Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
11.02.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Face 1
"Laisse béton" - 2h30
"Le blues de la porte d'Orléans" - 3:10
"La chanson du loubard" (Muriel Huster, Renaud Séchan) - 2:35
"Je suis une bande de jeunes" (Renaud Séchan, François Bernheim) -
"Adieu Minette" - 3:48
"Les charognards" - 4:22
Face 2
"Jojo le démago" - 2:26
"Buffalo débile" - 2:19
"La boum" - 3:00
"Germaine" - 3:15
"Mélusine" - 1:37
"La bande à Lucien" - 2:52
Les pistes 1 et 3 ont été incluses dans la compilation The Meilleur Of Renaud (75-85) . La piste 1 figurait également sur le CD Ma Compil . Les pistes 1, 4 et 5 ont été couvertes pour l'album hommage La Bande à Renaud .
Renaud - voix
Alain Ledouarin - guitare
Patrice Caratini - contrebasse
Alain Labacci - guitare, banjo
Joss Baselli - accordéon , bandonéon
Christian Lété - percussion
Jean-Jacques Milteau - harmonica
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A | Je l'ai été trois fois (film) |
Adieu Paris (film, 1952) | Je sème à tout vent |
Adorables Créatures | La Jeune Folle |
Agence matrimoniale (film) | Jeunes Filles (film) |
L'Agonie des aigles (film, 1952) | Jeux interdits |
Allô... je t'aime | Jocelyn (film) |
Les Amants maudits (film) | Jour de peine |
L'Amour, Madame | Le Jugement de Dieu |
L'amour n'est pas un péché | L |
L'Amour toujours l'amour | Les loups chassent la nuit |
L'Anticoncept | M |
Au cœur de la Casbah | Ma femme, ma vache et moi |
Avec André Gide | La Maison dans la dune (film, 1952) |
B | Manon des sources (film, 1952) |
Les Belles de nuit (film) | Massacre en dentelles |
Bille de clown | Milady et les Mousquetaires |
Brelan d'as (film, 1952) | La Minute de vérité |
Buridan, héros de la tour de Nesle | Mon curé chez les riches (film, 1952) |
C | Monsieur Leguignon lampiste |
Le Carrosse d'or | Monsieur Taxi |
Casque d'or | N |
C'est arrivé à Paris | Nez de cuir |
Cet âge est sans pitié | Nous irons à Monte-Carlo |
Le Chemin de Damas (film, 1952) | Nous sommes tous des assassins |
Chicago-digest | O |
La Cité du midi | Olympia 52 |
Coiffeur pour dames (film, 1952) | Onze heures sonnaient |
Colette (film, 1952) | Ouvert contre X |
Les Conquérants solitaires | P |
Le Costaud des Batignolles | Paris chante toujours |
Le Crime du Bouif (film, 1952) | Le petit monde de Don Camillo |
Le Curé de Saint-Amour | Les Petites Filles modèles (film, 1952) |
D | Piédalu fait des miracles |
Dans la vie tout s'arrange | Le Plaisir |
La Danseuse nue | Plaisirs de Paris (film, 1952) |
La Demoiselle et son revenant | Le Plus Heureux des hommes |
Les Dents longues | Poil de carotte (film, 1952) |
Les Deux Monsieur de Madame (film, 1952) | Procès au Vatican |
Domenica | La Putain respectueuse (film) |
Douze heures de bonheur | Q |
Drôle de noce | Les Quatre Sergents du Fort Carré |
Duel à Dakar | R |
Le Duel à travers les âges | Rayés des vivants |
E | Rendez-vous à Grenade |
Elle et Moi | Les Révoltés du Danaé |
Éternel espoir | Le Rideau rouge |
F | S |
Fanfan la Tulipe (film, 1952) | Saint-Tropez, devoir de vacances |
La Femme à l'orchidée | Le Secret d'une mère |
Les femmes sont des anges | Les Sept Péchés capitaux (film, 1952) |
La Fête à Henriette | Sergil chez les filles |
La Fille au fouet | Seuls au monde (film) |
La Forêt de l'adieu | Si ça vous chante |
Fortuné de Marseille | Son dernier Noël |
Foyer perdu | Les Surprises d'une nuit de noces |
Le Fruit défendu (film, 1952) | T |
La Fugue de monsieur Perle | Torticola contre Frankensberg |
G | Trois femmes (film, 1952) |
Le Gantelet vert | Trois Vieilles Filles en folie |
Grand Gala | Le Trou normand |
Le Grand Méliès | U |
Groenland : vingt mille lieues sur les glaces | Un jour avec vous |
Grrr | Un jour comme les autres |
H | Une enfant dans la tourmente |
L'Homme de ma vie (film, 1952) | Une fille sur la route |
Les Hommes de la nuit | V |
Le Huitième Art et la Manière | Valse dans la nuit |
