David Niven est un acteur britannique, né le 1er mars 1910 à Londres et mort le 29 juillet 1983 à Château-d'Œx (Suisse) de la maladie de Charcot.
Ironiquement, alors qu'il se présente lui-même comme franco-écossais, il a été considéré comme la figure emblématique du « gentleman anglais » au cinéma. David Niven était connu pour son flegme et son attitude élégante en toute circonstance.
Figure majeure du cinéma des années 1950 et 1960, on retient notamment ses interprétations dans Le Tour du monde en quatre-vingts jours, Les Canons de Navarone, Les 55 Jours de Pékin, Casino Royale, Mort sur le Nil, Le Cerveau, La Panthère rose ou encore Tables séparées pour lequel il reçut l'Oscar du meilleur acteur.
Biographie
Jeunes années et débuts au cinéma
James David Graham Niven est né le 1er mars 1910 à Londres en Angleterre (selon certaines sources, il serait né à Kirriemuir en Écosse, mais lui-même a reconnu que c'était faux). Son père, Edward Graham Niven, est un officier britannique écossais qu'il a peu connu, car il est mort en 1915 lors de la bataille des Dardanelles, sa mère est une Française, Henriette Julia Degacher, qu'il apprendra à connaître tardivement d'après ses mémoires. Il a deux sœurs, Margeret Joyce et Grizel Rosemary, et un frère, Henry.
Renvoyé pour indiscipline de plusieurs écoles, il est casé par son beau-père dans une école pour cas difficiles où il n'apprend que peu de choses sinon à chaparder. Enfin, il finit par être élève dans une nouvelle public school où, fait nouveau pour lui, il bénéficie de la compréhension du directeur fondateur et fait de rapides progrès. Il pense d'abord entrer dans la Marine mais intègre l'armée et suit des études militaires au Royal Military College de Sandhurst. Il en sort diplômé en janvier 1930 comme sous-lieutenant du régiment d'infanterie écossaise Highland Light Infantry (H.L.I.) et intégré au régiment de la ville de Glasgow auquel il avait expressément demandé de ne pas être affecté, car l'uniforme ne lui plaisait pas ! Il sert pendant deux ans à Malte où il rencontre Roy Urquhart. Il est promu lieutenant en 1933, mais sait qu'il n'est pas fait pour cette carrière. À la suite d'un long et ennuyeux briefing sur les mitrailleuses, qui lui fait manquer un rendez-vous galant, il répond de façon insolente à l'officier qui demandait s'il y avait des questions : « Auriez-vous l'heure ? J'ai un train à prendre ». Mis aux arrêts pour acte d'insubordination, il déjoue l'attention du gardien en le faisant boire et s'échappe par la fenêtre. Dans le bateau qui le conduit en Amérique, il envoie un télégramme pour annoncer sa démission. Il s'installe à New York où il commence une carrière dans le négoce de whisky, puis dans le rodéo. Il exerce plusieurs petits boulots, tous voués à l'échec. Après un détour par les Bermudes et par Cuba, il s'installe en Californie, à Hollywood à l'été 1934. Quand il se présente pour travailler, il constate qu'il faut un « permis de travailler ». Il s'exile alors quelques années au Mexique, où il fait notamment l'homme-canon et du nettoyage, puis revient quand on lui délivre son visa. Il se présente dans une agence de casting, qui le classe dans la catégorie « Anglo-Saxon de type no 2 008 ». Il apparaît dans quelques films. Remarqué par Samuel Goldwyn, il se voit offrir un contrat de quinze ans avec la MGM. Dès lors il enchaine des rôles plus importants dans des films célèbres comme La Charge de la brigade légère, La Huitième Femme de Barbe-Bleue ou Quatre hommes et une prière de John Ford. Il se confronte aux grandes stars comme Laurence Olivier dans Les Hauts de Hurlevent (1939) ou Errol Flynn, qui devient un ami, dans La Patrouille de l'aube. Son rôle de cambrioleur gentleman dans Raffles, gentleman cambrioleur fait de lui un acteur reconnu.
