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Monde : (Comportement)

Sexualité féminine : Les féministes

Publié à 22:30 par dessinsagogo55 Tags : homme france femmes travail gratuit

Selon certains féministes la sexualité "féminine" serait une expression figée produite par des siècles de monopole patriarcal sur ces questions. Il s'agirait en fait d'une sexualité des femmes, une colonisation des corps des femmes par la sexualité virile (reproductive et hiérarchisante comme le montre l'expression "baiser quelqu'un"). Cette colonisation aurait commencé à prendre fin avec les lois sur l'avortement et la contraception dans les années 1970, mais le chemin est encore long comme le prouverait le fait que le viol est encore considéré dans le registre du "non consentement" de la victime (majoritairement des femmes) et non pas du "non désir" ce qui supposerait une forme active de la sexualité dans la normalité commune et non une forme passive de "consentement".

Sexualité féminine : Les féministes

Cette colonisation serait une des facettes de l'appropriation matérielle globale des femmes par les hommes en quoi consiste l'oppression sexiste, qui constitue les patriarcats en régimes d'exploitation voire d'esclavage. Cette appropriation transformerait les femmes en outils de la production (exploitation domestique selon le concept de Christine Delphy), de la reproduction et de la sexualité (dans un rapport de sexage selon le concept de Colette Guillaumin et dans des pratiques de reproduction forcée selon la description de Paola Tabet.

Sexualité féminine : Les féministes

Des restes seraient encore aujourd'hui visibles : 80 % des tâches domestiques sont encore aujourd'hui effectuées par les femmes, ce qui constituerait le seul arrangement légal de type esclavagiste en France où une personne bénéficie du travail gratuit d'une autre. En outre ils évoquent le sous-emploi (temps partiel, précaire), la dévalorisation salariale, les ségrégations verticales et horizontales sur le marché du travail et de la formation... et tout cela constitue une pression économique qui mettrait en infériorité individuelle beaucoup de femmes par rapport à l'homme avec lequel elle pratiquent leur sexualité. Hiérarchisation synonyme de pression, et pression cohérente avec l'infériorisation permanente diffusée par les médias, les films et le langage (en français, c'est encore le masculin qui l'emporte.

Sexualité féminine : Les féministes

Dans ce contexte, aucune sexualité des femmes ne saurait être librement exercée, la pression pornographique - montrant des femmes qui désirent être chosifiées, humiliées, uniquement pénétrées, assimilables à des objets sexuels et même à des sexes - et la pression libertaire - qui interdirait aux femmes de dire non en les accusant de pudibonderie mais ne donnerait pas les moyens de dire oui, en pratiquant une sexualité androcentrée et en ne mettant aucune structure sociale en place pour apprendre aux femmes leur plaisir, leurs droits à l'intégrité et au non désir aussi parfois [alors que les hommes bénéficient de magazines explicites là dessus qui lient sexualité / sexualité unilatérale virile / réification des femmes

