Date de création : 09.04.2012
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Lydia Oswald (née le 13 septembre 1906 à Saint-Gall ; est mort en 1982 à Zurich ) était une espionne , journaliste et auteure suisse .
Lydia Oswald a effectué un apprentissage dans une maison de couture à Zurich. Elle se rend ensuite au Mexique via Marseille , Alger et San Francisco . Plus tard, elle fut probablement recrutée par Elsbeth Schragmüller , chef de l'espionnage allemand contre la France, et formée comme espionne à Lindau sur le lac de Constance . Le traité de Versailles et surtout le traité de Locarno interdisent aux Allemands de se livrer à l'espionnage, mais cela n'empêche pas les services de renseignement allemands de continuer à espionner en secret.
Alors que le contre-espionnage français était au courant des activités d'espionnage d'Oswald, elle resta à Paris puis à Marseille et, à partir de 1935, dans les ports militaires de Toulon et Brest . A Brest, elle noue une relation avec un lieutenant de marine afin d'obtenir facilement un maximum d'informations sur l'installation militaire qui s'y trouve. Lorsqu'il fut transféré dans les Caraïbes, Oswald entra en relation avec son ami, un lieutenant-capitaine
.
Le 2 mars 1935, Lydia Oswald est arrêté à la gare de Brest. Lors de la perquisition de sa chambre d'hôtel, sa correspondance ainsi que de nombreux documents et un reçu de caution de 5 000 francs , vraisemblablement en provenance d'Allemagne, ont été saisis. Il y avait aussi un message d'une certaine Miss Docteur , qui désignait Elsbeth Schragmüller.
Lydia Oswald était aussi surnommée la « Mata Hari suisse » ou « l'espionne aux yeux vert émeraude ». Le procès contre elle commença le 10 novembre 1935. Elle a avoué avoir espionné contre rémunération, mais a affirmé qu'elle n'était pas une espionne professionnelle. Elle a été condamnée à neuf mois de prison. Elle a ensuite parcouru le monde en tant que journaliste pour l'Allemagne.
Lydia Oswald a filmé en 1937 avec le réalisateur, scénariste, caméraman et producteur Hans Leuenberger (1909–1979) lors d'un voyage de 18 mois depuis la Suisse via la Turquie , la Syrie , l'Irak , l'Inde , la Birmanie , le Siam , l'Indochine et la Chine. et le Japon ont réalisé le film « À travers l'Asie en voiture ». Certains de ses récits de voyage ont été imprimés dans des magazines suisses.
En 1938, la brochure d'Oswald , Encore plus de coureurs de riz, fut publiée. Expériences d'une national-socialiste suisse , contre lesquelles le Journal des enseignants suisses a mis en garde car il s'agissait d'une publication de propagande nationale-socialiste destinée aux femmes suisses.
Oswald réalisa plus tard le documentaire « Ukraine 1943 » avec Leuenberger , « qui aurait fait honneur à la propagande allemande » ( Bö ). Comme le film n'était soudainement plus adapté à cause de la guerre, il a été projeté en Suisse pour être amorti par les communautés cinématographiques culturelles suisses.
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Ursula Andress est une actrice helvetico-américaine née le 19 mars 1936 à Ostermundigen, dans le canton de Berne.
Ursula Andress débute au cinéma en Italie sous la direction de Steno.Brigitte Bardot a raconté dans le premier tome de ses mémoires cette période où elles faisaient des cachets ensemble à Cinecittà et la star française souligne qu'Andress était beaucoup plus belle qu'elle. Elles ont d'ailleurs toutes deux travaillé avec Steno et Murray Head garde un souvenir ébloui des deux femmes très amies, vivant comme des nonnes dans la ville du plaisir.
Elle vient d'être dirigée à la télévision par Ida Lupino quand elle devient l'un des principaux sex-symbols des années 1960 grâce à l'une des scènes les plus célèbres du cinéma occidental : sa sortie de l'eau en bikini blanc dans le premier film de James Bond, où elle tient le rôle de Honey Ryder. James Bond 007 contre Dr No lui apporte un Golden Globe et une notoriété mondiale. Ce rôle lui vaut d'être considérée comme la quintessence de la James Bond Girl avec un statut d'icône particulière. Son fameux bikini a été vendu 41 250 livres aux enchères chez Christie's en 2001. Andress est une des seules James Bond Girls dont le nom est mentionné dans l'un des romans de Fleming
Dans la foulée de James Bond, elle est la partenaire d'une autre personnalité importante : Elvis Presley, puis de Frank Sinatraet Dean Martin. Elle travaille avec son mari, John Derek, et s'illustre notamment dans la comédie : Quoi de neuf, Pussycat ?, Les Tribulations d'un Chinois en Chine, avec Jean Paul Belmondo et Jean Rochefort, première incursion dans le cinéma français, plus tard Casino Royale, un James Bond parodique dans lequel elle joue Vesper Lynd, en Italie Pas folles, les mignonnes de Luigi Zampa, et dans L'Arnaqueuse face au Britannique Stanley Baker.
