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Monde : Chine

Pont Hong Kong-Zhuhai-Macao

Publié à 00:16 par dessinsagogo55 Tags : center merci centerblog sur histoire création
Pont Hong Kong-Zhuhai-Macao

 

 

Le pont Hong Kong-Zhuhai-Macao (chinois simplifié : 港珠澳大桥 ; chinois traditionnel : 港珠澳大橋 ; pinyin : Gǎngzhūào Dàqiáo(en) Hong Kong – Zhuhai – Macao Bridge (HZMB)) est une série de ponts et de tunnels qui relient Zhuhai (Guangdong), Hong Kong et Macao en traversant le Delta de la rivière des Perles dans le sud de la Chine.

Sa construction a débuté le 15 décembre 2009, son inauguration officielle a eu lieu le 23 octobre 2018 et son ouverture au public le 24 octobre 2018.

 

Description

 

La dernière estimation en janvier 2018 des coûts de construction du projet d’une longueur totale de 55 kilomètres est de 120 milliards de yuans (18,4 milliards de dollars), selon le directeur financier de l’Autorité Hong Kong-Zhuhai-Macao HZMB, Su Yi.

Les infrastructures entre l'île de Lantau à Hong Kong et l'île artificielle de Zhuhai-Macao, comportent deux fois trois voies de circulation routière, quatre tunnels et quatre îles artificielles. 40 000 véhicules devraient utiliser le pont principal chaque jour, dont des navettes de bus qui circuleront toutes les dix minutes. Le pont a été conçu pour durer 120 ans. Sa superstructure en acier pèse 420 000 tonnes (soixante fois la masse de la tour Eiffel) et permet de supporter les contraintes naturelles (typhon niveau 16 et tremblement de terre niveau 8).

Le pont principal de 22,8 kilomètres traverse les eaux de Zhuhai au travers de trois ponts suspendus avec des piliers de 280 à 460 m, et de viaducs avec des piliers de 75 à 110 m. Les pylônes de maintien adoptent chacun une forme différente : nœud chinois, dauphin, voile.

Puis, un passage en tunnel sous-marin mène jusqu’aux abords de l'île de Lantau. Deux îles artificielles assurent la jonction des extrémités est et ouest du tunnel de 6,7 kilomètres. La section sous-marine permet de laisser libres d'infrastructures les couloirs maritimes majeurs de l'estuaire de la Rivière des Perles et les couloirs aériens de l'aéroport international de Hong Kong.

Le tracé longe ensuite l'île de Lantau sur 12 km.

Ce projet crée deux points de passages supplémentaires aux frontières entre la Chine continentale, Macao et Hong Kong :

deux embranchements au départ de Zhuhai ou de Macao, amènent sur une île artificielle pour le contrôle immigration et douane dans les infrastructures ZMBCF ;

au départ de Lantau, le contrôle de l'immigration et de la douane se fait dans les infrastructures HKBCF sur l'île artificielle construite à l'est de l'aéroport de Hong Kon.

Ce pont permet d'effectuer en 45 minutes en voiture ou en navette de bus, un trajet qui dure 70 minutes en ferry entre Zhuhai et Hong Kong ou environ trois heures par voie routière.

Les études préliminaires ont exclu l'ajout de voies ferrées principalement pour des raisons techniques et de rentabilité :

les voies ferrées à grande vitesse ou pour le fret nécessitent des pentes inférieures à 2 %, alors que le projet de pont-tunnel nécessitait des pentes de 3 % ;

les coûts d'infrastructure ferroviaires n'étaient pas rentabilisés par les revenus des billets et diminuaient la rentabilité de la partie routière.

Le pont principal est prolongé au nord de Lantau par un tunnel sous-marin deux fois deux voies de 4,2 km vers Tuen Mun (plus 1,2 km pour les accès), puis par un pont suspendu vers Shenzhen, créant ainsi une voie terrestre plus courte entre Zhuhai/Macao et Shenzhen.

 

Histoire

 

 
Hong Kong section en construction en 2015 au large de la côte de Lantau Island.

Un premier projet de pont, nommé « Lingdingyang » (伶仃洋大桥Língdīngyáng dàqiáo ; cantonais Yale : ling4 ding1 yeung4 daai6 kiu4) a été proposé par l'ancienne mairie de la préfecture de Zhuhai, dans la fin des années 1980, pour relier Zhuhai et Hong Kong en traversant l'estuaire de la rivière des Perles via l'ile de Qi'ao (située sur la préfecture de Zhuhai) et Tuen Mun.

Les travaux préliminaires relient déjà Zhuhai à l'île de Qi'ao. La proposition a ensuite été abandonnée pour une proposition ultérieure de Pont « Hong Kong-Zhuhai-Macao » (港珠澳大桥gǎng-zhū-ào dàqiáo.

 

Construction et mise en service du pont

 

La construction débute le 15 décembre 2009. La partie du projet à Hong Kong rencontre des difficultés à la suite du déplacement de 3,5 m de l'île artificielle devant recevoir le poste frontière.

En novembre 2012, le groupe Bouygues Construction (filiale Dragages) remporte, en partenariat avec China Harbor, le contrat de construction du tronçon d'une 2×3 voies de 9,4 km au-dessus des eaux profondes à l'ouest de Hong Kong.

En septembre 2016, la connexion de toutes les structures du pont principal est achevée.

Le 7 juillet 2017, une cérémonie est célébrée pour annoncer l’achèvement de la structure principale du pont-tunnel.

Le pont est finalement inauguré le 23 octobre 2018 par le président de la République populaire de Chine. Le 24 octobre 2018, la structure est ouverte au public.

Début juin 2019, le pont a dépassé les 10 millions de passagers avec un flux moyen journalier de plus de 40 000 passagers.

 

Création de l'ile artificielle pour le bâtiment des Hong Kong Boundary Crossing Facilities (travaux en cours en octobre 2012).

 

L'île artificielle orientale au mois de mai 2017.

 

Section du pont proche de HK terminée (novembre 2018).

 

Controverse

 

Côté Hong-Kong, la construction n'a démarré qu'en décembre 2011. Elle a été retardée d'un an par les recours devant le tribunal hongkongais concernant l'impact environnemental.

