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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Le maquillage est l'utilisation de produits cosmétiques pour l'embellissement du visage, notamment de sa peau, et la modification des traits du visage et du corps pour la création de personnages au cinéma ou au théâtre.
Le maquillage englobe la beauté, la réalisation de monstres dans le cadre des effets spéciaux, le maquillage artistique et encore la peinture corporelle, appelée aussi body-painting.
Dans les domaines audiovisuels ou de la mode, le maquillage est réalisé par un professionnel, le maquilleur.
Le mot « maquillage » a été introduit dans certaines langues et dans la langue française au XIXe siècle.
Dès ses origines, le maquillage est utilisé par tous les genres.
Le maquillage, comme les cosmétiques est très anciens, probablement utilisés dès la Préhistoire pour pratiquer des rites chamaniques, des cultes funéraires ou de la fertilité.
Dans l'Égypte ancienne, améliorer son apparence relevait aussi d'un sens spirituel.
Une perruque volumineuse sculptée dans de la cire d'abeille exprimait par exemple un symbole très fort, qui reliait son porteur à Hathor, la déesse des festivités et de l'amour. Les fards à paupières verts (wadju) pouvaient invoquer sa protection. Les Égyptiens préféraient se raser le crâne. Les puissants et les riches se faisaient confectionner des perruques en cheveux travaillés pris aux esclaves, qu'ils coiffaient lors des cérémonies. Cette coutume se perpétua, y compris auprès des dynasties blanches (Hyksos, Grecs), après leur accession vers - 1800.
Après la mort, les cosmétiques devaient créer une apparence juvénile et fertile, jugée essentielle pour renaître dans l'au-delà. Utilisé par les deux sexes, le maquillage possédait également des vertus plus terre à terre. Le fard à paupières noir - appelé mesdemet dans l'Antiquité et pour lequel le mot arabe khôl s'emploie aujourd'hui - aurait éloigné les mouches, protégé des rayons aveuglants du soleil et joué un rôle de désinfectant, grâce au sulfure de plomb et au chlore qu'il contenait. Dans le climat très sec de l'Égypte, les huiles et les crèmes, souvent parfumées, hydrataient la peau. De nombreux traitements antirides existaient aussi. Les femmes portaient également des cônes de graisse parfumée. Pour certaines cérémonies, les femmes accentuaient leurs veines avec une poudre bleutée. Elles se maquillaient parfois les mamelons en or et les ongles avec du rouge ou de l'orangé grâce au henné. Les joues sont maquillées avec de la vase rouge et les lèvres avec du carmin.
Les caravanes qui acheminent les épices et la soie en Europe, introduisent les cosmétiques et le maquillage en Grèce (il ne se développe vraiment qu'à partir du IIIe siècle, étant auparavant plutôt un attribut des courtisanes) et dans l'Empire romain (ainsi Néron et Poppée se maquillent avec les mêmes produits au Ier siècle) : le khôl est parfois remplacé par un fard à base de safran, d'antimoine, du liège brûlé, de suie ou de cendres, les joues sont rosies par de la mûre ou de la ronce écrasée, de l'orcanette voire du cinabre. Beaucoup de produits de l'époque à base de métaux (plomb, mercure) étaient toxiques, détruisant l'apparence de la peau et provoquant un vieillissement prématuré de cette dernière. Des traités de cosmétique sont écrits à cette époque : L'art d'aimer, Les remèdes de l'amour, Les produits de beauté pour le visage de la femme d'Ovide, traité aujourd'hui perdu d'Aspasie. Cette activité qui visait à atteindre un idéal de beauté était sujette à des controverses religieuses et philosophiques dès l'époque grecque.
C'est au retour des croisés que le maquillage se répand en Europe du Nord où il n'était utilisé que pour les peintures rituelles. Dès le XIIIe siècle, les nobles usent de fond de teint, de teinture à cheveux et de parfum. Au XVIe siècle, les femmes se poudrent à la céruse et à l'ocre rouge et se colorient les lèvres avec un mélange de teinture de cochenille. Les yeux, contrairement à la période antique, ne sont jamais maquillés pour ne pas trahir ces « miroirs de l'âme ».
