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22.11.2024
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nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
jeu le trouve très joli
Par Anonyme, le 23.09.2024
coucou.il pleut encore et encore.l automne arrive a grand pas .passe une douce soirée.musiqu e à retrouver che
Par Anonyme, le 08.09.2024
très bien fait http://titi.ce nterblog.net
Par han.t, le 03.09.2024
wsl
Par Anonyme, le 26.06.2024
Angus Macfadyen, né le 21 septembre 1963 à Glasgow (Écosse), est un acteur écossais.
Il est notamment connu pour avoir interprété Robert Bruce dans Braveheart de Mel Gibson, Dupont dans Equilibrium de Kurt Wimmer et Jeff Denlon dans Saw 3 de Darren Lynn Bousman.
Il a joué dans les films Broadway, 39ème rue de Tim Robbins, Titus avec Anthony Hopkins, Calibre 45 avec Milla Jovovich, Nouveau Départ de Cameron Crowe et The Lost City of Z de James Gray.
Il tient l'un des rôles principaux dans la série Miracles. Et il fait plusieurs apparitions dans les séries Californication, Esprits criminels, Lie to Me, Psych : Enquêteur malgré lui, Alias et Chuck.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Angus_Macfadyen | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
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BIOGRAPHIE | Angus Macfadyen | ||||||||||||||||||||||||||
Braveheart | |||||||||||||||||||||||||||
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ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
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MISE A JOUR : | 2024 | ||||||||||||||||||||||||||
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Alexander Graham Bell, né le 3 mars 1847 à Édimbourg en Écosse et mort le 2 août 1922 à Beinn Bhreagh au Canada, est un scientifique, un ingénieur et un inventeur scotto-canadien, naturalisé américain en 1882, qui est surtout connu pour l'invention du téléphone, pour laquelle l'antériorité d'Antonio Meucci a depuis été reconnue le 11 juin 2002 par la Chambre des représentants des États-Unis. Il a été lauréat de la médaille Hughes en 1913.
La mère et la femme (Mabel Gardiner Hubbard) d'Alexander Bell étaient sourdes, ce qui a encouragé Bell à consacrer sa vie à apprendre à parler aux sourds. Il était en effet professeur de diction à l'université de Boston et un spécialiste de l'élocution, profession connue aujourd'hui sous les noms de phonologue ou phoniatre. Le père, le grand-père et le frère de Bell se sont joints à son travail sur l'élocution et la parole. Ses recherches sur l'audition et la parole l'ont conduit à construire des appareils auditifs, dont le couronnement fut le premier brevet pour un téléphone en 1876. Toutefois, Bell considéra par la suite son invention la plus connue comme une intrusion dans son travail de scientifique et refusa même d'avoir un téléphone dans son laboratoire.
D'autres inventions marquèrent la vie d'Alexander Graham Bell : les travaux exploratoires en télécommunications optiques, l'hydroptère en aéronautique. En 1888, il devint l'un des membres fondateurs de la National Geographic Society.
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Lieutenant-général Sir Ralph Abercromby KB (7 octobre 1734-28 mars 1801) était un soldat et homme politique écossais. Il accéda au grade de lieutenant-général dans l' armée britannique , fut nommé gouverneur de Trinidad , servit comme commandant en chef de l'Irlande et fut remarqué pour ses services pendant les guerres de la Révolution française , puis lors de la campagne d'Égypte . Ses stratégies comptent parmi les exploits les plus audacieux et les plus brillants de l’armée britannique.
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Margaret du Royaume-Uni (Margaret Rose), née le 21 août 1930 à Glamis en Écosse et morte le 9 février 2002 à Londres, est un membre de la famille royale britannique, sœur cadette de la reine Élisabeth II.
Biographie
La princesse Margaret naît au château de Glamis, la demeure ancestrale de son grand-père maternel, Claude Bowes-Lyon, 14e comte de Strathmore et Kinghorne. Elle est la seconde fille d'Albert, duc d'York (futur roi George VI), et d'Elizabeth Bowes-Lyon (dite plus tard « the Queen Mother », « la reine mère »).
Elle est baptisée dans la chapelle privée du palais de Buckingham et a pour parrain son oncle le prince de Galles, futur Édouard VIII, et pour marraine la princesse Ingrid de Suède, devenue reine de Danemark quelques années plus tard.
En 1936, son oncle Édouard VIII abdique et son père devient roi sous le nom de George VI. Durant toute son enfance, elle est éduquée avec sa sœur par des précepteurs. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle reste avec sa famille au château de Windsor en dépit des nombreux bombardements à Londres et dans sa banlieue.
En 1952, son père meurt et sa sœur aînée devient la reine Élisabeth II.
En 1953, Élisabeth II est couronnée. Margaret et sa mère quittent le palais de Buckingham laissé au nouveau couple royal, et s'installent à Clarence House. La même année, le Regency Act (en) statue qu'en cas de décès de la souveraine, la régence reviendrait à son époux, le duc d'Édimbourg, et non à Margaret comme la loi le prévoyait jusqu'alors. Au printemps 1953, la princesse Margaret se lie avec le group captain Peter Townsend, pilote de chasse à la Royal Air Force, héros de la Seconde Guerre mondiale. Quoique roturier, l'homme est écuyer de l'ancien roi George VI et de la reine Élisabeth II. Il est donc admis au palais de Buckingham et dans le cercle de la famille royale. Cependant, il est divorcé et père de famille, ce qui rend tout projet de mariage impossible avec la princesse Margaret : l'Église anglicane, Église d'État, ne permet pas à l'époque le remariage d'une personne divorcée.
Pour se marier avec le group captain, la princesse Margaret aurait dû, conformément aux règles de la cour, attendre d'avoir 25 ans, renoncer à son titre royal et à sa liste civile, puis obtenir l'autorisation du gouvernement. Au bout de plusieurs années de romance reprise par les journaux, Margaret annonce publiquement sa rupture avec Peter en raison de « ses devoirs envers son pays ».
Margaret devient une figure de la jet set londonienne et la cible des paparazzi, en raison de son physique avantageux et de ses fréquentations inhabituelles pour un membre de la famille royale. Après plusieurs aventures, notamment avec John Turner qui devient par la suite Premier ministre du Canada, elle épouse le 6 mai 1960 Antony Armstrong-Jones, photographe de métier, anobli et titré à cette occasion comte de Snowdon et vicomte Linley. Ce mariage, célébré à l'abbaye de Westminster, est considéré comme le premier mariage moderne de la famille royale. En effet, de nombreux artistes et chanteurs figurent parmi les invités. La cérémonie, première à être diffusée en direct à la télévision, est suivie par 300 millions de téléspectateurs. Le couple s'installe dans un appartement du palais de Kensington.
De ce mariage naissent deux enfants :
David Armstrong-Jones, 2e comte de Snowdon, vicomte Linley, né le 3 novembre 1961 ;
Sarah Armstrong-Jones, née le 1er mai 1964.
En 1978, en raison des multiples infidélités du comte de Snowdon et d'une infidélité devenue publique de la princesse, le comte et la comtesse de Snowdon divorcent. Il s'agit du premier divorce royal depuis celui d'Henri VIII et d'Anne de Clèves en 1540.