Principaux arguments avancés par le World Wildlife Fund :

modification du régime hydrodynamique de l'estuaire ;

accélération de la réalisation (pour respecter les délais), comme source de dégradation ;

incompatibilité des normes environnementales ;

pollution sonore dès la construction, puis du trafic ;

destruction ou détérioration de sites archéologiques, dans certains villages ;

érosion, sédimentation ;

pollution entraînant la prolifération d'algues ;

destruction de la mangrove et de la faune y vivant.

 

Transports

 

Le pont est desservi depuis Hong Kong par les lignes de bus A11, A17, A21, A22, A23 et A29 de Citybus, ainsi que par les lignes A31, A33X, A35, A36 et A41 de Long Win Bus. Additionnellement, le pont est accessible depuis l'aéroport international de Hong Kong (navette B4) et les stations de métro Sunny Bay (navette B5) et Tung Chung (navette B6).

Le port de Zhuhai est desservi par les lignes de bus 3, 12, 23, 25 et L1, ainsi que par les navettes des lignes Gongbei, Nanping, Shangchong, Hengqin Changlong, Stadium Center et Imperial Hot Spring. Depuis Macao, le port peut être atteint via les lignes de bus 101X, 102X et M172.

Deux lignes de navettes (Hong Kong/Zhuhai et Hong K

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_Hong_Kong-Zhuhai-Macao

 
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Type 99 (char)

Publié à 22:43 par dessinsagogo55 Tags : center cheval sur centerblog merci
Type 99 (char)

 

 

Le Type 99 aussi connu sous l'appellation ZTZ-99 (appellation d'usine WZ-123) est le char de combat chinois le plus moderne actuellement en service dans l'armée populaire de libération. Il s'agit d'une évolution profonde du char Type 98.

 

Pendant des décennies, la doctrine militaire dominante en Chine était que la quantité devait compenser la qualité défaillante du matériel utilisé, et ce dans tous les domaines de l'armement : armes individuelles, aviation, artillerie… Une inflexion significative fut donné dans les années 1990 quand l'armée chinoise entreprit le développement d'un nouveau char, dénommé Type-98 et destiné à remplacer ses prédécesseurs de fabrication nationale. L'objectif de cette modernisation était de disposer d'unités blindées moins nombreuses, mais plus mobiles et de qualité supérieure, selon le modèle occidental. Le Type 99 fut montré en public pour la première fois le 1er octobre 1999 à Pékin au cours d'un défilé militaire géant. C'est la firme Norinco qui fut chargée de développer le Type-99 et d'assurer sa fabrication. Le char est nommé Type-99 en Occident mais sa dénomination chinoise est WZ-123.

 

Description

 

Les dimensions du Type 99 sont supérieures à celles de son prédécesseur, le Type 98, en particulier le châssis qui est plus long et légèrement plus large. Le châssis plus long est dû à l'installation d'un moteur V12 de conception locale.

 

Caractéristiques techniques

Armement

 

L'armement principal du Type 99 est un canon à âme lisse ZPT-98 d'un calibre de 125 mm, il s'agit essentiellement d'une copie du canon 2A46M-1 de conception russe. Le canon fait 48 calibres (L/48) de longueur, son âme est chromée et son tube est fait en alliage d'acier PCrNi3NoV obtenu par fusion secondaire (refusion ESR). Le Type 99A est armé d'une version améliorée dénommée ZPT-98A, il est plus long de deux calibres (L/50) et possède un miroir de volée.

Munitions

 

Les Type 99 en service dans l'armée chinoise emploient trois types de munitions de 125 mm :

DTC10-125 : un obus-flèche en alliage de tungstène de conception chinoise ayant une vitesse initiale de 1 740 m/s, il est capable de perforer, à 2 000 m, une plaque d'acier de 220 mm d'épaisseur inclinée à 68,5°. Il est proposé à l'export sous l'appellation BTA4.

DTP-125 : un obus explosif à charge creuse visuellement identique aux OECC de la série 3BK de conception russe.

9M119 Refleks : un Missile Guidé Antichar Tiré par Canon (MGATC) à guidage laser de conception russe.

 

Protection

 

La protection du Type 99 est assurée par une combinaison de blindages réactifs explosifs et de blocs composites. Le glacis est recouvert de briques réactives FY-4, ainsi que les flancs de tourelle. Les deux blocs protégeant les coins avant combinent technologies passives composites et des tuiles réactives FY-4. Deux bancs de cinq lance-pots fumigènes peuvent créer un rideau de fumée à même de gêner les moyens optiques adverses. L'architecture du Type 99 n'a rien d'original. Elle est directement empruntée au char russe T-72, l'absence de cloisonnement aura des effets catastrophiques en cas de perforation du blindage. La survie des équipages n'est pas encore un grand souci des ingénieurs chinois. La protection n'est utile que pour maintenir, si possible, le char en première ligne

 

Système de protection active

 

Tout comme le prototype Type 98, le Type 99 dispose du système laser JD-3. Ce système de protection active de type soft-kill est capable de localiser par effet « œil de chat » tout dispositif optique menaçant pointé sur le char. En retour, ce dernier peut émettre un puissant rayon laser capable d'aveugler les optroniques adverses

 

Motorisation

 

Les Type 99 et Type 99G possèdent un moteur diesel à quatre temps WR703/150HB, il est dérivé du moteur allemand MTU MB 871 Ka-501. Le WR703/150HB est un moteur à 12 cylindres en V possédant une suralimentation comprenant un deux turbocompresseurs montés en parallèle et un intercooler. Il développe une puissance maximale de 1 200 ch à un régime de 2 200 tr/min. Son nom fait référence au diamètre de ses cylindres faisant 150 mm.

Le moteur est accouplé à deux boîtes de vitesses latérales issues du T-72. Chacune des boîtes de vitesses comporte sept vitesses en marche avant et une en marche arrière, le passage des rapports s'effectue manuellement à l'aide d'un embrayage et d'un levier de vitesses. Deux leviers assurent la direction du char.

Le Type 99A possède une version améliorée appelée 150HB-1 qui possède une injection électronique lui permettant de développer 1 500 ch. Il possède également une nouvelle transmission hydromécanique CH1000 intégrant une boîte de vitesses automatique.

