Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
27.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Eugenia Diordiychuk (Євгенія Діордійчук) est un mannequin de charme ukrainien née le 30 mars 1983
Elle est aussi connue sous les noms de Katie Fey ou de Jenya D., sous lequel elle a été Playmate de l'année en Ukraine en 2009.
Récompenses
2011 - Playboy.com : Cyber Girl du mois d'août.
2009 - Playboy Ukraine : Playmate de l'année
2009 - Playboy Russie : Nomination pour les playmates de l'année
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Amanda Rachelle Cerny est née le 26 juin 1991 à Pittsburgh, en Pennsylvanie, et a fréquenté la Florida State University. Avec plus de 35 millions de followers sur YouTube, Facebook et Instagram, elle s'est imposée comme l'un des cinq comptes d'histoires Instagram les plus consultés au monde. Amanda a joué le rôle d'actrice dans les médias traditionnels avec des partenariats passés, notamment Millennial Films, Lakeshore, Paramount, Universal, Comedy Central et NBC. Elle a également réalisé, écrit et produit plus de 3000 sketches comiques et vidéoclips mettant en vedette des acteurs, des musiciens de haut niveau, et les personnalités les plus influentes en ligne rassemblant des millions de vues par vidéo. Amanda a également travaillé comme mannequin, gourou de la condition physique et philanthrope dans le cadre d'activités de secours antérieures et en cours en Haïti et à Porto Rico. Elle est la fondatrice d'un nouveau service de vidéo à la demande appelé ZEUS qui sortira en 2018. Amanda s'est associée à des marques telles que Nike, Beats by Dre, Marc Jacobs, Ubisoft, universal et maintenant Guess comme modèle de campagne du printemps 2018. Son premier crédit de film a été Le pari (2016). Elle vit à Los Angeles, en Californie.
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Miko est une marque commerciale française de crèmes glacées créée par Luis Ortiz à Saint-Dizier. C'est le nom de la gamme française de produits glacés du groupe agroalimentaire Unilever. En Belgique, elle est appelée Ola et en Suisse, la marque est appelée Lusso, ou bien Pierrot Lusso en forme longue.
La saga de Miko commence par l'émigration dans les années 1920 en France des Ortiz, une famille espagnole. Certains s'installent en 1919 à Deauville et Trouville où ils créent les Glaces Pompon. Un de leurs cousins, Luis Ortiz (1889-1948), né à San Pedro del Romeral, s'établit en tant que marchand ambulant à Saint-Dizier (Haute-Marne) en 1921. Il y promène sa carriole de marchand ambulant afin de vendre ses marrons glacés, complétant cette activité par la fabrication de crèmes glacées. À la même époque, l'américain Christian K. Nelson découvre la propriété de l’huile de coprah servant à fixer le chocolat autour du bâtonnet, et crée l'Esquimau. Un cousin des Ortiz exporte l’idée en 1925, donnant naissance au bâtonnet Ortiz. Parents et enfants participent à l’aventure et sillonnent la région à bord des triporteurs. La vente de glaces est dopée à la Libération. Les troupes américaines sont nombreuses à Saint-Dizier et les G.I. fans d'« ice-creams » découvrent les glaces Ortiz. Le succès se poursuit avec la vente des Miko dans les fêtes foraines, les cinémas. Voulant moderniser la marque, les Ortiz rebaptisent leurs glaces Miko en 1951 (contraction de deux surnoms : celui du fils d'un associé de la famille, Michel surnommé Mik et celui de son chien dont le nom finissait par Ko). Pour répondre au développement des ventes, ils rachètent le Fort Carré (ex-fabricant de bières) pour y installer en 1954 une usine et des machines automatisées pour la fabrication de glaces importées d'Amérique. Le « gros marchand de Saint-Dizier » s'impose même devant les trois groupes industriels Motta (it), Nestlé et Unilever qui n'ont pas su fidéliser leurs distributeurs et ont dépensé des fortunes dans la publicité de marque avant de se rendre compte que le consommateur français n'achète pas une glace pour sa marque mais procède par impulsion, la mange quand il en a envie, là où il se trouve.
Dans les années 1970 et 1980, la société Miko sponsorise des équipes cyclistes et le Tour de France. L’entreprise emploie 1 100 salariés et fournit 10 000 points de vente. En 1990, Miko est le premier groupe français de produits alimentaires sous grand froid avec 6 000 salariés et 5 milliards de francs de chiffre d’affaires. La société exporte et prend pied sur tous les continents : américain (Canada), africain (Egypte, Sénégal, Réunion, Djibouti), océanien (Nouvelle-Calédonie) et asiatique (Japon, Corée).
Les héritiers Ortiz se disputant l'héritage, l'entreprise en déclin est rachetée, en 1994, pour 413 millions d'euros par Unilever (groupe qui possède les marques Cornetto, Motta, Carte d'Or). Elle est intégrée à COGESAL, la division surgelés du groupe, renommée à cette occasion COGESAL-MIKO. Miko remplace par la suite la marque de glaces du groupe, Motta. L'usine Miko déménage sur la zone industrielle de Trois-Fontaines, toujours à Saint-Dizier. La tour MIKO de l'ex-usine est aujourd'hui un musée Miko et un cinéma.
