Date de création : 09.04.2012
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13.11.2024
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Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
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Par han.t, le 03.09.2024
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Par Anonyme, le 26.06.2024
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La Salsa du démon est une chanson du Grand Orchestre du Splendid, sortie en novembre 1980 en single puis sur l'album Théâtre de la Porte-Saint-Martin (9 titres) enregistré en public.
Malgré son titre, c'est une chanson de variétés au rythme plutôt ska, seule la section cuivre s'inspirant de la salsa (on ne retrouve pas les percussions habituellement présentes sur un morceau de salsa).
Histoire
Le single s'est vendu à quelque 800 000 copies en 1981. La face B comporte la chanson Tapin, métro, boulot, dodo, écrite et composée par Xavier Thibault. Un clip a été réalisé, façon « train fantôme » (avec fumigènes et couleurs infernales).
Le groupe a assuré plusieurs prestations télévisées (et costumées). Coluche a pendant un temps remplacé Jacques Delaporte, malade, pour se glisser dans le costume du Belzébuth (à l'allure de satyre), en concerts et à la télévision notamment à Champs-Élysées, où il apparait quasi nu sous sa cape, une grappe de raisin entre les jambes et une fourche à la main. Herma Vos a aussi participé à certaines représentations en tant que danseuse et chanteuse.
Paroles
Trois personnages diaboliques, Belzébuth (satyre poilu et grossier), Vampirella (nymphomane sadique) et la sorcière se présentent tour à tour, énonçant leurs défauts et leurs vices, de façon grotesque. Ils sont réunis pour une fête, la salsa du démon…
Sur scène, les chanteurs sont habituellement déguisés avec :
trident, cornes, queue fourchue, ailes de chauve-souris, cape et grappe de raisin pour Belzébuth ;
fouet et bas résille noirs pour Vampirella ;
gros nez, balai, chapeau de sorcière, marmite et insectes en plastique pour la sorcière.
Reprises et utilisations
En 1997, une version remixée en dance/techno est parue sur le label Griffe
En 1998, la chanson figure dans le spectacle musical La Fièvre des années 80 et dans la bande originale du film de Claude Miller La Classe de neige.
En 2007, l'épisode 25 Mauvais trip de la série Soaperette, avec en guest star Jean-Pierre Foucault, parodie La Salsa du démon.
En 2008, Les Enfoirés la reprennent sur le medley La Magie sur l'album Les Secrets des Enfoirés.
En 2009, Sanseverino la reprend en concerts et sur l'album Les Faux Talbins (Sony BMG).
En 2009, le Grand Orchestre du Splendid participe à la tournée RFM Party 80 et rejoue de nouveau le titre en live.
En 2009, à la suite de la saison 2 de X Factor, Christophe Willem (membre du jury) propose à la candidate Maryvette Lair de faire ensemble une reprise de La Salsa du démon.
En 2015, Opium du peuple reprend la chanson dans leur album La Revanche des clones
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John Wilkes Booth (10 mai 1838-26 avril 1865) est un acteur de théâtre américain et sympathisant des Confédérés qui a assassiné Abraham Lincoln, seizième président des États-Unis, au théâtre Ford de Washington le 14 avril 1865. Lincoln, qui avait reçu de Booth une balle dans la nuque, mourut le lendemain, devenant le premier président de l'histoire des États-Unis à être assassiné.
Booth avait rencontré le succès dans le Maryland où il était acteur de théâtre et membre d'une famille d'acteurs. Il éprouvait un profond mécontentement à la suite de la défaite des Sudistes, à l'issue de la guerre de Sécession (1861-1865) ; il était notamment fermement opposé à la décision de Lincoln d'étendre le droit de vote aux esclaves récemment émancipés.
Booth constitua un groupe de conspirateurs dont le but était de tuer Abraham Lincoln et d'autres personnalités, comme le vice-président, Andrew Johnson, le secrétaire d'État, William Seward, et le secrétaire à la Guerre, Edwin Stanton, dans une tentative désespérée de venir en aide à un Sud vacillant. Bien que l'armée de Virginie du Nord, menée par le général Lee, eût capitulé quatre jours plus tôt, Booth pensait que la guerre n'était toujours pas terminée dans la mesure où l'armée du général confédéré Joseph Johnston affrontait toujours l'armée de l'Union, conduite par le général Sherman. De tous les conspirateurs, Booth fut le seul à atteindre son objectif.
Après l'attentat contre Lincoln, Booth s'enfuit à cheval vers le sud du Maryland et s'abrita dans une ferme du Nord de la Virginie, où il fut repéré et abattu par des soldats de l'Union deux semaines plus tard. Plusieurs autres conspirateurs furent jugés et pendus peu de temps après.
