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Cinéma

Annie Girardot : Une grande actrice

Publié à 11:43 par dessinsagogo55 Tags : sommaire center blog photo paris actrice centerblog femme sur

Annie Girardot (Annie Suzanne Girardot) est une actrice française, 
née le 25 octobre 1931 à Paris (10e) et morte dans cette ville le 28 février 2011
Elle suit des études d'infirmière à Caen pour être sage-femme comme sa mère . Mais , rapidement , elle se consacre à sa passion , la comédie . Élève au conservatoire de la rue Blanche dès 1949 , Annie Girardot fait , parallèlement , des apparitions , le soir , dans des cabarets . . . 
Elle obtient son premier grand rôle en 1955 dans" treize à table " Taille 1m63 

 

 

 

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Mise à jour :2/07/2020

 

Annie Girardot : Ses premières apparitions



Ses premières apparitions au cinéma sont moins éclatantes, dans des films mineurs, mais elle tient remarquablement tête à Jean Gabin dans deux bonnes séries noires : Le rouge est mis et Maigret tend un piège.

Elle démissionne finalement en 1960 du Français à contrecœur pour se consacrer essentiellement au cinéma et tourner pour le film de Luchino Visconti, Rocco et ses frères, qui fait d'elle une star, aux côtés d'autres débutants tels que Alain Delon (qui restera à jamais un ami fidèle de la comédienne), Renato Salvatori ou Claudia Cardinale. Mais, sur les planches, elle sera encore dirigée par le réalisateur italien pour Deux sur la balançoire aux côtés de Jean Marais. Elle connaît un triomphe, en 1974, avec Madame Marguerite, qui devient son rôle-fétiche, qu'elle reprendra plusieurs fois jusqu'en 2002.



Dans les années 1960, Annie Girardot n'est pas sollicitée par les réalisateurs de la Nouvelle Vague, mais tourne avec des réalisateurs confirmés comme Alexandre Astruc (La Proie pour l'ombre), Roger Vadim (Le Vice et la Vertu, avec la débutante Catherine Deneuve), Gérard Oury (Le crime ne paie pas) ou encore Marcel Carné (Trois chambres à Manhattan). C'est d'ailleurs sur le tournage de ce dernier film qu'a débuté Robert de Niro, qui dira d'Annie Girardot : « Elle est la plus belle femelle mec que je connaisse »

Partageant sa vie entre la France et l'Italie, Annie Girardot tourne également avec de nombreux réalisateurs italiens comme Marco Ferreri, qui lui fera tenir le rôle surprenant d'une femme singe, phénomène de foire, dans Le Mari de la femme à barbe, film audacieux qui provoquera un scandale lors de sa présentation au Festival de Cannes 1964. Elle tourne aussi avec Mario Monicelli (Les Camarades, avec Marcello Mastroianni) et les frères Taviani (Les Hors-la-loi du mariage).

En 1971 sort Mourir d'aimer, film d'André Cayatte, qui va révolutionner la carrière de la comédienne. Inspiré de l'affaire Gabrielle Russier, ce film raconte l'histoire d'amour entre une enseignante et un des élèves lycéen ; une histoire dérangeante qui fera l'objet d'un procès retentissant et conduira l'enseignante au suicide. Ce film est un énorme succès avec près de six millions d'entrées en France, mais ne plaît pas à tout le monde. Ainsi, François Truffaut écrit une lettre ouverte, dénonçant la façon très démagogique, selon lui, avec laquelle André Cayatte a traité cette affaire. Ce rôle reste cependant comme l'un des plus marquants de la comédienne, lui assurant même une reconnaissance internationale.

Annie Girardot

À partir de là, elle devient l'actrice française la plus populaire, alternant comédies et mélodrames, n'hésitant pas, à l'occasion, à aider de jeunes cinéastes à tourner leur premier film. Grâce à elle, et à Philippe Noiret, surgit l'une des comédies les plus insolites de cette époque, La Vieille Fille, en 1971, signée Jean-Pierre Blanc. Le spécialiste des comédies Serge Korber l'engage pour son prémier drame, Les feux de la Chandeleur en 1972, où elle incarne une mère de deux enfants adultes (Claude Jade, Bernard Le Coq) qui tente de reconquérir son ex-mari (Jean Rochefort). De Vivre pour vivre en 1967 à On a volé la cuisse de Jupiter en 1980, Annie Girardot a contribué grâce à son interprétation de « femme normale et populaire » à imposer vingt films millionnaires au box-office. D'ailleurs, à cette époque, à chaque sortie d'un nouveau film, on allait voir « la Girardot » au cinéma : à la fin des années 1970, elle est l'actrice la mieux payée et la star préférée des Français.

