Monde : Angleterre
Bernard Montgomery, 1er vicomte Montgomery of Alamein, est un field marshal britannique, né le 17 novembre 1887 à Londres et mort le 24 mars 1976 à Alton (Hampshire). On le connaît aussi sous son surnom « Monty ».
Il est officier dans l'infanterie britannique au début de la Première Guerre mondiale et reçoit une balle dans le poumon droit au cours de la première bataille d'Ypres en 1914. Il revient au front en tant qu'officier d’état-major et se trouve devant Arras en avril-mai 1917. Il est chef d’état-major de la 47e division à la fin de la guerre.
Dans l'entre-deux-guerres, il commande d’abord un bataillon du Royal Fusiliers puis le 1er bataillon du Royal Warwickshire Regiment (en), avant de prendre le commandement de la 9e brigade d’infanterie (en) puis celui de la 8e division d’infanterie.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il commande la 8e armée britannique d’août 1942 à mai 1943, date de la victoire finale en Tunisie. Pendant cette période, il est notamment vainqueur de la seconde bataille d'El Alamein, tournant de la guerre du désert. Il est toujours à la tête de la 8e armée lors de la campagne d'Italie à l'été 1943. Pour le débarquement et la bataille de Normandie de juin 1944, il commande dans un premier temps, sous l'autorité d'Eisenhower, l'ensemble des forces terrestres alliées. Ensuite, il est placé à la tête du 21e groupe d’armées britannique.
Le gouvernement britannique le promeut au grade de field marshal (maréchal) le 1er septembre 1944. Il rencontre par la suite un échec aux Pays-Bas au cours de l'opération Market Garden fin septembre 1944. Le 4 mai 1945, il reçoit la reddition de l'armée allemande du Nord-Ouest à Lunebourg.
Après la guerre, il commande l'armée britannique du Rhin (la BAoR) en Allemagne puis devient chief of the Imperial General Staff (« chef d'état-major général de l'Empire britannique », pour l'Armée de terre) de 1946 à 1948.
De 1948 à 1951, il est président du comité des commandants en chef de l'Union occidentale. Il est ensuite adjoint au SACEUR (en) (commandant en chef allié Europe) de l’OTAN jusqu'en 1958, date de son départ à la retraite.
Le 15 août 1940 est appelé le jeudi noir de la Luftwaffe en raison du cuisant échec qu'elle enregistre ce jour-là au-dessus de l'Angleterre face à la Royal Air Force, au tout début de la bataille d'Angleterre.
Déroulement
Le 13 août 1940, l'état-major allemand décide de changer de tactique : après le bombardement des convois, il convient désormais de frapper la Royal Air Force (RAF) sur ses bases et dans les airs afin d'anéantir la défense aérienne alliée.
Le 15 août, persuadé que la RAF a perdu près de 300 appareils (soit la moitié de son effectif théorique) et que les avions basés dans le nord du Royaume-Uni ont été déplacés plus au sud, il lance dans la bataille la Luftflotte 5, basée en Norvège et au Danemark. Celle-ci devait attaquer des objectifs en Écosse et dans les Midlands, mais les chasseurs de la RAF sont toujours là et infligent des pertes sévères (20 %) à la force d'attaque. La Luftflotte 5 est retirée de la bataille et ses appareils sont envoyés en renfort pour les Luftflotten 2 et 3.
Cet échec s'explique par une mauvaise évaluation des pertes alliées mais aussi par le fait que le réseau radar britannique fonctionne alors à plein, alors que les officiers allemands n'ont pas encore appris à intégrer cette nouvelle donnée. Les appareils allemands, accrochés une première fois à leur arrivée au-dessus des côtes, sont à nouveau attaqués au retour, surtout les bombardiers qui sont alors souvent abandonnés par leurs escorteurs (les Messerschmitt Bf 109 ayant une autonomie trop réduite). Ils se déroutent alors mais tombent à nouveau sur des forces alliées fraîches, que les stratèges britanniques ont pu garder en réserve, grâce aux renseignements apportés par les radars. Cet enchaînement de combats fatigue les pilotes allemands et vide les réservoirs de leurs machines.
Le 15 août étant un jeudi, il est appelé « Jeudi noir » par la Luftwaffe.
Ce jour-là, les Britanniques auront perdu 31 chasseurs, tous abattus face aux Luftflotten 2 et 3, auxquels il faut ajouter 12 appareils endommagés ; ils auront aussi perdu au moins 9 bombardiers Whitley (des nos 77 et 102 Sq), détruits au sol. De leur côté, les Allemands doivent rayer de leurs effectifs pas moins de 66 appareils (dont 22 pour la seule Luftflotte 5). À noter que ce jour, un Spitfire piloté par le Pilote/Opérateur Richard Hardy, engagé trop loin sur le continent, fut contraint à l'atterrissage par l'Oberleutnant Georg Claus, ce qui procura un appareil presque intact à la Luftwaffe qui put l'étudier à loisir.
Conséquences
Le 18 août 1940 est le jour le plus meurtrier de la bataille d'Angleterre, mais le choc psychologique du 15 août fut bien plus grand. C'est ce jour-là que le mythe de l'invincibilité aérienne allemande commença à s'effriter, effritement qui devait sans cesse continuer malgré les victoires terrestres de l'Axe. En particulier, Adolf Galland, qui était alors très écouté de Hermann Göring et d'Adolf Hitler, se fit la voix de ses camarades pour exiger une gestion plus économe et plus rationnelle des hommes. Pour une fois, il n'obtint pas gain de cause et la bataille d'Angleterre se solda par d'énormes pertes pour la Luftwaffe.
