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23.12.2024
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Ursula von der Leyen (/ˈʔʊʁzcoup ».">ula fɔn dɐ ˈlaɪən/), née Albrecht le 8 octobre 1958 à Ixelles (Belgique), est une femme d'État allemande. Membre de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), elle est ministre fédérale entre 2005 et 2019 et présidente de la Commission européenne depuis 2019.
À la suite de la victoire de Christian Wulff aux élections régionales de 2003 en Basse-Saxe, elle devient ministre de la Famille du Land. Elle est choisie deux ans plus tard par Angela Merkel pour occuper le ministère fédéral de la Famille dans sa première grande coalition. Proche de la chancelière, elle mène une politique familiale jugée aux antipodes des positions de son parti en favorisant notamment le développement des crèches et en instituant un salaire parental.
Reconduite en octobre 2009, elle est nommée ministre fédérale du Travail un mois plus tard, du fait de la démission de Franz Josef Jung. À la suite de la démission du président fédéral Horst Köhler le 31 mai 2010, elle est perçue comme favorite pour lui succéder, mais c'est finalement Wulff qui est choisi par la coalition au pouvoir.
Elle devient ministre fédérale de la Défense en décembre 2013, étant la première femme à occuper ce poste. Sa désignation à ce poste régalien puis sa reconduction en mars 2018 en font alors l'une des potentielles successeures de la chancelière Merkel.
En juillet 2019, elle est élue présidente de la Commission européenne par le Parlement européen avec une majorité réduite de neuf voix. Elle démissionne alors du gouvernement allemand et rejoint la Commission le 1er décembre suivant, première femme à en exercer la représentation et la direction.
Situation personnelle
Ursula Gertrud von der Leyen, née Albrecht, descend d'une famille de la bourgeoisie hanséatique, la famille Albrecht, avec des connexions aristocratiques, et dont l'origine remonte au xviie siècle.
La plupart de ses ancêtres sont originaires des États autrefois indépendants de Hanovre et de Brême, dans le nord de l’actuelle Allemagne. Elle a par ailleurs une arrière-grand-mère américaine d’ascendance principalement britannique, des ancêtres français et italiens plus éloignés, et quelques ascendances dans ce qui est aujourd’hui les États baltes, rattachés alors à l’Empire russe. La famille Albrecht figurait parmi les familles dites hübsche (« patriciennes », de la haute bourgeoisie) de l’électorat de Hanovre, et les ancêtres d'Ursula von der Leyen étaient médecins, juristes, universitaires ou fonctionnaires depuis le xviie siècle. Son trisaïeul (arrière-arrière-grand-père) George Alexander Albrecht (en) (1834-1898) se transporta à Brême au xixe siècle, où il prospéra comme négociant en coton, devint un hanséate (c’est-à-dire un membre de l’élite dans l’une des villes hanséatiques) et occupa la fonction de consul d’Autriche-Hongrie à partir de 1895. Il avait épousé Louise Knoop, fille du baron Ludwig Knoop, l’un des entrepreneurs les plus fortunés du xixe siècle dans l’Empire russe.
L’arrière-grand-père d'Ursula von der Leyen était le négociant en coton Carl Albrecht (en) (1875-1952), qui épousa Mary Ladson Robertson (1883-1960), Américaine issue de la famille Ladson, qui appartenait à l’aristocratie sudiste de Charleston en Caroline du Sud. Ses ancêtres américains ont joué un rôle notable dans la colonisation britannique de l’Amérique du Nord et dans la traite transatlantique. Mary Ladson Robertson en effet était la fille d’Edward Twells Robertson, marchand de coton de Charleston, et de Sarah Gilmor Ladson, descendante de Sarah Reeve Ladson (voir le portrait ci-contre de 1823), l’une des trois enfants du révolutionnaire américain et vice-gouverneur de Caroline du Sud James Ladson, de plusieurs gouverneurs coloniaux britanniques, et des tout premiers colons anglais à la Barbade, dans la Caroline, en Virginie et en Pennsylvanie. Parmi les ancêtres de von der Leyen figurent également les gouverneurs John Yeamans, James Moore, Robert Gibbes, Thomas Smith et Joseph Blake, mais aussi Joseph Wragg et Benjamin Smith, qui se rangent parmi les plus grands marchands d’esclaves en Amérique du Nord britannique. Au moment où l’esclavage fut aboli aux États-Unis, son ancêtre James H. Ladson (1795–1868) détenait environ deux cents esclaves. Mary Ladson Robertson, qui était affiliée à la National Society of the Colonial Dames of America, était aussi une descendante du vice-gouverneur de Pennsylvanie Samuel Carpenter et de Christopher Branch, l’un des premiers colons anglais, et était apparentée à Thomas Jefferson. Carl Albrecht et Mary Ladson Robertson étaient les parents du grand-père d'Ursula von der Leyen, le psychologue Carl Albrecht (en) (1902-1965), connu pour avoir conçu une nouvelle méthode de méditation et pour ses recherches en matière de conscience mystique.