Hurlements en faveur de Sade | La Vérité sur Bébé Donge (film) |
I | La Vie de Jésus (film, 1951) |
Il est minuit, docteur Schweitzer | La Villa Santo Sospir |
Ils sont dans les vignes | Violettes impériales (film, 1952) |
J |
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A | Mimi Pinson |
À Paris tous les deux | Le Miroir à deux faces |
À pied, à cheval et en spoutnik | Les Misérables (film, 1958) |
Les Amants (film, 1958) | Miss Pigalle |
Anna de Brooklyn | Les Mistons |
Arènes joyeuses (film, 1958) | Moi, un noir |
Ascenseur pour l'échafaud | La Môme aux boutons |
Les Aventuriers du Mékong | Mon coquin de père |
B | Mon oncle |
Le Beau Serge | Montparnasse 19 |
Les Bijoutiers du clair de lune | La Moucharde |
La Bonne Tisane | N |
C | Ni vu, ni connu (film) |
Cargaison blanche | O |
Cerf-volant du bout du monde | Ô saisons, ô châteaux |
C'est la faute d'Adam | L'Ombre familière |
Cette nuit-là (film, 1958) | L'Opéra-Mouffe |
Le Chant du styrène | P |
Chaque jour a son secret | La P... sentimentale |
La Chatte (film, 1958) | Le Palais idéal |
Chéri, fais-moi peur | Paris mange son pain |
Christine (film, 1958) | Le Passager clandestin (film, 1958) |
Chronique provinciale | Philippe (film) |
Clara et les Méchants | Le Piège (film, 1958) |
La Cocotte d'Azur | Police judiciaire (film, 1958) |
D | Porte océane |
Derrière la grande muraille | Pourvu qu'on ait l'ivresse... |
Le Désert de Pigalle | Premier mai (film) |
Le désir mène les hommes | La Première Nuit |
Le Désordre et la Nuit | Prisons de femmes (film, 1958) |
Le Dos au mur (film, 1958) | Q |
Du côté de la côte | Quand sonnera midi |
E | R |
L'Eau vive | Rafles sur la ville |
Échec au porteur | Rapt au Deuxième Bureau |
L'École des cocottes (film, 1958) | Résurrection (film, 1958) |
En bordée (film, 1958) | La Révolte des gladiateurs |
En cas de malheur (film) | S |
En légitime défense | Sacrée Jeunesse |
Les Époux terribles | Sans famille (film, 1958) |
Et ta sœur (film, 1958) | Le Septième Ciel (film, 1958) |
F | Sérénade au Texas |
Femmes d'un été | Le Sicilien (film, 1958) |
Les femmes sont marrantes | Sois belle et tais-toi (film, 1958) |
La Fille de feu | Le Souffle du désir |
La Fille de Hambourg | Suivez-moi jeune homme (film) |
Fortunella (film) | Les Surmenés |
G | T |
Les Gaîtés de l'escadrille | Tabarin (film) |
Gentleman cambrioleur (film) | Tamango (film) |
Le Gorille vous salue bien | Tant d'amour perdu |
Les Grandes Familles (film) | Taxi, Roulotte et Corrida |
H | La Tempête (film, 1958) |
Les Hommes de la baleine | Le Temps des œufs durs |
I | Thérèse Étienne |
Incognito (film, 1958) | Le Tombeur (film) |
J | Les Tricheurs (Carné) |
Les Jeunes Maris | Trois jours à vivre (film, 1958) |
Les Jeux dangereux | U |
La Joconde : Histoire d'une obsession | Un Américain |
Le Joueur (film, 1958) | Un certain monsieur Jo |
L | Un drôle de dimanche |
La Bigorne, caporal de France | Un homme se penche sur son passé (film, 1958) |
Liberté surveillée (film) | Une balle dans le canon |
La loi, c'est la loi | Une histoire d'eau |
M | Une vie (film, 1958) |
Madame et son auto | V |
Maigret tend un piège (film) | Venise, la Lune et toi |
Les Maîtres fous | La Vie à deux |
La Maja nue (film) | Les Vignes du Seigneur (film) |
Les Marines | Les Violents |
Maxime (film) | Vive les vacances (film, 1958) |
La Mère et l'Enfant | Voyage en Boscavie |
Métropolitain (film, 1958) |
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Utah Beach est l'appellation d'une des cinq plages du débarquement de Normandie le 6 juin 1944. Plage la plus à l'ouest des zones du débarquement allié et la seule située dans le département de la Manche sur la côte nord-est du Cotentin, à l'ouest de l'estuaire de la Vire (les quatre autres se trouvent sur la côte du Calvados), Utah Beach s'étend de Sainte-Marie-du-Mont jusqu’à Quinéville sur environ 5 km de long, avec une zone d'assaut principal à hauteur de Varreville.