La forêt de Sherwood. Photo DR / Visitbritain.com
Comment des promeneurs nudistes mettent sens dessus dessous la forêt de Robin des Bois
Selon la légende, Robin des Bois y rôdait autrefois pour voler les riches et donner aux pauvres. De nos jours, les visiteurs de la forêt de Sherwood, dans le centre de l'Angleterre, y croisent régulièrement des naturistes, au point d'en excéder certains.
AFPPublié à 10:18, mis à jour à 10:20
De nombreux touristes se pressent chaque année dans ces bois pour admirer ses chênes parmi les plus vieux en Europe et ressentir l'atmosphère des aventures de Robin des Bois, légendaire personnage depuis le Moyen Âge, pourchassé par le shérif de Nottingham.
Le lieu est aussi apprécié des naturistes, ce qui n'est pas du goût de Robert Robinson, qui a lancé une pétition en ligne pour demander aux autorités d'intervenir.
"Ces derniers temps, les nudistes se promènent parfois en groupe atteignant 12 hommes", raconte ce riverain dans le texte de la pétition, qui ajoute que sa femme a cessé de faire son jogging dans les bois depuis qu'elle a croisé "un homme nu dans les buissons en train de se faire du bien".
Il se plaint des pancartes qui semblent considérer les naturistes bienvenus en leur demandant de se rhabiller quand ils regagnent leur véhicule.
"Il n'y a pas besoin de se promener nu. Des habits n'empêchent pas d'apprécier la forêt", tempête-t-il.
"Depuis juin 2020, il y a tellement d'hommes nus, c'est intimidant", a approuvé une internaute sur la page de la pétition.
Sur la page de la forêt sur le site de conseils aux voyageurs TripAdvisor, un autre visiteur, Dave, se plaignait en mai dernier de "nudistes hors de contrôle" se promenant en groupes.
Ces accusations ont provoqué l'embarras des autorités. Etre nu en public est légal en Angleterre tant que le comportement n'est pas considéré comme choquant ou offensant.
Interrogée par l'AFP, la Royal Society for the Protection of Birds, qui gère le site, a expliqué que les naturistes fréquentaient les lieux "depuis des décennies" et que leur présence y était "tolérée et effectivement légale, à condition d'adopter un certain comportement".
L'organisation précise que l'incident dénoncé la pétition ne lui avait pas été rapporté et recommande de contacter la police pour signaler de telles situations.
Bilitis est un film de 1977 du photographe britannique David Hamilton, inspiré par les poèmes de Pierre Louÿs et scénarisé par Catherine Breillat.
Âgée de dix-sept ans, Bilitis est élève dans un internat. Peu avant les vacances d'été, qu'elle passe chez son amie Melissa, qui est mariée, elle est tombée amoureuse d'un photographe, mais n'ose pas cependant faire le premier pas. Elle est témoin de la violence avec laquelle Pierre, le mari de Melissa, la force à des rapports sexuels. Toutes deux se réfugient alors dans une brève aventure saphique, à laquelle Melissa met fin par la suite. Bilitis se rend bien compte que ce n'est pas elle mais son amie qui a besoin du photographe et elle retourne à son internat sans avoir trouvé son véritable amour.
Distribution
Patti D'Arbanville : Bilitis
Mona Kristensen : Melissa
Bernard Giraudeau : Lucas
Gilles Kohler : Pierre
Mathieu Carrière : Nikias
Bilitis est le premier film du photographe David Hamilton, qui s'est fait connaître par ses photos de très jeunes filles, des sortes de Lolitas ; et dans ses films, il utilise également, à la façon d'un photographe, des images érotiques les représentant. Comme Hamilton lui-même, le héros masculin de l'histoire est photographe.
Contrairement à la plupart de ses films qui ont suivi, Bilitis est un film consacré à la puberté et au passage à l'âge adulte. On a loué l'actrice Patti D'Arbanville pour la sensibilité de son jeu.
Catherine Breillat a participé au script d'une manière décisive et elle devait se faire connaître comme scénariste et réalisatrice de productions analogues. En 1894 Pierre Louÿs avait présenté les Chansons de Bilitis comme la traduction d'une poésie antique d'une seconde Sappho mais il les avait en réalité écrites lui-même ; Catherine Breillat a déplacé le récit à l'époque moderne. C'est de cet ensemble de poèmes que l'organisation lesbienne qui s'est fondée à San Francisco, en Californie, en 1955, Daughters of Bilitis, a pris son nom.
La musique de film, de Francis Lai, a connu un grand succès en Allemagne. Le tournage a eu lieu en partie au Château de Saint-Amé, près de Saint Tropez.
|
| |
| |
| |
| |
| |
| |
|
Film américain | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Film espagnol | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Film français | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Film hongkongais | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Film italien | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
| 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
| 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
| 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
| 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
| 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
| 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
| 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
|
David Niven est un acteur britannique, né le 1er mars 1910 à Londres et mort le 29 juillet 1983 à Château-d'Œx (Suisse) de la maladie de Charcot.