Sexualité féminine : Les féministes

Sexualité féminine : Théorie... Le détournement

Publié à 22:29 par dessinsagogo55 Tags : chez fille texte éléments

Sexualité féminine : Théorie... Le détournement de la mère au père


Dans sa conception de l'envie du pénis, Freud postule chez la fillette une frustration due à l'absence chez elle de pénis : la découverte fortuite de son sexe et la comparaison avec celui des garçons serait vécue comme une dépossession et une castration effective. Freud en effet pense que la fillette ne dispose pas de sensations internes lui permettant d'acquérir la connaissance de son propre sexe : les sensations vaginales seraient inexistantes, alors qu'au même moment le garçon découvrirait les sensations de son propre sexe (au moment de ce qu'il nomme le stade phallique).
Si bien que si le garçon a un sexe à investir, par lequel rechercher le plaisir, la fillette n'a rien, son plaisir restant infantile, en relation avec la miction et les sensations clitoridiennes. Le clitoris serait d'ailleurs pour Freud l'équivalent féminin du pénis masculin, dans la continuité de sa conception de la fille comme garçon au sexe tronqué : la sexualité de la fillette est donc masculine.
Selon Freud effectivement, l'investissement du clitoris comme lieu de plaisir est signe d'immaturité psychique et sexuelle : seul l'investissement du vagin, survenant à la puberté, est le signe d'une sexualité adulte.
Ainsi, le développement de la fillette est conditionné par le changement objectal de la mère au père, mais aussi le changement de zone libidinale privilégiée, du clitoris au vagin.
La fillette se détournerait de sa mère, par dépit et par haine, la considérant comme celle à cause de qui elle ne possède pas de pénis. Cette privation serait une telle blessure narcissique que la fillette refoulerait à ce moment-là l'investissement clitoridien, et donc sa propre sexualité alors masculine, et se tournerait vers le père par défaut. Jacques André fait remarquer que cette position théorique laisse la fille comme "sans sexe", jusqu'à l'adolescence où Freud situe l'investissement vaginal.
La question du changement de zone érogène du clitoris au vagin, ainsi que la question de l'absence de zone érogène entre le refoulement de la sexualité masculine originelle et le moment de découverte du vagin à l'adolescence sont très peu fouillées dans le texte freudien, qui n'apporte pas beaucoup d'éléments de réponse.
Cette double rupture signe donc la phase œdipienne pour la fillette.

Sexualité féminine : Théorie... Après le complexe

Publié à 22:28 par dessinsagogo55 Tags : amour homme femme fille mode soi enfant

Sexualité féminine : Théorie... Après le complexe de castration

C'est donc cette expérience de la castration et son corollaire l'envie du pénis qui selon Freud fait entrer la fillette dans le complexe d'Œdipe, avec l'investissement du père et le rejet de la mère. C'est le père en effet qui est maintenant porteur du phallus.
Freud envisage à partir de ce moment trois développements possibles pour la fille et future femme :
la névrose, avec le refoulement de la sexualité, où ne subsiste que la haine envers la mère, reportée sur les objets d'amour ultérieurs ;
ce que Freud nomme le complexe de masculinité : la fillette refuse le désinvestissement clitoridien, refuse la castration, par le biais d'une identification secondaire et défensive au père, après une première identification à la mère phallique. Cette voie est la plus conforme au sexuel originaire selon Freud, qui est à la base masculin et ne devient féminin que secondairement, en réaction à la castration ;
la troisième voie est celle de la féminité véritable, qui permet de passer du père comme objet d'amour à l'homme. Freud fait appel ici à des "motions pulsionnelles passives", disposition innée à la réception comme mode d'appréhension du sexuel, en opposition à la pénétration. Cette passivité s'étayerait sur les stades premiers de la libido, oral et anal. Cependant, la féminité n'est toujours que recherche du pénis, tentative de restauration : la fillette se tourne vers le père pour récupérer le pénis que sa mère ne lui a pas donné. La féminité véritable est instituée quand au désir du pénis vient se substituer le désir d'enfant, équivalent sublimé du fantasme d'incorporation d'un pénis extérieur à soi.

Sexualité féminine : Théorie... L'importance du pré-œdipe

Publié à 22:27 par dessinsagogo55 Tags : amour homme chez mer fille femmes

Sexualité féminine : Théorie... L'importance du pré-œdipe féminin

Dans les dernières années de l'élaboration freudienne, aidé en cela par des analystes femmes, telles Ruth Mack Brunswick, Jeanne Lampl de Groot, Freud accorde beaucoup d'importance à ce qu'il appelle le pré-œdipe féminin, c'est-à-dire un lien particulièrement fort et tenace à la mère. Néanmoins, il est dans le destin féminin de changer d'objet et de transférer son amour pour la mère au père, puis à un autre homme. C'est là peut-être le point faible de la théorie freudienne, pour lui, la petite fille se réfugie dans l'Œdipe comme dans un port. Or il convient, que comme tous les bons marins elle puisse prendre un jour la mer, en compagnie d'un homme, d'un autre homme que son père. Freud écrit comment pour la petite fille elle entre dans l'Œdipe, mais reste dans le flou quant à la façon dont elle en sort. Le complexe de castration n'étant pas le même pour la fille et pour le garçon, elle n'a en effet pas la crainte de perdre ce que de toute façon elle n'a jamais eu, l'angoisse de castration ne jouerait chez elle que peu de rôle à la phase œdipienne pour l'aider à sortir de l'Œdipe. L'interdit y est moins marqué de ce fait, car elle ne risque pas d'y perdre l'organe, de se le faire couper, ce qui est la crainte du petit mâle, par contre cette angoisse devant le Surmoi prend plutôt la forme de l'angoisse de ne plus être aimée, l'angoisse de la perte de l'amour. (rubrique à compléter pour y mettre toutes les références de textes qui manquent pour étayer ces développements)