Sa rencontre avec Michel Audiard sera déterminante dans sa carrière. Le dialoguiste fera d'elle une des principales interprètes de ses films lorsqu'il passe à la réalisation. Ainsi devient-elle une femme de ménage trop bavarde dans Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause ! puis une femme régnant sur un bidonville et spécialisée dans le trafic de saintes reliques dans Elle cause plus, elle flingue. Il lui ouvre alors les portes de la comédie, elle qui jusqu'alors été cantonnée aux rôles plus dramatiques.



En 1974, elle remporte un énorme succès au box-office dans La Gifle de Claude Pinoteau. Dans ce film, elle incarne l'ex-femme de Lino Ventura et la mère d'une débutante nommée Isabelle Adjani. Sa maîtrise approximative de l'anglais donnera lieu à quelques scènes et répliques cultes dans le film.

Elle reçoit, en 1977, le César de la meilleure actrice pour Docteur Françoise Gailland de Jean-Louis Bertucelli, autre film marquant dans la carrière de la comédienne. Elle y incarne une femme médecin luttant contre un cancer des poumons.

En 1978, elle partage l'affiche de La Zizanie de Claude Zidi avec un acteur pour lequel elle a une immense admiration : Louis de Funès. Les deux acteurs rêvaient de tourner ensemble depuis quelques années. Ce sera malheureusement leur unique collaboration.

Durant les années 1970, elle forme avec Philippe Noiret, rencontré sur Le Rendez-vous en 1961, un véritable couple de cinéma. Ensemble, ils tourneront, La Vieille Fille en 1971, La Mandarine en 1972, Tendre poulet en 1977 et On a volé la cuisse de Jupiter en 1980 (ils seront également tous les deux à l'affiche de Souvenirs, souvenirs en 1984 mais ils n'ont aucune scène commune). Ils devaient se retrouver en 2001 dans un film de Bertrand Blier intitulé Tête de nœud, mais le film ne verra jamais le jour.

La gouaille d'Annie Girardot est souvent mise au service de films mettant en avant les femmes et le féminisme, et elle incarne alors cette cause en interprétant une série de rôles qui jouent sur le décalage de personnages assumant des métiers d'ordinaire réservés aux hommes : médecin, chauffeur de taxi, reporter-photographe, commissaire de police, etc. À travers ses rôles, elle défend des causes comme la lutte contre le cancer, le droit à l'avortement, le droit à la parité.

En 1979, elle est de nouveau nommée aux Césars, dans la catégorie meilleure actrice, pour le film La Clé sur la porte d'Yves Boisset. Fatiguée d'endosser toujours les mêmes rôles, Annie Girardot désire faire une pause dans sa carrière cinématographique. Elle commence par tenir une rubrique à la radio en 1981 dans une émission de Stéphane Collaro sur Europe 1. Tous les jours, dans Paroles de femmes, elle fait le récit d'aventures quotidiennes exceptionnelles, drôles, inquiétantes ou émouvantes, réellement arrivées à des femmes.

Puis, l'actrice décide de se lancer dans l'enregistrement d'un disque. C'est Bob Decout qui est chargé d'en écrire les chansons. Il devient finalement le compagnon de l'actrice en 1981. Cette relation l'entraîne vers un univers différent : la musique. Elle chante lors d'une émission de Jacques Chancel, puis monte avec Bob Decout un spectacle musical intitulé Revue et corrigée sur des musiques de Catherine Lara et avec des costumes de Jean-Paul Gaultier au Casino de Paris (alors en passe d'être transformé en parking). Considérée comme bancale, la production ne trouve pas de financement et Annie Girardot doit hypothéquer son appartement de la place des Vosges. Le spectacle est un fiasco et ne reste qu'un mois à l'affiche. Girardot enchaîne avec une pièce de théâtre et un film qui ne fonctionnent pas plus. Ces échecs la plongent dans un grand désarroi moral et financier, accentués par le décès de sa mère et les problèmes de drogue de sa fille.

Annie Girardot se tourne alors davantage vers le théâtre, jouant ainsi L'Avare de Molière aux côtés de son ami Michel Serrault, Première Jeunesse avec Odette Joyeux, ou encore Le roi se meurt de Ionesco avec Daniel Ivernel. En 1987, la télévision lui permet de retrouver le chemin des plateaux. Elle devient la vedette de la toute première saga de l'été diffusée sur TF1 : Le Vent des moissons. Le succès est immense et l'année suivante, c'est elle joue dans une nouvelle saga, Orages d'été, aux côtés de Patachou. Dès lors, elle tournera de nombreux téléfilms, assurant à chaque fois aux chaînes de télévision de beaux succès d'audience.

Au début des années 1990, les propositions se font rares, seule sa participation au film de Bertrand Blier, Merci la vie, se faisant remarquer. Elle tourne également pour Gérard Mordillat (Toujours seuls) et incarne la mère farfelue de Catherine Jacob dans la comédie Les Braqueuses de Jean-Paul Salomé, en 1994.

En 1974, elle remporte un énorme succès au box-office dans La Gifle de Claude Pinoteau. Dans ce film, elle incarne l'ex-femme de Lino Ventura et la mère d'une débutante nommée Isabelle Adjani. Sa maîtrise approximative de l'anglais donnera lieu à quelques scènes et répliques cultes dans le film.