Elle fut ajoutée aux plans initiaux du débarquement, du fait d'un plus grand nombre de chalands de débarquement finalement disponibles et permettait ainsi d'avoir une tête de pont plus proche du port de Cherbourg. La 2e DB, commandée par le général Leclerc, y débarqua 30 juillet 1944. Le débarquement à Utah Beach fut certainement le moins coûteux en vies humaines et celui avec les résultats, à la fin de la première journée, les plus proches des objectifs initiaux des Alliés. La 4e division d'infanterie américaine n'y rencontra qu'une relativement faible résistance ennemie, en contraste avec Omaha Beach l'autre plage du secteur américain. Les fortifications allemandes y étaient moindres du fait d'une configuration des lieux jugée peu propice par les Allemands pour un débarquement. En effet, la plage se trouve sur un cordon littoral adossé à des zones marécageuses. Le débarquement américain sur Utah sera donc précédé d'une opération aéroportée de nuit, elle sera coûteuse en vies humaines, sur Sainte-Mère-Église et Chef-du-Pont afin de contrôler les quelques routes au travers des marais permettant les sorties de plage
La partie est du Cotentin, à la limite des départements de la Manche et du Calvados est une zone de terres basses et humides, sujette à des inondations régulières en hiver. Sur le littoral, s'étendent de larges plages de sable bordées d'un cordon dunaire les séparant des marais que l'on franchit en empruntant des chemins surélevés. Les Allemands avaient volontairement maintenu plusieurs zones inondées pour rendre plus difficile un débarquement.
Cette plage, particulièrement propice à un assaut amphibie, verra ses défenses renforcées après que le maréchal Rommel détectera de nombreuses faiblesses dans le dispositif défensif allemand lors de ses multiples visites d'inspection. Ainsi, les dunes entre la baie des Veys et Saint-Vaast-la-Hougue seront truffées de nids de mitrailleuses et sur les hauteurs de l'arrière-pays seront aménagées quelques batteries lourdes, notamment à Azeville, Crisbecq, Morsalines, La Pernelle. Néanmoins cette zone restera moins fortifiée que d'autres zones de la côte normande du fait que les Allemands estimaient que les marais et les zones inondées rendaient difficile un accès à l'intérieur des terres.
Initialement, les Alliés n'avaient pas prévu de débarquer sur les côtes du Cotentin. La proximité du port de Cherbourg et la nécessité de disposer d'une solution de repli au cas où la situation tournerait mal sur les plages du Calvados, décidèrent les responsables du haut commandement allié (le général Eisenhower et le général Montgomery) à ajouter une cinquième plage. Un plus grand nombre de chalands de débarquement disponibles permit cette plage supplémentaire.
L'endroit retenu reçut le nom de code d’Utah Beach. Il s'étend de Sainte-Marie-du-Mont jusqu’à Quinéville, avec une zone d'assaut d'environ deux kilomètres à hauteur de Varreville. Afin de permettre une sortie de plage des troupes fraîchement débarquées et qu'elles ne se trouvent pas bloquées entre la plage et les marais, les Alliés décidèrent d'engager deux divisions parachutistes, la 82e et la 101e divisions aéroportées américaines qui devront pour cela établir un point de fixation sur la zone de Sainte-Mère-Église et Chef-du-Pont et contrôler les quelques routes d'accès aux plages. Ils doivent également prendre le contrôle de la N 13, route nationale reliant Paris à Cherbourg via Caen et d'importance stratégique, cela afin d'éviter tout mouvement de troupes ou contre-attaque ennemis par cette voie et aussi de couper la liaison avec la forteresse de Cherbourg. Dans ce même but, ils doivent également contrôler la ligne de chemin de fer reliant Caen à Cherbourg, les ponts de la Douve et le contrôle du canal de Carentan à la mer. L'assaut aéroporté porte les noms d'opérations Albany et Boston.