 

Versions

 

Type 99 : 600 exemplaires produits entre 2001 et 2011.

Type 99G : version améliorée du Type 99, équipé d'un nouveau viseur panoramique pour le chef de char et doté d'un système de protection active JD-3 de type soft-kill.

Type 99A

Type 99A1 : blindage frontal de la tourelle redessiné, nouveau canon ZPT-98A long de 50 calibres, le poste de conduite est déplacé vers la gauche. Produit en série à 250 exemplaires et entré en service en 2011.

Type 99A2 : équipé d'un radar à onde millimétrique monté au-dessus du canon. Produit à partir de 2014.

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Type_99_(char)

 
     
     
     
Notes et références                                                    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Mao Zedong

Publié à 16:11 par dessinsagogo55 Tags : sur roman place coup png homme gain enfants mort nature pouvoir center centerblog merci
Mao Zedong

Mao Zedong, également appelé en français sous la transcription de Mao Tsé-toung est un homme d'État et chef militaire chinois né le 26 décembre

1893 à Shaoshan (province du Hunan) et mort le 9 septembre 1976 à Pékin. Fondateur de la république populaire de Chine, il a été son principal dirigeant de 1949 à sa mort.

 

Fils de paysans aisés, il est l'un des membres historiques du Parti communiste chinois (Shanghai, 1921), parvenant progressivement à s’en faire reconnaître comme le dirigeant suprême, notamment lors de l’épisode de la Longue Marche, entre 1934 et 1935. Après de longues années de guérilla contre les nationalistes du Kuomintang dirigés par Tchang Kaï-chek, ainsi que contre l’envahisseur japonais pendant la guerre sino-japonaise (1937-1945), Mao sortit vainqueur de l’ultime phase de la guerre civile chinoise, avec la victoire de l’Armée populaire de libération (1949). Il proclame la république populaire de Chine, le 1er octobre 1949 à Pékin ; il sera d'ailleurs le premier à occuper la fonction de président de la République populaire de 1954 à 1959. Ses principaux postes, qu’il occupa jusqu’à sa mort en 1976 et qui lui permirent de rester le numéro un du régime, étaient ceux de président du Parti communiste chinois et de président de la Commission militaire centrale, le premier lui garantissant la maîtrise du Parti, et le second celle de l'Armée populaire de libération.

 

 

Mao Zedong impose à la population le collectivisme communiste et la dictature du parti unique, en suivant de très près le modèle soviétique dans un premier temps. Il est à l’origine du lancement de la « réforme agraire chinoise », de la « campagne pour réprimer les contre-révolutionnaires », de la « campagnes des trois anti et des cinq anti », du « mouvement Sufan » et de la « campagne anti-droitiste ». Ces campagnes ont provoqué la mort de millions de Chinois. Dans le même temps, Mao a envoyé des troupes de l'Armée populaire de libération pour aider la Corée du Nord dans la guerre de Corée. En 1958, il lance le développement de « Deux bombes, un satellite ». Au nom de la définition d’une « voie chinoise vers le socialisme », il se démarque ensuite progressivement de l’URSS et sera l’inspirateur direct du Grand Bond en avant, responsable de famines de masse et de la mort d'environ 45 millions de personnes.

 

Après avoir été mis à l'écart par ses collaborateurs et laissé la présidence de la République à Liu Shaoqi, il lance le « Mouvement d'éducation socialiste » en 1963, et soulève les étudiants chinois contre la direction du Parti pour reprendre le pouvoir, livrant les villes à la violence des gardes rouges au cours de la révolution culturelle, entre 1966 et 1969. Il s'appuie dans un premier temps sur Lin Biao, puis ce dernier est à son tour évincé. Ayant éliminé ses rivaux et rétabli l’ordre à son profit, il fait l’objet d’un culte de la personnalité et rapproche alors le plus la république populaire de Chine d’un État de type totalitaire de 1969 à 1976. Le nombre de morts estimé de la Révolution culturelle varie de centaines de milliers à des millions. Au total, Mao Zedong est responsable de la mort de 40 à 80 millions de Chinois, selon les estimations

 

Sa politique internationale des années 1970 marque un rapprochement avec l’Occident, qui permet la réintégration de la Chine dans le concert mondial (entrée à l’ONU, 1971). En 1975, Mao laisse son Premier ministre Zhou Enlai décréter un nouveau programme de réformes, les « Quatre Modernisations ». Celui que l’on surnomme « le Grand Timonier » meurt en 1976 sans avoir désigné de successeur. Sous la direction de Deng Xiaoping, la Chine réhabilite peu après un certain nombre de ses victimes (Boluan Fanzheng), tout en continuant l’ouverture à une certaine forme d’économie de marché.

 

Dès les années suivant sa mort, alors que ses proches et principaux partisans sont progressivement écartés ou arrêtés, le Parti communiste chinois véhicule une vision contrastée du personnage, exaltant le penseur politique et le chef de guerre libérateur tout en déplorant les « erreurs » du dirigeant, à savoir le Grand Bond en avant et la révolution culturelle. Il reste néanmoins la figure centrale du roman national chinois et connaît des hommages récurrents de la part des cadres et dirigeants du parti, bien que la politique actuelle du régime n'ait que peu de rapports avec la vision de son fondateur. Ses écrits théoriques et sa pratique politique ont donné naissance à un courant marxiste-léniniste connu sous le nom de maoïsme.

 

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mao_Zedong

 
     
     
     
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Hongyan

Publié à 13:17 par dessinsagogo55 Tags : center création centerblog sur merci société
Hongyan

 

 

Hongyan est la marque commerciale de la société constituée entre les groupes italien FIAT IVECO et chinois SAIC Motor Corporation pour la fabrication en Chine de la gamme lourde des camions Iveco.

 

Créée le 18 septembre 2006, cette coentreprise scelle la coopération entre les deux groupes et permet à Iveco de renforcer encore sa présence en Asie après le récent développement de sa filiale chinoise NAVECO, spécialisée dans la gamme légère et moyen tonnage.