Carrière internationale
David Niven dans Casino Royale (1967). Il retourne en Angleterre quand celle-ci déclare la guerre en 1939 et sert dans les Commandos. Il fait également des conférences pour convaincre les femmes de s'engager dans les services féminins des armées ; il tourne également dans des films destinés à soutenir l'effort de guerre en 1942 et 1944, au service cinématographique des armées, où il rencontre Peter Ustinov. Au cours de l'un de ces tournages, The Way Ahead, dont il doit tenir rôle principal, et dont Carol Reed doit être le réalisateur, il est chargé par le colonel Dudley Clarke de former un acteur pour se faire passer pour le maréchal Montgomery : c'est l'opération Copperhead. Niven et Ustinov travaillent alors avec le lieutenant Clifton-James (Niven a rencontré à plusieurs reprises « Monty » durant la guerre et peut aider Clifton-James à mieux cerner le personnage). Niven sert ensuite dans la campagne de Normandie et débarque quelques jours après le 6 juin. Il termine la guerre comme lieutenant-colonel et reçoit la Légion du Mérite, la plus haute décoration américaine accordée à un étranger.
En 1946, il reprend le chemin des studios aux États-Unis. Il est la star avec Ginger Rogers de L'Impératrice magnifique puis de Une question de vie ou de mort la même année. Il se fâche alors avec Samuel Goldwyn pour des raisons de cachet et est exclu quelque peu des studios. Il ne tourne que dans des productions mineures et indépendantes mais reçoit tout de même le Golden Globe du Meilleur Acteur de Cinéma pour son rôle dans La Lune était bleue d'Otto Preminger. Sa carrière prend alors un nouvel envol trois ans plus tard, avec l'immense succès international du film de Michael Anderson, Le Tour du monde en 80 jours. Il apparaît alors évident, encore aujourd'hui, que personne mieux que lui ne pouvait interpréter le rôle du gentleman Philéas Fogg. Après Bonjour tristesse de Otto Preminger, il interprète aux côtés de Rita Hayworth le rôle du Major Pollock dans Tables séparées. Son interprétation lui vaut l'Oscar du Meilleur Acteur et le Golden Globe du Meilleur Acteur de Cinéma ainsi que le prix NYFCC du Meilleur Acteur décerné par les critiques de cinéma de New York.
La carrière de David Niven est inégale. Il apparaît dans un grand nombre de films oubliés, présentant peu d'intérêt mais apparaît toutefois dans des films notables comme Les Canons de Navarone avec Gregory Peck en 1961 ou Les 55 Jours de Pékin avec Charlton Heston et Ava Gardner deux ans plus tard. Il auditionne pour être le premier James Bond au cinéma : il était le choix de l'auteur Ian Fleming mais pas celui des producteurs. Il a été le troisième acteur à jouer le rôle de James Bond, après l'américain Barry Nelson et Sean Connery. Son flegme britannique, qui a fait sa réputation, est utilisé par Blake Edwards en 1963 dans La Panthère rose et par John Huston dans Casino Royale en 1967, dans le rôle de James Bond. Deux ans plus tard, il est la star britannique du film franco-italien Le Cerveau réalisé par Gérard Oury avec Jean-Paul Belmondo et Bourvil.
Ses derniers films ne sont pas ceux que les cinéphiles retiendront, à l'exception de Mort sur le Nil en 1978 ou Le Commando de Sa Majesté deux ans plus tard. David Niven s'égare dans Vampira (connu sous le titre de Les temps sont durs pour Dracula) et termine sa carrière avec Blake Edwards dans les suites plus ou moins réussies de La Panthère rose.
Les dernières années
En 1980, David Niven commence à ressentir de la fatigue, des faiblesses musculaires et des problèmes de voix. Une interview l'année suivante alarme sa famille. On lui diagnostique une sclérose latérale amyotrophique, plus connue sous le nom de maladie de Charcot. En 1981, il assiste à un hommage à Fred Astaire. C'est sa dernière apparition à Hollywood. Il reçoit également un prix pour l'ensemble de sa carrière aux Evening Standard British Film Awards en Angleterre.
Il rentre sous un faux nom dans un hôpital, pour éviter d'attirer la presse, apparemment pour un problème digestif. Très affaibli, il retourne à son chalet de Château-d'Œx en Suisse, où son état continue de se dégrader. Refusant toute hospitalisation, il meurt entouré de sa famille le 29 juillet 1983 à 73 ans, après avoir révélé qu'il était le fils caché de Sir Thomas Comyn-Platt, un homme politique anglais
Bons baisers d'Athènes (Escape to Athena) est un film britannique réalisé par George Cosmatos en 1979.
