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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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polluants

Publié à 10:18 par fandeloup Tags : voiture voyage place sur france neige
polluants

187000 diesels polluants bientôt interdits de circuler dans le Grand Paris

Les élus souhaitent la mise en place d’une « zone à faible émission », soumise aux vignettes Crit’Air comme à Paris, mais sur un territoire beaucoup plus large, à l’intérieur de l’A86, d’ici juillet 2019.

Mois après mois, le dispositif prend forme et se précise pour interdire aux diesel les plus polluants de circuler en petite couronne.C’est déja le cas à Paris, mais en juillet 2019, l’obligation de la vignette Crit’Air pourrait franchir le périphérique pour arriver jusqu’aux limites de l’A86.

C’est ce qu’a confirmé Patrick Ollier, président de la Métropole du Grand Paris (MGP) et maire de Rueil-Malmaison (92). Dès la mise en place officielle de cette zone à faible émission (ZFE), les véhicules Crit’Air 5 (diesel immatriculés avant le 31 décembre 2000) seraient interdits à la circulation dans les 80 communes comprises dans le périmètre intra A86.

Puis, le système serait progressivement durçi, avec chaque année, un nouvel échelon. Et ainsi arriver en 2024, à la fin du diesel sur les routes de la métropole. Puis en 2030, à la fin des véhicules thermiques. C’est à dire que seuls les Crit’Air 1 seraient autorisés à rouler. Selon AirParif, la mise en place de cette ZFE à l’intérieur de l’A86 permettrait de réduire très largement l’exposition à la pollution. Ce calendrier permettrait également d’uniformiser les interdictions à la circulation sur le territoire de la MGP avec celles de la ville de Paris.

Cette dernière va restreindre la circulation en journée aux Crit’Air 4 dès juillet 2019. La capitale devrait d’ailleurs expérimenter le contrôle automatisé des vignettes, grâce à des caméras, fin 2019/début 2020. Le président de la métropole n’était pourtant pas un partisan de la première heure des ZFE.

« C’est un voyage au Pôle Nord, avec Jean-Louis Borloo, où j’ai vu des glaciers sans neige ou noir de pollution, qui a commencé à me sensibiliser » confie-t-il. Puis, l’observatoire pour la qualité de l’air, mis en place pour mesurer l’impact de la fermeture des Berges de Seine a fini par le convaincre, assure-t-il, « Il n’y a pas qu’une urgence climatique. C’est aussi une question de santé publique ».

Il ajoute : « Mais nous devons aussi accompagner les citoyens ». Au ministère des transports, Patrick Ollier a demandé une aide de l’Etat pour mettre en place un guichet unique. Il permettrait de cumuler la prime à la conversion de l’Etat, celle de la région ainsi que celle de la MGP.

A ce jour toutefois, seul l’Etat et la MGP aident les particuliers à l’achat un nouveau véhicule, en échange de son vieux diesel. Et cette aide reste limitée. Elles ne concernent que les véhicules d’avant 1997. Or selon AAAData, sur les quatre départements de la petite couronne et Paris, près de 187 000 véhicules sont encore estampillés Crit’Air 5.

Autant de personnes qui vont devoir changer de voiture . Pourtant, rien n’est encore définitivement acté. Pour qu’elle soit effective, la ZFE doit être adoptée par arrêté par chacun des 80 maires de la zone. « C’est difficile de savoir si on aura une majorité. Il y a forcément des poches de résistance », estime Daniel Guiraud, vice-président à la métropole en charge du dossier.

Mais lui, comme Patrick Ollier se disent plutôt « confiants ». Fin octobre, une première assemblée des maires de la MGP devrait aborder le sujet. Puis les élus des villes concernées seront réunis le 15 novembre, spécifiquement sur la question de la ZFE. La métropole espère qu’à l’issue de cette rencontre, l’interdiction des Crit’Air 5 sera officiellement annoncée pour juillet 2019.

horreur

horreur

Élevage contre braconnage, la guerre du rhinocéros

Dans le seul parc sud-africain Kruger, les braconniers tuent deux ou trois rhinocéros par jour. Menace supplémentaire : des hommes d’affaires se battent en justice pour légaliser le commerce de corne.En octobre 2016, le magazine National Geographic avait publié " Enquête sur la guerre du rhinocéros ". Dans ce reportage, le journaliste Bryan Christy avait rencontré Dawie Groenewald. Cet homme d'affaire sud-africain, soupçonné de trafic de corne de rhinocéros aux États-Unis, a été arrêté par Interpol, en 2017.En attendant son procès, il a été libéré sous caution.

Il y a cinq heures de route entre le parc national Kruger, en Afrique du Sud, là où vit la plus grande population de rhinocéros sauvages du monde, et Polokwane, où vit l’homme le plus recherché du monde en matière de trafic de corne de rhinocéros : le millionnaire Dawie Groenewald. Pour rencontrer cet organisateur de safaris et ex-membre de la police, le photographe Brent Stirton et moi traversons à vive allure une superbe chaîne de montagnes.Mais, à la nuit tombée, quelqu’un a mis le feu à du goudron répandu sur la ligne centrale de l’autoroute. Nourries par les tensions économiques et ethniques, des actions de protestation de ce genre secouent encore l’Afrique du Sud plus de vingt ans après la fin de l’apartheid. Nous louvoyons pour éviter les flammes. Au bout de 1 km, nous tombons sur un embouteillage et une barricade improvisée. Brent descend de sa voiture pour déplacer les plus gros rochers, tandis que je surveille les alentours.Nous franchissons l’obstacle sous une pluie de pierres lancées par des mains invisibles depuis le bas-côté.

Nous passons la nuit dans un motel froid et humide. Le lendemain, suivant les instructions de Groenewald, nous attendons dans une station-service l’arrivée de son émissaire, Leon van der Merwe. Nous suivons celui-ci pendant vingt minutes le long d’une propriété à la clôture parfaitement entretenue, avant d’atteindre un portail électrique. De l’autre côté, debout dans l’allée, nous attend Dawie Groenewald – surnommé « le boucher de Prachtig » pour ce qu’il est réputé avoir fait à des rhinocéros sur sa propriété de chasse éponyme (prachtig signifie « beau », en hollandais). Dawie Groenewald et dix autres personnes, baptisés le « gang Groenewald » par la presse d’Afrique du Sud, font l’objet de 1 872 chefs d’accusation : abattage illégal de rhinocéros, décornage illégal, trafic de corne de rhinocéros, racket, blanchiment d’argent, etc. Dawie Groenewald et son frère Janneman sont mis en examen aux États-Unis pour avoir dupé une douzaine de chasseurs américains, en leur faisant abattre des rhinocéros à Prachtig illégalement. La justice américaine réclame leur extradition. En République tchèque, des enquêteurs ont établi un lien entre Groenewald et un gang de trafiquants de corne de rhinocéros. Ils ont découvert que des cornes expédiées au Viêt Nam provenaient d’animaux abattus par des chasseurs tchèques à Prachtig. Groenewald nie avoir eu connaissance du but de ces chasses.