Elle reçoit, en 1977, le César de la meilleure actrice pour Docteur Françoise Gailland de Jean-Louis Bertucelli, autre film marquant dans la carrière de la comédienne. Elle y incarne une femme médecin luttant contre un cancer des poumons.

En 1978, elle partage l'affiche de La Zizanie de Claude Zidi avec un acteur pour lequel elle a une immense admiration : Louis de Funès. Les deux acteurs rêvaient de tourner ensemble depuis quelques années. Ce sera malheureusement leur unique collaboration.

Durant les années 1970, elle forme avec Philippe Noiret, rencontré sur Le Rendez-vous en 1961, un véritable couple de cinéma. Ensemble, ils tourneront, La Vieille Fille en 1971, La Mandarine en 1972, Tendre poulet en 1977 et On a volé la cuisse de Jupiter en 1980 (ils seront également tous les deux à l'affiche de Souvenirs, souvenirs en 1984 mais ils n'ont aucune scène commune). Ils devaient se retrouver en 2001 dans un film de Bertrand Blier intitulé Tête de nœud, mais le film ne verra jamais le jour.

La gouaille d'Annie Girardot est souvent mise au service de films mettant en avant les femmes et le féminisme, et elle incarne alors cette cause en interprétant une série de rôles qui jouent sur le décalage de personnages assumant des métiers d'ordinaire réservés aux hommes : médecin, chauffeur de taxi, reporter-photographe, commissaire de police, etc. À travers ses rôles, elle défend des causes comme la lutte contre le cancer, le droit à l'avortement, le droit à la parité.



En 1979, elle est de nouveau nommée aux Césars, dans la catégorie meilleure actrice, pour le film La Clé sur la porte d'Yves Boisset. Fatiguée d'endosser toujours les mêmes rôles, Annie Girardot désire faire une pause dans sa carrière cinématographique. Elle commence par tenir une rubrique à la radio en 1981 dans une émission de Stéphane Collaro sur Europe 1. Tous les jours, dans Paroles de femmes, elle fait le récit d'aventures quotidiennes exceptionnelles, drôles, inquiétantes ou émouvantes, réellement arrivées à des femmes.

Puis, l'actrice décide de se lancer dans l'enregistrement d'un disque. C'est Bob Decout qui est chargé d'en écrire les chansons. Il devient finalement le compagnon de l'actrice en 1981. Cette relation l'entraîne vers un univers différent : la musique. Elle chante lors d'une émission de Jacques Chancel, puis monte avec Bob Decout un spectacle musical intitulé Revue et corrigée sur des musiques de Catherine Lara et avec des costumes de Jean-Paul Gaultier au Casino de Paris (alors en passe d'être transformé en parking). Considérée comme bancale, la production ne trouve pas de financement et Annie Girardot doit hypothéquer son appartement de la place des Vosges. Le spectacle est un fiasco et ne reste qu'un mois à l'affiche. Girardot enchaîne avec une pièce de théâtre et un film qui ne fonctionnent pas plus. Ces échecs la plongent dans un grand désarroi moral et financier, accentués par le décès de sa mère et les problèmes de drogue de sa fille.

Annie Girardot se tourne alors davantage vers le théâtre, jouant ainsi L'Avare de Molière aux côtés de son ami Michel Serrault, Première Jeunesse avec Odette Joyeux, ou encore Le roi se meurt de Ionesco avec Daniel Ivernel. En 1987, la télévision lui permet de retrouver le chemin des plateaux. Elle devient la vedette de la toute première saga de l'été diffusée sur TF1 : Le Vent des moissons. Le succès est immense et l'année suivante, c'est elle joue dans une nouvelle saga, Orages d'été, aux côtés de Patachou. Dès lors, elle tournera de nombreux téléfilms, assurant à chaque fois aux chaînes de télévision de beaux succès d'audience.

Au début des années 1990, les propositions se font rares, seule sa participation au film de Bertrand Blier, Merci la vie, se faisant remarquer. Elle tourne également pour Gérard Mordillat (Toujours seuls) et incarne la mère farfelue de Catherine Jacob dans la comédie Les Braqueuses de Jean-Paul Salomé, en 1994.

 

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Mise à jour :2/07/2020

 

Annie Girardot : Naissance

Publié à 11:40 par dessinsagogo55 Tags : center paris sommaire femme centerblog sur prix homme rose art
Annie Girardot : Naissance



Annie Girardot est née à Paris de père inconnu (un homme marié qui ne la reconnaîtra pas et qui mourra alors qu'elle est âgée de 2 ans) et d'une mère sage-femme (Raymonde Noële Félicie Girardot). Elle suit des études d'infirmière à Caen pour être sage-femme comme sa mère. Mais, rapidement, elle se consacre à sa passion, la comédie. 