Produits
Liste de quelques-uns des produits de la gamme Miko :
Cornetto ; Cornetto Passion ; Cornetto Miniature ; Cornetto Soft
Magnum (diverses formes)
Le Miko, le bâtonnet original !
Carte d'Or
Calippo Tubes (Fruits, Fraise et Tropical)
Viennetta
Café Zéro
La plupart de ces marques étaient la propriété d'Unilever avant l'acquisition de Miko. Elles étaient alors commercialisées sous la marque Glaces Motta.
Logos au fil du temps
Unilever a construit son activité glaces au fil des années en rachetant des entreprises dans de nombreux pays (Algida en Italie, Langnese en Allemagne, Frigo en Espagne, Miko en France ...). Le groupe a décidé en 1998 de donner le même logo en forme de cœur à toutes ses filiales, tout en conservant leur nom propre à chaque pays. Ce logo a ensuite été simplifié en 2003
Miko aujourd'hui
L'usine a déménagé en 1996 et a été détruite en 2005 pour laisser place au complexe ciné-quai ainsi qu'à une grande surface et des habitations. Il ne reste plus que la tour Miko ainsi qu'un musée à l'intérieur du cinéma.
Le 9 janvier 2008, l'usine Miko de Saint-Dizier est en grève. On prévoit la suppression de 309 postes sur 493. Depuis le 25 janvier, la direction ne paye plus les salariés non-grévistes de l'usine. 1 million d'euros de pertes sont annoncées.
Le travail ne reprend que mi-mars 2008. Plus de trois mois après le début du conflit avec la direction, les syndicats de Cogesal-Miko à Saint-Dizier (Haute-Marne) ont conclu un protocole d'accord sur la restructuration de l'usine. Sur les 493 postes, 180 seront supprimés au lieu des 254 prévus initialement. Environ 80 salariés seront licenciés, les autres ayant une solution de reclassement ou de départ
À travers le monde
La marque Miko est présente dans le monde sous d'autres dénominations commerciales :
Marques | Pays |
---|---|
Algida | Albanie, Bulgarie, Chypre, Croatie, Estonie, Grèce, Hongrie, Italie, Kosovo, Lettonie, Lituanie, Macédoine, Malte, Pologne, Roumanie, Russie, Serbie, Slovaquie, Slovénie, République Tchèque, Turquie |
Bresler | Bolivie, Chili |
Eskimo | Autriche |
Frigo | Espagne |
Frisko | Danemark |
GB Glace | Finlande, Norvège, Suède |
Glidat Strauss | Israël |
Good Humor | Canada, États-Unis |
HB | Irlande |
Helados La Fuente | Colombie |
Holanda | Belize, Costa Rica, Guatemala, Honduras, Mexique, Nicaragua, Panama, Salvador |
Inmarko | Russie |
Kibon | Argentine, Brésil, îles Malouines |
Kwality Wall's | Bhoutan, Brunei, Inde, Népal, Sri Lanka |
Langnese | Allemagne |
Lusso | Suisse |
Miko | Égypte (ميكو), France, Maroc |
Ola | Afrique du Sud, Belgique, Luxembourg, Pays-Bas |
Olá | Cap-Vert, Macao, Portugal |
Pingüino | Équateur |
Selecta | Comores, Philippines, Tanzanie |
Streets | Australie, Nouvelle-Zélande |
Tio Rico | Venezuela |
Wall's | Angleterre, Cambodge, Chine, Écosse, Inde, Indonésie, Laos, Liban, Malaisie, Pakistan, Pays de Galles, Singapour, Thaïlande, Viêt Nam |
Wall's HB | Irlande du Nord |
和路雪 | Chine |
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Miko_(marque) | |||||||||||||||||||||||||||
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La grande échelle, aussi appelée échelle aérienne ou auto échelle, est un véhicule utilisé par les sapeurs-pompiers, et qui emporte une échelle escamotable de grande hauteur. Le terme « grande échelle » est utilisé par le grand public, les professionnels parlent tout simplement « d'échelle », ou bien utilisent une abréviation (en France : EPA, pour échelle pivotante automatique, EPSA, pour échelle pivotante semi-automatique, EPC, pour échelle pivotante combinée, qui tend désormais à s'imposer).
La grande échelle permet :
d'effectuer des sauvetages dans les étages lorsque les accès normaux sont difficiles : évacuation des personnes ;
d'acheminer des personnels et des matériels ;
d'arroser par l'extérieur.
Certaines échelles disposent de tuyaux rigides télescopiques qui permettent d'acheminer de l'eau en haut, à l'image d'une colonne sèche. Le haut de l'échelle est en général relié au bas par un interphone.
Les premiers modèles étaient actionnés à la main, par des manivelles. Les modèles modernes sont actionnés par des moteurs. Dans de nombreux cas, l'échelle est munie d'une nacelle qui monte et descend, en fixe ou amovible, et assure ainsi une grande sécurité.
Les dernières années ont vu apparaître des bras élévateurs au sein des corps de sapeurs-pompiers. Ces engins, bien que n'étant pas des échelles, ont une fonction analogue. Il en existe deux types : à deux bras articulés ou à un bras télescopique, mais tous sont munis d'une grande plate-forme pouvant recevoir jusqu’à 300 kg de charge. Leur avantage primordial est de pouvoir surplomber le bâtiment ou la zone du sinistre, et de fournir une importante plate-forme de travail en hauteur. Leur inconvénient principal est une mise en œuvre moins rapide que les échelles, les empêchant d'être employés comme engins de sauvetage.
