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Par Anonyme, le 17.12.2024
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L'áo dài est une robe traditionnelle vietnamienne. Cette robe est notamment l'uniforme des élèves et des étudiantes, des hôtesses de l'air, etc. Il est porté par la quasi-totalité des femmes lors des cérémonies officielles, des conférences ou encore des mariages. Dans le sud du Viêt Nam, ce mot se prononce « ao yaï » et dans le nord « ao zaï ».
Historique
Les premières versions de l'áo dài remonteraient aux années 1700. À l'époque, le Viêt Nam était divisé en deux, la dynastie Trinh au nord, où les robes étaient copiées sur les costumes impériaux chinois, et celle des Nguyễn au sud. En 1744, Nguyễn Phúc Khoat décida de la forme du costume national afin de marquer son affirmation vis-à-vis de son voisin du nord. Il existait alors une version pour homme et une version pour femme. Le port du pantalon était obligatoire tant pour les hommes que pour les femmes. La version homme n'est désormais utilisée que dans de très rares occasions comme lors du mariage (mais pas pendant toute la cérémonie) ou des funérailles.
Ce costume survécut jusqu'en 1930 quand un créateur de mode de Hanoï, Cát Tường, plus connu des Français sous le nom de Monsieur le Mur (traduction littérale de son nom), le modifia en le simplifiant : il rallongea le bas, le rapprochant des courbes du corps, réduisit le nombre de pans de cinq à deux, mit des boutons de fermeture sur le côté et fit varier la forme de col. Ce modèle provoqua un scandale, étant jugé par les conservateurs comme trop indécent. Il obtint néanmoins un tel succès qu'il devint bientôt la norme.
Au nord, au lendemain de l'indépendance en 1954, le costume fut bientôt banni, car inapproprié au travail et trop coûteux. Au sud, en revanche, sa popularité augmenta, principalement sous l'influence de la Première dame du pays, Madame Ngo Dinh Nhu, qui le portait dans toutes les occasions, arborant même des modèles décolletés. Elle fut bientôt imitée par la bourgeoisie. L'áo dài devint également l'uniforme obligatoire des lycéennes.
En 1975, après la réunification du Viêt Nam, il était rare de le voir car il était devenu un symbole de décadence. Celles qui le portaient risquaient une condamnation à l'enfermement dans un camp de rééducation.
Depuis les années 1990, il connaît une résurgence, grâce notamment aux stylistes Minh Hanh et Sy Hoang. Le port du vêtement traditionnel est maintenant encouragé. Il est souvent arboré lors des fêtes, comme celle du Têt, ainsi que par le personnel œuvrant dans le secteur touristique. Il demeure toujours l'uniforme obligatoire des lycéennes et des étudiantes.
Description
L'áo dài est composé de deux pièces : une robe et un pantalon de soie le plus souvent blanc. La robe peut être unie et répondre à un certain code de couleur pour les uniformes (blanche pour les étudiantes, par le passé bordeaux, mais actuellement bleu-ciel ou jaune pour les hôtesses de la Vietnam Airlines, etc.), mais peut dans les autres cas être multicolore, posséder de nombreux motifs et être faite en différentes sortes de tissu.
Les éléments qui constituent la base du costume sont :
Le pantalon taille haute, ample, souvent blanc, maintenu par une ceinture élastique cousue dans le haut ;
La tunique :
La partie supérieure, de coupe très près du corps, est composée d'un col mao et de mancheslongues. La fermeture se fait discrètement sur le côté par de petits boutons-pression ;
La partie inférieure, fendue sur les côtés jusqu'au-dessus du bassin, est faite de deux pans descendants jusqu'au-dessus des chevilles.
L'áo dài couvre tout le corps, sauf la tête, les mains et les pieds. Cependant, la fente de la tunique remonte, en général, quelque 2 ou 3 centimètres plus haut que le pantalon, laissant ainsi un petit triangle découvert de chaque côté du bassin, ouverture surnommée le « triangle de l'émotion »
Une robe est un vêtement qui couvre le corps d'une seule pièce allant des épaules aux jambes. Suivant la matière utilisée, elle s'enfile par la tête ou les pieds, et comprend ou non des ouvertures supplémentaires (dos, devant, côté) permettant de l'ajuster ensuite plus ou moins près du corps, par un laçage, des boutons, agrafes, fermetures éclair, etc.
Histoire
Si le terme désigne de nos jours, en Occident, un vêtement presque exclusivement féminin, de nombreuses cultures la considèrent comme un vêtement traditionnel masculin (pays islamiques, Extrême-Orient, certains peuples d'Afrique et d'Amérique latine, en Chine jusqu'au début du XXe siècle).
