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Monde : Allemagne

Horst Tappert aurait été membre de la Waffen SS

Publié à 17:48 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog sur sommaire mort

 

 

L'inspecteur Derrick aurait été membre de la Waffen SS

 

Un grand quotidien allemand affirme que Horst Tappert, l'acteur qui incarnait le policier de la célèbre série télé allemande, a fait partie de la Waffen SS.

Horst Tappert : L'inspecteur Derrick aurait été membre de la Waffen SS
Par Francetv info
Mis à jour | 21:41 , publié | 21:40




Une série culte. Un visage connu de tous. Et derrière, peut-être, un sombre passé. Horst Tappert, l'acteur qui incarnait l'inspecteur Derrick dans la série allemande du même nom, aurait fait partie de la Waffen SS. Le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung l'a affirmé, vendredi 26 avril.

Né en 1923 et mort en 2008, l'acteur mondialement célèbre a été membre à partir de 1943 d'un régiment de chars SS engagé sur le front russe, selon le journal. Horst Tappert aurait d'abord été réserviste auprès d'une batterie anti-aérienne avant de rejoindre la SS. La compagnie à laquelle il aurait appartenu comprenait 100 à 200 soldats, et la Waffen SS dans son ensemble quelque 250 000 membres. Cette unité était déployée en Ukraine, où de nombreux crimes de guerre et crimes contre l'Humanité ont été commis pendant la seconde guerre mondiale.

Sur son passé militaire, Horst Tappert a généralement été avare de confidences, remarque le quotidien FAZ. "Dans une interview, il avait dit avoir été ambulancier et avoir passé la fin de la guerre en détention", ajoute le journal.

 

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Comment ça marche ??? 

Actu de dessinsagogo55

 

Amigos

Publié à 01:34 par dessinsagogo55 Tags : 2010 fille musique homme merci base sur prix centerblog platine center blog
Amigos

 

 


Les Amigos sont un groupe de musique allemand dans le domaine de la chanson à succès populaire de la centrale de Hesse Villingen

1970 en tant que duo de Bernd Ulrich (né le 2 Décembre 1950) et son frère aîné Karl-Heinz Ulrich (né le 19 Novembre 1948) a fondé les Amigos étaient dans les premiers jours principalement sur les événements dans plusieurs villes et villages. Donc, il était pour eux en 1986 par un homme d'affaires de Cologne, qui les avait entendus lors d'un événement, il est possible pour la première fois d'enregistrer un CD. Après des revers initiaux et des réactions négatives à leurs enregistrements de démonstration finalement rapporté la musique Bellaphon entreprises à Francfort et Tyrolis d'Autriche et ont montré un intérêt dans la coopération. Dans ce dernier devrait suivre deux autres productions. Après une stagnation dans leur développement, les Amigos décidé par la suite de se limiter à des spectacles. Encouragé par la forte demande de leurs fans pour un nouveau CD, fondée Amigos son propre studio d'enregistrement.

Witold Piwonski accompagné les Amigos 15 ans avec leurs performances live sur le clavier . En 2000, il a subi un grave accident vasculaire cérébral, en conséquence, il était dans le coma et mourut en 2008. Après une recherche infructueuse d'un remplacement, il y avait une légère altération de la formation, par exemple, le guitariste Karl-Heinz Ulrich joué aujourd'hui Clavier et Alfinito Daniela , la fille de Bernd Ulrich, a renforcé les Amigos en tant que chanteur.

2006 n'a permis de les Amigos, en Allemagne, en Autriche, en Suisse, aux Pays-Bas et le Canada ont une base de fans solide, la percée définitive quand, en hit-parade Achim eu lieu et le "roi musicien" titre remporté, et enfin à la fin de l'année au classement général hit-parade Achim: Qui va empereur musiciens? remporté avec une solide avance de 20 points de pourcentage.



En Janvier 2007, ils ont joué dans la couronne de la musique folk et relâchez leur premier DVD. Les Amigos c'était la première fois l' Echo 2007 dans la catégorie pop nommé, ne pouvait pas contre Andrea prévalent. Dans les années suivantes, les Amigos ont toujours été parmi les nominés et a finalement remporté le Prix Echo 2011 leur premier prix dans la catégorie de la musique folk .
L'album Weird Science , c'était en 2007, l'album le plus vendu 73e meilleur en Allemagne.
Au cours de l'année, compte tenu des diverses Amigos or et disques de platine . «Le grand succès" a reçu l'or en Allemagne, en Autriche et en Suisse ainsi que de platine en Allemagne et en Autriche. "Weird Science" et "Noël à la maison" ont chacun été certifié disque d'or en Allemagne et en Autriche.
Après elles avaient eu lieu en 2007 et 2008 dans le spectacle, les Amigos reçu dans les années 2009 et 2010, la couronne de la musique folk .

 

 
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Notes et références                                                    
   
   
Biographie   Amigos
   
   
Titre   Amigos : Weißt du, was du für mich bist
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
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Panoptikum Hamburg

Publié à 18:06 par dessinsagogo55 Tags : center jeune centerblog monde histoire sommaire sur bienvenue
Panoptikum Hamburg




Le Panoptikum de Hambourg est le musée de figures de cire le plus ancien et le plus grand d'Allemagne. Fondé en 1879 par Friedrich Hermann Färber sur le champ de foire du Reeperbahn entre l'Opéra et le théâtre Schmidt, il est toujours la propriété de famille Färber. Pendant la Deuxième Guerre Mondiale le bâtiment a brûlé après un bombardement. Avec 28 figures sauvées, le Panoptikum a rouvert en 1948 au même endroit. Le bâtiment d'aujourd'hui a été construit en 1961 dans le style des années 1950. Au début de 2007, une restauration a rendu son caractère à la vieille façade. Le Panoptikum présente des figures historiques, des célébrités internationales et des stars de Hambourg. Le musée compte plus de 130 figures de cire et un cabinet de cires anatomiques historiques. Le musée présente la statue de Uwe Seeler jeune (un champion de football de Hambourg).



Bienvenue sur le plus ancien musée de cire en Allemagne:
Depuis plus de 130 ans, nous présentons règle importante de l'histoire, la culture et le génie de la science et des personnages hauts en couleurs des arts, de la culture et des sports. Hâte de voir les Beatles, ce qui rend le roi Henry VIII vos points ou perdez-vous dans les yeux verts de Robbie Williams. Ici vous pouvez profiter de vos idoles de près - sans gardes du corps qui bloquent la vue.


Spielbudenplatz 3
20359 Hamburg
Téléphone: 040/31 03 17
Fax: 040/51 29 63

 

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Comment ça marche ??? Aide

Une navette spatiale à des fins militaires

Publié à 00:06 par dessinsagogo55 Tags : sur center cadre


L'idée d'utiliser une navette spatiale à des fins militaires n'est pas neuve : dans les années 1930 l'ingénieur allemand Eugen Sänger dessine un bombardier spatial qu'il nomme Silbervogel. L'appareil est conçu pour être lancé sur un rail de 3 km de long, monter à 145 km d'altitude à l'aide de son moteur-fusée, parcourir la distance le séparant de sa cible en "rebondissant" sur l'atmosphère, effectuer une rentrée atmosphérique pour larguer une bombe sur son objectif puis regagner en planant un terrain où se poser2. Cette utilisation de l'atmosphère comme "tremplin" permet à un appareil compact de parcourir d'énormes distances sans consommation de carburant et d'atteindre des vitesses hypersoniques. En théorie un bombardier spatial serait donc capable d'atteindre n'importe quel point du globe en quelques dizaines de minutes, il serait de plus quasiment impossible à intercepter.