Élève au conservatoire de la rue Blanche dès 1949, Annie Girardot fait, parallèlement, des apparitions, le soir, dans des cabarets (La Rose rouge, à Montmartre, sous le pseudonyme d'Annie Girard, ou au Lapin agile), et participe à des revues telles Dugudu avec la troupe de Robert Dhéry, dans laquelle elle côtoie d'autres futurs « grands » : Michel Serrault, Jean Poiret, Jacqueline Maillan...



En juillet 1954, elle sort du Conservatoire national supérieur d'art dramatique avec deux prix, et elle est engagée peu après à la Comédie-Française. Son interprétation de La Machine à écrire, en 1956, aux côtés de Robert Hirsch, est particulièrement remarquée par Jean Cocteau, qui voit en elle « le plus beau tempérament dramatique de l'après-guerre »

 

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Mise à jour :2/07/2020

 

Annie Girardot : Après une traversée du désert

Publié à 11:39 par dessinsagogo55 Tags : paris actrice center sommaire centerblog moi amour place fille sur
Annie Girardot : Après une traversée du désert


Après une traversée du désert de plusieurs années, l'obtention en 1996 du César de la meilleure actrice dans un second rôle, pour Les Misérables, de Claude Lelouch, lui permet de « retrouver sa place ». Lors de la remise de son César à la 21e cérémonie, les larmes aux yeux, elle provoque l'émotion avec ces paroles : « Je ne sais pas si j'ai manqué au cinéma français, mais à moi, le cinéma français a manqué follement... éperdument... douloureusement. Et votre témoignage, votre amour, me font penser que peut-être, je dis bien peut-être, je ne suis pas encore tout à fait morte. ». L'année suivante, elle est la présidente de la 22e cérémonie.


En 2002, elle remporte à nouveau le César de la meilleure actrice dans un second rôle, pour son interprétation de la mère castratrice d'Isabelle Huppert (qui avait déjà joué sa fille dans Docteur Françoise Gailland) dans La Pianiste de Michael Haneke. Michael Haneke fera de nouveau appel à elle en 2005 pour incarner la mère de Daniel Auteuil dans Caché.

La fin des années 2000 sera marquée par de petits rôles dans quelques films (Le Temps des porte-plumes avec Jean-Paul Rouve, Boxes avec Jane Birkin).



Le 20 septembre 2006, on apprend par son avocat Me Emmanuel Asmar, chargé de ses intérêts, qu'Annie Girardot est atteinte de la maladie d'Alzheimer, ce que confirme l'édition du 21 septembre de l'hebdomadaire Paris Match, dans lequel la fille, Giulia Salvatori, et la petite-fille de l'actrice, Lola Vogel, révèlent sa maladie.

 

 

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Annie Girardot : La comédienne continue à jouer

Publié à 11:37 par dessinsagogo55 Tags : sommaire center paris centerblog sur vie amis femme fille texte maison film
Annie Girardot : La comédienne continue à jouer


Malgré cela, la comédienne continue à jouer au théâtre : de 2001 à 2003, elle reprend la pièce Madame Marguerite à Paris et en tournée, et, pour pallier les éventuels trous de mémoire, elle est équipée d'une oreillette destinée à lui souffler son texte. C'est avec ce même procédé qu'elle continuera à participer au tournage de plusieurs films comme Je préfère qu'on reste amis... (2005), où elle interprète - ironie du sort - une femme atteinte de la maladie d'Alzheimer. Les rôles sont plus courts et adaptés (peu de scènes physiques), mais les réalisateurs sont conciliants. La comédienne « revit » lorsqu'elle est sur un plateau de tournage et, le temps d'une scène, la maladie s'efface.



En 2007, sa fille Giulia Salvatori publie, avec le journaliste Jean-Michel Caradec'h, une biographie intitulée La Mémoire de ma mère (éditions Michel Lafon), où elle consigne les souvenirs de sa mère.



À partir de 2008, Annie Girardot vit dans une maison médicalisée de Paris. Le 21 septembre 2008, TF1 diffuse Annie Girardot, ainsi va la vie, un film documentaire de Nicolas Baulieu filmant huit mois de sa vie, avec Claire Keim en voix off. On y découvre sa vision du passé et les effets de la maladie.

 

 

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Annie Girardot

Publié à 11:36 par dessinsagogo55 Tags : sommaire centerblog center
Annie Girardot
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Anne Hathaway en robe blanche Chanel Couture

Publié à 11:33 par dessinsagogo55 Tags : film jeune center coup femme

Golden Globes 2013 : Anne Hathaway en Chanel Couture
Publié le 14 janvier 2013 par Justine Feutry et Mélissa Brion

Anne Hathaway en robe blanche Chanel Couture

Anne Hathaway en robe blanche Chanel Couture

Décidément, Anne Hathaway n'en finit plus de conquérir Hollywood. Après une prestation remarquée dans le dernier opus de Batman, la jeune femme a été primée pour son rôle dans le film Les Misérables. Une récompense qu'elle aurait pu recevoir également pour sa sublime tenue immaculée signée Chanel Couture et sa coup garçonne qui lui va à ravir.