Très vite surnommée la « princesse rebelle » en raison de ses fréquentations et de ses excès, la princesse Margaret devient une habituée des clubs londoniens et se montre volontiers en compagnie de rockeurs à la mode, notamment Mick Jagger et les Beatles. Elle s'installe une partie de l'année sur l'île Moustique, à Saint-Vincent-et-les-Grenadines, royaume du Commonwealth situé dans les Caraïbes, où la princesse et son époux possèdent une villa, Les Jolies Eaux (en). Le 1er février 1976, le News of the World publie des photos prises à Moustique de la princesse avec son amant Roddy Llewellyn. Les clichés, exposant en public pour la première fois la vie intime d'un membre de la famille royale, font scandale et précipitent la fin de son mariage de façade.
À partir des années 1980, elle connaît de nombreux ennuis de santé en raison de son tabagisme et son alcoolisme (la presse rapporte qu'elle fume 60 cigarettes et boit plusieurs bouteilles de gin par jour) : elle est notamment atteinte d'une hépatite alcoolique et doit subir l'ablation partielle d'un poumon.
La princesse meurt le 9 février 2002 à l’hôpital King Edward VII (en), dans le quartier de Westminster, à Londres, à la suite de plusieurs accidents vasculaires cérébraux, précédant sa mère d’un peu moins de deux mois. Selon ses dernières volontés, ses funérailles sont célébrées dans l'intimité au château de Windsor ; son corps est incinéré et ses cendres sont enterrées dans la chapelle Saint-Georges, près de son père.
En 2005, un documentaire intitulé Princesse Margaret, une love story retrace la vie de la princesse Margaret, en lui imputant toutes les rumeurs dont la presse l'a accusée durant sa vie, sa consommation de drogues et ses amours tumultueuses avec des hommes et des femmes.
Vente successorale
Pour acquitter auprès du trésor britannique les frais de succession déjà payés pour un montant de 4 millions de livres sterling, soit 40 % d'une succession estimée à 10 millions de livres, ses enfants, Lord Linley et Lady Sarah Chatto, ont confié en 2006 à Christie's de Londres le soin de disperser aux enchères un certain nombre d'objets souvenirs personnels de la princesse défunte.
Plus d'un millier de collectionneurs du monde entier, auxquels s'ajoutent plus de cinq mille enchérisseurs, ont participé à cette vente aux enchères exceptionnelle quant au nombre — 596 lots — et à la qualité des objets proposés. Le produit total de la vente s'est monté à 9,57 millions de livres.
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L’Écosse a toujours été réputée pour ses légendes de monstres évoluant dans les eaux profondes des rivières et des lochs. Ces créatures aquatiques sont des dragons des eaux celtes qui gardaient jadis le trésor de chefs enterrés dans le loch, des kelpies ou « chevaux des eaux », qui ont la particularité de noyer les voyageurs imprudents. Jadis, les parents défendaient à leurs enfants de se baigner dans les profondes rivières, craignant que les esprits des eaux ne les emportent
.
La légende du monstre pourrait également avoir pour origine un récit hagiographique, la Vita Columbae qui raconte un miracle de saint Colomba, un moine irlandais. En 565, il aurait sauvé l'un de ses disciples d'une mort certaine alors qu'il tentait de traverser le lac à la nage pour ramener une barque échouée : un épouvantable monstre fit brusquement surface et se précipita sur lui, « avec de grands rugissements et la gueule ouverte ». Saint Colomba fit un signe de croix et invoqua la puissance de Dieu, en criant au monstre de ne pas toucher le malheureux, ce que fit « an Niseag » (nom celte de Nessie)
Les récits mythologiques et les témoignages sur la présence d'un monstre ont pu s'accumuler en raison de la présence dans le loch d'une couche thermique d'inversion à l'origine de mirages à la surface du lac qui peuvent faire croire à un tronc d'arbre (généralement un pin) redressé ou donner une apparence grotesque à toutes sortes d'objets (mouette, bouteille, tonneau). Cette inversion thermique est également à l'origine de vagues sans vent qui peuvent faire dériver à contre-courant un tronc d'arbre, donnant l'impression d'un long sillage créé par une créature qui nage en remontant ce courant. Des phoques (Phoca vitulina) ou des loutres qui entrent parfois dans le loch Ness en passant les écluses ont également pu alimenter ces légendes, leur silhouette pouvant être agrandie par le phénomène de réfraction atmosphérique
Le mythe du monstre du loch Ness, quant à lui, acquiert une renommée mondiale dans les années 1933-1934 (voir plus bas, la section Canulars et mystification) qui voit la multiplication du nombre de témoins oculaires à la suite de l'expansion de la route qui longe le lac dans les années 1930, les ouvriers ayant abattu de nombreux pins sylvestres qui bouchaient la vue et dont la remontée en surface des troncs aurait pu susciter l'amoncellement de témoignages.
En 1961 fut officiellement créé le Loch Ness Phenomena Investigation Bureau (Bureau d’enquêtes sur les phénomènes du loch Ness). Le 14 octobre 1971, le père Gregory Brusey de l'abbaye de Fort Augustus (en) contemplait le lac en compagnie d’un visiteur de l’abbaye bénédictine lorsqu'il vit un grand animal s’éloigner au large. Depuis les observations se sont multipliées, surtout près des ruines du château d'Urquhart qui est un poste d’observation idéal. En 1972, un plongeur raconta avoir vu une énorme « grenouille » alors qu'il explorait l'épave d'un chalutier et refusa de descendre au fond du lac une nouvelle fois. Plusieurs pêcheurs mirent longtemps à révéler avoir vu le monstre dans les eaux du loch, par crainte d'être pris pour des affabulateurs…
Plusieurs expéditions ont été menées pour tenter de trouver la « créature ». Dans les années 1930, les volontaires ont essayé de l'attraper avec de simples outils : tonneaux, fils de pêche, hameçons et morceaux de poisson en guise d'appât. Aujourd'hui, c'est à l'aide de moyens sophistiqués comme des submersibles, radar naval, sonar et même des webcam que les scientifiques espèrent identifier ou capturer la bête (expéditions Pisces en 1969, Yellow Submarine en 1972 et Deepscan en 1987)[réf. souhaitée]. Plusieurs échos signalant la présence de « grandes masses non-identifiées en mouvement » et de cavernes sous-marines ont été enregistrées par les appareils mais il s'agit d'artefacts car le soubassement du loch est en granite et en schiste, ne pouvant donc pas abriter de grottes sous-marines
Dans les années 1990, on rapporta la présence de saumons échoués sur le rivage présentant des traces de morsures de très grande taille. Dans la même période, deux amis pêcheurs, pourtant sceptiques sur l'existence du monstre, racontèrent avoir aperçu une bosse marron-grise émergeant de l'eau. En se rapprochant pour voir ce dont il s'agissait, le bateau fut entouré par trois bosses distinctes de même couleur. Ils parvinrent à revenir vers le rivage après que l'une des trois « bosses » les eut suivis sur une centaine de mètres
En 2007, une vidéo montrant un mouvement sous l'eau du lac ranime l'attraction autour du site. En 2011, George Edward, propriétaire d’un bateau de tourisme, prend une photo saisissante, qualifiée de « la photographie la plus claire de la créature de légende ». Elle s’avérera finalement être une supercherie : la bosse marron apparaissant sur la photo était en réalité une reconstitution en fibre fabriquée pour un documentaire sur le monstre du Loch Ness
Bien qu'il s'agisse d'un canular, le monstre continue de susciter la curiosité : en 2015 d'après Google, il est à l'origine de 200 000 recherches sur Internet par mois et 150 000 demandes d'informations touristiques afin de se rendre sur les lieux
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Une lampe à incandescence, ou ampoule à incandescence par métonymie, est un luminaire électrique qui éclaire en portant à incandescence par effet Joule un filament de tungstène, le métal qui a le plus haut point de fusion (3 422 °C).