Une navette spatiale à des fins militaires
Silbervogel

À la fin de la seconde Guerre mondiale de nombreux scientifiques allemands sont exfiltrés dans le cadre de l'opération Paperclip menée par l'Office of Strategic Services, parmi eux se trouve le Dr Walter Dornberger, responsable du programme allemand de fusées et de missiles, qui avait participé au développement du Silbervogel. Employé par la Bell Aircraft Corporation, Dornberger défend auprès de l'USAF les avantages du concept de bombardier spatial. Cette dernière se montre intéressé et demande aux avionneurs Bell, Boeing, Convair, Douglas, Martin, North American, Republic et Lockheed de mener chacun de leur coté l'étude de faisabilité d'un appareil à corps portant capable d'effectuer une rentrée atmosphérique. À la fin des années 1950 ces études débouchent sur de nombreux projets dont le BOMI (pour BOmber MIssile), le Hywards (pour HYpersonic Weapons Recherch and Development Supporting system) le Robo (pour ROcket BOmber) et le Brass (appareil de reconnaissance développé par Bell)

Popeye et les épinards : "Supercherie"

Publié à 21:59 par dessinsagogo55 Tags : photo sur center
Popeye et les épinards : "Supercherie"

L'origine des premières références aux épinards dans le cartoon de Fleischer puis dans les histoires de Popeye a deux sources possibles. La première est une publication du chimiste allemand E. von Wolf datant de 1870 qui, en raison d'une erreur typographique sur une décimale, attribuait à l'épinard dix fois sa teneur réelle en fer. La seconde est une publication d'un autre chimiste allemand, Gustav von Bunge, qui, en 1890, trouvait 35 mg de fer pour 100 g mais dans l'épinard séché réduit en poudre. La vérité sur la teneur en fer de ce légume vert fut rétablie par d'autres chimistes allemands en 1937 mais resta confidentielle jusqu'à ce que T.J. Hamblin fasse part de cette « supercherie » dans le British Medical Journal en 1981. Mais à bien des égards, ce mythe de l'épinard comme le légume riche en fer par excellence est encore vivace aujourd'hui




 

Walther PP

Publié à 14:46 par dessinsagogo55 Tags : collection demain sur france center société sport chien
Walther PP

 

Walther PP de collection produit sous licence par Manurhin

Le Walther PP (Polizei Pistole) est un pistolet allemand mis en production par la société Carl Walther GmbH, basée à Ulm, en 1929. Il a connu un succès rapide auprès des polices européennes et a été décliné, en 1931, en une version compacte nommée Walther PPK (Polizei Pistole Kriminal) dotée d'une carcasse en Duralumin, un alliage léger.


Pendant la Deuxième Guerre mondiale il fut aussi utilisé par la police allemande, la Luftwaffe ainsi que par les officiels du parti nazi. Un étui en cuir l'accompagnait, et la croix gammée était incrustée à la fois dans le cuir et sur la crosse de l'arme. Adolf Hitler se serait suicidé avec son PPK dans son Führerbunker à Berlin.
Cette arme a été immortalisée par James Bond. On voit ainsi apparaître dans les films James Bond 007 contre Dr. No jusqu'à Demain ne meurt jamais, après lequel le personnage utilise un Walther P99. Cependant, on observe un retour au Walther PPK dans Casino Royale, Quantum of Solace et Skyfall. Dans Taxi Driver, Travis Bickle (Robert De Niro) utilise un Walther 380.

Outre son encombrement réduit, le Walther PP était le premier pistolet double action à rencontrer un réel succès. Son mécanisme simple actionné directement par le recul ne peut employer que des munitions de faible puissance. Le PP et le PPK sont traditionnellement chambrés en 7,65 Browning (32 ACP) et 9 mm court (380 ACP). Il existe des versions tirant le .22 Long Rifle et, plus rarement, le calibre 6,35 mm (.25 ACP).
Par ailleurs, les Walther PP et PPK se caractérisent par l'utilisation d'un dispositif de sûreté particulièrement novateur et efficace neutralisant le chien et le percuteur. En outre, il est possible de déterminer au toucher si une cartouche est déjà présente dans la chambre, par un témoin (sorte de picot) faisant saillie à l'arrière de la glissière. Un tel mécanisme est très utile pour une arme « de poche » dont, selon les mœurs des années 1930, la vocation première est la défense.

Comme la majorité des armes de poing alors disponibles ces armes seront utilisées par l'armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale. Après 1945, les PP et PPK restèrent dans les étuis des policiers allemands jusqu'à l'apparition des Walther P5, Sig-Sauer P6 (nom officiel du Sig-Sauer P225 en Allemagne et en Suisse) et du HK P7.

La production s'est poursuivie après la guerre avec l'attribution de licences à l'étranger (dont la France avec la Manufacture de Machine du Haut Rhin, plus connue sous le nom de Manurhin, entre 1955 et 1989). Les Walther-Manurhin PP/PPK dotèrent la Police nationale et les Douanes françaises dans les années 1960 et 1970 avant l'arrivée des MR-73. La firme Interarms (Alexandria, Virginie), importateur nord-américain de Walther, créa dans les années 1970 le PPK/Spécial (PPK/S) associant la carcasse du PP calibre 9 mm Court et l'ensemble canon/glissière du PPK. Cette arme construite en acier inox, fort prisée aux États-Unis, améliore la prise en main du PPK tout en ménageant sa compacité. Dans les années 1990, Walther a produit une version en acier au carbone pour les marchés européens : le PPK/E

La Turquie (MKE Kirrikale), l'Argentine (Bersa) et la Hongrie (FÉG) en produisirent ou construisent encore des dérivés du PP plus ou moins dérivés de l'original.

Walther PP
Longueur : 17,3 cm
Longueur du canon : 9,9 cm
Poids non chargé : 0,682 kg
Poids chargé : 0,809 kg (varient en fonction du calibre)
Capacité : 10 coups 22LR, modèle PP Sport, 8 coups (22LR, 6,35 mm et 7,65 Browning) et 7 coups (9 mm court)
Walther PPK
Longueur : 15,5 cm
Longueur du canon : 8,4 cm
Poids non chargé : 0,568 kg
Poids chargé : 0,790 kg (varient en fonction du calibre)
Capacité : 7 coups (22 LR, 6,35 mm et 7,65 Browning) et 6 coups (9 mm court)

Elisabeth Duchesse de Bavière

Elisabeth Duchesse de Bavière

 