Synopsis
Pendant la Seconde Guerre mondiale, en Grèce, un camp de prisonniers alliés est dirigé par le Major Otto Hecht, un Autrichien anti-nazi auparavant marchand d'art. Le travail des prisonniers consiste à déterrer des trésors archéologiques, normalement destinés à l'Allemagne, mais dont les plus belles pièces sont en fait revendues au marché noir par le Major. Les prisonniers sont bien traités mais s'allient néanmoins avec la résistance grecque pour prendre le camp et attaquer un monastère transformé en base secrète de lancement de missiles. Ils vont être aidés par une tenancière de bordel.
Fiche technique
Titre original : Escape to Athena
Titre : Bons Baisers d'Athènes
Réalisation : George Cosmatos
Scénario : Edward Anhalt, Richard Lochte et George Cosmatos
Direction artistique : John Graysmark, Petros Kapouralis
Décors : Peter James
Costumes : Yvonne Blake
Photographie : Gilbert Taylor
Musique : Lalo Schifrin
Montage : Ralph Kemplen
Production : Lew Grade, David Niven Junior, Jack Wiener, Erwin C. Dietrich
Production associée : Colin M. Brewer
Société de production : Incorporated Television Company, Pimlico Films
Société de distribution : Associated Film Distribution
Pays : Royaume-Uni
Langue : anglais
Format : couleur (Eastmancolor) — 35 mm — 2,35:1 (Panavision) — son Mono
Genre : Film de guerre
Durée : 125 minutes (2 h 05)
Date de sortie :
Royaume-Uni : 9 mars 1979
France : 13 février 1980
Distribution
Roger Moore (VF : Claude Bertrand) : Major Otto Hecht
Telly Savalas (VF : Henry Djanik) : Zeno
David Niven (VF : Bernard Dhéran) : Professeur Blake
Stefanie Powers (VF : Perrette Pradier) : Dottie Del Mar
Elliott Gould (VF : Jacques Balutin) : Charlie
Claudia Cardinale (VF : Michèle Bardollet) : Eleana, la tenancière du bordel
Richard Roundtree : Net
Sonny Bono (VF : Paul Bisciglia) : Bruno Rotelli
Anthony Valentine (VF : Michel Bedetti) : Volkmann
Michael Sheard (VF : Roger Lumont) : Le sergent Mann
Paul Stassino : Associé de Zeno
William Holden : un soldat américain (brève apparition)
Sir Winston Churchill, né le 30 novembre 1874 à Woodstock et mort le 24 janvier 1965 à Londres, est un homme d'État britannique. Sa ténacité face au nazisme, son action décisive en tant que Premier ministre du Royaume-Uni durant la Seconde Guerre mondiale, joints à ses talents d'orateur et à ses bons mots, ont fait de lui un des hommes politiques les plus reconnus du XXe siècle. Ne disposant pas d'une fortune personnelle, il tire l'essentiel de ses revenus de sa plume. Ses dons d'écriture seront couronnés à la fin de sa vie par le prix Nobel de littérature. Il est également un peintre estimé.
Winston Churchill appartient à la famille aristocratique Spencer, dont il est la plus brillante figure depuis son ancêtre John Churchill, 1er duc de Marlborough (1650-1722), auquel il a consacré une biographie. Fils d'un homme politique conservateur atypique n'ayant pas connu le succès escompté et mort relativement jeune, il ambitionne très vite de réussir dans ce domaine. De fait, s'il débute dans la carrière militaire et combat en Inde, au Soudan et lors de la seconde guerre des Boers, il y cherche surtout l'occasion de briller et de se faire connaître. Cette recherche de gloire lui vaut parfois un certain nombre d'inimitiés parmi ses pairs. Assez rapidement, en partie pour des questions financières — l'armée paie moins que le journalisme et il a besoin d'argent —, il sert en tant que correspondant de guerre, écrivant des livres sur les campagnes auxquelles il participe. Bien plus tard, il sert brièvement sur le front de l'Ouest pendant la Première Guerre mondiale, comme commandant du 6e bataillon des Royal Scots Fusiliers.
