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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
96001 articles
Un poisson sous haute tension Anguille électrique
C’est dans les eaux douces amazoniennes que des scientifiques ont fait une découverte des plus impressionnantes ! Deux nouvelles espèces d’anguilles électriques ont été observées. L’une d’entre elle pourrait envoyer des décharges de près de 850 volts. Jusqu’alors aucune anguille n’avait été aussi puissante selon l’étude publiée dans la revue nature Communications.
Mais comment cela est-il possible ?
Ce poisson hors du commun possède des organes électriques situés dans la partie arrière de son organisme. Lorsqu’elle chasse, l’anguille électrique peut paralyser ses proies par un mécanisme d’électrochoc et se protège de ses propres décharges grâce à une peau protectrice. L’anguille électrique est un poisson connu depuis plus de 250 ans. Des scientifiques l’ont étudié et leurs découvertes ont notamment permis la création de la première pile électrique en 1799 ainsi que la recherche sur les maladies neurodégénératives. Cette nouvelle découverte prouve que la biodiversité reste encore méconnue en Amazonie et surtout qu’il est indispensable de la préserver et de la protéger...
Patrick Bruel accusé d'exhibition sexuelle et de harcèlement
Sous le coup d'une enquête préliminaire, le chanteur Patrick Bruel a été entendu dimanche.
Une esthéticienne dénonce un comportement déplacé de Patrick Bruel lors d'un massage, juste avant un concert en Corse le 9 août dernier. Sous le coup d'une enquête préliminaire, le chanteur a été entendu dimanche.
Le chanteur Patrick Bruel est visé par une enquête préliminaire pour "exhibition sexuelle" et "harcèlement sexuel" après des accusations d’une employée d’un hôtel en Corse qu’il conteste, a indiqué le procureur de la République d’Ajaccio, Eric Bouillard.
Les faits se seraient produits le 9 août, alors que le chanteur se produisait en concert à Ajaccio et séjournait à l’hôtel Radisson Blu de Porticcio, a précisé le procureur.
Le procureur d’Ajaccio, saisi des faits le 13 août, a précisé que la jeune masseuse de 21 ans n’a pas souhaité déposer plainte mais a simplement "signalé des faits et un comportement déplacé" du chanteur.
Selon M. Bouillard, Patrick Bruel aurait rencontré la jeune femme sur son lieu de travail quelques heures avant son concert, et son entourage aurait commandé une prestation de massage auprès de l’hôtel.
Le chanteur nie les faits
"La jeune masseuse rapporte que lorsqu’elle arrive dans la loge de Patrick Bruel, la porte est fermée à clef et la lumière tamisée. Alors qu’elle commence le massage, le chanteur refuse par ailleurs de suivre le protocole dans ce domaine, notamment de mettre des vêtements, et va donc rester nu", raconte M. Bouillard.
Le chanteur, selon le procureur reconnaît ces faits, "en précisant toutefois que lorsqu’il se met sur le dos il se couvre d’une serviette".
"La jeune femme indique également que M. Bruel va avoir des demandes de massages très particuliers dans certaines zones. Là, le chanteur nie les faits rapportés par la jeune femme", détaille le procureur de la République d’Ajaccio.
Patrick Bruel a été entendu dimanche soir à Châlons-en-Champagne. Cité dans le Parisien, le chanteur donne sa version des faits: 3Nous étions une heure avant mon concert, dans ma loge, accessible à tous.
Mon équipe, mes collaborateurs, mes enfants étaient à proximité et ont l’habitude d’entrer à tout moment dans ma loge. Je n’ai pas eu la moindre intention, ni le moindre geste déplacé envers cette femme.
En Corse, les auditions devraient également se poursuivre dans les prochains jours.
Chaque espèce est le prédateur ou la proie d’une autre et en cessant d’accroître ou de décimer certaines d’entre elles, la nature retrouverait son équilibre toute seule comme une grande ! N’oublions pas que les forêts et par conséquent leurs habitants étaient là bien avant la construction de nos villes et villages. L’être humain est tout à fait capable de s’y adapter et bien sûr, il en a les moyens à défaut d’en avoir la volonté. Chasser les espèces qui s’approchent trop près des habitations est aussi absurde et paradoxal que de « chasser » les promeneurs et cyclistes des forêts en période de chasse.