Le mariage la décevra, les rites de Cour l'écraseront, les honneurs l'horripileront et les voyages qu'elle entreprendra ne lui permettront ni de fuir ce qui l'outrage, ni d'atteindre cette paix avec soi qu'elle quête inlassablement.
Son existence, qui se déroule dans un décor brillant et factice, lui apportera le chagrin et la désillusion. Tout s'ordonne autour d'elle comme une tragédie dont l'intérêt se ménage et dont l'horreur croît d'acte en acte. Du sang, il y en aura partout autour d'elle; les êtres qu'elle aimera, elle les perdra l'un après l'autre. Dans la violence volontaire ou subie. Le Destin, impitoyable, achèvera le crescendo en la livrant, elle-même, au poignard d'un assassin. Mais la majesté de son rang et la noblesse de son cour, malgré la cruauté des coups qui l'ont frappée, ne sauraient empêcher, que l'on continue à l'appeler familièrement Sissi.
Elisabeth Duchesse de Bavière - Impératrice d'Autriche : Sissi
Époux volage, le duc Max est un père excellent. Féru d'astronomie et de botanique, il apprend à ses huit enfants, le jour, le nom des plantes, la nuit, celui des étoiles, ces deux catalogues naturels si considérablement fournis. Il leur récite des vers et leur conte ses souvenirs. Aussi, en est-il adoré. Mais sa prédilection va à Sissi, son "enfant de Noël". Les affinités sont, entre eux, manifestes. Ils ont l'un et l'autre le même goût de la vie indépendante, éprouvent le même sentiment de la nature, partagent la même répugnance pour la convention, l'hypocrisie, l'étiquette et le cérémonial. Ce père débonnaire et bohème est pour elle un compagnon bien plus qu'un éducateur. Il ne la prépare aucunement à la vie qui sera la sienne. Il est vrai qu'il ne pouvait deviner qu'elle serait, vue du dehors tout au moins, si brillante et tellement "hors série". Inconsciemment il a développé en elle des goûts libres qui devaient, par la suite, lui interdire d'être heureuse dans la condition impériale à laquelle elle sera appelée. Les penchants naturels d'Elisabeth exigeaient d'être contrariés alors qu'ils ont, au contraire, été flattés au-delà de toute mesure par un père qui en manquait totalement.
En 1834, le duc Max a acheté le château de Possenhofen, une vieille bâtisse rectangulaire de pierres rouges, dont les angles se durcissent de tours crénelées, vestiges d'une défense devenue inutile, qu'entoure un parc aux oiseaux bocagers et que baignent les eaux froides du lac de Starnberg.
C'est là que désormais la famille ducale passera ses étés, dans le calme champêtre de ce cadre de prés fleuris, de bouquets d'arbres et d'eaux dormantes.
Pour les enfants, c'est le vert Paradis. Le temps que n'occupent pas les moroses leçons de leur gouvernante, la baronne de Wulfen, ils l'emploient à courir au gré d'une fantaisie qui ne connaît pas d'autre limite. Le duc Max apporte avec lui la gaîté, le mouvement et aussi le désordre. Sa maison est celle du Bon Dieu : on y ignore la contrainte. Le maître est indulgent et distrait, les domestiques sont rares, familiers et dévoués, les animaux eux-mêmes ne connaissent aucune barrière et nul ne vient déranger les chiens qui dorment insouciants sur les fauteuils tapissés du salon.
Les étés de Possenhofen, "Possi", comme on dira bientôt, ont fortement marqué le caractère d'Elisabeth. Toute enfant, elle y a joué dans la basse-cour avec les poules et les lapins. Plus grande, elle y prendra le goût des longues marches, en robe de paysanne, dans les herbes folles ou au gré des sentiers écartés, et la passion des courses à cheval qui grisent d'air et d'espace et font oublier le temps.
Comme son père, elle adore les chevaux et comme lui, les monte superbement. La nature l'enchantera, avec la splendeur de ses aurores et la magnificence de ses couchants, le murmure des sources, l'ombre secrète des forêts, le mystère des plans d'eau qui semblent être la porte lisse d'un monde interdit. Sissi s'évanouit entre les arbres comme une sylphide et plonge dans les lacs comme une ondine. C'est toute une mythologie qu'elle évoque avec la grâce de son être, la légèreté de sa démarche, la vivacité de son allure et cette façon à elle d'appuyer à peine sur le soi qui la porte.
Elle est parente du vent, des fleurs, des arbres, des étoiles. Le duc Max, qui lui fera en définitive tant de mal pour avoir voulu lui faire trop de bien, a au moins le mérite de lui apprendre à marcher : "Il ne faut pas se traîner, disait-il, on doit avancer comme si on avait des ailes". Cette aisance qui donnera, plus tard, à la souveraine une grâce éthérée, lui permet de glisser sur le monde des choses comme ces esprits aériens qui peuplent les comédies féeriques de Shakespeare, avant de devenir le personnage central du drame que, venu plus tard, il n'aurait pas manqué d'écrire.
On devine sa tristesse quand, à l'approche de la mauvaise saison, il lui faut renoncer à cette vie champêtre et libre, quitter ce vieux château un peu délabré mais si cher et si aimé, dire adieu aux chevauchées éperdues, aux promenades en bateau, aux baignades, aux jeux et aux ris, pour retrouver Munich, sa froideur pétrie, sa société gourmée, son amidon et son ennui. C'est pourtant, dans ce Munich officiel, à un bal de la Cour, le premier peut-être, que Sissi sentira pour la première fois son cœur battre autrement que parce qu'elle a couru trop vite, ou que son cheval s'est emporté.
Le journal qu'elle tient alors en grand secret et qu'elle cache au fond d'un tiroir, porte témoignage d'une ébauche d'idylle avec un jeune homme dont nous savons seulement qu'il est comte et se prénomme Richard. Il ne semble pas que l'attrait ait été réciproque; la mort prématurée de ce jeune fat, qui ignore sa chance, évitera le malentendu et sans doute aussi l'opposition de la famille. Sissi nous a laissé à ce propos, des vers qui ne révèlent peut-être pas le don poétique d'une Louise Labbé, dont elle ne connaîtra pas l'expérience amoureuse, mais qui ont le ton de la confidence et ne manquent pas d'accent.
Sissi ne fera pas " signe d'amante ".
Elle connaît, cependant, un moment de mélancolie qui lui fait goûter et aimer Heine, qui deviendra son poète de prédilection, le Heine des "junge Leiden" et du "Lyriches Intermezzo". Elle a alors quinze ans. La vie fera mieux pour sa gloire, sinon pour son contentement intime.

Elisabeth Duchesse de Bavière - Impératrice d'Autriche : Sissi

L'année 1848 est pour la Maison d'Autriche une année d'épreuve et de deuil. Devant la Révolution triomphante, la Cour doit quitter Vienne à deux reprises, une première fois pour se réfugier à Innsbruck, dans le Tyrol, la deuxième fois pour s'installer à Olrnütz en Moravie.
Le 2 décembre 1848, au palais archiépiscopal d'Olmutz, devant un parterre d'archiducs, de maréchaux, de prélats, de ministres, de dignitaires de tous ordres, Schwarzenberg peut lire, à la lumière d'un jour blafard, la déclaration que l'Empereur Ferdinand vient de signer: "Des motifs graves Nous obligent à déposer la couronne impériale en faveur de notre bien-aimé neveu, Son Altesse impériale et royale l'archiduc François-Joseph, après que notre frère bien-aimé S.A.I.R. l'archiduc François-Charles a renoncé pour lui-même en faveur de son fils précité à tous les droits successoraux que lui conféraient les Règles de notre auguste Maison."




Lors d'une visite à Berlin, en 1852, le jeune empereur a trouvé fort à son goût Anna, la nièce du roi Frédéric-Guillaume IV. La reine de Prusse n'est-elle pas sa sœur ? Elle se trompe; en dépit de ses manœuvres et malgré son insistance, Berlin se dérobe. L'archiduchesse se tourne alors vers la Bavière, alliée catholique naturelle contre les visées prussiennes sur l'Allemagne du sud. Elle pense à Hélène, sa nièce, la fille aînée de sa sœur Ludowika. On imagine avec quel empressement et avec quelle joie, la demande est accueillie: François-Joseph épousera, en effet, sa cousine, à cela près que la cousine sera, non pas Hélène, mais Sissi. Le duc Max n'a, lui, pas voulu quitter sa campagne. Sissi, on ne sait exactement pourquoi, est du voyage. Est-ce pour qu'elle retrouve son cousin Charles Louis, le cadet de François-Joseph, qui éprouve pour elle une vive affection et qui la comble de petits cadeaux d'enfant ? Est-ce pour qu'elle rencontre sa marraine, la reine de Prusse qui est aussi attendue à Ischl ? Quoi qu'il en soit, nul n'aperçoit, alors, l'étincelle du pétard qu'on vient d'allumer.
Quand il voit Sissi, François-Joseph se rend compte qu'elle est plus jolie que sa sœur. Des yeux magnifiques d'un brun velouté, une peau très blanche, une abondante chevelure auburn en un beau désordre, une silhouette mince et élancée, un rien de négligé qui ajoute au charme en donnant de la vie, et par-dessus tout, quelle grâce! A côté d'elle, Hélène dont la beauté est plus sévère et l'élégance plus conventionnelle, qui soigne sa toilette et arrange sa coiffure - son trousseau est fourni, alors que sa sœur doit se contenter d'une unique robe couleur de pêche, donne une impression de froideur et de sécheresse. Pour François-Joseph, c'est le coup de foudre. Dès le lendemain matin, il entre dans la chambre de sa mère et lui déclare tout net qu'il épousera Sissi et non Hélène que pour comble on appelle ridiculement "Néné". Hélène est plus âgée, plus stable, mieux préparée à la vie qui l'attend, alors que Sissi n'est qu'une gamine. Raisons, objurgations, prières, menaces même, ne viennent pas à bout de l'entêtement de ce fils respectueux qui, pour la première fois, ce sera malheureusement la seule, résiste à une mère qu'il révère et qu'il craint et à qui, il le sait bien, il doit d'être aujourd'hui empereur. Il lui faut être bien amoureux pour oser affronter, le jour même où il atteint ses vingt-quatre ans, ce potentat en jupon qui ne manque certes pas de cœur, mais qui place au plus haut la règle, la forme, la hiérarchie et les convenances.
Le plus surpris, c'est ce bon duc Max, dans sa gentilhommière, quand il reçoit le télégramme: "L'Empereur demande la main de Sissi et ton consentement". Il croit d'abord à une erreur de transmission et demande une confirmation qu'il obtient. Il ne semble pas qu'il ait éprouvé beaucoup de joie de voir sa fille préférée, son enfant de Noël, sa rose de Bavière, celle qu'il sent et qu'il sait si semblable à lui, s'engager dans une vie fausse, pompeuse, minutée, impersonnelle. Qu'en pense Sissi? François-Joseph est certes séduisant: bel homme, aussi bon danseur que parfait cavalier, il porte avec aisance l'uniforme blanc, rouge et or à la tunique corsetée.

