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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
96001 articles


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humour

Publié à 15:20 par fandeloup Tags : annonce belle
humour

Très belle annonce et malheureusement justifiee Je vous souhaite une foule de candidats mais j en doute Hélas pour vous

humour

Publié à 15:02 par fandeloup Tags : automne
humour

Réflexion dans l'ambiance d'automne.

message

Publié à 14:49 par fandeloup

Groenland

Publié à 14:36 par fandeloup Tags : vie monde mer sur fond histoire rose base neige
Groenland

De mystérieux microbes teintent le Groenland de rose, accélérant la fonte des glaces

La prospérité des algues rouges ont des conséquences néfastes sur la glace polaire : elles la font fondre plus rapidement.

 Un écosystème d'algues étonnamment prospère teinte non seulement le Groenland de rose, mais contribue aussi à la fonte de l'une des plus grandes étendues d'eau glacées du monde. La décoloration de la neige n'est pas qu'un phénomène arctique.

« C'est en fait un phénomène mondial », explique Alexandre Anesio, biogéochimiste de l'université de Bristol, en Angleterre.

« Pour que ces algues prolifèrent, il faut simplement réunir de bonnes conditions, qui impliquent au minimum des nutriments de base et la fonte des glaces », explique Anesio.

« À mesure que le climat se réchauffe, la disponibilité d’eau liquide créée par la fonte des neiges augmente, favorisant la croissance des algues.» « À mon sens cela pose de plus en plus problème dans les glaciers arctiques, alpins et himalayens », estime-t-il. Des étendues rouges et de glace brune apparaissent également en Antarctique.

Et les experts ne tiennent pas compte de l'effet de ces algues dans leur projection de l'élévation globale du niveau de la mer, malgré les preuves de leurs effets sur les glaciers du monde entier.

 

LA PROLIFÉRATION DES ALGUES

Martyn Tranter est un biogéochimiste polaire à l'Université de Bristol au Royaume-Uni et est à la tête de Black and Bloom, un projet pluriannuel visant à comprendre comment et pourquoi la calotte glaciaire du Groenland est en train de fondre. « Les températures de réchauffement à elles seules ne peuvent expliquer l'augmentation de la fonte. Il est donc essentiel de comprendre tous les facteurs de la fonte des glaces », explique-t-il.

Selon lui, l’un de ces facteurs est l’obscurcissement causé par les efflorescences d’algues qui envahissent chaque été la glace du Groenland parsemée de neige. « Ces algues sont des organismes photosynthétiques qui produisent des molécules qui les protègent du soleil. En été, en Arctique, elles restent au-dessus de l’horizon jusqu’à 24 heures par jour », explique M. Tranter. La surface plus foncée abaisse son « albédo » ou sa capacité à refléter la lumière du soleil dans l’espace, ce qui entraîne une plus grande absorption de lumière et une plus grande fonte des glaces.

Comme les algues se propagent sur de plus grandes surfaces de la calotte glaciaire, leurs effets ne devraient être que plus étendus, ce qui entraînera une fonte encore plus importante. Une étude récente a révélé que la prolifération des algues pouvait contribuer à faire fondre jusqu'à 13 % de glace en plus au cours d'une saison.

« C’est un cercle vicieux, comme cela arrive souvent avec le changement climatique », explique Joseph Cook, chercheur sur les glaciers à l’Université de Sheffield au Royaume-Uni et membre de l’équipe Black and Bloom. « Plus de chaleur signifie plus d’eau de fonte et une plus grande surface dans laquelle les algues peuvent se développer, ce qui rend la glace plus foncée et plus encline à fondre. »

La calotte glaciaire du Groenland est la plus grande surface de glace de l'hémisphère nord. Chaque année, le Groenland perd 270 milliards de tonnes de glace à mesure que la planète se réchauffe, ajoutant plusieurs millimètres au niveau de la mer. La fonte des glace s'accélère d'année en année, et si toute la calotte glaciaire venait à fondre, cela augmenterait le niveau de la mer de 6 mètres. Les scientifiques s'inquiètent du fait que si cette calotte fond plus rapidement, les effets se feront sentir dans les zones côtières, de New York à Shanghai, en passant par Miami, ainsi que dans les zones basses comme le Bangladesh et l'Indonésie.

