Dutch Schultz, né Arthur Flegenheimer (6 août 1901 - 24 octobre 1935), aussi transcrit Shultz, dans le Bronx, était un mafieux américain de la Yiddish Connection. Il fit fortune avec le trafic illégal d’alcool et la loterie, à Harlem. Dutch Schultz était un parrain connu pour son sale caractère : lunatique, cynique et paranoïaque. Il mourut abattu par plusieurs coups de feu. Lucky Luciano était le commanditaire de son exécution.
Biographie
Arthur Flegenheimer, est né de parents juifs allemands le 6 août 1901. Son père abandonne la famille quand il a quatorze ans. Le jeune Flegenheimer quitte alors l'école, prétendument pour soutenir sa mère. Il commença sa carrière de délinquant en fréquentant le milieu criminel dans une boîte de nuit, en s'initiant et en trichant au jeu de hasard craps, puis en cambriolant. Lors de l'une de ses expéditions, il est arrêté, à l'âge de 17 ans, dans le Bronx, et est transféré pour travailler dans une ferme de laquelle il s'échappe avant d'être repris. Envoyé en prison sur Blackwell's Island (devenue Roosevelt Island), il est un détenu ingérable et transféré fréquemment dans tout l'établissement. Il purge 17 mois, ce qui, malgré sa longue carrière criminelle, devait être sa seule peine de prison. À son retour de prison, il gagne son surnom, octroyé par ses anciens collègues, de « Dutch Schultz », qui est le nom d'un gangster réputé récemment décédé, et profite de la réputation de brutalité de ce dernier
Le nouveau Schultz travaille pour Arnold Rothstein pour qui il conduit des camions chargés d'alcool, puis Legs Diamond, avant de faire connaissance avec Lucky Luciano, Meyer Lansky et Benjamin « Bugsy » Siegel, qui font leur chemin dans la pègre.
En 1928, il se met à travailler pour son propre compte, dans le Bronx, comme bootlegger (trafiquant d'alcool pendant la Prohibition), associé à Joey Noey, un propriétaire de speakeasy (bar clandestin). Schultz se spécialise dans la bière. Il force plusieurs speakeasies rivaux à acheter sa boisson, allant jusqu'à torturer les réfractaires et ses concurrents. Lors d'un conflit de territoire avec un nommé John Rock qui lui résiste, Schultz et ses sbires le kidnappent et le suspendent par ses pouces à un crochet à viande et lui enduisent les yeux de gaze infectée par la gonorrhée, ce qui a rendu aveugle la victime. Sa zone d'influence intègre bientôt tout New York
Ensuite, Schultz se sent prêt à s'engager dans des affaires d'une plus grande ampleur, avec son bras droit Bo Weinberg, récemment recruté. Il s'installe à Manhattan, où il se retrouve en compétition directe avec son ancien patron Legs Diamond, lequel fit assassiner Joey Noey, l'associé de Schultz. Legs Diamond fut assassiné en retour en 1931. Dans le même temps, un ancien partenaire de Schultz, le tueur Vincent Mad Dog Coll, se retourne contre lui. Payé en 1931 par le parrain sicilien Salvatore Maranzano pour éliminer Lucky Luciano et ses alliés lors de la guerre des Castellammarese, Coll abat plusieurs hommes de Schultz et indigne l'opinion publique car un jeune enfant est tué par erreur. En 1932, trois hommes de Schultz, dont Bo Weinberg, exécutent Coll dans une cabine téléphonique.
À la fin de la Prohibition en 1933, Schultz se lance à Harlem dans la loterie des nombres, une forme de jeu de hasard truquée organisée par son comptable, Otto Biederman (alias Otto Abbadabba Berman), il gagne de millions de dollars par an. Il a également continué à extorquer de l'argent aux syndicats locaux et est impliqué dans d'autres activités de jeux telles que les machines à sous et la fixation des cotes dans les hippodromes.
Dans le même temps, Schultz affronta Ellsworth Johnson (alias Bumpy Johnson), un gangster noir, pour le contrôle de Harlem. Cet affrontement est la trame du film Les Seigneurs de Harlem (1997), dans lequel le rôle de Dutch Schultz est tenu par Tim Roth.