Expérimentée au milieu du XIXe siècle, la lampe à incandescence, perfectionnée au cours du XXe siècle, est devenue au cours de ce siècle la principale source d'éclairage. Au XXIe siècle, sa mauvaise efficacité lumineuse fait préconiser officiellement d'autres procédés.
Le filament de carbone sous vide des débuts a disparu après la mise au point du filament de tungstène sous gaz noble. Ce procédé, dit « classique », s'est maintenu après l'invention de la « lampe à incandescence halogène », plus chère, dont le gaz régénère le filament lorsqu'il se sublime sous l'effet d'une température élevée.
Les lampes classiques durent d'autant plus longtemps qu'elles éclairent plus mal. Les industriels fabricants se sont entendus pour produire des lampes d'une durée moyenne de fonctionnement de 1 000 heures. Cet accord entre les membres du cartel Phoebus, a suscité des soupçons d'une entente illicite, destinée à conforter les profits de l'industrie plutôt qu'à permettre la comparaison entre les produits.
Historique
Les premières expériences d'éclairage électrique par incandescence datent du milieu du XIXe siècle.
En 1835, James Bowman Lindsay présente à Dundee une lampe électrique à lumière constante, probablement à incandescence, qui lui permet de « lire un livre à une distance d'un pied et demi » (50 cm). En 1858 et 1859 les Français Charles de Changy et Théodose du Moncel essaient aussi des systèmes d'éclairage électrique à incandescence.
En 1860, le britannique Joseph Swan démontre que l'incandescence peut être prolongée sans détruire le filament, sous vide d'air. La mise au point de pompes à vide efficaces à partir de 1875 lui permet de présenter en 1879 une lampe à incandescence fonctionnelle, avec un filament de carbone sous vide. La même année Thomas Edison conçoit et met sur le marché une ampoule dont le filament est une fibre de coton carbonisée. Il met au point un procédé de fabrication industrielle des ampoules. Dans un procès judiciaire, l'antériorité de Joseph Swan est reconnue, mais celui-ci ne propose pas de procédé de fabrication industrielle. Les deux hommes sont obligés de fabriquer leurs ampoules dans une société commune. Ils diffusent rapidement leur lampe, qui a des avantages évidents sur l'éclairage au gaz qu'elle remplace, mais le filament de carbone, en se sublimant puis en se condensant sur le verre de la lampe, opacifie assez rapidement le verre. Dans les années 1880, les fabricants d'éclairage électrique se livrent à une compétition acharnée. En 1884, Edison recrute Lewis H. Latimer, un ingénieur afro-américain autodidacte, pour déposer et défendre ses brevets et assurer la promotion de son système.
En 1897, la lampe de Nernst remplace le filament de carbone par un filament de céramique, plus efficace. Ce matériau ne se sublime pas, éliminant la nécessité du vide ; mais la lampe ne s'allume qu'après un préchauffage de 10 à 20 secondes.
Évolution des lampes à incandescence
Lampe électrique de Thomas Edison (1879).
Lampe ancienne à filament de carbone.
En 1904, la firme hongroise Tungsram met au point une lampe à filament de tungstène, métal ayant le point de fusion le plus élevé, à 3 422 °C). Repris en Allemagne par Auer, puis par tous les fabricants, le métal élimine rapidement le carbone, grâce à sa lumière plus vive et à sa longévité accrue.
En 1913, l'ampoule n'est plus sous vide d'air, mais sous gaz noble, argon puis krypton.
En 1959, la société d'Edison, devenue la General Electric, diffuse la lampe à incandescence sous iode. L'iode, un gaz halogène, et l'enveloppe de verre de quartz permettent de réduire la sublimation du tungstène du filament, permettant de le chauffer plus, améliorant le rendement lumineux et élevant la température de couleur. Les lampes sous gaz halogène, diffusées massivement d'abord pour les automobiles (phare à iode), ont de nombreux usages professionnels.
Descriptif
En présence de dioxygène, le filament porté à haute température brûle instantanément, c'est la raison pour laquelle ce type de lampe a été muni d’une enveloppe de verre, l’ampoule qui a donné son nom populaire au dispositif et qui permet d'isoler un milieu sans oxygène.
L’ampoule est emplie d'un gaz noble caractéristique du type d’ampoule, le plus souvent de l’argon ou du krypton, ou, dans certains cas, d'un gaz halogène. Autrefois, c'est le vide qui isolait le filament dans son ampoule.
Inéluctablement le filament surchauffé se vaporise et perd de la matière par sublimation, ensuite cette vapeur de métal se condense sur l’enveloppe plus froide. L’ampoule devient de plus en plus opaque et le filament devient plus fragile. Le filament finit par se rompre au bout de plusieurs centaines d’heures : 1 000 heures pour une lampe à usage domestique, jusqu’à 10 fois moins ou 8 fois plus pour certaines lampes à usage spécial.
La présence d'un gaz noble à l'intérieur de l'ampoule présente plusieurs avantages : certains atomes de tungstène devenus gazeux peuvent se déposer à nouveau sur le filament après un choc avec un atome de gaz noble, allongeant ainsi sa durée de vie. Le filament peut aussi être chauffé davantage. Enfin, cela limite le dépôt de tungstène sur la paroi de l'ampoule.
Dans les lampes actuelles, le filament de tungstène est enroulé en hélice, afin d’augmenter la longueur du filament, et donc la quantité de lumière visible produite.
La forme la plus commune de lampe à incandescence est l'ampoule « bulbe », mais on trouve également d'autres formes, dont celle de tube appelée linolite.
Une lampe à incandescence halogène, ou plus couramment « lampe halogène », est une lampe à incandescence dont un gaz, ou mélange de gaz, halogène remplit l'ampoule. Ce gaz réagit chimiquement avec le tungstène sublimé, formant un halogénure de tungstène qui ne résiste pas à la haute température à proximité du filament, de sorte que le tungstène se redépose, à un emplacement aléatoire, sur le filament, le régénérant partiellement, ce qui augmente la durée de vie de la lampe. Ce cycle exige un filament très chaud. Pour résister à la chaleur, l'enveloppe de la lampe doit être en verre de quartz.
En 2008, l'Europe interdit le renouvellement des stocks de lampes halogénés à compter du 1er septembre 2018.
Surcharge à l'allumage
Dilatation
Efficacité lumineuse
Longévité
5 % de l'énergie électrique d'une lampe à incandescence sert effectivement à l'éclairage ; le reste est dissipé sous forme de chaleur.