Le père d’Ursula von der Leyen est l’homme politique allemand Ernst Albrecht (1930-2014), qui a commencé sa carrière comme fonctionnaire européen à Bruxelles où elle est née.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
RUBRIQUE | Monde : Allemagne | ||||||||||||||||||||||||||
BIOGRAPHIE | Ursula Von der Leyen | ||||||||||||||||||||||||||
ACTU | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
CREATION (S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | |||||||||||||||||||||||||||
NAISSANCE | 8 octobre 1958 | ||||||||||||||||||||||||||
DECES | |||||||||||||||||||||||||||
MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
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Rudolf Franz Ferdinand Höss (ou Höß, forme allemande standard, ou Hoeß ou Hoess, prononcé [hœs]) est un officier supérieur (Obersturmbannführer, grade équivalent à celui de lieutenant-colonel) allemand de la SS, né le 25 novembre 1901 à Baden et mort par pendaison le 16 avril 1947 à Auschwitz. Criminel de guerre, il occupe une fonction de premier plan dans le génocide des Juifs d'Europe.
Dès son enfance, Höss se montre peu sociable, préférant les promenades solitaires et les animaux à la compagnie des hommes. Il se détourne de l'éducation catholique que tente de lui donner sa mère. À seize ans, il s'engage dans l'armée impériale allemande et sert au cours de la Première Guerre mondiale sur le front du Proche-Orient ; il est décoré de la croix de fer. Après le conflit, il s'engage dans les corps-francs ; il est condamné en 1924 à dix ans de prison pour le meurtre d'un militant communiste.
Affilié au parti nazi dès 1922, il entre dans la SS en juin 1934 et commence sa carrière au sein du système concentrationnaire nazi en novembre de la même année. Il est commandant des camps de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, le plus vaste complexe du système concentrationnaire nazi, du 1er mai 1940 au 1er décembre 1943, puis de nouveau entre le 8 mai et août 1944, période durant laquelle la déportation massive des Juifs hongrois, au nombre de plus de 320 000 hommes, femmes et enfants, a porté la machine de mort à son paroxysme.
Nazi convaincu, il fait preuve non seulement d'une totale obéissance aux ordres du plus haut gradé de la S.S., Heinrich Himmler concernant l'extermination des Juifs, mais aussi d’initiative, afin d'augmenter les capacités exterminatrices d'Auschwitz, notamment en utilisant le Zyklon B dans un ensemble de chambres à gaz.
Après la capitulation allemande en mai 1945, Höss réussit à se cacher pendant près d'un an, sous une fausse identité et est finalement dénoncé, par sa femme. Il est arrêté par les troupes britanniques le 11 mars 1946. Il témoigne lors du procès de Nuremberg, puis il est livré aux autorités polonaises et est ainsi jugé par le Tribunal suprême de Pologne du 11 mars au 2 avril 1947. Condamné à mort, il est exécuté par pendaison le 16 avril 1947 dans le camp d'Auschwitz même.
Ses mémoires, intitulés Le commandant d'Auschwitz parle, popularisés en France par les pseudo-mémoires de l'écrivain Robert Merle dans le roman La mort est mon métier, constituent un document historique d'une importance reconnue pour la compréhension de la Shoah, de l'univers concentrationnaire et de la mentalité des bourreaux.
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Gesche Margarethe Gottfried, née Gesche Margarethe Timm le 6 mars 1785 à Brême et morte le 21 avril 1831 dans la même ville, est une tueuse en série qui a assassiné 15 personnes par empoisonnement à l'arsenic à Brême et à Hanovre, en royaume de Hanovre, entre 1813 et 1827. Elle est la dernière personne à être exécutée publiquement dans la ville de Brême.
Parmi les victimes de Gesche Gottfried, on compte ses propres parents, ses deux maris, son fiancé et ses enfants. Avant d'être suspectée et condamnée pour ces meurtres, elle s'est attiré la sympathie des habitants de Brême car plusieurs membres de sa famille et de ses amis sont tombés malades et sont morts et qu'elle leur a prodigué des soins pour atténuer leur souffrance. Elle est pour cette raison connue sous le nom d'« ange de Brême ».