 

La création de cette société a été rendue possible grâce à la possibilité offerte aux sociétés étrangères d'acquérir des sociétés chinoises en dépassant l'ancienne barre des 50 %. Ainsi, Iveco filiale du groupe Fiat S.p.A. et Saic Motor Corporation, un des plus grands groupes automobiles chinois ont pu créer la société SAIC-IVECO Commercial Vehicle Investment Company qui a racheté le constructeur de poids lourds chinois Chongqing Aongyan Automotive. La nouvelle marque se nommera Hongyan.

 

La nouvelle usine aux standards Iveco construite pour les nouvelles productions a vu sortir le nouveau camion lourd, le Genlyon le 20 mars 2009. Les activités industrielles de la marque sont l'assemblage de véhicules lourds Iveco et de la gamme Chongqing avec l'apport des technologies Iveco. La capacité de production dépasse 50 000 véhicules par an.

 

Un autre accord a été passé entre les deux groupes, celui-ci concerne la fabrication de moteurs de dernière génération pour poids lourds moyens et lourds le 24 juillet 2006, entre IVECO, Fiat Powertrain Technologies et SAIC Motor Corporation. L'accord prévoit un plan industriel pour la fabrication des trois familles de moteurs Iveco : F5, NEF (4 et 6 cylindres) et Cursor 9.

 

SAIC-IVECO est une composante de Fiat Chine.

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hongyan

 
     
     
     
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Traité de Tien-Tsin (1858)

Publié à 08:56 par dessinsagogo55 Tags : gain fond air png google vie prix centerblog sur merci france place argent article création
Traité de Tien-Tsin (1858)

 

 

Le traité de Tientsin, ou traité de Tianjin (chinois simplifié : 天津条约 ; chinois traditionnel : 天津條約 ; pinyin : tiānjīn tiáoyuē), est un traité de paix qui fut signé le 26 juin 1858, clôturant la première phase de la seconde guerre de l'opium (1856-1860). Le Second Empire français, le Royaume-Uni, l'Empire russe et les États-Unis furent les parties concernées. Ce traité permettait l'ouverture de onze nouveaux ports chinois (voir Traité de Nankin) aux étrangers, permettant des délégations étrangères à Pékin, ainsi que l'activité des missionnaires chrétiens et la légalisation de l'importation de l'opium. Il fut ratifié par l'empereur de Chine à la Convention de Pékin en 1860, à la fin de la guerre.

Cet accord fait partie des « Traités inégaux », série de traités imposés militairement par les puissances colonisatrices occidentales aux pays d'Extrême-Orient.

 

Points importants

 

Britanniques, Français et Américains auront le droit d'établir des délégations permanentes à Pékin (cité interdite à beaucoup d'étrangers jusqu'alors) ;

 

Onze ports chinois (voir l'article XI du traité) de plus seront ouverts au commerce étranger (on retrouve Yingkou, Danshui, Hankou et Nankin) ;

 

Les bateaux étrangers (même militaires) pourront naviguer sans contrôle sur le Yangzi Jiang ;

 

Les étrangers pourront voyager dans les régions intérieures de la Chine afin de commercer, envoyer des missionnaires ou tout autre but ;

 

La Chine devra payer une indemnité à l'Angleterre et à la France de 2 millions de Tael d'argent chacun, et une compensation aux marchands anglais de 2 autres millions ;

 

Les lettres et documents officiels entre la Chine et le Royaume-Uni devront exclure pour désigner les sujets de la Couronne britannique et ses officiels le caractère « 夷 » ou « yi » signifiant « barbares » ;

 

Légalisation de l'opium par la Chine, dont l'illégalité n'avait pas été remise en cause par le traité de Nankin.

 

Définitions

 

Le traité de Tientsin, appelé par certains historiens contemporains traité de Tianjin, use parfois de termes ambigus au sens trompeur. Par exemple, les expressions « colonie » et « concession ». La colonie se rapporte à une bande de terre pour laquelle une puissance étrangère possède un bail et qui est composée d'étrangers ainsi que de locaux. Elle est gouvernée localement par des étrangers désignés. La concession se rapporte à un bail à long terme sur un territoire entièrement contrôlé par une autre nation. Il est gouverné par un représentant consulaire.

 

Implication américaine

 

À la suite des puissances européennes, les États-Unis s'orientent vers la création d'un empire colonial avec la création d'une flotte militaire et la mise en place de mesures protectionnistes. Ce nouvel impérialisme amène le pays à tourner ses vues vers le Pacifique et en particulier la Chine. Les États-Unis étaient une des nations signataires du traité chinois et elle a forcé l'ouverture de 23 concessions par le gouvernement chinois. Alors qu'il est souvent noté que l'État américain ne disposait d'aucune colonie en Chine, il partageait néanmoins avec les Anglais certains des territoires obtenus et était invité à prendre une partie de Shanghai ce qu'il a refusé le jugeant trop désavantageux

 

Conséquences

 

Le traité de Tianjin fait partie des traités inégaux, violant la souveraineté territoriale de l'empire des Qing, légalisant le commerce de l'opium, vidant un peu plus les caisses de l'État et aggravant son déficit commercial au profit des Britanniques. Il permit aux missionnaires étrangers de circuler librement dans tout le pays. Ratifié par la convention de Pékin, il conduisit au sac du palais d'été

 

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_Tien-Tsin_(1858)

   
   
   
   
Notes et références                                                  
   
   
   
   
 
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The Last Tycoon (film, 2012)

Publié à 14:55 par dessinsagogo55 Tags : center png centerblog film sur merci vie place amour musique femme société histoire
The Last Tycoon (film, 2012)

 

 

The Last Tycoon (大上海Da Shang Hai, litt. « Shanghai la grande ») est un film dramatique historique sino-hongkongais co-écrit et réalisé par Wong Jing, sorti en 2012 en Chine et en 2013 à Hong Kong.