La qualité de la lumière émise dépend de l'endroit où la lampe brille : dans les zones densément peuplées, la tension du secteur est généralement proche du maximum, tandis qu'en bout de ligne, dans les habitats isolés, elle est proche du minimum : la lumière y est plus faible et plus orangée.
La température du verre d'une lampe à incandescence sous tension de 230 volts atteint pratiquement 300 °C. Pour éviter un échauffement excessif, il ne faut pas obstruer la circulation d'air autour de l'ampoule. On ne doit pas la toucher ni poser aucune matière inflammable directement sur le verre sous peine de risquer l'incendie.
Dans les locaux dont l'atmosphère contient des vapeurs inflammables, la lampe doit être enclose dans une enceinte étanche, afin d'éviter l'inflammation en cas de rupture de l'ampoule.
L'ampoule chaude est très susceptible aux chocs thermiques.
Caractéristiques électriques
La luminosité d'une source dans une certaine direction est son intensité lumineuse. Comme cette luminosité varie selon la direction, on utilise pour comparer les lampes la somme des intensités dans toutes les directions, exprimée en lumens, unité de flux lumineux. L'efficacité lumineuse mesure le rapport entre ce flux lumineux et la puissance électrique (en watts) absorbée ; l'efficacité lumineuse s'exprime en lumens par watt (lm/W).
Les lampes à incandescence halogènes n'ont été largement diffusées que dans le dernier quart du xxe siècle. Les consommateurs avaient pris l'habitude de comparer les lampes sur la base de leur puissance électrique : ainsi on choisissait une lampe de 100 W pour un éclairage intense, 60 ou 40 W pour un éclairage d'ambiance, et 15 W pour une veilleuse, etc.
Les différentes lampes utilisées comme alternatives aux lampes à incandescence classique ne présentant pas la même efficacité lumineuse, la puissance électrique ne correspond plus à l'éclairage. Il faut indiquer la quantité totale de lumière fournie en lumens.
Le tableau ci-dessous reprend, de façon indicative car les valeurs varient légèrement d'un modèle à l'autre, la correspondance entre le flux lumineux et la puissance électrique d'une lampe à incandescence classique :
Lampes 120 volts | Lampes 230 volts | |||
---|---|---|---|---|
Puissance électrique | Flux lumineux | Efficacité lumineuse | Flux lumineux | Efficacité lumineuse |
5 W | 25 lm | 5 lm/W | ||
15 W | 110 lm | 7,3 lm/W | ||
25 W | 200 lm | 8,0 lm/W | 230 lm | 9,2 lm/W |
40 W | 500 lm | 12,5 lm/W | 430 lm | 10,8 lm/W |
60 W | 850 lm | 14,2 lm/W | 730 lm | 12,2 lm/W |
75 W | 1 200 lm | 16,0 lm/W | ||
100 W | 1700 lm | 17,0 lm/W | 1380 lm | 13,8 lm/W |
150 W | 2 850 lm | 19,0 lm/W | 2 220 lm | 14,8 lm/W |
200 W | 3 900 lm | 19,5 lm/W | 3 150 lm | 15,8 lm/W |
300 W | 6200 lm | 20,7 lm/W | 5 000 lm | 16,7 lm/W |
500 W | 8 400 lm | 16,8 lm/W |
Pourquoi 1 000 heures pour une lampe à incandescence ?
Le filament d'une ampoule à incandescence doit être chaud pour que l'électricité soit convertie en lumière visible plutôt qu'en chaleur. Mais en augmentant la température pour atteindre une bonne luminosité, on favorise la sublimation du filament, ce qui accélère sa dégradation. Les ampoules résultent d'un compromis entre une consommation d'électricité réduite et une durée de vie allongée, entre le coût de remplacement des ampoules et celui de l'électricité nécessaire pour les alimenter.
Si on réduit la tension de 18 % ou si, inversement, on conçoit la lampe pour supporter une tension supérieure à la tension disponible, on peut multiplier la durée de vie par 24. En contrepartie, la luminosité est diminuée de moitié ; il faut deux lampes pour obtenir le même éclairage. La consommation de chaque lampe est donc plus réduite, mais finalement, il faut 45 % d'énergie en plus pour obtenir la même luminosité.
L'ampoule centenaire ou « ampoule de Livermore » est souvent citée comme preuve a contrario de la mise en œuvre de l'obsolescence programmée dans la fabrication des ampoules modernes. Cette lampe de 60 W à l'origine, à filament carbone, soufflée à la main et fabriquée à Shelby (Ohio), par la Shelby Electric Company à la fin des années 1890, brillerait depuis 1901 dans la caserne des pompiers de Livermore en Californie. N'ayant presque jamais été éteinte, elle serait la plus vieille lampe à incandescence encore en fonctionnement au monde. L'augmentation de la valeur de la résistance, de son filament (en carbone), avec le temps, explique sa durée de vie. D'une puissance nominale de 60 W en début de vie, sa consommation n'est plus que de 4 W (7 % de la valeur du début) et sa luminosité ne correspond plus qu'à 0,3 % de la valeur d'origine. Son rendement, quotient de la luminosité par la puissance consommée est passé de 1÷60 à 0,003÷4, une diminution de 100 à 4,5. Le rendement est divisé par 22.
Les équations qui relient la consommation, la luminosité et la durée de vie des ampoules peuvent être résumées comme suit : si la tension d'alimentation appliquée à l'ampoule est notée {\displaystyle U}, la luminosité est proportionnelle à {\displaystyle U^{3,5}}, la puissance électrique (la consommation d'énergie) est proportionnelle à {\displaystyle U^{1,6}} et la durée de vie est proportionnelle à {\displaystyle U^{-16}}. Ainsi, bien qu'une faible diminution de la tension augmente très fortement la durée de vie, elle augmente la puissance électrique consommée à luminosité constante.
D'autres facteurs interviennent dans la durée de vie d'une lampe. Si l'on écarte les destructions accidentelles, par chocs sur l'ampoule ou surtension, un défaut d'étanchéïté de l'enveloppe peut causer la destruction de la lampe. Une lampe peut ainsi fonctionner jusqu'à son extinction, et brûler son filament à l'allumage, de l'oxygène ayant pénétré l'enveloppe dans l'intervalle. Les chocs thermiques et la dilatation différencielle des parties de la lampe favorisent le défaut d'étanchéïté. Un essai rigoureux des lampes évalue la résistance à un nombre de cycles d'allumage extinction.
Le cartel Phœbus a regroupé à partir du 23 décembre 1924 les principaux fabricants mondiaux d'ampoules. Les industriels éditent une charte commune qui indique qu'il ne pourra plus être fabriqué d'ampoules ayant une durée de vie supérieure à 1 000 heures. Ils se dotent pour cela d'une instance commune de vérification et de répression éventuelle au moyen d'amendes d'autant plus élevées que la vie constatée des ampoules est longue. En 1924, la durée de vie des ampoules était variable avec une moyenne de 2 500 heures. En 1927, dans le monde entier, la durée de vie des ampoules des grandes marques était alignée sur 1 000 heures. Cette situation provoque évidemment un plus grand renouvellement des ampoules par les consommateurs et le cartel Phœbus a été accusé d'avoir mis en place sur la lampe à incandescence le premier programme massif et mondial d'obsolescence programmée.