Elisabeth Duchesse de Bavière - Impératrice d'Autriche : Sissi

Les princes ne se marient pas aussi vite que la canaille. Petite, son institutrice devait parfois l'attacher à sa chaise pour qu'elle se tint tranquille. Elle est brillamment douée pour les lettres et pour les langues et se prête docilement, mais un peu tristement, à la recherche du temps perdu.
En octobre, François-Joseph vient à Possenhofen, passer dix jours auprès de sa fiancée. Ce sont des promenades à travers la campagne jaunie par l'été et dans les bois dont le feuillage, en ce début d'automne, se colore de teintes éclatantes comme d'un fard pour masquer sa mort prochaine. Le fiancé, esprit positif, n'aime pas plus la nature, en dehors de la chasse, qu'il ne goûte les ouvrages de l'imagination et les travaux de la pure pensée. A Noël, nouvelles retrouvailles pour l'anniversaire de Sissi, ses 16 ans! Le trousseau avance. Les couturières ont du mérite car Sissi fuit les essayages. La dot de la future est modeste, à la mesure de la fortune de ses parents – 50.000 florins (soit 93.000 francs de Germinal) remis dès l'acte "par amour et affection paternels". L'empereur compense par une donation de 100.000 ducats (1.185.000 francs de Germinal) auxquels s'ajoutent les 12.000 ducats du "Morgengabe", le cadeau du matin, indemnité que l'époux verse à l'épouse pour prix de la virginité qu'elle a perdue dans la nuit. La pension annuelle de l'impératrice s'élève aussi à 100.000 ducats qui représentent "les épingles" pour la toilette et les aumônes. Ce chiffre sera en fait et de beaucoup dépassé. Le 29, aux termes d'une déclaration solennelle, l'archiduchesse Elisabeth renonce à ses droits éventuels à la couronne de Bavière. Sissi a changé de patrie.

Elisabeth Duchesse de Bavière - Impératrice d'Autriche : Sissi

Le 20 avril, c'est le départ de Possenhofen. Joie de la famille qui, en voiture au grand complet cette fois, avec un peu de mélancolie, sans doute, au cour du duc Max, et quelque amertume dans celui de "Néné" . Elle se consolera quatre ans plus tard en épousant le prince de Thurn et Taxis qui, à défaut d'une couronne, possède l'une des plus belles fortunes d'Allemagne. Quant à Sissi, ce qu'elle éprouve a été admirablement pressenti par le ministre de Prusse qui, quelques jours plus tôt, écrivait à son souverain: "la jeune princesse semble appréhender la prochaine séparation de sa famille et de son pays: une ombre légère assombrit sa rare beauté". Le carrosse ducal que tirent six chevaux traverse une Bavière décorée et enrubannée. Chaque village coiffe la route d'un arc de triomphe de feuilles vertes et dresse le long du parcours des mâts où pendent des couronnes de fleurs. La voiture doit s'arrêter et ses occupants subir de bonne grâce le chant des enfants des écoles, l'hommage des notables et le discours du maire. François-Joseph est venu accueillir sa fiancée à Linz, où la famille ducale couche, pour reprendre aussitôt la route de Vienne. A Schönbrunn, la règle reprend ses droits. Ses trois dames d'honneur sont présentées à l'impératrice du lendemain: la vieille comtesse Esterhazy et ses cadettes, les comtesses de Lemberg et de Bellegarde.
Alors qu'elle est brisée de fatigue et d'émotion, la pauvre Sissi reçoit au moment où elle gagne ses appartements, deux mémoires, l'un portant sur le "Cérémonial pour l'entrée solennelle de S.A.R. la sérénissime princesse Elisabeth duchesse en Bavière", l'autre exposant dans tout son détail "le Cérémonial pour le mariage de sa Majesté Impériale et royale François-Joseph"... Chacun des participants est à la fois acteur et spectateur et sa personnalité temporairement s'abolit. On pense bien que Sissi n'est aucunement préparée à cette discipline et que sa nature ne la dispose point à s'y soumettre.

Elles se déroulent en deux temps; les deux temps prévus par les Mémoires sur lesquels la future Impératrice a pâli: l'entrée solennelle à Vienne le 23 avril, la cérémonie religieuse le 24. L'entrée à Vienne consiste à se rendre en grande pompe de Schönbrunn, le palais que Marie-Thérèse fit élever à la limite de la ville et qui s'épanouit comme Versailles au milieu des jardins, à la Hofburg, ce vieux château qui sent encore la forteresse et dresse sa masse austère au cœur de l'Altstadt. La société viennoise d'alors, qui mêle la joie de vivre au respect des usages, compte quatre classes, une première société qui comprend la noblesse ancienne, les grands dignitaires et les riches propriétaires. Cette société-là est dans le cortège; une deuxième société faite des nouveaux barons, des industriels, des financiers. Ces gens-là ont loué les fenêtres et des balcons, comme des loges de théâtre. Les moyens et petits bourgeois, les "Biedermayer", comme on les appelle alors du nom d'un personnage créé par le romancier Pfau et qui est l'exact pendant, dans son contentement de lui, du joseph Prud'homme d'Henry Monnier, n'ont pas craint, ce jour-là, de confondre dans la rue, leur tube et leur redingote sombre à la blouse et à la casquette des ouvriers. Le silence se fait cependant un moment, quand, à sa descente de carrosse, comme la portière est aussi basse que celle d'une voiture moderne, son diadème heurte le toit et menace de tomber. Une ombre alors sur son visage et son sourcil se fronce.
Le lendemain, le cortège se reforme pour aller cette fois de la Hofburg à l'église des Augustins où le prince archevêque-cardinal Rauscher doit bénir les époux. Sissi s'avance, grande, svelte, pâle et belle dans l'église dont les murs sont tendus d'une tapisserie rouge où se fond la robe des prélats. La lueur pâlotte des cierges, la gravité des chants, l'attitude compassée des officiants offusquent ce climat d'allégresse qu'appellent les hyménées. A droite, dans la nef, côté des hommes, se pressent les uniformes dorés et chamarrés des généraux et des diplomates, les livrées de la force et de la ruse, les crachats de brillants qui rehaussent les grands cordons, les tenues rouge et blanc des Autrichiens, les dolmans bordés de fourrure des Hongrois, les brandebourgs des Polonais. Les têtes les plus chenues sont aussi les plus ornées. Ce qui autorise un témoin à comparer, avec plus d'esprit que de galanterie, les diadèmes à des lanternes sur des démolitions. Les badauds émerveillés se pressent aux portes pour acclamer ce couple impérial, à la vérité, si charmant de jeunesse et si rempli de gracieuse majesté qui retourne à Schönbrunn dont les grilles demeurent ouvertes et répond pendant près d'une heure par des sourires et des saluts de la main aux vivats d'une foule inlassable et trépignante. Douze pages porteurs de flambeaux conduisent à pas lents et en grand cérémonial les époux à leur chambre nuptiale. A ce moment se lève, au dehors, un vent violent qui renverse les cheminées des maisons et arrache les branches des arbres.