Opérations
C'est à 6 h 30 le 6 juin, après une intense préparation d'artillerie et d'un bombardement aérien efficace des principales positions allemandes, que la 4e division d'infanterie US est engagée. Deux escadrons de chars DD amphibies sont mis à l'eau à 3 kilomètres du rivage. Ils rejoignent la plage par leurs propres moyens grâce à deux hélices et une jupe de caoutchouc. Ils s'approchent en deux vagues d'assaut, 12 chars pour l'une, 16 pour l'autre, de la plage où ils commencent à tirer sur les positions des Allemands alors que ceux-ci peinent à réorganiser leur défense après le terrible et efficace bombardement allié qui vient juste de cesser.
En raison d’une erreur de navigation, les premières vagues d’assaut prirent pied à environ 2 kilomètres au sud de l'endroit prévu. Heureuse erreur pour les Alliés puisque les défenses allemandes étaient ici nettement moins redoutables. Pendant le début du débarquement de la division d'infanterie américaine, les tirs allemands sont nourris mais peu précis et peu à peu, les positions de mitrailleuses allemandes sont rapidement neutralisées. Il subsistera tout au long de la journée des tirs aléatoires mais meurtriers des canons et mortiers de la 709e division d'infanterie allemande située dans les terres mais que l'avancée des troupes à terre et les tirs guidés des navires alliés réduiront progressivement.
La plage est aux mains des Alliés assez rapidement. La marée se retirant, découvre les défenses des plages que les unités du génie commencèrent à éliminer moins d'une heure après le début du débarquement, afin d'ouvrir des passages aux chalands de débarquement de matériels et véhicules lourds. Deux heures après le débarquement, le mur antichar fut dynamité en plusieurs endroits et les chars purent commencer leur progression à l'intérieur des terres. La jonction des troupes débarquées et des parachutistes se fit en début d'après midi du côté de Pouppeville.
Les pertes de la 4e division (tués, blessés et disparus) ne dépassèrent pas les 200 hommes pour la journée du 6 juin.
Comparativement à Omaha Beach, Utah Beach fut un succès, et ce dû à plusieurs facteurs :
Moins de fortifications allemandes comparé à d'autres plages. La défense est largement fondée sur l'isolement du cordon littoral de l'intérieur du pays par les zones inondées.
Un bombardement avant l'assaut efficace : beaucoup des grands bunkers identifiés, comme la batterie côtière près de Saint-Martin-de-Varreville, furent détruits par les B-26 Marauder, bombardiers moyens de la 9e US Air Force, volant à moins de 5 000 pieds (1 600 m) et fournissant aussi un appui aérien rapproché aux forces d'assaut.
Les tanks DD : 28 des 32 tanks amphibies ont atteint le rivage car ils ont été mis à l'eau 2 fois plus près de la plage qu'à Omaha et furent aussi capables de se diriger dans le courant de manière plus efficace pour éviter la houle.
L'erreur sur la zone de débarquement avec un débarquement vers une zone plus au sud que prévu se révélant une des zones de sortie de plage la moins fortifiée.
Les troupes parachutistes : la différence la plus significative fut les 13 000 hommes de la 101e et de la 82e division aéroportée qui combattaient déjà dans l'intérieur des terres lors du début du débarquement. Cinq heures avant la première vague d'assaut, les troupes parachutées ou arrivées par planeurs combattaient au-delà des plages, éliminant l'ennemi des positions le long des sorties de plages et créant la confusion parmi les Allemands, prévenant ainsi toute contre-attaque organisée de la part de l'ennemi vers les zones de débarquement.
Mais ce succès doit être relativisé par les lourdes pertes subies par les troupes aéroportées. La 101e perdit 40 % de ses effectifs le jour J, dus à une dispersion au largage (plusieurs tombèrent dans les marais) et à de durs combats au sol.
Logistique
Dans les 12 premières heures, ce sont 23 250 hommes, 1 700 véhicules de combats et 1 695 tonnes d'approvisionnement qui seront débarqués sur cette plage.
Par la suite, une véritable logistique d'approvisionnement va être mise en place à Utah Beach par la brigade spéciale de génie américain, forte de 19 500 hommes, brigade qui sera portée dans les semaines qui suivent à près de 70 000 hommes. Cette unité, commandée par le major général Eugene Meode Caffey, permettra de juin à novembre 1944 le débarquement sur la plage et l'acheminement jusqu'au front de 836 000 hommes, 220 000 véhicules de la jeep à la locomotive, 775 000 tonnes d'approvisionnements. En effet, privé rapidement de leur port artificiel de Saint-Laurent-sur-Mer détruit par la tempête du 19 juin, les Américains durent imaginer des solutions de rechange, la plage sera donc utilisée par des chalands mais aussi par des échouages volontaires de bateaux de plus fort tonnage, repris ensuite par la marée montante. Le quartier général de cette unité de génie sera durant les premières semaines établi dans le premier blockhaus pris aux Allemands à Utah Beach. Sur celui-ci s'élève aujourd'hui le monument à la mémoires des hommes de la 1re brigade de génie.