Les pratiques du cartel de Phœbus ont fait l'objet en 1951 d'un rapport de la commission anti-trust britannique. Ce rapport dénonce principalement une entente sur les prix qui a conduit le consommateur à payer plus cher ses lampes avant la seconde guerre mondiale, mais rapport rejette l'allégation selon laquelle la durée de vie a été choisie courte afin d'augmenter le volume des ventes. Il explique le compromis technique entre luminosité, consommation, couleur et durée de vie, pour noter que la durée optimale des lampes dépend du rapport entre prix de l'énergie et prix du remplacement des lampes, et qu'il n'y a pas de valeur universelle. Des utilisateurs industriels, qui payent du personnel pour les remplacer, sacrifient l'efficacité à la longévité en réduisant leur tension d'alimentation. La spécification d'une durée de vie assure que les produits en vente sont comparables. En un état donné de la technique, une durée de vie entre 800 et 1 500 heures équivaut à exiger une luminosité dans une certaine plage ; mais la spécification des mille heures, sans indiquer l'efficacité lumineuse, n'encourageait pas l'amélioration des lampes. Le cartel s'opposait à l'établissement d'une telle norme.
Vers la fin des lampes à incandescence
Des alternatives aux lampes à incandescence existent, avec une meilleure efficacité lumineuse, au prix d'un moindre indice de rendu de couleur. Les tubes fluorescents sont en usage depuis longtemps, principalement dans les environnements de travail ; les lampes « fluocompactes » et les diodes électroluminescentes peuvent remplacer les lampes à incandescence dans les mêmes luminaires domestiques.
La production de lampes classiques a été, comme quantité d’autres produits, largement délocalisée : les pays développés n’ont plus d’industrie locale à protéger. La réduction de la consommation d’énergie est passée au premier plan, pour des raisons économiques (prix croissant de l’énergie) et écologiques (la production d’énergie est une composante majeure au niveau environnemental)23[réf. incomplète].
Les États de l'Union européenne ont approuvé le 8 décembre 2008 l’arrêt progressif de la vente des lampes à incandescence de 100 watts à partir du 1er septembre 2009 (puis les modèles de 75 watts le 1er septembre 2010 et ceux de 60 watts le 1er septembre 2011), leur abandon définitif devant intervenir le 1er septembre 201224. Le passage à des méthodes d'éclairage moins dépensières en énergie permettrait d'économiser à l'échelle européenne l'équivalent de la consommation électrique de la Roumanie (soit environ 11 millions de ménages) et de réduire ainsi les émissions de dioxyde de carbone de 15 millions de tonnes par an.
Symbolisme
Dans la bande dessinée et le dessin animé, l'apparition d’une idée est souvent représentée par une lampe à incandescence qui s’allume au-dessus de la tête du personnage.
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William Wallace (Uilleam Uallas en gaélique écossais, William le Waleys en anglo-normand) est un chevalier écossais né vers 1270 et mort le 23 août 1305. Il est l'une des principales figures de la résistance écossaise contre l'Angleterre durant les guerres d'indépendance de l'Écosse.
Aux côtés d'Andrew de Moray, Wallace défait une armée anglaise à la bataille du pont de Stirling en septembre 1297. Il est nommé Gardien de l'Écosse et sert jusqu'à sa défaite à la bataille de Falkirk, en juillet 1298. En août 1305, Wallace est capturé à Robroyston (en), près de Glasgow, et remis au roi anglais Édouard Ier, qui le fait pendre, traîner et mettre en quartiers pour haute trahison et crimes contre des civils anglais.
Après sa mort, Wallace devient une icône dont la renommée dépasse les frontières de l'Écosse. Le poète du xve siècle Harry l'Aveugle lui consacre une épopée en vers, The Wallace, et il devient le héros de romans de Walter Scott et Jane Porter au XIXe siècle. En 1995, il est incarné par Mel Gibson dans le film Braveheart, qui prend d'importantes libertés avec son histoire.
Biographie
Les origines de William Wallace sont obscures. D'après Harry l'Aveugle, il serait le fils de Malcolm Wallace, un chevalier d'Elderslie, dans le Renfrewshire. Ce Malcolm aurait été tué en 1291 par un chevalier anglais, mais Harry est la seule source de cette histoire. En revanche, un sceau de William Wallace apposé sur un document de 1297 appelle son père Alan Walais, et un individu de ce nom est attesté parmi les tenanciers de la couronne écossaise à la fin du XIIIe siècle
Sa date de naissance est inconnue, mais il pourrait être né vers 1270. On lui connaît deux frères, Malcolm et John. Harry rapporte qu'il est éduqué par des oncles ecclésiastiques, mais il s'agit vraisemblablement d'une invention. Un document rédigé à Perth en 1296 mentionne « un voleur, un certain William le Waleys », qui pourrait néanmoins n'être qu'un homonyme.
Au temps de la naissance de William Wallace, le roi Alexandre III régnait depuis vingt ans sur l'Écosse. Son règne avait été une période de paix et de stabilité économique, et il avait repoussé avec succès les demandes incessantes de suzeraineté du roi d'Angleterre. En 1286, Alexandre III meurt d'une chute de cheval ; aucun de ses enfants ne lui avait survécu. La haute noblesse écossaise déclara sa petite-fille Margaret alors âgée de trois ans, reine. À cause de son âge, les nobles mirent en place une régence, les Gardiens de l'Écosse, pour assurer l'administration de l'Écosse jusqu'à ce qu'elle soit en âge de gouverner. Le roi anglais Édouard Ier mit à profit l'instabilité potentielle pour signer avec les nobles le traité de Birgham, promettant de marier son fils Édouard à Margaret, sous réserve que l'Écosse demeure une nation indépendante. Mais Margaret tomba malade et mourut en 1290, à huit ans sur le chemin de sa Norvège natale vers l'Écosse. Pas moins de treize prétendants au trône se manifestèrent presque immédiatement, ce qui mena à la crise de succession écossaise.
Jean Balliol avait une prétention légitime au trône. Cependant, les Écossais voulaient faire intervenir un arbitre étranger pour trancher, afin d'éviter tout parti pris. Étant d'une grande imprudence, ils en appelèrent au roi Édouard Ier pour arbitrer. Au lieu d'arriver comme un tiers neutre, il se rendit à la frontière anglo-écossaise avec une grande armée, et annonça qu'il était venu en seigneur pour régler une dispute dans un État vassal, forçant tous les prétendants à lui rendre hommage. Après leur avoir fait prêter serment, Édouard choisit Balliol en 1292 pour régner sur « l'État vassal d'Écosse ». En mars 1296, Balliol renia son serment et s'allia avec le royaume de France. Rapidement vaincu, le 7 juillet, il renonça au traité avec la France et le 8 juillet 1296 à Montrose il céda son royaume au roi anglais.