Jusqu'au début des années 1970, elle varie ses emplois : film d'anticipation (La Dixième Victime avec Marcello Mastroianni), guerre (Le Crépuscule des aigles avec George Peppard), western (Soleil rouge avec Charles Bronson, Alain Delon et Toshiro Mifune - qui marque ses retrouvailles avec Terence Young, le réalisateur du premier James Bond) et aventures exotiques (La Déesse de feu et L'Étoile du Sud d'après Jules Verne avec Orson Welles).
À partir de 1973, elle travaille surtout en Italie. Elle poursuit dans la comédie avec Ursula l'anti-gang et ose une composition nettement érotique dans Défense de toucher en 1975. La star explore la même veine érotique dans une série de films d'aventures exotiques : Safari Express de Duccio Tessari, Les Sorciers de l'île aux singes, Africa Express, La Montagne du dieu cannibale. Le sex symbol qui rivalisait hier avec Anita Ekberg et Virna Lisi se confronte à présent avec Laura Antonelli et Sylvia Kristel dans Les Ogresses de Zampa, et l'ancienne partenaire de David Niven, Peter O'Toole et Jean Paul Belmondo est entourée de jeunes premiers (Marc Porel, Fabio Testi, Giuliano Gemma…).
Au cours de sa carrière éclectique, Ursula Andress a joué Joséphine de Beauharnais, Louise de la Vallière et Marie-Antoinette - ce qui instaure un rapport particulier entre elle et la France - mais aussi la mythique Elle de H. Rider Haggard et Aphrodite, la déesse de l'amour, dont elle fut une incarnation, au même titre que Rita Hayworth ou Ava Gardner avant elle, à une époque tout à fait différente cependant, qui vit la libération des mœurs et l'explosion de la pornographie. Dès 1965, elle a posé nue pour le magazine Playboy et a toujours su maintenir sa carrière de front (dirigée par Serge Bondartchouk), même si dans les années 1980 elle est devenue la partenaire de Bud Spencer et d'Aldo Maccione dans des œuvres de second ordre.
En 1988, la série Falcon Crest lui permet de démontrer un sex appeal intact - une spécialité de la série qui accomplira la même œuvre concernant Gina Lollobrigida, Kim Novak et Lauren Hutton. Come-back sans lendemain réel. Elle retrouve Peppard dans un téléfilm puis apparaît dans deux volets de la mini-série La Caverne de la Rose d'Or aux côtés notamment d'Alessandra Martines, Kim Rossi Stuart et de Brigitte Nielsen.
Roger Vadim et Brigitte Bardot ont raconté des anecdotes concernant Ursula Andress, sa liaison avec Daniel Gélin notamment, pour lequel elle fait une fugue. Elle est aussi la petite amie de James Dean à la mort de celui-ci en 1955.
Elle épouse l'acteur et réalisateur John Derek le 2 février 1957.
Elle est, de 1966 à 1972, la compagne de Jean Paul Belmondo.
Ursula Andress vit en concubinage de 1978 à 1982 avec Harry Hamlin, son partenaire dans Le Choc des Titans qui sort en 1981. Ils ont un fils, Dimitri Hamlin, né le 19 mai 1980.
Depuis 1983, elle vit avec Lorenzo Rispoli.
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Filmographie
1954 : Un americano a Roma de Steno
1955 : Les Aventures et les Amours de Casanova (Le avventure di Giacomo Casanova) de Steno
1962 : La Strega de Ida Lupino
1962 : James Bond 007 contre Dr. No (Dr. No) de Terence Young
1963 : L'Idole d'Acapulco (Fun in Acapulco) de Richard Thorpe
1963 : Quatre du Texas (4 for Texas) de Robert Aldrich
1965 : Tendre Garce (Nightmare in the Sun) de John Derek
1965 : La Déesse de feu (She) de Robert Day
1965 : Quoi de neuf, Pussycat ? (What's New Pussycat) de Clive Donner
1965 : Les Tribulations d'un Chinois en Chine de Philippe de Broca
1965 : La Dixième Victime (La decima vittima) d'Elio Petri
1966 : Le Crépuscule des aigles (The Blue Max) de John Guillermin
1966 : Once Before I Die de et avec John Derek
1967 : Casino Royale de John Huston, Ken Hughes, Robert Parrish, Joe McGrath, Val Guest
1968 : Pas folles, les mignonnes (Le Dolci signore) de Luigi Zampa avec Virna Lisi, Claudine Auger, Jean-Pierre Cassel
1969 : L'Étoile du sud (The Southern Star) de Sidney Hayers d'après Jules Verne avec George Segal, Orson Welles
1970 : L'Arnaqueuse (Perfect Friday) de Peter Hall avec Stanley Baker, David Warner
1971 : Soleil rouge de Terence Young
1973 : La Dernière Chance (L'Ultima chance) de Maurizio Lucidi avec Eli Wallach, Fabio Testi, Massimo Girotti
1975 : Ursula l'anti-gang (Colpo in canna) de Fernando Di Leo avec Woody Strode, Marc Porel
1975 : Défense de toucher (L'Infermiera) de Nello Rossati avec Jack Palance
1976 : Les Sorciers de l'île aux singes (Safari Express) de Duccio Tessari
1976 : Africa Express de Michele Lupo avec Giuliano Gemma, Palance