Il a été une fois interdit de chasse au Zimbabwe, et l’Association des chasseurs professionnels d’Afrique du Sud l’a exclu de ses rangs. Voici donc l’histoire de Dawie Groenewald, accusé de trafic de corne de rhinocéros, et de John Hume, propriétaire du plus gros élevage de rhinocéros du monde. Deux hommes qui se connaissent bien, et poursuivent le même objectif : mettre fin à l’interdiction du commerce national et international de corne de rhinocéros. Groenewald a accepté de nous rencontrer alors qu’il est au cœur d’une bataille juridique qui pourrait soit lui valoir des décennies de prison, soit déboucher sur la légalisation de la vente de corne en Afrique du Sud – un premier pas, peut-être, vers une légalisation mondiale qui, selon ses détracteurs, pourrait condamner l’espèce. Le millionnaire sud-africain Dawie Groenewald fait face à 1 739 chefs d’accusation liés au braconnage et au trafic de corne de rhinocéros. Les Etats-Unis demandent également son extradition. Des procédures suspendues par l’action judiciaire qu’il finance contre l’interdiction de la vente de corne dans son pays.

 Près de 70 % des 29 500 rhinocéros restant sur terre sont en Afrique du Sud. Avant le XIXe siècle, on en recensait des centaines de milliers rien qu’en Afrique . L’animal est présent sur deux continents et compte cinq espèces : rhinocéros blanc (20 400 individus), noir (5 250), unicorne de l’Inde, de Sumatra et de la Sonde. Selon l’Association sud-africaine des propriétaires privés de rhinocéros, 6 200 rhinocéros du pays appartiennent à des particuliers et font l’objet d’un usage commercial – safaris-photos, chasses légales, production de corne et reproduction. La corne de rhinocéros est l’appendice le plus précieux et le plus cher du monde sur un marché exotique qui prise les singularités de la nature : ivoire d’éléphant, pénis de tigre, queue de girafe. La corne du rhinocéros, à la différence de celle de nombreuses espèces (y compris les bovidés), n’est pas constituée d’os, mais de kératine, une protéine également présente dans nos cheveux et nos ongles. Et, une fois coupée, elle repousse. La vente de corne de rhinocéros est illégale. Mais, en Afrique du Sud, vous avez le droit de couper la corne si vous disposez d’un permis. Tous les ans ou tous les deux ans, les éleveurs anesthésient leurs bêtes, et coupent jusqu’à 2 kg de corne par animal. Les cornes sont mises en lieu sûr, en attendant la légalisation de la vente.

 

UN TRAFIC FLORISSANT

Le trafic de corne de rhinocéros alimente surtout le Viêt Nam et la Chine. Là, la corne est réduite en poudre et ingurgitée pour traiter toutes sortes de maux, du cancer aux morsures de serpent. Selon Dawie Groenewald, la corne de rhinocéros blanc se vend jusqu’à 5 800 euros le kilo au marché noir en Afrique du Sud. Mais, en Asie, les prix de gros sous le manteau sont cinq à dix fois plus élevés. Et les prix au détail atteignent des sommes astronomiques. Pour le braconnier mozambicain qui franchit la frontière sud-africaine et se glisse dans le parc national Kruger avec une kalachnikov, les 10 kg de corne d’un rhinocéros mâle sont la promesse d’une vie nouvelle. Mais ce braconnier est lui- même exploité par ceux qui lui fournissent son arme. Et il risque d’être abattu par les autorités – ce qui est arrivé à 500 braconniers mozambicains dans le parc Kruger entre 2010 et 2015. Le braconnage des rhinocéros a atteint des proportions désastreuses lors de la dernière décennie. En 2007, l’Afrique du Sud annonçait la perte de 13 rhinocéros ; puis de 83 en 2008 ; et de 1 175 en 2015. Dans le parc national Kruger, où vivent quelque 9 000 rhinocéros, les braconniers en tuent 2 ou 3 par jour.

Le massacre ne se limite pas à l’Afrique. En avril 2016, un gros rhinocéros unicorne a été abattu dans le parc national de Kaziranga, en Inde. Quelques heures plus tôt, le duc et la duchesse de Cambridge étaient sur place pour promouvoir la protection des espèces. Un rhinocéros blessé ne mugit pas. Il entonne une sorte de mélopée funèbre. Une mère atteinte d’une balle lance des appels douloureux, qui parfois attirent son petit effrayé. Les braconniers couperont alors la colonne vertébrale du jeune rhinocéros à la machette (pour économiser une balle) et prélèveront aussi sa corne. « C’est une guerre, dit Xolani Nicholus Funda, chef des gardes du parc national Kruger, théâtre de l’essentiel du braconnage. On se sent frustré. La guerre du rhinocéros, c’est comme pour la drogue. Il y a beaucoup d’argent et de corruption en jeu. L’ensemble du système judiciaire est vraiment frustrant. Nous perdons des procès. […] Nous sommes entourés de postes de police que nous ne considérons même pas comme des postes de police, parce qu’ils sont de mèche avec les braconniers. »

 

BATAILLE À JOHANNESBURG

Le commerce international de corne de rhinocéros a été interdit en 1977 par les pays adhérant à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites). Mais cela ne s’applique qu’au commerce entre pays. Et il y a une exception, dont les trafiquants ont profité : l’exportation de la corne d’un rhinocéros blanc abattu avec un permis de chasse sportive est légale – c’est alors un « trophée ». A partir de 2003, des trafiquants vietnamiens se sont enregistrés auprès d’organisateurs de chasse sud-africains pour abattre des rhinocéros dont ils prenaient la corne. Un gang basé au Laos a même enrôlé des prostitués, pour jouer le rôle des chasseurs. De retour au pays, les cornes étaient revendues au marché noir. L’Afrique du Sud a alors durci les règles : prises limitées à un rhinocéros par chasseur et par an ; présence obligatoire d’un observateur officiel ; refus de permis pour les chasseurs du Viêt Nam ; marquage par puce électronique de chaque corne, avec enregistrement de la signature ADN dans une base de données à Pretoria.