Le scénario s'inspire de la vie de Du Yuesheng, un important parrain du crime du Shanghai des années 1920 et 1930

 

L'histoire commence dans les années 1910 au début de la République de Chine. Cheng Daqi (Huang Xiaoming), un jeune vendeur de fruits de Chuansha, est arrêté et emprisonné sur des accusations de meurtre. Il est sauvé par Mao Zai (Francis Ng), un officier militaire travaillant pour la police secrète. Il se rend alors à Shanghai à la recherche d'une nouvelle vie avec son fidèle ami Fatso. Sur place, il rencontre Hong Shuting (Sammo Hung), un chef de mafia, et devient l'un de ses protégés. Il tombe également amoureux de Bao (Monica Mok (en)), une chanteuse qu'il épouse par la suite. Son véritable amour, cependant, est en réalité Ye Zhiqiu (Yuan Quan (en)), une chanteuse d'opéra originaire de sa ville natale et qui l'attire depuis ses débuts. Par la suite, Hong offense par erreur le fils d'un général et est capturé par les militaires. Cheng négocie avec le général et réussit à le persuader de libérer Hong et même à investir dans leur banque. Se sentant redevable, Hong se proclame frère de sang avec Cheng, lui offrant ainsi une position de grande puissance.

Vingt ans plus tard, Cheng (Chow Yun-fat) est devenu l'un des magnats les plus influents de Shanghai. Dans son entourage se trouvent Fatso et son rival Linguai, devenu son garde du corps. Il entretient des liens étroits avec Hong et sa femme, Ling Husheng. En même temps, il entretient également une relation instable avec Mao Zai, devenu général dans l'armée nationale révolutionnaire. Il rencontre son ancien désir, Ye Zhiqiu, lors de sa visite à Shanghai, mais elle est déjà mariée à Cheng Zhaimei, un rebelle anti-gouvernemental. Ils sont pris dans les événements de la seconde guerre sino-japonaise qui éclate en 1937. Après avoir survécu à un important raid aérien et à une tentative d'enlèvement des Japonais, Cheng demande à Mao de prendre des dispositions pour que lui, Ye et son mari puissent fuir à Hong Kong pour échapper à la bataille de Shanghai, mais est obligé de laisser Bao en otage. Après la chute de Shanghai, Mao fait défection vers les Japonais et est nommé gouverneur de la province. Le général japonais Nishino (Yasuaki Kurata) a l'intention de faire de Cheng le maire fantoche de Shanghai. Mao lui suggère donc de maintenir en vie les êtres chers de Cheng et de s'en servir pour l'attirer à Shanghai. À Hong Kong, Cheng et Ye entendent parler de la torture et de l'humiliation infligés par les Japonais, et Mao repère Hong, Ling et les autres.

Cheng et Ye retournent à Shanghai et coopèrent à contrecœur avec les Japonais, ce qui leur vaut la haine de la population chinoise. Ils prévoient en fait de sauver leurs proches et d'assassiner Nishino. Un soir, tandis que le général japonais et Mao Zai assistent à un spectacle d'opéra de Ye et de sa troupe, Cheng, rejoint par Lin Huai, Fatso et ses complices, effectue une descente dans une prison, ainsi que dans la caserne et l'aérodrome voisins où Hong, Ling et d'autres personnes sont détenus. Les prisonniers sont libérés mais il est trop tard pour sauver Ling et Hong. Lin Huai se sacrifie pour retarder les poursuivants, et Cheng, Ye et leurs camarades attaquent ensuite l'opéra, tuant Nishino et plusieurs officiers et collaborateurs japonais. Mao s'enfuit dans les coulisses, où il capture Ye et menace de la tuer si Cheng ne se rend pas. À ce moment, Bao se présente et sauve Ye de Mao, mais se fait tuer. Cheng, furieux et triste, tue alors Mao en le criblant de balles. Il sort du bâtiment, Bao dans ses bras, et se fait encerclé par des soldats japonais. Se réfugiant avec Bao et Fatso dans une voiture, ils sont tous tués lorsque les Japonais ouvrent le feu.

Fiche technique

 

Titre original : 大上海

Titre international : The Last Tycoon

Réalisation : Wong Jing

Scénario : Wong Jing, Phillip Lui et Manfred Wong

Photographie : Andrew Lau et Jason Kwan

Montage : Azrael Chung

Musique : Chan Kwong-wing

Production : Andrew Lau et Connie Wong

Société de production : Mega Vision Pictures, Beijing Enlight Pictures (en) et Polybona Films

Société de distribution : Distribution Workshop

Pays d'origine : Drapeau de Hong Kong Hong Kong et Drapeau de la République populaire de Chine Chine

Langue originale : mandarin

Format : couleur

Genre : drame historique

Durée : 107 minutes

Dates de sortie :

Drapeau de la République populaire de Chine Chine : 21 décembre 2012

Drapeau de Hong Kong Hong KongDrapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande et Drapeau de Singapour Singapour : 3 janvier 2013

Drapeau de Taïwan Taïwan : 25 janvier 2013

Drapeau du Japon Japon : 28 septembre 2013

 

Distribution

 

Chow Yun-fat (VF : Michaël Cermeno) : Cheng Daqi
Huang Xiaoming (VF : Olivier Valiente) : Cheng Daqi (jeune)
Sammo Hung (VF : Éric Bonicatto) : Hong Shuting
Francis Ng (VF : Jean-Didier Aïssy) : Mao Zai
Yuan Quan (en) (VF : Sophie O) : Ye Zhiqiu
Monica Mok (en) (VF : Magali Mestre) : Bao
Yasuaki Kurata : le général Nishino

 

Récompenses

 

32e cérémonie des Hong Kong Film Awards : Meilleurs décors et Meilleure musique de film



Liens externes                                                  
  https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Last_Tycoon_(film,_2012)  
     
     
Notes et références                                                    
   
    
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Une réplique grandeur nature du Titanic en Chine

Publié à 13:06 par dessinsagogo55 Tags : google abonnement article centerblog sur mer merci monde fond histoire nature noel
Une réplique grandeur nature du Titanic en Chine
Le chantier de construction d'une réplique du Titanic, le 26 avril 2021 dans le district de Daying (Chine) AFP / NOEL CELIS 
 
Une réplique grandeur nature du Titanic sort de terre en fin fond de la campagne en Chine

 

 
 
Il ne coulera point et ne verra jamais la mer: au fin fond de la campagne chinoise, une réplique grandeur nature du Titanic a commencé à sortir de terre au milieu des champs, avant d'accueillir des touristes dans un parc à thème consacré au mythique paquebot.