Vue du côté allemand
Selon un historien anglais, Sir Basil Liddel Hart , qui a interviewé les généraux allemands prisonniers de guerre, le haut-commandement allemand était conscient de la faiblesse des divisions stationnées à l'ouest. Les divisions étaient squelettiques.
Selon des auteurs allemands, le point d'appui W5 donna bien du fil à retordre aux troupes de débarquement. Cette position était aussi bien armée que possible (en fonction des ressources disponibles alors) :
mini-tanks "Goliath",
une tourelle blindée, canon de 88 mm,
canons de 50 mm,
canons anti-chars de 75 mm,
un obusier de 160 mm (1re Guerre mondiale)
une tourelle de char Renault FT, enterré, abritant une mitrailleuse Hotchkiss.
Le tout était complété par des nids de mitrailleuses battant le terrains sans angles morts. L'approvisionnement en munitions était estimé suffisant. L'ensemble des dispositifs, avec les abris enterrés, était relié par de profondes tranchées. Le tout revêtait un aspect redoutable. Le commandement était assuré par le lieutenant Janhke (à 22 ans avait fait ses preuves sur le front de l'est) et le personnel était composé de réservistes âgés amalgamés avec de jeunes recrues.
Les combats débutent par la capture de parachutistes US dans les marais inondés. Un violent bombardement aérien le 6 juin à 4 h du matin endommage les pièces d'artillerie (particulièrement la pièce de 88 mm), fait sauter les stocks de munitions et provoque des pertes en personnel. Le bombardement est complété par des avions lanceurs de roquettes.
La première vague de débarquement est sérieusement détruite par les mines et par deux mitrailleuses lourdes rescapées. La seconde vague est moins prise à partie, abritée par les épaves de la plage. L'arrivée des chars DD va changer la donne, détruisant par leur canons les armements rescapés. La pièce de 88 mm remise en état ne tirera qu'un coup et sera hors d'usage. L'obusier de 160 mm sera détruit par les tirs des pièces de marine ainsi que le reste de l'artillerie. Les mini-chars Goliath se montreront inefficaces, leurs télécommandes filaires ayant été déréglées par les bombardements.
Les unités du génie US vont déminer la plage. Peu à peu, les défenseurs sont réduits par les tirs de canons de marine. Le lieutenant Janhke est capturé avec ce qu'il reste de ses hommes et envoyé sur un destroyer. Les bulldozers US commencent à dégager la plage en face de ce qui reste de W5. Les parachutistes allemands n'ont pas pu s'approcher de W5 pour prêter assistance et ont été repoussés.
Selon Olivier Wieviorka, les pertes américaines parmi les troupes débarquées furent faibles (300 hommes) alors que les pertes en péniches de débarquement furent importantes.
Un lieu de mémoire
Un musée du débarquement Utah Beach a été édifié en 1962 à l'endroit même où les troupes américaines débarquèrent le Jour J.
Utah Beach possède en outre plusieurs monuments commémoratifs :
Le monument des États-Unis.
Le monument à la 4e division d'infanterie américaine.
Le monument à la 90e division d'infanterie américaine.
Le monument Higgins-Boat inauguré à l'occasion du 71e anniversaire du Débarquement en 2015
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La bataille de Carentan est un engagement de la Seconde guerre mondiale entre les forces aéroportées américaines et la Wehrmacht lors de la bataille de Normandie. Elle eut lieu du 6 au 13 juin 1944 dans les environs de Carentan en France. Théâtre de violents affrontements, la ville sera prise avant que les Allemands qui s'en étaient retirés à court de munitions ne tentent une dernière et infructueuse contre-attaque.
l'opération Overlord
L'objectif des Américains était de consolider les têtes de pont alliées de Utah et Omaha Beach et d'établir une ligne défensive sur le front normand afin de contenir d'éventuelles contre-attaques allemandes. Les Allemands retranchés dans la ville tentèrent de la défendre le plus longtemps possible afin de permettre à leurs renforts d'arriver sur le front et d'ainsi empêcher la 1re armée américaine d'attaquer l'axe Lessay-Périers, ce qui aurait eu pour conséquence de couper le Cotentin.