Si Vienne, légère, raille la défaite en couplets moqueurs, Budapest reprend sa vieille et patriotique chanson. Les Hongrois se partagent en deux tendances rivales - les irréductibles qui veulent couper tout lien avec l'Autriche et que Kossuth excite de son exil de Florence; les modérés, Deak et Andrassy qui sont prêts à la conciliation. François-Joseph a, en la circonstance, une inspiration heureuse. Il envoie sa femme calmer les esprits et préparer un accord; il lui demande, en propres termes, d'être son avocat. Sissi arrive, avec ses deux enfants, comme pour signifier qu'elle se met sous la protection du peuple qui l'accueille, dans ce pays qui n'a pas oublié sa clémence et où elle est aimée et admirée. Andrassy tombe sous son charme. Elle-même ne demeure pas insensible à la séduction de celui qu'on appelle "le beau pendu" depuis son exécution en effigie. L'Impératrice sait le convaincre que dans l'union avec l'Autriche, sous le sceptre des Habsbourg, la Hongrie peut trouver le moyen d'affirmer sa personnalité nationale. La persévérance de Sissi finira par triompher des atermoiements de François-Joseph et de la résistance de la Cour que l'archiduchesse Sophie tient encore en mains. L'Empire d'Autriche et le royaume de Hongrie formeront désormais deux monarchies inséparables, héréditaires dans la postérité mâle de la Maison de Habsbourg. Il n'y aura qu'un État au regard du droit international, mais chaque pays obtient son gouvernement propre et ses assemblées particulières.

Le 8 juin 1867, François-Joseph et Elisabeth sont couronnés roi et reine de Hongrie à la cathédrale Szent Istvan de Budapest. Le cadre est d'une rare grandeur et la cérémonie se déroule avec un exceptionnel éclat. C'est le triomphe de Sissi, de sa beauté, de son intelligence, de sa patience et de sa générosité. Elle a, selon le rite séculaire, vérifié la veille le manteau de saint Etienne et reprisé les bas tricotés par la reine Gisèle et que le roi portera pour le couronnement. Autour d'eux les magnats se pressent, épanouis dans leurs costumes d'apparat, brodés et fourrés, serrés dans leurs culottes collantes, bottés de cuir souple et coiffés de toque de velours aux longues aigrettes. Le cérémonial respecte le rite des vieux âges. François-Joseph reçoit la couronne des mains d'Andrassy qui tient lieu de palatin ou vice-roi de Hongrie. Les cris redoublent quand le couple royal quitte la cathédrale et se confondent avec les derniers accords des orgues. Sissi a, ce jour, oublié son horreur du cérémonial. Elle est toute à ce peuple qui lui rend son amour et lui dit toute la ferveur de la "Magyarorszag".
Dressé sur ses étriers, il dessine avec son épée une croix dans l'air, selon les points cardinaux, et prête serment de défendre la constitution magyare contre ses ennemis. Elisabeth a contemplé le déroulement de ce rite, symbolique d'une tribune ornée de fleurs blanches et bleues, couleurs héraldiques de Bavière. Sissi choisit pour lectrice une jeune hongroise de modeste lignée, disgraciée de visage autant que pauvre de kreutzers, mais intelligente et fine, Ida de Ferenczy, qu'Andrassy lui a recommandée. Encore a-t-il fallu, au préalable, la nommer chanoinesse pour qu'elle put pénétrer au Château. Que n'a-t-il, dès son mariage, confiné dans la douillette retraite des douairières, cette femme d'un autre âge et d'un autre règne! Il n'a, d'ailleurs, aucune peine à la tenir désormais à l'écart. Sissi choisit, seule, le prénom de cette fille qu'elle pourra, cette fois, élever à son gré, et qu'elle chérira d'autant: Marie-valérie.

Elisabeth Duchesse de Bavière - Impératrice d'Autriche : Sissi

Les apparitions de l'impératrice dans l'Empire sont, on le sait, rares depuis la mort de Rodolphe et quand elle vient à Vienne, elle descend à la Villa Hermès et non à la Hofburg. Elle n'en sort que pour assister à des cérémonies funèbres, faire un pèlerinage à Mayerling où un Carmel a été installé à la place du bâtiment détruit, suivre les obsèques d'Andrassy, "son dernier et unique ami". Elle a bien aussi, en novembre 1897, présidé à Vienne un grand dîner offert en l'honneur du Prince héritier de Russie, le futur Nicolas Il. Mais sa grande, quoique fugitive rentrée, c'est en Hongrie qu'elle la fera.
En juin 1896, la Hongrie célèbre son millénaire en même temps que l'anniversaire du couronnement de François-Joseph et d'"Erzebeth" avec le même décorum médiéval. Toutes les villes et tous les comitats ont envoyé une délégation que précède la traditionnelle bannière armoriée. Le défilé est long et magnifique; tout s'accorde et s'harmonise: beauté racée des montures, prestance des cavaliers, éclat des tenues brodées, des armes ciselées, fourrures et harnais. La couronne de Saint Etienne reposant sur un coussin de velours rouge est portée dans un carrosse que tirent huit pur-sang à robe blanche. C'est la réplique des cérémonies de 1867. Un tel rappel ne peut qu'être douloureux au cour d'Elisabeth qui avait d'abord refusé de venir, mais qui a cédé aux supplications. Lors de l'inauguration du monument de Marie-Thérèse, devant lequel elle passe, Rodolphe était à son côté... Cependant, les cris qui retentissent, la vénération qui se lit dans tous les yeux, l'admiration qui s'exprime dans tous les gestes, l'enthousiasme d'un peuple qui n'a pas oublié, qui lui rend ce qu'elle lui a donné, lui fait, un instant, écarter son chagrin et dominer son horreur du cérémonial. Elle est la reine, authentiquement la reine de cette nation hongroise qui repousse la violence et méprise la flatterie. Alors que les chants retentissent, que les discours officiels se déchaînent et s'enchaînent, que des ovations se répètent, elle se tient toute droite, le visage blanc d'émotion, serrée dans sa robe de jais, les cheveux dissimulés sous un voile de deuil, le cou orné d'un collier de perles noires; elle apparaît comme la victime expiratoire offerte à la foule en liesse et aux dieux altérés de la Cité. La fête terminée, la reine de Hongrie dira à son époux: "Il me semble avoir mille ans, moi aussi".

L'année suivante, un nouveau et brutal coup du sort la viendra frapper. Le 6 mai 1897, alors qu'elle se trouve à Lainz, Elisabeth apprend que, la veille, sa s?ur Sophie est morte brûlée vive, à Paris, dans l'incendie du Bazar de la Charité, victime d'une invention toute récente, mais appelée à un grand avenir, et qu'expérimentent alors les Louis Lumière et les Georges Méliès: le cinématographe. Sophie, ses fiançailles rompues avec Louis de Bavière, a épousé le duc d'Alençon, prince français, petit-fils de Louis-Philippe. Le Bazar de la Charité est l'une de ces ventes mondaines dont le produit est destiné aux pauvres mais dont les comptoirs sont tenus par les dames de la Société. Le clou de la manifestation est une projection de "Photographies animées, la plus merveilleuse découverte du siècle, donnant l'illusion de la réalité". Soudain, une pellicule en celluloïd prend feu. C'est dans la fumée et l'affolement, la ruée sur les portes rares, étroites, qui s'ouvrent en dedans et que l'on a, par comble d'imprudence, doublées de tambours pour éviter les courants d'air. Les boiseries et les tentures s'enflamment. Les gens sont transformés en torches vivantes. Peu peuvent échapper à ce supplice qui réduit en tas de cendres les plus grands noms de l'Armorial. Ce qui reste de Sophie est identifié au milieu de chairs calcinées grâce a ses bijoux et à ses dents. Malgré l'habitude qu'elle a de la souffrance, cette nouvelle accable Sissi et la laisse désespérée. C'est une ronde sanglante qui tourne autour de son front: son fils Rodolphe s'est suicidé; son beau-frère Maximilien est tombé sous les balles d'un peloton d'exécution; sa belle-soeur Charlotte est devenue folle de douleur; son cousin Louis s'est noyé dans les eaux du lac de Starnberg; son beau-frère, le comte Trani s'est misérablement tué, à Zurich, dans une chambre d'hôtel; son cousin Jean de Toscane s'est perdu en mer; sa nièce, l'archiduchesse Mathilde est morte aussi brûlée vive, et c'est maintenant sa propre s?ur qui subit le même sort! Le Destin s'acharne sur les siens, le crime, le suicide, la démence viennent errer autour de sa famille comme les Furies d'Hellas aux portes du Palais de Mycènes. A qui le tour maintenant? Il n'y a plus qu'elle, c'est vers elle que se tendent ces mains osseuses qui l'invitent à prendre place dans leur cercle macabre, c'est à elle que sourient lamentables, ces masques décharnés. Comment ne pas évoquer à son propos les paroles que Sophocle met dans la bouche d'Antigone lorsqu'elle s'adresse à sa soeur Ismène : "Depuis longtemps je suis morte à la vie, et ne peux plus servir que les morts."