Ironiquement, le propre frère de Booth, Edwin Booth, avait sauvé la vie du fils de Lincoln, quelques années auparavant.
Contexte et premières années de Booth
Ses parents, le célèbre acteur shakespearien Junius Brutus Booth et sa maîtresse l'actrice Mary Ann Holmes, émigrèrent d'Angleterre aux États-Unis en 1821 et achetèrent une ferme près de Bel Air, dans le comté de Harford (Maryland), où John Wilkes Booth vit le jour le 10 mai 1838. Il devait son prénom au révolutionnaire britannique John Wilkes, dont la famille se disait cousine.
Booth fut éduqué par la littérature classique et notamment Shakespeare. Il suivit les cours de l'académie de Bel Air, dont le proviseur le décrivait comme un jeune homme « non déficient en intelligence mais réticent à profiter des opportunités éducatives qui lui étaient offertes. Chaque jour il venait de sa ferme à cheval, prêtant plus d'attention à ce qui se passait sur la route qu'au fait d'arriver à l'heure en classe ».
En 1850-1851, il étudia à la Boarding School de Milton, une école pour garçons située à Sparks (en), dans le Maryland. Comme le racontait la sœur de Booth, Asia Booth Clarke, dans son livre The Unlocked Book, le futur acteur rencontra une vieille femme gitane dans les bois près de l'école ; celle-ci lui prédit des moments difficiles et lui dit qu'il mourrait jeune. En 1851, à l'âge de 13 ans, Booth était à Saint Timothy's Hall, l'académie militaire de Catonsville, dans le Maryland. Marchant sur les traces de leur père qui était mort en 1852, Booth et ses frères, Edwin et Junius Brutus Jr. devinrent des acteurs très renommés pour le milieu du XIXe siècle.
Carrière théâtrale et guerre civile
À l'âge de 17 ans, Booth joua le comte de Richmond dans le Richard III de Shakespeare, mais il ne joua plus jusqu'en 1857, lorsqu'il rejoignit la compagnie du théâtre d'Arch Street, à Philadelphie. À sa demande, il figurait au générique sous le nom de « J.B. Wilkes », un pseudonyme qu'il avait choisi pour faire oublier le nom célèbre qu'il portait. En 1858, il fut accepté comme membre de la compagnie du théâtre de Richmond (Virginie), et devint extrêmement populaire. Certains critiques l'avaient même élu « plus bel homme d'Amérique ». Il mesurait 1,73 m, avait des cheveux de jais et était fin et athlétique. Il était excellent escrimeur. Nombre d'observateurs contemporains notaient ses performances physiques et acrobatiques. Une actrice qui le côtoyait se souvient qu'il s'était un jour coupé avec sa propre épée.
Le 2 décembre 1859, Booth assista à la pendaison du militant abolitionniste John Brown, exécuté pour sa prise de l'arsenal de Harpers Ferry, en Virginie (aujourd'hui en Virginie-Occidentale). Booth acheta un uniforme à un soldat de la milice des Gris de Richmond, qui allait à Charles Town, et rejoignit les soldats confédérés qui assuraient la surveillance du procès de Brown. Lorsque Brown fut pendu, Booth s'avança jusqu'au pied de l'échafaud.
Abraham Lincoln fut élu président le 6 novembre 1860 et le mois suivant Booth écrivit un long discours condamnant l'abolitionnisme du Nord et dénotant son soutien franc au sud et à son système d'esclavagisme. Le 12 avril 1861, la guerre civile éclata et onze États du Sud firent sécession de l'Union. La famille de Booth était originaire du Maryland, un État frontière qui demeura dans l'Union durant la guerre, en dépit d'une partie importante de la population favorable à l'Armée confédérée. Comme le Maryland avait une frontière commune avec le district de Columbia (Washington), Lincoln y instaura la loi martiale et ordonna l'emprisonnement des leaders politiques du Maryland pro-sécession au fort McHenry afin de prévenir la sécession de cet État. Beaucoup, dont Booth, jugèrent cet acte anticonstitutionnel.
Bien que Booth fût en faveur des Confédérés, sa famille, comme beaucoup de gens du Maryland, était divisée. Afin de préserver l'harmonie parmi ses frères, Booth promit à sa mère qu'il ne s'engagerait pas dans l'Armée confédérée. Sa carrière d'acteur l'obligeait à voyager beaucoup, au nord comme au sud, et jusqu'à La Nouvelle-Orléans, à l'ouest. Fidèle à ses convictions pro-sudistes et anti-Lincoln, Booth fut arrêté au début de l'année 1862 par un prévôt de Saint-Louis pour avoir parlé contre le gouvernement.