La nature est bien faite et jusqu'à preuve du contraire elle n’a nul besoin de l’homme pour trouver son équilibre.
Nous sommes en 2019, nous vivons dans une société « évoluée ». Et encore, les humains ont le droit d’accomplir des traditions barbares, juste parce qu’elles sont des traditions. Même si ces traditions impliquent le racisme, le sexisme, ou dans ce cas, la cruauté envers les animaux. Ce que vous voyez ici, c’est le « Kallemooi » annuel sur l’île Néerlandaise Schiermonnikoog. Un coq est brutalement mis dans un panier de 140 sur 60 et 70 centimètres et accroché un mat à 18 mètres de haut pendant 3 jours. Durant les 3 jours, le coq sera complètement oublié et les gens vont continuer à boire et à faire la fête. Le droit auto-conféré est une merde ! Qui sommes nous pour décider que nous pouvons faire cela à un autre être vivant pour la tradition ? Comme « Kallemooi » il y a des milliers de traditions qui impliquent des actions injustes et de la cruauté.
Le cambrioleur de glands
Avec cet été particulièrement chaud et sec, la végétation semble avoir pris de l’avance sur l’automne. Les chênes sont déjà couverts de glands pour le plus grand bonheur des geais et des écureuils notamment.
Mais, un cambrioleur semble avoir pris les devants et beaucoup de fruits sont vides, les graines semblant s’être volatilisées. Seul indice, un minuscule trou percé dans la paroi. Le voleur est un insecte, un balanin.
Avec son allure éléphantesque, le balanin pourrait remporter la palme du plus rigolo des insectes. Mais cette trompe est une arme redoutable. Elle lui sert de forêt pour entrer en catimini dans le gland et y pondre au début de l’été alors que le fruit est tout juste formé.
L’œuf éclot à l’abri de ce berceau puis il va se nourrir de la graine. En fin d’été, lorsque le gland tombe, la larve est suffisamment grosse et elle creuse à son tour un petit trou pour sortir de sa logette.
Elle s’enfouit alors dans le sol pour parfaire son développement et sa métamorphose avant de sortir, adulte, au printemps prochain.
Les hommes sont des grands bébés qui rendent la vie plus difficile aux femmes selon une étude Nouvelle étude publiée : les hommes sont des bébés géants qui rendent la vie plus difficile aux femmes !
Nous connaissons probablement tous quelqu’un qui, lorsqu’il ou elle a un rhume, donne l’impression d’être au bout de sa vie. Et il semble que les hommes, lorsqu’ils prennent froid, se transforment souvent en bébé géant qu’il faut choyer.
Mais ce n’est peut-être pas seulement dans de telles situations que nous considérons les hommes comme des bébés géants, il peut aussi s’agir de ne pas être assez vigilant, de leur humour quelque peu enfantin, de connaissances douteuses de la cuisine ou d’obstination semblable à celle d’un enfant. Peu importe le genre auquel vous appartenez, nous sommes probablement nombreux à nous reconnaître dans une partie (au moins) de cette définition.
Et maintenant, il y a même des recherches qui prouvent que c’est effectivement le cas, selon Did you know. Il est courant que les femmes soient plus stressée par l’état de propreté de sa maison ou ses enfants, mais de nouvelles recherches montrent que leur conjoint auraient aussi un don certain pour les stresser ! Dans une étude réalisée par Today Moms, plus de 7 000 mères indiquaient souffrir d’un haut niveau de stress.
L’analyse a établi un lien entre les causes du stress. L’étude a montré que les mères en moyenne sont très stressées, plus précisément à un niveau de 8,5 sur une échelle de 10 degrés. Shutterstock Mais ce qui était le plus remarquable, c’était que pas moins de 46% de ces mères pensaient que c’était leur conjoint qui causait le stress, et non leurs enfants.
Environ 75% des participantes ont exprimé une profonde insatisfaction face à l’incapacité des hommes de s’inquiéter pour les enfants et d’aider à la maison. Cela, en plus de discuter de ce problème avec le mari, était précisément ce qui causait encore plus de stress aux femmes. Ainsi, la prochaine fois que vous dîtes que votre mari ne vous aide vraiment pas assez à la maison ou aux enfants, vous pouvez toujours vous rappeler qu’il existe des recherches sur le fait que ce sont de grands bébés ! Bien sûr, ces études sont toujours à prendre avec des pincettes.