Dès le XVIIe siècle, le maquillage est utilisé dans toutes les classes sociales, les classes les plus aisées utilisant par préciosité des fards à base de poudre d'or, d'argent, de pierres précieuses. Les manuels de civilité aux XVIe et XVIIe siècles recommandent de ne pas ouvrir la bouche, symbole d'oralité et d'animalité, aux dents gâtées depuis l'introduction du sucre en Occident. Ainsi, le maquillage omet la bouche en ces siècles. Les fards à base de substances métalliques, empruntés aux arts de la peinture et de la miniature, continuent à être très toxiques : « sublimé de mercure » au XVIe siècle, céruse, bismuth et étain de glace pour les fards blancs, sulfure de mercure (cinabre, vermillon de mercure) ou minium pour les fards rouges à partir du XVIIe siècle. Le teint des aristocrates est toujours recouvert d'impressionnantes couches de poudre à base de blanc de céruse, rehaussé par du fard à joue. Ils se font dessiner, avec une poudre minérale (le bleu de cobalt) un réseau de veines sur leurs tempes ou leurs cous, pour montrer leur appartenance à la noblesse de « sang bleu » qui serait ainsi visible extérieurement. Jusqu'au début du XIXe siècle, les cosmétiques contiennent du plomb, dangereux pour la santé.
Le maquillage moderne a été popularisé par le cinéma dans les années 1920.
La télé étant en noir et blanc , les techniques mis en avant pour jouer sur la perception des jeux d'ombre est le contouring et le modelling.
Les produits modernes sont testés en laboratoires et fabriqués avec des produits neutres comme le talc, le kaolin, l'amidon de riz, auxquels sont ajoutés des huiles et des colorants de synthèse. Les progrès de la recherche en cosmétologie ont permis de développer des produits de maquillage et de soins pour le visage sans risques pour la santé ni la peau.
Certains produits sont utilisés plus fréquemment que d'autres car ils composent des codes sociétaires concernant les femmes. Les plus courants sont le vernis à ongles ; l'anti-cerne ; l'autobronzant ; le ligneur (dit eye liner) ; le fard comprenant le fard à joues (dit le blush), le fard à paupières (dit ombre à paupières), le fard à cils (semblable au mascara), le fard à lèvres (dit le rouge à lèvres) ; le fond de teint ; le khôl (crayon conçu pour l'intérieur de l'œil); le crayon pour les yeux; le mascara ; la poudre ; le gloss (dit le brillant à lèvres) ; le rimmel ; sans oublier le démaquillant.
Les hommes peuvent aussi les utiliser ; ils passent outre des stéréotypes. Tous font partie d’un ensemble utilisé le plus souvent par les femmes pour se rendre superficiellement en beauté sans intention artistique. Mais de nos jours, il est fréquent de voir un homme avec du maquillage. Ce monde évolue et les stéréotypes aussi.
La crème hydratante est indispensable avant tout produit appliqué sur la peau. Mais elle ne protège pas la peau des produits de maquillage. Il faut donc appliquer une base de teint qui fera office de barrière. Il y en a de toutes sortes: fluide, crème, mousse, stick. La base permet aussi d'éviter les taches disgracieuses de fond de teint aux endroits où la peau est la plus sèche. Il ne faut pas multiplier les couches au risque de voir son maquillage ne pas accrocher et donc ne pas tenir sur la durée.
Le fond de teint sert à unifier le teint et à couvrir les défauts minimes de la peau (ex. : légères rougeurs). Sa couleur doit être la plus proche de la couleur naturelle de la peau pour éviter le risque de démarcations au niveau du cou. En aucun cas, le fond de teint ne sert à avoir l'air bronzé ! Il existe plusieurs formes de fond de teint : fluide, crème, stick, mousse, poudre compacte.
La crème teintée ou bb crème est un produit plus léger que le fond de teint. Elle sert à nourrir et à unifier le teint. Il suffit de la réchauffer entre ses doigts et de l'appliquer comme une crème classique.
Une base matifiante peut être utile si la peau a tendance à luire au cours de la journée. D'autre part, des papiers matifiants permettent d'absorber le sébum excédentaire avant une retouche par exemple.
La poudre libre sert à fixer le fond de teint et le correcteur ou anti-cernes mais s'applique avant le fard à joues.
La poudre compacte peut être utilisée comme fond de teint traditionnel, pour faire des retouches au cours de la journée ou encore pour creuser les joues des visages ronds.
L'anti-cernes ou correcteur sert à camoufler les imperfections (boutons, cernes, taches de (dé)pigmentation…). Il est généralement d'un ton plus clair que la couleur de la peau. Il existe des correcteurs de couleur, notamment vert et orange. Le vert est supposé camoufler les rougeurs diffuses du visage, et l'orange le bleu des hématomes ou des veines faciales. Ces correcteurs sont utilisés par transparence avant l'application du fond de teint.