Liste des victimes connues
1er octobre 1813 : Johann Miltenberg (premier mari)
2 mai 1815 : Gesche Margarethe Timm (mère)
10 mai 1815 : Johanna Gottfried (fille)
18 mai 1815 : Adelheid Gottfried (fille)
28 juin 1815 : Johann Timm (père)
22 septembre 1815 : Heinrich Gottfried (fils)
1er juin 1816 : Johann Timm (frère)
5 juillet 1817 : Michael Christoph Gottfried (second mari)
1er juin 1823 : Paul Thomas Zimmermann (fiancé)
21 mars 1825 : Anna Lucia Meyerholz (professeur de musique et ami)
5 décembre 1825 : Johann Mosees (voisin et ami)
22 décembre 1826 : Wilhelmine Rumpff (propriétaire)
13 mai 1827 : Elise Schmidt (fille de Beta Schmidt)
15 mai 1827 : Beta Schmidt (ami et bonne)
24 juillet 1827 : Friedrich Kleine (ami et créancier ; tué à Hanovre)
Culture
Cette affaire a inspiré en 2010 aux auteurs allemands Peer Meter et Barbara Yelin une bande dessinée, Gift, traduite en français sous le titre de L'Empoisonneuse, publiée par les éditions Actes Sud - L'An 2.
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Le Junkers Ju 87 est le plus connu des bombardiers en piqué de la Luftwaffe employé durant la Seconde Guerre mondiale. En allemand, « bombardier en piqué » se traduit par Sturzkampfflugzeug, composé de trois mots : « Sturz » (chute), « Kampf » (combat) et « Flugzeug » (avion) — soit littéralement « avion de combat en piqué ». En abrégé, le mot donne « Stuka », terme qui fut depuis presque invariablement associé au Ju 87, bien que les Stukas soient une catégorie d'avions, et non un terme désignant un unique modèle.
L'intervention de l'Allemagne dans la guerre civile espagnole allait permettre d'évaluer l'avion, avec les autres appareils de la Légion Condor, dans un contexte opérationnel réel. Le chef de la légion, le colonel von Richthofen, qui s'était opposé quelques années plus tôt à la réalisation du Stuka, fut si impressionné par sa précision qu'il alla jusqu'à réclamer davantage d'appareils. L'avion sera ensuite utilisé du premier au dernier jour de la Seconde Guerre mondiale sur tous les fronts où la Luftwaffe fut engagée. D'autres pays alliés de l'Allemagne utiliseront également cet appareil. Environ 5 700 Ju 87 furent produits par la firme aéronautique Junkers.
Genèse
L'idée du bombardier en piqué vient des militaires américains dans les années 1920. Conscients de la montée en puissance de la marine japonaise dans le Pacifique, ils préconisent l'emploi d'attaques de précision pour frapper une cible mobile (tel un navire) plus efficacement que ne le ferait un bombardier classique en vol horizontal. La tactique est indéniablement calquée sur celle du rapace fonçant sur sa proie : frapper vite et fort en ne laissant aucune chance à la cible. Jusque dans les années 1930, des essais et des meetings ont lieu avec succès, ce qui n'échappe pas aux observateurs japonais et allemands. Dès lors, ces deux nations vont s'efforcer de développer leur propre bombardier en piqué .
Les obstacles sont pourtant nombreux : lors du piqué, la machine doit supporter des contraintes aérodynamiques élevées, tout comme le pilote qui doit encaisser des « g » notamment lors de la ressource juste après le largage de la bombe.
En janvier 1930, le RLM lança un appel d'offres pour la conception d'un bombardier en piqué. Répondent présentes les firmes Arado avec son Ar 81, Heinkel avec son He 118, Blom & Voss avec le Ha 137 et Junkers avec le Ju 87 qui possède déjà de l'avance sur l'appel d'offres. Conçu sous l'initiative d'Hermann Pohlmann (en) en 1933 (déjà cofondateur du K 47 (en)), le premier prototype du Ju 87 V1 effectua son premier vol à l'automne 1935, propulsé par un moteur Rolls-Royce Kestrel de 640 ch. Il était entièrement métallique, avec une aile en « W » et possédait une dérive double. Point négatif toutefois, la stabilité du V1 était médiocre et le prototype sera détruit au cours des essais près de Dresde le 21 janvier 1936 en raison de la difficulté à le maîtriser dans les évolutions en lacets.