Booth et Lincoln se croisèrent à plusieurs reprises. Lincoln était un grand amateur de théâtre et aimait particulièrement Shakespeare. Le 9 novembre 1863, il assista à une représentation du Cœur de marbre de Charles Selby, au théâtre Ford de Washington, dans laquelle Booth interprétait le rôle de Raphaël. À un moment de la pièce, Booth aurait pointé le doigt en direction de Lincoln en déclamant une tirade. Lincoln était alors assis dans la tribune présidentielle où il serait plus tard assassiné.
La dernière apparition de Booth sur la scène du théâtre Ford eut lieu le 18 mars 1865, dans le rôle du duc Pescara, dans L'Apostat. Ce fut la dernière interprétation de sa carrière. Sa famille était amie de longue date avec John Thomson Ford, le propriétaire du théâtre, et Booth y avait ses habitudes. Il s'y faisait même livrer son courrier. Il avait donc la possibilité de pénétrer dans le théâtre à sa guise, de jour comme de nuit.
Complot pour l'enlèvement de Lincoln
En 1864, la guerre tournait à la faveur du Nord. Celui-ci bloqua les échanges de prisonniers afin de tenter de diminuer la taille de l'Armée confédérée et parce que les Confédérés refusaient d'échanger des prisonniers afro-américains. Booth commença à échafauder un plan pour enlever Lincoln dans sa résidence d'été, la Vieille Maison des Soldats (Old Soldiers Home), située à 5 km de la Maison-Blanche, et lui faire traverser le Potomac pour Richmond. Il aurait été échangé contre environ 10 000 soldats sudistes retenus dans les geôles du Nord. Il parvint à recruter de vieux amis comme complices : Samuel Arnold et Michael O'Laughlen.
Durant l'été 1864, Booth rencontra plusieurs sympathisants bien connus des Confédérés à la Maison Parker, à Boston (Massachusetts). En octobre 1864, il fit sans raison apparente un voyage à Montréal. Montréal était alors un centre réputé pour héberger clandestinement des activistes pro-Confédérés. Il y resta dix jours et séjourna un temps à Saint-Lawrence Hall, un lieu de réunion des services secrets confédérés et y rencontra au moins un forceur de blocus. Il est vraisemblable que c'est en cette circonstance qu'il rencontra aussi le directeur des services secrets confédérés, James Dunwoody Bulloch, ainsi que George Nicholas Sanders (en), jadis ambassadeur des États-Unis en Grande-Bretagne. Booth aurait été un membre actif des « Chevaliers du Cercle d'or », décrit comme un « nid d'espions secesh » (c'est-à-dire pro-sécessioniste).
Des chercheurs en histoire se sont interrogés sur les motivations du voyage de Booth à Montréal et ce qu'il y a fait. Aucune preuve solide liant la tentative d'enlèvement ou d'assassinat de Lincoln au gouvernement confédéré n'a pu être établie, bien que cette éventualité ait été longuement développée dans deux ouvrages : Spying For America, de Nathan Miller, et Come Retribution: the Confederate Secret Service and the Assassination of Lincoln, de William Tidwell.
Booth commença à consacrer de plus en plus d'énergie et d'argent à mettre au point son plan d'enlèvement d'Abraham Lincoln après sa réélection au début de novembre 1864. Il rassembla une bande de sympathisants sudistes, dont David Herold, George Atzerodt, John Surratt et Lewis Powell (aussi connu sous le nom de Lewis Payne). Ils commencèrent à se rencontrer à la pension de la mère de Surratt, Mme Mary Surratt.
Le 25 novembre 1864, John Wilkes monta sur scène la première et unique fois accompagné de ses deux frères, Edwin et Junius, dans une représentation unique de Jules César de Shakespeare, au théâtre de Winter Garden à New York. La représentation fut interrompue par une tentative avortée d'agents confédérés clandestins de mettre le feu à plusieurs hôtels et, partant, à toute la ville de New York, par le moyen d'un feu grégeois. Un de ces hôtels se trouvait à côté du théâtre, mais le feu fut rapidement maîtrisé. Le lendemain matin, en compagnie de son frère Edwin, Booth se montrait très amer contre Lincoln et la guerre.
Trois mois plus tard, le 4 mars 1865, Booth assistait à la cérémonie d'investiture pour le second mandat de Lincoln. Booth avait été invité par sa fiancée secrète, Lucy Hale. Dans la foule se trouvaient Powell, Atzerodt et Herold. Il ne semble pourtant pas y avoir eu à cette occasion de tentative d'enlèvement ou d'assassinat contre Lincoln. Plus tard, Booth remarquera la « chance extraordinaire » qu'il aurait eu là de tuer le président, s'il l'avait voulu.