Carentan était défendue par le 6e régiment de parachutistes, deux bataillons des légions de l'Est et d'autres éléments des forces allemandes en débâcle après l'opération Overlord qui reçurent l'ordre de défendre la ville jusqu'au bout tandis que la 17e Panzer grenadier division SS Götz von Berlichingen, envoyée en renfort, essayait tant bien que mal d'arriver mais était retardée à cause du manque de carburant ainsi que par les attaques aériennes alliées. La 101e division aéroportée américaine, parachutée le Jour J (6 juin 1944) non loin de Carentan reçut l'ordre de prendre la ville aux Allemands.
Les assauts américains sur Carentan débutent le 10 juin. Deux jours plus tard, le 12 juin, les forces allemandes, à court de munitions, sont contraintes de se retirer de la ville. Le lendemain, la 17e Panzer grenadier division SS Götz von Berlichingen contre-attaque vers les positions de la 101e aéroportée. Cet assaut sera d'abord un succès, avant que les forces de la 2e division blindée américaine viennent mettre en déroute les unités allemandes.
La prise de Carentan permet aux Américains de consolider leurs positions et d'établir une ligne défensive en Normandie, leur donnant ainsi un front continu qui leur permettra de progresser en profondeur dans les terres normandes. Ce sera le début de la bataille des Haies.
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Le maquis de Saint-Marcel est un maquis qui exista en Bretagne occupée, dans le centre du Morbihan non loin du village de Saint-Marcel pendant la Seconde Guerre mondiale.
Il a été créé en février 1943 par Émile Guimard, de Lizio, et Antoine Rolland, de Sérent, pour recevoir des parachutages d'armes. Ce terrain discret, dénommé « baleine » derrière la ferme de la Nouette près de Saint-Marcel avait été trouvé à la demande de la mission Cockle composée de deux agents secrets de la France libre, le lieutenant Guy Lenfant et le sergent radio André Rapin, parachutés près de l'étang au Duc entre Ploërmel et Loyat dans la nuit du 21 au 22 décembre 1942 pour armer les premiers réseaux de Résistance du Morbihan. Ces deux agents, missions remplies avec de multiples parachutages autour de Ploërmel et de Pontivy durant le premier semestre 1943, retournèrent en Angleterre le 15 juillet de la même année, embarquant avec eux le plan des défenses allemandes du Morbihan, remis par le commandant départemental de gendarmerie et le résistant, Maurice Guillaudot. En mai, ces parachutages furent suspendus, après quelques ratés, pour ne pas attirer l'attention de l'occupant.
En mars 1944, plusieurs arrestations désorganisèrent la résistance locale. Le commandant Guillaudot, à Vannes, et son adjoint, le lieutenant de gendarmerie Théophile Guillo, à Ploërmel, son fils, Joseph Guillo, 20 ans (qui mourra en déportation), furent arrêtés, torturés et déportés. Plusieurs cadres FFI, de Ploërmel notamment (Henri Calindre, Louis Chérel, Lionel Dorléans, Paul Hervy) furent fusillés le 30 juin 1944 à Saint-Jacques-de-la-Lande près de Rennes.
Le 5 juin 1944, l'ordre est donné par le colonel Morice (Paul Chenailler), chef départemental F.F.I. (après l'arrestation du commandant Maurice Guillaudot), à tous les résistants du Morbihan de se rassembler à la Nouette, la ferme de la famille Pondard près de Saint-Marcel (soit environ 3 000 hommes)
Une description précise du maquis de Saint-Marcel est fournie par un témoignage allemand (les résistants y sont qualifiés de « terroristes ») :
« À deux kilomètres environ à l'ouest de Saint-Marcel, près de Malestroit, le camp de terroristes s'étendait sur un carré de plus de deux kilomètres de côté et était entouré de points d'appui en fortification de campagne. En particulier, toutes les voies d'accès au camp étaient protégées par des obstacles en rondins avec des mines télécommandées et des abris renforcés par des sacs de terre. À l'intérieur du camp se trouvaient quelques bâtiments de ferme que les terroristes ont utilisés comme central radio ou comme poste de secours, le château étant occupé par le « quartier général ». Les hommes du camp cantonnaient en partie dans les broussailles d'environ deux mètres de haut, d'une superficie de quatre cents sur huit cents mètres où avaient été aménagés des layons le long desquels se trouvaient des cabanes de branchage et des tentes avec de la paille abritant dix à vingt hommes. À l'intérieur du camp, une prairie d'environ cinquante sur deux cents mètres servait de zone et de centre de rassemblement »
FFI et Armée française de la Libération 2 500 hommes
ORA ;
AS ;
FTP ;
États-Unis
3 squadrons de chasseurs-bombardiers P-47 Thunderbolt de l'US Air Force.