William Wallace apparaît dans l'histoire en assassinant William de Heselrig, shérif anglais de Lanark, pour venger la mort de sa bien-aimée (nommée Marion Braidfute selon la tradition). En raison de ce crime, il est mis hors la loi et se réfugie dans les bois où il est bientôt rejoint par une trentaine de compagnons avec lesquels il massacre la garnison anglaise de Lanark (en mai 1297). C'est le signal de la rébellion. De grands seigneurs ne tardent pas à se joindre à lui : William Douglas, qui devient son lieutenant, Robert Wishart, évêque de Glasgow qui parvient à rallier James Stewart le Grand Sénéchal à la cause, et bientôt Robert Bruce le Jeune rompant par là la réputation d'anglophilie de la famille Bruce. Et c'est avec une armée que Wallace met le siège devant Dundee au mois d'août 1297. John de Warenne, comte de Surrey, et Hugh de Cressingham, trésorier, réagissent et placent leur troupe à Stirling, coupant ainsi Wallace de ses arrières.
William Wallace rompt alors le siège et se dirige vers Stirling. Mais lorsqu'il arrive, les Anglais sont déjà solidement positionnés et plus nombreux — 6 350 fantassins et 350 cavaliers contre 2 300 fantassins dotés de lances et 180 cavaliers écossais3. La situation semble désespérée pour les Écossais qui parviennent cependant à profiter de la maladresse d'un chevalier anglais qui souhaitait engager le combat prématurément. À la suite de ce renversement de situation, les Anglais perdent 3 000 hommes dont Hugh de Cressingham et plus de 100 chevaliers. La victoire écossaise est éclatante.
Quelques villes ne tardent pas à ouvrir leurs portes, dont Aberdeen, Dundee, Perth, Stirling, Édimbourg, Roxburgh et Berwick. Wallace dirige en octobre-novembre 1297 des campagnes qui le mènent jusque dans le Cumberland et le Northumberland, tout en faisant régner l'ordre dans les territoires sous son pouvoir. Il est proclamé avant mars 1298 « gardien du royaume d'Écosse ». Édouard Ier doit intervenir en personne, abandonnant un temps le continent — où il appuyait les Flamands contre la France — pour reprendre le contrôle de l'Écosse. Il reprend Berwick en juillet 1298, puis Roxburgh. Il parvient à couper le chemin de Wallace à Falkirk. L'armée écossaise y est écrasée le 22 juillet 1298 : 2 000 morts. C'est la fin de l'épopée de Wallace.
William Wallace doit abandonner son titre de gardien du royaume entre juillet et décembre 1298. Il passe quelque temps en France avec d'autres chevaliers écossais à l'automne 1299 ; en novembre 1300, le roi de France Philippe IV envoie même pour lui une lettre de recommandation au pape. William Wallace réapparaît en Écosse aux alentours de 1303-1304 où il reprend sa vie de hors-la-loi. Sa dernière action militaire est une escarmouche en septembre 1304 à l'extrémité des Ochil Hills entre Abernethy et Lindores. Il est capturé près de Glasgow le 3 août 1305 par les hommes de sire John de Menteith, le gardien du château de Dumbarton qui, comme la plupart des nobles écossais, avait fait allégeance au roi d'Angleterre.
William Wallace est transféré à Londres le 22 août 1305 et condamné à mort pour haute trahison envers son souverain, crimes et sacrilège. Le lundi 23 août 1305, il est emmené en procession sur un cheval jusqu'à Westminster Hall et exécuté à l'âge de 35 ans. William Wallace est mis à mort dans les conditions atroces réservées aux traîtres (hanged, drawn and quartered) : traîné par des chevaux par les pieds sur plusieurs kilomètres de la tour de Londres à Smithfield, le lieu d'exécution proche de l'hôpital St Bathélémy, moitié pendu, émasculé, éventré et le feu mis à ses entrailles. Il est finalement décapité, puis découpé en morceaux. Pour que cela serve d'exemple, Edouard Ier fait exposer les différentes parties du corps de William Wallace aux quatre coins du royaume d'Angleterre. Sa tête est placée sur le pont de Londres et les parties de son corps réparties entre Newcastle-upon-Tyne, Berwick-upon-Tweed, Stirling et Perth.
Mais au lieu de saper l’esprit de liberté chez les Écossais, cette exécution va vivifier le sentiment nationaliste écossais, et d’autres hommes se sont dressés contre l’Angleterre, en particulier Robert Bruce. En 1314, les Écossais, sous le commandement de Robert Bruce, qui s'était rallié les nobles est proclamé roi d'Écosse le 25 mars 1306, défont l'armée anglaise à la bataille de Bannockburn, et assurent, à la fin de la guerre, l'indépendance de l'Écosse en 1328.
Dans la culture populaire
Une tour en son honneur, nommée Monument William Wallace, a été construite en 1869 près de Stirling.
La vie de William Wallace a fait l'objet d'une adaptation cinématographique en 1995 sous le nom de Braveheart, avec Mel Gibson. Même s'il ne respecte guère la réalité historique notamment en ce qui concerne les relations de Wallace avec la reine d'Angleterre ou Robert Bruce, il retrace bien la violence des combats ainsi que l'obstination écossaise. Le film fut un grand succès et remporta 5 Oscars. En effet, il évoque la majorité des lieux et les principales figures historiques de sa vie.
Le jeu vidéo homonyme tiré du film Braveheart sort en juillet 1999.
Le tutoriel de la campagne du jeu Age of Empires II reprend en partie l'épopée de William Wallace. La dernière mission de cette campagne est uchronique : une victoire du joueur signifie alors que les Écossais l'emportent à Falkirk et que l'odyssée de William Wallace continue.
L'extension British Island Conquest du jeu de stratégie Medieval Total War met en scène le héros écossais, permettant de retracer sa campagne et celle de ses armées. Le second opus, Medieval II: Total War, offre également dans son extension Britannia la possibilité de contrôler William Wallace en jouant la faction écossaise.
Le groupe de heavy metal Iron Maiden parle de William Wallace et de ses désirs de liberté dans la chanson The Clansman, parue en 1998 dans l'album Virtual XI. Un autre groupe de heavy metal, Grave Digger, lui a également rendu hommage sur un morceau simplement intitulé William Wallace, sorti en 1996 dans l'album Tunes of War. Le groupe de folk metal Skiltron y fait également référence dans l'album de 2006 The Clans Have United, et particulièrement avec le titre Stirling Bridge. Enfin, le groupe de oi! breton, Killer Boots, lui dédicace une chanson homonyme, ainsi que Fraction Hexagone, dans leur titre Vivre libre, ou mourir. Le groupe de power metal Civil War lui a consacré la chanson Braveheart.
La web-série Epic Rap Battles of History lui consacre un épisode sur YouTube. Interprété par EpicLLOYD, l'un des deux créateurs de la série, il est confronté au premier président des États-Unis, George Washington.
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Scotland the Brave (Alba an Aigh en gaélique écossais) est, avec Flower of Scotland et Scots Wha Hae, considéré comme l'un des hymnes nationaux officieux de l'Écosse.
La mélodie semble dater du début du XXe siècle (ou selon d'autres sources, des années 1891-1895) ; elle était déjà connue sous le nom de Scotland the Brave ou Brave Scotland.
Néanmoins, la plus ancienne partition écrite sous le nom de « Scotland the Brave » date de 1911 et a été découverte dans un recueil de mélodies d’un Boys’ Brigade.
Toutefois, c'est vers 1950 que les premières paroles furent écrites par le journaliste écossais Cliff Hanley, à la demande du chanteur Robert Wilson (en) contre la somme de 25 £ en contrepartie desquelles Wilson percevrait les droits d'auteur. Mais lorsque Hanley lui présenta le texte, Wilson fut si impressionné par la qualité du travail fourni par le journaliste qu'il considéra que cela serait tricher que de se l'approprier, et refusa de signer le contrat lui octroyant des droits.