Il est député durant la majeure partie de sa carrière politique, longue de près de soixante années, commencée et terminée aux côtés du Parti conservateur, malgré un intermède crucial au Parti libéral ; il occupe également des postes ministériels pendant près de trente ans. Avant la Première Guerre mondiale, il est ministre du Commerce, secrétaire du Home Office et Premier Lord de l'Amirauté du gouvernement libéral d'Herbert Henry Asquith. À ce titre, il participe à la fondation des premières lois sociales de son pays et à un mouvement visant à restreindre l'importance de la Chambre des lords, deux éléments qui lui valent une forte inimitié de la part des conservateurs. Il reste à cette fonction jusqu'à la défaite britannique lors de la bataille des Dardanelles, dont il est tenu pour responsable, et qui provoque son éviction du gouvernement. Blanchi de ces accusations par une commission d'enquête parlementaire, il est rappelé comme ministre de l'Armement, secrétaire d'État à la Guerre et secrétaire d'État de l'Air par David Lloyd George, alors Premier ministre.
Durant l'entre-deux-guerres, il devient chancelier de l'Échiquier. Son bilan à ce poste est mitigé : l'économie n'est pas son domaine de prédilection, à la différence de la politique étrangère et des affaires de stratégie militaire. Dans les années 1930, il n'est pas en phase avec le milieu politique d'alors. Les conservateurs qui dominent le parti ne l'apprécient pas et lui-même n'est pas un homme d'appareil ; ses prises de position envers les régimes fascistes ou lors de la crise monarchique détonent, les dernières lui vouant une solide inimitié de la part du roi George VI. Il connaît une dizaine d'années de traversée du désert ; il s'y distingue toutefois de nombre de ses pairs par son opposition vigoureuse à la montée en puissance de l'Allemagne nazie et ses appels à la vigilance face aux ambitions d'Adolf Hitler.
Il faut attendre le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale pour que Winston Churchill redevienne ministre en tant que Premier Lord de l'Amirauté. Après la démission de Neville Chamberlain, le 10 mai 1940, il devient Premier ministre du Royaume-Uni, les conservateurs l'ayant choisi plus par défaut que par adhésion. À 65 ans, alors le plus âgé des grands dirigeants alliés, il atteint le sommet de sa carrière politique. Il organise les forces armées britanniques et conduit le pays à la victoire contre les puissances de l'Axe. Ses discours et ses paroles marquent le peuple britannique et les forces alliées. Il plaide également, en 1944, auprès du président américain Franklin D. Roosevelt pour qu'il reconnaisse le gouvernement de la France libre, dirigé par Charles de Gaulle, lequel éprouva une tumultueuse mais forte amitié à l'égard du Premier ministre. Il intercède une fois de plus, l'année suivante, auprès de Roosevelt et de Staline pour que la France obtienne une place au Conseil de sécurité des Nations unies et une zone d'occupation en Allemagne.
Après avoir perdu les élections législatives de 1945, il devient chef de l'opposition conservatrice, dénonçant dès 1946 le rideau de fer. Il occupe à nouveau la fonction de Premier ministre de 1951 à 1955, date de sa démission. Malade, il reste cependant jusqu'en 1964 membre d'un parlement où il avait été élu pour la première fois en 1900.
En 1953, la reine Élisabeth II le fait chevalier de l'ordre de la Jarretière. À sa mort, elle le gratifie d'obsèques nationales qui sont alors l'occasion de l'un des plus importants rassemblements d'hommes d'État ayant eu lieu dans le monde.
Il est considéré comme l'un des plus grands Premiers ministres du Royaume-Uni, ayant fortement marqué par sa détermination à résister coûte que coûte à l'Allemagne nazie alors même que le reste de l'Europe avait été balayé par les forces de l'Axe et qu'une grande partie de la classe politique de son pays a dans un premier temps fait pression pour un armistice avec Hitler. Il est souvent vu comme une figure incarnant les valeurs de rectitude morale, d'humour flegmatique et de résilience que l'imaginaire collectif associe aux Britanniques. Ses discours Du sang, du labeur, des larmes et de la sueur ainsi que We shall fight on the beaches figurent parmi les plus célèbres discours du XXe siècle. Toutefois, si son rôle majeur et héroïque dans la victoire contre le nazisme fait consensus, il est parfois critiqué pour sa politique intérieure et certaines prises de position, parmi lesquelles son opposition farouche à la décolonisation.
