1 épisode)
1985 : In Her Own Time (documentaire)
1990 : Les Contes de la crypte (série) (1 épisode)
1990 : Extreme Close-Up (téléfilm)
1992 : Fish Police (série) (1 épisode)
1999 : Michelle Kwan Skates to Disney's Greatest Hits (téléfilm)
2000 : Freedom Song (téléfilm)
2000 : Krull: Marvel Comics Video Adaptation (vidéo)
2001 : Unmasking Zorro (documentaire)
2004 : Le nom de la rose (documentaire)
2004 : Star Trek: New Voyages (série télévisée) (1 épisode)
2006 : CBS Evening News with Katie Couric (série)
2012 : Reflections on Titanic (documentaire)
2015 : One Day in Auschwitz (documentaire)
2015 : Living in the Age of Airplanes (documentaire)
Courts métrages
1985 : Let's Go de Douglas Trumbull
1986 : Captain Eo de Francis Ford Coppola (court métrage en relief produit par George Lucas)
1989 : Bobo Bidon (Tummy Trouble) de Rob Minkoff
1991 : Norman and the Killer de Bob Graham
2012 : The Lost Berserker de Chase Coleman (en) et John F. Sullivan
2012 : First in Flight de Brandon Hess
Distinctions
Récompenses
Golden Globes 1998 : Meilleure musique de film pour Titanic
Oscars 1998 :
Meilleure chanson originale pour Titanic
Meilleure partition originale pour un film dramatique pour Titanic
Nominations
Oscars 1987 :
Meilleure chanson originale pour Fievel et le Nouveau Monde
Meilleure musique originale pour Aliens, le retour
Golden Globes 1990 : Meilleure musique de film pour Glory
Oscars 1990 : Meilleure musique originale pour Jusqu'au bout du rêve
Golden Globes 1995 : Meilleure musique de film pour Légendes d'automne
Golden Globes 1996 : Meilleure musique de film pour Braveheart
Oscars 1996 :
Meilleure partition originale pour un film dramatique pour Braveheart
Meilleure partition originale pour un film dramatique pour Apollo 13
Golden Globes 2002 : Meilleure musique de film pour Un homme d'exception
Oscars 2002 : Meilleure musique de film pour Un homme d'exception
Oscars 2004 : Meilleure musique de film pour House of Sand and Fog
British Academy Film Awards 2010 : Meilleure musique de film
Golden Globes 2010 :
Meilleure chanson originale pour Avatar
Meilleure musique de film pour Avatar
Oscars 2010 : Meilleure musique de film pour Avatar
La partie effondrée du pont est représentée ici en rouge.
Le 14 août 2018, à 11 h 36 heure locale (9 h 36 GMT), alors que toute la région est frappée par de violents orages, une travée, représentant une longueur totale de 200 à 250 mètres, et son pylône (no 9, sur le plan en élévation) s’effondrent, emportant 38 véhicules, dont trois camions. Le tronçon effondré du tablier se situe en partie sur la voie ferrée et la Via Walter Fillak à Rivarolo , un quartier industriel de Gênes. Des travaux de consolidation du tablier du viaduc étaient en cours et un pont roulant avait été installé pour permettre le déroulement des activités d'entretien. Un témoin affirme avoir vu les haubans se rompre simultanément puis tomber sur la voie de circulation. Cette dernière serait alors remontée, suivie de la rupture de la travée. D'autres témoins ont également vu la foudre frapper un pilier. Le bilan est de 43 morts et 16 blessés.
Pour Jean-Michel Torrenti — directeur du « département Matériaux et Structures » à l'Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux (Ifsttar) — interrogé le lendemain de la catastrophe, la corrosion d'un câble de précontrainte d'un hauban, non détectée en raison de sa position masquée par le béton, peut avoir entraîné sa rupture et provoqué la catastrophe. En effet si les ponts à haubans multiples (en acier) sont capables de conserver leur intégrité en cas de cassure de l'un d'entre eux, un pont à « deux tirants en béton précontraint » est moins résilient.