Dès lors, l'idée du Destin n'abandonne plus Elisabeth dont l'esprit nourrit des pensées funèbres. Elle est convaincue qu'elle mourra, elle aussi, de mort violente. Elle a rayé les mots d'espoir et de joie de son langage. A ces tortures morales, s'ajoutent les maux physiques: troubles circulatoires qui lui gonflent les mains, ces belles mains longues, fines, presque diaphanes; inflammation des nerfs; dilatation du cœur. Son teint se fane, ses traits s'accusent, son écriture se déforme. Après un séjour à Biarritz, en fin de saison, elle passe à Paris le début de l'hiver 1897-1898 avec ses deux soeurs, Marie, l'ex-reine de Naples, et Mathilde, la veuve du comte Trani. Elle y fête Noël et son soixantième anniversaire, puis s'envole pour San Remo dont elle se lasse vite. Le 1er mars, elle est à Territet, le mois suivant à Kissingeri, où, bien qu'elle ne croie plus guère à la médecine et que les charlatans l'aient déçue, elle attend d'une cure thermale le soulagement de ses nerfs. François-Joseph, qui l'y retrouve quelques jours, est effrayé par les signes trop visibles de sa mauvaise santé. Mais le couple que la mort va bientôt dénouer, trouve à cette heure, une harmonie jusqu'alors refusée. Il semble qu'Elisabeth veuille oublier ses griefs et faire taire sa rancoeur, car elle a besoin d'apaisement et cherche une illusion de paix. Elle tente de prolonger ce temps de grâce, mais l'Empereur doit regagner Vienne. Elle va alors s'installer à Ischl où François-Joseph la rejoint chaque samedi pour le week-end. C'est dans cette petit station alpestre, lieu de leur première rencontre, que ces deux époux, que la vie n'a pas réussi à durablement unir, se verront pour la dernière fois, le 16 juillet 1898. Car Elisabeth part pour les bains de Nauheim puis revient à Territet où, le 30 août, elle s'installe au Grand Hôtel de Caux, sur une côte d'où l'on domine le plan d'eau du lac qui mire, le jour, dans la splendeur persistante de l'été, un ciel sans couture et la nuit, laisse traîner comme une écharpe oubliée, le flot d'un blanc laiteux que lui verse la lune.

Sissi a débarqué à Caux accompagnée du général de Berzeviczy, de la comtesse Staray, de Barker son nouveau lecteur grec et d'une suite réduite de dames d'honneur et de domestiques portant l'habituelle livrée noire. La nuit même de son arrivée, alors qu'elle goûte à son balcon la fraîcheur retombée, le regard perdu dans l'ombre, elle croit percevoir une forme claire, transparente, fantomatique qui la regarde fixement et s'évapore aussitôt. Il s'agit, le doute n'est pas possible, de la Dame Blanche qui vient annoncer un autre malheur. Quel malheur pourrait encore la frapper, elle qui a perdu tous les êtres chers? C'est elle que la mort viendra prendre bientôt. Dans les moments tragiques de l'histoire des Habsbourg, la messagerie funèbre a présenté son pli: en 1621, à la veille de la guerre de trente ans; en 1740, à la mort de l'Empereur Charles VI, quand les Habsbourg furent sur le point de perdre l'Empire; en 1809, Wagram; en 1866, Sadowa. Une semaine plus tard, alors qu'elle pèle une pêche, un corbeau, frôlant en volant la main de la souveraine, fait tomber le fruit. Nouvel avertissement, même prémonition? "Je n'ai pas peur, je suis fataliste, dit Elisabeth, il n'arrivera que ce qui doit arriver." Ce qui devait ou ne devait pas arriver, arrivera deux jours après.
Que pense-t-elle de la mort? Elle l'a dit à Marie-Valérie. "Je désire la mort, je ne la crains pas, car je ne puis croire qu'il existe une Puissance assez cruelle pour ajouter aux souffrances de cette vie et continuer à tourmenter l'âme lorsque celle-ci a quitté le corps." Pourrait-elle refuser cette grâce suprême qui abrégera sa douleur en l'achevant elle-même? Que peut encore lui réserver la vie - des misères physiques et des tortures morales, la déchéance de la vieillesse, le délabrement progressif de cette beauté dont elle prit tant de soin. C'est le repos que sa détresse cherche, seulement le repos. Elle n'attend ni ne souhaite rien de plus. Tout juste, dit-elle encore à Marie-Valérie, une ouverture ménagée au dessus de son tombeau pour apercevoir un peu de soleil et un peu de verdure et entendre au printemps le gazouillis des oiseaux. Cependant, le propos qu'elle tient, la veille même de son assassinat, à la comtesse Staray, est moins poétique et laisse percer une pointe d'effroi. Comme sa darne d'honneur soutient que l'au-delà apporte la félicité et la paix, l'impératrice réplique - "D'où tenez-vous cela; personne n'en est jamais revenu?" Sissi sentait-elle sa fin si proche?

 