Time ou Time Magazine (parfois typographié TIME Magazine ou TIME) est l'un des principaux magazines d'information hebdomadaires américains. Une rétroacronymie est habituellement faite sur le nom du magazine, Time pour « Today Information Means Everything ».
Une édition européenne, Time Europe, anciennement Time Atlantic, est réalisée à Londres et une édition asiatique, Time Asia, est réalisée à Hong Kong.
Les principaux concurrents américains de Time sont Newsweek et U.S. News & World Report.
Anciennement publié par Time Inc., basé à New York, depuis novembre 2018, Time est publié par TIME USA, LLC, propriété de Marc Benioff, qui l'a acquis auprès de Meredith Corporation.
Le premier numéro de Time a été publié le 3 mars 1923, dix ans avant ses deux principaux concurrents, et a défini le concept de magazine d'actualité hebdomadaire. Time a été créé par Briton Hadden et Henry Luce qui avaient déjà travaillé ensemble au Yale Daily News. Après la mort de Hadden en 1929, Luce devint le seul maître à bord de Time.
En 1989, Time Inc., le groupe de presse qui avait été bâti autour du magazine, fusionne avec Warner Communications pour donner naissance au groupe de médias Time Warner.
En 2017, Time est acquis par Meredith Corporation
En 2018, Time est acquis par Marc Benioff, PDG de Salesforce
Classements
Depuis 1927, le magazine Time décerne le titre de « Personnalité de l'année » (Person of the Year), anciennement « Homme de l'année » (Man of the Year) un titre que reçurent par exemple Adolf Hitler, Joseph Staline mais aussi Charles de Gaulle ou, à titre collectif, les internautes (« You »). Ce fut l'ordinateur qui le reçut en 1981 sous le titre de Machine of the year.
Dans les années 1960 parut l'encyclopédie Time-Life, le monde des sciences, établi par les rédacteurs de Time avec des photos du magazine Life. Elle paraissait au rythme d'un volume par mois. Plus de 30 volumes parurent : les mathématiques, la cellule, le cerveau, le savant, l'ingénieur, l'aviation, etc.
Depuis 1998, le magazine établit également chaque année une liste (« Time 100 ») des cent personnes au monde les plus influentes de l'année en cours.
Time établit aussi une liste de Heroes for the Planet, personnalités se battant pour l'écologie et la planète.
Time établit en 2003, 2004 et 2005 une liste de « héros » dans chaque continent.
Ventes
Nombre d'exemplaires achetés du magazine Time Année | 1997 | 1998 | 1999 | 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 |
Nombre d'exemplaires (millions) | 4,2 | 4,1 | 4,1 | 4,1 | 4,1 | 4,1 | 4,1 | 4,0 | 4,0 | 4,1 | 3,4 | 3,4 |
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En 1946, le magazine tire à 1,6 million d'exemplaires
Éditeurs
Briton Hadden (1923–1929)
Henry Luce (1929–1949)
T. S. Matthews (1949–1953)
Roy Alexander (1960-1966)
Critiques
Dans les années 1980, le journal est accusé par l'organisation Fairness and Accuracy in Reporting et par les spécialistes des médias Noam Chomsky et Edward Herman de donner une couverture biaisée des événements en Amérique centrale et Amérique du Sud, particulièrement en insistant sur la violation des droits de l'Homme commises au Nicaragua au détriment de ceux perpétrés pendant les guerres civiles au Salvador et au Guatemala ou sous la dictature au Honduras.