Mais le trafic a continué. L’interdiction internationale contenait une autre faille qui échappait à la Cites : la vente de corne restait légale au sein de l’Afrique du Sud. En 2008, Marthinus van Schalkwyk, ministre de l’Environnement et du Tourisme, a annoncé un moratoire sur cette autorisation pour « freiner la hausse du commerce illégal de corne de rhinocéros » et « tenter de contenir le braconnage ». Ce moratoire est devenu effectif en 2009. La vente de corne d’animaux d’élevage réduirait le braconnage, assurent pourtant Dawie Groenewald et l’éleveur John Hume. Ce que réfute Allison Thomson, directrice de l’association anti-légalisation Outraged South African Citizens Against Poaching : « Les forces de l’ordre, qui ont traité près de 1 000 arrestations en 2015 pour seulement 61 condamnations, sont déjà surchargées. Une pression accrue pour surveiller un commerce légal rendrait la répression quasiment impossible, c’est certain, et permettrait une fois encore aux gangs d’écouler plus de cornes sur le marché international. » Johannesburg a accueilli la conférence trisannuelle de la Cites en septembre 2016. En 1997, l’Afrique du Sud avait proposé de lever l’interdiction du commerce international de corne de rhinocéros en se prévalant de son système juridique capable de garantir un commerce contrôlé qui « réduira les prix et les activités du marché noir ». La tentative avait échoué.

L’histoire le montre : la levée d’une interdiction sans mesures anti-corruption et anti-criminalité appropriées peut être désastreuse. En 2007, la Cites a suspendu l’interdiction du commerce international d’ivoire d’éléphant, et a autorisé quatre pays (Botswana, Afrique du Sud, Namibie, Zimbabwe) à en vendre 100 t à la Chine et au Japon. La vente a eu lieu en 2008. Elle devait inonder le marché asiatique, mettant sur la touche les négociants illégaux. C’est le message contraire qui a été reçu : les affaires reprenaient ! Le braconnage des éléphants d’Afrique a atteint dès lors des niveaux inédits (plus de 30 000 animaux abattus par an entre 2010 et 2012), et le massacre se poursuit. Certains craignent désormais que l’Afrique du Sud, pressée par son industrie de l’élevage, ne propose une nouvelle fois à la Cites de lever l’interdiction du commerce international de corne de rhinocéros. « Nous avons fait tout notre possible [pour que cesse le braconnage], a déclaré Edna Molewa, ministre sud-africaine de l’Environnement au Mail & Guardian durant la conférence de la Cites à Bangkok, en 2013. Mais recommencer la même chose chaque jour ne fonctionne pas. » En mai 2016, l’Afrique du Sud a cependant annoncé qu’elle ne proposerait pas de lever l’interdiction. Mais, peu après, le Swaziland, un petit pays coincé entre l’Afrique du Sud et le Mozambique, s’en est chargé. Heureusement, cette proposition a été rejetée lors de la conférence trisannuelle de la Cites en septembre 2016. Un agent de sécurité tient une corne de rhinocéros, dans le ranch de John Hume, le plus gros éleveur de rhinocéros du monde, à Klerksdorp (Afrique du Sud). Les cornes de ses 1 300 bêtes sont coupées environ tous les vingt mois, puis repoussent. Hume tient en lieu sûr le stock qu’il espère pouvoir commercialiser un jour

 

CARNAGE À PRACHTIG

Dawie Groenewald nous mène à une longue table, dans le pavillon central de Mataka, son ranch d’élevage de gibier de chasse exotique. C’est la plus petite de ses deux propriétés – 750 ha situés à 200 km au sud de Prachtig. Il y possède deux hélicoptères rutilants, une écurie de chevaux arabes et des hectares de terrain réservés à des animaux de prix, y compris des rhinocéros, qu’il me montrera plus tard. Groenewald a créé Mataka en 2012, deux ans après son arrestation, mais n’en a pas pour autant stoppé ses activités de chasse à Prachtig. Il a créé une société , Wild Africa Hunting Safaris, pour remplacer l’originale, Out of Africa Adventurous Safaris. Il se montre très confiant sur ses chances devant les tribunaux sud-africains et américains. Et il n’a pas tort. En Afrique du Sud, son dossier pénal est gelé depuis une procédure civile engagée par un éleveur de gibier nommé Johan Krüger, qui vit dans le voisinage. Celle-ci conteste la constitutionnalité du moratoire sud-africain sur le commerce de corne de rhinocéros, ainsi que de la plupart des délits liés aux rhinocéros qui valent des poursuites pénales à Groenewald.

Johan Krüger n’est impliqué dans aucun des délits pour lesquels Groenewald est poursuivi. Il n’est pas le véritable plaignant. Et ce n’est pas lui qui paie les frais de justice. « C’est moi », affirme Groenewald avec emphase. Krüger n’a pas répondu aux demandes de rencontre de National Geographic, mais il y a bien des raisons de croire Dawie Groenewald. Les deux ont été dans le business des buffles ensemble ; ils chassent ensemble ; une photo de Johan Krüger est parue dans les brochures de chasse de Groenewald ; et l’avocat de Krüger est aussi celui de Groenewald. Les accusations de la justice sud-africaine contre Groenewald se fondent sur une descente effectuée en septembre 2010 à Prachtig par une unité d’élite de la police, les Hawks (« Faucons »). Markus Hofmeyr, directeur du service vétérinaire des parcs nationaux d’Afrique du Sud, était présent. Lui et une équipe de spécialistes anesthésiaient des rhinocéros de Groenewald pour prélever des échantillons de tissus et de sang. Vingt-neuf rhinocéros ont été repérés, et vingt- six anesthésiés avec des fléchettes. Dans une déclaration sous serment, Markus Hofmeyr décrit ce qu’il a vu à Prachtig : « Tous les rhinocéros que nous avons anesthésiés avaient eu la corne coupée, parfois au niveau du point de croissance. La corne de certains rhinocéros avait visiblement été coupée à la tronçonneuse ou avec un outil similaire. » Couper une corne trop près de son point de croissance est douloureux pour l’animal et provoque des saignements. Markus Hofmeyr avance que certaines cornes avaient été ôtées « en insérant un couteau et en décollant la zone d’attachement de la corne de la base du squelette, ou en exerçant une grande pression et en arrachant la corne de sa base ».

Selon Groenewald, les Chinois « n’aiment pas les pièces décornées ». Aussi coupe-t-il la corne de ses rhinocéros à seulement 8 cm du crâne. A Prachtig, les enquêteurs ont aussi trouvé en plusieurs endroits des restes brûlés de carcasses et de dix-neuf crânes de rhinocéros – tous dépourvus de leur corne. Six ans plus tard, la scène hante encore Hofmeyr. « La chose la plus traumatisante pour moi, ça a été la vision de cette fosse avec les rhinocéros morts. Il est très possible qu’il [Groenewald] s’en tire. Ça en dit long sur l’état de notre système judiciaire. » Dans le ranch de Groenewald, Hofmeyr a aussi reconnu des rhinocéros qu’il avait aidé à capturer dans le parc national Kruger. L’éleveur « a offert les meilleurs prix, et comme il n’y avait aucune condamnation [à son encontre], selon nos lois d’adjudication, nous ne pouvions pas ne pas les lui vendre ».