Ironiquement, alors qu'il se présente lui-même comme franco-écossais, il a été considéré comme la figure emblématique du « gentleman anglais » au cinéma. David Niven était connu pour son flegme et son attitude élégante en toute circonstance.
Figure majeure du cinéma des années 1950 et 1960, on retient notamment ses interprétations dans Le Tour du monde en quatre-vingts jours, Les Canons de Navarone, Les 55 Jours de Pékin, Casino Royale, Mort sur le Nil, Le Cerveau, La Panthère rose ou encore Tables séparées pour lequel il reçut l'Oscar du meilleur acteur.
Biographie
Jeunes années et débuts au cinéma
James David Graham Niven est né le 1er mars 1910 à Londres en Angleterre (selon certaines sources, il serait né à Kirriemuir en Écosse, mais lui-même a reconnu que c'était faux). Son père, Edward Graham Niven, est un officier britannique écossais qu'il a peu connu, car il est mort en 1915 lors de la bataille des Dardanelles, sa mère est une Française, Henriette Julia Degacher, qu'il apprendra à connaître tardivement d'après ses mémoires. Il a deux sœurs, Margeret Joyce et Grizel Rosemary, et un frère, Henry.
Renvoyé pour indiscipline de plusieurs écoles, il est casé par son beau-père dans une école pour cas difficiles où il n'apprend que peu de choses sinon à chaparder. Enfin, il finit par être élève dans une nouvelle public school où, fait nouveau pour lui, il bénéficie de la compréhension du directeur fondateur et fait de rapides progrès. Il pense d'abord entrer dans la Marine mais intègre l'armée et suit des études militaires au Royal Military College de Sandhurst. Il en sort diplômé en janvier 1930 comme sous-lieutenant du régiment d'infanterie écossaise Highland Light Infantry (H.L.I.) et intégré au régiment de la ville de Glasgow auquel il avait expressément demandé de ne pas être affecté, car l'uniforme ne lui plaisait pas ! Il sert pendant deux ans à Malte où il rencontre Roy Urquhart. Il est promu lieutenant en 1933, mais sait qu'il n'est pas fait pour cette carrière. À la suite d'un long et ennuyeux briefing sur les mitrailleuses, qui lui fait manquer un rendez-vous galant, il répond de façon insolente à l'officier qui demandait s'il y avait des questions : « Auriez-vous l'heure ? J'ai un train à prendre ». Mis aux arrêts pour acte d'insubordination, il déjoue l'attention du gardien en le faisant boire et s'échappe par la fenêtre. Dans le bateau qui le conduit en Amérique, il envoie un télégramme pour annoncer sa démission. Il s'installe à New York où il commence une carrière dans le négoce de whisky, puis dans le rodéo. Il exerce plusieurs petits boulots, tous voués à l'échec. Après un détour par les Bermudes et par Cuba, il s'installe en Californie, à Hollywood à l'été 1934. Quand il se présente pour travailler, il constate qu'il faut un « permis de travailler ». Il s'exile alors quelques années au Mexique, où il fait notamment l'homme-canon et du nettoyage, puis revient quand on lui délivre son visa. Il se présente dans une agence de casting, qui le classe dans la catégorie « Anglo-Saxon de type no 2 008 ». Il apparaît dans quelques films. Remarqué par Samuel Goldwyn, il se voit offrir un contrat de quinze ans avec la MGM. Dès lors il enchaine des rôles plus importants dans des films célèbres comme La Charge de la brigade légère, La Huitième Femme de Barbe-Bleue ou Quatre hommes et une prière de John Ford. Il se confronte aux grandes stars comme Laurence Olivier dans Les Hauts de Hurlevent (1939) ou Errol Flynn, qui devient un ami, dans La Patrouille de l'aube. Son rôle de cambrioleur gentleman dans Raffles, gentleman cambrioleur fait de lui un acteur reconnu.
Carrière internationale
David Niven dans Casino Royale (1967). Il retourne en Angleterre quand celle-ci déclare la guerre en 1939 et sert dans les Commandos. Il fait également des conférences pour convaincre les femmes de s'engager dans les services féminins des armées ; il tourne également dans des films destinés à soutenir l'effort de guerre en 1942 et 1944, au service cinématographique des armées, où il rencontre Peter Ustinov. Au cours de l'un de ces tournages, The Way Ahead, dont il doit tenir rôle principal, et dont Carol Reed doit être le réalisateur, il est chargé par le colonel Dudley Clarke de former un acteur pour se faire passer pour le maréchal Montgomery : c'est l'opération Copperhead. Niven et Ustinov travaillent alors avec le lieutenant Clifton-James (Niven a rencontré à plusieurs reprises « Monty » durant la guerre et peut aider Clifton-James à mieux cerner le personnage). Niven sert ensuite dans la campagne de Normandie et débarque quelques jours après le 6 juin. Il termine la guerre comme lieutenant-colonel et reçoit la Légion du Mérite, la plus haute décoration américaine accordée à un étranger.