Armand Jean du Plessis de Richelieu, dit le cardinal de Richelieu, cardinal-duc de Richelieu et duc de Fronsac, est un ecclésiastique et homme d'État français, né le 9 septembre 1585 à Paris et mort le 4 décembre 1642 dans cette même ville. Pair de France, il a été le principal ministre du roi Louis XIII.
Initialement destiné au métier des armes, il est contraint d'entrer dans les ordres afin de conserver à sa famille le bénéfice de l'évêché de Luçon. Temporairement ministre des Affaires étrangères en 1616, il est créé cardinal en 1622 et devient principal ministre d'État de Louis XIII en 1624. Il reste en fonction jusqu'à sa mort, en 1642, date à laquelle le cardinal Mazarin lui succède.
La fonction exercée par Richelieu auprès de Louis XIII est souvent désignée par l'expression de « Premier ministre », bien que le titre ne soit utilisé à l'époque que de façon officieuse pour désigner le ministre principal du roi dont l'action englobe aussi bien des dimensions politiques, diplomatiques et coloniales que culturelles et religieuses.
Réputé pour son habileté voire pour son caractère jugé retors, souvent critiqué pour sa fermeté intransigeante, il rénove la vision de la raison d'État et en fait la clef de voûte de ses méthodes de gouvernement et de sa conception de la diplomatie et de la politique. En lutte à l'extérieur contre les Habsbourg, et à l'intérieur contre la noblesse et les protestants, il réprime sévèrement tant les duels meurtriers que les révoltes antifiscales paysannes. Il s'illustre également dans des affaires demeurées fameuses, telle l'Affaire des démons de Loudun.
Richelieu est considéré comme l'un des fondateurs majeurs de l'État moderne en France. Son action est un dur combat pour un renforcement du pouvoir royal.
Par son action, la monarchie s'affirme sous une nouvelle forme qui sera plus tard désignée par le terme d'absolutisme, et ce, de manière triomphante sous le gouvernement personnel de Louis XIV (1661 – 1715), puis de manière plus apaisée sous celui du cardinal de Fleury (1726 – 1743).
Paroles
Le sommeil veut pas de moi, tu rêves depuis longtemps
Sur la télé, la neige a envahi l'écran
J'ai vu des hommes qui courent, une terre qui recule
Des appels au secours, des enfants qu'on bouscule
Tu dis que c'est pas mon rôle de parler de tout ça
Qu'avant de prendre la parole, il faut aller là-bas
Tu dis que c'est trop facile, tu dis que ça sert rien
Mais c'est encore plus facile de ne parler de rien
Alors regarde, regarde un peu
Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux
Alors regarde, regarde un peu
Tu verras tout ce qu'on peut faire si on est deux
Perdue dans tes nuances, la conscience au repos
Pendant que le monde avance, tu trouves pas bien tes mots
T'hésites entre tout dire et un drôle de silence
T'as du mal à partir alors tu joues l'innocence
Alors regarde, regarde un peu
Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux
Alors regarde, regarde un peu
Tu verras tout ce qu'on peut faire si on est deux
Dans ma tête une musique vient plaquer ses images
Sur des rythmes d'Afrique mais j'vois pas le paysage
Toujours ces hommes qui courent, cette terre qui recule
Ces appels au secours, ces enfants qu'on bouscule
Alors regarde, regarde un peu
Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux
Alors regarde, regarde un peu
Tu verras tout ce qu'on peut faire si on est deux
Alors regarde, regarde un peu
Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux
Alors regarde, regarde un peu
Tu verras tout ce qu'on peut faire si on est deux
Alors regarde, regarde un peu
Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux
Alors regarde, regarde un peu
Tu verras tout ce qu'on peut faire si on est deux
Si on est deux
Si on est deux
Source : Musixmatch
Paroliers : Maurice Patrick Benguigui
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Chanson française | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Chanson internationale | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Hymne national | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Musique classique | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Musique de film | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Musique instrumentale | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Parodie | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Chanson paillarde | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Chanson pour enfant | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Dessin animé | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Générique | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Série TV | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
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Blue Monday est une chanson du groupe New Order, parue en single le 7 mars 1983 chez Factory Records.