 

A Suining (sud-ouest), quatre grues surplombent une immense cale sèche au bord d'une rivière. Casques de protection jaunes sur la tête, des ouvriers s'activent autour de la coque d'un navire géant.

 

Des ouvriers sur le chantier de construction d'une réplique grandeur <a class=
 
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Des ouvriers sur le chantier de construction d'une réplique grandeur nature du Titanic, le 27 avril 2021 dans le district de Daying (Chine, province du Sichuan) AFP / NOEL CELIS

 

Le chantier produit une gigantesque réplique du Titanic, le tristement célèbre navire qui a sombré voilà plus d'un siècle dans l'Atlantique, tuant plus de 1.500 passagers et membres d'équipage.

 
 

"C'est un projet très compliqué", affirme à l'AFP Su Shaojun, à l'origine de cette idée. "On construit un navire grand comme un porte-avions" sur des terres, explique dans son bureau M. Su, devant une maquette du paquebot.

A Suining, la mer la plus proche est à plus de 1.000 kilomètres. Mais l'entrepreneur en est persuadé: les curieux feront quand même le déplacement pour visiter "Titanicland", son parc à thème consacré au navire.

Coût du projet: 10 milliards de yuans (1,2 milliard d'euros). L'inauguration est prévue en fin d'année.

 

 

Un ouvrier effectue une soudure, sur le chantier d'une réplique du Titanic, le 27 avril 2021, dans le district de Daying (Chine)
 
Un ouvrier effectue une soudure, sur le chantier d'une réplique du Titanic, le 27 avril 2021, dans le district de Daying (Chine) AFP / NOEL CELIS

Le Titanic était à son époque le plus grand paquebot de croisière jamais construit.

Censé être insubmersible, il reste synonyme du plus grand désastre de l?histoire maritime.

Comme l'original, la réplique de M. Su mesure 260 mètres de long. Il a fallu six ans pour la construire -- le double du vrai Titanic -- avec une centaine d'ouvriers et 23.000 tonnes d'acier.

 
 

Tout, de la salle à manger aux cabines de luxe et même les poignées de porte, est inspiré de l'original.

Et dans un souci de réalisme, une véritable machine à vapeur donnera l'impression aux visiteurs d'être réellement en mer.

 

 

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Ever Given

Publié à 19:37 par dessinsagogo55 Tags : center png centerblog sur monde histoire
Ever Given

 

Ever Given (chinois : 長賜輪) est un porte-conteneurs de classe Golden, un des plus grands du monde. Le navire est opéré par la compagnie taïwanaise Evergreen Marine et bat pavillon panaméen

 

Histoire

Collision à Hambourg

 

Le 9 février 2019, le navire a heurté et gravement endommagé un transbordeur de la compagnie HADAG de vingt-cinq mètres de long à Blankenese, près du port de Hambourg. Deux minutes après la collision, une interdiction de circulation sur l'Elbe a été émise en raison des vents violents

 

 

Échouement dans le canal de Suez

 

Le 23 mars 2021 à h 40, durant son trajet vers Rotterdam, le navire passe par le canal de Suez, mais s'y coince en diagonale, bloquant le canal. Evergreen Marine a déclaré que le navire s'est échoué accidentellement à cause de rafales de vent. L'incident, bloquant les deux sens de circulation du canal a mené à un embouteillage de centaines de navires et à une hausse des cours du pétrole

 

Type Porte-conteneurs
Classe Golden
Histoire
Constructeur Imabari Shipbuilding
Lancement 2018
Statut en service
Caractéristiques techniques
Longueur 400 m
Maître-bau 59 m
Tonnage 219079 GT
Caractéristiques commerciales
Capacité 20 388 EVP
Carrière
Propriétaire Shoei Kisen
Armateur Shoei Kisen

Evergreen Marine Corporation

Pavillon  Panama

 

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ever_Given

 

 

 

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Jiang Qing

Jiang Qing

 

Jiang Qing (19 mars 1914-14 mai 1991), ancienne actrice, est une femme politique chinoise. Surnommée « l’Impératrice Rouge », elle fut la quatrième et dernière épouse de Mao Zedong, fondateur de la République populaire de Chine et joua un rôle politique majeur durant la Révolution culturelle.

 

Elle fut arrêtée en 1976, quelques jours après la mort de Mao, et condamnée à finir ses jours en prison (où elle se suicida). En tant que membre de la bande des Quatre, elle est considérée comme une des personnalités responsables du déclenchement, des violences et des destructions de la Révolution culturelle.

 

Jiang Jing (ou Jiāng Qīng selon la transcription pinyin), de son vrai nom Luan Shumeng (alias Li Yunhe, alias Li Jin, alias Lan Ping), est née entre 1912 et 1914 à Zhucheng dans la province du Shandong, d'une famille de modeste origine. Son père, Li Dewen, était charron et aubergiste. Son enfance dans ce bourg de 30 000 habitants ne fut guère épanouissante. Son père, alcoolique et brutal, battait sa mère (qui n'était pas épouse, mais seulement concubine), laquelle battait Jiang Qing à son tour.

 

 
« Lan Ping », actrice, ca. 1930.
 

À l'âge de cinq ans, sa mère s'enfuit et l'emmène chez son grand-père à Jinan. Là, Yun He (« Grue dans les nuages », son nouveau nom) fréquentera l'école primaire. Mais en 1928, sa mère, probablement remariée, quitte la ville et disparaît, laissant seule l'adolescente. Elle se joint alors à une troupe de Jinan où elle commence l'apprentissage du métier d'acteur. La jeune fille, déjà très belle, s'épanouit dans ce monde artistique. Elle réussit à intégrer l'académie des arts dramatiques de Jinan au printemps 1929, avant que des difficultés ne surgissent à nouveau dès 1930 quand l'établissement ferme brutalement ses portes. Yun He épouse alors Feïn, le fils d'un commerçant de Jinan, qui s'est épris d'elle. Ce mariage de raison pour cette femme ambitieuse ne tarde pas à aboutir, quelques mois plus tard, à un divorce.