Jusqu'à présent, les proliférations n'ont pas été prises en compte comme facteur contribuant à la fonte des glaces de l'Arctique au rythme sans précédent constaté aujourd'hui. Cette hypothèse, par exemple, n'a pas été incluse dans les estimations relatives à l'élévation du niveau de la mer publiées par le Groupe d'experts intergouvernemental de l'ONU sur l'évolution du climat dans son dernier rapport datant de 2013.

Tranter veut que cela change.

« Notre mission est d'accoler à ce sujet des chiffres précis - quelle partie de la calotte est noircie ?

Sur quelle étendue ?

Quelle quantité de glace fond en conséquence ? Ce sont les réponses à ces questions qui nous permettront d’estimer la quantité de glace qui pourrait fondre et d’améliorer ainsi nos prévisions d’élévation du niveau de la mer », dit-il.

 

L'HISTOIRE DE "BLACK AND BLOOM"

Il y a quelques années, en été, Tranter travaillait sur les marges sud-ouest de la calotte glaciaire du Groenland lorsqu'il a remarqué une ombre mauve sur la glace qui fondait autour de lui.

« Au début, je pensais que c'était parce que je portais une paire de lunettes de cyclisme de couleur rose au lieu de mes lunettes de protection habituelles. Mais plus je regardais, plus je pouvais voir se dessiner une forme sous la glace », explique Tranter.

Peu à peu, il s'est rendu compte que des microbes prospéraient dans la glace. Mais quand il en a fait mention aux autres membres de l'équipe de recherche, ils se sont moqués de lui, car son observation allait à l'encontre de l'opinion générale selon laquelle la glace et la neige dans l'Arctique étaient stériles et non propices à la vie. Sans se décourager, Tranter a demandé à Marion Yallop, spécialiste des algues et consoeur qui travaillait sur le même site, d'analyser la glace au microscope.

Ce qu'elle a trouvé a confirmé les soupçons de Tranter : juste sous la surface de la glace vivaient des algues rouges qui teintaient la glace de rose. Ses observations ont servi de tremplin au lancement du projet Black and Bloom, une entreprise multidisciplinaire dotée de 4 millions de dollars sur cinq ans visant à étudier le rôle que jouent les micro-organismes comme les bactéries pigmentées et les algues dans la fonte des glaces.

Le projet en est maintenant à sa troisième année. À ce jour, le projet a mené trois des quatre expéditions sur le terrain prévues dans la zone dite sombre, une vaste zone située à l’ouest de la banquise où la réduction de l’albédo a été la plus importante. Les données des expéditions ont été présentées et publiées, et d’autres études sont à venir, comme l'explique M. Tranter. M. Anesio, qui fait également partie de l'équipe Black and Bloom, a déclaré :

« Dans l'ensemble, je pense que notre compréhension des mécanismes de contrôle de la croissance des algues de glace au Groenland nous aidera à prédire leur croissance sur d'autres régions glaciaires terrestres. »

Environnement

Publié à 13:27 par fandeloup Tags : monde sur hiver
Environnement

Environnement : Les crues déplacent la pollution des rivières vers les océans Une étude scientifique récente montre que le niveau de pollution par le plastique de rivières, près de Manchester, a diminué après un important épisode d’inondation.

La raison : les déchets plastiques des sédiments partent vers l'océan. De Julie Lacaze Bouteille en plastique dans le lit d’une rivière. Une équipe de l’université de Manchester, au Royaume-Uni, vient de montrer que la pollution des rivières par le plastique diminue après les crues (lire son étude).

Ces dernières entraîneraient une remise en suspension des microplastiques présents dans les sédiments. Manchester a été l'un des premiers pôles industriels du monde. Les principales rivières de la ville, l’Irwell et le Mersey, sont demeurées longtemps les cours d'eau les plus pollués de la planète.

Pour déterminer le niveau de pollution par le plastique, les chercheurs anglais ont analysé les sédiments des dix rivières qui coulent aux alentours de la ville, sur 40 sites, avant et après un intense épisode de crue.

Entre novembre 2015 et mars 2016, le Royaume-Uni a connu de violentes tempêtes. Le 26 décembre a commencé la plus importante inondation jamais observée dans le bassin versant de l’Irwell. Avant cet épisode, les sédiments de la Mersey concentraient le taux de microplastiques les plus élevés du monde, soit 517 000 particules par mètre carré.