1976 : Je m'appelle Scaramouche (titre cinéma) / La grande débandade (titre vidéo) (Le Avventure e gli amori di Scaramouche) de Enzo G. Castellari avec Michael Sarrazin, Aldo Maccione (en Napoléon) - rôle de Joséphine de Beauharnais
1977 : Enquête à l'italienne (Doppio delitto) de Steno
1977 : La Montagne du dieu cannibale de Sergio Martino avec Stacy Keach
1979 : Les Monstresses (Letti selvaggi) de Luigi Zampa avec Laura Antonelli, Sylvia Kristel, Monica Vitti
1979 : Le Cinquième Mousquetaire (The Fifth Musketeer) de Ken Annakin avec Kristel, Beau Bridges, Cornel Wilde - rôle de Louise de la Vallière
1981 : Le Choc des Titans (Clash of the Titans) de Desmond Davis
1982 : Les Cloches rouges (Krasnye kolokola, film pervyy - Meksika v ogne) de Sergei Bondarchouk avec Franco Nerodans le rôle de John Reed
1984 : Liberté, égalité, choucroute de et avec Jean Yanne - rôle de Marie-Antoinette
1996 : Alles gelogen avec Liselotte Pulver
1997 : Cremaster 5 de et avec Matthew Barney
2005 : The Bird Preachers de Clemens Klopfenstein
1983 : Manimal 1 épisode TV
1983: La croisière s'amuse 2 épisodes TV
1986 : Pierre le Grand (Peter the Great), de Marvin J. Chomsky et Lawrence Schiller (feuilleton TV)
1988 : Falcon Crest
1988 : Le Professeur (Big Man) : Episode La Diva et le Professeur (Diva) de Steno avec Bud Spencer
1989 : La Revanche d'Al Capone (Man Against the Mob: The Chinatown Murders) (TV) de Michael Pressman avec George Peppard
1993/1994 : La Caverne de la Rose d'Or épisodes III et IV
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Bertrand Piccard, né le 1er mars 1958 à Lausanne, est un psychiatre, explorateur et environnementaliste suisse. Il a réussi, avec le pilote britannique Brian Jones, le premier tour du monde en ballon (du 1er au 21 mars 1999) à bord du ballon Breitling Orbiter 3 et a codéveloppé et piloté l'avion solaire Solar Impulse, en alternance avec André Borschberg, autre pilote avec lequel il réalise un tour du monde de mars 2015 à juillet 2016. Depuis 2012, il est « Champion de la Terre », un projet des Nations unies pour l'environnement. Il est le fondateur et président de la Fondation Solar Impulse (en).
Il est le fils de l'océanographe Jacques Piccard et le petit-fils du physicien Auguste Piccard.
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Françoise-Louise de la Tour, également connue sous les noms de Madame de Warens ou Louise-Françoise-Éléonore de la Tour du Pil, dame de Warens, née le 31 mars 1699 à Vevey, en Suisse, et morte le 29 juillet 1762 à Chambéry, alors dans le duché de Savoie, est une aristocrate suisse, manufacturière, prospectrice de filons miniers, épistolière, espionne et libertine.
Après la mort de son père, elle est élevée par ses tantes piétistes au domaine des Bassets, dans un cadre bucolique. Elle y passe une enfance idyllique, qu'elle narrera plus tard à Jean-Jacques Rousseau. À la mort de sa tante Louise, riche héritière, elle est envoyée en pension pour recevoir une éducation soignée. Elle est ensuite mariée par ses tuteurs à l'âge de 14 ans à Sébastien-Isaac de Loys en 1713.
Elle fonde une fabrique de soie et de galettes. En 1726, elle s'enfuit en barque de Vevey pour rallier Évian et se mettre sous la protection du duc de Savoie et roi de Sardaigne Victor-Amédée II. Elle se jette à ses pieds après une révérence à la fin de la messe, ce qui la rend célèbre du jour au lendemain. Devenue catholique et convertisseuse après avoir abjuré sa foi protestante, elle recueille dans son domaine des Charmettes Jean-Jacques Rousseau, alors âgé de 15 ans, qui s'est enfui de Genève. Elle devient sa protectrice durant près de 14 ans, assurant son éducation musicale, littéraire et son avenir. Elle entame une relation amoureuse avec lui en 1732 alors qu'elle est également liée à son secrétaire Claude Anet, qui l'avait suivie dans son exil à Évian. Madame de Warens inspire à Rousseau le personnage de Julie dans son célèbre roman La Nouvelle Héloïse, ainsi que la dixième et ultime lettre de ses Rêveries du promeneur solitaire. À la mort de Claude Anet, Rousseau devient son secrétaire.
À son arrivée en Savoie, elle est recrutée comme espionne au service du roi de Sardaigne, et mène des missions délicates, dont elle rend compte à Turin. Après avoir dirigé et fait prospérer une ferme agricole, suscitant la jalousie et les tracasseries de ses voisins, elle projette d'établir un jardin botanique royal à Chambéry pour y employer Claude Anet, qui est passionné d'herboristerie. Elle s'engage activement dans les affaires et les projets agricoles tout au long de sa vie. Entre 1747 et 1757, elle fonde des sociétés d'extraction minière et d'export de charbon dans le massif du Mont-Blanc avec son compagnon Jean-Samuel Wintzenried, ainsi qu'une manufacture de poterie.