Le fard à paupières existe sous plusieurs formes : sec (poudre pressée ou libre) ou gras. Pour un maquillage simple et assez naturel, deux couleurs sont conseillées : une claire et une autre plus foncée. Par exemple, poser la couleur foncée sur la partie mobile de la paupière et la plus claire dans le coin interne de l'œil ainsi que sous le sourcil. Presque tout est possible en maquillage mais en général les couleurs les plus claires se placent dans le coin interne de l'œil et les plus foncées au coin externe pour agrandir et illuminer le regard.
L'eye-liner sert à souligner le regard. Il existe plusieurs types d'eye-liner : eye-liner cake ou gel, fluide, feutre ou encore un simple crayon (khôl). Leur utilisation diffère un peu selon la texture mais en général, on tire un trait continu du coin interne de l'œil jusqu'au coin externe. Il existe plusieurs manières de dessiner le trait en fonction de la forme de l'œil et de l'effet désiré. La fonction du (khôl) : ce produit sert aussi à redessiner les sourcils et protège les yeux contre les infections qui est utilisé depuis l'Égypte ancienne.
Le rôle du mascara est d'ouvrir le regard en recourbant et allongeant les cils, de donner de la profondeur et de finaliser le maquillage des yeux. Le mascara se pose en regardant vers le bas, en plaçant la brosse à la base des cils et en remontant le long des cils en effectuant des petits aller-retour. Si les cils sont peu courbés, on peut utiliser un recourbe-cils.
Le crayon à sourcils permet d'intensifier ou de redessiner la courbe du sourcil. La couleur doit être la plus proche possible de celle des sourcils. Pour combler d'éventuels « trous » dans le sourcil, dessiner de petits traits en imitant les poils.
Le fard à joues ou blush sert à définir les pommettes, les accentuer et donner bonne mine. La pose la plus courante et la plus simple consiste à sourire exagérément et de poser le fard sur les pommettes. Le fard existe en poudre, en mousse ou en crème mais les crèmes sont à proscrire sur les peaux grasses.
La poudre de soleil aussi appelé "terre indienne" ou "bronzer" est une poudre orange-maron qui imite le bronzage et donne bonne mine. L'erreur la plus courante est d'en mettre sur tout le visage. L'idéal est d'en appliquer sur les endroits où le soleil tape. La meilleure façon de l'appliquer est en partant du haut du front et en traçant en trois.
Le baume à lèvres est indispensable avec ou sans rouge à lèvres ou gloss. Il hydrate et protège les lèvres.
Le crayon à lèvres définit le contour des lèvres et empêche le rouge à lèvres de filer. Il permet de corriger une éventuelle asymétrie. On le choisit neutre et plus clair que le rouge à lèvres, idéalement, il doit être invisible.
Le rouge à lèvres est la touche finale du maquillage. Si les yeux sont déjà fort maquillés mieux vaut choisir des teintes neutres, naturelles et discrètes. Il se présente sous la forme d'un bâton ou d'encre.
Le gloss sert à faire briller les lèvres et à donner du volume par effet d'optique. Le gloss existe en versions colorées ou non, irisées ou non. S'il est teinté, il peut éventuellement remplacer le rouge à lèvres.
L'highlighter (en) (touche lumière ou enlumineur de teint en français) est un produit pailleté qui se présente sous forme de fard, de crème ou de fluide. Il s'applique sur les endroits de la peau que l'on souhaite mettre en avant. Les paillettes attirent le regard et créent ainsi du volume. On peut l'appliquer sur l'arrête du nez, le haut des pommettes, sous les sourcils, ou encore sur l'arc de cupidon pour grossir les lèvres par effet d'optique.
Le spray fixateur sert à fixer et à prolonger la tenue du maquillage en créant une barrière imperceptible contre les agressions extérieures telles que la chaleur, l'humidité ou encore la pollution.
Maquillage de Jean Marais dans La Belle et la Bête (1946) : 3 heures pour fixer le masque de la bête et 1 heure pour chaque griffe. Les dents étaient accrochées à celles de l'acteur par des petits crochets.
Frankenstein (1931) : paupières en cire et maquillage normal
Dracula (1931) : fond de teint blanc
Première version de La Planète des singes en 1968 : cela a demandé des heures de maquillage en 1968. Au fil du temps, de nombreux réalisateurs ont repris ce film (J.Lee Thompson, Tim Burton...) donc les moyens utilisés ont également changé. Tim Burton utilise en 2001 des prothèses pour les singes et en 2011, dans le film de Rupert Wyatt et celui de Matt Reeves, les singes ne sont plus des acteurs maquillés mais des primates complètement numériques.