Le deuxième prototype V2, immatriculé D-UHUH, reçoit une dérive simple et est également doté de plans rapportés à l'intrados, à l'extérieur des pantalons de roues. Ces plans pouvaient pivoter de 90 degrés et constituer de cette façon d'excellents aérofreins, limitant sa vitesse en plongée à environ 600 km/h. La bombe était fixée à un cadre rectangulaire spécial articulé sous le ventre de l'avion, juste à l'arrière du radiateur. Au cours du piqué, ce cadre basculait vers l'avant, afin que la trajectoire de la bombe évite le cercle de l'hélice. Enfin, son moteur était à présent un Jumo 210 de fabrication allemande et développant 610 ch.
Le V2 participe avec ses trois concurrents aux essais à Rechlin en mars 1936. Très vite, l'Ar 81 de configuration biplan s'avéra obsolète par rapport aux standards de la guerre moderne et le He 118 était davantage un chasseur qu'un bombardier en piqué, et ses performances dans ce domaine déçoivent. Le Ha 137 et le Ju 87 sont au contraire massifs et peu esthétiques, mais solidement bâtis et offrent tous deux la même configuration d'aile en « w ». De prime abord similaire, le Ha 137 n'offre pourtant pas de poste de mitrailleur arrière de protection, comme le spécifiait le cahier des charges, à l'inverse du Ju 87 qui, lui, se conforme aux spécifications requises9. On apprécie également sa robustesse et son agilité malgré ses formes ramassées, la bonne ergonomie du poste de pilotage et surtout sa capacité à piquer presque à la verticale. Le Ju 87 V2 finit donc par convaincre et est déclaré vainqueur.
Un troisième prototype fut testé le même mois avec un Jumo 210 Da de 680 ch. La dérive avait été agrandie et la canopée quelque peu modifiée. L'appareil avait une envergure de 14 mètres et pouvait atteindre une vitesse maximale de 320 km/h à une altitude de 4 000 m. L'armement comprenait une mitrailleuse fixe dans l'aile droite en plus de celle à l'arrière du poste de pilotage. Il fut tenu en réserve pendant que le V2 concourait face à ses adversaires.
Le quatrième prototype possédait un meilleur aérodynamisme du bâti-moteur à la queue, ainsi qu'une verrière revisitée. Il donnera naissance à la série A « Anton » dont dix avions de pré-production nommés A-01 à A-11 sont construits durant l'été 1936 (voir série Anton).
Prototypes :
Ju 87 V1 : W.Nr 4921 - testé le 17 septembre 1935
Ju 87 V2 : W.Nr 4922 - testé le 25 février 1936
Ju 87 V3 : W.Nr 4923 - testé le 27 mars 1936
Ju 87 V4 : W.Nr 4924 - testé le 20 juin 1936
Outre la forme particulière de ses ailes en « W », ce bombardier monomoteur se caractérisait par des éléments disproportionnés, comme le radiateur sous le nez et le train d'atterrissage principal fixe.
Malgré sa taille, le Ju 87 était souple aux commandes mais la masse du moteur requérait de solliciter les freins en douceur en fin d'atterrissage. Si le pilote freinait trop brusquement, l'avion avait tendance à se mettre en pylône. Un système innovant de redressement automatique équipait également l'appareil, afin de le récupérer systématiquement après l'attaque en piqué. L'équipage évitait ainsi le crash si le pilote devait perdre connaissance au moment de la ressource (apparition d'un voile noir).
Le terme Stuka désigne en allemand tout appareil de bombardement en piqué. Cependant, la légende du Ju 87 et son exclusivité dans ce rôle au sein de la Luftwaffe lors de la Seconde Guerre mondiale eut comme conséquence que ce nom lui soit maintenant spécifiquement (mais non exclusivement) attribué.
Également appelée « trompette de Jéricho », la sirène mécanique était fixée sur chaque train d'atterrissage, voire sur un seul. Elle possédait une petite hélice qui, en tournant, produisait un son strident lors des attaques en piqué qui s'amplifiait proportionnellement à la vitesse de l'air s'écoulant autour de l'avion. Le pilote pouvait l'activer à l'aide d'une commande située à l'intérieur du cockpit. Elle se déconnectait ensuite automatiquement lorsque les freins de piqué se rétractaient.