Le 17 mars, Booth apprit à la dernière minute que Lincoln allait assister à une représentation de la pièce de théâtre Still Waters Run Deep dans un hôpital près de la Maison des Soldats. Il rassembla son équipe sur une portion de route près de la Maison des Soldats, dans le but d'enlever Lincoln sur le trajet vers l'hôpital. Le président ne vint jamais. Booth apprendra plus tard que Lincoln avait changé ses plans au dernier moment pour assister à une réception au National Hotel de Washington, où, ironiquement, Booth séjournait alors.
L'assassinat
Le 10 avril, ayant appris que le général Lee avait abandonné le village d'Appomattox Court House, Booth dit à Louis J. Weichmann, ami de John Surratt en pension chez Mary Surratt, qu'il en avait fini de la scène et que la seule représentation qu'il accepterait de faire désormais serait Venise sauvée, de Thomas Otway. Bien que Weichmann ne comprît pas l'allusion, Venise sauvée a pour thème une conjuration menant à un assassinat.
Le 11 avril, Booth assistait, à l'extérieur de la Maison-Blanche, à un discours impromptu de Lincoln de sa fenêtre. Lorsque Lincoln déclara qu'il était favorable au droit de vote pour les anciens esclaves, Booth affirma que ce serait le dernier discours du président. « Notre cause est presque perdue, écrivit-il dans son journal. Il faut faire une chose décisive et grande. »
Le matin du 14 avril 1865, jour de Vendredi saint, Booth apprit que le président et son épouse assisteraient à la représentation de la pièce Notre cousin américain, au théâtre Ford. Il élabora immédiatement un plan pour l'assassiner, plan qui incluait la présence d'un cheval à l'extérieur pour lui permettre de s'échapper ainsi qu'un itinéraire soigneusement établi. Booth informa Powell, Herold et Atzerodt de son intention de tuer Lincoln. Il chargea Powell d'assassiner le secrétaire d'État Seward et Atzerodt le vice-président Johnson. Herold les assisterait dans leur évasion vers la Virginie.
En visant le président et ses deux successeurs immédiats, Booth cherchait semble-t-il à décapiter le gouvernement de l'Union et le jeter dans un état de panique et de confusion. Booth planifia aussi l'assassinat du général commandant l'Union, Ulysses S. Grant ; néanmoins, l'épouse de Grant ayant promis de rendre visite à sa famille, le couple était parti pour le New Jersey. Booth espérait que les assassinats créeraient le chaos au cœur de l'Union et permettrait au gouvernement confédéré de se réorganiser et de poursuivre la guerre.
En tant qu'acteur célèbre et populaire, Booth était l'ami du propriétaire du théâtre Ford, John Thomson Ford, et avait à ce titre libre accès à toutes les parties du théâtre. Installant un judas dans le box présidentiel le matin de la représentation, l'assassin pouvait voir si sa future victime était arrivée. Ce soir-là, aux alentours de 22 h, alors que la pièce était en cours de représentation, John Wilkes Booth s'introduisit dans le box de Lincoln et lui tira une balle de Derringer calibre 44 dans la nuque. La retraite de Booth fut empêchée par le major Henry Rathbone, qui était présent au moment de l'attentat, ainsi que Mme Lincoln.
Booth sauta de la tribune présidentielle et tomba sur la scène, et se blessa à la jambe en s'accrochant avec un drapeau de l'U.S. Treasury Guard, utilisé comme élément de décoration. Des témoins l'entendirent s'exclamer sur la scène : « Sic semper tyrannis » (devise de l'État de Virginie signifiant : « Ainsi tombent les tyrans »), alors que d'autres dirent qu'il avait ajouté : « Le Sud est vengé».
Booth s'enfuit par l'entrée des artistes qui donnait sur une allée où un cheval l'attendait. Galopant vers le sud du Maryland, il arriva avant l'aube du 15 avril à la maison du docteur Samuel Mudd, qui soigna sa jambe blessée.
Un détachement de vingt-cinq soldats de l'Union, du 16e régiment de cavalerie de New York, commandés par le lieutenant Edward P. Doherty (en) et accompagnés par le détective Everton Conger (en), poursuivirent Booth dans le Sud du Maryland et à travers les rivières Potomac et Rappahannock jusqu'à la ferme de Richard Garrett, juste au sud de Port Royal, en Virginie. Booth et son compagnon, David Herold, avaient été menés à la ferme par William S. Jett, ancien soldat du 9e de cavalerie de Virginie Cavalry, qu'ils avaient rencontré avant de traverser le Rappahannock.