Et tous les autres maquillages notables au cinéma... : Ca de « IL » est revenu de Tommy Lee Wallace en 1990, « Le Joker » dans Batman de 1966
Un maquillage permanent est une dermopigmentation des premières couches de la peau réalisée par tatouage afin de simuler un maquillage avec des cosmétiques. Cette pigmentation a la particularité d'être pérenne : elle se maintient plusieurs années, allant de 3 à 10 ans en fonction de l’âge, la peau et les soins que reçoit la peau.
Cette technique est souvent utilisée pour pigmenter les zones suivantes : sourcils, yeux (trait noir au-dessus de l’œil), lèvres et les joues (afin de masquer ou au contraire créer des taches de rousseur). Le maquillage permanent peut également être utilisé dans certains cas pour masquer des cicatrices, on parle alors de maquillage permanent esthétique.
Le maquillage permanent est une technique de tatouage par « effraction cutanée »
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Femme en caraco, 1760.
Le caraco est une pièce du vêtement féminin du XVIIIe siècle. Il s'agit d'une veste, surtout caractérisée par ses longues manches collantes, par sa petite taille (opposée à l'ampleur des robes à la française à plis Watteau ou à la lourdeur des robes à paniers) et la présence de basques plus ou moins longues
Historique
Le caraco était souvent très simple : sa principale décoration était le tissu employé (les toiles de Jouy était très utilisées, mais aussi, le brocart), et non les ruchées et les franges, comme il était d'usage sur les costumes plus imposants comme la robe à la française.
Le caraco a surtout été porté dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Il était d'abord porté par les paysannes ou les artisanes (il tirerait son nom d'une forme de petites basques situé dans le dos d'un corsage provençal, le cacaraca) avant d'être adopté par les couches plus aisées de la société comme costume de maison, ou de campagne. Du fait de sa simplicité et de son absence de décoration, le caraco ne pouvait être porté à la Cour ou lors de grandes occasions. C'était principalement un costume de Province, ce qui explique pourquoi le caraco devint très à la mode pendant la Révolution française : il était démocratique.
Il existe plusieurs types de caracos, mais parmi les plus connus on peut trouver le pierrot, et le « caraco à la Suzanne » (en référence à la Suzanne du Mariage de Figaro, une servante).
Aujourd'hui
Depuis le XIXe siècle » désigne une pièce de lingerie sans manches, un haut court et droit à fines bretelles, porté de manière légèrement flottante sur le buste, parfois avec une culotte assortie. Dans les années 1970, la mode hippie a remis ce vêtement tombé en désuétude à la mode, en en faisant un vêtement du dessus. Depuis les années 1990, le caraco est devenu une pièce portée à la fois dessus et dessous
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Une nuisette (aussi appelé un baby doll) est un vêtement de nuit féminin dont la forme est celle d'une robe à fines bretelles. Elle est généralement constituée d'un tissu léger et souple, comme le nylon ou la soie.
Elle arrive le plus souvent au-dessus du genou, possède un décolleté assez profond et peut être fendue sur un ou deux côtés. Sa forme, ainsi que la dentelle dont elle est parfois ornée, en fait un vêtement qui peut être considéré comme séduisant voire sexy.
C'est Nancy Mecher qui crée ce vêtement d'abord en nylon transparent et infroissable. Dans les années 1950, la nuisette reste fortement associée aux pin-up. Le film Baby Doll en 1956 popularisa le terme dans les pays anglophones. De simple nuisette pour dormir, elle peut alors être portée comme une robe de tous les jours à partir du mouvement hippie. Elle effectue un retour dans les années 1990 avec Courtney Love, égérie du mouvement grunge américain, qui la porte déchirée avec des bottes de combat et beaucoup de maquillage puis à partir de 2013 grâce à Hedi Slimane de la maison Yves Saint Laurent (elle est alors à carreaux, fleurie ou brodée et portée de façon décalée avec des bottes et des collants résille) puis de la maison Calla (dans des tons pastels) ou même John Galliano (avec des fleurs ciselées à même le tissu)
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Lingerie est le terme utilisé pour désigner l'ensemble des sous-vêtements et des vêtements de nuit féminins. Elle se caractérise par des tissus fins, lavables, brodés ou garnis de dentelles.