Il devient une cible sérieuse pour la justice à partir de 1933, étant inculpé d'évasion fiscale. Il reste caché jusqu'en 1934, date à laquelle il se rend après avoir été nommé Ennemi public n°1 par J. Edgar Hoover. Il est jugé deux fois : le premier jury a été suspendu (peut-être en raison d'une falsification de jury), son procès est déclaré nul, et lorsque le deuxième procès est déplacé dans la petite ville de Malone, New York. Schultz et ses associés arrivent dans la ville plusieurs semaines avant la procédure et mettent en place un « blitz » de relations publiques. Schultz finance des dîners et des boissons pour les habitants de la ville, fait don à des associations caritatives et à des collectes de fonds locales et même participe à un match de baseball avec le maire de la ville. Ce faisant, il devient un héros local et convainc toute la ville qu'il était un honnête citoyen persécuté par le gouvernement. Il est acquitté par le jury de toutes les charges.
Au début des années 1930, Dutch Schultz est dans la ligne de mire du procureur Thomas Dewey. Pour y échapper, il s'installe à Newark, dans le New Jersey. Contre l'avis des membres du Syndicat du crime, dont il n'assiste qu'irrégulièrement aux réunions, il projette de l'assassiner. Son élimination est décidée collégialement pour l'en empêcher, car l'une des nouvelles règles du Syndicat indique qu'il était interdit d'assassiner un non-membre du crime organisé, à plus forte raison un magistrat, pour ne pas attirer davantage l'attention
.
Le 23 octobre 1935, Dutch Schultz est assassiné, avec trois membres de son organisation, Otto Biederman, Abe Landau et le garde du corps, Bernard « Lulu » Rosencrantz dans un restaurant de Newark, le Palace Chophouse, par une équipe de deux tueurs de Murder Incorporated appointés par Lepke Buchalter, comprenant Charlie « The Bug » Workman et Emanuel « Mendy » Weiss. Schultz est touché dans les toilettes et succombe à ses blessures vingt-deux heures plus tard, d'une péritonite dues aux balles rouillées utilisées dans cette intention par le commando du syndicat1. Agonisant, et refusant de donner à la police le nom de ses assassins, il répond par une étrange logorrhée de plusieurs heures aux questions des policiers
Ce soliloque est encore analysé de nos jours. L'un des enjeux est de retrouver le trésor de Schultz, dont l'emplacement connu seulement des victimes de l'assassinat et évalué à 7 millions de dollars est caché dans l'état de New York.
Converti au catholicisme, Schultz fut inhumé dans le cimetière catholique romain de Gate of Heaven à Hawthorne, dans le comté de Westchester, à New York
Cinéma
Dutch Schultz apparait dans plusieurs films de gangsters, où il fut interprété par nombre d'acteurs renommés :
1961 : Vic Morrow dans Portrait of a mobster de Joseph Pevney
1984 : James Remar dans Cotton Club
1991 : Dustin Hoffman dans Billy Bathgate
1997 : Tim Roth dans Les Seigneurs de Harlem
Paroles
Ma prise d'pose une hantise, magnificence, magnifique sens
Déficient, j'défie vos putains de sciences
Nature pour l'monde on s'lève au mic on sature, on s'gave
Pour la pâture, mon son s'précise, j'reste dans l'grave
Dans l'propos, Bic noir et mains d'prolo
Mate la dimension eh franco, de ton avis j'm'en secoue cono
Pas d'panoplie, mon mic handycam shoote, panote, plie
Les casses où on fixe demeurent majeur handicap ici
Phocéens forcément on n'est pas des phénomènes fort semblant
Juste 2 MC's au mic liés par les mêmes actions fortement
Qui revendiquent des lyrics d'ex-révolutionnaires mixtes
Pour la famille on prend des risques
J'exerce mon art môme s'que j'fais reste du vécu
J'secoue la poisse, y a eu tant d'refus, là mes feuilles j'froisse
Rien s'précise à part qu'on agace,
Vise trop de parias gisent
Dans l'fond, c'qu'on sort c'est d'la race.
Dans les halls, nos titres blastent
Et nos légendes s'écrivent au Fatcap,
Dans les terrains vagues vastes
Et là, une phrase passe, hélas 1 heure d'vie s'évapore
Mec, tu veux que j'y fasse quoi,
A part d'croquer les secondes bien fat.
Peu sont ceux qui savent, absents dans les salles de classe
Le coq au sol tous ensemble autour d'un cercle en place
Seules les langues salées salivent pour nous salir en face
Ceux qui croient en nous se lèvent pour le glaive lioum.