Après les crues, la rivière a connu une baisse de 80 % de sa concentration en plastique. En moyenne, 70 % des déchets en plastique ont été évacués à la suite des inondations sur les 40 sites étudiés, soit entre 270 et 850 kg de plastique. Bilan de cette crue : environ 0,36 tonne de déchets en plastique a été acheminé par Irwell et Mersey vers l'océan, durant l'hiver 2015-2016.

méduse

Publié à 12:18 par fandeloup Tags : sur monde mer article société mort divers animaux cadre animal voyage rouge
méduse

L'emballage d'un paquet de cigarettes retrouvé dans une méduse La lisibilité de la marque nous rappelle l’omniprésence du plastique dans les océans. Lundi, 24 septembre De Sarah Gibbens Une étiquette de la société de tabac Philip Morris est encore lisible à travers une méduse.

Cet article a été écrit dans le cadre de notre campagne Planète ou plastique ?

destinée à sensibiliser le public à la crise mondiale des déchets plastiques. Vous aussi, réduisez votre consommation d'objets en plastique jetables et engagez-vous à nos côtés. Si vous regardez attentivement ce cliché, vous pourrez distinguer les mots « Philip Morris International ».

L'inscription de la célèbre marque de tabac a été identifiée sur l'emballage d'un paquet de cigarettes photographié à l'intérieur d'une méduse pélagique en mer Méditerranée. Les membres de la faune sous-marine naviguent dans un véritable champ de mine et doivent se montrer très vigilants s'ils veulent éviter le plastique présent dans les océans.

Chaque année, près de huit milliards de kilos de plastique se déversent dans l'océan. Une telle quantité empêche les animaux de les éviter, comme c'est le cas pour cette méduse. En avril dernier, une étude publiée dans la revue Scientific Reports a révélé la découverte de plastique dans une méduse. La méduse a été trouvée en mer Méditerranée en 2016 par un groupe de scientifiques qui participaient à l'Aquatilis Expedition, un voyage de recherche de trois ans visant à explorer les océans du monde.

Dans leur étude, les chercheurs ont affirmé que de nombreuses méduses pélagiques avaient ingéré différents types de déchets plastiques, ces derniers restant piégés sous leurs capuches ou tissés dans leurs corps. Vingt d'entre elles ont été nettoyées et inspectées de près : du plastique était présent dans le système digestif de quatre d'entre elles, ce qui a poussé les scientifiques à penser qu'elles avaient confondu le plastique avec de la nourriture.

« Elles aiment vraiment le plastique semble-t-il », explique l'un des auteurs de l'étude, Armando Macali, un écologiste de l'université Tuscia en Italie. Il explique que lui et ses collègues sont fermement convaincus que la méduse s'est accrochée au plastique parce qu’elle essayait de s'en nourrir. Des études antérieures ont montré que l'ingestion de matières plastiques par des animaux marins est un problème répandu.

Les scientifiques estiment que le plastique est facilement consommé car il s'assimile aux proies : les tortues mangent des sacs plastique ressemblant à des méduses et les poissons mangent de petits plastiques de la taille d’un grain riz ressemblant à leur nourriture habituelle. Le plastique s'avère également appétissant pour d'autres créatures marines.

En 2016, une étude publiée dans la revue Science Advances a montré que les algues se développent facilement sur les plastiques des océans et, en se décomposant, émettent une odeur appelée sulfure de diméthyle qui attire les animaux affamés. Macali explique que la raison pour laquelle la méduse a été attirée par le plastique n'a pas encore été clairement établie. Une fois que les déchets plastiques pénètrent dans l'océan, ils commencent à se détériorer et de fines couches de biofilm l'enrobent.

Macali soupçonne le biofilm ou une molécule générée à la décomposition du plastique d'avoir attiré les méduses. Lors de futures expériences, il prévoit d'exposer des méduses à divers types de débris plastique en laboratoire. Si les scientifiques sont capables d'identifier spécifiquement ce qui attire les animaux, ils pourraient éventuellement collaborer avec les fabricants pour imaginer un plastique moins attractif pour les organismes marins. Pour les scientifiques, le fait que cette méduse pélagique tente de manger l'emballage plastique est de mauvais augure pour la santé de l'animal. Les méduses pélagiques peuvent consommer jusqu'à 50 % de leur poids, et il a été démontré que l'ingestion de trop de plastique peut provoquer la mort lente des animaux.