Une autre version de l'hymne existe, intitulée Scotland Forever ; sur la même mélodie, John McDermott a composé d'autres paroles. Une troisième version, My Bonnie Lassie, existe également.
Utilisation
Cette chanson, aux accents très patriotes, est arrivée derrière Flower of Scotland lors d'un sondage internet visant à déterminer l'hymne favori des Écossais en juillet 2006.
Scotland the Brave a été utilisée pour représenter l'Écosse lors des Jeux du Commonwealth jusqu'aux Jeux de 2006 inclus, avant d'être remplacée par Flower of Scotland. C'est aussi Flower of Scotland qui remporte la faveur générale lors des matches de rugby à XV joués par l'équipe nationale d'Écosse.
En 2006, Scotland the Brave a été adopté comme marche de régiment par le Royal Regiment of Scotland.
Cet hymne est la musique du pipe band (corps de cornemuses) d'un régiment de l'armée canadienne, le British Columbia Dragoons ; il est également joué à chaque revue de l'école militaire américaine The Citadel.
L'hymne Praise to the Man de l'église des Saints des Derniers Jours, composé par W. W. Phelps, reprend la mélodie de Scotland the Brave.
Un spectacle intitulé Scotland the Brave, en tournée en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Canada en 2007, était un ensemble de musique écossaise, de chansons traditionnelles et de danse.
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La prison du Grampian, aussi dénommée HMP Grampian, est un établissement pénitentiaire situé à Peterhead, en Aberdeenshire (Écosse). Accueillant une population carcérale des deux sexes et de tous âges, mineurs compris – fait unique en Écosse –, elle reçoit ses premiers prisonniers le 3 mars 2014.
Construite en remplacement des prisons de Peterhead et d'Aberdeen, elle peut recevoir jusqu'à 500 prisonniers
À l'attention des détenus, la prison compte une salle de sports, une salle de classe et des ateliers de travail.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Prison_du_Grampian
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Une voix grave, un regard ténébreux : l’acteur écossais restera à jamais associé au célèbre espion britannique qu’il a incarné dans sept épisodes.
L'acteur Sean Connery lors de la promotion de son autobiographie « Etre écossais »,, au Edinburgh International Book Festival, dans les jardins de Charlotte Square, à Édimbourg, le 25 août 2008. AFP/ED JONES
On l’appelait Bond. James Bond. Il n’était pourtant pas le seul à avoir porté ce nom, et il en avait porté bien d’autres : épiques (le roi Arthur, Robin des bois et Richard Cœur de Lion), célèbres (William Forrester, Guillaume de Baskerville et Henry Jones), parfois maudits (Zed dans le désastreux Zardoz, Allan Quatermain dans La Ligue des Gentlemen extraordinaires). Mais s’il n’en restait qu’un, ce serait celui de son premier grand rôle : James Bond, l’agent secret 007 au service secret de Sa Majesté d’Angleterre.
Après un demi-siècle sur les écrans, Sean Connery est mort, a annoncé sa famille à la BBC, samedi 31 octobre. Il avait 90 ans. Il était né le 25 août 1930 à Edimbourg, capitale de l’Ecosse. De cette mère-patrie, il était fier au point d’arborer le kilt en toute occasion propice (même lors de son anoblissement par Elizabeth II, en 2000, occasion que la presse britannique s’accorda à trouver non propice), d’intituler son autobiographie Being A Scot (Etre écossais), et de conserver imperturbablement son accent caractéristique, même lorsqu’il jouait un personnage d’une autre nationalité.
Fils d’une femme de ménage et d’un ouvrier, il claque tôt la porte de l’école et s’essaye à des métiers divers : livreur de lait, maçon, modèle pour l’Ecole des beaux-arts, vendeur de voitures d’occasion, maître-nageur… Il exerce même la profession exotique de vernisseur de cercueils. « J’ai fréquenté tellement de secteurs différents que c’en est une plaisanterie. Et aucun d’eux ne me convenait le moins du monde », confiait-il au journaliste Roger Ebert sur le tournage des Incorruptibles de Brian De Palma, en 1986.
Un succès fulgurant
Après un passage de trois ans dans la marine, il travaille assidûment à sa carrière… sportive : excellent footballeur, il s’adonne au culturisme et (selon son site officiel, mais l’information est régulièrement mise en doute) aurait atteint la troisième marche du podium de Mr. Univers en 1950. Il commence alors à apparaître sur scène et à l’écran. Des rôles de figuration d’abord, que sa stature élégante lui permet de gagner aisément.
La gloire se fait attendre, mais il refuse la carrière de footballeur professionnel qu’on lui propose. Ce n’est qu’au bout de longues années d’acharnement qu’il décroche ses premiers vrais rôles, avec Les Criminels de Londres, puis Je pleure mon amour (Another Time, Another Place), dans lequel il donne la réplique à la belle Lana Turner. Nous sommes en 1958, on découvre un jeune homme de 28 ans dont la belle voix grave tempère le jeu un peu tâtonnant, tout en effets de sourcils – qu’il a alors foisonnants.
C’est en regardant « Darby O’Gill et les farfadets », une production Disney peuplée de lutins et mal accueillie, que Albert R. Broccoli découvre son futur 007
Il lui faudra patienter encore pour connaître le succès, qui sera fulgurant, autant que l’attente en a été longue. En 1961, le producteur Albert R. Broccoli veut adapter les romans à succès que Ian Fleming, ex-recrue des services secrets britanniques, consacre à un espion fictif nommé James Bond. Après avoir envisagé des noms illustres (Cary Grant, James Mason, Richard Burton…), c’est finalement en regardant Darby O’Gill et les farfadets, une production Disney peuplée de lutins et mal accueillie, que Broccoli découvre son futur 007, en chemise et maniant la faux, un hymne campagnard aux lèvres.
James Bond 007 contre Dr No sort le 6 octobre 1962 en Angleterre, et les recettes promettent au producteur la saga dont il rêve. Un phénomène est né, miroir fidèle des désirs du public de ces années 1960, et de sa soif de légèreté : action, dépaysement, divertissement, Ursula Andress en bikini blanc, naissant comme Vénus hors de l’onde.
Séducteur
Y naît surtout le mâle moderne, que les hommes rêvent d’être et les femmes d’avoir : as de la réplique assassine mais peu bavard, jouant savamment du sourcil – qu’il a su élaguer –, séducteur, mais jamais vraiment rustre, bien habillé, toujours, et toujours élégant, même pendant la bagarre. Sportif, en somme, dans le sens chic du terme. Le cinéma, qui adaptait depuis les années 1930 les aventures d’Arsène Lupin « gentleman cambrioleur », vient de trouver son « gentleman espion ».