Grâce à la vente d’animaux sauvages au secteur privé, le parc finance des projets de protection spécifiques, précise Markus Hofmeyr. Et, même si des rhinocéros sont vendus à des organisateurs de safaris, ils ont une chance de se reproduire, ce qui augmente leur nombre total. Chacun reconnaît d’ailleurs que la reproduction du gros gibier pour la chasse a contribué à sauver les rhinocéros blancs de l’extinction, au début du XXe siècle. Après avoir vu ce qu’il a vu, assure Hofmeyr, « il faut beaucoup de temps pour s’en remettre, pour refaire confiance aux gens. On se dit : est-ce que je fais partie de ça ? J’ai capturé cet animal et je l’ai mis dans cette fosse ». Il préfère considérer le tableau général – les animaux qu’il a aidé à transférer ailleurs. « Je dirai que 75 % d’entre eux sont encore vivants et se reproduisent. Au bout du compte, cela me permet d’accepter plus facilement de telles situations. » Groenewald a acheté plus de trente rhinocéros au parc Kruger. Il affirme que le parc national a fixé les prix selon la longueur de chaque corne : « Ils voulaient que les gens les chassent. » Qui achète les cornes de rhinocéros sud- africains ? Groenewald n’en fait pas mystère, et étire le coin de ses yeux avec ses index. « Ces gens m’appelaient tout le temps. Parce qu’ils veulent des cornes. Des cornes. Des cornes. Ils n’en trouvent pas chez moi ? Ils en trouveront ailleurs. — Des Chinois ou bien des Vietnamiens ? demande Brent Stirton. — Les deux. Si leurs yeux sont bridés, ils veulent de la corne. »

 

L’OPÉRATION CRASH

En juin 2011, Johan Joost, colonel des Hawks sud-africains, a envoyé un courriel au Service de la pêche et de la vie sauvage des États-Unis (USFWS). Il souhaitait interroger plusieurs Américains ayant chassé le rhinocéros avec Dawie Groenewald en Afrique du Sud. La mission a échu à David Hubbard, du bureau de San Antonio (Texas). Il avait aidé à l’arrestation de Groenewald après que celui-ci avait envoyé aux États-Unis un léopard naturalisé, abattu en Afrique du Sud sans permis. Le client de Groenewald était un plombier texan. Il avait tué le léopard en 2006. Mais Groenewald ne disposait pas de permis de chasse au léopard cette année-là. La procédure d’entente relative au plaidoyer (ou « plaider coupable ») qu’il a signée signale que son nom n’apparaît qu’en 2008 pour une demande de permis de chasser le léopard. Dawie Groenewald a été arrêté par l’USFWS en janvier 2010, au cours d’une visite à son frère Janneman. Celui-ci était directeur commercial de la filiale américaine de leur entreprise de chasse (depuis lors, Janneman est reparti en Afrique du Sud). Dawie Groenewald a plaidé coupable. Il a été condamné à une peine de prison équivalente à sa détention provisoire (huit jours), à rembourser 7 500 dollars à son client et à une amende de 30 000 dollars. « Comment peuvent-ils me facturer un léopard abattu chez moi ? demande Groenewald, encore furieux. Je ne l’ai pas volé. Je ne l’ai pas tué chez un autre. Il est à moi. » Selon les dires de Groenewald, le léopard a été abattu en toute légalité en 2008. Mais, en page 13 de la brochure 2006-2007 de sa société , une photo montre le plombier texan tenant le félin.

En 2011, David Hubbard était persuadé que Dawie Groenewald se livrait encore au trafic d’animaux sauvages. Une douzaine d’Américains ayant participé à des safaris avec la société de Groenewald lui avaient raconté la même histoire : ils n’avaient pas l’intention de chasser le rhinocéros, mais, à leur arrivée à Prachtig, Groenewald leur avait parlé d’un animal « problématique » qu’il fallait abattre, et leur avait réclamé 10 000 dollars en moyenne (bien moins que pour une chasse légale). Les Américains avaient eu le droit de photographier leur proie – et c’est tout ce qu’ils avaient pu rapporter. Groenewald conservait les cornes. David Hubbard a lancé sa propre procédure, baptisée Opération Crash (en anglais, un groupe de rhinocéros est appelé « crash ») et menée dans plusieurs pays sous la direction de l’USFWS. L’opération, encore en cours, est l’une des plus fructueuses jamais diligentées par l’agence. Elle a révélé l’implication, entre autres, d’antiquaires, de maisons d’enchères, d’un gang irlandais et d’un ex-associé du cartel de Medellin dans le trafic de corne de rhinocéros aux États-Unis, en Europe, en Asie et en Afrique . Résultats en juillet 2016 : 30 condamnations, 405 mois de prison, 75 millions de dollars de biens saisis. Johan Marais, un vétérinaire, va essayer un nouveau traitement (des bandes de caoutchouc utilisées en chirurgie humaine) pour obturer le trou béant sur le nez d’une femelle rhinocéros à qui des braconniers ont extirpé au couteau la corne. Il se dit confiant : « Elle se remet très bien. Elle a ce courage propre à l’espèce. »

 

 « LE BUFFLE EST MON ANIMAL »

Je m’installe dans un luxueux pick-up 4 x 4. Groenewald m’emmène visiter son ranch. En Afrique du Sud, les éleveurs de gibier possèdent quasiment tout ce qu’un client peut vouloir chasser. En 2013, un buffle a été vendu à un groupe d’investisseurs dirigé par Johann Rupert (actionnaire majoritaire de Richemont, deuxième plus grand groupe de luxe du monde) pour 3,6 millions d’euros – un record. En 2014, le vice-président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a cédé trois impalas pour 2 millions d’euros.

Cette année, un investisseur a engagé 2,5 millions d’euros pour 25 % d’un buffle nommé Horizon, le valorisant à 10 millions d’euros. Groenewald élève des buffles, des impalas, des rhinocéros, des hippotragues noirs (une espèce d’antilope) et des gnous bleus, ainsi que des chevaux arabes. Ses hippotragues vivent avec des tubes de PVC blanc à l’extrémité de leurs cornes massives élégamment recourbées, pour les protéger avant commercialisation.

Il élève aussi des animaux à la mode, des variantes génétiques très prisées comme le gnou doré, l’impala saddleback et l’impala à face noire (des animaux porteurs de gènes récessifs produisant des couleurs inhabituelles). Selon l’Association des chasseurs professionnels africains, qui juge la chasse de tels animaux non éthique, cette pratique fait courir un risque aux populations d’animaux sauvages.

