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22.12.2024
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Auschwitz est le plus grand complexe concentrationnaire du Troisième Reich, à la fois camp de concentration et camp d'extermination. Faisant auparavant office de camp militaire, il est situé dans la province de Silésie, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Cracovie, sur le territoire des localités d'Oświęcim (Auschwitz en allemand) et de Brzezinka (Birkenau en allemand), annexées au Reich après l'invasion de la Pologne en septembre 1939.
Le camp de concentration, dirigé par les SS, est créé le 27 avril 1940 à l'initiative de Heinrich Himmler ; il est complété par un camp d’extermination (dont la construction démarre à la fin de 1941) et par un second camp de concentration destiné au travail forcé (créé au printemps 1942). Ces camps sont libérés par l'Armée rouge le 27 janvier 1945.
En cinq ans, plus d’un million cent mille hommes, femmes et enfants meurent à Auschwitz, dont 900 000 le jour même de leur arrivée, en général par train. 90 % des victimes étaient juives, soit environ un million. Les victimes, de ce que les nazis appelèrent la « Solution finale », furent assassinées dans les chambres à gaz ou parfois par arme à feu, mais elles moururent aussi de maladies, de malnutrition, de mauvais traitements ou d'expériences médicales.
En raison de sa taille, Auschwitz est considéré comme le symbole des meurtres de masse commis par les nazis et plus particulièrement comme celui de la Shoah, au cours de laquelle près de six millions de Juifs furent assassinés.
Comme les autres camps de concentration nazis, Auschwitz était placé sous les ordres de Heinrich Himmler et de la SS. Le responsable du camp fut le SS-Obersturmbannführer Rudolf Höss (du 1er mai 1940 au 1er décembre 1943, puis de nouveau entre mai et septembre 1944), remplacé entre-temps par Arthur Liebehenschel, et ensuite par Richard Baer.
Monument historique et culturel majeur, qui contribue au « devoir de mémoire », Auschwitz est depuis 1979 inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.
L'ensemble du camp et divers terrains annexes, dont le terrain avec une partie de voie ferrée de l'époque, a une superficie d’environ 55 kilomètres carrés dont environ 10 kilomètres carrés pour le camp à lui seul. C'est une enclave mémorielle perpétuelle sur le territoire polonais.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Auschwitz | |||||||||||||||||||||||||||
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Henri Krasucki, né Henoch Krasucki le 2 septembre 1924 à Wołomin dans la banlieue de Varsovie en Pologne et mort le 24 janvier 2003 à Paris, est un syndicaliste français, secrétaire général de la Confédération générale du travail de 1982 à 1992. Résistant, il fut membre actif de la section juive des FTP-MOI pendant la Seconde Guerre mondiale.
Son père Isaac (en polonais Izaak, en yiddish Itzik), né le 26 août 1902 à Varsovie, ouvrier tricoteur, avait commencé à travailler à treize ans dans une fabrique de textile. Militant syndical et politique, membre du Parti communiste polonais dans la Pologne du maréchal Pilsudski, où l’anticommunisme le dispute à l’antisémitisme, Isaac s’expatrie en 1926. Deux ans plus tard, son épouse, Léa (« Léyelé ») Borszczewska, née le 1er janvier 1903 à Wołomin ,ouvrière du textile et militante du Parti communiste polonais comme lui, et son fils quittent à leur tour le shtetl, petit village juif de la banlieue de Varsovie, et le rejoignent à Ménilmontant, dans le 20e arrondissement de Paris. Isaac et Léa travaillent dans « la maille » (le tricot), tenant un petit atelier de textile de Belleville qui compte alors une importante communauté yiddish et reprennent, aussitôt arrivés, le "combat des exploités" dans la CGTU, au Parti communiste français et dans des organisations juives révolutionnaires.
Pendant son enfance, Henri Krasucki est « l’un des plus célèbres pionniers rouges » de l’une des sections les plus représentatives des Jeunesses communistes, celle de Belleville. Il y fait la connaissance de Pierre George, le futur Colonel Fabien, de 5 ans son ainé et qui devient son instructeur. Dans un entretien accordé à Télérama en 1999, il évoque le « fraternel patronage communiste » de son quartier ainsi que celui de Ménilmontant. Alors que ses parents souhaitaient le voir poursuivre des études, car il se révèle brillant élève lors de ses classes élémentaires à l’école de la rue Levert puis au lycée Voltaire, il préfère se faire embaucher chez Renault une fois son CAP d'ajusteur en poche ; ses qualités de syndicaliste le font vite remarquer
En septembre 1939, le PCF est interdit par le gouvernement à la suite de son approbation du pacte germano-soviétique, traité de non-agression qui scelle une alliance entre l'Allemagne nazie et l'Union soviétique de Staline. Isaac Krasucki doit plonger dans la clandestinité. Son fils a quitté l’école. En 1940, quand les Allemands entrent à Paris, il travaille dans une usine de Levallois comme ajusteur. Il a quinze ans. À la fin de l’année 1940, Henri intègre les Jeunesses communistes dans la section juive de la Main-d'œuvre immigrée (FTP-MOI) du Parti communiste dans le 20e arrondissement. Il a d’abord des responsabilités dans son quartier, puis à l’échelon de son arrondissement, et enfin en 1942 au niveau de la région parisienne. À la suite du premier coup de feu du Colonel Fabien, le 21 août 1941, qui marque le début de la Résistance armée des communistes français, Henri Krasucki prend sa part de risques : sabotages, lancement de tracts depuis le métro aérien, actions militaires. En effet, à partir du 22 juin 1941, Hitler avait entamé un grand revirement et entrepris l'invasion de l'URSS, rompant unilatéralement le pacte avec Staline.