Ce son aigu, rapidement associé au bombardement en piqué, avait pour objectif de terroriser les populations et démoraliser les militaires à son approche. Il a également parfois été dit qu'elles permettaient au pilote de l'avion de deviner la vitesse atteinte en piqué, celui-ci n'ayant qu'à écouter le son pour le savoir, et pouvant ainsi rester concentré sur son attaque.
De nombreuses photos attestent de la présence des sirènes sur certains Ju 87 en France en 1940, mais aussi pendant la campagne des Balkans de 1941, tout comme sur le front russe jusqu'en 1943. Elles furent du reste montées en série à partir de la version B1, à l'exception des premiers appareils livrés, ainsi que sur d'autres, postérieures, jusqu'en 1943. Cependant, les sirènes étaient probablement démontées sur beaucoup de Ju 87 en opération, et ce dès l'année 1940. Elles freinaient en effet un avion déjà assez lent et leur bruit alertait l'ennemi de sa présence. Un capot de protection conique était alors fixé à leur place. Finalement et mis à part au tout début de la guerre, les sirènes furent très peu employées mais le bruit caractéristique qu'elles produisaient demeura associé au Ju 87 dans l'imaginaire.
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Erich Honecker, né le 25 août 1912 à Neunkirchen (province de Rhénanie) et mort le 29 mai 1994 à Santiago du Chili, est un homme politique allemand, principal dirigeant de l'Allemagne de l'Est de 1971 à 1989.
Il occupa les postes de secrétaire général du Parti socialiste unifié d'Allemagne (SED) ainsi que de président du Conseil d'État et de responsable du Conseil de défense nationale (de).
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Walter Bruce Willison, dit Bruce Willis, est un acteur et producteur de cinéma américain né le 19 mars 1955 à Idar-Oberstein (alors en Allemagne de l'Ouest).
Sa carrière débute sur scène Off-Broadway, puis à la télévision dans les années 1980 avec le rôle de David Addison dans la série Clair de lune (1985-1989). Alternant à la télévision et au cinéma dans des rôles comiques, dramatiques et d'action, Bruce Willis atteint la notoriété grâce à son rôle de John McClane avec le film d'action Die Hard en 1988, qui a rencontré un succès commercial important et s'impose comme une référence du genre.
Durant les années 1990, il revient pour deux suites : 58 minutes pour vivre (1990) et Une journée en enfer (1995). Il continue par aileurs à s'imposer comme une tête d'affiche du cinéma d'action avec Le Dernier Samaritain (1990), Dernier Recours (1996), Le Chacal (1997). Il s'essaie aussi à la science-fiction avec succès grâce à L'Armée des douze singes (1995), Armageddon (1998) et Le Cinquième Élément (1997).
Ses quelques incursions dans la comédie noire et adulte s'opèrent sous la direction de Brian De Palma (Le Bûcher des vanités, 1990), de Robert Zemeckis (La mort vous va si bien, 1992) et surtout Quentin Tarantino (Pulp Fiction, 1994).
Les années 2000 débutent avec une double collaboration remarquée avec le cinéaste M. Night Shyamalan qui le révèle dans un registre plus dramatique avec ses thrillers fantastiques Sixième Sens (1999) et Incassable (2000). Par la suite, ses incursions dans un cinéma dramatique plus classique sont reçues de façon mitigée : Bandits (2001), Mission Évasion (2002), Les Larmes du Soleil (2003) et Dangereuse Séduction (2007).
S'il continue à tourner beaucoup durant les années 2010, il ne parvient à regagner les faveurs de la critique qu'avec les films Sin City (2005), Planète Terreur (2007), Looper (2012), ainsi qu'avec une incursion dans l'univers de Wes Anderson pour l'acclamé Moonrise Kingdom (2012). Il redevient aussi John McClane pour Die Hard 4 : Retour en enfer (2007) et Die Hard : Belle journée pour mourir (2013), tout en participant à Red et Expendables : Unité spéciale en 2010. En 2019, il retrouve M. Night Shyamalan pour Glass.
Les films dans lesquels l'acteur a tourné ont rapporté près de trois milliards de dollars au box-office américain et sept milliards au box-office mondial, ce qui en fait le huitième acteur le plus rentable de l'histoire du cinéma.
Bruce Willis s'est marié avec l'actrice Demi Moore en 1987, ensemble ils ont eu trois filles. Leur divorce fut prononcé en 2000, après treize ans de mariage. Désormais, il est marié avec le mannequin Emma Heming, avec qui il a eu deux filles.
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