Chomsky et Herman accusent également le journal de médiatiser systématiquement les informations compromettantes pour les ennemis des États-Unis, et inversement de minorer les crimes de la politique étrangère des États-Unis et de leurs alliés
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En juin 2018, la journal utilise pour sa couverture la photographie de Yanela Varela, une Hondurienne âgée de 2 ans censée représenter les enfants séparés occasionnés par la politique anti-immigrationniste de Donald Trump. L'image a été largement reprise sur les réseaux sociaux par les opposants au président américain pour dénoncer sa politique. Après que les parents de l'enfant et les autorités honduriennes dénient cette information, le magazine reconnaît son erreur. The Washington Post commentant cette couverture évoque une « erreur majeure » de la part du magazine Time. Selon CNN, Time, avec ses couvertures emblématiques, est devenu le centre d'un débat sur l'éthique des médias, des voix critiques lui reprochant le caractère trompeur de la couverture. Elle favoriserait les accusations de « fausses nouvelles » promues par le président et ses partisans, « qui prétendent que les médias trompent délibérément le public dans un effort pour blesser l'administration ». Ainsi, Rich Lowry, rédacteur en chef du magazine conservateur National Review écrit : « Il semble que l'image emblématique de la politique de séparation n'implique pas de séparation, ce qui est typique de la façon dont un média hystérique, axé sur le plaidoyer, couvre l'immigration »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Time_(magazine)
Jonathan Barry Prendergast, dit John Barry, né le 3 novembre 1933 à York (Angleterre, Royaume-Uni) et mort le 30 janvier 2011 à Oyster Bay (État de New York, États-Unis), est un compositeur britannico-américain de musique de film.
Il est notamment connu pour la musique des films de James Bond (composant de Bons baisers de Russie en 1963 jusqu'à Tuer n'est pas jouer en 1987) dont il refait le thème qui devient « un classique de la bande originale de film »,ainsi que pour la musique de Danse avec les loups (1990). Pour la télévision, il compose en particulier la musique du générique de la série Amicalement vôtre (1971-1972).
Biographie
Son père, Jack Xavier Prendergast (né en 1898), tient une chaîne de cinéma à York (dans le nord de l'Angleterre), lieu de naissance de Jonathan Barry Prendergast, le futur John Barry, tandis que sa mère, Doris Wilkinson (née en 1901), nantie de grands talents musicaux, renonce à une carrière de pianiste. Barry, qui se destine à devenir administrateur, sur les traces de son père, est d'abord projectionniste, mais il est attiré par la musique. Il fait son apprentissage du piano auprès de Francis Jackson, maître de musique à la Cathédrale d'York, puis étudie le jazz auprès de l'arrangeur Bill Russo, qui avait travaillé pour l'orchestre de Stan Kenton. Son père, d'ailleurs, raffole de ce genre musical. C'est dans une formation de jazz, que Barry débute, après son service militaire, fondant son groupe, le « John Barry Seven », avant d'écrire de la musique pour le cinéma.
Il compose d'abord la musique du film L'Aguicheuse (Beat Girl, 1960), puis remanie un thème musical écrit par Monty Norman, pour en faire l'indicatif musical des James Bond, qui devient, ainsi arrangé, l'un des thèmes musicaux les plus connus du monde. À ce titre, Barry doit être considéré comme le véritable créateur de la musique « bondienne ». Il compose ensuite les musiques de la majorité des James Bond, jusque dans les années 1980. En 1995, il sera écarté de la série, à cause d'un différend artistique avec les producteurs. Sa musique pour la série de télévision Amicalement vôtre (1971) contribue aussi à sa notoriété déjà bien établie.
Pour avoir aussi composé les musiques d'autres très grosses productions, telles que Out of Africa ou Danse avec les loups, John Barry est considéré comme l'un des plus grands compositeurs de musique de films, à l'instar, par exemple, de John Williams, Jerry Goldsmith, Lalo Schifrin, Maurice Jarre et Ennio Morricone. John Barry livre une musique de facture aisément identifiable, au style romantique plus ou moins teintée de jazz.
Il a été le premier mari de Jane Birkin, dont il a eu une fille en 1967, la photographe Kate Barry décédée le 11 décembre 2013 à Paris.