Anne Parillaud

Publié à 11:31 par dessinsagogo55 Tags : homme enfants france roman 2010 film annonce paris voyage danse affiche actrice sur amour center

Anne Parillaud, née le 6 mai 1960 à Paris, est une actrice française.

Anne Parillaud

Enfant, Anne Parillaud voulait devenir avocate. Mais sa mère a préféré l'inscrire à des cours de théâtre et de danse pour améliorer sa diction et son allure.
En 1977 elle est repérée pour jouer un petit rôle dans le film Un amour de sable de Christian Lara. Elle enchaîne alors sur un autre petit rôle dans L'Hôtel de la plage de Michel Lang, qui remporte un grand succès.
En 1980 elle joue dans Patricia, un voyage pour l'amour, un film érotique allemand sorti en salle en France trois ans plus tard. A la même époque, Just Jaeckin la dirige dans Girls. La débutante figure également à l'ombre de Catherine Deneuve dans Écoute voir de l'Argentin Hugo Santiago.
En 1981 et en 1983, Alain Delon lui propose de jouer dans deux films qu'il a écrits : Pour la peau d'un flic et Le Battant.
Les années suivantes Anne Parillaud se tourne vers la télévision, travaillant avec les réalisateurs Jean-Daniel Simon et Robert Mazoyer, les acteurs Jean-François Garreaud, Claude Giraud, Jacques Perrin, croisant pour la première fois Jeanne Moreau dans une adaptation de Françoise Dorin.
Après sa participation au film de l'Italien Ettore Scola Quelle heure est-il ?, en 1990 Nikita, réalisé par son conjoint de l'époque Luc Besson, qui a écrit le rôle spécialement pour elle, lui fait connaître un triomphe international. Sa prestation lui vaut le César de la meilleure actrice.
En 1992, elle part aux États-Unis pour interpréter un vampire dans Innocent Blood de John Landis. Parillaud travaillera par la suite régulièrement pour les Américains, incarnant la reine Anne d'Autriche, mère de Louis XIV joué par Leonardo DiCaprio, dans L'Homme au masque de fer, en 1998, partenaire ailleurs de Matt Dillon ou William Baldwin.
En France, elle joue dans les drames À la folie de Diane Kurys, face à Béatrice Dalle, et Passage à l'acte de Francis Girod, avec Daniel Auteuil et Patrick Timsit. Plus tard, Claude Lelouch lui propose un des rôles principaux de Une pour toutes. Mais le succès n'est pas au rendez-vous.
Anne poursuit une carrière internationale, travaillant avec Raoul Ruiz, Amos Gitaï, Alfonso Arau.
Au début des années 2000, Anne Parillaud partage l'affiche avec Grégoire Colin de Sex is comedy, rencontre marquante avec Catherine Breillat, et avec Richard Anconina dans Gangsters, écrit et réalisé par Olivier Marchal.
Dans un registre plus léger, en 2004 elle forme un trio d'amies avec Mathilde Seigner et Judith Godrèche dans la comédie Tout pour plaire, et en 2007 elle est la compagne de Pierre Cassignard, face à Sandrine Bonnaire et Pascal Légitimus, dans une autre comédie, Demandez la permission aux enfants !.
En 2007 également, elle joue le personnage de Madame de Solcy dans Une vieille maîtresse de Catherine Breillat, d'après le roman de Barbey d'Aurevilly - Asia Argento joue le rôle titre. Deux ans plus tard, elle interprète pour la télévision Marie-Madeleine de Brinvilliers, mise en scène par Édouard Niermans, sur un scénario de Catherine Hermary-Vieille.
Le 14 mai 2005 elle a épousé le compositeur Jean Michel Jarre, avec lequel elle collabore : d'abord pour le DVD AERO, puis, en 2007, sa voix est utilisée dans le titre Beautiful Agony de l'album Téo et Téa.
Fin novembre 2010, Jean-Michel Jarre annonce leur prochain divorce sans vraiment avertir son épouse. Anne Parillaud, douloureusement choquée, n'a pas apprécié.

Anna Magnani

 

Anna Magnani, née le 7 mars 1908 à Rome, province du Latium, Italie et morte le 26 septembre 1973 dans la même ville, était une actrice italienne.
Fille naturelle, abandonnée par sa mère, elle est élevée chichement par sa grand-mère maternelle à Rome, et fit son éducation dans un couvent.