Même en Europe, la robe a longtemps été portée par les deux sexes avant la naissance du concept de féminité lors de la Renaissance. Jusqu'au XIIe siècle, la robe enveloppe totalement le corps et masque l'anatomie. Les vêtements confectionnés au milieu du xiiie siècle se caractérisent par des costumes plus ajustés, boutonnés ou lacés de l'encolure à la taille et par le raccourcissement de la robe avec une encolure très dégagée chez la femme (premiers bustes lacés, jugés licencieux). Le vêtement masculin évolue en parallèle, pour dévoiler toujours plus les jambes et « souligner la liberté ». Depuis la fin du Moyen Âge, les hommes portent en effet une culotte qui couvre le corps de la taille aux genoux. Georges Vigarello y voit l'existence de nouveaux principes d'esthétisation de l'apparence des femmes et de dynamisation des hommes.
La robe reste un vêtement unisexe chez les enfants jusqu'au xixe siècle comme le montre l'iconographie : dès qu'il n'est plus emmailloté et qu'il peut se tenir assis, vers sept ou huit mois, on enlève le maillot à l'enfant pour lui faire revêtir la robe. Ce vêtement permet de changer les couches de l'enfant plus facilement, le laisse ainsi nu et libre de ses gestes et de ses jeux, en été tout au moins. Certains détails sur les tableaux permettent cependant de reconnaître le sexe : la robe des garçons ressemble à une jaquette boutonnée à l'avant, la robe des filles est boutonnée à l'arrière ; différences entre les cols, les bonnets, les jeux. Ce robage abolit les différences de sexe et cette abolition est renforcée par le fait que les garçons comme les filles portent les cheveux longs. L'enfant est « robé » jusqu'à l'âge de six ou sept ans, époque de l'âge de raison pour la première communion fixée par le concile de Trente et qui est un rite de passage important pour le garçon qui le fait entrer dans le monde des hommes. Ce rite n'existe pas pour les filles, qui passent insensiblement de la robe des enfants à celle des femmes.
Lorsque la robe devient un vêtement unisexe au milieu du xixe siècle, elle stigmatise le rôle auquel la femme doit se cantonner en entravant ses mouvements, soit par des jupons démesurés (crinoline, etc), soit par des carcans de tissus (xixe siècle). Elle prend plusieurs formes successives :
fourreau sous l'Empire et la Restauration ;
cloche jusqu'en 1850 ;
à crinoline jusqu'en 1870 ;
à tournure jusqu'en 1910.
Et ce n'est qu'après la Première Guerre mondiale que la coupe va se simplifier pour offrir une plus grande liberté de mouvement ou au contraire souligner les formes3.
C'est vers 1920 que les robes commencent à laisser entrevoir les chevilles, provoquant de nombreux scandales. C'est également à cette époque qu'apparaît la petite robe noire, vêtement court et léger aux lignes simples et de couleur sombre.
Les matières et les coupes sont variables ; elle peut être plus ou moins longue sur les jambes, comporter ou non des manches. La coupe comporte un corsage et une jupe cousus pour ne former qu'une seule pièce.
Types de robes
Fourreau, une robe moulante sans ceinture, souvent décolletée et considérée comme un vêtement de soirée
Gaulle, une robe de mousseline ajustée à la taille, dégagée autour de la poitrine
Robe à la française, robe portée au XVIIIe siècle
Robe bustier (en)
Robe polo, robe comportant un col polo, mais descendant jusqu'aux genoux.
Robe portefeuille (en)
Robe Prat
Robe bandage (en) spécialité de la marque Hervé Léger, mais également d'Azzedine Alaïa.
Les bains de mer furent d'abord thérapeutique (XVIIIème siècle) comme les cures thermales en montagne, puis l'immersion thérapeutique dans l'eau de mer devint un plaisir mondain pour l'aristocratie recherchant les bienfaits de l'eau de mer ainsi que pour la beauté des paysages marins. Par la suite si la mode n'est pas encore au bain de soleil, la pratique de la nage se répand. Le bain de soleil, sous l'influence américaine arrive dans les années 1920 sur nos cotes, le développement du réseau ferré et la création des congés payés mettent en place la popularité des bains de mer et c'est alors que les plaisirs de la plage vont être associés aux vacances.
L'histoire du maillot de bain suit cette évolution, d'abord la tenue de bain est une copie à peine moins couvrante que les vêtements quotidiens, la natation et le bronzage n'étant pas de mise, peu à peu la plage libère le corps et le maillot de bain devient de plus en plus court et collant, souvent rayé de bleu de blanc, il donne de plus en plus de liberté de mouvement et de surface au soleil ; il deviendra avec les progrès textiles une seconde peau... de plus en plus moulante et minuscule.
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Robe à la française des années 1740.
Dico
Dessin
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Couleur
Robe Robe Robe Robe Robe Robe Robe Robe Robe Robe
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Noir et blanc
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Montage
Gif
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Valisère est une entreprise de ganterie et de lingerie fondée à Grenoble dans l'Isère (d'où son nom) au début du XXe siècle. La marque appartient aujourd'hui à Triumph International.
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