Autrefois appelée linge de corps parfois qualifiée de dessous, le terme « lingerie » a longtemps désigné les sous-vêtements féminins, même si depuis les années 1990 certains sous-vêtements masculins peuvent aussi entrer dans cette définition.
La lingerie sexy doit résoudre le paradoxe : cacher ce que l'on montre et montrer ce que l'on cache
La lingerie est un des vêtements usuels les plus difficiles à réaliser. Elle peut être constituée de 15 à 30 éléments différents (bretelles, armatures, agrafes, dentelles, broderies, ornements...) et nécessiter 15 à 20 fibres naturelles ou synthétiques. En fonction de sa complexité, la réalisation d'un soutien-gorge peut prendre de 9 à 20 minutes.
La lingerie d'aujourd'hui se veut fonctionnelle et élégante. C'est un produit de consommation emblématique de la mode. Douce, soyeuse, légère ou transparente, elle est pour de nombreuses femmes et hommes un atout de séduction, même si selon une étude réalisée en France, « 40% seulement des femmes portent de la lingerie pour séduire ». La lingerie est devenu un acteur majeur de la mode, avec les défilés de Victoria's Secret, son salon professionnel annuel, et ses publicités omniprésentes dans la presse ou dans la rue. De plus, à l'origine destinée à être cachés, les accessoires de lingerie apparaissent comme éléments de l'habillement et se montrent : les soutiens-gorge se montrent dans les décolletés, les bretelles sur les épaules, les corsets remplacent la ceinture, ..
Différentes tendances peuvent être distinguées en matière de lingerie dans les collections, tendances qui se croisent :
Les imprimés ou la couleur, se rapprochant des collections de maillots de bain ;
la lingerie rétro, inspirée d'ancien modèles, avec une prédominance pour les années 1950 ;
la lingerie confort, par l'utilisation de matières douces et coupes agréables ;
la dentelle, comme la broderie, composant classique de la lingerie qui n'a jamais disparu des collections ;
depuis peu, la lingerie dite « intelligente » qui se veut soit hydratante, soit amincissante,
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L'origine du soutien-gorge dans son acception « moderne » reste discutée. Parfois appelé « gorgerette » ou « maintien-gorge », le terme « soutien-gorge » apparaît en 1904 dans le dictionnaire Larousse et en 1912, sous le nom de « brassiere », dans l'Oxford English Dictionary. Son diminutif, « bra », ne sera pas utilisé dans les pays anglophones avant 1937.
Un premier prototype de soutien-gorge est breveté en 1859 à New York par Henry S. Lesher. Cet ancêtre du soutien-gorge présentait des défauts de conception qui le rendaient inconfortable
Le 27 juin 1889, Herminie Cadolle présente lors de l'exposition universelle de Paris le premier soutien-gorge moderne sous le nom de Bien-être. Il s'agit d'un corset coupé en deux sous la poitrine, plus confortable pour les femmes. Cependant, ce modèle est encore lié à un corset et présente des problèmes de maintien. Commercialisé en France, il fut peu remarqué
En mars 1893, aux États-Unis, Marie Tucek dépose le brevet d'un dispositif nommé Breast supporter composé d'une « poche » pour chaque sein et d'un système de bretelles maintenues à l'aide d'œillets et d'agrafes. Ce modèle ressemble beaucoup au soutien-gorge à balconnet moderne. Porté par quelques amies de Marie Tucek, ce sous-vêtement fut également un échec commercial.
En 1913, Mary Phelps Jacob crée un soutien-gorge séparant les deux seins. Elle revend le brevet pour 1 500$ (aujourd'hui, environ 25 600$), en 1914, à la société Warner Brothers Corset Company domiciliée à Bridgeport dans le Connecticut. Au même moment, Rosalind Kind invente un soutien-gorge composé de deux triangles croisés devant et dans le dos.
Le soutien-gorge a progressivement remplacé le corset au tournant des XIXe et XXe siècles sous la pression des idées féministes et hygiénistes. Déjà en 1762, Jean-Jacques Rousseau, dans Émile ou De l'éducation, condamne « l'usage de ces corps de baleine » qui coupent la femme en deux « comme une guêpe ». Le soutien-gorge ne connaîtra pourtant un véritable essor qu'à la fin des années 1920. En effet, à la silhouette en « S » qui pousse la poitrine vers l'avant, les hanches et les fesses vers l'arrière, en vogue dans les années 1880-1905, succède une ligne plus fonctionnelle, adaptée aux besoins de l'époque, distillée pas les couturiers Paul Poiret, Madeleine Vionnet ou Nicole Groult. La silhouette revêt alors des formes proches de celles de l'Empire avec une taille haute, une poitrine effacée et des hanches étroites. Amplifiée par la première guerre mondiale et les « garçonnes » des « années folles », la mode est alors aux petites poitrines, ce qui retarde son adoption au profit des gaines et des corsets « souples. »
Les premiers soutiens-gorge étaient en lin avant d'être fabriqués, à partir des années 1920, en soie, mousseline ou en batiste.