Sorti en mars 1983, le maxi 45 tours est le plus vendu de l'histoire de l'industrie musicale
La chanson a été remixée et largement reprise depuis sa version d'origine, et est devenue un hymne populaire dans la scène des clubs de danse.
Historique
Après trois singles et un premier album, Movement, sortis entre 1981 et 1982, New Order amorce un virage musical passant d'un son post-punk/new wave noir à une forme plus optimiste, préfigurant la dance alternative : Blue Monday est composé durant l'automne 1982.
D'une durée de sept minutes trente sur son pressage sorti en maxi 45 tours, Blue Monday, en contenant boîtes à rythmes et synthétiseurs, en complément de la voix du chanteur et de la basse, marque la continuité de la musique électro, débutée dans les années 1970 avec Kraftwerk, Throbbing Gristle et Jean-Michel Jarre. Son succès doit beaucoup à l'action du manager du groupe, Rob Gretton.
D'après Bernard Sumner, Blue Monday est le résultat de l'influence de quatre morceaux : les arrangements s'inspirent de Dirty Talk du duo italien post-disco Klein + M.B.O. (en), tandis que la ligne de basse est empruntée au titre disco You Make Me Feel (Mighty Real) de l'américain Sylvester. Le beat vient d'un autre titre disco, Our Love de Donna Summer. Enfin, le début et la fin de Blue Monday utilisent un sample tiré de Uranium, titre de l'album Radio-Activity (1975) du groupe Kraftwerk.
Ce titre, la plus longue chanson à se classer dans les charts britanniques, devient le maxi 45 tours le plus vendu en Angleterre avec plus d'un million d'exemplaires. En 2002, Blue Monday a été classée 76e meilleure vente de singles de tous les temps au Royaume-Uni.
Le titre, en version longue, n'est seulement repris que dans l'album vinyle et la cassette américains du deuxième album de New Order Power, Corruption and Lies, pas dans l'édition réservée à l'Europe. De même, il sort dans la version CD de cet album en 1986 mais seulement aux États-Unis.
En France, le morceau s'est classé seulement à la trente-huitième place du hit-parade et s'est vendu à 80 000 exemplaires.
Le titre a fait l'objet de plusieurs remixes : sans oublier le morceau The Beach en face B du maxi originel qui constitue déjà une forme de remix du titre principal (que certains Deejays vont combiner en club avec la face A obtenant ainsi une plage sonore de plus de 14:30 minutes), un nouvel assemblage sonore sort en avril 1988, produit par Quincy Jones, intitulé Blue Monday 1988, avec une pochette inspirée des motifs en « rotoreliefs » de Marcel Duchamp, titre qui obtient également un succès dans les hit-parades, l'autre en juillet 1995, produit par New Order, et intitulé Blue Monday-95, d'une durée de 8:35 minutes.
En raison de la pochette particulière du maxi, conçue par le designer habituel du label Factory Records, Peter Saville, assisté ici de Brett Wickens (en), qui s'inspire d'une disquette 8 pouces d'ordinateur et comporte un certain nombre de découpages et de défonces, chaque exemplaire vendu du single a coûté de l'argent au groupe au lieu de lui en rapporter, entraînant de grosses pertes financières pour le label qui pressait le disque. L'édition hollandaise présente un décalage des découpage qui en font une édition particulière.
Le titre fut joué en concert pour la première fois en novembre 1982. Le 1er décembre 1983, le groupe joue une version unique de Blue Monday combinée avec Love Reaction de Divine, titre qui s'était grandement inspiré quelques mois plus tôt de Blue Monday.
How does it feel
When you treat me like you do
And you've laid your hands upon me
And told me who you are?
I thought I was mistaken
And I thought I heard your words
Tell me, how do I feel?
Tell me now, how do I feel?