Le 20 janvier 1943, le père d'Henri Krasucki est arrêté pour sabotage et interné à Drancy ; il est déporté par le Convoi No. 47, en date du 9 février 1943 à Birkenau et gazé dès son arrivée le 13 février. Sa dernière adresse est au 107 rue des Couronnes, dans le 20e arrondissement de Paris.
Sous le pseudonyme de « Mésange » (une houppe de cheveux noirs coiffant alors son jeune visage émacié), Henri Krasucki, dit également « Bertrand », s’occupe des cadres et du recrutement des jeunes avec sa compagne Paulette Sliwka.
Il est arrêté le 23 mars 1943, à 7 h 15, à la sortie de son domicile, 8 rue Stanislas-Meunier Paris 20e,
Les inspecteurs de la Brigade spéciale no 2 des Renseignements généraux feront de lui le portrait suivant:
« Bertrand: 22 ans, 1,70m, mince, nez long, visage type sémite, cheveux châtain clair rejetés en arrière, retombant sur le côté. Pardessus bleu marine à martingale, pantalon noir, souliers jaunes, chaussettes grises. »
Comme sa mère et sa sœur, il est torturé pendant six semaines, parfois devant sa mère, mais il ne parle pas.
Les Français de la Brigade spéciale no 2 le livrent à la Geheime Feldpolizei, qui l’enferme à la prison de Fresnes, où il demeure privé de tout contact, dans le quartier des condamnés à mort avant d'être transféré au camp de Drancy. Il y retrouve ses camarades Roger Trugnan et Samuel Razynski, dit « Sam ».
À la mi-juin, c’est la déportation vers l'Allemagne. Les jeunes manifestent dans le camp. Roger Trugnan raconte : « Nous chantions La Marseillaise et les gendarmes tapaient sur celles et ceux qui chantaient. » Son convoi quittant Drancy, le numéro 55, du 23 juin 1943 — où se trouvent aussi sa mère Léa et sa compagne Paulette Sliwka — déportait 1 002 juifs, dont 160 enfants de moins de 18 ans, transportés dans des wagons à bestiaux. Deux jours et une nuit plus tard, ils arrivent à Birkenau, annexe d'Auschwitz. Seules 86 personnes de ce convoi ont survécu à la Shoah.
Henri et ses camarades sont affectés au camp annexe de Jawischowitz (de). Ils travaillent à la mine, seize heures par jour, avec la faim, les coups, et la crainte de la maladie, qui signifie la mort. Mais aussi la résistance : aussitôt arrivés, Henri, Roger, leur copain Sam ont cherché le contact. Ils continuent la lutte derrière les barbelés. Ils la continueront jusqu’au bout. Jusqu’à Buchenwald, où ils sont évacués en janvier 1945 - la terrible « marche de la mort ». Là, épuisés, ils sont pris en charge par l’organisation de Marcel Paul et du commandant Manhès.
Ils participent à l’insurrection du camp : « J’avais un vieux chassepot, raconte Roger, Henri avait un bazooka ! » (il faut faire la part des déformations de la mémoire : le Chassepot, fusil français de 1870, n'était pas courant en Allemagne ; et on ne s'improvise pas tireur au bazooka).
Henri Krasucki en revient le 28 avril 1945, « juste à temps pour manifester le 1er mai », comme il dira avec humour. Le lieutenant Krasucki, au titre des FTPF de Charles Tillon, travaille comme ouvrier métallurgiste dans diverses usines de la métallurgie.
Henri Krasucki prit en charge Simon Rayman — le frère cadet de son meilleur ami Marcel Rayman, fusillé le 21 février 1944 par les nazis — qui se retrouve sans famille après que sa mère a été gazée dès son arrivée à Auschwitz, et s'en occupe comme d'un frère.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Krasucki
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Władysław Raczkiewicz : 30 septembre 1939 – 6 juin 1947.
August Zaleski : 9 juin 1947 – 8 avril 1972.
Conseil des Trois (en opposition avec le président Zaleski) : 21 juillet 1956 – 8 avril 1972.
Stanisław Ostrowski : 9 avril 1972 – 24 mars 1979.
Edward Raczyński : 8 avril 1979 – 8 avril 1986.
Kazimierz Sabbat : 8 avril 1986 – 19 juillet 1989.
Ryszard Kaczorowski : 19 juillet 1989 – 22 décembre 1990
Władysław Sikorski : 30 septembre 1939 – 4 juillet 1943.
Stanisław Mikołajczyk : 5 juillet 1943 – 29 novembre 1944.
Tomasz Arciszewski : 29 novembre 1944 – 2 juillet 1947.
Tadeusz Bór-Komorowski : 2 juillet 1947 – 7 avril 1949.
Tadeusz Tomaszewski : 7 avril 1949 – 25 septembre 1950.
Roman Odzierzyński : 25 septembre 1950 – 18 janvier 1954.
Jerzy Hryniewski : 18 janvier 1954 – 8 juin 1954.
Stanisław Mackiewicz : 8 juin 1954 – 8 août 1955.
Hugon Hanke : 8 août 1955 – 11 septembre 1955.
Antoni Pajak : 11 septembre 1955 – 25 juin 1965.
Aleksander Zawisza : 25 juin 1965 – 16 juin 1970.
Zygmunt Muchniewski : 16 juillet 1970 – août 1972.
Alfred Urbanski : août 1972 – 1976.
Kazimierz Sabbat : 1976 – 7 avril 1986.
Edward Szczepanik : 7 avril 1986 – 22 décembre 1990.
Royal Łazienki Palace, Varsovie
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