Surface de sustentation
Pour permettre à la grande échelle d'atteindre ses objectifs (fenêtre, toitures, cheminées..), le véhicule doit être stabilisé sur le sol avant de déployer l'échelle proprement dite. En effet, l'échelle constitue un bras de levier qui amplifie les forces (voir l'article moment d'une force).
Pour réaliser cette opération, le véhicule dispose de stabilisateurs, augmentant la surface de sustentation (zone verte de l'animation). Cette surface correspond à la zone dans laquelle le centre de gravité de l'échelle doit toujours se trouver, sous peine de voir l'échelle basculer.
Selon les modèles de véhicule, les roues de celui-ci peuvent :
être soulevées par les stabilisateurs ;
bloquées par un système de neutralisation de suspension, car le mouvement des suspensions du véhicule mettrait en danger sa stabilité.
Sécurité d'intervention
Les capacités des échelles aériennes sont variables selon un grand nombre de facteurs :
la longueur du parc d'échelle
l'inclinaison de l'échelle ;
la taille et forme de la surface de sustentation (voir animation « forme de la surface de sustentation ») ;
la nature de la zone de stabilisation ;
les conditions météorologiques (le vent) ;
la charge sur le parc.
Les modèles récents de véhicules disposent d'un calculateur (mini ordinateur) permettant la prise en charge de ces nombreux paramètres : cela permet à l'utilisateur de travailler en sécurité.
Afin d'éviter le risque de chute des personnes, les pompiers doivent donc être munis d'une longe pouvant absorber le choc de la chute. Cependant ce dispositif ne peut être mis en place qu'avec une nacelle ou plate-forme, ou bien lorsque le pompier est arrivé en haut.
La portée
La portée est la distance entre le dernier échelon du parc et la tourelle ou les stabilisateurs (selon les modèles d'échelles).
Une grille de portée est disponible ou réalisable pour chacun de ces véhicules, l'utilisateur peut voir rapidement où se positionner afin de réaliser sa mission sans craindre d'être trop loin ou trop proche de son objectif.
Par anticipation les futures données de charges de la plate-forme (nombre de victimes) peuvent être prises en compte avant la procédure de stabilisation, d'après la lecture du schéma, car une charge plus importante va logiquement diminuer les possibilités du véhicule.
Le schéma indique également si une EPA peut travailler en position négative par rapport à l'horizontale, jusqu'à un angle de -15°. Les échelles plus anciennes ne peuvent pas travailler en dessous d'un angle de 0°.
L'arc de cercle extérieur indique que ce modèle peut être déployé à 28 mètres dans toutes les positions, à la condition que le parc d'échelle soit en appui. Sans appui et avec un charge sur le parc, la projection du centre de gravité serait en dehors de la zone de sustentation, cela impliquerait obligatoirement la bascule du véhicule.
En France
En France, on distingue principalement trois types d'échelles :
les échelles sur porteur (ESP) : il s'agit d'échelles sur chariot, le chariot étant monté sur un véhicule ; ces échelles sont d'un modèle ancien, mais permettent d'intervenir dans des rues étroites ;
les échelles pivotantes semi-automatiques (EPSA) : l'échelle est posée en fixe sur le véhicule ; elle ne peut faire qu'un seul mouvement à la fois : déploiement, élévation ou pivotage ;
les échelles pivotantes automatiques (EPA) : similaires aux EPSA, elles peuvent effectuer plusieurs mouvements simultanément.
les moyens élévateurs aériens (MEA) : Nouvelle appellation des engins de sauvetage aériens ( échelles mécaniques et bras élévateurs articulés (BEA) qui sont un complément aux échelles aériennes).
On trouve également les sigles :
EPAA : échelle pivotante automatique articulée : le dernier pan peut s'incliner
EPAC : échelle pivotante à actions combinées (équivalent de EPA)
EPAN : échelle pivotante automatique à nacelle
EPAS : échelle pivotante automatique séquentielle (équivalent de EPSA)
Selon la législation, les établissements recevant du public (ERP) d'une certaine hauteur doivent être desservis par des voies (rues) suffisamment larges pour permettre l'accès à une échelle pivotante ; ces voies sont dites « voies échelle ».
Norme française NF XPS 61552 d'août 2003 sur les échelles pivotantes à mouvements combinés (EPC)
NF XPS 61553 d'août 2003 sur les échelles à mouvements séquentiels (EPS)
NF EN 14043 - Décembre 2005 - EPC - (échelles pivotantes à mouvements combinés)
NF EN 14044 - Février 2006 - EPS - (échelles pivotantes à mouvements séquentiels)
A inférieure à 6 mètres (échelle 30 mètres)
A inférieure à 2 mètres (échelle 24 mètres)
A égale à 0 mètres (échelle 18 mètres)
B inférieure à 1 mètre.
