Date de création : 09.04.2012
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25.11.2024
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Chaumont-sur-Aire est une commune française, située dans le département de la Meuse et la région Lorraine.
Évolution démographique
(Source : Insee)
1962 : 186
1968 : 186
1975 : 173
1982 : 157
1990 : 151
1999 : 157
2009 : 167
Population
Densité 17 hab./km2
L'église
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
Nicolas Psaume, comte-évêque de Verdun, prince du Saint-Empire romain germanique.
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Augustin Calmet (né Antoine Calmet) est un exégète et érudit lorrain du XVIIIe siècle, connu sous le nom de Dom Calmet, bénédictin de la Congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe.
Il naquit le 26 février 1672 à Ménil-la-Horgne, près de Commercy en Meuse, au sein d'une famille modeste. Son père était maréchal-ferrant. Comme il est porté vers les études, ses parents le font entrer au prieuré bénédictin de Breuil. Il entre à 15 ans à l'université de Pont-à-Mousson et suit les cours de rhétorique du père jésuite Ignace L'Aubrussel (qui deviendra le confesseur de la reine d'Espagne). À la fin de ces études, il entra chez les bénédictins de la Congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe. Son noviciat se fit à l'Abbaye Saint-Mansuy de Toul où il prononça ses vœux le 23 octobre 1689. Il fut envoyé ensuite suivre les cours de philosophie à l'Abbaye Saint-Èvre de Toul et ceux de théologie à l'Abbaye de Munster.
Il est ordonné prêtre le 1er mars 1696 à Arlesheim, près de Bâle, et dit sa première messe à l'abbaye de Munster le 24 avril 1696.
Dom Augustin Calmet
Il fut chargé d'expliquer les saintes Écritures dans l'abbaye de Moyenmoutier et à Munster (1704), fut nommé prieur à Lay-Saint-Christophe (1714-1715) puis devint abbé de Saint-Léopold de Nancy (1718). Il parcourut les divers monastères de son ordre, dévorant les bibliothèques et rédigeant de nombreuses compilations historiques. En 1728, Dom Calmet fut appelé comme abbé de Senones, la capitale de la principauté de Salm. C'est dans la grande abbaye vosgienne qu'il travailla et vécut la dernière partie de son existence, entretenant une correspondance avec de nombreux savants. Il y mourut le 25 octobre 1757.
En 1746, il écrit le Traité sur les apparitions des esprits et sur les vampires, qui fait dire à Voltaire dans son Dictionnaire philosophique:
« Quoi ! C'est dans notre XVIIIe siècle qu'il y a eu des vampires ! C'est après le règne des Locke, des Shaftesbury, des Trenchard, des Collins ; c'est sous le règne des d'Alembert, des Diderot, des Saint-Lambert, des Duclos qu'on a cru aux vampires, et que le RPD Augustin Calmet, prêtre, bénédictin de la congrégation de Saint-Vannes et de Saint-Hydulphe, abbé de Senones, abbaye de cent mille livres de rente, voisine de deux autres abbayes du même revenu, a imprimé et réimprimé l'Histoire des Vampires, avec l'approbation de la Sorbonne, signée Marcilli ! »
Toujours critique, Voltaire consulte néanmoins les ouvrages de Calmet, s'appuie de façon fréquente sur sa prodigieuse érudition pour l'élaboration de ses propres écrits, en particulier le Dictionnaire philosophique.
Une rue du centre-ville de Nancy porte aujourd'hui son nom depuis 1867. Une rue de Metz, située dans le quartier du Sablon, porte son nom depuis 1934.
À Commercy (Meuse) et à Senones (Vosges) des places portent son nom.
Son monument funéraire est érigé dans l'Abbaye Saint-Pierre de Senones et comporte la liste des ses œuvres majeures.