Dans les années 1930 apparaît la rayonne qui permet d'ouvrir la voie vers les soutiens-gorge actuels, même s'ils restent onéreux et peu adaptés aux différentes morphologies féminines.
La première véritable évolution est attribuée aux trois frères de la société Warner(États-Unis) qui mirent au point un tissu extensible, mais surtout qui affinèrent les tailles de bonnets en proposant des tailles allant de A à D et qui remplacèrent les bretelles en tissu par des bretelles élastiques.
D'autres innovations suivront comme le Very secret après la Seconde Guerre mondiale en nylon et muni de coussinets gonflables. En 1943, Howard Huguescrée un modèle de soutien-gorge à armatures renforcées et sans bretelles qui rend les seins pointus pour les besoins du film The Outlaw dans lequel apparaît Jane Russell. En 1956, Lejaby présente le soutien-gorge pigeonnant. Puis, dans les années 1960, Playtex crée Cœur croisé, le premier soutien-gorge à armatures non métalliques.
La révolution sexuelle des années 1970 marque un autre tournant : bien qu'il n'ait jamais été brûlé en place publique, contrairement au mythe populaire, le soutien-gorge doit être fonctionnel, confortable et éloigné de toute connotation sexy.
Bénéficiant des avancées technologiques en termes de fibres textiles, le soutien-gorge actuel allie généralement fonctionnalité et séduction.
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Le rouge à lèvres est un produit de cosmétique permettant de souligner les lèvres en les colorant ou non. Il en existe beaucoup de variantes, quant à la tenue, la couleur et la texture.
Un rouge à lèvres n'est pas forcément rouge, même si le plus souvent sa couleur est proche du rouge (rouges vifs, sombres, vermillons, roses, orangés, etc.). Des couleurs comme le bleu ou le vert ne se rencontrent qu'exceptionnellement.
Il peut être enrichi en pigments ou agents nacrants destinés à donner un effet brillant à la bouche : on parle d'effet gloss et par extension, on désigne sous le terme gloss, les rouges à lèvres brillants. Ils peuvent aussi être désignés par l'expression brillant à lèvres.
Des études archéologiques ont révélé que la première utilisation de rouge à lèvres a eu lieu il y a environ 5 000 ans en Mésopotamie, le produit cosmétique étant réalisé à partir de pierres semi-précieuses broyées et mélangées à de la pâte ou à de la cire d'abeille.
Les femmes de la civilisation de l'Indus utilisent quelques siècles plus tard des rouges à lèvres teintés avec une couleur rouge. En Égypte antique, le rouges à lèvres a plus une teinte rouge violacée et est fabriqué à partir d'algues de type Fucus mélangées à 0.01% d'iode et à du brome dans une solution de mannitol.
Les femmes de la Grèce antique s'enduisent les lèvres avec de la mûre écrasée. Cléopâtre fait son rouge à lèvres couleur carmin à partir de pigments obtenus par le broyage de cochenilles broyés mélangés à des œufs de fourmis.
Le rouge à lèvres se diffuse surtout à partir du XVIe siècle. Il est alors aussi bien utilisé par les hommes que par les femmes.
À l'époque moderne, le rouge à lèvres, appelé « rouge de fucus », est en fait du cinabre toxique. Au XVIIIe siècle, la mode est au rouge à lèvres à base de moelle de veau, de pommade de concombre et de cire vierge.
La naissance du rouge à lèvres moderne est attribuée au chimiste Paul Baudecroux qui invente années 1920 le rouge à lèvre indélébile « Rouge Baiser », ou aux frères Revson (en) qui ont conçu en 1932 un maquillage à lèvres assorti au vernis coloré.
Les années 1990 voient le développement du gloss ou de rouges à lèvres parfumés, enrichis en vitamines, en agents nourrissants.