C inférieure à 8 mètres
D supérieure à 4 mètres
D supérieure à 7 mètres (si voie en impasse)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_%C3%A9chelle
Coronavirus : Pas de « rupture » sur les masques ? Les propos d’Emmanuel Macron contredits par les alertes des soignants
FAKE OFF Le président de la République a évoqué des « tensions » mais pas de « rupture » sur l'approvisionnement en masques. Une déclaration contredite par des syndicats de soignants, qui ont dénoncé à plusieurs reprises le manque d'équipements
Emmanuel Macron a parlé lundi soir de « tensions » mais pas de « rupture » sur l’approvisionnement en masques.
Le président de la République n’a pas précisé à quels types de masque il faisait allusion.
Des syndicats de soignants ont toutefois alerté à plusieurs reprises sur le manque d’équipements, et le gouvernement a reconnu des difficultés.
Il a reconnu « des manques » et des « tensions » mais pas de « rupture ». Emmanuel Macron est revenu sur les difficultés d’approvisionnement en masques pour lutter contre l’épidémie de coronavirusdans un reportage diffusé lundi sur BFMTV. « Il y a eu une doctrine restrictive pour ne jamais être en rupture que le gouvernement a prise et qui je pense était la bonne, a expliqué le président de la République. Il y a eu ensuite un approvisionnement renforcé et une production renforcée et nous n’avons jamais été en rupture. Ce qui est vrai, c’est qu’il y a eu des manques, qu’il y a eu des tensions, c’est ça qui faudra regarder pour le corriger. »
Le chef de l’Etat a ensuite avancé « qu’au début du mois de mars, même encore plus en février ou en janvier, personne ne parlait des masques parce que nous n’aurions jamais pensé être obligés de restreindre la distribution de ceux-ci pour les soignants ».
La déclaration a fait bondir dans les rangs de l’opposition et chez certains syndicats de soignants. Médecins du Monde a également ironisé sur la communication présidentielle.
FAKE OFF
Contacté par 20 Minutes, l’Elysée n’a pas précisé quels types de masques évoquait le président dans cette interview. Il a repris lundi des éléments de langage qui avaient déjà été utilisés par Sibeth Ndiaye en mars. Le 4, elle avait avancé qu’il n’y avait « pas de risque de pénurie » pour les masques chirurgicaux, alors qu’Emmanuel Macron avait annoncé la veille une réquisition des stocks dans le pays. Quelques jours plus tard, elle reconnaissait des « difficultés logistiques ».
Des déclarations démenties à plusieurs reprises par les syndicats de professionnels de santé. Le 7 mars, alors que les cabinets de dentistes étaient encore ouverts, Patrick Solera, président de la Fédération des syndicats dentaires libéraux, expliquait en premier lieu à l’AFP que les masques FFP2 étaient introuvables. Il exprimait également son inquiétude sur l’approvisionnement en masques chirurgicaux : « Alors que, dans notre métier, nous devons gérer chaque jour des projections de sang et de salive, nos fournisseurs nous ont écrit hier [le 6 mars] qu’ils ne pourraient plus nous fournir en masques chirurgicaux d’ici la fin mai car tout a été réquisitionné ».
Infirmiers et médecins libéraux tiraient également la sirène d’alarme. A l’époque, le gouvernement recommandait l’usage de masques FFP2 uniquement en milieu hospitalier.
Le 24 mars, nouvelle alerte, cette fois-ci de la part d’une dizaine de syndicats de médecins généralistes et de fédérations hospitalières. Ceux-ci dénoncent alors « la lenteur de l’approvisionnement en masques et la quantité insuffisante de matériels de protection pour les professionnels ».
Trois semaines plus tard, le 7 avril, « les manques perdurent », affirme le Syndicat national des professionnels infirmiers auprès de l’AFP. Le Syndicat a réalisé une enquête en ligne, qui a reçu 31.047 réponses entre le 31 mars et le 4 avril. Plus de la moitié des répondants (53 %) a « constaté un manque » de modèles chirurgicaux et plus des trois-quarts (81 %) de modèles FFP2.
Les masques « ont mis du temps à arriver sur le terrain »
Entre-temps, Olivier Véran, le ministre de la Santé, a reconnu que les masques « ont mis du temps à arriver sur le terrain ». Le 20 mars, il avait reconnu un manque de préparation auprès du Sénat : « Nous étions un pays hélas pas préparé du point de vue des masques et des équipements de protection, en raison d’une décision prise il y a neuf ans. Si nous avions eu un milliard de masques chirurgicaux et 600 millions de masques FFP2 comme c’était le cas en 2010, personne ne parlerait des masques. »
Le même jour, Sibeth Ndiaye explique que la France disposait « au début de cette crise, en 2019 », de 140 millions de masques chirurgicaux, dont, précise-t-elle, « une partie pas utilisable car destinée aux enfants ». Avant d’ajouter : « Nous n’avions pas de masques FFP2 en stock. »
Face à ces difficultés, le gouvernement a d’ailleurs évolué dans sa stratégie d’approvisionnement et de distribution des masques chirurgicaux et FFP2. Dans un premier temps, les FFP2 sont réservés aux seuls personnels hospitaliers, avant d’être rendus disponibles plus largement aux professionnels de santé.
