Par sa population, Jonzac est la 29e commune de la Charente-Maritime avec 3 552 habitants au 1er janvier 2008. Elle est cependant la première ville de l'arrondissement de Jonzac où elle exerce la fonction de sous-préfecture.
Avec une superficie communale de 1 309 hectares, la densité de population s'élève à 271 habitants par km², ce qui la classe parmi les communes les plus densément peuplées de la Charente-Maritime.
En 2008, l’unité urbaine de Jonzac qui comprend trois communes regroupe 5 242 habitants et son aire urbaine, qui inclut cinq communes périurbaines situées dans la zone d’influence forte de la ville, rassemble 6 265 habitants.
Ces différentes données font de Jonzac la 12e agglomération urbaine de la Charente-Maritime et son aire urbaine la classe au dixième rang dans le département.
Au niveau régional, elle occupe le 24e rang des aires urbaines picto-charentaises
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Zones | Population | Surface (km²) | Densité (/km²) | croissance 1999-2008 |
Agglomération saintaise |
Jonzac | 3552 | 13 | 271 | - 6,94 % |
Unité urbaine | 5242 | 34 | 155 | - 1,47 % |
Aire urbaine | 6265 | 155 | 114 | + 0,66 % |
Démographie de la Charente-Maritime |
Charente-Maritime | 611714 | 6864 | 89 | + 9,82 % |
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007.
En 2016, la commune comptait 3 442 habitantsNote 3, en diminution de 1,4 % par rapport à 2011 (Charente-Maritime : +2,64 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Évolution de la population
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
2470 | 2509 | 2488 | 2465 | 2618 | 2514 | 2524 | 2591 | 2718 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
2792 | 3005 | 3147 | 3260 | 3296 | 3210 | 3237 | 3431 | 3344 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
3366 | 3287 | 3210 | 2896 | 3041 | 3142 | 3250 | 3771 | 3575 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
4020 | 4022 | 4306 | 4494 | 3998 | 3817 | 3554 | 3511 | 3502 |
2016 | - | - | - | - | - | - | - | - |
3442 | - | - | - | - | - | - | - | - |
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999 puis Insee à partir de 2006.)
Par Le Figaro avec AFP
Mis à jour à 14:50
Publié à 14:34
Les invendus non alimentaires devront être donnés ou recyclés
Pour lutter contre le gaspillage, la France va interdire la destruction des vêtements, de l'électroménager et des produits d'hygiène d'ici deux à quatre ans, a annoncé Edouard Philippe.
La destruction des invendus non alimentaires (vêtements, électroménager, produits d'hygiène ou de beauté etc.), un des cas emblématiques du gaspillage, va être interdite d'ici deux à quatre ans en France, a annoncé mardi le premier ministre Edouard Philippe.
Cette mesure, présentée comme une «première mondiale» par le chef du gouvernement, vise à imposer de donner ces produits ou de les recycler, à partir de fin 2021 ou de fin 2023 suivant les cas, en complément aux mesures déjà adoptées ces dernières années contre le gaspillage alimentaire. Aujourd'hui, plus de 600 millions d'euros de produits non alimentaires neufs et invendus sont jetés ou détruits chaque année, selon Matignon.
Plus de 600 millions d'euros de produits non alimentaires neufs et invendus sont jetés ou détruits chaque année, selon Matignon. Reuters
Depuis 2015, les opposants ont choisi pour certains de s'exprimer par des voies de fait, dont certaines ont été condamnées par la justice telles que l'occupation du Bois Lejuc, qualifiée d'illégale par le tribunal de grande instance de Bar-le-Duc et qui perdure jusqu'à l'expulsion des derniers occupants par les gendarmes en février 2018, et pour d'autres par le recours à la justice : en 2017, par exemple, ils ont eu provisoirement gain de cause quant à la cession du Bois Lejuc par la commune de Mandres-en-Barrois à l'ANDRA, mais ils ont été déboutés par cour d'appel de Versailles quant à l'existence d'un potentiel géothermique exceptionnel sur le site du laboratoire ; de même en avril 2018, leur requête tendant à faire annuler l'arrêté pris en 2016 par Ségolène Royal pour fixer le coût du projet Cigéo a été rejetée par le Conseil d'État qui a considéré que l'arrêté en question n'était pas entaché d'erreur manifeste d'appréciation
https://www.sortirdunucleaire.org/Diaporamas
Laboratoire de recherche souterrain
Sur le territoire de la commune est implanté le laboratoire de Bure destiné aux recherches sur le stockage des déchets radioactifs en couche géologique profonde. Ce laboratoire souterrain est exploité par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA). La commune accueille également la « Maison de résistance à la poubelle nucléaire de Bure », animée par l'association Bure Zone Libre. Ce lieu est un espace d'information indépendante sur le projet de l'ANDRA et l'industrie nucléaire en général, de rencontres militantes, de promotions des énergies renouvelables et alternatives.
Potentiel géothermique
Selon le BRGM, le territoire de la commune de Bure est doté d'un fort potentiel géothermique dans la nappe aquifère du Tithonien (c'est-à-dire entre 0 et 10 mètres de profondeur). Les études menées par l'Andra ont montré qu'il n'existe pas de ressources géothermiques exceptionnelles dans la zone où est implanté le laboratoire souterrain, ni dans le reste du territoire communal. La Commission nationale d'évaluation aboutit aux mêmes conclusions.
Fin 2013, à la demande du comité local d'information et de suivi du laboratoire de Bure, le cabinet suisse d'expertise en géothermie Geowatt effectue une étude au terme de laquelle il conclut que « les ressources géothermiques peuvent être aujourd'hui exploitées de manière économique, avec l'emploi de technique et de matériel appropriés, et que l'enfouissement des déchets radioactifs rend inaccessible l’accès [sic] aux ressources géothermiques ». Plusieurs associations écologistes portent plainte contre l’ANDRA pour dissimulation, mais elles sont déboutées d’abord par le tribunal de grande instance de Nanterre qui ne reconnaît pas leur intérêt à agir, puis par la cour d'appel de Versailles qui considère que la communication de l'ANDRA sur la question est conforme à la réalité