L'œuvre de Dom Augustin Calmet est éclectique et prolifique. Ses principaux ouvrages sont :
Abrégé de l'histoire de la Lorraine, Nancy, (1734) ;
La Bible en latin et en français, avec un Commentaire littéral et critique, Paris, 1707-1716, 23 vol. in-4 (le commentaire a été reproduit à part sous le titre de Trésor d'antiquités sacrées et profanes, 9 v., 1722 et ann. suiv.) ;
Bibliothèque lorraine, ou histoire des hommes illustres qui ont fleuri en Lorraine, Nancy, (1751) ;
Commentaires sur l'Ancien et le Nouveau Testament, en latin puis en français (26 volumes) (1707-1717) ;
Dictionnaire historique et critique de la Bible, Paris, 1722-1728, 2 vol. m-fol. Ces deux ouvrages capitaux ont été plusieurs fois réimprimés, et ont reçu des augmentations considérables ;
Dissertation sur les grands chemins de Lorraine, Nancy, (1727) ;
Histoire de l'Ancien et du Nouveau Testament ;
Histoire de l'abbaye de Munster, Colmar, (posthume, 1882) ;
Histoire de l'abbaye de Senones, Saint-Dié, (posthume, 1877-1881) ;
Histoire ecclésiastique et civile de la Lorraine, Nancy, (1728), 4 vol., in-fol. ;
Histoire généalogique de la maison du Châtelet, Nancy, (1741) ;
Histoire universelle sacrée et profane, Strasbourg, (1735-1747) ;
Notice de la Lorraine, Nancy, 1756 (Edition de 1840 sur Google Books) ;
Traité historique des eaux et bains de Plombières, de Luxeuil et de Bains, Nancy, (1748) ;
Traité sur les apparitions (1746), 2 t. 1751
Le Dictionnaire Bouillet indique au XIXe siècle qu'on ne peut refuser, à Calmet une "érudition immense ; mais son style est lourd, diffus, incorrect, et l'auteur manque souvent de critique et de méthode". Cet avis est discutable.
Beaumont-en-Artois est une ancienne commune du Pas-de-Calais, qui fusionna en 1971 avec la ville voisine, Hénin-Liétard. Cette fusion donna naissance à la ville actuelle, Hénin-Beaumont.
Les habitants de ce village sont toujours appelés les Beaumontois.
Le village s'étend sur 724 ha.
Saint-Maurice sous les Côtes est une commune française, située dans le département de la Meuse et la région Lorraine.
Évolution démographique
(Source : INSEE)
1962 : 406
1968 : 411
1975 : 370
1982 : 329
1990 : 315
1999 : 333
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes
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Cousances-les-Forges est une commune française, située dans le département de la Meuse et la région Lorraine.
La briqueterie Benoit et les cité Champenois-Rambeaux et Cie vers 1910
En 1965, réunion de deux communes Cousances-aux-Forges et Cousancelles pour créer Cousances-les-Forges.
La gare vers 1920
Le 1er août 1914 la mobilisation générale est décrétée en France.