Des soignants saisissent le Conseil d’Etat
A la mi-mars, alors que la colère des professionnels de santé gronde toujours face au manque d’équipement, l’exécutif annonce que les médecins et les infirmiers pourront aller récupérer un nombre rationné de masques dans les pharmacies. Mais le nombre d’équipements distribués est insuffisant, dénoncent des syndicats de médecins. Le 26 mars, un collectif de soignants décide de saisir le Conseil d’Etat.
Un mois plus tard, le Syndicat des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs affirme que 20 % des praticiens sondés par le syndicat déclarent encore manquer de masques FFP2. En vue du déconfinement, alors que les dentistes alertent sur le manque de protection pour la réouverture de leur cabinet, Olivier Véran annonce le 7 mai que 100 millions de masques vont être distribués à partir du 11 mai à destination des soignants, des malades et des personnes fragiles.
Le gouvernement a également encouragé, en vue du déconfinement, la production de masques en tissu lavables à destination du grand public, une autre manière de soulager la pression sur les stocks de masques de protection.
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La Rancho est une voiture polyvalente et originale, conçue et produite par Matra sous la marque Matra Simca.
Apparue en mars 1977, la Rancho est le résultat de la deuxième collaboration entre Matra et Simca sous la marque Matra Simca. Pour Matra, elle résulte d'une réflexion profonde sur l'attente d'une clientèle autre que celle des coupés sportifs. Elle préfigure, avec presque 20 ans d'avance, la catégorie des crossover et ludospaces aujourd'hui largement présents sur le marché qui combinent position de conduite surélevée, habitabilité, confort correct et look baroudeur. Elle fut produite à raison de 56 457 exemplaires. Sortant de l'usine de Poissy sous forme d'utilitaire Simca 1100 VF 2 incomplet, les véhicules étaient acheminés par camion à l'usine Matra de Romorantin d'où ils étaient terminés et fini jusqu'en 1983 et vendus jusqu'en 1984
La Rancho, résulte d'un « assemblage » original pour créer à moindre coût un véhicule qui n'existait pas en son temps :
Plate forme de Simca 1100 VF 2
Éléments de Simca 1100 TI
« Moteur Poissy » de 1 442 cm3 hérité des Simca-Chrysler 1308
Module arrière exclusif conçu par Matra : armature en acier avec une carrosserie en matières synthétiques
« C'est la recette du pain perdu appliquée à l'automobile », explique Philippe Guédon, ingénieur automobile et dirigeant de Matra Automobile à l'époque.
En 1979, à la suite de l'intégration de Simca dans le giron du groupe PSA, la Rancho est commercialisée sous le nom de Talbot-Matra jusqu'en 1984
Séries et versions
La Rancho a existé en version utilitaire (AS), familiale vitrée et, beaucoup plus rare, familiale bâchée (Rancho "Découvrable"), avec dans tous les cas, seulement deux portes latérales, à cause de l'utilisation de la caisse de l'utilitaire Simca 1100 VF 2. C'est pour la même raison qu'elle n'a jamais eu droit aux 4 roues motrices, ni à une boîte de vitesses à 5 rapports.
Nombreuses séries et versions :
Rancho "Base" 1977 - 1984
Rancho "X" 1980 - 1984
Rancho "AS" 1980 - 1984
Rancho "Grand Raid" 1980 - 1981
Rancho "Loisir" = Rancho "Jeanneau Wind" 1980
Rancho "Midnight" 1981
Rancho "Découvrable" 1981
Rancho "AS Découvrable" 1981
Rancho "Brousse"
Rancho "Davos" (série spéciale de l'importateur allemand)
L'existence de deux types de versions, l'un utilitaire, l'autre familial, sur la même base technique et de carrosserie, l'apparente à un ludospace.
Après la Rancho, Matra fabriquera des Renault Espace.
Rancho au cinéma
La Rancho apparaît comme véhicule principal dans les films La Boum et La Boum 2, avec Sophie Marceau, conduite par Claude Brasseur.
Elle donne également le nom à une web-série dans laquelle, le skieur Enak Gavaggio s'essaie aux différentes variantes du ski.
Elle est présente dans de nombreux films des années 80.