En 1946, il reprend le chemin des studios aux États-Unis. Il est la star avec Ginger Rogers de L'Impératrice magnifique puis de Une question de vie ou de mort la même année. Il se fâche alors avec Samuel Goldwyn pour des raisons de cachet et est exclu quelque peu des studios. Il ne tourne que dans des productions mineures et indépendantes mais reçoit tout de même le Golden Globe du Meilleur Acteur de Cinéma pour son rôle dans La Lune était bleue d'Otto Preminger. Sa carrière prend alors un nouvel envol trois ans plus tard, avec l'immense succès international du film de Michael Anderson, Le Tour du monde en 80 jours. Il apparaît alors évident, encore aujourd'hui, que personne mieux que lui ne pouvait interpréter le rôle du gentleman Philéas Fogg. Après Bonjour tristesse de Otto Preminger, il interprète aux côtés de Rita Hayworth le rôle du Major Pollock dans Tables séparées. Son interprétation lui vaut l'Oscar du Meilleur Acteur et le Golden Globe du Meilleur Acteur de Cinéma ainsi que le prix NYFCC du Meilleur Acteur décerné par les critiques de cinéma de New York.
La carrière de David Niven est inégale. Il apparaît dans un grand nombre de films oubliés, présentant peu d'intérêt mais apparaît toutefois dans des films notables comme Les Canons de Navarone avec Gregory Peck en 1961 ou Les 55 Jours de Pékin avec Charlton Heston et Ava Gardner deux ans plus tard. Il auditionne pour être le premier James Bond au cinéma : il était le choix de l'auteur Ian Fleming mais pas celui des producteurs. Il a été le troisième acteur à jouer le rôle de James Bond, après l'américain Barry Nelson et Sean Connery. Son flegme britannique, qui a fait sa réputation, est utilisé par Blake Edwards en 1963 dans La Panthère rose et par John Huston dans Casino Royale en 1967, dans le rôle de James Bond. Deux ans plus tard, il est la star britannique du film franco-italien Le Cerveau réalisé par Gérard Oury avec Jean-Paul Belmondo et Bourvil.
Ses derniers films ne sont pas ceux que les cinéphiles retiendront, à l'exception de Mort sur le Nil en 1978 ou Le Commando de Sa Majesté deux ans plus tard. David Niven s'égare dans Vampira (connu sous le titre de Les temps sont durs pour Dracula) et termine sa carrière avec Blake Edwards dans les suites plus ou moins réussies de La Panthère rose.
Les dernières années
En 1980, David Niven commence à ressentir de la fatigue, des faiblesses musculaires et des problèmes de voix. Une interview l'année suivante alarme sa famille. On lui diagnostique une sclérose latérale amyotrophique, plus connue sous le nom de maladie de Charcot. En 1981, il assiste à un hommage à Fred Astaire. C'est sa dernière apparition à Hollywood. Il reçoit également un prix pour l'ensemble de sa carrière aux Evening Standard British Film Awards en Angleterre.
Il rentre sous un faux nom dans un hôpital, pour éviter d'attirer la presse, apparemment pour un problème digestif. Très affaibli, il retourne à son chalet de Château-d'Œx en Suisse, où son état continue de se dégrader. Refusant toute hospitalisation, il meurt entouré de sa famille le 29 juillet 1983 à 73 ans, après avoir révélé qu'il était le fils caché de Sir Thomas Comyn-Platt, un homme politique anglais
Bons baisers d'Athènes (Escape to Athena) est un film britannique réalisé par George Cosmatos en 1979.
Synopsis
Pendant la Seconde Guerre mondiale, en Grèce, un camp de prisonniers alliés est dirigé par le Major Otto Hecht, un Autrichien anti-nazi auparavant marchand d'art. Le travail des prisonniers consiste à déterrer des trésors archéologiques, normalement destinés à l'Allemagne, mais dont les plus belles pièces sont en fait revendues au marché noir par le Major. Les prisonniers sont bien traités mais s'allient néanmoins avec la résistance grecque pour prendre le camp et attaquer un monastère transformé en base secrète de lancement de missiles. Ils vont être aidés par une tenancière de bordel.
Fiche technique
Titre original : Escape to Athena
Titre : Bons Baisers d'Athènes
Réalisation : George Cosmatos
Scénario : Edward Anhalt, Richard Lochte et George Cosmatos
Direction artistique : John Graysmark, Petros Kapouralis
Décors : Peter James
Costumes : Yvonne Blake
Photographie : Gilbert Taylor
Musique : Lalo Schifrin
Montage : Ralph Kemplen
Production : Lew Grade, David Niven Junior, Jack Wiener, Erwin C. Dietrich
Production associée : Colin M. Brewer
Société de production : Incorporated Television Company, Pimlico Films
Société de distribution : Associated Film Distribution
Pays : Royaume-Uni
Langue : anglais
Format : couleur (Eastmancolor) — 35 mm — 2,35:1 (Panavision) — son Mono
Genre : Film de guerre
Durée : 125 minutes (2 h 05)
Date de sortie :
Royaume-Uni : 9 mars 1979
France : 13 février 1980
Distribution
Roger Moore (VF : Claude Bertrand) : Major Otto Hecht
Telly Savalas (VF : Henry Djanik) : Zeno
David Niven (VF : Bernard Dhéran) : Professeur Blake
Stefanie Powers (VF : Perrette Pradier) : Dottie Del Mar
Elliott Gould (VF : Jacques Balutin) : Charlie
Claudia Cardinale (VF : Michèle Bardollet) : Eleana, la tenancière du bordel
Richard Roundtree : Net
Sonny Bono (VF : Paul Bisciglia) : Bruno Rotelli
Anthony Valentine (VF : Michel Bedetti) : Volkmann
Michael Sheard (VF : Roger Lumont) : Le sergent Mann
Paul Stassino : Associé de Zeno
William Holden : un soldat américain (brève apparition)
Alicia Rhodes | Joanna Jet | Poppy Morgan |
Ashley Long | Kay Parker | Roxanne Hall |
Belle Delphine | Kelly Stafford | Roxy Jezel |
Cathy Barry | Layla Jade | Sabrina Johnson |
Eva Vortex | Linsey Dawn McKenzie | Samantha Bentley |
Flick Shagwell | Lynn Paula Russell | Sarah Louise Young |
Gemma Massey | Magdalene St. Michaels | Sophie Dee |
Hannah Harper | McKenzie Lee | Tanya Tate |
Holly Wellin | Michelle Thorne | Taylor Wane |
Isabel Ice | Nici Sterling | Teresa May |
Jasmine Jae | Nikki Jayne | |
Le HMS Hood (fanion 51) est un croiseur de bataille britannique de classe Admiral, fleuron de la Royal Navy pendant l'entre-deux-guerres. Il fut coulé le 24 mai 1941 à la sortie du détroit du Danemark, lors d'une bataille navale l'opposant au cuirassé allemand Bismarck.