Booth fut surpris du peu de sympathie dont il fut l'objet pour son acte et écrivit son désarroi dans son journal à la date du 21 avril, juste avant sa traversée du Potomac et son arrivée en Virginie : « La main de chaque homme contre moi, je suis ici désespéré. Et pour quoi ? Pour avoir fait une chose dont Brutus avait été honoré... Et encore, alors que j'ai abattu un tyran plus grand qu'aucun autre, on me regarde comme un vulgaire meurtrier. »
Le détective Conger suivit Jett et, l'interrogeant, apprit que Booth se trouvait à la ferme de Garrett. De grand matin, le 26 avril 1865, les soldats y rattrapèrent Booth. Enfermé dans la grange à tabac, David Herold se rendit. Booth, lui, refusa de se rendre et les soldats mirent le feu à la grange.
Le sergent Boston Corbett fit feu sur Booth — alors qu'aucun ordre de tirer explicite n'avait été donné — et le toucha mortellement au cou. Booth fut tiré de la grange et mourut trois heures plus tard sur le porche de la ferme. Il avait 26 ans. La balle avait tranché sa colonne vertébrale, le paralysant totalement. Ses dernières paroles furent : « Inutile, inutile » (Useless, useless).
Le corps de Booth fut placé environ 36 heures sur le cuirassé USS Montauk, à quai au Washington Navy Yard, pour être identifié et autopsié. Le secrétaire d'État à la guerre, Edwin Stanton, ordonna l'enterrement du corps dans un lieu où il ne pourrait être visité : « Mettez-le à un endroit où il ne dérangera pas, jusqu'à ce que Gabriel sonne de sa dernière trompette ». Le corps fut donc discrètement embarqué sur un bateau, ce qui laissa courir la rumeur que les autorités avaient l'intention de le couler dans le Potomac. Il n'en fut rien. Le transport se fit sans embûche et le corps de Booth finit enterré dans une zone de stockage du vieux pénitencier de l'arsenal de Washington. Quand la prison fut rasée en 1867, il fut transféré dans un entrepôt sur un terrain de l'arsenal. En 1869, les restes furent identifiés une fois de plus avant d'être remis à la famille Booth, qui l'inhuma dans le caveau familial au cimetière de Greenmount Cemetery, à Baltimore.
Théories sur l'évasion de Booth
Un des auteurs ayant popularisé la théorie d'une évasion de Booth est Finis Langdon Bates (1848-1923), qui affirme avoir rencontré Booth à Granbury, au Texas, dans les années 1870 et plus tard avoir pris possession du corps de Booth après son suicide à Enid, dans l'Oklahoma, en 1903. Il exposa le corps momifié lors de tournées et écrivit The Escape and Suicide of John Wilkes Booth (« L'Évasion et le Suicide de John Wilkes Booth »), en 1907 dans le but d'authentifier la momie.
Certains ont prétendu que ce n'était pas Booth qui fut capturé à la ferme de Garrett, mais un double agent qui lui ressemblait, James William Boyd, qui mourut à sa place. Selon ce scénario, le gouvernement aurait eu toutes les peines du monde à couvrir cette bavure. Ces théories sont considérées par la plupart des historiens comme vides de substance. The Lincoln Conspiracy, livre écrit par David Balsiger and Charles Sellier en 1977, décrit l'assassinat en détail, le complot de Boyd et la fuite de Booth dans les marais.
The Curse of Cain: The Untold Story of John Wilkes Booth, de Theodore Nottingham (1997), affirme lui aussi que Booth s'est échappé. Selon l'auteur, il a ensuite trouvé refuge au Japon et a fini par revenir aux États-Unis, où il est mort en 1903, à Enid, dans l'Oklahoma. Une autre personne affirme que Booth a vécu jusque dans les années 1900 dans le Missouri.
Plus récemment, une action en justice tenta de faire autoriser une exhumation des restes présumés de Booth afin de réaliser une étude de superposition photographique. Cette action fut empêchée par le juge Joseph H. H. Kaplan, de Baltimore, qui cita, entre autres, « la faiblesse de la théorie moins que convaincante sur l'évasion et la disparition de Booth ». Cette phrase joua un rôle important dans la décision. La cour d'appel du Maryland confirma la décision. Les archives du FBI rendues publiques n'ont, depuis, apporté aucun élément pouvant confirmer la thèse de l'évasion.
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Événements
69 : les généraux romains Alienus Caecina et Fabius Valens soutenant Vitellius battent l'armée de l'empereur romain Othon à la bataille de Bedriac.
70 : le fils de l'empereur Vespasien Titus met le siège devant Jérusalem avec quatre légions.