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Liste de fabricants de motocyclettes
ABC motorcycles (en), constructeur anglais, établi à Londres de 1914 à 1923 ; | Lilac ; |
ACE Motor Corporation ; | Linto ; |
ACM ; | Lutetia. |
Adler ; | Magnat-Debon ; |
Aermacchi ; | Maico ; |
AJS ; | Majestic ; |
AKD ; | Malaguti ; |
Alcyon ; | Malanca ; |
Alléluia ; | Mazoyer ; |
Moteurs Anzani ; | Mars ; |
Alpha Motors ; | Martinsyde ; |
Amazonas ; | Masai ; |
AMC (issu de la fusion de Sunbeam, Matchless et AJS) ; | Maserati ; |
Ancillotti ; | Mash ; |
Anglian ; | MBK ; |
Aprilia ; | Megelli Motorcycles ; |
Ardie ; | Megola (moteur 5 cylindres en étoile, tournant dans la roue avant) ; |
Ariel ; | Meguro ; |
Arlen Ness ; | Meihatsu ; |
Aspes ; | Métisse Motorcycles ; |
Aurora ; | Midual ; |
Automoto ; | Militaire ; |
Avinton ; | Minarelli (motoriste des moteurs pour plusieurs marques) ; |
AWD. | Minsk ; |
Barigo ; | MF ; |
Benelli ; | MGC Moto Marcel Guiguet (France) ; |
Bernardet ; | Félix Millet ; |
Beta ; | Miller Balsamo ; |
BFG ; | MM ; |
Bianchi ; | Modenas ; |
Bimota ; | Monark ; |
Blériot ; | Monet-Goyon ; |
BMW ; | Montesa ; |
Boccardo ; | Montgomery ; |
Bohmerland (trois places en tandem) ; | Morbidelli ; |
Bombardier ; | Motobloc ; |
Borile ; | Moto Guzzi ; |
Boxer ; | Moto Morini ; |
BPS ; | Motobécane, constructeur de la Mobylette ; |
Brammo ; | Motoconfort ; |
Bridgestone ; | Motobi (né d'une scission d'un frère Benelli, puis refusionné à Benelli) ; |
Britten ; | Motorêve ; |
Broom Development Engineering ; | MZ ; |
Brough Superior ; | Motosacoche ; |
BSA ; | Munch ; |
Buell ; | MV Agusta. |
Bultaco. | Ner-A-Car ; |
Cafè Racers & Superbikes ; | New Hudson ; |
Cagiva ; | New Map ; |
California Motor Company (en), constructeur américain en 1896 ayant fusionné avec Yale (moto) (nl) en 1903 ; | New Motorcycle ; |
Calthorpe ; | Nimbus ; |
Can-Am, constructeur canadien depuis 1973 ; | Norton ; |
Caproni ; | Nougier ; |
Carlton ; | NSU ; |
Casal (Métallurgie) (en), constructeur portugais depuis 1961 ; | Novy. |
CCM ; | Océane ; |
CEMEC (Centre d'Études de Moteurs à Explosion et à Combustion), racheté par Ratier ; | Opel ; |
Chang-Jiang ; | Orange County Choppers ; |
Cheney Racing ; | Origan ; |
Cimatti (en), constructeur italien de 1937 à 1984 ; | Ossa ; |
Cleveland ; | Otten ; |
Clews Competition Motorcycles ; | Otus ; |
Centre de montage et de récupération (CMR) ; | Oural. |
Chaise ; | Pannónia ; |
Cilo-Suisse ; | Parilla ; |
Clément-Gladiator ; | Paton ; |
Cointot ; | Pemda ; |
Condor ; | Peraves ; |
Conti ; | Perreaux ; |
Cottereau ; | Peugeot ; |
CPI ; | Phänomen ; |
Csepel ; | Piaggio ; |
Curtiss ; | Pierce-Arrow ; |
Cushman (en) ; | PM Panther ; |
Cyclone ; | Pony Motos ; |
Cycmo ; | Pope ; |
CZ, fusionné avec Jawa en 1949. | Portal ; |
Dab Motors ; | Praga (le premier double arbre à cames en tête (ACT)) ; |
Daelim ; | Prester ; |
Dax ; | Prinetti et Stucchi ; |
De Dion-Bouton (fabrication de tricycles) ; | P.S. ; |
Derbi ; | Puch. |
Derny ; | Quantya ; |
Dé-Dé ; | QRO. |
DFR ; | Ratier ; |
DKW, fusionné pour devenir Auto Union ; | Radior ; |
DMF ; | Reading Standard ; |
Dniepr ; | René Gillet ; |
Dollar ; | RenNa ; |
DOT ; | Rex ; |
Douglas ; | Rhonyx ; |
Dragon choppers, basée à Vacqueyras dans le Vaucluse ; | Rieju ; |
Dresch ; | Rokon ; |
Drevon ; | Roland ; |
DS-Malterre ; | Roper (en) ; |
Ducati ; | Rosselli ; |
Durandal. | Rover ; |
Ecosse ; | Royal Enfield ; |
Egli ; | Royal Moto ; |
Electric Motorsport ; | Rudge ; |
Elf ; | Rumi. |
Everest ; | Sachs ; |
Excelsior; | Saxon ; |
Excelsior Motor Manufacturing & Supply Company. | San sou pap ; |
Fantic ; | Sanglas ; |
Favor ; | Saroléa ; |
FB Mondial ; | Scorpa ; |
Ferrari ; | Scotlander ; |
Flandria ; | Scott ; |
FN Herstal ; | Sertum ; |
Francis et Barnett ; | Sherco ; |
Frera. | SHL ; |
Galbusera ; | SIAMT |
Garelli ; | Side-Bike ; |
Gas Gas ; | Sidemotor ; |
Gauthier ; | SIMA (Beaune, France) (Mash Five Hundred) ; |
Generic ; | Simca Sevitame ; |
Ghezzi & Brian ; | Simonini ; |
Gilera ; | Simpson ; |
Gillet Herstal ; | Skygo ; |
Gima ; | Sokół ; |
Gitane Testi (devenu Gitane Elf) ; | Solex ; |
Giulietta ; | Soyer ; |
Gladden ; | Spigaou ; |
Gnome et Rhône ; | Stylson ; |
Gowinn ; | The Sun ; |
GreenWheel ; | Sunbeam ; |
Greeves ; | Suzuki ; |
Griffon ; | SWM ; |
Guiller. | Sym. |