La baronne de Rotschild a invité l'impératrice à déjeuner dans sa propriété de Pregny, à côté de Genève. Elle propose à son invitée de l'envoyer prendre par son bateau. Refus. La raison en est que Madame de Rotschild interdit à son personnel d'accepter des pourboires. Cette règle paraît abusive à Elisabeth qui a toujours une pièce d'or à la main. Elle prendra comme tout le monde le vapeur de la compagnie de navigation. Sissi mourra de cette délicate attention domestique.
Le 9 septembre, par un temps clair et chaud, l'impératrice emprunte le bateau qui suit la côte suisse sur toute sa longueur en égrenant les villages qui la bordent, coquets, fleuris de géraniums, de capucines et de zannis, avec, chacun, son embarcadère, ses mouettes et sa flottille de barques. Les châteaux doublent les ports. Si elle laisse derrière elle Chillon et le cachot d'un Bonnivard devenu byronien à titre posthume, la démocratique passagère voit défiler Morges que dessina Vauban, Nyon, Prangins qui évoque les Bonaparte, Coppet qui abrita Madame de Staël, leur ennemie. Une voiture la conduit de Genève à Pregny.
Le lendemain 10 septembre, Elisabeth qui est descendue à l'hôtel Beaurivage et qui a occupé sa matinée à faire des emplettes et à déguster ces glaces dont elle fait grande consommation, se dirige, aux environs d'une heure et demie de l'après-midi, vers l'embarcadère pour retourner à Caux. Elle suit, en compagnie de Madame de Staray, le quai du Mont Blanc dont elle admire les marronniers. Au moment où retentit la cloche du départ, alors que les deux femmes pressent un peu le pas, un inconnu qui s'avance en sens inverse frappe Elisabeth d'un coup violent à la poitrine et s'enfuit. Elle se demande ce que cet homme pouvait lui vouloir, sans doute lui voler sa montre. Elle continue de marcher, mais à peine a-t-elle franchi la passerelle qu'elle s'affaisse sur sang: l'impératrice d'Autriche a reçu trois pouces d'une lame triangulaire dans le cœur. Ramenée à l'hôtel, elle expire en y arrivant.
L'assassin a tout de suite été arrêté par deux passants qui l'ont pris en chasse. C'est un sujet italien, Luigi Luccheni, un maçon venu travailler aux chantiers de Lausanne où l'on construit la grande Poste. Il se déclare anarchiste, et ajoute qu'il a agi seul; ce deuxième point s'avérera être faux. Les idées anarchistes répandues dans la dernière décade du dernier siècle par Kropotkine, un prince, et Bakounine, un comte, russes tous les deux, avaient gagné des adeptes dans le prolétariat méditerranéen. La doctrine refusait toute autorité comme oppressive, tenait toute obéissance pour une abdication, toute propriété pour un vol, tout engagement pour une chaîne. Elle prêchait la propagande par le fait et l'action directe, mettait le crime au service de la Révolution. Les victimes désignées de cette justice prétendue et sommaire sont les heureux de ce monde, les puissants de la terre, et au premier chef ceux qui incarnent l'Etat détesté, quelle qu'en soit la forme, car il est "l'ostentation et l'infatuation de la force". L'assassinat, le 24 juin 1894, du président Carnot, qui tombe sous le poignard de Caserio, ceux de Stamboulov l'année suivante et de Canovas, en 1897, sont l'illustration de cette philosophie.
Il n'y a chez Luccheni aucune haine personnelle contre Elisabeth. Il serait vain de chercher dans le cœur de cet Italien une révolte contre l'Autriche qui opprima si longtemps sa patrie. Son meurtre est abstrait. Il voulait tuer un monarque, peu lui importait lequel. Cet illuminé est aveugle. S'il ne manifeste aucun regret, il dira au contraire sa joie d'avoir réussi quand il saura que sa victime est morte, il se montre très loquace sur la préparation de l'attentat. Trop pauvre pour acheter un couteau, il a enfoncé une lime dans un manche de bois. Guettant l'impératrice dont il avait appris la présence à Genève, il avait vu les domestiques porter les bagages et en avait justement conclu que celle-ci prendrait le bateau de 3 heures 40. Il n'aura aucun souci d'apprendre qu'il a stupidement tué une femme gracieuse et bonne, compatissante aux proscrits, charitable aux malheureux et bienveillante aux humbles. Anarchiste? Elle l'était peut-être plus que lui. Par contre, cet enfant trouvé, élevé à l'orphelinat, ce caporal rétrogradé parce qu'il a volé, ce fanatique qui s'est cru une mission, ce dégradé qui comparait sa situation à celle du capitaine Dreyfus, ne révélera pas que, le 5 septembre, s'est tenue à Thonon une réunion anarchiste au cours de laquelle la mort de l'impératrice a été décidée. Condamné à la réclusion perpétuelle, puisque le canton de Genève a aboli la peine de mort, Luccheni s'exécutera lui-même en se pendant dans sa cellule quelques années plus tard.




CHRONOLOGIE
1828 Mariage de l'Archiduc Charles et de Sophie de Bavière.
Mariage de Maximilien, Duc en Bavière, et de la Duchesse Ludowika, 9 septembre. 
1830 Naissance de François-Joseph à Schönbrunn, 18 août. 
1832 Naissance de Maximilien d'Autriche. 
1833 Naissance de Charles-Louis d'Autriche. 
1837 Naissance d'Elisabeth de Bavière (Sissi), Munich, 24 décembre. 
1845 Naissance de Louis II de Bavière, 24 avril. 
1848 François-joseph est sacré Empereur d'Autriche, 2 décembre. 
1853 Fiançailles de François-joseph et d'Élisabeth, 16 août. 
1854 Mariage de François-joseph et d'Élisabeth, Vienne, 24 avril. 
1855 Naissance de Sophie, 1e fille du couple impériale, 5 mars. 
1856 Naissance de Gisèle, 2ème fille du couple impériale, 12 juillet.
Voyage de réconciliation en Italie. 
1857 Voyage de réconciliation en Hongrie.
Mort de Sophie, fille aînée du couple impériale, 28 mai. 
1858 Naissance de Rodolphe à Laxenbourg, 21 août. 
1859 Guerre d'Italie, Magenta, 4 juin; Solferino, 24 juin. 
1860 Départ d'Elisabeth pour Madère, 17 novembre. 
1861 Retour de Madère, mai ; départ pour la Grèce, juin. 
1862 Retour d'Elisabeth à Vienne, 14 août. 
1866 Sadowa, 3 juillet. 
1867 Sacre de Budapest, 8 juin.
Exécution de Maximilien à Quretaro (Mexique), 19 juin. 
1868 Naissance de Marie-Valérie, 3ème fille du couple impériale, 22 avril. 
1872 Mort de l'archiduchesse Sophie, 27 mai. 
1873 Mariage de Gisèle avec le prince Léopold de Bavière. 
1881 Mariage de L'archiduc Rodolphe et de la princesse Stéphanie de Belgique, 10 mai. 
1886 Mort de Louis II de Bavière, 13 juin. 
1888 Mort du Duc Max en Bavière. 
1889 Mayerling, suicide de l'archiduc Rodolphe, 30 janvier. 
1890 Mariage de Marie-Valérie avec l'archiduc François-Salvador, 31 juillet.
Construction de l'Achilleion à Corfou. 
1892 Mort de la duchesse Ludowika, 26 janvier. 
1896 Fêtes du millénaire de la Hongrie. 
1897 Mort de la duchesse d'Alençon, sœur d'Elisabeth, 4mai. 
1898 Assassinat d'Elisabeth à Genève, 10 septembre.

1914 Attentat à Sarajevo contre l'archiduc, 28 juin.

1916 Mort de François-joseph, 21 novembre.
 

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Boney M

Boney M

 

Boney M. est un groupe vocal allemand d'anglophones des Caraïbes de disco-pop, créé et dirigé par le producteur allemand Frank Farian et qui fut actif de 1976 à 1985. Les quatre membres originels du groupe sont Bobby Farrell (qui est décédé le 30 décembre 2010 à Saint-Pétersbourg en Russie), Liz Mitchell, Maizie Williams, et Marcia Barrett. Reggie Tsiboe a chanté avec eux de 1982 à 1985, sa photo n'apparaissant toutefois pas sur le site officiel.

 

En décembre 1974, le chanteur-compositeur allemand Frank Farian (de son vrai nom Franz Reuther), qui travaille pour le label allemand Hansa Records, enregistre en studio, avec des musiciens de séance, Baby Do You Wanna Bump?, dont il fait à la fois la voix grave et les voix de fausset. Mis sur le marché par Farian qui a pris le pseudonyme de Boney M., le titre connaît un grand succès aux Pays-Bas et en Belgique.
Il forme un groupe à la va-vite pour en assurer la promotion dans les boîtes de nuit et à la télévision. Il engage des choristes antillaises : Maizie Williams, originaire de l'île de Montserrat, Sheyla Bonnick, chanteuse jamaïcaine, et un danseur du nom de « Mike » (dans les premiers temps).
En 1975, Sheila Bonnick est remplacée par Claudja Barry (qui avait succédé à Donna Summer dans la comédie musicale Hair) et le dénommé Mike par Bobby Farrell, danseur exotique originaire de l'île d'Aruba dans les Petites Antilles. La chanteuse jamaïcaine Marcia Barrett intègre à son tour le groupe. En 1976, Liz Mitchell, ancien membre des Humphries Singers, remplace Claudja Barry, démissionnaire, lassée de ne faire que de la synchronisation labiale.
Le groupe est désormais constitué de Liz Mitchell, Maizie Williams, Marcia Barrett, et de Bobby Farrell.