754 : la donation de Pépin crée les États pontificaux.
1205 : Baudouin IX de Flandre est battu par les Bulgares à la bataille d'Andrinople.
1375 : le premier président de la chambre des comptes, évêque d'Angers et neveu de l'ancien évêque de Beauvais Jean de Dormans Milon de Dormans devient à son tour évêque de Beauvais.
1471 : bataille de Barnet, dans la guerre des Deux-Roses en Angleterre.
1527 : le roi de France François Ier entre dans Paris pour la deuxième fois seulement de son règne débuté en 1515.
1802 : l'écrivain français et malouin François-René de Chateaubriand publie le Génie du christianisme dont cette première édition comprend les récits Atala et René.
1803 : adhésion du canton de Vaud à la Confédération suisse.
1814 : création de la principauté de l'île d'Elbe, par le traité de Fontainebleau, dont le monarque fut Napoléon Bonaparte.
1849 : Lajos Kossuth fait voter par la Diète l'indépendance de la République de Hongrie.
1865 : John Wilkes Booth tire sur le président Abraham Lincoln, qui succombe le lendemain.
1891 : la Chambre civile de la Cour française de cassation rend un arrêt important pour le droit des obligations, prévoyant notamment que la résolution d'un contrat peut être poursuivie alors même que l'inexécution provient d'une force majeure.
1900 : le Président de la République française Émile Loubet inaugure l'exposition universelle de cette année-là à Paris.
1912 : le paquebot réputé insubmersible RMS Titanic heurte un iceberg à 23 h 40 lors de sa première traversée transatlantique-nord inaugurale et commerciale, ce qui va provoquer une voie d'eau puis son naufrage jusqu'à ce qu'il s'engloutisse entièrement vers 2 h 20 le jour suivant très au large de Terre-Neuve, faisant d'une majorité de ses passagers et de son équipage des victimes.
1916 : la Bulgarie passe au calendrier grégorien en train de devenir universel dans le monde.
1927 : Création de la marque de véhicules à moteur suédoise Volvo, avec l’aide de la société SKF.
1931 : première transmission expérimentale et quasi-confidentielle en France d'une image de télévision.
1931 : proclamation de la Seconde République espagnole, et fuite du roi Alphonse XIII d'Espagne.
1944 : l'explosion d'un navire britannique chargé de munitions, dans le port de Bombay, provoque la mort de 800 à 1300 personnes.
1947 : le Général de Gaulle fonde le Rassemblement du peuple français (R.P.F.).
1958 : désintégration du satellite Spoutnik 2. Il transportait la chienne Laïka, qui était morte rapidement, après la mise en orbite le 3 novembre 1957.
1970 : début de l'exercice Océan-70 par la marine soviétique.
1970 : la première pierre de la tour Montparnasse est posée à Paris au nord de l'actuel parvis de la gare de l'ouest éponyme qu'elle surplombera du haut de ses 209 mètres à partir de son inauguration en 1973 comme seul gratte-ciel de la capitale française.
1976 : Pol Pot est nommé Premier ministre du Cambodge.
1999 : le Tupolev Tu-144, surnommé en Occident Concordski, effectue son dernier vol, à la base aérienne de Zhukovsky.
2003 : annonce de la fin du séquençage du génome humain.
2003 : le Parti libéral du Québec et Jean Charest vainquent le P.Q. de Bernard Landry, aux élections générales au Québec.
2006 : la même instance suprême de la jurisprudence française réunie en Assemblée plénière précise les conditions à remplir pour qu'un cas puisse être qualifié de force majeure, soit quand l’événement présente un caractère imprévisible à la signature du contrat et irrésistible dans son exécution.
Ces deux arrêts à plus d'un siècle d'écart l'un de l'autre ne manquent pas de faire débat au sein de la doctrine ; un collectif de professeurs d'université dont le professeur François Chénedé considère d'ailleurs que cette dernière décision marque "l'accalmie après la tempête" en réaffirmant la conception classique de la force majeure (note aux Grands arrêts de la jurisprudence civile (France)).
2007 : première manifestation pour la laïcité en Turquie, à Ankara.
2008 : Silvio Berlusconi (du parti Peuple de la liberté) est élu pour la 3e fois président du conseil face à Walter Veltroni (du parti démocrate), aux élections générales italiennes.
2012 : résolution n° 2042 du Conseil de sécurité des Nations unies, sur la situation au Moyen-Orient.
2013 : les élections européennes ont lieu en Croatie, nouvel Etat-membre de l'Union européenne, par anticipation des élections plus générales à l'échelle de toute l'U.E. l'année suivante.
2014 : enlèvement des lycéennes de Chibok par Boko Haram.