Those who came before me
Lived through their vocations
From the past until completion
They will turn away no more
And I still find it so hard
To say what I need to say
But I'm quite sure that you'll tell me
Just how I should feel today
I see a ship in the harbor
I can and shall obey
But if it wasn't for your misfortunes
I'd be a heavenly person today
And I thought I was mistaken
And I thought I heard you speak
Tell me how do I feel?
Tell me now, how should I feel?
Now I stand here waiting
I thought I told you to leave me
While I walked down to the beach
Tell me, how does it feel
When your heart grows cold?
How does it feel?
How does it feel?
How does it feel?
And I thought I told you to leave me
While I walked down to the beach
Tell me, how does it feel
When your heart grows cold?
Source : Musixmatch
Paroliers : Peter Hook / Gillian Lesley Gilbert / Stephen Paul David Morris / Bernard (gb 2) Sumner
Paroles de Blue Monday © Be Music
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Chanson française | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Chanson internationale | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Hymne national | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
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Parodie | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
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" Lucille " est une chanson écrite par Roger Bowling et Hal Bynum , et enregistrée par l' artiste américain de musique country Kenny Rogers . Il est sorti en janvier 1977 en tant que deuxième et dernier single de l'album Kenny Rogers . C'est devenu le premier grand succès de Rogers en tant qu'artiste solo après avoir quitté le groupe country/rock à succès The First Edition l'année précédente. Un succès international, il a atteint le numéro 1 du palmarès Billboard Country Singles et le numéro 5 du Billboard Hot 100 . À l' étranger, "Lucille" a atteint le sommet du UK Singles Chart en juin 1977, le premier des deux singles numéro un de Rogers là-bas.
La chanson, racontée par le narrateur (Rogers), raconte l'histoire d'un homme dans un bar de Toledo, Ohio , qui fait la connaissance d'une femme mariée découragée nommée Lucille. Une Lucille en état d'ébriété admet son malheur dans la vie et son désir d'aventure. Son mari arrive et s'approche d'elle et du narrateur intimidé. Le mari au cœur brisé, commençant à trembler, la méprise pour son timing inopportun en l'abandonnant "avec quatre enfants affamés et une récolte dans le champ", le laissant avec une "blessure" qui refuse de guérir. Après le départ du mari, Lucille et le narrateur se dirigent vers une chambre d'hôtel. La belle femme vient au narrateur, mais est aveuglée par son étrange et soudain changement d'avis; il se souvient des paroles obsédantes récurrentes de son mari et se sent incapable de répondre à ses avances.
Paroles
In a bar in Toledo
Across from the depot
On a bar stool she took off her ring
I thought I'd get closer
So I walked on over
I sat down and asked her name
When the drinks finally hit her
She said I'm no quitter
But I finally quit livin' on dreams
I'm hungry for laughter
And here ever after
I'm after whatever the other life brings
In the mirror I saw him
And I closely watched him
I thought how he looked out of place
He came to the woman
Who sat there beside me
He had a strange look on his face
The big hands were calloused
He looked like a mountain
For a minute I thought I was dead
But he started shakin'
His big heart was breakin'
He turned to the woman and said
You picked a fine time to leave me Lucille
With four hungry children
And a crop in the field
I've had some bad times
Lived through some sad times
But this time your hurtin' won't heal
You picked a fine time to leave me Lucille
After he left us
I ordered more whisky
I thought how she'd made him look small
From the lights of the bar room
To a rented hotel room
We walked without talkin' at all
She was a beauty
But when she came to me
She must have thought I'd lost my mind
I couldn't hold her
'Cause the words that he told her
Kept coming back time after time
You picked a fine time to leave me Lucille
With four hungry children
And a crop in the field
I've had some bad times
Lived through some sad times
But this time your hurtin' won't heal
You picked a fine time to leave me Lucille
Source : LyricFind
Paroliers : Hal Bynum / Roger Bowling
Paroles de Lucille © Sony/ATV Music Publishing LLC
Saddam Hussein Abd al-Majid al-Tikriti communément appelé Saddam Hussein, est un homme d'État irakien, présumément né le 28 avril 1937 à Al-Awja, près de Tikrit, et exécuté par pendaison le 30 décembre 2006 à Bagdad, président de la République de 1979 à 2003.