Le buffle est l’un des mammifères les plus dangereux d’Afrique, mais Groenewald conduit en souplesse au milieu du troupeau. « Le buffle est mon animal », lance-t-il affectueusement. Il appuie sur un bouton, et un portail s’ouvre dans la clôture. Nous approchons d’un groupe de taureaux énormes.

« Celui-là vaut environ 6 millions de rands [360 000 euros]. » Il en évalue un autre à 600 000 euros. Loin de charger, ces gros mâles gambadent comme de joyeux moutons. L’intérêt que Groenewald porte à la valeur des animaux confirme ce que j’ai mis du temps à saisir : pour lui, comme pour beaucoup de Sud-Africains, vous n’êtes pas un braconnier si vous tuez ce qui vous appartient. L’idée est ancrée dans une législation nationale favorable à l’exploitation du gibier, et qui fait de la faune la propriété de quiconque réussit à l’enclore.

« Tout le monde sait que je ne suis pas un braconnier, me dit Groenewald. J’estime qu’un animal comme le rhinocéros devrait m’appartenir. Je peux en faire ce que je veux, comme avec n’importe quel autre animal, comme avec un buffle ou un koudou. Si je l’achète, il est à moi. Si vous voulez chasser le rhinocéros, c’est le mien ; il est sur mon domaine. Si je veux bien que vous l’abattiez, vous pouvez l’abattre. »

Pour Dawie Groenewald, ce qui est légal se résume à une seule question : à partir de quand un rhinocéros lui appartient-il ? LE ROI DU RHINOCÉROS John Hume est le plus grand propriétaire de rhinocéros du monde. Il en élève depuis 1995, et en possède 1 300. Un nombre qui porte malchance, me dit-il en s’installant à son bureau, dans son exploitation de Klerksdorp, à 160 km au sud de Johannesburg. Il aimerait en avoir au moins un de plus, et vérifie sur son ordinateur s’il n’y a pas eu une nouvelle naissance. Vous auriez déclaré, lui dis-je, que vous achèteriez des rhinocéros au diable si cela pouvait les sauver.

« Eh bien, répond-il, si vous regardez ma liste de rhinocéros, vous verrez que nous avons plein de “DG”. Sans doute plus d’une centaine proviennent de chez Dawie Groenewald. Je ne le nie pas. Je n’ai rien à cacher, et beaucoup de ces rhinocéros seraient morts aujourd’hui. » Précisons que Hume n’est impliqué dans aucun des délits présumés de Groenewald. John Hume possède environ un cinquième des rhinocéros détenus par des particuliers en Afrique du Sud. Ce qui rend l’animal si particulier, dit-il, c’est sa « convivialité».

Et d’expliquer que son élevage relève de l’exploitation bovine : « Vous ne pourriez pas y garder des éléphants. » Chaque semaine, son équipe anesthésie dix à quinze rhinocéros, les aide quand ils vacillent, coupe les cornes, administre des piqûres revitalisantes, et expédie les cornes en lieu sûr, sous bonne escorte. Un rhinocéros produit jusqu’à 2 kg de corne par an, et la corne est coupée environ tous les vingt mois. Hume mène cette activité depuis des années. Il estime avoir amassé 5 t de cornes, qu’il espère vendre un jour légalement à 8 000 euros le kilo – soit une quarantaine de millions d’euros au total. Cette jeune rhinocéros, dont la mère a été tuée dans le parc Kruger, se trouve désormais au refuge Care for Wild Africa. Dorota Ladosz s’en occupe à plein temps. Elle la réconforte après une opération pour soigner les blessures causées par des hyènes avant l’arrivée des secours.

 

 TRACTATIONS LÉGALES

Vendre de la corne de rhinocéros est prohibé, mais gagner de l’argent avec des rhinocéros vivants est légal. John Hume se démène pour en exporter au Viêt Nam. A l’automne 2015, il a entamé des négociations pour céder une centaine d’animaux à une société vietnamienne, Vinpearl, détenue par Pham Nhat Vuong, première fortune du pays. Un Sud-Africain peut exporter légalement des rhinocéros vivants avec l’accord du gouvernement (mais sur les conditions de vie qui les attendent après la vente, le flou demeure).

Un rhinocéros à l’état sauvage a besoin de près de 400 ha, précise le gestionnaire de l’exploitation de Hume, mais son patron dispose d’un permis d’élevage en captivité lui permettant de garder un animal sur 3 ha, à condition de fournir le complément de nourriture. Le parc animalier de la société Vinpearl est intégré à un complexe touristique de luxe, sur l’île Phu Quôc, dans le golfe de Thaïlande. Une partie de cet espace est consacrée à une énorme opération d’élevage de rhinocéros.

Le 7 décembre 2015, un représentant de Vinpearl a rencontré les autorités sud-africaines pour accélérer l’obtention du permis d’exportation réclamé par John Hume. L’ambassadeur du Viêt Nam en Afrique du Sud l’accompagnait. Dans une lettre, le Département pour le développement rural, environnemental et agricole de la province Nord- Ouest précise :

« Vinpearl souhaite importer au moins 100 rhinocéros, qui seront gardés dans un enclos de 15 ha. Son but est de posséder le plus grand nombre de rhinocéros du monde dans un parc à safari-zoo, et de favoriser la reproduction des animaux. » Le gouvernement a rejeté la demande de Hume. Sept mois plus tôt, ce dernier avait lui-même entrepris d’obtenir la levée du moratoire sur le commerce intérieur de corne de rhinocéros, en s’associant à l’action en justice de Johan Krüger – celle dont Groenewald prétend être secrètement l’instigateur. Hume invoquait une simple mesure technique pour faire valoir son droit : le gouvernement sud-africain, plaidait-il, avait failli à ses obligations d’information du public, en omettant de consulter le plus gros éleveur de rhinocéros au monde – Hume lui-même – avant de faire appliquer ce moratoire.

L’affaire est passée en justice le 22 septembre 2015 – la Journée mondiale du rhinocéros. Et John Hume a gagné. C’est une bonne nouvelle pour Dawie Groenewald. La décision a été confirmée deux fois en appel. Le gouvernement a formé un ultime appel. Le moratoire reste en vigueur dans l’attente de la décision.

« JE N'AI PAS HONTE »

Groenewald et Hume se préparent tous deux à vendre de la corne de rhinocéros. Groenewald me raconte que, peu après la victoire de Hume au tribunal, il a invité un groupe de huit Asiatiques à inspecter le stock de cornes de Hume. « C’est comme si vous ameniez des gosses de 5 ou 6 ans dans un magasin de jouets. » La levée du moratoire national n’est que la première manche de la bataille. Le marché étant négligeable en Afrique du Sud, les deux hommes doivent obtenir la levée de l’interdiction internationale.