Partir gosse on peut pas fuir,
Ouais du Hip-Hop on en sort pas
Prends l'temps pour le souvenir,
Car on sort tous d'en bas
Et linque on est juste une bande de dingues sur des survêtements
A 3 bandes dignes de la rage de vaincre
Qui prenait rien au sérieux sur scène face au public
Furieux juste un creux, fallait en faire des concerts pour manger, vieux
J'ai sauvé ma carcasse par un trou d'souris
J'viens d'là où les m?urs mutent, on devient fou d'sourire
Mon but le rendre aux mômes
Et qu'la vie cesse de prendre aux mêmes,
Hommage à même le sol
A ceux qui ouvrent les portes du rêve
Avec une clé d'sol.
Sur mon terrain on guide s'qui doit l'être y a pas d'paraître
Pas jdide dans l'move on l'sait l'mic est mon spectre
Quand j'livre mes pensées des tas de connards j'envoie paître
Quand j'ferme ton foume bouge ta raison vient d'naître.
Aux yeux des miens parmi tant d'autres mesquins j'suis un K
Poser qu'importe ce que je fais d'une plume je lâche mes rimes
Saccader, sans tarder, y a qu'à danser pour le mec
Silencieux sur un texte en silex c'est le roi.
La violence dans mon art est diverse, située dans l'impact
Les histoires qu'on narre sont diverses, poings liés à mon art
Gars j'lis souvent mes vers en argot, à traîner
Mes shoes, long dans la vie comme un embargo.
Pas d'piston celui qui s'est manqué mate, parce que fiston
Le monde guette, et l'svelte a toujours besoin d'biftons
Produit d'rue et fière d'l'être, distant j'offre ma vision
Aux prises d'têtes qui puent, il devient gris l'temps.
Partir gosse on peut pas fuir,
Ouais du Hip-Hop on en sort pas
Prends l'temps pour le souvenir,
Car on sort tous d'en bas
Exilés d'un monde de tensions, droit dans une nouvelle dimension
Gosses propulsés d'un square de béton, droit dans une nouvelle dimension. {x2}
Source : LyricFind
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| Electro Cypher est un album-compilation produit par Akhenaton, sorti 2000. Il rassemble des artistes de rap français de la scène marseillaise sur des instrumentales inspirées de la musique électronique. L'album est sorti sur le label Labels, division de Virgin France. |
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Chanson française | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Chanson internationale | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Hymne national | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Musique classique | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Musique de film | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Musique instrumentale | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Parodie | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Chanson paillarde | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Chanson pour enfant | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Dessin animé | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Générique | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Série TV | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
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Paroles
J'ai oublié de commencer ce texte par une belle introductionJ'ai oublié de vous préparer avant d'entrer en actionJ'ai oublié de vous prévenir que je m'aperçois que dans ma vieJ'ai oublié pas mal de choses si vous voulez mon avisJ'ai oublié d'être sage, j'ai oublié d'être prudentJ'ai oublié de me ménager et je me suis cassé les dentsOn m'a dit qu'on ne pouvait pas être et avoir étéMoi j'ai oublié de faire attention a moi une nuit d'étéJ'ai oublié ce que c'est de courir derrière un ballonJ'ai oublié d'être fort comme Achille et son talonJ'ai oublié de remercier mes parents pour tout ce qu'ils ont faitMais je suis pas doué pour ce genre de trucs, c'est pas moi le fils parfaitJ'ai oublié de prendre des risques dans l'ensemble de mon parcoursEt quand je regarde derrière moi, parfois j'ai le souffle courtJ'ai traversé les années plus vite qu'on passe un péageJ'ai oublié de prendre le temps de voir passer les nuagesJ'ai oublié d'écrire un texte sur la force de l'amitiéQui met l'amour à l'amende dont la faiblesse me fait pitiéY'a pas beaucoup de meufs qui m'ont vraiment fait me retournerJ'ai oublié de tomber amoureux depuis quelques années