Étant des proies pour d'autres animaux de la mer Méditerranée, les méduses ayant ingéré du plastique pourraient se révéler tout aussi dangereuses pour la santé des animaux qui les consomment. Le thon rouge, l'un des prédateurs les plus abondants de la méduse pélagique, est généralement capturé et consommé par les humains et les mammifères marins. Cela signifie que les morceaux microscopiques de de plastique présents dans les méduses peuvent se retrouver dans le ventre de plus grandes espèces, nous compris. D'après Macali, c'est un problème compliqué dont les chercheurs tentent encore de saisir l'ampleur. Comprendre comment les méduses interagissent avec le plastique ne sera que l'une des pièces d’un plus grand puzzle, ajoute-t-il.

« Si nous voulons comprendre les conséquences du plastique dans l'océan, nous devons commencer au bas de la chaîne alimentaire. » National Geographic s'engage à réduire la pollution du plastique à usage unique. Pour en savoir plus sur nos activités à but non lucratif, rendez-vous sur natgeo.org/plastics. Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

banquise

Publié à 11:10 par fandeloup Tags : sur fond animaux neige
banquise

En Arctique, la banquise fond et de nouvelles espèces apparaissent En Arctique, du fait de la réduction de la banquise, les scientifiques observent de nouveaux croisements d’animaux.

Exemple : le pizzly, un mélange entre l’ours blanc et l’ours brun. De Rédaction National Geographic Au large de la côte nord de l’île de Baffin, au Canada, le soleil de juin transforme la neige et la glace en des mares limpides, couleur turquoise. La couverture de glace pérenne de l’Arctique s’est rétrécie comme peau de chagrin.

Avec le réchauffement climatique, les espèces végétales et animales du sud de l’Arctique ont commencé à se déplacer vers le nord, rencontrant d’autres espèces. Résultat : elles se reproduisent entre elles, créant ainsi de nouvelles espèces. Selon Brendan Kelly, biologiste à l’université de l’Alaska à Fairbanks, cette tendance ne fera que s’accélérer.

À mesure que l’habitat de la faune arctique se rétrécit (selon les prévisions, la banquise va encore perdre dix fois sa superficie d’ici aux années 2050), des espèces variées seront amenées à avoir des contacts plus étroits que jamais. « Il pourrait se produire un brouillage important des gènes dans tout l’océan Arctique », pense Brendan Kelly. Pour des raisons que les scientifiques ne comprennent pas encore, les mammifères marins ont eu tendance à conserver le même nombre de chromosomes – une condition essentielle à l’hybridation – alors qu’ils se diversifiaient en espèces ou même en genres différents.

« Vous vous retrouvez par conséquent avec des animaux dont vous auriez dit qu’ils appartenaient à des genres différents, mais qui peuvent en réalité avoir une progéniture hybride fertile, détaille Brendan Kelly. Par exemple, nous classons dans des genres différents les phoques du Groenland et les phoques à capuchon, mais nous les avons vu se reproduire ensemble à l’état sauvage. »

Le pizzly – croisement entre l’ours blanc et l’ours brun – parcourt déjà l’Arctique. Des études génétiques montrent que les ours blancs ont commencé à diverger des bruns au cours des 500 000 dernières années. Le réchauffement climatique menace de réunir les deux espèces.

« Il ne s’agit pas simplement d’un changement écologique, affirme Kelly. Il s’agit d’un changement évolutionniste – profondément accéléré. » Le résultat final, conclut-il, pourrait être une perte énorme et irréversible de diversité génétique. Si tel n’était pas le cas, la faune de l’Arctique serait malgré tout en difficulté. « Nous changeons l’habitat si rapidement que, même si la faune disposait de la diversité génétique nécessaire pour réagir, elle n’en aurait peut-être pas le temps. »

Pour certaines espèces emblématiques, l'ampleur de la fonte de la banquise dans les années à venir conditionnera la survie ou l’extinction. Dans le numéro de janvier 2018 du magazine National Geographic, retrouvez un reportage en Arctique sur la banquise en net recul.

orques

orques

La moitié de la population mondiale d’orques pourrait disparaître d’ici 30 ans Les mammifères marins sont menacés par une contamination aux PCB qui touche toute la chaîne alimentaire. 

Ces mammifères marins très sociables vivent en groupe et peuvent chasser en équipe, travaillant parfois en tandem afin de former des vagues dans le but de faire tomber dans l’eau une proie installée sur de la glace flottante. Les orques, ces animaux rusés de deux tonnes à la peau tachetée et à la vie familiale riche, ont survécu, malgré l’abattage massif dont elles ont fait l’objet, leur capture à l’aide de filets et leur périple en camion ou en avion vers des parcs marins à thème.