Le bâtiment est armé de 8 canons de 381 mm en quatre tourelles doubles, deux à l'avant (tourelles A et B) et deux à l'arrière (tourelles X et Y).
Profil du Hood vu en 1921
Historique
Avant la Seconde Guerre mondiale
Lancé en 1918, le navire ne prit pas part aux combats de la Première Guerre mondiale. C'était le plus grand navire de la flotte britannique lors de sa mise en service en 1920, et ce durant les 20 années qui suivirent. Pour ces raisons de prestige, le navire passa une grande partie de l'entre-deux-guerres à rendre visite aux autres parties de l'empire britannique ou aux autres pays.
Un talon d'Achille
Cependant, la faiblesse du navire résidait dans son blindage, insuffisamment épais, surtout sur le pont du navire. Et pour cause, le navire était un croiseur de bataille et non un cuirassé. Bien qu'armé comme tel, il ne possédait pas la cuirasse nécessaire. On craignait particulièrement les obus de gros calibre tombant à la verticale. Les amiraux en étaient conscients, mais le projet de refonte fut constamment reporté, faute d'argent, mais surtout de temps : le navire étant « l'ambassadeur » de la force navale britannique, il fut mobilisé par les parades, mais aussi par les nombreuses crises présageant la guerre. En 1939, avec le déclenchement de la guerre contre l'Allemagne, l'idée de renforcement du blindage fut définitivement enterrée.
Seconde Guerre mondiale
Au début du second conflit mondial, le Hood est transféré à la base navale de Scapa Flow, au nord de l'Écosse. Avec les autres bâtiments de la Home Fleet, il a pour zone d'action l'Atlantique nord. Il participe à l'attaque de la flotte française à Mers el-Kébir en 1940.
La fin tragique du Hood
Le 21 mai 1941, le cuirassé allemand Bismarck, ainsi que le croiseur lourd Prinz Eugen, sont repérés à Bergen, en Norvège. Ils quittent le port en direction de l'Islande et risquent d'étouffer la Grande-Bretagne en menaçant les convois entre elle et les États-Unis. Le 22 mai, à 22 h 15, le Hood et le cuirassé Prince of Wales quittent Scapa Flow pour aller à leur rencontre dans le détroit du Danemark. Le groupe naval est dirigé par le vice-amiral Holland. La direction du Bismarck est confirmée par deux croiseurs, le Norfolk et le Suffolk, qui le repèrent au radar au nord-est de l'Islande le 23 mai et le suivent à distance.
La fin du Hood, dessin de J.C. Schmitz-Westerholt. Le Prince of Wales est au premier plan
Le lendemain 24 mai, à 5 h 5, à la sortie du détroit du Danemark, les deux flottes s'aperçoivent. La bataille est engagée à 5 h 52, aux coordonnées 61° 31' N, 31° 52' O, à une distance de 25 km, se réduisant. Les quatre navires en présence encaissent chacun des coups sévères, mais aucun ne semble emporter la décision. Les navires allemands deviennent pourtant de plus en plus précis dans leur tir, tandis que le Prince of Wales souffre de nombreux problèmes techniques qui l'empêchent de tirer plus vite. À 5 h 57, la seconde salve du Prinz Eugen déclenche un incendie, à 6 h 0, un obus du Bismarck atteint le talon d'Achille du Hood, au niveau de la soute à munitions insuffisamment protégée. Une formidable explosion retentit, avec une boule de feu haute de plusieurs centaines de mètres : le navire est cassé en deux et coule en quelques minutes. On ne trouvera que trois survivants sur les 1 419 hommes d'équipage.
Le Prince of Wales rompt le combat. Quant au Bismarck, dont une soute à mazout a été perforée, il est contraint de renoncer à ses raids dans l'Atlantique et doit regagner Brest. Commence alors une longue traque de la Royal Navy qui parvient à l'intercepter grâce aux avions de l'Ark Royal, permettant aux cuirassés King George V et Rodney de l'endommager et de provoquer son sabordage par l'équipage.