Anna Magnani

Elle commence sa carrière artistique en chantant dans des cabarets et des night-clubs avant d'intégrer l'Académie d'art dramatique de Rome. Commencent ensuite des tournées à travers le pays avec des compagnies théâtrales à répertoire minimal.
Ses débuts au cinéma ont lieu en 1927 avec un petit rôle dans un film muet, Scampolo, suivi d'un rôle de premier plan dans La Prisonnière des ténèbres (La Cieca di Sorrento) de Nunzio Malasomma en 1934.
En 1935, elle épouse Goffredo Alessandrini qui la fit jouer dans La Cavalerie héroïque (Cavalleria) en 1936. Leur union dura peu de temps et le mariage fut annulé en 1950.
Elle devint une actrice connue avec le rôle qu'elle eut en 1941 dans Mademoiselle Vendredi (Teresa Venerdi), réalisé par Vittorio De Sica. Sa véritable percée et sa réputation mondiale se firent avec Roberto Rossellini dans le film Rome, ville ouverte (Roma, città aperta) en 1945, généralement considéré comme le premier film néoréaliste commercial de l'après-guerre.
Dès lors, elle ne cessa de travailler pour le cinéma et la télévision, recevant un Oscar de la meilleure actrice pour sa performance dans la version cinématographique de La Rose tatouée (The Rose Tattoo) de Daniel Mann d'après la pièce de Tennessee Williams (Williams et elle étaient des amis proches), et travaillant avec les plus importants réalisateurs italiens durant les années 1950, 1960 et 1970.
Elle était réputée pour ses rôles de femme plébéienne, rude et passionnée. Elle eut une liaison avec Roberto Rossellini entre la réalisation de Rome, ville ouverte et sa rencontre à scandale avec Ingrid Bergman. Anna eut un enfant naturel avec un acteur italien, un garçon qui fut victime de la poliomyélite, et elle consacra sa vie à prendre soin de lui.
Le dernier film dans lequel elle joua fut Fellini Roma, en 1972. Elle mourut l'année suivante, à Rome, d'un cancer du pancréas.
Filmographie
Cinéma
1928 : Scampolo (Das Mädchen der Straße) d'Augusto Genina
1934 : Tempo massimo de Mario Mattoli, rôle d'Emilia
1934 : La Prisonnière des ténèbres (La Cieca di Sorrento) de Nunzio Malasomma, rôle d'Anna
1935 : Quei due de Gennaro Righelli
1936 : Trenta secondi d'amore de Mario Bonnard
1936 : La Cavalerie héroïque (Cavalleria) de Goffredo Alessandrini, rôle de Fanny
1938 : Tarakanowa (Principessa Tarakanova) de Fedor Ozep et Mario Soldati, rôle de la servante de la princesse
1940 : Una Lampada alla finestra de Gino Talamo, rôle d'Ivana, la maîtresse de Max
1941 : La Fuggitiva de Piero Ballerini, rôle de Wanda Reni
1941 : Mademoiselle Vendredi (Teresa Venerdì) de Vittorio De Sica, rôles de Maddalena Tentini et Loretta Prima
1942 : Finalmente soli de Giacomo Gentilomo, rôle de Ninetta, alias Lulù
1942 : La Fortuna viene dal cielo d'Ákos Ráthonyi, rôle de Zizi
1943 : L'Avventura di Annabella de Leo Menardi, rôle de la mondaine
1943 : La Vita è bella de Carlo Ludovico Bragaglia, rôle de Virginia
1943 : Campo de' fiori de Mario Bonnard, rôle d'Elide
1943 : Gli Assi della risata de Roberto Bianchi et Montero Guido Brignone : épisode Il mio pallone
1943 : Le Diamant mystérieux (L'Ultima carrozzella) de Mario Mattoli, rôle de Mary Dunchetti, la chanteuse
1944 : Il Fiore sotto gli occhi de Guido Brignone, rôle de Maria Comasco, l'actrice
1945 : Quartetto pazzo de Guido Salvini, rôle d'Elena
1945 : Rome, ville ouverte (Roma, città aperta) de Roberto Rossellini, rôle de Pina
1945 : Abbasso la miseria! de Gennaro Righelli, rôle de Nannina Straselli
1946 : Un homme revient (Un Uomo ritorna) de Max Neufeld, rôle d'Adele
1946 : Lo Sconosciuto di San Marino (L'inconnu de Saint-Marin) de Michal Waszynski, rôle de Liana, la prostituée
1946 : Devant lui tremblait tout Rome (Avanti a lui tremava tutta Roma) de Carmine Gallone, rôle d'Ada
1946 : Le Bandit (Il Bandito) d'Alberto Lattuada, rôle de Lidia
1946 : Au diable la richesse (Abbasso la ricchezza!) de Gennaro Righelli, rôle de Gioconda Perfetti
1946 : Assunta Spina de Mario Mattoli, rôle d'Assunta Spina
1947 : L'Honorable Angelina (L'Onorevole Angelina) de Luigi Zampa où Anna Magnani participe au scénario, rôle d'Angelina Bianchi