Mais une nouvelle étude publiée le 26 septembre dans la revue Science révèle queplus de la moitié de la population mondiale d’orques pourrait disparaître d’ici 30 à 50 ans, à cause de plusieurs produits chimiques toxiques pourtant interdits dans le monde. Les polychlorobiphényles, ou PCB, sont des composés organiques dont la durée de vie est très longue et qui étaient autrefois utilisés dans les condensateurs, les peintures à l’huile et les liquides de refroidissement, avant d’être jugés si dangereux que leur fabrication fut interdite aux États-Unis et dans d’autres pays dans les années 1970 et 1980.

Aujourd’hui, les orques qui vivent dans l’hémisphère nord figurent sur la liste des animaux les plus contaminés sur Terre par ces produits. Aujourd’hui encore, les PCB sont suspectés de modifier le comportement des orques, d’endommager leur système immunitaire et d’affecter leur reproduction, au point que de nombreuses familles de ces cétacés à dents, qui sont en fait des dauphins, pourraient disparaître dans les prochaines décennies selon les scientifiques.

« Alors que nous pensions que ces produits chimiques ne constituaient plus une menace, ils sont en réalité encore présents, et à des niveaux de concentration qui vont continuer de présenter des risques importants », a expliqué Jean-Pierre Desforges, auteur principal de l’étude qui travaille au Centre de recherche arctique à l’Université d’Aarhus, située au Danemark. Ces résultats sont « très inquiétants » selon le scientifique. En effet, si les PCB figurent parmi les menaces qui pèsent sur les orques, ce n'est pas la plus préoccupante.

 

UNE SUPERPRÉDATRICE CONTAMINÉE AUX PCB

Si les niveaux de concentration des PCB dans l’environnement ont d’abord chuté après que leur fabrication a été interdite dans le monde, ils restent depuis quelques années plutôt stables. Cela s’explique en partie par la présence de ces composants dans d’anciens produits, tels que les transformateurs, les revêtements de câbles et la peinture de certains navire. 80 % des stocks de PCB au monde n’ont pas encore été détruits.

Naissance d'un petit ours malais Ce célèbre dodo n'est pas seulement mort, il a été assassiné Les lions d'Afrique pourraient disparaître avant 2050

 En plus de cela, les PCB se décomposent lentement et sont attirés par les molécules des animaux vivants. Par conséquent, ils se sont frayés un chemin dans la chaîne alimentaire. Les orques sont des superprédatrices : elles se trouvent au sommet de la chaîne alimentaire, se nourrissent de poissons, de phoques, d’otaries, de requins et même de baleines et n’ont aucun prédateur naturel. Les substances cancérigènes s’accumulent donc dans leur lard.

Les orques nagent dans les eaux allant du Brésil à la Méditerranée et de l’Arctique à l’Antarctique. Contrairement aux prédateurs terrestres comme l’ours blanc, il leur est difficile de se débarrasser des PCB. Alors qu’il a été démontré que les PCB affectent la fertilité des orques à partir d’un certain seuil, certains individus présentent désormais des quantités de PCB 25 fois supérieures à ce seuil. Les femelles contaminent même leurs petits lors de la gestation ou en les allaitant.

« D’après les preuves obtenues au terme de plusieurs décennies de recherche, les PCB restent le polluant le plus préoccupant pour les animaux situés au sommet de la chaîne alimentaire dans l’hémisphère nord », indique Peter Ross, un des co-auteurs de l’étude et toxicologue spécialisé dans les mammifères marins pour Ocean Wise, le pan dédié à la recherche de l’Aquarium de Vancouver, situé en Colombie-Britannique. Sachant cela, Jean-Pierre Desforges et ses collègues ont compilé les recherches sur les PCB réalisées sur 351 orques dans le monde entier, créant ainsi la base de données la plus importante de ce genre au monde. À l’aide des tendances d’accroissement des populations et des risques qu’engendrent des niveaux de PCB spécifiques, ils ont déterminé les taux de survie prévus au terme d’un siècle d’exposition à ces produits chimiques.

C’est ainsi qu’ils ont découvert que sur les 19 populations d’orques qu’ils avaient étudiées, 10 voyaient déjà leurs nombres diminuer et que l’exposition aux PCB allait entraîner une diminution du nombre d’orques au fil du temps. Les populations les plus fortement touchées sont celles qui vivent près des régions industrialisées autour du Détroit de Gibraltar et du Royaume-Uni : d’après les scientifiques, il resterait d’ailleurs moins de 10 individus dans les eaux britanniques.