Les rouges à lèvres et certains autres produits de maquillage sont fabriqués avec des corps gras qui peuvent dissoudre et contenir certains polluants. En particulier, la lanoline extraite de la laine de mouton a pu contenir des quantités importantes de pesticides, quand la laine provenait de pays où les moutons étaient entièrement et régulièrement trempés dans des bains d'insecticides (dont lindane aujourd'hui interdit dans de nombreux pays) pour les protéger des tiques et d'autres parasites. Les fabricants sont théoriquement sensibilisés à ces questions et leurs produits font normalement l'objet de divers contrôles, du point de vue de leur allergénicité notamment. Dans des conditions particulières, ces matières premières peuvent aussi avoir solubilisé des toxiques solubles dans le gras tels que les dioxines, furanes, PCB, etc.
Néanmoins, divers colorants et additifs peuvent contenir des métaux lourds toxiques. Ainsi une étude faite dans le cadre d'une campagne Campaign for safe cosmetics, par une association américaine de défense des consommateurs a montré qu'en 2007, on trouve encore du plomb dans 61 % des 33 marques de rouges à lèvres testées, vendues aux États-Unis ; les taux de plomb variaient de 0,03 à 0,65 ppm, doses qui restent relativement faibles, mais apposées sur des muqueuses, et susceptibles d'être en contact avec des aliments. Dans un tiers des cas, ces rouges à lèvres contenaient plus de plomb qu'il n'en serait autorisé dans les bonbons (0,1 ppm), mais il n'y a pas aux États-Unis de norme pour les métaux lourds dans ce type de maquillage. Cette étude a montré que les rouges à lèvres les plus chers étaient souvent ceux qui en contenaient le plus. La graisse de requin est utilisée pour donner l'effet brillant aux rouges à lèvres.
Certains rouges à lèvres contiennent des oxydes de fer (nanoparticules), alors qu'il n'a pas été vérifié que ces particules ne puissent pas franchir la barrière cutané.
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Une robe de mariée est un vêtement traditionnel que porte la femme le jour de son mariage. Fréquemment plusieurs accessoires tels que les (longs) gants, le chapeau, le voile ou le bouquet fleuri viennent compléter la composition, participant ainsi à rendre la mariée belle et porteuse de valeurs symboliques.
Histoire de la robe de mariée
Le port de la robe de mariée constitue une coutume dont l'histoire s'imbrique étroitement avec celle du mariage dans un contexte de forte influence culturelle de l'Église catholique romaine.
Aussi loin que l'on puisse remonter, au cours de l'Empire romain, il est connu que la promise est vêtue d'une robe blanche et d'une couronne de fleurs d'oranger. Cette tradition qui a ensuite revu le jour à la fin du XIXe siècle, est manifestement oubliée au Moyen Âge. En effet, à l'époque médiévale, il n'est pas d'usage de porter une robe spécifique pour le mariage mais plus simplement sa plus jolie robe quelle que soit la couleur (y compris le noir, notamment si le futur marié est veuf), même dans les milieux favorisés. Les rapports détaillés des mariages princiers en France montrent l'usage de robes en tissus de couleurs, le blanc étant souvent présent par des bordures de fourrure en hermine alors que chez les paysans, la robe est majoritairement rouge jusqu'au XIXe siècle car la garance avec laquelle elle est teinte est alors le colorant le plus résistant à l'eau, à l'air et à la lumière. Au XIVe siècle, la mode est à la « cotardie » (ou « cotte hardie »), un genre de « surcot » avec manches, traîne et ceinture. Les tableaux de l'époque témoignent d'ailleurs que c'est seulement à la Renaissance que les épouses des familles aristocratiques commencent à revêtir une robe de couleur blanche : la tradition rapporte que cette mode s'est propagée grâce à Marie Stuart qui a porté une robe blanche lors de son mariage avec Francois II, le blanc étant la couleur de sa famille d'origine les Guise, à moins qu'il ne s'agisse de la couleur du deuil (blanche à cette époque) de son père qu'elle portait le jour de son mariage.
Les siècles suivants, les robes de mariée retrouvent des couleurs, le noir étant le plus prisé car elles peuvent être portées plusieurs fois notamment dans les couches paysannes (par exemple pour la messe de relevailles). Dans la seconde moitié du XIXe siècle, sous l'impulsion de l'Église et en réaction à l'ancrage des valeurs républicaines dans la société française (et sous l'influence des grands magasins), les femmes pratiquantes affirment leur virginité en revenant au blanc originel, symbole de pureté, même si certaines coutumes locales, telles celles du Morvan, préconisent un mariage en costume noir. Le mariage de la reine Victoria en robe de mariée blanche en 1840 réintroduit cette couleur (à la fois pour ne pas faire de l'ombre à son mari le prince Albert, sanglé dans un uniforme écarlate, et pour relancer l'industrie du satin du quartier londonien de Spitalfields et la dentelle de Honiton (en)) dans la tradition du mariage dans les classes aisées puis dans les classes populaires au XXe siècle.