1948 : Beaucoup de rêves sur les routes (Molti sogni per le strade) de Mario Camerini
1948 : Amore (L'Amore) de Roberto Rossellini, en deux parties : I - La Voix humaine (Una voce umana) (rôle de la femme) ; II - Le Miracle (Il miracolo) (rôle de Nanni)
1950 : Vulcano de William Dieterle, rôle de Maddalena Natoli
1951 : Bellissima de Luchino Visconti, rôle de Maddalena Cecconi
1952 : Les Chemises rouges (Camicie rosse) de Goffredo Alessandrini et Francesco Rosi où Anna Magnani participe au scénario, rôle de d'Anita Garibaldi
1953 : Le Carrosse d'or (Carrozza d'oro) de Jean Renoir, rôle de Camilla
1953 : Nous les femmes (Siamo donne) co-réalisation, épisode Anna Magnani de Luchino Visconti, dans son propre rôle
1955 : Carosello del varietà (Carrousel du music-hall) d'Aldo Bonaldi et Aldo Quinti
1955 : La Rose tatouée (The Rose Tattoo) de Daniel Mann, rôle de Serafina Delle Rose
1957 : Suor Letizia de Mario Camerini, rôle de Suor Letizia
1957 : Car sauvage est le vent (Wild is the Wind) de George Cukor, rôle de Gioia
1958 : L'Enfer dans la ville (Nella città dell'inferno) de Renato Castellani, rôle d'Egle
1959 : L'Homme à la peau de serpent (The Fugitive Kind) de Sidney Lumet, rôle de Lady Torrance
1960 : Larmes de joie (Risate di gioia) de Mario Monicelli, rôle de Gioia
1962 : Mamma Roma de Pier Paolo Pasolini, rôle de Mamma Roma
1963 : Le Magot de Josefa (Pila della Peppa) de Claude Autant-Lara, rôle de Josefa
1967 : À l'italienne (Made in Italy) de Nanni Loy : épisode La Famiglia, rôle d'Adelina
1969 : Le Secret de Santa Vittoria (The Secret of Santa Vittoria) de Stanley Kramer, rôle de Rosa Bombolini
1972 : Fellini Roma de Federico Fellini, dans son propre rôle
Télévision
1969 : 1843 : un incontro d'Alfredo Giannetti, rôle de Jolanda l'infirmière
1970 : La Chanteuse (La Sciantosa) d'Alfredo Giannetti, rôle de Flora Torres
1971 : 1870 (Correva l'anno di grazia 1870) d'Alfredo Giannetti
1972 : L'Automobile d'Alfredo Giannetti
Récompenses
1946 : Ruban d'argent du meilleur second rôle féminin pour Rome, ville ouverte
1946 : NBR Award de la meilleure actrice pour Rome, ville ouverte
1947 : Prix international de la meilleure actrice à la Mostra de Venise pour L'Honorable Angelina
1948 : Ruban d'argent de la meilleure actrice principale pour L'Honorable Angelina
1949 : Ruban d'argent de la meilleure actrice principale pour La Voix humaine
1952 : Ruban d'argent de la meilleure actrice pour Bellissima
1955 : NBR Award de la meilleure actrice pour La Rose tatouée
1955 : NYFCC Award de la meilleure actrice pour La Rose tatouée
1956 : Oscar de la meilleure actrice principale pour La Rose tatouée
1956 : Golden Globe Award de la meilleure actrice de film dramatique pour La Rose tatouée
1957 : Ruban d'argent de la meilleure actrice principale pour Suor Letizia
1957 : BAFTA film award de la meilleure actrice étrangère pour Car sauvage est le vent
1958 : David di Donatello de la meilleure actrice italienne pour Car sauvage est le vent
1958 : Ours d'argent de la meilleure actrice au Festival de Berlin pour Car sauvage est le vent
1959 : David di Donatello de la meilleure actrice pour L'Enfer dans la ville
Anecdotes
Dans le milieu du cinéma italien, on avait coutume de la surnommer La Magnani ou Nanarella.
Deux films ont été réalisés sur le sujet de sa vie d'actrice :
en 1979, Anna Magnani, un film d'amour (Io sono Anna Magnani), film documentaire de Chris Vermorcken, réalisatrice belge,
en 2000, Anna film pour la télévision de Giorgio Capitani.
Deux livres ont été écrits sur sa vie :
en 1984, The Film of Anna Magnani par Matilde Hochkofler (Gremese Editore, Rome, Italy, ISBN 88-7605-150-3),
en 1986, La Magnani par Patrizia Carrano (Ed. Rizzoli, Milan, Italie).
Une étoile à son nom (et à sa renommée) a été posée sur le Hollywood Walk of Fame à Los Angeles (USA) face au 6381 Hollywood Boulevard.
Lors du premier vol spatial habité le 12 avril 1961, Youri Gagarine lança ce message : "Je salue la fraternité des hommes, le monde des arts, et Anna Magnani"