Toutefois, sachez que ce qu’on appelle la charge mentale existe bien et que de nombreuses personnes en souffrent. C’est pourquoi il est important d’éduquer, de communiquer et d’évacuer son stress avant qu’il ne vous empoisonne la vie et vos relations !
L’homme est un animal raté !! Les dinosaures ont régné longtemps sur Terre avant de laisser la place aux mammifères. Plus petits, ces derniers ont pu échapper aux effets catastrophiques de la collision avec un astéroïde dans le Golfe du Mexique (si cette hypothèse se confirme), car nos lointains précurseurs étaient petits, cachés sous le sol et probablement protégés de la vague de chaleur qui a ravagé le globe.
Ce groupe des mammifères a occupé tout l’espace devenu libre. Plus près de nous, nos ancêtres primates, descendant de leurs arbres et colonisant les savanes qu’un changement climatique avait créées, ont eu du mal à échapper puis à concurrencer les grands carnivores comme le lion ou l’hyène.
La cueillette de fruits ou de racines, la collecte d’insectes ou de poissons, qui sont toujours effectués par les femmes et les enfants dans les dernières tribus vivant dans la nature, ont été complétés au cours des millénaires par un apport carné au fur et à mesure que l’homme améliorait ses techniques de chasse, de survie et de maîtrise de la nature.
Les hommes ont d’abord été des chasseurs de petit gibier et des charognards qui ravissaient des restes ou récupéraient des cadavres enlisés dans des marécages. Puis, par la sélection de clans plus efficaces pour nourrir leur progéniture donc au cerveau de plus en plus développé, nous avons vu qu’ils ont amélioré leurs techniques de piégeage et de traque, ainsi que leurs capacités d’apprentissage et d’entraide. Ils ont alors pu tenir tête aux grands carnivores et même leur ravir les proies.
En deux millions d’années d’évolution vers la chasse collective et technique, ils sont devenus peu à peu les maîtres du monde et ont rivalisé avec les meilleurs carnivores sociaux comme les lycaons et les loups. Ils ont même pu mettre le loup avec ses dons olfactifs à leur service, pour créer le chien par sélection de louveteaux dociles, puis par domestication, à la manière des éleveurs actuels. Cette course à la performance aurait pu s’arrêter au stade des chasseurs-cueilleurs, c’est-à-dire à l’équilibre avec le milieu comme tous les animaux le pratiquent depuis la nuit des temps.
Mais, depuis 10.000 ans, un seuil a été franchi qui a consisté à multiplier les ressources naturelles par l’agriculture et l’élevage afin d’accroître les populations humaines. Comme j’ai pu l’observer en forêt équatoriale gabonaise, le gibier a dû se raréfier pour nourrir une population croissante. Il a fallu trouver de nouvelles sources de nourriture puisque les animaux sauvages devenaient de plus en plus difficiles à trouver.
La solution du problème fut l’agriculture, non pas sa ‘découverte’ comme on nous le raconte, mais son extension car son principe est connu chez bien des tribus qui passent la saison difficile grâce à la culture d’un légume nourrissant mais restent des chasseurs-cueilleurs le reste de l’année. L’élevage s’est ajouté à cette mutation qui nous a obligés à nous sédentariser.
L’homme moderne est un être inachevé et imparfait qui n’a plus assez d’instincts pour se mettre en pilotage automatique comme l’animal, ni assez de raison pour se conduire lui-même. Les possibilités d’action sont trop grandes et les arguments pour choisir une direction trop nombreux.
L’apprentissage et la culture, qui se sont développés chez cette espèce pour lui permettre d’aller contre ses pulsions, de réfléchir et d’innover dans les cas compliqués, se sont retournés contre lui comme dans le mythe de l’apprenti-sorcier qui ne peut plus se faire obéir de son serviteur.
Chez les mammifères les plus intelligents comme le loup, des capacités culturelles existaient mais elles ne faisaient qu’ajouter une petite part d’autonomie à ses comportements innés face à des situations complexes. Chez nos ancêtres, cette liberté croissante a été largement bénéfique dans un premier temps et nous avons été plus malin et inventif que le gibier et les concurrents. C’était donc une adaptation sans équivalent dans le monde animal, mais elle a dérapé et pris trop d’ampleur récemment, c’est-à-dire depuis 10.000 ans.