2016 : séisme meurtrier et provoquant de gros dégâts suivis de plusieurs répliques près de Kumamoto sur l'île de Kyushu au Japon.
2016 : Volodymyr Hroïsman est nommé Premier ministre de l’Ukraine ; il y est le premier de confession juive, et le plus jeune, à accéder à ce poste.
2017 : la détection de dihydrogène en quantité relativement importante dans un panache de gaz sur la lune Encelade est annoncée lors de la mission Cassini-Huygens y accréditant de la sorte l'hypothèse d'une activité hydrothermale.
2017 : les États-Unis envoient un groupe aéronaval, face à la Corée du Nord.
2018 : les forces armées américaines, françaises et britanniques en Syrie y effectuent une série de bombardements en représailles d'une attaque chimique du régime à Douma.
2019 : des élections législatives se tiennent en Finlande afin d'élire les 200 députés de la 37e législature du parlement de l'Eduskunta. Le scrutin voit arriver au coude à coude le Parti social-démocrate, le parti des Vrais Finlandais et le Parti de la coalition nationale.
https://fr.wikipedia.org/wiki/14_avril
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Marie-Joséphine Louise Bénédicte de Savoie, princesse de Savoie puis, par son mariage, comtesse de Provence et épouse du prétendant au trône de France, est née à Turin le 2 septembre 1753 et morte à Hartwell House (à Hartwell, dans le Buckinghamshire au Royaume-Uni) le 13 novembre 1810. Épouse de Louis-Stanislas-Xavier de France, comte de Provence et futur Louis XVIII, elle échappe à la Révolution française et termine sa vie en exil.
Fille de Victor-Amédée III de Savoie (1726-1796), roi de Sardaigne, et de Marie Antoinette, infante d'Espagne (1729-1785).
Après la chute du ministère austrophile de Choiseul dont l'action s'était concrétisée en 1770 par le mariage du dauphin de France avec l'archiduchesse Marie-Antoinette, la politique française tend à se rapprocher du royaume de Sardaigne. Pour ce faire, Louis XV marie ses petits-enfants aux enfants du roi Victor-Amédée III de Sardaigne, son cousin germain.
Ainsi Marie-Joséphine devint comtesse de Provence par son mariage le 14 mai 1771 avec Louis-Stanislas-Xavier de France, comte de Provence (1755-1824), (futur roi Louis XVIII) tandis que sa sœur Marie-Thérèse de Savoie épousa en 1773 Charles-Philippe de France, comte d'Artois (futur Charles X).
En 1775, c'est Clotilde de France qui épouse Charles-Emmanuel de Savoie, le frère aîné de Marie-Joséphine et de Marie-Thérèse.
Ces mariages furent peu ou pas prolifiques et en Sardaigne comme en France, trois frères se succèdent sur le trône avant que leur lignée s'éteigne en ligne masculine et que la couronne passe à une branche cadette
La jeune Marie-Joséphine qui avait 17 ans quand elle arriva en France fut fort mal traitée par la brillante mais superficielle cour de Versailles qui la jugea laide et dépourvue du « bel esprit ».
Son union avec le futur Louis XVIII fut sans postérité, mais bien consommée malgré les rumeurs, puisque la comtesse de Provence fit deux fausses couches avérées. Louis-Stanislas la délaissa rapidement, préférant la compagnie de « gens d'esprit » à celle de son épouse.
Nonobstant cette réputation peu flatteuse dans le milieu superficiel de la cour, la jeune comtesse de Provence parvint par sa souplesse à louvoyer entre les différentes factions qui déchiraient Versailles. Elle entretint avec sa belle-sœur, la pétillante dauphine Marie-Antoinette, des relations courtoises mais hypocrites.
En 1774, à l'avènement de son beau-frère Louis XVI, elle devint la seconde dame de France après la reine et reçut suivant l'usage l'appellation « Madame ».
Sans enfant, sans influence politique, elle intrigua contre la souveraine, mais sans grand succès, tandis que son époux orchestra une véritable campagne de libelles contre la reine.
En 1780, elle fit l'acquisition dans le quartier de Montreuil à Versailles d'un pavillon appartenant au prince de Montbarrey et y constitua, par une série d'acquisitions, un domaine d'une douzaine d'hectares : le Pavillon Madame, où elle fixa sa résidence principale, loin du tumulte de la Cour.
Elle se vit de plus en plus isolée et finit par concevoir une brûlante passion pour sa lectrice, Marguerite de Gourbillon, qui fut le véritable amour de sa vie.
En 1791, elles émigrèrent et c'est ensemble qu'elles parcoururent l'Europe après avoir fui la Révolution française, en Allemagne puis en Europe de l'Est.