Michael Caine

Publié à 04:29 par dessinsagogo55 Tags : cadre collection photo homme dieu nuit film jeune affiche

 

Sir Michael Caine CBE, né Maurice Joseph Micklewhite le 14 mars 1933 à Londres, est un acteur et un producteur britannique.


Michael Caine


Issu d'une famille pauvre du sud de Londres, Maurice Micklewhite se passionne très tôt pour le théâtre. À 18 ans, il est enrôlé dans les forces britanniques et est envoyé en Corée. À son retour, il exerce quelques petits jobs (garçon de course, accessoiriste...) et joue dans des théâtres régionaux. Il participe également à de très nombreuses pièces pour la télévision. Il adopte rapidement un nom de scène, en référence à son film préféré, Ouragan sur le Caine (1954) de Edward Dmytryk.
C'est en 1956 qu'il fait ses débuts au cinéma, dans Commando en Corée de Julian Amyes. Après une quinzaine d'apparitions, il se retrouve enfin en haut de l'affiche avec Zoulou (1964) de Cy Endfield. Mais c'est l'année suivante qu'il connaît la consécration pour Ipcress - Danger immédiat (1965), film d'espionnage dans lequel il interprète Harry Palmer, un agent secret à l'opposé de James Bond. Il reprend ce rôle dans Mes funérailles à Berlin et Un cerveau d'un milliard de dollars. À la même époque, il assoit définitivement sa notoriété avec Alfie le dragueur, une prestation de séducteur pour laquelle il reçoit une nomination aux Oscars, et Que vienne la nuit d'Otto Preminger, aux côtés de Jane Fonda.
À partir des années 1970, il tourne davantage aux États-Unis sans pour autant devenir une grande star hollywoodienne. Soldat anglais combattant aux Nouvelles Hébrides pendant la Deuxième Guerre mondiale dans Trop tard pour les héros (1970), il est un gangster réclamant vengeance dans La Loi du milieu (1971), un coiffeur piégé par le mari de sa maîtresse dans Le Limier (1972) ainsi qu'un chasseur de trésor dans L'Homme qui voulut être roi (1975). Durant la décennie suivante, Michael Caine continue de tourner à un rythme effréné. Parmi ses performances marquantes : celles d'un psychiatre dans Pulsions (1980), d'un dramaturge mal intentionné dans Piège mortel (1982) ou d'un entraîneur de football dans un camp de prisonniers allemand dans A nous la victoire (1981) de John Huston.
Frôlant l'Oscar pour L'Éducation de Rita en 1984, il remporte la fameuse statuette en 1987 en donnant la réplique à Mia Farrow dans Hannah et ses sœurs de Woody Allen. Capable d'autodérision, il se montre également à l'aise dans la comédie, enchaînant C'est la faute à Rio (1984), Le Plus escroc des deux (1988) et Élémentaire, mon cher... Lock Holmes (id.), où il campe un Sherlock Holmes plutôt inhabituel (dans cette parodie, il se montre peureux et c'est le docteur Watson/Ben Kingsley qui est le véritable cerveau). En 1995, il tourne coup sur coup deux films dans lesquels il reprend le rôle d'Harry Palmer : Bullet to Beijing de Georges Mihalka et Midnight in St Petersburg de Douglas Jackson.
En 1987, il interprète le rôle d'un agent secret dans Le quatrième protocole, où il combat un espion de l'ex-URSS, campé par Pierce Brosnan.
On le voit ensuite aux côtés de Jack Nicholson dans Blood and wine (1996), d'Ewan McGregor dans Little voice (1998) et de Geoffrey Rush dans Quills - la plume et le sang (2000). En 2000, il remporte un deuxième Oscar, toujours pour un second rôle, grâce à L'Œuvre de Dieu, la part du diable de Lasse Hallström. Acteur vétéran, la jeune génération le réclame comme partenaire de jeu : Sandra Bullock pour Miss Détective (2001), Mike Myers pour Austin Powers dans Goldmember (2002) et Brendan Fraser pour Un Américain bien tranquille (2003). Norman Jewison le dirige en ancien tortionnaire nazi dans le thriller Crime contre l'Humanité en 2003.
Père de Nicolas Cage dans The Weather Man, il se spécialise, depuis quelques années, dans les rôles de mentor, que ce soit dans l'adaptation de la série Ma sorcière bien-aimée, Les Fils de l'homme d'Alfonso Cuarón, ou Batman Begins dans lequel il reprend le rôle du majordome de Bruce Wayne/Batman, Alfred Pennyworth (tenu, avant lui, par Michael Gough), et collabore pour la première fois avec Christopher Nolan et Christian Bale, qu'il retrouve ensuite à l'occasion de The Prestige, de The Dark Knight : Le Chevalier noir, suite des aventures de l'homme chauve-souris, et d'Inception. Opposé à Laurence Olivier dans Le Limier, en 1972, Michael Caine reprend aujourd'hui le rôle tenu par ce dernier, dans le remake réalisé par Kenneth Branagh, tandis que Jude Law se glisse, pour la seconde fois (après Irrésistible Alfie) dans la peau d'un personnage créé par celui qui s'oppose à lui dans le film.