John Barry meurt à 77 ans, le 30 janvier 2011 « après une crise cardiaque ». David Arnold, son successeur, déclare à la BBC : « James Bond aurait eu beaucoup moins de flegme si John Barry ne lui avait pas tenu la main. »
Filmographie
Cinéma
1960 : Quand gronde la colère (Never Let Go) de John Guillermin
1960 : L'Aguicheuse (Beat Girl), de Edmond T. Gréville
1962 : Mix Me a Person de Leslie Norman (non crédité)
1962 : James Bond 007 contre Dr No(Dr No) de Terence Young (musique composée par Monty Norman, thème arrangé par John Barry)
1962 : The Amorous Prawnd'Anthony Kimmins
1963 : Bons baisers de Russie (From Russia with love) de Terence Young
1963 : Zoulou (Zulu) de Cyril R. Endfield
1964 : L'affaire Winston (Man in the Middle) de Guy Hamilton
1964 : Goldfinger (Goldfinger) de Guy Hamilton
1964 : A Jolly Bad Fellow de Don Chaffey
1965 : Ipcress, danger immédiat (The Ipcress File) de Sidney J. Furie
1965 : The Party's Over
1965 : Le Knack... et comment l'avoir(The Knack..and how to get It) de Richard Lester
1965 : Four in the Morning de Anthony Simmons
1965 : Mister Moses de Ronald Neame
1965 : Un caïd (King Rat) de Bryan Forbes
1965 : Opération Tonnerre(Thunderball) de Terence Young
1966 : La Poursuite impitoyable (The Chase) d'Arthur Penn
1966 : Vivre libre (Born free) de James Hill
1966 : Un mort en pleine forme (The Wrong Box) de Bryan Forbes
1966 : Le secret du rapport Quiller(The Quiller Memorandum) de Michael Anderson
1967 : Dutchman d'Anthony Harvey
1967 : Les Chuchoteurs (The Whisperers) de Bryan Forbes
1967 : On ne vit que deux fois (You Only live Twice) de Lewis Gilbert
1968 : Boom (Boom!) de Joseph Losey
1968 : Petulia de Richard Lester
1968 : Le Chat croque les diamants(Deadfall) de Bryan Forbes
1968 : Le Lion en hiver (The Lion in Winter) d'Anthony Harvey
1969 : Le Rendez-vous (The Appointment) de Sidney Lumet
1969 : Macadam Cowboy (Midnight Cowboy) de John Schlesinger
1969 : Au service secret de Sa Majesté (On her Majesty's secret service) de Peter Hunt
1970 : Monte Walsh de William A. Fraker
1971 : La Vallée perdue de James Clavell
1971 : La Randonnée (Walkabout) de Nicolas Roeg
1971 : Le Rivage oublié (They Might Be Giants) d'Anthony Harvey
1971 : Les Diamants sont éternels(Diamonds are forever) de Guy Hamilton
1971 : Marie Stuart, Reine d'Écosse(Mary, Queen of Scots) de Charles Jarrott
1972 : Sentimentalement vôtre(Follow Me!) de Carol Reed
1972 : Alice au pays des merveilles(Alice's Adventures in Wonderland)de William Sterling
1973 : A Doll's House de Patrick Garland
1974 : The Dove de Charles Jarrott
1974 : Top secret (The Tamarin Seed) de Blake Edwards
1974 : L'Homme au pistolet d'or (The Man with golden gun) de Guy Hamilton
1975 : Le jour du fléau (Day of the Locust) de John Schlesinger
1976 : Rose et la Flèche">La Rose et la Flèche (Robin and Marian) de Richard Lester
1976 : King Kong de John Guillermin
1977 : Le Bison blanc (The White Buffalo) de Jack Lee Thompson
1977 : Les Grands Fonds (The Deep) de Peter Yates
1977 : First Love (en) de Joan Darling (non crédité)
1978 : St. Joan de Steven Rumbelow
1978 : Betsy (The Betsy) de Daniel Petrie
1978 : Le Jeu de la mort (Game of Death) de Robert Clouse
1978 : Starcrash : Le Choc des étoiles (Scontri stellari oltre la terza dimensione) de Luigi Cozzi
1979 : Guerre et Passion (Hanover street) de Peter Hyams
1979 : Moonraker (Moonraker) de Lewis Gilbert
1979 : Le Trou noir (The Black Hole) de Gary Nelson
1980 : Jeux érotiques de nuit (Night Games) de Roger Vadim
1980 : La Guerre des abîmes (Raise the Titanic) de Jerry Jameson
1980 : Quelque part dans le temps(Somewhere in Time) de Jeannot Szwarc
1980 : Touched by Love de Gus Trikonis
1980 : Rendez-vous chez Max's(Inside Moves) de Richard Donner