 

La jeune fille part alors pour Qingdao, le grand port du Shandong, où l'ancien directeur de l'Académie des beaux-arts de Jinan est devenu doyen de l'université. L'épouse de ce dernier, Yu Shan, avec qui elle a sympathisé, lui obtient un emploi à la bibliothèque universitaire et surtout lui présente son frère Yu Qiwei, qui occupe un poste important au sein du Parti communiste chinois, il est responsable de la propagande du parti clandestin pour Qingdao.

 

En 1933, elle part pour Shanghai commencer une carrière d'actrice sous le nom de Lan Ping (蓝苹) « Pomme Bleue » ; elle y épouse un critique de cinéma appelé Tang Na (pseudonyme de Ma Jiliang) dont elle divorce en 1937.

 

Pendant quelques années, l'actrice décroche sous le nom de Lan Ping des rôles modestes dans des films de série B. Quoique médiocre, cette carrière l'amène à côtoyer les milieux de gauche, sans y être vraiment acceptée — ce dont elle tirera une certaine rancœur qu'elle assouvira pendant la Révolution culturelle. Femme réputée légère, elle a des relations avec des membres du Parti communiste chinois, dont Kang Sheng, qui fut son amant. Celui-ci la présentera ultérieurement à Mao, après avoir rallié ce dernier. Elle devient également la maîtresse de (alias) Huang Jing, un cadre communiste clandestin. Arrêtée par la police pour ces fréquentations, elle est aussitôt relâchée, sans doute après avoir dénoncé des camarades dont elle connaît l'identité, comme certains le lui ont reproché par la suite. Ultérieurement, elle s'efforcera de détruire les traces de son passé en éliminant les témoins, certains mourront sous la torture, ses anciens geôliers susceptibles de révéler sa trahison disparaîtront.

 

L'attente

 

En 1937, elle se sépare de son mari Tang Na et, en compagnie de son ancien amant Yu Qiwei, rejoint Yan'an, la base des forces communistes établie à l'issue de la Longue Marche. C'est à ce moment qu'elle prend le nom plus connu de Jiang Qing. Très ambitieuse, elle va s'employer à séduire Mao, qui divorce alors de sa troisième femme, He Zizhen. Le Bureau politique est pourtant défavorable à cette union, car il se méfie de cette starlette à la réputation sulfureuse. Il craint en outre que cette liaison nuise à l'autorité de Mao, dont l'ex-femme, militante exemplaire, avait participé à toutes les luttes du Parti, et notamment enduré les épreuves de la Longue Marche aux côtés de Mao. Une condition est donc posée, qui est acceptée par Mao : que Jiang Qing s'abstienne de participer à toute activité politique publique. Malgré la déception très vive de Jiang Qing, celle-ci s'incline et le mariage a lieu en novembre 1938. Elle devient ainsi la quatrième et dernière épouse de Mao, après Yang Kaihui (épousée en 1920) et He Zizhen (épousée en 1928).

 

 
Mao et Jiang Qing à Yan'an
 

De fait, Jiang Qing attendra son heure et se tiendra à l'écart de la vie publique pendant plus d'une décennie. Elle donne à Mao une fille en 1940, Li Na. En 1950, le parti lui abandonne avec réticence le poste de membre du Comité directeur de l'industrie cinématographique dépendant du ministère de la Culture, mais il la traite avec désinvolture, ne lui cachant pas qu'elle est accueillie à ce poste par faveur privée du Président Mao (ce dont les têtes de ce comité comme Xia Yan, Tian Han, etc. auront à se repentir : ils seront tous éliminés pendant la Révolution culturelle, ainsi que toutes les personnalités influentes du théâtre et du cinéma). Ce retrait est d'autant plus accentué qu'elle entretient dans les années 1950 des relations pour le moins tumultueuses avec Mao, qui ne lui témoignait pas une fidélité exemplaire (Philip Short et ses autres biographes en font même un dépravé friand de jeunes pubères), et ne pouvait supporter son hypocondrie. En 1955, elle est accueillie à Moscou pour soigner un cancer du col de l'utérus, elle y séjourne souvent. Elle confie à un médecin soviétique qu'elle n'a plus de relations sexuelles avec Mao Zedong. Ce dernier a de jeunes et jolies infirmières complaisantes et ne dédaigne pas des danseuses d'un soir ou des jeunes paysannes.

 

À l'issue du Grand Bond en avant qui, entre 1957 et 1962 cause la mort d'environ 45 millions de personnes, Mao, écarté du pouvoir par le Parti, se rapproche alors de Jiang Qing. Elle s'efforce de développer une certaine influence dans le domaine de l'art. Elle met en avant des formes extrêmement radicales du réalisme socialiste, transformant toute forme d'art en pure propagande politique, et s'intéresse particulièrement à la réforme de l'opéra de Pékin. Son désir de mettre un terme à l'effacement qu'elle subit est en outre exacerbé par les succès publics de Wang Guangmei, femme de Liu Shaoqi, le numéro un du régime. Cette dernière subira aussi par la suite la vindicte de Jiang Qing : publiquement vilipendée et torturée, on lui reprochera entre autres « crimes » l'élégance de ses toilettes portées lors d'un voyage officiel en Indonésie aux côtés de Liu Shaoqi.

 

En attendant, comme mesure de compensation, Jiang Qing est élue à l'Assemblée populaire nationale. Elle se fait alors attribuer plusieurs « villas luxueuses », et utilise une des rares voitures particulières de Chine. Pour les besoins de la propagande, elle se fait photographier avec, dans les mains, le manche d’une pioche ou d’un balai.

 

Sa première occasion de manifester un activisme politique se présente durant l'été 1964, lorsqu'elle propose sa réforme de l'opéra. Cette tentative fit néanmoins long feu face au mur d'indifférence, si ce n'est de mépris, présenté par les autorités du Parti.

 

La Révolution culturelle

 

 
Mao et Jiang Qing en 1946.
 