On perçoit la dimension sémiotique que peuvent endosser les vêtements : être message et porteur de message à la fois. La robe de mariée suit le goût du jour et raccourcit en même temps que les ourlets. Après la pénurie de tissu de la Seconde Guerre mondiale, les couturiers comme Christian Dior reviennent aux longueurs et les années 1950 voient l'âge d'or de la robe ample évasée jusqu'aux pieds. La robe de Grace Kelly inspirera la mode nuptiale pendant longtemps alors que les minijupes apparaissent. Mais une minijupe adaptée au mariage ne convient pas dans les églises et le modèle Grace Kelly perdure. Dans l'effervescence qui suit mai 68, un certain anti-conformisme apparaît et des mariées (surtout lors des mariages civils) se présentent à la mairie en costume de tous les jours, en pantalon. Mais ce n'est pas un phénomène général et les mariages des vedettes lancent un changement dans la mode pour quelque temps. Dans cette hésitation des styles, le mariage de Lady Di et Charles d'Angleterre provoque l'apparition d'un modèle ressemblant quelque peu à celui des années 1950 : jupe évasée, broderies et perles. Ce modèle va faire les beaux jours des grands distributeurs. Certains modèles, lourdement chargés, donnent parfois aux jeunes femmes, souvent issues de milieux populaires, l'impression qu'elles sont les princesses d'un jour (Cendrillon a aussi quelque peu contribué au mythe).
Au début des années 1990, la mode revient à un peu plus de sobriété et la couleur fait son grand retour : d'abord quelques touches florales pastels puis les créateurs osent un tissu entièrement coloré (rouge, parme, etc.). La couleur dans la robe de mariée était il y a quelques décennies réservée (voire imposée) aux femmes ayant « fauté » avant le mariage.
Il est intéressant de noter que depuis quelques années, la mode a vu l'émergence d'un type nouveau de robes blanches, plus sobres, destinées aux mariages civils
De nos jours, un bouquet de fleurs complète presque toujours la tenue du grand jour. La tradition du bouquet de mariée est, comme celle de la robe de mariée, intimement liée à l'histoire du catholicisme. La première trace des bouquets de mariée remonte ainsi à l'époque des croisades, lorsque les combattants de retour d'Orient importèrent la tradition selon laquelle la future mariée devait confectionner un bouquet de fleurs d'oranger (symbole de pureté) pour signifier l'événement à venir. La tradition a ensuite évolué au fil des siècles, et de 1850 à 1914, le bouquet traditionnel devait par exemple être conservé pendant toute la durée du mariage dans un « globe de marié » (en fait un globe de verre recouvrant un coussinet). Depuis près d'un siècle, le bouquet de marié est toujours utilisé, mais selon des aspects moins formels et cadrés. Les formes, couleurs et compositions des bouquets peuvent être très variées et de nouvelles coutumes comme le lancer de bouquet ont vu le jour.
La robe de mariée est également le symbole de clôture de défilé pour la haute couture, ce rituel étant introduit par Christian Dior dans les années 1950. Dans la mode, c'est un honneur pour un mannequin d'apparaitre finalement avec celle-ci, comme par ailleurs le fait d'ouvrir le défilé, preuve d'une notoriété ou influence, à l'image de Laetitia Casta plusieurs fois en mariée pour Saint Laurent
Les robes de mariées dans le monde
Au Maghreb, la tradition veut que la mariée change plusieurs fois de tenues lors des noces qui durent souvent plusieurs jours. Pour la changer, la mariée est aidée par une Negafa au Maroc et Machta en Algérie.
On assiste toujours plus fréquemment à une occidentalisation de la robe de mariée à travers le monde. La diffusion des photos de mariage de célébrités joue fortement sur la mode des robes de mariage. Pour autant, certaines traditions demeurent. En Chine, le hanfu, vêtement traditionnel de la mariée est rouge. Au Sénégal, le boubou très décoré et assorti à celui du marié est de mise. En Roumanie, la tradition voulait que la mariée tricote elle-même sa jupe de mariée en laine. Chez les Amish aux États-Unis, la tenue de mariage des femmes est traditionnellement bleue ou noire chez les protestants. Aux Antilles, le tissu madras continue de parer de nombreuses robes de mariée
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