 

Si officiellement Bobby Farrell est le danseur et chanteur du groupe, la voix rocailleuse est celle de Frank Farian lui-même, modifiée par l'électronique et enregistrée sur bande magnétique. De même, Maizie Williams n'a jamais chanté de toute sa carrière au sein du groupe. La plupart des chansons sont chantées par Liz Mitchell et Frank Farian, Marcia Barrett faisant les chœurs, et quelques chansons en solo (notamment Belfast).
L'image de Boney M., trois filles prosternées aux pieds d'un maître vaudou aux allures de proxénète, a sans doute contribué au succès du groupe, mais c'est surtout la qualité des mélodies et des instrumentations, très travaillées, qui expliquent le triomphe phénoménal que remporta la formation en Europe avec les titres Daddy Cool (1976), Sunny (1977) ou Ma Baker (1977) ainsi que leur version du classique reggae des Melodians, Rivers of Babylon (1978), troisième meilleure vente de 45 tours de toute l'histoire des classements britanniques.
Après Rasputin (1978) et une reprise du Painter Man de The Creation (1979), le groupe connaît ses derniers tubes disco avec Hooray! Hooray! It's a Holi-Holiday! (1979), Gotta go Home (1979) et El Lute (1979).
L'année 1980 est relativement calme avec la parution de quatre singles : Bahama Mama, My friend Jack (qui sert de fer de lance à la première compilation du groupe - The magic of Boney M.), Children of paradise et Felicidad (qui replace le groupe dans le top 10 de nombreux pays).
S'ensuit une tournée en Afrique et l'enregistrement de l'album Boonoonoonoos qui paraîtra à l'automne 1981.
En 1982, Bobby Farrell quitte le groupe et est remplacé par Reggie Tsiboe, jusqu'à sa réintègration dans le groupe en 1984.
Les sorties commerciales s'espacent et l'album Ten thousand lightyears ne sort qu'en 1984. Le groupe, en perte de vitesse, ne rencontre pas le succès qu'il avait connu au cœur des années disco.
Il faut attendre l'enregistrement de Kalimba de Luna et de Happy song pour retrouver le groupe dans les charts européens.
En 1985, Boney M. sort son ultime album Eye dance. L'album sera un échec commercial et après un show célébrant leurs 10 ans de carrière et la sortie d'un best of, les membres du groupe se séparent en 1986.
En 1989, alors que Liz, Marcia, Maizie et Bobby sont tous dispersés dans le monde, le groupe originel se reforme et triomphe à nouveau en Europe avec un « Megamix » (n° 1 en France), suivi du « Summer Megamix » : il s'agit d'un medley reprenant tous les tubes dans une nouvelle version. La mode des « Megamix » sera alors lancée et de nombreux artistes tenteront l'expérience. Ce sera la dernière fois où les quatre membres officiels de Boney M. seront sur scène ensemble.

 

Entre 1975 et 1986, Boney M. a vendu environ 150 millions de disques :
42 disques d'or ;
50 disques de platine ;
50 disques de diamant.
De 2006 à 2010, chaque membre originel du groupe se produit avec sa propre formation sous le label « Boney M. »
Bobby Farrell succombe à une maladie cardiaque le 30 décembre 2010 à l'âge de 61 ans dans un hôtel de Saint-Pétersbourg (même date et lieu que Raspoutine, éponyme de leur plus grand tube)3 alors que le groupe était en tournée en Russie.
 
 
 
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Sandra

Publié à 16:21 par dessinsagogo55 Tags : center love chien art centerblog sur merci vie monde musique 2010 annonce
Sandra


Sandra Ann Lauer est de nationalité allemande mais son père, Robert Lauer, est français.

Elle commence sa carrière en 1974 grâce à un radio-crochet dans sa ville natale. Andy mein Freund est son premier titre, en hommage à son chien Andy.


En 1978, elle remplace l'une des trois chanteuses du groupe Arabesque, qui connaît alors déjà un important succès, notamment au Japon. Arabesque aura produit à ce jour une dizaine d'albums.


C'est lors d'une tournée au Japon qu'elle fait la rencontre du claviériste du groupe, Michael Cretu. En 1984, le groupe se sépare et elle commence alors une carrière solo qui se solde par un échec : la reprise en allemand de Big in Japan d'Alphaville, intitulée Japan ist weit (clin d'œil à son succès nippon).

Mais, à l'occasion de Noël 1984, Michael Cretu lui compose la chanson (I'll Never Be) Maria Magdalena, sortie en mars 1985, qui devient son plus grand succès international.

 

Les albums s'enchaînent ensuite et durant les années 1980 et jusqu'au début des années 1990, elle cumule les succès internationaux avec plusieurs singles tels que In the Heat of the Night (1985), Hi ! Hi ! Hi ! (1986), Everlasting Love (1988), Heaven Can Wait (1988), Secret Land (1988), We'll Be Together (1989), Around My Heart (1989), et Hiroshima (1990).

Michael Cretu et Sandra se marient le 7 janvier 1988.

L'album de 1992, Close to Seven, est empreint des sonorités de l'autre production importante de Michael Cretu, Enigma. Dès lors, Sandra se fait beaucoup plus discrète, ayant donné la priorité à sa vie privée : elle met au monde des jumeaux, Nikita et Sebastian, le 6 juillet 1995, dans un hôpital de Munich. Elle rejoint cependant régulièrement son mari pour prêter sa voix aux albums d'Enigma.

Depuis les années 2000, elle est de nouveau assez active, sortant un album en 2002 (dont sont extraits trois singles).

 

Le 31 octobre 2007, Sandra annonce son divorce. Elle fait alors son grand retour musical avec un nouvel album inédit : The Art of Love. Les sonorités sont plus soft et lounge (deux singles sortis à ce jour). C'est le premier album de sa carrière solo non produit par Michael Cretu. Il rencontre le succès dans son pays natal, l'Allemagne, et dans les pays germanophones.

En 2009, elle sort un nouvel album : Back to life. Le premier single, In a heartbeat, se classe 59e des charts allemands tandis que le second, The night is still young, en duo avec Thomas Anders (le chanteur du groupe Modern Talking) arrive 45e. Mais cet album ne rencontre pas vraiment un véritable succès comme ceux des années 1980 et début 1990, et beaucoup moins que le précédent de 2007.

Au printemps 2010, Sandra épouse Olaf Menges, qu'elle a rencontré fin 2007 à Ibiza.

 

En 2011, elle participe aux Echo Awards en Allemagne (sans nomination). La même année, elle enregistre un nouvel album dans le style des années 1980 avec celui qui a composé ses plus grands hits, Hubert Kah. Des rumeurs disent que l'album devrait sortir le 18 mai 2012, jour de ses 50 ans. En parallèle, elle donne très régulièrement des concerts dans les pays de l'Est et participe à des émissions de télévision dédiées aux années 1980, dont elle est devenue une chanteuse culte. En septembre 2012, elle donnera un concert live à Berlin.

 

 
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Coccinelle Volkswagen

Publié à 01:28 par dessinsagogo55 Tags : voiture center france monde travail animaux

La Volkswagen Coccinelle est la première automobile construite par le constructeur allemand Volkswagen, ainsi nouvellement créée et dont le nom signifie « voiture du peuple ». Produite en 1938, elle est conçue par l'ingénieur allemand Ferdinand Porsche à la demande du chancelier Adolf Hitler, alors à la tête du Troisième Reich allemand. Outil de propagande pour le régime national-socialiste, elle devient remarquable dans le monde de l'automobile pour sa diffusion et sa longévité. Elle dépasse, le 17 février 1972, le record de modèles vendus, détenu par la Ford T. Elle fut au total produite à plus de 21 529 464 exemplaires à travers le monde.

Coccinelle Volkswagen

Elle est initialement dénommée KdF Wagen, pour « Kraft durch Freude » (La force par la joie), du nom d'une branche du front du travail nazi. Connue en interne sous le nom de code Type 1, ou encore 1100, 1200, 1300, 1500 et 1600, en rapport avec la cylindrée des différentes motorisations, elle se voit attribuer de nombreux surnoms affectueux, entre autres d'animaux, en raison de ses formes très rondes : « Käfer » en Allemagne (scarabée), « Beetle » (scarabée encore) au Royaume-Uni, « Escarabajo » en Espagne (scarabée, toujours), « Maggiolino » en Italie (hanneton), ou encore « Coccinelle » en France.