Sexualité féminine : Théorie... Critiques et théories

Publié à 22:26 par dessinsagogo55 Tags : enfants société nature fille femmes texte

Sexualité féminine : Théorie... Critiques et théories différentes

Jacques André fait remarquer que la théorie de Freud au sujet de la sexualité féminine est étrangement similaire aux théories sexuelles infantiles inventée par les enfants pour rendre compte de la différence des sexes (voir sexualité infantile). En effet, le texte freudien suit à la lettre ces inventions infantiles, ce qui fait dire à Jacques André : «la théorie freudienne est moins une théorie de la sexualité féminine qu'elle n'est elle-même une théorie sexuelle.». On peut à la suite ajouter qu'il s'agit d'une théorie sexuelle virile car elle prend pour norme le masculin et pour relatif inférieur le féminin, inégalité de considération des êtres humains qui correspond parfaitement aux justifications aristotéliciennes du statut inférieur des femmes dans la société.
On peut aussi faire remarquer l'absence de l'intersubjectivité dans la théorie freudienne : tous les mouvements libidinaux et psychiques infantiles prennent leur source dans l'enfant lui-même, sans allusion aux parents et aux interactions entre parent et enfant. Cette absence d'intersubjectivité est en fait une option épistémologique et politique : le réductionnisme à l'œuvre permet à Freud et à toute théorie psychanalytique de rejeter tous les processus politiques, sociaux, historiques à l'œuvre dans les subjectivités afin de faire passer des stigmates de l'oppression (comme le sentiment d'infériorité de race des femmes et le sentiment de supériorité de race des hommes) pour des faits de nature humaine ("envie du pénis" et angoisse d'être une fille, c'est-à-dire castré ne sont plus pour Freud le signe d'un ordre social qui hiérarchise les sexes comme les races au temps du colonialisme).

Sexualité féminine : Théorie... Karen Horney

Publié à 22:25 par dessinsagogo55

Sexualité féminine : Théorie... Karen Horney

Karen Horney s'inscrit en contradiction avec la théorie freudienne, en cela qu'elle présume une connaissance inconsciente, innée, de l'existence du vagin, que Freud tient pour ignoré par la fillette. Elle suppose au contraire que le vagin est connu et investi dès l'enfance, et est le support des motions œdipiennes envers le père.
Elle considère alors la masculinité de la sexualité féminine et l'envie du pénis comme des formations défensives visant à nier l'existence du vagin : à partir de la clinique des fantasmes féminins, elle pense que le vagin est source d'angoisse pour la fillette, qui voit le pénis comme géant et destructeur de l'intérieur du corps, source de blessures internes.

Sexualité féminine : Théorie... Karl Abraham

Publié à 22:25 par dessinsagogo55

Sexualité féminine : Théorie... Karl Abraham


Karl Abraham s'interroge sur la théorie freudienne au sujet de la clinique et du traitement des troubles de la sexualité féminine : en effet, quel que soit le symptôme (frigidité, vaginisme...) la seule étiologie invoquée est un refus inconscient de désinvestir le clitoris et donc la sexualité masculine pour céder la place à l'investissement du vagin.