Dès le début de septembre 1914, les Allemands occupent Revigny-sur-Ornain (voir aussi : Bataille de Lorraine) distant d'une trentaine de kilomètres et menacent Bar-le-Duc. Le canon gronde et fait trembler les vitres de l'église de Cousances. Cousances recueillit deux vagues de réfugiés venus des territoires envahis en 1914 puis 1916 (bataille de Verdun). « D'après une lettre du préfet (novembre 1914, n°255) chaque réfugié devait toucher, chaque jour, une livre de pain, et pour 10 jours : 1 kg de graisse, 1 kg de légumes et 0,50 Fr. d'épicerie. » Le front n'atteindra jamais le village qui servira de centre d'instruction pour les soldats qui monteront au front. Des stages de 3 semaines leur permettent de s'entraîner au maniement du fusil, de la mitrailleuse, grenade et torpille à ailettes (soldats des 11e, 15e, 128e (1916), et surtout 115e Régiment d'Infanterie (= 315e RI, voir 115e régiment d'infanterie de ligne).). Y cantonnèrent également, ce qui à partir de 1916 sera de moins en moins bien vécu par la population, une cinquantaine d'artilleurs, un train d'équipage chargé du ravitaillement (début de la guerre), un groupe d'assaut ou corps-franc qui effectuaient régulièrement des opérations éclairs sur quelque endroit du front, une cinquantaine d'artilleurs ; en 1915, durant 3 semaines, un régiment de dragons et un de cuirassiers qui partirent ensuite pour Tahure. Des voitures-ambulances stationnaient également. « ...A Cousances fut organisée l'œuvre de la Croix-Rouge. Un ouvroir était ouvert chez les Sœurs (école Sainte-Geneviève) pour réparer ou utiliser tout le vieux linge recueilli, car il fallait des draps pour le hôpitaux militaires, de la charpie et des bandes pour le soin des blessés. Des matelas. Appel était fait aux bonnes volontés. (in Gaillemin p.184)». Un parc de réparation des camions qui servaient à rallier Verdun était installé à l'usine Champenois, des femmes y travaillaient. Les avions ennemis ne bombardèrent quasiment pas les usines de Cousances, lesquelles pourtant travaillaient pour l'armement, mais se dirigeaient plutôt sur Marnaval et Saint-Dizier (10 km vers l'ouest). A l'usine Champenois étaient fondus des obus et des grenades. Au haut-fourneau : des grenades et des chaudières pour les cuisines militaires. Cela permet à quelques mouleurs et ajusteurs de métier du village d'être affectés spéciaux dans leur usine tout en étant mobilisés. Comme une multitude de municipalités françaises, Cousances et Cousancelles perdirent de nombreux enfants lors de ce premier conflit mondial (« ...Soixante-deux des vôtres sont tombés pour la cause sainte... » extrait du discours d'André Maginot, ministre des pensions, pour l'inauguration du monument aux morts (commandé à M. Camus, statuaire à Toulouse), le 2 octobre 1921.).
les industries et les artisans : Le Haut Fourneau (usine André) Cette usine continua sa production. Le syndicat Saint-Joseph fut dissous le 16 février 1930. Il n'était plus qu'un économat (voir II 1. page 123). L'usine Champenois : Au moment de la guerre 1914, les établissements Champenois, avec leurs filiales (Noncourt, Châteauroux, Saint-Quentin, Cousances) fournissaient 80 % du matériel agricole français. Cette usine devint propriétaire de la « fonderie du château » qui avait été mise en liquidation. En 1916 les différentes usines s'étaient groupées en une société : « les établissements Champenois-Rambaux et Cie ». Une usine moderne fut construite à Saint-Dizier pour la fabrication en grande série de râteaux faneurs hippomobiles et machines de récolte. En 1939, cette usine devait être réquisitionnée. Après la guerre, la Cima s'installera sur ce terrain. Le syndicat des métallurgistes de Cousances et environs, fondé en 1903, cessa d'exister vers 1923 (voir II 1 p. 129). Le petit Creusot : Depuis 1913, c'était la société « Ch. Aubry, Borel et Cie ». Auguste Borel (mort en mai 1931), originaire d'Auvergne, était ingénieur des Arts et Métiers de l'Ecole nationale de Cluny. Il avait été contremaître de l'usine André (Haut Fourneau). Dans les productions de cette usine, relevons : des roues