Marie-Joséphine-Louise de Savoie ne figure pas parmi les reines de France, car elle mourut en 1810, auprès des siens en Angleterre, soit quatre ans avant l'accession au trône de son mari. Néanmoins, elle est présentée par certains auteurs comme la « dernière reine de France ».
Louis XVIII, dans ses mémoires, édités à Bruxelles en 1833 par Louis Hauman et Compagnie, libraires, raconte :
« Cette année 1810 devait (...) m'être défavorable. Elle (...) se termina par (...) la mort de la reine ma femme, expirée à Goldfield-Hall le 13 novembre 1810. Cette excellente princesse, à laquelle nos infortunes m'avaient doublement attaché, les avait supportées avec une magnanimité peu ordinaire : tranquille, lorsque les amis vulgaires s'abandonnaient à leur désespoir, jamais elle ne fit un de ces actes de faiblesse qui abaissent la dignité d'un prince. Jamais non plus elle ne me donna aucune peine d'intérieur, et elle se montra reine dans l'exil comme elle l'aurait été sur le trône. Sa gaieté douce me convenait ; son courage que rien ne pouvait abattre, retrempait le mien ; en un mot, je puis dire de la reine ma femme ce que mon aïeul Louis XIV dit de la sienne quand il la perdit : « Sa mort est le premier chagrin qu'elle m'ait donné ». (...)
La reine, âgée de cinquante-sept ans, eut non seulement tous mes regrets, mais encore ceux de mes proches et de nos serviteurs. La famille royale me prodigua dans cette circonstance une foule d'attentions délicates et soutenues. Elle voulut que les restes de Sa Majesté fussent ensevelies à Londres avec tous les honneurs rendus aux reines de France dans la plénitude de leur puissance. C'est à Westminster que reposent ces chères dépouilles ; puisse la terre leur être légère ! Je suis convaincu que l'âme qui y logeait habite aujourd'hui les régions célestes où elle prie avec les bienheureux de notre famille, pour son époux et pour la France. »
On voit bien là que Louis XVIII, emploie bien le mot de « reine », pour désigner son épouse, qui se fit également portraiturer à la fin de sa vie par Marie-Éléonore Godefroid (1778-1849), peintre de portraits et l'une des meilleures copistes des portraits du baron François Gérard (1770-1837), dont elle fut la meilleure et dévouée élève.
Ce portrait de Marie-Joséphine de Savoie, assise sur un siège garni de tissu à motif fleurdelisé en robe blanche, laissant entrevoir ses formes généreuses, coiffée d'un diadème aux Armes de France, portrait d'apparat donc, mais réalisé juste avant l'avènement au trône de son mari. Longtemps non localisé, il est passé en vente le 10 juin 2012 chez Osenat à Fontainebleau.
Hommages
Le peintre et graveur turinois Carlo Antonio Porporati, « garde des desseins de S.M. le Roi de Sardaigne » en 1776 - son père - lui a dédicacé Adam et Eve devant le corps d’Abel gravure au burin d'après le tableau d'Adriaen Van der Weerf (musée de Turin), qui faisait partie de la collection royale ; l'estampe (coll. pers.) porte ses armes d’alliance. L'artiste aurait réalisé en 1796 le portrait de sa royale belle-sœur et rivale Marie-Antoinette.
En 1790 est ouverte en son nom la rue Madame dans l’actuel 6e arrondissement de Paris, rue qui est fusionnée à la rue du Gindre constituant l’ensemble de la rue actuelle.
Une exposition lui est consacrée en 2019 à la chapelle expiatoire de Paris, qui montre, des estampes, lettres, dessins, médaillons, cartes, un portrait (vers 1830) attribué à Marie-Elénonore Godefroid (précitée) et un autre d'après Elisabeth Vigée-Lebrun la montrant revêtue d'une robe dite de gaulle, comme Marie-Antoinette.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Jos%C3%A9phine_de_Savoie
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Marjorie Merriweather Post, née le 15 mars 1887 à Springfield (Illinois) et morte le 12 septembre 1973, est une femme d'affaires américaine, socialite, philanthrope et propriétaire de General Foods. Elle utilise une grande partie de sa fortune pour collectionner des œuvres d'art, en particulier de l'art russe pré-révolutionnaire, dont une grande partie est aujourd'hui exposée au Hillwood Estate, Museum & Gardens, le musée qui est sa propriété à Washington, D.C. Elle est également connue pour son manoir, Mar-a-Lago, à Palm Beach, en Floride, qui, après sa mort, devient désormais un centre de villégiature appartenant à l’ancien président des États-Unis, Donald Trump.
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