Nous n’avons plus des situations simples de chasseur à affronter. Notre domination de la nature est devenue si grande par l’augmentation de la productivité, du fait de l’agriculture et de l’élevage, que nous avons été libérés des contraintes auxquelles nous étions adaptés. Notre gros cerveau a pris alors le dessus et notre don pour la culture nous a poussé à croire en des idées fumeuses mais complaisantes plutôt qu’en des faits concrets déstabilisants.
Certains humains plus habiles et sans scrupules ont alors pu profiter des failles du système social pour leur faire croire en un avenir improbable, pour acquérir du pouvoir sur les autres, les voler, les asservir, les mettre en esclavage, les salarier dans les pires conditions d’exploitation. Le travail, qui avait permis d’augmenter les ressources alimentaires sur la même surface mais en augmentant la contrainte, est devenu indispensable pour vivre et de plus en plus rebutant.
L’argent a été inventé, qui était un bon moyen de simplifier le troc, mais qui, là aussi, de moyen est devenu une fin. On a alors inventé la démocratie pour éviter les abus de pouvoir mais les plus hypocrites ont détourné la fonction d’élu à leur avantage pour s’enrichir et diriger les autres. Cette aventure évolutive de l’espèce a donc dérapé pendant les derniers 5% de son existence.
Notre succès, qui avait été sans équivalent parmi toutes les espèces puisqu’il nous avait donné la maîtrise du monde, s’est transformé en un échec évolutif que nous ne pouvons plus corriger, ni même comprendre…
Pourquoi ce destin hors norme a-t-il touché une seule espèce ?
L’extraordinaire destinée de l’homme résulte d’un concours de circonstances fortuit : l’adaptation d’un singe à un mode de vie de loup par des voies nouvelles et inexplorées jusqu’alors. C’est un hasard malheureux et non la grande chance voulue par Dieu ou notre génie que les humanismes et les religions ressassent sans réaliser que les temps ont changé.
Depuis le néolithique, l’homme est un conquérant qui ne doute pas de sa supériorité sur la nature et les animaux , et qui a su réaliser ce projet totalitaire. Mais il a une telle confiance en sa grandeur et en son astuce qui a surmonté tant d’obstacles qu’il n’a pu assimiler que cette ascension ne pouvait continuer indéfiniment. Nous risquons de devenir comme ces gens simples qui gagnent à la loterie, puis qui, après avoir tout gaspillé, se retrouvent dans la misère et la dépression, bien plus malheureux qu’avant le gros lot…
Comment se fait-il que nous soyons les seuls sur Terre et probablement dans l’univers à pouvoir prendre conscience de tout cela ?
L’intelligence s’est développée dans notre espèce pour pouvoir maîtriser le monde et en particulier chasser en groupe le gros gibier. Cette compréhension inégalée des situations est bien plus grande que celle de l’animal le plus intelligent, le chimpanzé, mais c’est une propriété émergente de notre cerveau qui s’est développé pour résoudre des problèmes pratiques et alimentaires, non pour faire de la philosophie et découvrir quelle est notre place dans le monde.
Le Verbe, la Raison, la Morale ne sont que des conséquences fortuites, des propriétés émergentes, et non le but de notre évolution comme les religions et la plupart des philosophies l’ont cru. En comprenant de mieux en mieux les causes des phénomènes que les autres espèces se contentent de subir, nous avons fini par expliquer la météorologie, la mécanique, l’astronomie, et même le pourquoi de notre apparition sur Terre grâce à Darwin.
Comment l’évolution, qui ne conserve que ce qui fonctionne dans la nature, a-t-elle pu déraper et faire cette erreur d’une espèce inadaptée car sans avenir ?
Comment l’homme a-t-il pu devenir cet animal raté qui n’est pas capable de durer ?