Le 29 juillet 1762, elle meurt pauvre et ruinée par ses affaires successives dans la poterie et les filons miniers à Chambéry, aux côtés de son homme d'affaires Jean Danel.
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Le Saurer Tartaruga était le prototype d'un véhicule de combat d'infanterie d' Adolph Saurer AG .
Histoire et développement
Le Saurer Tartaruga a été construit en 1959. Avec le Mowag Pirate, il a été testé par l'armée suisse. Cependant, ils ont ensuite opté pour le M113 américain . Un prototype se trouve désormais au Musée des Blindés de Thoune .
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Jean-Jacques Rousseau, né le 28 juin 1712 à Genève et mort le 2 juillet 1778 à Ermenonville, est un écrivain, philosophe et musicien genevois. Orphelin de mère très jeune, sa vie est marquée par l'errance. Si ses livres et lettres connaissent à partir de 1749 un fort succès, ils lui valent aussi des conflits avec l'Église catholique et la République de Genève qui l'obligent à changer souvent de résidence et alimentent son sentiment de persécution.
Dans le domaine littéraire, Jean-Jacques Rousseau connaît un grand succès avec le roman épistolaire Julie ou la nouvelle Héloïse (1761), un des plus gros tirages du xviiie siècle. Cet ouvrage séduit ses lecteurs d'alors par sa peinture préromantique du sentiment amoureux et de la nature. Dans Les Confessions (rédigées entre 1765 et 1770, avec publication posthume en 1782 et 1789) et dans Les Rêveries du promeneur solitaire (écrites en 1776-78, publiées en 1782), Rousseau se livre à une observation approfondie de ses sentiments intimes. L'élégance de l'écriture de Rousseau provoque une transformation significative de la poésie et de la prose françaises en les libérant des normes rigides venues du Grand Siècle.
Dans le domaine philosophique, la lecture en 1749 de la question mise au concours par l'Académie de Dijon : « le rétablissement des sciences et des arts a-t-il contribué à épurer ou à corrompre les mœurs ? » provoque ce qu'on appelle « l'illumination de Vincennes ». De là naissent les ouvrages qui inscrivent durablement Rousseau dans le monde de la pensée : le Discours sur les sciences et les arts (1750), le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes (1755) et Du contrat social (1762).
La philosophie politique de Rousseau est bâtie autour de l'idée que l'Homme est naturellement bon et que la société le corrompt. Par « naturellement bon », Rousseau entend que l'être humain à l'état de nature a peu de désirs, de sorte qu'il est plus farouche que méchant. Ce sont les interactions avec les autres individus qui rendent les êtres humains « méchants » et conduisent à l'accroissement des inégalités. Pour retrouver une bonté naturelle, l'homme doit avoir recours à l'artifice du contrat social et être gouverné par des lois découlant de la volonté générale exprimée par le peuple. Pour Rousseau, contrairement à ce que pense par exemple Diderot, la volonté générale n'est pas universelle, elle est propre à un État, à un corps politique particulier. Rousseau est le premier à conférer la souveraineté au peuple. En cela, on peut dire que c'est un des penseurs de la démocratie (et notamment de la démocratie directe), même s'il est favorable à ce qu'il nomme l'aristocratie élective ou le gouvernement tempéré dans le domaine du pouvoir exécutif.
Rousseau est critique par rapport à la pensée politique et philosophique développée par Hobbes et Locke. Pour lui, les systèmes politiques basés sur l'interdépendance économique et sur l'intérêt conduisent à l'inégalité, à l'égoïsme et finalement à la société bourgeoise (un terme qu'il est un des premiers à employer). Toutefois, s'il est critique de la philosophie des Lumières, il s'agit d'une critique interne. En effet, il ne veut revenir ni à Aristote, ni à l'ancien républicanisme ou à la moralité chrétienne.
La philosophie politique de Rousseau exerce une influence considérable lors de la période révolutionnaire durant laquelle son livre le Contrat social est « redécouvert ». À plus long terme, Rousseau marque le mouvement républicain français ainsi que la philosophie allemande. Par exemple, l'impératif catégorique de Kant est imprégné par l'idée rousseauiste de volonté générale. Durant une partie du xxe siècle, une controverse opposera ceux qui estiment que Rousseau est en quelque sorte le père des totalitarismes et ceux qui l'en exonèrent.
Selon Claude Lévi-Strauss, Rousseau est le premier véritable fondateur de l'anthropologie, notamment car ce dernier aurait par son universalisme posé « en termes presque modernes » le problème du passage de la nature à la culture. L'historien Léon Poliakov ajoute que Rousseau invitait ses contemporains à faire des voyages dans les pays lointains, afin d'y « étudier, non toujours des pierres et des plantes, mais une fois les hommes et les mœurs ».
Son corps est transféré au Panthéon de Paris le 11 octobre 1794 (20 vendémiaire an III).
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Saurer AG (anciennement Adolph Saurer AG) est une entreprise suisse fabriquant des machines textiles, auparavant aussi constructeur de camions et autobus.