Bajac pour Liaucourt, fabricant de charrues, des roues Goujis pour Huard, fabricant de charrues à Châteaubriand, auquel étaient expédiés en moyenne 2 à 3 wagons par mois, ce qui représentait 50 à 60 tonnes. L'usine travaillait aussi pour l'exportation. Vers 1925-1930, des roues rosaces de 2,70 m de diamètre furent expédiées à des Pères Blancs à la Martinique. Autres exportations : au Chili, en Indochine, au Maroc, en Algérie, en Tunisie, à Madagascar, à Alexandrie... roues de charrettes « Impérissable » à double bandage, roues de 1,70 – 1,80 m de diamètre. En plus des roues, l'usine fabriquait des boîtes aux lettres en fonte, des carcasses de génératrices électriques, des poulies métalliques en 1 ou 2 pièces, à moyeu fonte, raies acier olive dont un important client était M. Dissoubray, spécialisé dans les organes de transmissions. Tuilerie Benoit : tuilerie ayant appartenu à un ancien maire de Cousances (Léon Benoit décédé en 1932), elle ferma aux environs de 1934. Tuilerie de Cousancelles : détruite par le feu le 30 janvier 1933. _ _ _ _ _
Durant ces années, d'autres établissements ou industries sont nés. Nous parlerons de leur début pour les retrouver après 1940. La Société des Forges : Usine fondée en 1935 par Henri Perrin. Indépendante du Haut Fourneau bien que l'atelier d'emboutissage soit dans les locaux et l'émaillerie commune. Alors que le Haut Fourneau utilise la fonte, cette usine prenait pour matière première de la tôle épaisse en feuilles. Ces feuilles étaient coupées et travaillées sur différentes presses variant de 25 à 250 tonnes, pour en faire des casseroles, des fait-tout, etc. La Maréchalerie Panard-Linard (ancienne famille de Cousances dont la présence est attestée dans les premiers actes paroissiaux datant de 1680) : Elle évoluera avec le charronage et la réparation des machines agricoles : lieuses, faucheuses, etc. Après 1940, nous trouverons les établissements Panard-Linard.
On trouve également :
un garage (Garage Maur – Brosse 1922)
une société de transports (transports Voinot – Tissot 1930) spécialisée principalement dans le transport de produits métallurgiques vers Saint-Dizier, Commercy, surtout pour Paris.
La société forestière Marsal et Cie datant d'avant 1914.
Ainsi qu'une foule d'artisans et commerçants.
1924 : installation d'un distributeur automatique d'essence à Cousances.
1929 : la commune est désignée centre de secours.
1931 : création d'un syndicat de communes pour la réalisation d'une distribution de gaz.
_ _ _ _ _ durant ces années, le Naix – Güe (train reliant Naix-aux-forges à Ancerville-Güe (cf. : Ancerville (Meuse)) passait régulièrement avec des trains de marchandises ou de voyageurs.
Éducation, culture et loisirs : À la suite des lois de la Séparation, les sœurs de la Congrégation de la Doctrine chrétienne n'avaient plus le droit de tenir l'école Sainte-Geneviève. L'école fût rouverte en 1914. Les sœurs, quant à elles, tinrent l'école ménagère et la garderie. L'école ferma en 1942, les sœurs quittèrent Cousances. Au cours de ces années furent institués, à Cousances et à Cousancelles, des cours d'adultes pendant l'hiver. Ils étaient gratuits. En 1923, monsieur Bugnon, directeur de la Coopérative de la Meuse, permit d'installer à Cousances « un cinéma pour développer l'instruction des enfants, des adultes et du public. » Septembre 1936 : formation de la société de pêche « La Saumonée ».
Durant la « drôle de guerre », pendant quelques mois, un parc d'artillerie était installé à l'usine du château (plus tard AMSU), il fut ensuite transféré à Mogneville. Pour la défense anti-aérienne, un poste d'écoute et d'observation était installé à gauche du chemin de la côte des Folies. 5 ou 6 soldats sans matériel devaient repérer et signaler le vol d'avions ennemis. Un autre poste, équipé d'écouteurs amplificateurs à alvéoles, était installé aux Coufins, territoire de La Houpette. Au haut-fourneau et à l'usine Aubry étaient fabriquées des grenades V.B. , une commande de 4000 ches Aubry, peut – être autant au haut fourneau... dont environ la moitié fut livrée, car au mois de mai...