J'ai oublié d'imaginer de quoi seront faites les années prochaines
Et quand on me parle de l'avenir, j'ai tendance à changer de chaîne
J'ai oublié de payer mon amende pour m'être garé devant la station
Tant pis pour moi, maintenant j'ai 30% de majoration
J'ai oublié de faire en sorte que ce texte soit structuré
Ça part dans tous les sens tant que ma feuille n'est pas saturée
J'ai oublié de mettre des baggys et des ensembles en peau de pêche
J'ai oublié d'avoir du style et c'est comme ça depuis la crèche
J'ai oublié de chialer depuis un sacré bout de temps
Une sorte de sécheresse ophtalmique, s'en est presque inquiétant
Je sais pas si c'est normal mais c'est vrai que pour être franc
La dernière fois que j'ai versé une larme, on achetait le pain avec des francs
Dans ces vers, j'ai oublié d'arrêter de parler de moi
J'ai oublié de m'oublier comme un premier samedi du mois
J'ai l'impression de me mettre à poil depuis bientôt un quart d'heure
Sur ce coup là j'ai oublié de garder pas mal de pudeur
J'ai oublié de croire en l'existence d'un être supérieur
J'aime pas les jeux de hasard j'ai toujours été mauvais parieur
Par ailleurs, tant mieux, car je ne pourrais pas m'empêcher
De me dépêcher de me sauver pour pas confesser mes péchés
J'ai la pêche et à cette façade, faut pas forcément te fier
J'ai pas oublié d'être un con fier qu'a du mal à se confier
J'ai oublié de me plaindre quand ça en valait la peine
J'ai oublié d'ouvrir les vannes quand la coupe était pleine
A ce putain de texte, j'ai oublié de trouver une chute
Comme un cascadeur qui saute d'un avion sans parachute
Mais chut! Faut que je me taise, car maintenant c'est la fin
A vrai dire pas tout à fait car pour l'instant j'ai encore faim
J'ai oublié d'écrire ce que je crois et ce que je pense vraiment
J'ai oublié de croire à ce que j'écris machinalement
Mais finalement c'est peut-être mieux car se rappeler c'est subir
J'ai oublié de penser qu'il était préférable de se souvenir
J'ai oublié mon flow, j'ai oublié mon stylo
J'ai oublié mon micro et j'ai oublié tous les mots
J'ai oublié des tas de sujets, vous avez compris le concept
Alors pour pas trop vous saoulez je vais m'arrêter d'un coup sec
Source : LyricFind
Paroliers : Fabien Marsaud
Paroles de J'ai oublié © Sony/ATV Music Publishing LLC
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| En octobre 2003, il découvre le slam lors d'une scène ouverte dans un bar de la place de Clichy, à Paris, où il déclamera Cassiopée, son premier texte « de scène ». C'est à cette époque qu'il choisit comme nom de scène, Grand Corps Malade (GCM), par référence à son handicap et à sa grande taille (1,94 m) — un nom « aussi choisi pour son côté sioux ». |
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The seaweed is always greener
In somebody else's lake
You dream about going up there
But that is a big mistake
Just look at the world around you
Right here on the ocean floor
Such wonderful things surround you
What more is you lookin' for?
Under the sea
Under the sea
Darling it's better
Down where it's wetter
Take it from me
Up on the shore they work all day
Out in the sun they slave away
While we devotin'
Full time to floatin'
Under the sea
Down here all the fish is happy
As off through the waves they roll
The fish on the land ain't happy
They sad 'cause they in their bowl
But fish in the bowl is lucky
They in for a worser fate
One day when the boss get hungry
Guess who's gon' be on the plate
Under the sea
Under the sea
Nobody beat us
Fry us and eat us
In fricassee
We what the land folks loves to cook
Under the sea we off the hook
We got no troubles
Life is the bubbles
Under the sea
Under the sea
Since life is sweet here
We got the beat here
Naturally
Even the sturgeon an' the ray
They get the urge 'n' start to play
We got the spirit
You got to hear it
Under the sea
The newt play the flute
The carp play the harp
The plaice play the bass
And they soundin' sharp
The bass play the brass
The chub play the tub
The fluke is the duke of soul
(Yeah)
The ray he can play
The lings on the strings
The trout rockin' out
The blackfish she sings
The smelt and the sprat