La Royal Navy reste maîtresse de la mer du Nord et de l'Atlantique.
Conséquences
L'anéantissement du fleuron de la marine britannique en quelques secondes provoque une très vive émotion au Royaume-Uni. Le désir de revanche est très fort et Churchill ordonne à ses amiraux : « Sink the Bismarck ! » (« Coulez le Bismarck ! »). Tout sera mis en œuvre pour laver cet affront et couler le Bismarck ce qui sera achevé le 27 mai 1941 à peu près à 650 km à l'ouest de Brest.
Théories modernes sur le naufrage
La cause exacte de la perte du HMS Hood demeure un sujet de débat. De multiples théories ont été avancées, dont plusieurs visent sans doute à ménager la fierté navale britannique en s'efforçant de minimiser la participation du Bismarck. Les principales théories peuvent être résumées comme suit.
Examen des théories
Coup direct d'un obus pénétré dans le compartiment arrière
Cet obus n'a pu provenir que du Bismarck, étant donné que le Prinz Eugen ne tirait plus sur le Hood au moment de l'explosion. Comme indiqué plus haut, cette version des faits était presque tenue pour acquise au moment du naufrage. Un premier doute est survenu à la suite de témoignages selon lesquels l'explosion qui a détruit le Hood avait pris naissance près du mât principal, très en avant du compartiment arrière (par exemple l'esquisse, reproduite ici, produite devant la deuxième Chambre d'enquête par le capitaine de vaisseau Leach, commandant le Prince of Wales). Devant cette deuxième Chambre, des témoins experts ont suggéré que ce qui a été observé était l'évent, par l'intermédiaire des ventilateurs de la salle des machines, d'une explosion ou déflagration violente — mais pas instantanée — dans les compartiments des soutes à munitions de 4 pouces (102 mm). La même déflagration aurait détruit la cloison séparant les soutes des obus de 4 pouces et de 15 pouces (102 mm et 381 mm), ce qui se traduisit par une explosion catastrophique similaire à celles qui, durant la Première Guerre mondiale, avaient détruit plusieurs bâtiments britanniques lors de la bataille du Jutland. Cette théorie a finalement été adoptée par la Chambre.
Obus frappant sous la ceinture blindée et pénétrant dans une soute
Au cours de la même action, le Prince of Wales a reçu un coup de ce type à partir d'un obus de 380 mm, qui a couru sous l'eau sur une distance d'environ 80 pieds (25 m), qui a transpercé la coque à environ 28 pieds (8 m) au-dessous de la ligne de flottaison, est passé à travers des cloisons légères, a pénétré dans plusieurs cloisons et fini sa course, sans exploser, contre la cloison du magasin des torpilles. La deuxième Chambre a considéré cette théorie comme improbable, faisant valoir que le détonateur, s'il avait fonctionné, aurait fait exploser l'obus avant même qu'il eût atteint le navire.
Navire détruit par l'explosion de ses propres torpilles
Selon la théorie de Goodall, les torpilles du navire auraient pu exploser, soit par suite de l'incendie qui faisait rage sur le pont, soit, plus probablement, par une frappe directe du Bismarck. Cela aurait soufflé le côté du navire, séparant la poutre-maîtresse de la coque. L'eau entrant en force dans la brèche, à une vitesse de près de 30 nœuds, aurait alors cisaillé la section arrière du reste de la coque.
L'incendie survenu sur le pont a gagné l'une des soutes à munitions
La preuve a été donnée à la deuxième Chambre que les portes d'accès des chariots d'approvisionnement en obus de 4 pouces (102 mm) étaient fermées pendant l'action. Il reste possible qu'une porte ou un coffrage ait été ouvert par un obus ennemi, laissant entrer les flammes dans la soute. Les flammes auraient pu également passer par les dispositifs de ventilation des soutes ou encore, comme l'a suggéré Ted Briggs, à travers le plancher des tourelles des pièces de 15 pouces (381 mm).
En 1979, l'historien de la marine Anthony Preston (en) a fait valoir que les soutes du Hood « étaient entourées d'obus anti-aériens de 4 pouces (102 mm) entreposés en dehors des barbettes blindées (sic) ». Ces arrimages non protégés pourraient avoir explosé par suite de l'incendie du pont ou après avoir été touchés par un obus du Bismarck.
Navire détruit par ses propres armes
Devant la deuxième Chambre, des témoins oculaires ont signalé les types inhabituels de décharge des pièces de 15 pouces (381 mm) du Hood, suggérant qu'un obus pourrait avoir explosé dans un canon, provoquant une explosion dans la tourelle. Il est possible que, dans l'excitation du combat, toutes les mesures de sécurité adoptées après les catastrophes de la bataille du Jutland pour prévenir une telle explosion dans les soutes n'aient pu être appliquées.
Synthèse
Dernière photographie du Hood, prise depuis le Prince of Wales.