Un dimanche de mai, à midi, un combat aérien eut lieu au – dessus de Cousancelles. L'avion français fut touché et tomba sur le plateau entre Cousancelles et Ancerville, dans les prés Peschau. La lisière de Cousances est bombardée le 12 juin (bois Simon, vers la cité Jeanne d'Arc..). le Panzergruppe du général Guderian est à Saint-Dizier le 14 juin à 5h30 du matin. Bar-le-Duc est occupé le samedi 15. La débâcle suit. De la fin juin jusqu'en octobre 1940 cantonna à Cousances et Cousancelles un bataillon d'artillerie commandé par un capitaine. Ensuite, ce furent différentes unités. Les dernières troupes allemandes quittèrent Cousances et Cousancelles en février 1942 pour se porter sur le front russe. Une Ortskommandantur fut installée le 13 juillet 1940 dans un foyer abandonné lors de la débâcle. Elle était commandée par le capitaine Dechner qui fut remplacé, le 13 août par le capitaine Assmann. Il avait sous sa juridiction, Cousances, Cousancelles et Narcy. D'après les conventions d'armistice, la France était divisée en zone libre et en zone occupée. Ces zones comportaient elles-mêmes des espaces aux statuts particuliers. Ainsi, Cousances et Cousancelles se trouvaient ils en « zone occupée réservée » (prévue pour devenir une colonie de peuplement allemand cf : http://fr.wikipedia.org/wiki/Armistice_du_22_juin_1940 ). Il en fut ainsi jusqu'en 1942, lorsqu'à la suite du débarquement des Alliés en Algérie, les Allemands occuperont toute la France. La limite de la zone occupée réservée, pour ce secteur, était le canal ou le chemin de fer Joinville - Saint-Dizier. Ainsi, pour aller à Saint-Dizier, il fallait un ausweiss (laissez-passer) que l'on devait présenter au poste allemand, situé au pont du canal.
En juillet 1940, l'activité commerciale était faible par suite de la disparition complète des stocks et les difficultés de ravitaillement. La reprise agricole avait été rapide, son activité normale. Malgré l'absence des patrons, le Haut Fourneau et l'usine Champenois furent remis en marche. Marcel Aubry était revenu presque aussitôt d'exil (il sera nommé, le 10 novembre 1943, chef du Mouvement « Ceux de la Résistance » pour la région de Cousances et le canton d'Ancerville, par Alain de Lambilly, chef régional du Mouvement pour la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, les Vosges, les Ardennes). Mi-juillet l'usine André fut remise en activité. Le stock de matières premières, fonte et charbon était important. Le Haut Fourneau, avec 40 ouvriers, peut – être plus, reprit sa production de casseroles, de cuves pour produits chimiques et de plates-formes pour chemin de fer. M. Chatel rentra d'exil vers le 17 août. Vers 1943, l'usine fabriqua des pièces mécaniques pour la marine allemande. Chez Champenois, l'usine fut remise en route vers la fin de juillet et continua sa fabrication de machines agricoles. Les Allemands en achetèrent pour leurs exploitations. Chez Aubry, avec une vingtaine d'ouvriers, on continua à fabriquer des roues métalliques, des pièces diverses de fonderie. Un des principaux clients était Dickoff, de Bar. L'usine ne travailla pas pour les Allemands. Les usines avaient besoin de matières premières : fonte, charbon, acier. Le comité d'organisation des diverses industries fournissait des bons matière à la commande. C'est vers mars 1943 que l'organisation Todt s'installa dans ce secteur pour des travaux souterrains dans les carrières de Savonnières. Le bureau était situé rue Mme Robert (maison Charoy). Quel était le but de ces travaux ? Ceux qui y ont travaillé n'ont pu le deviner : pour lancer des V1 et V2 ? Une usine souterraine ? La ligne Naïx – Güe fut aménagée pour un plus fort trafic car les allemands allaient l'utiliser beaucoup. Pour alimenter en matériaux les travaux de l'entreprise (gravier, sable, ciment), il fallut renforcer le pont du chemin de fer. une piscine, et une station de pompage électrique furent construites, l'eau ainsi collectée était acheminée à Savonnières en camions citernes. L'organisation Todt, dans ce secteur, employait environ 4000 ouvriers, dont au moins une cinquantaine originaires de Cousances, environ 7 à 800 d'entre eux logeaient à Cousances. Des membres de l'organisation Todt (Belges flamands, Luxembourgeois, Rhénans) logeaient à Cousancelles. Ils faisaient presque tous partie d'une fanfare. L'organisation Todt avait requis, pour le théâtre aux armées, un groupe de musiciens du Lido de Paris, dirigé par Ben Horris, qui donnait des concerts à la salle des fêtes de l'usine, pour les chefs de l'organisation Todt... ces derniers quittèrent Cousances le 27 août 1944. A Cousances vivaient quelques familles juives qui avaient évacué au moment de l'exode. Les membres de la famille Gougenheim, qui était revenue et avait tant bien que mal rouvert la boucherie familiale, furent déportés puis considérés comme morts selon un document du 13 avril 1944. Bar-le-Duc est libéré le 31 août 1944 au soir.