Histoire
En 1853, Franz Saurer crée une entreprise de fonderie à Saint-Georgen près de Saint-Gall en Suisse. L'entreprise déménage à Arbon en 1862 et commence, une année plus tard, à développer des machines à broder. En 1888, Saurer fabrique ses premiers moteurs à essence, destinés à l'industrie, comme génératrice mais aussi pour la production agricole. En 1896, la société produit sa première automobile, mais Saurer délaisse ce créneau au début du xxe siècle, pour ne construire que des autobus et des camions. De 1898 à 1901, il y a une collaboration entre la Société des Automobiles Koch Frères et Saurer.
À la mort du fondateur, ses fils Adolph Saurer et Julius Emil Saurer prennent la direction de l'entreprise. En 1903, un camions de 5 tonnes et de 30 chevaux à soupapes latérales opposées est lancé. Trois ans plus tard, ce modèle est équipé de pneus pleins en caoutchouc. En 1905, des camions de 1,5, 2,5 et 3 tonnes apparaissent. À cette époque, les véhicules Saurer gagnent de nombreux prix dans les concours internationaux en Europe.
En 1906, le constructeur Saurer Autriche (Österreichische Saurerwerke) à Vienne-Simmering accède à une licence pour la conception et l'exploitation de camions, la Saurer AG restant actionnaire majoritaire.
En 1909, Safir Co. à Zurich achète une licence pour construire des camions Saurer et construit le premier moteur Diesel haut régime. Des usines d'assemblage sont installées en Allemagne et en France (Saurer France SA, 1910) pour ces marchés (l'usine de Suresnes emploie plus d'un millier de personnes). Ventes de véhicules de Suresnes: 1910 à juillet 1914 un total de 911 véhicules. Tous les Saurers en France au 01.01.1914 voir lien. D'août 1914 à juin 1918 un total de 3460 véhicules. 1910 à 1926 un total de 10 000 véhicules. En 1949, Saurer France avait produit 691 camions et 34 Autobus. En 1953, 524 véhicules ont été fabriqués. En 1955, 528 véhicules ont été produits. En parallèle, la compagnie Mack Trucks obtient l'autorisation de construire des camions Saurer, pour l'Amérique du Nord jusqu'en 1918 où l'accord prit fin.
En 1911, un camion Saurer cinq tonnes traverse à pleine charge l'Amérique du Nord. Il est le premier véhicule a réaliser cette traversée continentale.
Environ 4 000 camions légers à transmission par cardan et camions lourds à transmission par chaînes ont été construits entre 1904 et 1915. Cette production et les innovations qui l'accompagne ont permis à Saurer de remporter 48 prix et médailles à des concours internationaux entre 1907 et 1912.
En 1915 débute la construction sous licence des véhicules chez MAN. Ce sont les premiers camions fabriqués par la firme allemande. La licence durera jusqu'en 1918 et deux ans plus tard, MAN introduit sur le marché des camions sous son propre nom. De 1915 à 1918, environ 900 camions ont été produits sous licence chez MAN. Un camion Saurer cinq tonnes transporte une pièce de fonderie pesant 13 tonnes sur le Mont Wilson en Californie pour la réalisation du plus grand observatoire astronomique du monde.
En 1920, à la mort d'Adolph Saurer, c'est son fils Hippolyt (1870-1928) qui prend la direction de l'entreprise. En 1929, Saurer achète son rival suisse Berna AG d'Olten et propose, deux ans plus tard des 2, 3, 4, et 5 tonnes. Dans la même période, et jusqu'en 1937, la compagnie fabrique quatre modèles en Angleterre sous le nom de Armstrong-Saurer, à Newcastle upon Tyne dans une usine qui appartient à Sir W. G. Armstrong Whitworth. Les modèles de base étaient :
le Defiant, avec un moteur diesel de 4 cylindres,
le Dauntless avec un moteur diesel 6 cylindres,
le Dominant avec trois essieux,
le Samson avec quatre essieux, boîte de vitesses surmultipliée et freins à air comprimé.
En 1925, Saurer avait une concession automobile au Brésil.
Assemblage sous contrat pour Chrysler 1934
En 1934, un nouveau camion, du nom de Type C est inauguré. Ce modèle, à capot et cabine avancée, permet de transporter des charges allant jusqu'à 10 tonnes et sera produit jusqu'en 1963. En 1937, juste avant l’Anschluss de l'Autriche par l'Allemagne nazie, Saurer se sépare de sa filiale à Vienne. Pendant cette période, le Sd.Kfz. 254 (Sonderkraftfahrzeug 254), un véhicule de reconnaissance à traction intégrale, fut conçu et développé pour l’armée autrichienne (Bundesheer) qui a par la suite été intégrée dans la Wehrmacht. En 1938, la compagnie présente des véhicules tout-terrains à vocation militaire destinés au transport de pièces d'artilleries.
En tant que motoriste, Saurer produisit durant la guerre plusieurs modèles de moteurs Hispano-Suiza 12Y jusqu'au 12Y-51 pour équiper les Morane-Saulnier fabriqués en Suisse pour les Troupes d'aviations suisses. Le 12Y-31 fut produit sous licence pour équiper les Morane-Saulnier MS.406H/D-3800. Le moteur Hispano-Suiza 12Y-51 de 1 050 ch fut installé sur le MS.412/D-3801. Un développement local, le Saurer YS-2 de 1 250 ch, vit le jour pour équiper le MS.450/Doflug D-3802. Il devait beaucoup aux premiers prototypes du 12Z. Un dernier dérivé est construit en 1944, le moteur Saurer YS-3 de 1 450 ch et installé sur le prototype Doflug D-3803.