Ce qui a peu de chance d’arriver, car ni le Viêt Nam ni la Chine n’ont manifesté d’intérêt officiel pour la légalisation de ce commerce. Dans des circonstances extrêmes, les gens honnêtes n’ont d’autre option que de violer la loi comme un acte de désobéissance civile, m’assure Izak Du Toit, l’avocat de John Hume : les éleveurs privés de rhinocéros, qui n’ont pas le droit de vendre les cornes et dont les employés et les animaux vivent sous la menace des braconniers, peuvent choisir de vendre quand même leurs cornes.

Il tente un parallèle avec l’apartheid : « Les Noirs devaient transgresser les lois contre lesquelles ils protestaient pour montrer qu’elles étaient illégales. » Et si des acheteurs de cornes veulent les sortir du pays de façon illégale, explique Dawie Groenewald, « c’est leur problème ». Quant au fait que la corne de rhinocéros ne soit que de la poudre de perlimpinpin contre les maladies graves, Hume s’en fiche : « Je n’ai pas honte que la corne que je rends disponible pour le monde soit éventuellement ingérée par un malade du cancer, et qu’il finisse par mourir. Cela n’aide personne.

J’ai de l’arthrite. Je prends au moins six affreux médicaments. Et pour ce que j’en sais, aucun ne marche. » Il y a toutefois un cadre où, jusqu’à présent, la corne de rhinocéros marche pour Dawie Groenewald : la justice sud-africaine. Et il espère que ça marchera encore un peu plus : « En cas de légalisation, je serai le principal vendeur. »

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Publié à 08:17 par fandeloup Tags : nuit sur vie femmes
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Maroc : la Marine ouvre le feu sur des migrants

 Un bâtiment de la Marine marocaine au large de Tanger (archives). Un bâtiment des garde-côtes marocains a tenté d’intercepter au large de Gibraltar une embarcation qui transportait une soixantaine de migrants. L’un d’eux a été blessé.

C’est le deuxième incident du même ordre en l’espace de deux semaines. La Marine royale marocaine a ouvert le feu sur une embarcation transportant des migrants marocains, lors d’une opération d’interception au large de Larache.

« L’embarcation à moteur qui transportait 58 migrants dissimulés sous une bâche a effectué une manœuvre hostile ce qui a poussé le bateau garde-côte à tirer sur ordre de son commandant », a précisé cette source militaire sous le couvert de l’anonymat.

Un des migrants a été blessé à l’épaule lors de cette opération d’interception menée dans la nuit de mardi à mercredi sur la côte Atlantique, au sud du détroit de Gibraltar. Il a été transféré à l’hôpital de Tanger.

Les autres migrants, des femmes et des hommes de tous âges, ont été ramenés à terre et remis à la gendarmerie. Déjà 43.000 migrants passés en Espagne cette année Le 25 septembre, une opération de la marine royale contre une embarcation rapide « Go-Fast » en Méditerranée, avait coûté la vie à une jeune Marocaine et fait trois blessés. Les autorités avaient justifié les tirs en invoquant les « manœuvres hostiles » du navire et en soulignant que les migrants étaient dissimulés sous des bâches.

L’Allemagne et l’Espagne veulent aider le Maroc à refouler les migrants loin des côtes De plus en plus de Marocains tentent de quitter clandestinement leur pays pour gagner l’Europe, par voie maritime ou en franchissant les clôtures séparant le Maroc des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla.

Le royaume est aussi un pays de transit pour des milliers de migrants originaires d’Afrique subsaharienne. Plus de 43.000 migrants ont gagné l’Espagne depuis le début de l’année, dont plus de 38.000 par voie maritime, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Pour le seul weekend dernier, plus de 1.800 migrants qui tentaient de traverser la Méditerranée ont été secourus par la marine marocaine ou par les gardes-côtes espagnols.

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Publié à 07:48 par fandeloup Tags : animaux moi monde sur article afrique mort annonce cadre
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Les violences envers les éléphants se multiplient au Botswana, dernier havre de paix de l'espèce Après avoir découverts le massacre de 87 éléphants, des spécialistes révèlent comment le braconnage a repris ses droits au Botswana.

Mike Chase, directeur d'Elephants Without Borders, la plupart des éléphants abattus récemment ont été pris pour cible par des braconniers tandis qu'ils se dirigeaient vers des sources d'eau.

 Au Botswana, au moins 87 éléphants ont été abattus pour leur ivoire au cours des derniers mois, selon l'organisation à but non lucratif Elephants Without Borders, qui a découvert les carcasses. Pour Mike Chase, le directeur de l'organisation, il s'agit d'une augmentation brutale et préoccupante du braconnage dans ce pays longtemps considéré comme le dernier bastion des éléphants sur le continent africain.

« Ce fut un immense choc pour nous de découvrir des éléphants braconnés dans les terres du Botswana, au sein même de complexes touristiques de renommée mondiale », raconte-t-il.

« Nous ne nous y attendions absolument pas. » Alors que Elephants Without Borders réalisait des relevés aériens mandatés par le gouvernement botswanais, des observateurs ont aperçu des carcasses dans la zone du delta de l'Okavango, région inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO située loin des frontières avec la Namibie et le Zimbabwe, où les cas de braconnage sont plus fréquents dans le pays.

L'organisation est chargée d'effectuer un recensement des éléphants par le gouvernement tous les quatre ans. Selon le dernier recensement, qui remonte à 2014, neuf éléphants venaient d'être tués. Le décompte de cette année, qui n'est pas encore terminé, en a d'ores et déjà dénombré 87.

D'après un communiqué publié hier par le Département de la faune et des parcs nationaux du Botswana, les affirmations de Elephants Without Borders seraient « fausses et trompeuses ». Le Département indique que seuls 53 éléphants morts ont été recensés, dont la majorité aurait succombé à une mort naturelle. Mike Chase campe sur ses chiffres.

« En tant que scientifique objectif, je suis dépourvu d'intérêts politiques. Je suis déçu de la réaction de notre gouvernement. »

Selon lui, chacune des 87 carcasses est géolocalisée et de multiples témoins les ont vues de leurs propres yeux. Quatre personnes participent à chaque vol, dont un employé du gouvernement, et les enregistrements vocaux lors des vols peuvent attester de ces chiffres.

Le Botswana abrite plus de 130 000 éléphants, soit un tiers des éléphants de la savane d'Afrique, et semble avoir échappé à la crise récente du braconnage pour l'ivoire. Selon le Great Elephant Census, un recensement aérien des éléphants à travers 18 pays mené par Elephants Without Borders et qui s'est achevé en 2016, le nombre d'éléphants à l'échelle du continent a chuté de 30 % entre 2007 et 2014.