Sean Connery jouera Bond dans sept films, de 1962 à 1983. Lorsque sort On ne vit que deux fois, en 1967, il a 37 ans, et décide de renoncer au rôle, le temps pour George Lazenby d’une unique prestation. Puis Sean Connery revient à Bond en 1971 dans Les diamants sont éternels, avant de partir à nouveau, laissant la place à Roger Moore. Dans une interview de 1972, il raconte : « J’ai voulu me retirer après l’avoir joué cinq fois, et je n’ai tourné Les diamants sont éternels que parce qu’il pouvait me rapporter 1 million de dollars pour le Fonds écossais pour l’éducation. » Mais en 1983, il revient à Bond encore, pour Jamais plus jamais, un épisode non officiel de la saga.
Comment comprendre ces allées et venues ? Plusieurs hypothèses se confrontent, et le discours de l’acteur lui-même a pu varier : il était trop âgé (Roger Moore, son aîné de trois ans, jouera pourtant 007 jusqu’à ses 58 ans), trop las des intrigues répétitives, trop prisonnier des tournages rapprochés et désireux de ne pas s’enfermer dans le rôle… La carrière qu’il poursuit en parallèle de ses jeux d’espion ne laisse pourtant rien à désirer. Il y reste un homme à femmes.
Dirigé par Alfred Hitchcock, il mène l’enquête sur une blonde au passé trouble, jouée par Tippi Hedren, dans Pas de printemps pour Marnie (1964). La même année, dans La Femme de paille, il fait d’une brune envoûtante (Gina Lollobrigida) la veuve noire idéale pour son vieil oncle. Puis c’est une comédie, L’Homme à la tête fêlée (1966), dans laquelle il devient fou pour rire, assailli par toutes les femmes, les blondes (Joanne Woodward), les brunes (Jean Seberg). Enfin Edward Dmytryk l’entraîne sur les terres du western avec Shalako (1968), où il sauve une blonde aux cheveux fous (Brigitte Bardot) d’Apaches vindicatifs.
« Je ne pense pas qu’il ait beaucoup évolué en tant qu’acteur. C’est plutôt l’opinion qui s’est enfin mise à la mesure de ce qu’il peut faire », disait Sidney Lumet à propos de Sean Connery
Sean Connery collabore avec le réalisateur américain Sidney Lumet à cinq reprises, dont le controversé The Offence, en 1972. Dans la peau du sergent Johnson, enquêteur épuisé par les longues années de service sur les traces d’un violeur de petites filles, il offre une performance glaçante. Le film est si noir qu’il sera interdit dans plusieurs pays et n’apparaîtra sur les écrans français qu’en 2007, après trente-cinq ans de purgatoire. L’une des raisons les plus souvent avancées pour expliquer cette censure est que la performance radicale de Sean Connery aurait pu nuire à la carrière étincelante de son plus célèbre avatar… l’agent secret James Bond.
« Il est presque impossible de tenter d’effacer l’image de Bond », observait Sean Connery dans une interview de 1989. S’il est loin d’avoir connu le sort d’un Mark Hamill (le Luke Skywalker de Star Wars, qui continua de tourner beaucoup après la saga, mais ne parvint jamais à revenir sur le devant de la scène), il n’en est peut-être pas passé loin. On peine souvent à se rappeler que c’était lui qui donnait la réplique à Tippi Hedren dans Pas de printemps pour Marnie. Et qui se souvient aujourd’hui, malgré son acharnement à le répéter, qu’il a joué au théâtre, et tenu en 1961 le rôle de Macbeth pour la télévision canadienne ?
En 1993, Vanity Fair retranscrivait pour un portrait de l’acteur cette analyse de Sidney Lumet : « Je ne pense pas qu’il ait beaucoup évolué en tant qu’acteur. C’est plutôt l’opinion qui s’est enfin mise à la mesure de ce qu’il peut faire. J’ai toujours su de quoi il était capable. John Huston, quand il l’a engagé pour L’Homme qui voulut être roi, le savait également. Sean a toujours su jouer comme un géant. Mais c’est seulement dans les dix ou quinze dernières années que les gens ont commencé à dire : “Ça alors ! Il sait jouer !” »
Un Oscar pour un second rôle
Il y a bien deux identités derrière son nom : James Bond, et Sean Connery vieux. 007 semble avoir absorbé sa jeunesse. Sourcils noirs et barbe blanche, calvitie assumée (il portait la perruque dès Dr. No), toujours séduisant, mais plus Bond : dès L’Homme qui voulut être roi, en 1975, Sean Connery est frappé de vieillesse. Il a 45 ans. Peut-être vieillir était-il sa seule voie de salut.
« J’aimerais devenir un vieil homme avec une belle tête. Comme Hitchcock. Ou Picasso. Ils ont travaillé dur toute leur vie, mais ils ne montrent aucune lassitude », avait confié Sean Connery à 34 ans
Cette gueule cinégénique post-Bond, on la retrouve presque à l’identique pour ses rôles les plus populaires, du milieu des seventies jusqu’au début des années 2000 : Le Lion et le Vent, Un pont trop loin, Highlander, Indiana Jones et la dernière croisade, A la poursuite d’Octobre rouge… C’est un Sean Connery blanchi qui reçoit en 1986 un British Academy Film Award pour son rôle de Guillaume de Baskerville dans Le Nom de la Rose de Jean-Jacques Annaud, et son seul Oscar, celui du meilleur acteur dans un second rôle, assorti d’un Golden Globe, pour Les Incorruptibles, en 1987.
Après un demi-siècle de carrière, le passage au nouveau millénaire sera le seuil de trop. Toujours fringant à 69 ans face à Catherine Zeta-Jones dans Haute voltige de John Amiel (1999), plus à l’aise que jamais dans sa posture fétiche de pygmalion en 2001 dans A la rencontre de Forrester de Gus Van Sant, il refuse les rôles de Morpheus dans Matrix et de Gandalf dans Le Seigneur des anneaux, mais signe pour celui d’Allan Quatermain dans La Ligue des Gentlemen extraordinaires de Stephen Norrington, adaptation à gros budget du célèbre comic d’Alan Moore.
Le film est un succès commercial, mais un carnage critique. Sean Connery n’en avait pas attendu la sortie pour inaugurer une retraite méritée. Les mauvaises langues se plurent à rappeler que Forrester aurait fait un testament avec plus de panache. Mais ces dernières semblent être restées tout au long de cette carrière bien remplie le cadet des soucis de Sean Connery.
A 34 ans, il déclarait au journaliste du Saturday Evening Post qui l’interrogeait sur ses ambitions : « Plus que tout, j’aimerais devenir un vieil homme avec une belle tête. Comme Hitchcock. Ou Picasso. Ils ont travaillé dur toute leur vie, mais ils ne montrent aucune lassitude. Ils n’ont pas perdu un seul jour avec toutes ces absurdités qui peuvent envahir une existence. Ils savent que la vie est plus qu’un stupide concours de popularité. » N’en déplaise à cet agaçant jouvenceau qu’est toujours 007, Sean Connery a parfaitement réussi.
25 août 1930 : Naissance à Edimbourg (Ecosse)
1958 : « Je pleure mon amour »
1962 : « James Bond 007 contre Dr No »
1964 : « Pas de printemps pour Marnie »
1972 : « The Offence »
1975 : « Le Lion et le Vent »
1989 : « Indiana Jones et la dernière croisade »
1999 : « Haute voltige »
2001 : « A la rencontre de Forrester »
2003 : « La Ligue des Gentlemen extraordinaires »
2020 : Mort à l’âge de 90 ans