Jurens donne un examen approfondi de chacune de ces théories (à l'exception de celle de Preston) : sa principale conclusion est que la perte du Hood a presque certainement été précipitée par l'explosion d'une soute d'obus de 4 pouces (102 mm), mais qu'il existe un certain nombre de causes différentes à cette explosion. L'image populaire de l'obus pénétrant le blindage du pont à la verticale est selon lui erronée : il estime que l'angle de chute des obus de 380 mm du Bismarck au moment de la perte n'aurait pas dépassé environ 14 degrés, un angle si défavorable à la pénétration d'un blindage horizontal qu'il est en fait hors des normes de pénétration de l'échelle des chartes de tir allemandes contemporaines. En outre, des images du Hood générées par ordinateur montrent qu'un obus tombant sous cet angle n'aurait pas pu atteindre une soute arrière sans d'abord passer par une partie de la ceinture blindée. D'autre part, le blindage de 12 pouces (305 mm) aurait pu être transpercé, si le Hood avait progressé suffisamment lors de son dernier tour.
Bien que son emplacement soit connu, l'épave n'a été observée qu'une seule fois, à l'occasion d'une expédition conjointe Bismark-Hood financée par la télévision publique britannique.
En juillet 2001, après le 60e anniversaire du naufrage, l'inspection de l'épave du Hood, gisant par 2800 mètres de profondeur, a ouvert de nouvelles perspectives. Les images de l'épave acquises par sonar ont confirmé que la partie arrière des soutes a explosé. À l'arrière du Hood, les safrans étaient toujours en place, et il a été établi que ceux-ci étaient tournés vers bâbord au moment de l'explosion. En outre, une section de l'avant, immédiatement en avant d'une tourelle, est absente, ce qui a conduit l'historien et ancien chargé de cours au Britannia Royal Naval College de Dartmouth Eric J. Grove et le chef d'expédition David Mearns à penser que « soit juste avant, soit juste après avoir quitté la surface, l'avant a subi des dommages massifs dus à une explosion interne », peut-être une explosion partielle des soutes de munitions de 15 pouces de la partie avant. Il a été suggéré que l'incendie mortel s'est propagé depuis l'extrémité arrière du navire à travers les soutes à combustible de tribord, étant donné que du côté tribord « apparaît manquer la plus grande partie, si ce n'est la totalité, du blindage renforcé anti-torpilles ».
Expéditions pour récupérer la cloche du navire
En 2012, le gouvernement britannique a autorisé l'océanographe David Mearns à retourner sur le site du naufrage afin de récupérer l'une des deux cloches du navire gisant dans un petit champ de débris. Avec le soutien de l'Association HMS Hood, Mearns prévoyait de rendre la cloche à la ville de Portsmouth où elle ferait partie du premier mémorial officiel et permanent du sacrifice de son dernier équipage au Musée national de la Royal Navy récemment réaménagé.
L'expédition a également profité de l'occasion pour filmer à nouveau l'épave et l'inspecter à l'aide de techniques non disponibles en 2001. Comme auparavant, à l'exception de la tentative de récupération de la cloche du navire, une politique stricte de « regarder mais de ne pas toucher » a été respectée. La tentative initiale, parrainée par Paul Allen et utilisant son yacht personnel Octopus, équipé pour des recherches sous-marines en eau profonde, a été abandonnée après dix jours en septembre 2012 en raison de conditions météorologiques défavorables
En 2015, la même équipe a tenté une deuxième opération de récupération au départ du port de Reykjavik (Islande). La cloche du Hood a finalement été récupérée le 7 août 2015. Elle appartenait à l'origine au cuirassé pré-dreadnought Hood, avant d'être installée sur le croiseur de guerre. Une inscription autour de sa base indique : « Cette cloche a été préservée du cuirassé HMS Hood 1891-1914 (en) par feu le contre-amiral, l'honorable Sir Horace Hood KCB, DSO, MVO tué au Jutland le 31 mai 1916 ». Une seconde inscription, sur le côté, précise : « Conformément aux souhaits de Lady Hood, elle a été présentée à la mémoire de son mari sur le croiseur de bataille HMS Hood, le navire qu'elle a lancé le 22 août 1918 ». En plus des deux inscriptions, la cloche porte toujours la couleur bleu royal vif sur sa couronne, ainsi qu'à l'intérieur.
Après des travaux de conservation, elle a été exposée au musée naval de Portsmouth en mai 2016
Sir Winston Churchill, né le 30 novembre 1874 à Woodstock et mort le 24 janvier 1965 à Londres, est un homme d'État britannique. Sa ténacité face au nazisme, son action décisive en tant que Premier ministre du Royaume-Uni durant la Seconde Guerre mondiale, joints à ses talents d'orateur et à ses bons mots, ont fait de lui un des hommes politiques les plus reconnus du XXe siècle. Ne disposant pas d'une fortune personnelle, il tire l'essentiel de ses revenus de sa plume. Ses dons d'écriture seront couronnés à la fin de sa vie par le prix Nobel de littérature. Il est également un peintre estimé.
Winston Churchill appartient à la famille aristocratique Spencer, dont il est la plus brillante figure depuis son ancêtre John Churchill, 1er duc de Marlborough (1650-1722), auquel il a consacré une biographie. Fils d'un homme politique conservateur atypique n'ayant pas connu le succès escompté et mort relativement jeune, il ambitionne très vite de réussir dans ce domaine. De fait, s'il débute dans la carrière militaire et combat en Inde, au Soudan et lors de la seconde guerre des Boers, il y cherche surtout l'occasion de briller et de se faire connaître. Cette recherche de gloire lui vaut parfois un certain nombre d'inimitiés parmi ses pairs. Assez rapidement, en partie pour des questions financières — l'armée paie moins que le journalisme et il a besoin d'argent —, il sert en tant que correspondant de guerre, écrivant des livres sur les campagnes auxquelles il participe. Bien plus tard, il sert brièvement sur le front de l'Ouest pendant la Première Guerre mondiale, comme commandant du 6e bataillon des Royal Scots Fusiliers.