Reich allemand
2e régiment parachutiste de maintenance et d'instruction (300 hommes) ;
un commando de chasse du 17e état-major du génie de forteresse ;
éléments de la 275e division d'infanterie de Redon ;
une compagnie du 798e bataillon de Géorgiens ;
2 bataillons du 3e régiment d'artillerie ;
patrouille de la brigade de Feldgendarmerie no 790.
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Le 18 juin, le maquis est attaqué. Malgré un soutien aérien allié (4 avions de chasse P-47 Thunderbolt américains mitraillant les convois allemands en direction du maquis), les 3 000 résistants et 200 parachutistes SAS français (comprenant des cooneys parties et des rescapés de Duault venus compléter les parachutés sur le camp), se replieront à la faveur de la nuit, après toute une journée de combat.
Ce jour-là, Pierre Marienne (1908-1944) galvanisa les combattants, il mitraillait les Allemands d'une jeep en intervenant dans les secteurs menacés. Blessé à la tête et couvert d'un bandeau de parachute blanc teinté de sang, il y gagna son surnom : le « lion de Saint-Marcel »
Selon l'essayiste Pierre Montagnon, le bilan pour les Français est de 42 tués, dont 6 parachutistes, 60 blessés et 15 prisonniers. Mais pour Patrick Mahéo, « dans le nombre de quarante-deux, habituellement indiqué, figurent des non-combattants assassinés par les Allemands et des F.F.I. ou des parachutistes tués dans le voisinage au cours des jours suivants. » D'après Gérard Le Marec, les Français ont une trentaine de tués. Pour Philippe Buton, les Français déplorent 27 tués, dont 6 parachutistes et 21 FFI.
Du côté des Allemands, entre 300 et 600 hommes auraient été tués selon les résistants. Le monument du maquis inauguré en 1951, en présence des colonels Morice et Bourgoin, fait état de 560 morts allemands. Un officier britannique présent à Saint-Marcel, le capitaine Fay, estima les pertes allemandes à 300 hommes.
Cependant selon Pierre Montagnon, Gérard Le Marec et Patrick Maheo, cette estimation de 560 morts allemands est sans doute exagérée.
Selon les sources allemandes, les pertes sont plus légères. D'après le rapport d’activité no 14 en date du 1er août 1944, du 2e Bureau du XXVe corps d’armée, les affrontements contre les « bandes terroristes » livrés entre le 1er avril et le 1er août 1944 ont fait, côté allemand, environ 50 morts, 50 blessés et 20 disparus. Pour Gérard Le Marec, « C'est dans ce total approché qu'il faut compter les pertes du combat de Saint-Marcel ».
Les soldats allemands tués à Saint-Marcel sont inhumés au cimetière de Calmon, à Vannes. Selon les recherches effectuées par Patrick Andersen-Bö aux archives municipales de cette ville, 27 corps provenant de Saint-Marcel sont recensés. Ces corps sont par la suite transférés ensuite au cimetière militaire allemand du Mont-d'Huisnes, à côté d'Avranches.
Côté civils, le village de Saint-Marcel est pillé et brûlé après le combat, 40 personnes seront tuées et d'autres déportées.
Lors des combats pour la libération de la Bretagne, du 6 juin à août 1944, 77 parachutistes furent tués et 195 furent blessés, soit plus de la moitié de l'effectif du 4e bataillon SAS français (450 hommes parachutés). Des volontaires FFI bretons recomposèrent l'effectif du bataillon lorsque celui-ci fut engagé sur la Loire (secteur Orléans – Nevers), opération Spencer, en septembre 1944.
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En 1939, la France a déclaré la guerre à l'Allemagne et se prépare à repousser l'invasion de celle-ci. Dans le cadre du plan défensif français, la Meuse joue un rôle important puisque c'est sur une bonne partie de son cours supérieur (en France, du confluent avec la Chiers jusqu'à Namur, en Belgique) que le Commandement Français compte arrêter les Allemands dans le cadre du plan Dyle.
Plus en aval, les Belges la défendent notamment par le fort d'Ében-Émael pour protéger Liège.
Ce fort tombera le 11 mai 1940, lendemain de l'offensive allemande ; les Belges évacueront la position fortifiée de Liège puis celle de Namur, y laissant uniquement des troupes de forteresse.