Cinquième président de la république d'Irak, il occupe ce poste du 16 juillet 1979 au 9 avril 2003. Membre dirigeant du parti Baas arabe socialiste, il conserve sa position d'influence lors de la scission du parti et dirige la branche régionale irakienne de l'organisation. Dévoué à l'idéologie baassiste, qui combine socialisme arabe et nationalisme panarabe, Saddam Hussein joue un rôle déterminant lors du coup d'État du 17 juillet 1968 qui porte le parti Baas au pouvoir en Irak.
En tant que vice-président du pays dirigé par le vieillissant général Ahmed Hassan al-Bakr, Saddam Hussein tire profit de l'instabilité politique qui règne en Irak, du fait de l'existence de nombreux groupes armés capables de renverser le gouvernement en place, et forme des forces de sécurité qui lui permettent de contrôler les rapports entre gouvernement et forces armées du pays. Il est également l'initiateur de nombreuses réformes économiques qui améliorent considérablement le niveau de vie moyen, notamment sa nationalisation du pétrole et de diverses autres industries au début des années 1970. Le contrôle étroit qu'il exerce sur les banques étatiques sera néanmoins principalement responsable de la faillite du pays à l'issue de conflits armés importants tels que la guerre Iran-Irak ou la guerre du Golfe, mais également du fait de lourdes sanctions infligées par l'ONU. Au cours des années 1970, Saddam consolide son autorité sur les appareils gouvernementaux grâce à l'industrie pétrolière florissante qui permet à l'économie irakienne de croître de manière stable pendant cette période. Les positions d'influence sous l'administration de Saddam Hussein sont principalement occupées par des personnes de confession sunnite alors qu'elles ne représentent qu'une minorité de la population irakienne.
Bien que Saddam ait été le dirigeant de facto de l'Irak pendant la décennie précédente, il n'accède officiellement au poste de président du pays qu'en 1979. Sa répression sévère de plusieurs mouvements de contestation révolutionnaires et séparatistes à la fois chiites et kurdes lui permet de se maintenir en tant qu'homme fort du pays. Sous sa présidence, l'Irak connaît huit ans de guerre avec l'Iran. En 1990, il envahit le Koweït, déclenchant la guerre du Golfe. Ce conflit s'achève toutefois par une défaite pour l'Irak, qui doit évacuer le pays début 1991 et demeure ensuite isolé sur le plan international ; Saddam Hussein parvient cependant à se maintenir au pouvoir.
En 2003, une coalition d'États menée par les États-Unis et le Royaume-Uni envahit l'Irak pour renverser Saddam, alors accusé par les forces occidentales de détenir des armes de destruction massive et d'entretenir des relations étroites avec des organisations terroristes telles qu'al-Qaïda ; ces allégations se révéleront toutefois infondées. Après son renversement, le parti Baas est aboli et des élections démocratiques sont organisées par le gouvernement de transition irakien. Il est ensuite capturé, après huit mois de fuite, par les troupes américaines le 13 décembre 2003 et comparaît devant la justice irakienne, faisant alors face à de multiples chefs d'accusation allant jusqu'au crime contre l'humanité. Le 5 novembre 2006, il est jugé coupable du massacre de 148 chiites irakiens à Doujaïl en 1982 et est condamné à mort. Saddam Hussein sera finalement exécuté par pendaison le 30 décembre 2006.
La brutalité de sa dictature demeure largement condamnée : outre ses multiples violations des droits de l'homme, divers gouvernements et ONG ont dénoncé ses actions en matière de crimes de guerre, meurtres, crimes contre l'humanité et génocide. Certains secteurs d'opinion dans le monde arabe continuent cependant de louer sa farouche opposition aux États-Unis et à Israël, ainsi que son rôle déterminant dans le développement économique de l'Irak. Depuis le renversement de Saddam Hussein, l'Irak demeure en proie à une grande instabilité.