Avant et au cours de la Seconde Guerre mondiale, la firme développe également des camions militaires pour l'Armée suisse avec des configurations d'essieux : Saurer M4 4x4, Saurer M6 6x6, et Saurer M8 8x8.
Durant la Shoah, des camions de Saurer Autriche (détaché de Saurer Suisse depuis 1937) de type BT 4500 et 5 BHw ont servi à gazer des victimes de Nazis, des modèles spécialement transformés à cette fin (Gaswagen) ayant été livrés à l'armée allemande par la Firme Gaubschat à Berlin. Sur le site de l'usine à Vienne se trouvait l'un des sous-camps de Mauthausen-Gusen. Un autre camp de ouvriers forcés était situé dans le château de Neugebäu.
En 1946, Saurer construit des autobus type 6H et 4ZP avec moteur latéral ou en position arrière et d'une transmission à quatre rapports. Dès 1952, Saurer présente un moteur suralimenté avec un compresseur à vis.
Au milieu des années 1950, les nouvelles dispositions règlementaires ajoutées à la demande des utilisateurs de disposer de moteurs plus puissants et moins bruyants, imposent de concevoir des nouveaux moteurs. Ce sera les type DC et DCU dont la puissance variera de 160 à 210 Ch.
En 1956, Saurer, vend son usine française, dont la production est à peine de 528 véhicules annuels (en 1956), à Simca qui la fusionnera dans Unic pour former sa division "Véhicules industriels" baptisée Simca Industries. La gamme Saurer France restera en fabrication jusqu'en 1957.
En 1957, à l'aube de l'implantation de l'industrie automobile au Brésil, le constructeur autrichien (Österreichische Saurerwerke AG) a décidé d'y installer une unité de fabrication.
En 1959, une nouvelle gamme est proposée du nom de Type D, avec deux châssis de base le 20 et le 50, des configurations avec moteurs diesel de 120 et 240 chevaux, toutes roues motrices sont offerts. En 1974, un porteur du nom de 5DF en configuration 8x4, est lancé.
En 1971, Saurer lance son moteur D1KT de 310 Ch. Un turbocompresseur remplace au grand regret des chauffeurs le compresseur à vis.
En 1972, Saurer abandonne la construction de bus. Pour des questions de rationalisation, elle cesse d'utiliser ses propres boîtes de vitesses au profit de boîtes ZF.
En 1973, le moteur D1KT est amélioré pour atteindre 330 CV, c'est le D2KT.
En 1974, Saurer reprend la fabrication d'autobus en étroite collaboration avec le constructeur britanno-danois Leyland-DAB (en).
L'année 1976 voit l'arrivée des camions modèles D180 et D230, les deux en 4x2, ainsi que les D290, et D330, de 4x2, 6x2, 6x4 et 8x4.
En 1978, les liens avec Leyland-DAB se faisant plus mince, Saurer réalise avec les PTT le car postal du type RH. Le moteur D4KT-B, dont le couple et la puissance sont atteints à un régime abaissé de 200 tr/min, est présenté.
En 1982, à la surprise générale, la direction générale du groupe Saurer annonce qu'elle va arrêter la fabrication de camions. Toutes les commandes anciennes seront honorées mais les véhicules seront construits par la nouvelle société NAW. Les deux plus importants fabricants suisses de camions, Saurer et FBW de Wetzikon s'associent pour former NAW. Deux ans plus tard, la société sera dépecée, le bureau d'études, très lié à Iveco lui reviendra tandis que les ateliers de montage seront rachetés par Mercedes-Benz.
Le dernier camion civil sortit d'usine le 8 décembre 1983 et le dernier véhicule militaire 10DM le 27 février 1986.
À partir de 1982, Saurer AG poursuit ses activités dans la seule fabrication de métiers à tisser. La société a été une première fois rachetée en 2006 par le groupe suisse OC Oerlikon, lui-même repris en juillet 2013 par le groupe chinois Jinsheng. Toutes les marques sous lesquelles les métiers à tisser Saurer (rebaptisée SAURER en majuscules) Schlafhorst, Zinser, Allma, Volkmann, Jinsheng & Saurer Embroidery, ainsi que les composants Accotex, Daytex, Fibrevision, Heberlein, Temco & Texparts, sont maintenues.
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Un Saurer de 1950 au col du Grimsel.
CarPostal Suisse SA (en allemand : PostAuto Schweiz AG, en italien : AutoPostale Svizzera SA, en romanche : AutoDaPosta Svizra SA et en anglais : PostBus Switzerland Ltd), plus connue en français sous le nom CarPostal, est une entreprise de transport en commun filiale de La Poste suisse.
La compagnie exploite près de 900 lignes de bus et d'autocars à travers la Suisse dont une trentaine de réseaux urbains. Historiquement liée aux PTT puis à La Poste suisse, dont elle formait une division, elle est depuis 2006 une entreprise juridiquement distincte bien qu'appartenant toujours à la Poste. CarPostal est la plus importante compagnie de transport en commun routier de Suisse avec plus de 800 lignes régulières dans tout le pays, sauf dans les cantons de Bâle-Ville et de Genève.