They know where it's at
An' oh that blowfish blow
Under the sea (under the sea)
Under the sea (under the sea)
When the sardine
Begin the beguine
It's music to me (music is to me)
What do they got? A lot of sand
We got a hot crustacean band
Each little clam here
Know how to jam here
Under the sea
Each little slug here
Cuttin' a rug here
Under the sea
Each little snail here
Know how to wail here
That's why it's hotter
Under the water
Ya we in luck here
Down in the muck here
Under the sea
Source : Musixmatch
Paroliers : Ashman Howard Elliott / Menken Alan Irwin
Paroles de Under the Sea © Walt Disney Music Company, Wonderland Music Co. Inc., Wonderland Music Company Inc., Wonderland Music Company Inc
Les Jeux Olympiques, Athènes 1896, Médaille, Signature ES, 38mm, Avers :
ATHENAI 1896. Remise de couronne. Revers : Les cinq anneaux olympiques dans une
couronne de laurier. Dessous, texte explicatif. Tranche lisse poinçonnée de sept poinçons et
de ARGENT 1ER TITRE / 2890. (Médailles>Françaises>XXème Siècle)
France
Médaillés aux Jeux Olympiques de Athenes 1896
Médailles d'or
Escrime
E. Gravelotte
Fleuret hommes
Médailles d'argent
Athlétisme
A. Tufferi
Triple saut hommes
Médailles de bronze
Athlétisme
A. Lermusiaux
1500m hommes
Cyclisme sur piste
L. Flameng
Vitesse hommes
Tableaux des médailles des Jeux Olympiques Athenes 1896, par pays |
CL | | PAYS | OR | ARGENT | BRONZE | TOTAL |
1 | | Etats-Unis | 11 | 7 | 2 | 20 |
2 | | Grèce | 10 | 17 | 19 | 46 |
3 | | Allemagne | 6 | 5 | 2 | 13 |
4 | | France | 5 | 4 | 2 | 11 |
5 | | Grande-Bretagne | 2 | 3 | 2 | 7 |
6 | | Hongrie | 2 | 1 | 3 | 6 |
7 | | Autriche | 2 | 1 | 2 | 5 |
8 | | Australie | 2 | 0 | 0 | 2 |
9 | | Danemark | 1 | 2 | 3 | 6 |
10 | | Suisse | 1 | 2 | 0 | 3 |
11 | | CIO | 1 | 1 | 1 | 3 |
12 | | Egypte | 0 | 1 | 0 | 1 |
| | | | | | |
| | TOTAL | 43 | 44 | 36 | 123 |
Handicap par une blessure au dos, le décathlonien Kévin Mayer a réussi à conserver son argent de Rio. − ANDREJ ISAKOVIC / AFP
JO de Tokyo : Kevin Mayer, l'argent au bout de l'effort
AVEC LE CŒUR - Arrivé à Tokyo avec l'objectif de ramener l'or olympique, Kevin Mayer doit se contenter de l'argent, comme à Rio en 2016. Le détenteur du record du monde, touché au dos, a toutefois réussi à dépasser la douleur pour accrocher un podium.
Yohan ROBLIN - Publié aujourd’hui à 15h46, mis à jour à 16h45
Il est allé au bout de lui-même. Au bout de ce qu'un champion de sa trempe peut donner. Gêné par une douleur au dos, qui l'avait ému aux larmes après les premières épreuves mercredi, Kevin Mayer s'est arraché, jeudi 5 août, pour conserver sa médaille d'argent glanée à Rio. Mal embarqué après une première journée très en-deça de ses espérances, le vice-champion olympique a réussi à se remobiliser pour aller chercher le même métal, cinq ans plus tard, au Stade olympique de Tokyo.
Il a bouclé le décathlon avec un total de 8726 points derrière l'intouchable Damian Warner, le premier homme à dépasser les 9000 points aux Jeux (9018 points, 5e plus gros total de l'histoire). L'Australien Ashley Moloney (8649 points) a remporté la médaille de bronze. Ce résultat est presque héroïque tant le Français, détenteur du record du monde, n'a quasiment jamais été dans ses standards habituels au cours de ses deux jours de labeur. "Le rendez-vous de ma vie est gâché", avait-il confié. Il avait toutefois limité les dégâts à la hauteur, avec un saut à 2,08m, soulagé par la prise d'anti-inflammatoires.
À la traîne à mi-parcours (5e), le champion du monde 2017 a su puiser dans ses ressources mentales et physiques pour ne pas repartir bredouille du Japon. Il a réussi, au courage, à refaire une partie de son retard lors de la deuxième partie du concours. Après avoir dépassé ses peurs à la perche (5,20m), où il n'a plus excellé depuis les Mondiaux de Doha, Mayer a laissé sortir tout ce qu'il avait au fond de lui au javelot. Sur son deuxième lancer, il a claqué un 73,09m, effaçant son record personnel, pour monter sur la deuxième marche du podium. Délivré par cette performance, dont lui seul a le secret, il n'a eu plus qu'à assurer sur le 1500m, échouant finalement à 292 petites unités de la médaille en or qu'il était venue chercher.