Évolution démographique
(Source : Insee)
1962 : 1643
1968 : 1694
1975 : 1883
1982 ; 1890
1990 : 1828
1999 : 1716
Personnalités liées à la commune
Abbé André Gaillemin (Histoire de Cousances et Cousancelles en 3 volumes).
Croissance de la population parisienne depuis le premier recensement en 1801.
Joseph Emile Colson (né le 29 janvier 1821 à Saint-Aubin-sur-Aire (Meuse), mort le 6 août 1870 à la bataille de Frœschwiller-Wœrth, était un général français.
Joseph Emile Colson, issu d'une famille médiocrement fortunée, reçut une éducation forte et des principes solides entretenus de génération en génération : l'amour du travail et le sentiment du devoir.
Son grand-père était médecin et maître de poste à Saint-Aubin. Son père, ruiné par l'invasion de 1814, était mort prématurément à 35 ans, laissant 5 enfants, dont 4 garçons. Joseph Emile, le dernier de ces 4 garçons, fit de bonnes études au lycée de Nancy (Meurthe-et-Moselle) et, à peine âgé de 18 ans, se présenta en 1839 à l'école de Saint Cyr. Deux ans après, il en sortait à la tête de sa promotion et fut admis par voie de concours à l'école d'État-major.
Esprit studieux, sensé et droit, il donnait déjà de nombreuses espérances et se conciliait de nombreuses amitiés par son caractère ferme et loyal. Nommé lieutenant d'État-major, le 9 janvier 1844, il fit son stage d'Infanterie en Afrique et prit part aux expéditions de Biskra, de l'Aurès et du Hodna. Chargé du service topographique des colonies, il exécuta des travaux qui attirèrent l'attention du Ministre. Il fut nommé capitaine au 5ème Régiment de hussards (1846) où il fit son stage de cavalerie. Il rentra en France avec ce régiment et fut appelé le 7 septembre 1848 à l'État-major de la 2ème Division de l'armée de Paris.
En 1851, il devint l'aide de camp du général Renault et, dans ses nouvelles fonctions, s'acquit de sérieux titres à la confiance de ses chefs. De graves circonstances allaient ouvrir un champ plus vaste à son ambition. La guerre d'Orient éclata au commencement de 1854 et Colson fut désigné pour l'État-major de la Division de réserve commandée par le général Forey. Il se comporta vaillamment à Inkerman et au siège de Sébastopol, où il fut blessé.
Après la signature de la paix, il revint de Crimée avec le grade de chef d'escadron et la croix d'officier de la Légion d'Honneur. Redevenu l'aide de camp du général Renault, il le rejoignit à Alger et fut chargé de l'organisation générale des cantonnements en Algérie (1859).
La guerre d'Italie le rappela sur le continent. Promu au grade de lieutenant-colonel et maintenu comme chef d'État-major à Toulouse, puis attaché militaire à l'ambassade de Russie, il demanda et obtint d'aller suivre une expédition au Caucase et rentra à Saint-Pétersbourg riche de souvenirs amassés et de souvenirs recueillis.