Elle dispose d’une filiale au Liechtenstein, où elle exploite le réseau national Liechtenstein Bus.
Historique
L'histoire du transport routier de voyageurs par la poste fédérale, nouvellement créé en 1849, débute avec la reprise des diligences postales cantonales. La première ligne automobile ouvre en 1906 entre Berne et Detligen. La ligne était exploitée avec des diligences équipées de moteurs, qui furent retirées en raison d'un nombre élevé de pannes, les chevaux étant réutilisés jusqu'en 1930.
En 1919, l'ouverture de la ligne postale du Simplon puis en 1921 de la naissance de la Poste Alpine avec l'ouverture au trafic postal des cols du Grimsel, de la Furka, du San Bernardino et de l'Oberalp permettent le développement de la compagnie. En 1919 quarante camions militaires sont transformés en cars postaux, le service des voyageurs dispose désormais de 104 véhicules et les diligences commencent inexorablement à disparaître. Le célèbre klaxon à trois temps fait son apparition en 1923. L'année suivante, la flotte est constituée de 169 autocars. En 1927, le réseau est constitué de 39 lignes de montagne et en 1932, la compagnie se dote de ses premiers autocars à motorisation Diesel puis deux ans plus tard de ses premières remorques de transport de voyageurs. La Seconde Guerre mondiale provoque la suspension des lignes alpines en 1942 ; en 1949 la compagnie reprend les lignes concédées du Liechtenstein.
La compagnie se lance dans le transport de groupe et les services spéciaux en 1954 puis dans les services scolaires en 1957,. L'année 1959 est marquée par l'unification de la livrée des véhicules des entrepreneurs de cars postaux avec une livrée ocre jaune. La dernière diligence est retirée du service en 1961, la dernière course fut effectuée sur la ligne Avers-Juf. Les années soixante voient l'arrivée de la première gare routière dédiée à la gare de Berne en 1965 puis les premiers bus articulés en 1969. La première femme conductrice est embauchée en 1970 et l'année suivante, la livrée jaune ocre laisse place à la livrée jaune à bande rouge, globalement inchangée depuis.
Les années nonante voient les cars postaux se réorganiser avec notamment la création des seize centres régionaux en 1995 en prévision de la nouvelle loi sur les chemins de fer de 1996, qui transfère aux cantons l'organisation des transports en commun régionaux et par conséquent l'ouverture à la concurrence. Un second changement structurel important intervient en 1998 avec l'éclatement des PTT, les cars postaux devenant une composante de La Poste, mais restent rattachés à la direction d'arrondissement postal.
L'année 2000 voit de profonds changements sur l'organisation des lignes au Liechtenstein, jusqu'à présent concédées : la Liechtenstein Bus Anstalt (LBA) reprend la gestion des lignes et en confie la gestion par appel d'offres aux cars postaux. En 2003, pour la première fois, la société transporte plus de 100 millions de passagers.
En 2004, La Poste sépare son activité transport au sein d'une société anonyme qui prend effet le 1er juillet 2006 : CarPostal Suisse SA. CarPostal crée CarPostal France afin de gérer des réseaux urbains en France, à commencer par celui de Dole en 2004 puis plusieurs autres réseaux ainsi que des lignes interurbaines dans les années qui suivent. CarPostal fête son centième anniversaire en 2006.
En 2010, la compagnie met en service ses premiers véhicules hybrides, ainsi que ses premiers vélos en libre-service à Sion. en 2011, c'est au tour des premiers bus à hydrogène. En 2012, CarPostal rachète Vélopass via l'intermédiaire de sa filiale PubliBike. En 2013, ce sont les premiers bus électriques à batterie qui font leur apparition.
La carte SwissPass est déployée sur le réseau en 2015 et l'année suivante à Sion, des navettes autonomes Navya sont mises en service.
La société
Pour 2014, la société a réalisé un chiffre d'affaires de 725 millions de francs suisses.
Les cars postaux ont parcouru 110,2 millions de kilomètres en 2014. Il s'agit d'une augmentation de 2,2 % par rapport à 2013, soit 2,4 millions de kilomètres supplémentaires. En 2014, la compagnie annonce un nombre record de 140,6 millions de passagers transportés, en hausse de 1,2 %. Le nombre de lignes exploitées est de 869.
Selon l'historien des transports Gérard Duc, les cars postaux sont l'un des rares services nationalisés par la Constitution de 1848 à être resté un service national.
Depuis 2002, le nom de l'entreprise est graphié en CarPostal au lieu de Car postal.
En 2023, La Poste modernise et simplifie son logo à l'occasion de son 175e anniversaire. La nouvelle identité visuelle, composée d'une croix rouge stylisée et de l'initiale « P » en noir sur un fond jaune, est également partagée avec CarPostal.
Logo de 2011 à 2023 (version en français).
Logo depuis 2023.