Les éléphants jouent un rôle essentiel dans l'économie du tourisme au Botswana, attirant près de deux millions de visiteurs internationaux en 2017. La découverte de ces dépouilles qui, selon M. Chase, sont pour la plupart des mâles plus âgés aux défenses proéminentes, semble indiquer une infiltration croissante d'équipes organisées de braconniers à l'intérieur du pays. Ceci intervient à l'heure où les humains entrent de plus en plus en conflit avec les éléphants, en raison notamment du nombre relativement élevé d'éléphants au Botswana, et où le gouvernement décide de retirer les armes des gardes-forestiers.

 

DES GARDES CONDAMNÉS À LUTTER SANS ARME CONTRE LES BRACONNIERSARMÉS

Pendant des décennies, le Botswana a lutté agressivement contre les braconniers. À la fin des années 1980, l'ancien président Ian Khama, alors commandant des forces armées du Botswana, déploie 800 soldats afin de combattre le braconnage et d'assister les gardes-chasse antibraconnage. En 2014, le Botswana adopte la politique tacite du « tirer pour tuer », à la légalité discutable.

En mai dernier, le nouveau président du pays, Mokgweetsi Masisi, décide de désarmer l'unité antibraconnage. Lors de son investiture le mois précédent, il avait découvert l'absence de cadre juridique relatif à son armement. D'après Dereck Joubert, réalisateur de documentaire animalier et explorateur National Geographic basé au Botswana, ce serait la raison du retrait de leurs armes. Pour le Département de la faune et des parcs nationaux, il s'agit là d'une « mesure corrective ».

Pour certains, dont le directeur de Elephants Without Borders, le désarmement de l'équipe antibraconnage serait en partie lié aux récents massacres. Si la politique du « tirer pour tuer » a toujours été considérée comme une stratégie de lutte contre le braconnage controversée, ce n'est pas le cas de l'armement des gardes-forestiers.

« Je trouve qu'il est délicat de la part d'un gouvernement d'envoyer ses citoyens sans armes en première ligne se battre contre des réseaux criminels extrêmement organisés et, eux, armés jusqu'aux dents », déplore M. Chase. « Il s'agit de la plus grande aire de répartition des éléphants au monde. Elle est très isolée et difficile d'accès. S'attendre à ce que les forces armées gèrent cela toutes seules n'a pas de sens. »

Dereck Joubert, quant à lui, doute que le désarmement de l'unité soit à l'origine des récents massacres d'éléphants. « Tenir pour responsable des récents événements le désarmement de l'unité antibraconnage n'a aucun sens. Il reste 800 membres des forces armées sur le terrain », affirme-t-il.

Goemeone Mogomotsi, juriste de l'université du Botswana qui a étudié les stratégies de lutte contre le braconnage du pays, estime que la décision du retrait des armes est « malheureuse et signe de régression ». Dans un article publié en 2017 par la juriste et sa collègue Patricia Kefilwe Madigele, les deux auteures soutiennent que le Botswana doit sa réputation de havre de paix pour les éléphants précisément à l'armement des gardes-chasse et au déploiement de l'armée au sein des zones protégées.

Elles affirment d'ailleurs que la politique du « tirer pour tuer » du Botswana y a également contribué, bien que cette assertion soit fortement contestée par d'autres universitaires et critiquée par les défenseurs des droits humains.

 

DES SIGNAUX D'ALERTE ?

Selon Vanda Felab-Brown, spécialiste de la criminalité et de la sécurité au Brookings Institute, les causes de la mort de ces 87 éléphants sont probablement plus complexes et vont au-delà du simple désarmement des gardes. « L'annonce du désarmement des gardes-chasse a sans doute tenté davantage les braconniers d'intensifier les parties de chasse.

Néanmoins, le désigner comme seule et unique cause est réducteur, selon moi », explique-t-elle. D'après elle, les cas de braconnage se sont multipliés au Botswana au cours des deux dernières années, tant à l'échelle de la communauté qu'au niveau professionnel.

Elle rejoint Mike Chase quant au fait que l'extermination des éléphants dans les pays voisins aurait engendré le déplacement des réseaux de trafiquants vers le Botswana, où les proies animales sont plus nombreuses. La spécialiste ajoute que l'interdiction de la chasse au Botswana en 2014 pourrait également avoir provoqué une augmentation du braconnage.

Les populations qui profitaient jusqu'alors de l'industrie de la chasse au trophée ainsi que les services touristiques en lien ont essuyé des pertes d'emplois ainsi qu'une baisse de revenus au moment où l'interdiction est entrée en vigueur. Selon une étude récente conduite par Joseph Mbaiwa du Okavango Research Institute, à l'université du Botswana, le tourisme photographique n'a pas suffisamment augmenté pour compenser cet impact.

Sans la chasse, les populations ont aussi perdu une source importante de viande de gibier, tandis que les espèces sauvages se sont faites plus nombreuses à proximité des villages. Cette situation s'est traduite par la hausse des rencontres entre les humains et les éléphants et, par conséquent, par une plus grande incitation à tuer illégalement les animaux empiétant sur d'autres territoires. D'après Joseph Mbaiwa, les populations des zones rurales se sont montrées plus hostiles envers les espèces sauvages, un ressentiment susceptible de s'être traduit par une hausse du braconnage.

Dereck Joubert n'est pas du même avis. D'après lui, lorsque la chasse était autorisée, les établissements n'étaient occupés que cinq mois de l'année, les laissant en proie aux braconniers les sept autres mois. Grâce au tourisme photographique, les complexes touristiques sont occupés toute l'année. Par ailleurs, le gouvernement est actuellement en train de rééxaminer l'interdiction de la chasse.

 

UNE DEMANDE TOUJOURS FORTE

La demande d'ivoire d'éléphant vient essentiellement des pays asiatiques, où l'ivoire est perçu comme un symbole de statut social par certains. Il y est utilisé pour tailler des sculptures, des figurines, des baguettes, des bijoux et de nombreux autres objets.

Si le commerce international de l'ivoire est interdit depuis 1990, en Chine, le commerce intérieur est resté légal jusqu'à fin 2017. La décision historique de la Chine de fermer le marché de l'ivoire a été saluée par le monde entier. Toutefois, le fait que 87 éléphants aient été récemment abattus dans un pays tel que le Botswana laisse à penser que l'interdiction n'a pas eu l'effet immédiat escompté, selon Vanda Felab-Brown.