Le Tsar lui conféra la croix de Sainte Anne, et il devint très populaire parmi la haute société russe. Ses utiles travaux lui valurent le grade de colonel en 1862. Peu de temps après, il revint en France et se maria avec Frederika Kulmann de Lille.
Appelé à la demande du général de Montebello en qualité de chef d'État-major de la Division d'occupation à Rome, il s'y distingua par de précieuses qualités de tact et de prudence et fut nommé, en 1865, chef de cabinet du maréchal Randon, ministre de la Guerre.
En 1868, il fut promu au grade de général de brigade et maintenu néanmoins au service du Maréchal Niel. À la mort de ce dernier, il quitta le ministère et reçut le commandement de la subdivision du nord. Ce fut là que le trouva la déclaration de guerre de 1870.
Le 25 juillet 1870, Colson était nommé chef d'État-major de la 1ère armée du Rhin, et le 6 août suivant, sur le chemin de Froeschviller, il était frappé au cœur par une balle prussienne, la mort fut instantanée ; les hommes qui avaient reçu l'ordre d'enlever le corps du général furent eux-mêmes atteints et la dépouille de ce glorieux soldat resta jusqu'au lendemain sur le terrain labouré par les obus et la mitraille.
Une des maximes favorites de Colson, dit son biographe, le colonel d'État-major Baron Saint Cyr Hugues, une maxime qu'il avait répétée bien des fois pendant sa vie et à laquelle il devait rester fidèle jusqu'à son dernier soupir, était qu'il faut faire honneur à son pays, celui des Droits de l'Homme.
A son tour, le département de la Meuse a voulu honorer sa mémoire. Il a inscrit son nom des premiers sur le monument élevé à Bar-le-Duc aux victimes de la guerre et il a fait placer son portrait dans le musée de cette ville.
De son côté, la ville de Lille, pleine encore de bons souvenirs que Colson avait laissé chez ses habitants, a décidé que son nom serait donné à une des rues nouvelles.
Par ailleurs, son village natal fit placer sa statue sur une stèle, place de l'église.
L'inauguration eu lieu en 1912. Les allemands, en 1940, pendant l'occupation, s'emparèrent de la statue pour en couler le bronze et en faire des boulets de canon ; ils ne laissèrent que la stèle de granit où, par la suite, sa famille fit replacer un buste plus modeste du général.
On trouve sa sépulture au cimetière de Saint-Aubin-sur-Aire.
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Rambluzin-et-Benoite-Vaux est une commune française, située dans le département de la Meuse et la région Lorraine.
Les hommes du Sacré Coeur dans la procession de Saint Sacrement en 1908
Le nom de cette commune laisse penser que son origine remonte aux invasions franques, il s'agit d'une altération du germanique "Rampel Haussen", signifiant "les maisons isolées". Longtemps et jusqu'au XVIIIe siècle, ce village fut une frontière entre le comté-évêché de Verdun et le comté puis duché de Bar.
Le pèlerinage à Notre-Dame-de-Benoite-Vaux attirait dès le XVIIe siècle des foules accourues entre autres de Nancy lors des grandes crises politiques de la Guerre de Trente Ans
Maison SIMON (auberge)
Au XIXe siècle, ce village connu une expansion liée à l'exploitation forestière et au travail du bois (bois tournés). Une entreprise, tenue par la famille Périn, originaire de la Woevre, comptait entre 1880 et 1914 plus d'une centaine d'ouvriers.Cette même famille Périn était bien celle qui comptait parmi ses membres le maire de Verdun à la veille et au début de la Révolution Française. Les batailles dévastatrices de la Grande Guerre qui se déroulèrent autour de Verdun, furent la véritable cause du déclin de son industrie du bois et l'entreprise Périn cessa toute activité au début des années 1960 alors qu'elle n'était déjà plus que l'ombre de ce qu'elle avait été un demi-siècle plus tôt.
La période révolutionnaire à Rambluzin a servi de canevas historique à l'œuvre d'André Theuriet.
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