Harley-Davidson ; | Taurus ; |
Headbanger ; | Tendil1 ; |
Henderson ; | Terrot ; |
Hercules ; | TM Racing ; |
Hesketh ; | To ; |
Hildebrand et Wolfmüller (la première moto de série) ; | Tornax ; |
Hofmann ; | Train ; |
Honda ; | Triton ; |
Horex ; | Triumph ; |
Husaberg ; | TWN. |
Husqvarna ; | Ultima. |
Hyosung. | Van Veen ; |
IAME ; | VAP ; |
Imme ; | Velocette ; |
Indian ; | Vélosolex ; |
Italjet ; | Vertemati ; |
Itom. | Victory ; |
Jawa ; | Villa ; |
JBB ; | Vincent ; |
Jialing ; | Viratelle ; |
JJCobas ; | Vostok ; |
JCM ; | Voxan ; |
Jonghi ; | Vyrus. |
Jordan ; | Wakan ; |
Junak ; | Wanderer ; |
Jupiter ; | Wasp Motorcycles ; |
Jincheng ; | Watabike ; |
Jonway. | West Coast Choppers ; |
Kawasaki ; | Werner ; |
Keeway ; | WFM ; |
Knievel Cycles ; | Whizzer ; |
Koehler Escoffier (racheté par Monet-Goyon) ; | Wilkinson Sword ; |
Kramer ; | Williamson ; |
Kreidler ; | Windhoff ; |
KTM ; | Wooler ; |
Kymco. | WSK. |
Labor (racheté par Alcyon) ; | Yale ; |
Lamborghini (seulement 5 ou 6 concept bikes signés Lamborghini réalisés par un fournisseur français en 1986) ; | Yamaha ; |
Lambretta ; | Y2K Superbike (en). |
Laverda ; | Zedel ; |
Le Grimpeur ; | Zero Engineering ; |
Letang ; | Zid ; |
Liberia ; | Zongshen ; |
Ligier ; | ZPmoto ; |
Lifan ; | Zündapp. |
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20 000 euros par mois pour un Leclerc opérationnel
246 249 euros, c’est le coût unitaire par an en 2016 du maintien en condition opérationnelle (MCO) des chars Leclerc - soit environ 20000 euros par mois. Ce chiffre est donné par le ministère de la défense au député (LR, Haute-Marne) François Corinut-Gentille dans une réponse écrite à une question du parlementaire. Le MCO du Leclerc, dont l’âge moyen est de 15 ans, coûte donc 60 millions d’euros par an.
On apprend aussi que 241 Leclerc étaient « en service » fin 2016, avec un taux disponibilité de 61% « sur la durée de l’année » - soit en moyenne 147 chars lourds disponibles.
A noter que le porte-chars du Leclerc TRM 700/100 souffre d’une faible disponibilité (35%) pour un parc de 116 véhicules - soit 40 disponibles en moyenne.
A titre de comparaison, le MCO unitaire du VBCI (Véhciule blincé de combat d’infanterie) est de 54107 euros, avec un âge moyen de 6 ans. 625 VBCI sont en service, avec une disponibilité de 74%.
Parmi les mauvaises disponiblités, inférieures à 1 sur 2, on note le PVP (31%), l’AMX 10 RCR (48%), le VAB (42%) ou les camions TRM 10000.
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Le comédien, décédé à l’âge de 94 ans, avait joué avec les plus grands. Ses rôles dans « Le Mépris », « Les choses de la vie » ou plus récemment « Habemus papam » ont marqué plusieurs générations.
Il s'amusait à dire qu'il avait conclu un « pacte avec Dieu » : celui de « vivre la moitié de l'éternité ». Mais Michel Piccoli ne croyait pas en Dieu et, si celui-ci existe, il a rompu ce pacte. L'acteur français est décédé à l'âge de 94 ans, laissant derrière lui 176 longs-métrages, 49 pièces de théâtre et 33 courts-métrages. « Michel Piccoli s'est éteint le 12 mai dans les bras de sa femme Ludivine et de ses jeunes enfants Inord et Missia, des suites d'un accident cérébral », a sobrement indiqué sa famille par voie de communiqué ce lundi 18 mai.
Michel Piccoli, c'est sans doute la carrière la plus impressionnante du cinéma hexagonal, lui qui a prêté sa silhouette majestueuse, ses sourcils broussailleux, son large front et sa voix envoûtante aux films de Jean-Luc Godard, Raoul Ruiz, Nanni Moretti, Jean-Pierre Melville, Alain Resnais, Jean Renoir, Luis Buñuel, Leos Carax, Claude Sautet, Jacques Demy et même Alfred Hitchcock (dans « L'Etau », tourné en anglais en 1969).
Homme cultivé, fin et plein d'ironie, celui qui a toujours été athée avait livré son dernier grand rôle dans une soutane papale. C'était en 2011 avec « Habemus papam » de Nanni Moretti, où il incarnait un pape fraîchement élu et torturé par la peur de ne pas être à la hauteur. Magistral, le comédien prêtait sa gravité et sa drôlerie à ce prélat déboussolé. Lors de la présentation du film au Festival de Cannes, Michel Piccoli avait raconté à notre journal sa délectation lorsque Moretti lui avait fait essayer son costume immaculé. « Je suis comme les enfants et tous les enfants se déguisent », souriait-il, alors âgé de… 85 ans.