Les orques qui vivent au Japon, à Hawaï et dans le nord-est de l’océan Pacifique sont également menacées, car ces populations ont tendance à se nourrir de mammifères marins qui présentent eux-mêmes des niveaux de PCB importants. Les groupes qui vivent sous des latitudes élevées, c’est-à-dire autour de l’Islande, de la Norvège et des pôles, présentent une contamination minime et sont moins en danger. Toutefois, les chercheurs reconnaissent les limites de l’étude : celle-ci se base sur la modélisation informatique et l’impact des PCB sur les orques est extrapolé d’études portant sur d’autres animaux. Une nouvelle étude révèle que les orques du monde entier sont menacées.

 « Il s’agit d’un très bon exercice, mais il faut prendre les résultats avec des pincettes », souligne James Meador, écotoxicologue au Centre scientifique des pêcheries du nord-ouest de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (National Oceanic and Atmospheric Administration ou NOAA), qui n’a pas pris part à l’étude. L’écotoxicologue estime tout de même que les résultats « tirent la sonnette d’alarme » car les PCB ne font qu’aggraver les autres menaces qui pèsent sur les orques.

 

UNE MULTITUDE DE MENACES

Pour comprendre comment cela est possible, il suffit de regarder ce qui se passe dans le nord-ouest du Pacifique et dans le détroit de Puget, à quelques kilomètres de Seattle, où est situé le bureau de James Meador. C’est dans cette région que se trouvent les orques les plus étudiées au monde, des individus résidents du Sud menacés de disparaître qui se nourrissent de poissons. Pour identifier chaque orque et déterminer son appartenance à l’un des trois groupes de la région répertoriés par les lettres J, K et L, les scientifiques s’aident d’albums photo et des marques uniques arborées par les cétacés.

Alors que l’étude de Jean-Pierre Desforges montrait que les risques liés aux PCB étaient modérés pour cette population d’orques, leur nombre est passé de plusieurs centaines au 19e siècle à seulement 74 aujourd’hui. La menace est jugée si grande que le gouverneur de l’État de Washington a créé cet été un groupe de travail pour empêcher l’extinction de ces cétacés. Les émotions des orques sont si sophistiquées que les tragédies qui touchent celles qui vivent près des humains font souvent parler et sont difficiles à regarder.

Cet été, le petit de J35 ou Tahlequah, une orque femelle de 20 ans, est mort 30 minutes après sa naissance. Sa mère l’a alors poussé avec sa tête pendant 17 jours, parcourant ainsi plus de 1 600 km. Alors que le monde entier suivait cet animal faire son deuil, les scientifiques surveillaient une autre orque, J50, âgée de trois ans, qui semblait tout doucement mourir de faim. Ils lui ont administré des antibiotiques et ont prélevé dans son évent des échantillons d’air expiré à l’aide d’une boîte de Petri retournée et attachée à une longue perche.

Des membres des tribus locales ont écrasé du saumon et ont tenté de la nourrir, mais elle a fini par mourir mi-septembre. La semaine dernière, c’est une autre orque, le mâle K25, qui s’est montré très amaigri sur les photographies prises par des spécialistes. Au sein de cette population, trois femelles sont actuellement en gestation, mais cela fait plusieurs années qu’aucun petit résident du Sud n’a survécu. Entre 2008 et 2014, Tucker, un croisé Labrador noir renifleur d’excréments était chargé de retrouver des déjections d’orques en mer pour les scientifiques qui les analysaient.

L’étude, publiée l’an dernier, a révélé que près de 70 % de l’ensemble des gestations connues ne sont pas arrivées à terme. « C’est la première fois en 30 ans que le nombre d’orques est aussi bas », a indiqué Lynne Barre, coordinatrice NOAA pour le rétablissement de la population d’orques. De nombreux facteurs peuvent jouer un rôle dans le déclin de cette population, mais trois d’entre eux sont particulièrement importants.

Tout d’abord, contrairement aux autres orques qui se nourrissent de phoques ou d’otaries, les orques résidents du Sud ne mangent quasiment que du saumon royal. Mais depuis des années, le nombre de ces saumons est en chute et chaque orque a besoin d’une cinquantaine de kilos de poisson chaque jour. Les orques doivent donc aller plus loin pour trouver de la nourriture, mais les nuisances sonores provoquées par la circulation maritime rendent difficile l’écholocalisation.