Dès le début de la Révolution culturelle (1966-1976), Jiang Qing ne vit plus avec Mao Zedong. Dans son ouvrage La Vie privée du président Mao, Li Zhisui, médecin personnel de Mao, précise que ce dernier n'a plus de relations sexuelles avec sa femme. Mais il conserve à ses côtés « plusieurs protégées ». Une de celles-ci est Zhang Yufeng, une contrôleuse de train, qu'il a connue en 1962 alors qu'elle a dix-huit ans et lui soixante-huit. Elle reste sa maîtresse jusqu'à la mort de Mao en 1976 avec un « pouvoir considérable » car elle était la seule à savoir lire sur les lèvres de son amant. Jiang Qing obtient l'amitié de la maîtresse de son mari en la couvrant de cadeaux, elle garde ainsi la possibilité de voir celui-ci. De son côté Jiang Qing a une liaison avec un champion de ping-pong qui est remercié avec un poste éphémère de ministre des sports.

 

La Révolution culturelle, tentative orchestrée par Mao à partir de 1965 pour reprendre le pouvoir en relançant la révolution sur une voie radicale, permet à Jiang Qing de se hisser au centre de la scène. Elle se jette dans la mêlée politique, puis profitant du chaos sanglant qui s'ensuit, elle se place — avec l'assentiment de Mao — au premier rang des dignitaires du régime en prenant avec Chen Boda la tête du groupe de la révolution culturelle.

 

Le dazibao de Nie Yuanzi aurait été placardé le 25 mai 1966, à l'Université de Pékin, sur ordre de Jiang Qing. Elle entreprend une campagne de « purification » des arts à partir de 1967, excluant tout ce qui ne relevait pas d'un véritable art populaire « antiféodal » et « antibourgeois ». Elle limite strictement le nombre d'opéras autorisés à huit opéras révolutionnaires. Lin Biao l'aide également à cette époque à répandre son idéologie au sein de l'Armée populaire de libération par le biais de compagnies de danse et de théâtre. De façon générale, elle joue un rôle essentiel au cours des différents rebondissements de cette folle équipée qui mena la Chine au bord du gouffre. Elle est membre du 9e Politburo du Parti communiste chinois du 28 avril 1969. Elle est réélue le 30 juin 1973, lors du 10e Politburo du PCC, mais son rôle politique n'est plus aussi essentiel.

 

En 1975, son ancien amant Kang Sheng, agonisant, fait venir à l’hôpital les traductrices anglaises et protégées de Mao, Nancy Tung et Wang Hairong, pour accuser Jiang Qing d'avoir été un agent double au service de Tchang Kaï-chek.

 

Lors du Mouvement du 5 avril 1976, des milliers de Chinois se rassemblent sur la place Tian'anmen et dans plusieurs villes chinoises pour honorer Zhou Enlai, décédé en janvier de la même année, et protester contre la politique menée par les dirigeants chinois. Des textes s'attaquent à l'impératrice rouge Jiang Qing et à ses proches. Les manifestants sont évacués de la place dans « le sang », plusieurs centaines de morts sont évoqués. Deng Xiaoping est mis en accusation par la Bande des Quatre, pour avoir organisé les manifestations du 5 avril. Après sa mise en résidence surveillée, Deng est démis de ses fonctions le 7 avril 1976 par le Politburo. Deng se réfugie alors dans le sud du pays sous la protection de militaires amis.

 

Signe de « l'état de décadence dans lequel a sombré le pouvoir maoïste » (Simon Leys), ce rôle d'Impératrice rouge ne doit rien à son action passée, à sa personnalité ou à ses compétences, mais tout à sa relation privée avec Mao. Malgré le déploiement de propagande qu'elle avait mis en place pour exalter sa personne, elle resta d'ailleurs détestée et méprisée par le peuple chinois

 

La chute

 

 
Jiang Qing en 1976.
 

Dès 1971, Simon Leys prédit que « Mao une fois disparu, le pouvoir de Jiang Qing sera le tout premier à se trouver en péril. » L'analyse était juste, car c'est de son mariage avec Mao qu'elle tire l'essentiel de son pouvoir.

 

Un mois après la mort du Grand Timonier, ses adversaires, décidés à en finir avec les excès de la faction radicale, et rassemblés autour de Hua Guofeng, la font arrêter avec ses complices de « la Bande des Quatre » (Zhang Chunqiao, Yao Wenyuan et Wang Hongwen), dans la nuit du 6 au 7 octobre 1976. Elle est emprisonnée à la prison de Qincheng. Elle est accusée de complot (une accusation sans doute pas tout à fait imaginaire), et, en juillet de l'année suivante, exclue du Parti communiste chinois.

 

Ne pouvant l'éliminer de façon expéditive en raison de sa notoriété, les nouvelles autorités chinoises mettent en place une cour spéciale entre novembre 1980 et janvier 1981 afin de la juger pour les crimes innombrables commis pendant la Révolution culturelle. Elle comparaît, défendue notamment par Zhang Sizhi, devant trente-six magistrats (et un public de six cents personnes) pour un procès-spectacle dont la sentence a déjà été décidée par Deng Xiaoping (qui est parvenu entretemps à écarter Hua Guofeng du pouvoir). Elle est finalement condamnée à mort le 25 janvier1981 à l'issue d'une parodie de procès, avec un sursis de deux ans lui permettant de se « repentir ». Jugée responsable — directement ou indirectement — de centaines de milliers de morts, elle n'exprima pas le moindre regret durant son procès, mais au contraire défiant et injuriant ses accusateurs, elle se prévalut d'être le « chien de Mao » (« Quand il me disait de mordre, je mordais. »). En 1983, sa peine est commuée en détention à vie.

 

Après le procès, elle est placée dans la prison de Qincheng, prison spéciale accueillant notamment, dans des conditions privilégiées, les « princes rouges » (nomenklatura chinoise) déchus. Elle est finalement libérée pour raison médicale (probablement un cancer de la gorge) et placée en résidence surveillée à Pékin. L'impératrice rouge se serait suicidée le 14 mai 1991, selon les informations données par les autorités chinoises qui n'ont annoncé sa mort qu'en 1993.

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jiang_Qing

 

 

 

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Un monde fou : La cuisine au lait de femme

Publié à 10:27 par dessinsagogo55 Tags : centerblog
Un monde fou : La cuisine au lait de femme

 

L'Est Républcain du 28 janvier 2003

 

 

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