En amont, prenant de vitesse les Français, le 12 mai 1940, c'est un peu au Nord de Dinant, à Houx que les premiers fantassins allemands traversent la Meuse. Le lendemain, les troupes allemandes de Guderianfranchissent également la Meuse à Sedan provoquant la Percée de Sedan, ainsi qu'à Monthermé. Leur infanterie traverse également à Givet et Profondeville, mais échoue à Nouzonville et Charleville-Mézièresavant que les Français n'évacuent leurs dernières positions sur la Meuse le 15 mai 1940, une brèche large de Namur jusqu'à l'extrémité Ouest de la ligne Maginot a été ouverte dans le front allié, que les Français ne peuvent combler faute de réserves suffisantes. Les unités blindées allemandes s'y engouffrent et atteignent la Manche près d'Abbeville le 20 mai 1940, prenant à revers les armées alliées dans le nord de la France et la Belgique. La bataille de France est déjà virtuellement perdue.
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La bataille d'Arras s'est déroulée le 21 mai 1940 durant la bataille de France entre les armées franco-britanniques et la Wehrmacht. Les Alliés rencontrèrent un succès mitigé.
La contre-attaque d'Arras était une tentative alliée de contrecarrer l'avancée allemande qui se dirigeait vers le nord de la France.
En mai 1940, pendant la première partie du Westfeldzug, l'armée allemande (Wehrmacht) avait envahi une partie du nord-est de la France. Le 18 mai, Cambrai tombe aux mains des Allemands ainsi que Saint-Quentin tandis que Péronne l'est bientôt, les restes de la 9e armée française et le général Giraudsont faits prisonniers par l'ennemi.
Le plan britannique dont l'idée d'origine germe lors de la conférence d'Ypres était donc d'effectuer une contre-attaque à partir d'Arras afin de retarder le Blitzkrieg des forces allemandes.
Ordre de bataille
Royaume-Uni :
5e division d'infanterie (5th Infantry Division) ;
50th Northumbrian Infantry Division ;
1re brigade de chars (1st Army Tank Brigade).
France :
60 chars de combat de la 3e division légère mécanique.
Reich allemand :
Régiment Grossdeutschland
SS-Totenkopf-Division (motorisée)
Déroulement de la bataille
Le 21 mai 1940, deux colonnes (nom de code Frankforce), composées de 58 Matilda Mark I, de 16 Matilda Mark II et de 14 chars légers Vickers MK VI, soutenus par 2 000 soldats avancèrent vers le sud d'Arras. Ils progressèrent rapidement rencontrant peu de résistance et en prenant un certain nombre de prisonniers de guerre allemands. Toutefois, ils se heurtèrent très vite à de l'artillerie lourde (8,8 cm Flaket obusiers 10,5 cm leFH18) et à de l'infanterie. L'avancée britannique fut donc stoppée au prix de lourdes pertes chez les Allemands.
Les Allemands en profitèrent pour lancer une offensive sur Arras mais furent stoppés par des blindés français de la 3e division légère mécanisée. Les forces françaises firent prisonniers de guerre environ 400 soldats allemands et détruisirent un certain nombre de chars allemands. La riposte française fut si féroce que le commandant en chef de la 7e Panzerdivision, Rommel, estima qu'il avait été attaqué par 5 divisions françaises.
Ce n'est qu'avec le soutien aérien de la Luftwaffe que Rommel arriva à repousser les blindés français dans la soirée du 21 mai.
Conséquences
Le succès de la contre-attaque française permit à l'armée française d'établir des lignes de défense à l'ouest de Dunkerque. Ainsi, les troupes allemandes arrêtèrent leur progression le 24 mai 1940 sur le fleuve Aa avant de progresser vers Dunkerque, ce qui permit de retarder leur Blitzkrieg de quelques jours.
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C'est la guerre mécanique qui a commencé le 10 mai. En l'air et sur la terre, l'engin mécanique - avion ou char - est l'élément principal de la force.
L'ennemi a remporté sur nous un avantage initial. Pourquoi ? Uniquement parce qu'il a plus tôt et plus complètement que nous mis à profit cette vérité.
Ses succès lui viennent de ses divisions blindées et de son aviation de bombardement, pas d'autre chose ! Eh bien ? nos succès de demain et notre victoire - oui ! notre victoire - nous viendront un jour de nos divisions cuirassées et de notre aviation d'attaque. Il y a des signes précurseurs de cette victoire mécanique de la France.
Le chef qui vous parle a l'honneur de commander une division cuirassée française. Cette division vient de durement combattre ; eh bien ! on peut dire très simplement, très gravement - sans nulle vantardise - que cette division a dominé le champ de bataille de la première à la dernière heure du combat.
Tous ceux qui y servent, général aussi bien que le plus simple de ses troupiers, ont retiré de cette expérience une confiance absolue dans la puissance d'un tel instrument.
C'est cela qu'il nous faut pour vaincre. Grâce à cela, nous avons déjà vaincu sur un point de la ligne. Grâce à cela, un jour, nous vaincrons sur toute la ligne.
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