Lorsque les orques ont faim et qu’elles produisent plus d’efforts, elles métabolisent des graisses, ce qui libère dans leur sang des PCB et autres produits chimiques toxiques qui se trouvaient dans leur lard. Une fois dans le sang, les polluants peuvent affaiblir le système immunitaire des cétacés, augmentant leur risque de contracter une maladie.

Ils peuvent aussi réduire de façon importante la fertilité ou agir comme une neurotoxine. Les orques peuvent alors être désorientées, ce qui complique encore plus leur recherche de nourriture. Plus une orque affamée perd de poids et plus le pourcentage de PCB dans son sang augmente, ce qui aggrave son état. « Ces diverses menaces sont toutes en interaction», explique Lynne Barre.

Les orques peuvent vivre aussi longtemps qu’un être humain, ce qui signifie que certains individus étaient déjà nés au moment de l’apogée des PCB, pendant et après la seconde guerre mondiale. De plus, ces polluants ont une action lente, ce qui signifie que les adultes peuvent être affectés par les PCB s’ils y ont été exposés jeunes ou in utero. Si l’on en croit Peter Ross, les populations qui semblent en bonne santé sont donc peut-être aussi en danger.

Si le nombre d’orques qui vivent dans le détroit de Puget est en chute, il est stable chez les individus nomades qui se nourrissent de phoques et d’otaries et qui passent non loin de là, et ce même s’ils présentent souvent des niveaux de concentration de PCB plus importants. Au Canada et en Alaska, le nombre d’orques repart actuellement à la hausse. Peter Ross indique toutefois que « parfois les chiffres ne sont pas clairs », car les PCB peuvent toucher presque toutes les fonctions physiologiques.

Voici un exemple : à la fin des années 1980, les phoques communs faisaient leur grand retour en Europe après une baisse importante de leurs nombres dans les années 1960 causée par les PCB et les pesticides. Mais peu de temps après que les représentants des gouvernements ont annoncé la fin de la crise, plus de la moitié des phoques sont morts, foudroyés par un virus. D’après Peter Ross, leur système immunitaire avait probablement été affaibli par des années d’exposition aux produits chimiques. Jean-Pierre Desforges et Peter Ross estiment que l’interdiction des PCB fut une bonne chose pour les orques.

« Sans cela, les orques n’existeraient probablement plus aujourd’hui », indique Peter Ross. Les deux scientifiques sont d’accord pour dire que les pays doivent agir plus rapidement pour éliminer les polluants qui se trouvent dans les anciens produits sur leur territoire et à travers la convention de Stockholm. En parallèle, les autres menaces qui pèsent sur les orques, en particulier le manque de nourriture, la pollution sonore marine et les risques liés au changement climatique, doivent être rapidement enrayées pour sauver certaines populations de l’extinction.

« Nous disposons de plus d’informations que nécessaire pour agir », précise Peter Ross. « Le temps nous dira si nous l’avons fait suffisamment rapidement. » Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

Singapour

Publié à 09:27 par fandeloup
Singapour

sculptures incroyables qui défient les lois de la gravité !

loups

Publié à 09:19 par fandeloup Tags : vie sur animaux
loups

Mythe : les prédateurs sont mauvais pour la vie sauvage.

La communauté scientifique est d'accord sur le fait que cette affirmation est tout à fait erronée, mais c'est une croyance étonnamment répandue dans certaines cultures. Des idées fausses telles que celle-ci peuvent malheureusement causer un réel préjudice, car elles conduisent à un discours politique et à une politique.

Fait : les loups rendent les populations de proies plus saines. La prépondérance des preuves scientifiques soutient le point de vue selon lequel les loups tuent généralement des proies vulnérables, telles que des animaux faibles, malades, vieux ou jeunes. En tuant des proies malades, les loups enlèvent les agents infectieux de l'environnement, réduisant la transmission à d'autres proies. La communauté scientifique soutient que, de cette manière, les loups contribuent à réduire la propagation de la maladie de dépérissement chronique (CWD), une maladie neurologique dégénérative similaire à la maladie de la vache folle, parmi les élans, les cerfs et les orignaux.

Question : la question reste donc : pourquoi certains états sont-ils si déterminés à éliminer les prédateurs qui aident à maintenir les maladies de la faune et de la flore sauvages ?