Je ne pouvais pas espérer mieux- Kevin Mayer, vice-champion olympique du décathlon
"J'ai fait épreuve après épreuve. Je ne savais pas quand ça allait lâcher et ça n'a pas lâché. Cette hauteur et ce javelot, ce que c'était bon ! Ce sont les deux seules épreuves où il ne faut pas de la vitesse, mais juste un bon placement. C'est celles que j'ai réussies et qui montrent mon vrai potentiel. Sur le javelot, je croyais que j'avais fait 70m et finalement, c'était 73m donc j'ai explosé de bonheur", a savouré le double vice-champion olympique au micro de France 2. "À chaque fois que j'étais dans le dur, j'ai pensé à mes proches qui n'étaient pas là. Réussir ça dans mon état physique. J'ai été vice-champion à Rio en optimisant mon potentiel et là j'ai une nouvelle médaille en pensant abandonner. Je ne pouvais pas espérer mieux."
Car, certes ce n'est pas de l'or, mais c'est de l'argent qui vaut presque autant, vu les circonstances. Avec sa médaille, la 27e de la délégation tricolore au Japon, Kevin Mayer vient aussi ouvrir le compteur de l'équipe de France d'athlétisme dans ces Jeux. Avant lui, ni les hurdleurs sur 110m haies (Pascal Martinot-Lagarde, 5e, et Aurel Manga, 13e) ni le lancer du marteau (Alexandra Tavernier, 4e, et Quentin Bigot, 5e), pas plus que les autres athlètes français engagés, n'étaient parvenus à monter sur les podiums. À Tokyo, sauf surprise de Yohann Diniz sur 50km marche vendredi, il devrait être le seul médaillé. Un fiasco qui fait mauvais genre, cinq ans après les six breloques ramenées de Rio, et surtout à moins de trois ans des JO de Paris.
Le karatéka tricolore Steven Da Costa est devenu le premier champion olympique de karaté. − ALEXANDER NEMENOV / AFP
JO de Tokyo : Steven Da Costa premier champion olympique du karaté
HISTORIQUE - Le karatéka Steven Da Costa a battu le Turc Eray Samdan en finale des -67 kg, jeudi 5 août. Le premier champion olympique de l'histoire du karaté apporte à la France sa 26e médaille, la 7e en or.
Yohan ROBLIN - Publié aujourd’hui à 14h17, mis à jour il y a une heure
"Je ne vise que l'or." Avant d'arriver à Tokyo, Steven Da Costa avait prévenu : tout autre résultat qu'un titre olympique serait un échec. Numéro mondial dans sa catégorie, les -67 kg, le karatéka tricolore a tenu son rang au Nippon Budokan. Le combattant lorrain est parvenu à s'extirper des poules, avec trois victoires en quatre combats, pour s'assurer l'une des deux premières places de sa poule. Assuré a minima du bronze, les deux perdants des demi-finales étant médaillés, le champion du monde 2018 ne s'est pas contenté de cette place sur le podium. Il est allé chercher ce pour quoi il est venu au Japon : l'or olympique.
Sur sa route vers le titre, il a retrouvé deux adversaires, qui évoluent habituellement chez les moins de 60kg, les deux catégories ayant été réunies pour les JO. Après avoir sorti, avec autorité, le Kazakh Darkan Assadilov (5-2), en demi-finale, le "Petit Prince" s'est hissé sur le toit de l'Olympe en surclassant le Turc Eray Samdan (5-0) sur ippon en finale, pour devenir le premier champion olympique de karaté de l'histoire. Sa médaille est la 7e en or pour la délégation tricolore et la 26e depuis le début des Jeux de Tokyo.
"Je ne réalise pas. Il avait tellement poids sur mes épaules pendant tant d'années. On se prépare pendant des années pour une journée, parfois une minute. C'est un soulagement. Ça a été très dur, mais j'y ai toujours cru. Je me disais que c'était mon jour et que je n'avais pas fait tout ça pour rien. Je suis sur un nuage, je ne vais pas redescendre tout de suite", a-t-il savouré au micro de France 2. "Je l'ai fait !"
Un titre de champion olympique qu'il va garder au moins jusqu'en 2028. Le karaté, qui figure pour la première fois à Tokyo au programme des Jeux, disparaîtra en 2024 à Paris. "J'espère qu'en voyant des choses comme ça, ils peuvent faire changer la décision", a-t-il émis pour souhait. En attendant une réponse, Steven Da Costa n'a pas manqué sa chance. L'occasion était trop belle, peut-être même unique.