Sexualité féminine : Théorie... Mélanie Klein

Publié à 22:24 par dessinsagogo55 Tags : bonne photo mode enfant tendresse

Sexualité féminine : Théorie... Mélanie Klein


Mélanie Klein dans ses théories considère surtout l'internalité plutôt que l'externalité : ainsi le sein n'est pas tant source en lui-même de frustration et de tendresse que le désir illimité de l'enfant et sa propre haine. La genèse de la sexualité pour Klein est totalement différente de celle de Freud, en ceci qu'elle considère que l'originaire sexuel est féminin et non masculin comme le pensait Freud.
La fillette se détournerait donc du sein maternel frustrant pour investir le pénis paternel (tous deux envisagés comme objets partiels), en un temps beaucoup plus précoce que ne le situe Freud, puisqu'il fait appel à l'oralité. Le glissement s'opèrerait donc entre sein et pénis d'une part, et bouche et vagin d'autre part.
Klein rejoint donc Freud sur un point : l'investissement du père a pour origine un rejet de la mère. Cependant, elle s'en écarte en affirmant une primauté de l'oralité sur le phallique, un mouvement premier de réception/incorporation.
C'est donc alors le garçon qui subit une discontinuité dans son développement psychique, devant passer d'un mode libidinal oral et réceptif à un mode phallique et actif, dans un mouvement de pénétration.
La sexualité féminine ultérieure, adulte, sera déterminée selon Mélanie Klein par la qualité bonne ou mauvaise du pénis incorporé : comme il a un bon sein et un mauvais sein, il y a un bon pénis et un mauvais pénis. L'incoporation du mauvais pénis serait l'explication du masochisme féminin.

Femme fatale

Publié à 16:21 par dessinsagogo55 Tags : femme film femmes littérature vie center pouvoir

Une femme fatale est un personnage type qui utilise le pouvoir de la sexualité pour piéger le héros malchanceux. La femme fatale est généralement décrite comme une femme sexuellement insatiable.

Elle séduit, sans se « donner », et est souvent caractérisée physiquement comme une femme très féminine et moralement comme une femme séductrice (dans la littérature décadente, puis au cinéma). Dans certaines situations, elle use du mensonge et de la contrainte plus que du charme.

Elle peut aussi être (ou prétendre d'être) une victime, aux prises avec une situation à laquelle elle ne peut échapper ; le personnage de Rita Hayworth dans La Dame de Shanghai, un film noir, en donne un tel exemple. Son arme de prédilection est souvent le poison, qui sert aussi de métaphore pour ses charmes.

Bien que typiquement dans le camp du mal, les femmes fatales ont aussi incarné des antihéroïnes dans certaines histoires, ou se repentent pour devenir des héroïnes à la fin du récit. Dans la vie sociale, la femme fatale torture son amant dans une relation déséquilibrée, en ne formulant jamais la confirmation de ses sentiments. Elle le pousse tellement à bout qu'il devient incapable de prendre des décisions rationnelles.


Femme fatale

Mata Hari, danseuse accusée d'espionnage, a rendu son nom synonyme de « femme fatale » pendant la Première Guerre mondiale.

Femme fatale

Publié à 16:19 par dessinsagogo55 Tags : littérature femme center pouvoir

L'archétype de la femme fatale existe dans les mythes et le folklore de nombreuses cultures à tous les âges. Les premiers exemples sont Ishtar, la déesse sumerienne, et Ève, Lilith, Dalila, et Salomé dans la Bible judéo-chrétienne. Dans la littérature de la Grèce antique, la femme fatale est incarnée par Aphrodite, la Sirène, le Sphinx, Scylla, Circé, Lamia, Hélène de Troie, et Clytemnestre. Puis vient la figure historique Cléopatre, reine d'Égypte, avec sa capacité à séduire les hommes puissants de Rome. La propagande romaine attaqua Cléopatre, considérée comme une femme fatale ; de fait, elle devint l'archétype de légende des dangers inhérents à la femme puissante et exotique.

Femme fatale
Ève. Retable de Gand, par Jan van Eyck (détail, 1432).

La femme fatale est également un personnage présent dans la culture asiatique. Dans la mythologie chinoise, certaines concubines (telle l'historique Yang Guifei) ont été accusées d'être partiellement responsables de l'affaiblissement et de la chute des dynasties, en séduisant des hommes de pouvoir amenés à négliger leurs devoirs et à modifier leur testament à leur bénéfice.