1981 : Le Justicier solitaire (The Legend of the Lone Ranger) de William A. Fraker
1981 : La Fièvre au corps (Body Heat) de Lawrence Kasdan
1982 : Hammett de Wim Wenders
1982 : Meurtre par téléphone (Murder by Phone) de Michael Anderson
1982 : Frances de Graeme Clifford
1983 : Les Aventuriers du bout du monde (High Road to China) de Brian G. Hutton
1983 : Octopussy de John Glen
1984 : Mort d'un 'dealer'... (Mike's Murder) de James Bridges
1984 : French Lover (Until September) de Richard Marquand
1984 : Cotton Club de Francis Ford Coppola
1985 : Dangereusement vôtre (A view to a kill) de John Glen
1985 : À double tranchant (Jagged Edge) de Richard Marquand
1985 : Out of Africa : Souvenirs d'Afrique (Out of Africa) de Sydney Pollack
1986 : A Killing Affair de David Saperstein
1986 : Golden Child : L'Enfant sacré du Tibet (The Golden Child) de Michael Ritchie (score rejeté)
1986 : Howard... une nouvelle race de héros (Howard the duck) de Willard Huyck
1986 : Peggy Sue s'est mariée(Peggy Sue Got Married) de Francis Ford Coppola
1987 : Tuer n'est pas jouer (The Living Daylights) de John Glen
1987 : Hearts of Fire de Richard Marquand
1988 : Mascarade (Masquerade) de Bob Swaim
1990 : Danse avec les loups (Dances with wolves) de Kevin Costner
1992 : Le Rubis du Caire de Graeme Clifford
1992 : Chaplin de Richard Attenborough
1993 : Proposition indécente(Indecent Proposal) d'Adrian Lyne
1993 : My Life de Bruce Joel Rubin
1994 : L'Expert (The Specialist) de Luis Llosa
1995 : Pleure, ô pays bien-aimé (Cry the beloved country) de Darrell Roodt
1995 : Les Amants du nouveau monde (The Scarlet Letter) de Roland Joffé
1995 : Across the Sea of Time de Stephen Low
1997 : Au cœur de la tourmente(Swept from the sea) de Beeban Kidron
1998 : Code Mercury (Mercury Rising) de Harold Becker
1998 : La carte du cœur (Playing by Heart) de Willard Carroll
2001 : Enigma de Michael Apted
Télévision
1971 : Amicalement vôtre (série télévisée - Thème du générique)
1972 : L'Aventurier (série télévisée - Thème du générique)
1973 : La Ménagerie de verre (The Glass Menagerie) (téléfilm) de Anthony Harvey
1974 : Vivre libre (Born Free) (téléfilm)
1975 : Il neige au printemps (Love Among the Ruins) (téléfilm) de George Cukor
1979 : Le Blé est vert (The Corn Is Green) (téléfilm) de George Cukor
Courts métrages
1997 : David Arnold & David McAlmont: Diamonds Are Forever de Rocky Schenck
1997 : What Makes Me Tick! d'Arthur L. Bernstein
Récompenses
Cinq Oscars
1967 : Best Original Song pour "Born Free" from Born Free"
1967 : Best Original Music Scorepour Born Free
1969 : Best Original Music Score for a Motion Picture (not a Musical) pour Le Lion en hiver
1986 : Best Original Score pour Out of Africa
1991 : Best Original Score pour Danse avec les loups
Nominations aux Oscars
1972 : Best Original Dramatic Scorepour Marie Stuart, Reine d'Écosse
1993 : Best Original Score pour Chaplin
Grammy Award
1992 : Best Score Soundtrack Album for a Motion Picture, Television or Other Visual Media pour Danse avec les loups
BAFTA Award
1969 : Anthony Asquith Award for Film Music pour Le Lion en hiver
BAFTA Fellowship Award
2005 : attribution du titre
Nominations aux BAFTA
1987 : Best Score pour Out of Africa
1992 : Best Original Score pour Danse avec les loups
Nominations aux Emmy Award
1964 : Outstanding Achievement in Composing Original Music for Television pour Elizabeth Taylor in London (a 1963 television special)
1977 : Outstanding Achievement in Music Composition for a Special (Dramatic Underscore) pour Eleanor and Franklin: The White House Years (en)
Max Steiner Lifetime Achievement Award
2009 : présenté par la ville de Vienne
Songwriters Hall of Fame
1998 : Barry y fut admis