Le réseau
Le réseau régulier et ses près de 900 lignes est organisé en 2018 en treize régions géographiques :
Berne ;
Oberland bernois ;
Fribourg ;
Bassin lémanique / Vaud ;
Grisons ;
Neuchâtel / Jura / Jura bernois ;
Suisse nord-occidentale ;
Suisse orientale ;
Soleure / Argovie ;
Tessin ;
Valais ;
Suisse centrale ;
Zurich.
Les cantons de Bâle-Ville et de Genève sont les seuls à ne pas être desservis par le réseau CarPostal.
CarPostal exploite une trentaine de réseaux urbains à travers le pays, essentiellement dans des petites et moyennes villes.
Autobus local de Bussigny (Bussigny) ;
Ortsbus Brig-Glis (région de Brigue-Glis) ;
Ortsbus Zufikon (Zufikon) ;
Bus urbain Monthey–Collombey-Muraz (région de Monthey) ;
Zurzibus (Bad Zurzach) ;
Green Bus Rolle (Rolle) ;
Ortsbus Einsiedeln (Einsiedeln) ;
Seedamm-Center-Ligne (Pfäffikon (Schwytz)) ;
Transport urbain de Gland (Gland) ;
Réseau Glaris-Netstal (Glaris Centre) ;
Stadtbus Frauenfeld (Frauenfeld) ;
Ortsbus Uzwil (Uzwil) ;
Ortsbus Flawil (Flawil) ;
Trasporto pubblico del Bellinzonese (Bellinzone) ;
Ortsbus Bad Ragaz (Bad Ragaz) ;
Ortsbus Klosters-Serneus (Klosters-Serneus) ;
Ortsbus Münsingen (Münsingen) ;
Réseau de la Broye (Canton de Fribourg) ;
Ligne de l'Entre-Deux-Lacs (Le Landeron) ;
Aventibus (Avenches) ;
Transports urbains de Moutier (Moutier) ;
Ligne La Valsainte–Cerniat–Charmey (canton de Fribourg) ;
Ligne du Val-de-Ruz (canton de Neuchâtel) ;
Ortsbus Oensingen (Oensingen) ;
Ortsbus Interlaken (Interlaken) ;
Réseau de la Haute-Sorne (canton du Jura) ;
Transports urbains delémontains et lignes régionales (Delémont) ;
Transports urbains Les Brenets (Les Brenets) ;
Transports urbains bruntrutains (Porrentruy) ;
Ortsbus Däniken (Däniken) ;
Lignes de Rheinfelden ;
Co-exploitant de Ortsbus Wohlen (Wohlen) ;
Ortsbus Visp (Viège) ;
Bus sédunois (Sion).
Le PubliCar est un réseau de transport à la demande lancé en 1997 pour la première fois en Ajoie, après des expérimentations à Oron et à Frauenfeld en 1995, pour les zones à faible densité de population (moins de 100 habitants par km). Le service fonctionne en heures creuses ainsi que les week-ends quand l'exploitation de lignes régulières ne se justifie pas afin de ne pas faire rouler des véhicules à vide.
L'offre est réduite faute de fréquentation en septembre 2011, essentiellement en Ajoie et dans le canton de Vaud.
Le service fonctionne en porte à porte, le minibus prend en charge et dépose les voyageurs à l'endroit qu'il a indiqué préalablement. en 2018, il existe dans les régions suivantes:
La courtine de Bellelay, le dimanche ;
Delémont ;
ligne nocturne Brigue-Glis–Blatten-Belalp ;
Simplon Sud ;
Niederhasli, sous la forme d'un taxi ;
service estival à Zwischbergen ;
Appenzell ;
Oberegg-Reute ;
Val Poschiavo ;
Yverdon-les-Bains ;
Échallens ;
Grandson ;
Orbe ;
Oron ;
Thierrens.
PubliBike est une filiale de CarPostal chargée de l'exploitation de réseaux de vélos en libre-service à travers la Suisse.
PubliRide est un service de covoiturage lancé en partenariat avec le service de covoiturage Flinc.
Matériel roulant
Au 31 décembre 2015, le parc comprenait 2 238 véhicules (minibus, autobus, autocars), dont la répartition par constructeur est la suivante :
780 Mercedes-Benz ;
462 MAN ;
240 Setra ;
173 Volvo ;
167 Irisbus/Iveco ;
109 Solaris ;
74 Renault ;
69 Neoplan ;
64 Hess ;
23 Diverse ;
22 Van Hool ;
15 Cacciamali ;
14 TEMSA ;
11 Fiat ;
9 UNVI ;
6 Beulas.
Jusqu'en 2003, les véhicules disposaient de plaques d'immatriculation fédérales commençant par la lettre "P" (pour PTT), sauf pour ceux appartenant aux sous-traitants. Depuis, tous les bus possèdent des plaques cantonales classiques.
La livrée des véhicules est constituée d'une livrée jaune dite « jaune poste », accompagnée d'une bande rouge sous les vitres et du cor postal peint en noir, la partie située au-dessus des vitres et le toit sont peintes en blanc. À l'origine, les véhicules étaient couleur paille, puis prennent diverses nuances de jaune, et même d'ocre, avant d'arriver à la nuance actuelle.
La galerie ci-dessous montre la diversité des véhicules et plusieurs variantes de livrée (dégradé, taille du cor postal, etc.).
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