« J'ai gardé le cœur amateur et découvreur »
Quelques années plus tôt, en 2006, ce fils de Parisiens bourgeois et musiciens (son père était violoniste, sa mère pianiste) confiait d'ailleurs sur France Culture : « Je suis un très grand professionnel, mais j'ai gardé le cœur amateur et découvreur ». Curieux insatiable, Michel Piccoli entendait exercer son métier de manière « extravagante ». L'adjectif avait d'ailleurs inspiré le titre du documentaire « L'Extravagant Monsieur Piccoli » que lui avait consacré Yves Jeuland en 2015. Pendant soixante-dix ans, le comédien a interprété des personnages souvent normaux en apparence, mais complexes, ambigus, voire décadents. Figure très populaire, il a enchaîné les films d'auteur - il tournait jusqu'à six longs-métrages par an - sans les conseils d'aucun agent, guidé par son seul plaisir et par ses amitiés.
Entamée au théâtre à l'âge de 20 ans en 1945 après une formation au cours Simon, la carrière de Piccoli ne décolle qu'en 1962. Le comédien est alors âgé de 37 ans quand sort « Le Doulos » de Jean-Pierre Melville, dans lequel il se fait remarquer en jouant un truand face à Jean-Paul Belmondo et Serge Reggiani. « C'est la première fois que les critiques ont cité mon nom », déclarera plus tard Michel Piccoli à L'Express en 2000. Un an plus tard sort « Le Mépris » de Jean-Luc Godard, avec cette scène devenue mythique dans laquelle, allongée nue sur un lit, Brigitte Bardot lui demande : « Et mes chevilles, tu les aimes ?… Et mes cuisses, tu les aimes ?…. Tu les trouves jolies, mes fesses ? », sur un thème musical mélancolique devenu célèbre au point d'être repris par Martin Scorsese dans « Casino » trente-deux ans plus tard.
Comme il a eu un « coup de foudre » pour Godard, qu'il retrouvera en 1981 dans « Passion », Piccoli nouera des liens de fidélité avec d'autres réalisateurs. Il deviendra ainsi le comédien fétiche de Luis Buñuel, avec lequel il a tourné sept films (dont « Journal d'une femme de chambre » et « Belle de jour »), de Marco Ferreri (sept longs-métrages également, dont « La Grande bouffe »), de Claude Sautet (cinq films, dont « Les Choses de la vie » ou « Vincent, François, Paul… et les autres ») ou même de Claude Chabrol (trois films). « J'ai eu des rapports d'amitié profondément et intimement passionnels avec des hommes », commentera plus tard celui qui était aussi très proche des acteurs Ugo Tognazzi ou Marcello Mastroianni.
Dans ses interviews, Piccoli se livrait peu, répondant aux questions intimes par d'autres questions ou par des pirouettes. Son amie et ancienne voisine de la rue de Verneuil à Paris Jane Birkin confiera un jour ne s'être jamais « aventurée au-delà de son salon ». Même Juliette Gréco, qui fut sa deuxième épouse après l'actrice Eléonore Hirt et avant la scénariste Ludivine Clerc, avouera qu'elle n'a jamais réussi à percer « l'énigme » Piccoli. « J'aime le secret, le doute, assurait ce grand discret. J'aime fouiller les autres. Je n'aime pas dire complètement ce que je pense », concédait-il, encore à L'Express en 2000.
Une vocation née à l'âge de 9 ans
Père de trois enfants (dont une fille avec laquelle il était fâché et deux enfants adoptés d'origine polonaise), marié trois fois, Michel Piccoli avait dévoilé sur le tard une liaison avec Romy Schneider. Dans le livre « J'ai vécu dans mes rêves », coécrit en 2015 avec l'ancien patron du Festival de Cannes Gilles Jacob, le comédien révélera : « Elle et moi avons eu la faiblesse de nous laisser aller à des gestes pas toujours honnêtes, mais cela n'a jamais détruit, comme on dit, l'amitié que l'on avait l'un pour l'autre ».
Dans cet ouvrage passionnant, Piccoli racontait aussi comment était née sa vocation de comédien, à l'âge de 9 ans. C'est en jouant sur scène un conte d'Andersen que ce gamin taiseux avait découvert le double « émerveillement » d'être écouté des adultes et de raconter une histoire qui n'était pas la sienne. L'acteur se souvenait alors de cette enfance entre un père souvent absent et une mère distante, qui l'ont conçu « par hasard et par compensation » après avoir perdu un fils de 3 ans. « Pendant toute mon enfance, resté fils unique, il y avait donc ce fantôme avec moi et j'ai quelquefois eu l'impression que ma mère, qui parlait peu, ne se manifestait que pour évoquer ce frère mort », écrivait-il alors.
Ces dernières années, l'acteur regrettait que sa santé ne l'empêche de travailler. Il évoquait sa « mémoire trouée » et les assurances qui ne voulaient plus le couvrir… Il y a quatre ans, interrogé, dans le documentaire « L'Extravagant Monsieur Piccoli » d'Yves Jeuland, sur ce qu'il aimerait qu'on retienne de lui, il avait très humblement répondu : « Michel Piccoli a aimé son métier, il l'a servi de son mieux ».
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