Il est député durant la majeure partie de sa carrière politique, longue de près de soixante années, commencée et terminée aux côtés du Parti conservateur, malgré un intermède crucial au Parti libéral ; il occupe également des postes ministériels pendant près de trente ans. Avant la Première Guerre mondiale, il est ministre du Commerce, secrétaire du Home Office et Premier Lord de l'Amirauté du gouvernement libéral d'Herbert Henry Asquith. À ce titre, il participe à la fondation des premières lois sociales de son pays et à un mouvement visant à restreindre l'importance de la Chambre des lords, deux éléments qui lui valent une forte inimitié de la part des conservateurs. Il reste à cette fonction jusqu'à la défaite britannique lors de la bataille des Dardanelles, dont il est tenu pour responsable, et qui provoque son éviction du gouvernement. Blanchi de ces accusations par une commission d'enquête parlementaire, il est rappelé comme ministre de l'Armement, secrétaire d'État à la Guerre et secrétaire d'État de l'Air par David Lloyd George, alors Premier ministre.
Durant l'entre-deux-guerres, il devient chancelier de l'Échiquier. Son bilan à ce poste est mitigé : l'économie n'est pas son domaine de prédilection, à la différence de la politique étrangère et des affaires de stratégie militaire. Dans les années 1930, il n'est pas en phase avec le milieu politique d'alors. Les conservateurs qui dominent le parti ne l'apprécient pas et lui-même n'est pas un homme d'appareil ; ses prises de position envers les régimes fascistes ou lors de la crise monarchique détonent, les dernières lui vouant une solide inimitié de la part du roi George VI. Il connaît une dizaine d'années de traversée du désert ; il s'y distingue toutefois de nombre de ses pairs par son opposition vigoureuse à la montée en puissance de l'Allemagne nazie et ses appels à la vigilance face aux ambitions d'Adolf Hitler.
Il faut attendre le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale pour que Winston Churchill redevienne ministre en tant que Premier Lord de l'Amirauté. Après la démission de Neville Chamberlain, le 10 mai 1940, il devient Premier ministre du Royaume-Uni, les conservateurs l'ayant choisi plus par défaut que par adhésion. À 65 ans, alors le plus âgé des grands dirigeants alliés, il atteint le sommet de sa carrière politique. Il organise les forces armées britanniques et conduit le pays à la victoire contre les puissances de l'Axe. Ses discours et ses paroles marquent le peuple britannique et les forces alliées. Il plaide également, en 1944, auprès du président américain Franklin D. Roosevelt pour qu'il reconnaisse le gouvernement de la France libre, dirigé par Charles de Gaulle, lequel éprouva une tumultueuse mais forte amitié à l'égard du Premier ministre. Il intercède une fois de plus, l'année suivante, auprès de Roosevelt et de Staline pour que la France obtienne une place au Conseil de sécurité des Nations unies et une zone d'occupation en Allemagne.
Après avoir perdu les élections législatives de 1945, il devient chef de l'opposition conservatrice, dénonçant dès 1946 le rideau de fer. Il occupe à nouveau la fonction de Premier ministre de 1951 à 1955, date de sa démission. Malade, il reste cependant jusqu'en 1964 membre d'un parlement où il avait été élu pour la première fois en 1900.
En 1953, la reine Élisabeth II le fait chevalier de l'ordre de la Jarretière. À sa mort, elle le gratifie d'obsèques nationales qui sont alors l'occasion de l'un des plus importants rassemblements d'hommes d'État ayant eu lieu dans le monde.
Il est considéré comme l'un des plus grands Premiers ministres du Royaume-Uni, ayant fortement marqué par sa détermination à résister coûte que coûte à l'Allemagne nazie alors même que le reste de l'Europe avait été balayé par les forces de l'Axe et qu'une grande partie de la classe politique de son pays a dans un premier temps fait pression pour un armistice avec Hitler. Il est souvent vu comme une figure incarnant les valeurs de rectitude morale, d'humour flegmatique et de résilience que l'imaginaire collectif associe aux Britanniques. Ses discours Du sang, du labeur, des larmes et de la sueur ainsi que We shall fight on the beaches figurent parmi les plus célèbres discours du XXe siècle. Toutefois, si son rôle majeur et héroïque dans la victoire contre le nazisme fait consensus, il est parfois critiqué pour sa politique intérieure et certaines prises de position, parmi lesquelles son opposition farouche à la décolonisation.
Hannah Claydon, née le 13 Mars 1985 , à Wakefield , West Yorkshire , Angleterre, est un anglais modèle de charme de Wakefield , West Yorkshire .
Hannah est célèbre pour être petite, (1,52 m) et ayant un grand buste, actuellement 36DD
Sa carrière de mannequin a décollé et elle est apparue dans de nombreuses publications, y compris Page 3 du Daily Star , Playboy Special Editions , The Sun ' s Cher Deidre pages, le magazine Loaded , FHM , Maxim , Nuts , Note et Zoo .