C’est que l’évolution de la famille humaine a duré plusieurs millions d’années et l’exploitation de la nature a jusqu’à récemment été modérée. Le monde a longtemps constitué une source inépuisable de ressources par rapport à la population humaine. C’est l’emballement actuel de notre démographie et de notre technologie qui, combinées, commencent à déborder des limites de la planète. Au moment où j’écris ces lignes, des cargos sans équipage foncent sur l’Italie pour débarquer les premières vagues de migrants qui ne veulent pas mourir de faim chez eux.
La Syrie, la Somalie, la Libye, bientôt l’Afghanistan, sont en guerre et devenus des zones de non-droit. Ce n’est pas seulement un mauvais moment à passer pour la civilisation, c’est le début d’un monde en crise, un défi planétaire pour bien des animaux et encore plus pour nous. Soyons réalistes et ne nous voilons pas la face, même si cela paraît moralement impossible à énoncer tant nous sommes programmés pour croire en un avenir radieux.
Les réunions internationales, qui se succèdent d’une capitale à l’autre, n’aboutissent à aucun accord international notable permettant de réduire la production de CO2 qui cause le changement climatique. Au moment où j’écris ces lignes, se prépare le forum mondial des CAP21 et je puis, sans don de voyance, prédire qu’il sera un échec pour les pessimistes (ou réalistes) comme moi et un demi-succès pour les optimistes qui ont besoin d’espérer.
Les abus de l’industrie et les pollutions qui en découlent, désertifiant en particulier la Chine, ne sont pas prêts d’être stoppés puisqu’il faut bien fabriquer à moindre coût, comme nous l’enseigne le libéralisme. Les accords mondiaux ne peuvent être trouvés puisqu’il y aura toujours un pays qui préfère polluer pour nourrir sa population et créer des emplois. Pour un pays en voie de développement comme le Brésil, cela se comprend sans doute en partie, bien qu’il saccage les forêts amazoniennes au détriment de la planète entière.
Mais pour des pays puissants comme les Etats-Unis, cela est affligeant car ils sont riches mais veulent toujours plus gaspiller. Evidemment, les nord-américains, qui ont ravi leurs terres aux indiens qui les exploitaient extensivement, ont encore de l’espace disponible. Ils n’ont pas les problèmes de densification humaine de l’Europe, de l’Asie ou pire de l’Afrique. Ils peuvent encore stériliser des régions entières par l’exploitation des gaz de schiste ou rejeter toujours plus de CO2 comme au Canada en extrayant le pétrole à partir des schistes bitumineux.
C’est plus cynique en Russie ou pire en Chine où l’Etat a amassé des réserves d’or et de dollars pour son projet de domination du monde alors que la majorité de la population est tragiquement pauvre et sans droits d’expression. Malgré tous les bons sentiments et les légitimes espérances, il est donc bien évident que nous n’obtiendrons aucune mesure sérieuse de réduction des abus de l’homme alors que certaines des catastrophes climatiques au niveau mondial sont déjà irréversibles : augmentation de la température et des tempêtes, sécheresses, tornades, vagues de froid et de chaud, incendies, manque d’eau de boisson et d’irrigation, sécheresses et conflits pour l’utilisation des fleuves, augmentation du niveau de la mer, inondations, réduction du trait de côte et des zones bâties en bord de mer, envahissement par la mer des plaines en bordure de côtes comme la Camargue et le Bangladesh…
Bien d’autres se préparent et vont provoquer des migrations humaines qui vont s’ajouter à la surpopulation déjà associée aux famines par manque de ressources alimentaires et réduction des espaces cultivables. Au cours de ma vie, la population mondiale a été multipliée par 3. Quoi que l’on fasse et même si les opérations humanitaires se développent, nous ne ferons que reculer pour mieux sauter d’autant plus que ces répits et ces actions à court terme augmenteront la natalité et donc l’ampleur du désastre futur. Le changement climatique, couplé à la natalité galopante et à la pollution croissante, ne peut qu’aboutir à des catastrophes ‘naturelles’ ou des guerres ‘écologiques’ pour se partager les ressources en eau et en terre, en ressources énergétiques comme le pétrole et le gaz, en ressources minérales.
La concurrence entre pays, le chantage au développement et au chômage empêcheront un consensus international puisque le malheur écologique des uns fait le bonheur matériel des autres. Seule la pédagogie de la catastrophe permettra quelques avancées mais elles risquent d’être trop tardives et insuffisantes pour juguler des pareilles menaces.