« Cette proscription est en vigueur depuis neuf mois, ce qui signifie qu'il y a encore une brèche quelque part », déclare-t-elle. « Le marché chinois ne s'est pas complètement tari. »

Le Japon et Hong Kong, où le commerce d'ivoire à l'intérieur du pays est toujours légal, restent les principales destinations de l'ivoire issu du braconnage, de même que la Chine et les États-Unis. « Il s'agit d'une période noire pour la sauvegarde des éléphants », déplore le directeur de Elephants Without Borders. Dereck Joubert n'irait pas jusqu'à dire que le Botswana est actuellement le théâtre d'un braconnage général.

Mais il ajoute : « Même si un seul éléphant avait été abattu, cela reste un éléphant de trop. Nous devons nous mobiliser et nous assurer que cela ne s'aggrave. » Wildlife Watch est une série d'articles d'investigation entre la National Geographic Society et les partenaires National Geographic. Ils traitent de l'exploitation et de la criminalité liées aux espèces sauvages.

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Publié à 06:56 par fandeloup Tags : sur france 2010
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Essais nucléaires en Polynésie : plainte contre la France pour crimes contre l’humanité

 193 essais nucléaires français ont eu lieu en Polynésie entre 1 966 et 1 99 AFP Les indépendantistes polynésiens font valoir que les essais nucléaires menés pendant 30 ans sont à l’origine de très nombreux décès.

De 1966 à 1996, les atolls polynésiens de Mururoa et Fangataufa ont été le théâtre de 193 essais nucléaires français. Ils ont eu des effets sur la santé des populations et sur l’environnement, ce qui vaut aujourd’hui à la France d’être mise en accusation. Le 2 octobre, une plainte a été déposée devant la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité.

« Nous le devons à toutes les personnes décédées des conséquences du colonialisme nucléaire », a expliqué l’indépendantiste Oscar Temaru, ex-président de la Polynésie, qui a annoncé ces poursuites lors d’une réunion à l’ONU.

Déjà en 2016, une première plainte pour crime contre l’humanité avait été déposée par l’église protestante polynésienne. En 2010, une loi a instauré un dispositif d’indemnisation pour les victimes dans cet archipel français du Pacifique qui compte 270 000 habitants. Mais le compte n’y est pas pour les associations de vétérans touchés par des maladies induites.

Selon Oscar Temaru, « cette poursuite en justice a pour objectif de demander des comptes à tous les présidents français vivants depuis le début des essais nucléaires contre notre pays. »

« Les essais nucléaires français ne sont que le résultat direct d’une colonisation, poursuit l’indépendantiste polynésien. Contrairement au discours français, nous n’avons pas accepté d’accueillir ces essais, ils nous ont été imposés avec la menace directe de l’établissement d’une gouvernance militaire si nous refusions. » Le dirigeant indépendantiste précise qu’un « dialogue responsable » avait été recherché depuis 2013 avec « la puissance administrative » sous la supervision des Nations unies mais que la France les avait ignorés. Politiqueessais nucléairesPolynésieMaladie radio-induite

ours

Publié à 18:45 par fandeloup
ours

Cette maman ours s'adapte à la fonte des glaces et apprend à ses petits à marsouiner.

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Publié à 18:29 par fandeloup Tags : société place vie monde homme sur enfants dieu saint texte
pape François

Le pape François compare l'avortement au recours à un «tueur à gages»

 «Interrompre une grossesse c'est comme éliminer quelqu'un. Est-il juste d'éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ?», a demandé le pape argentin.

 «Comment un acte qui supprime la vie innocente peut-il être thérapeutique, civil ou tout simplement humain ?», a demandé le souverain pontife. Le pape François a comparé mercredi l'interruption volontaire de grossesse au recours à «un tueur à gages», dans son homélie prononcée lors de sa traditionnelle audience sur la place Saint-Pierre.

«Interrompre une grossesse c'est comme éliminer quelqu'un. Est-il juste d'éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ?», a demandé le pape argentin aux fidèles rassemblés sur la place.

«Est-il juste d'avoir recours à un tueur à gages pour résoudre un problème ?», a-t-il poursuivi, en sortant de son texte prévu. «Se débarrasser d'un être humain, c'est comme avoir recours à un tueur à gages pour résoudre un problème», a-t-il martelé dans une homélie consacrée au commandement biblique de «ne pas tuer». Le pape a fustigé «la dépréciation de la vie humaine», en raison des guerres, de l'exploitation de l'homme et de l'exclusion.

Avant d'ajouter à cette liste l'avortement «au nom de la sauvegarde d'autres droits».

«Mais comment un acte qui supprime la vie innocente peut-il être thérapeutique, civil ou tout simplement humain ?», a encore demandé le souverain pontife. Un eugénisme «en gants blancs» comme celui pratiqué par les «nazis» Pour le pape François, «la violence et le refus de la vie» viennent de «la peur».

Évoquant les enfants à naître avec un handicap, il a critiqué les conseils donnés aux parents d'interrompre la grossesse. «Un enfant malade est comme chaque nécessiteux de la terre, comme une personne âgée qui a besoin d'assistance, comme tant de pauvres qui ont du mal à joindre les deux bouts», a-t-il jugé, en estimant qu'il s'agissait aussi d'un «don de Dieu capable de te sortir de l'égocentrisme».

En juin dernier, le souverain pontife avait déjà comparé l'avortement pratiqué en cas de handicap du foetus à un eugénisme «en gants blancs» comme celui pratiqué par les «nazis». «Au siècle dernier, tout le monde était scandalisé par ce que faisaient les nazis pour veiller à la pureté de la race. Aujourd'hui, nous faisons la même chose en gants blancs», avait déclaré le pontife argentin. «Pourquoi ne voit-on plus de nains dans les rues ?

Parce que le protocole de nombreux médecins dit : il va naître avec une anomalie, on s'en débarrasse», avait-il ajouté.

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Publié à 17:46 par fandeloup Tags : photo animaux vie france sur paris carte place oiseaux
Cause animale

Cause animale : des «people» en cage place de la République

 Des poules en cage, en 2005, près de Strasbourg.

Le happening qui se déroule mercredi matin à Paris avec des personnalités comme Yannick Jadot ou Allain Bougrain-Dubourg amorce une initiative citoyenne européenne voulue par 130 ONG pour dénoncer les animaux en cage.

Cause animale : des «people» en cage place de la République Ce mercredi matin, ils devraient tous passer derrière les barreaux : Eric Diard, député LR ; Olivier Falorni, député du Parti radical de gauche ; Yannick Jadot, eurodéputé écologiste ; Anne-Laurence Petel, députée LREM ; mais aussi Allain Bougrain-Dubourg, le président de la Ligue de protection des oiseaux ; ou encore Corine Pelluchon, cette philosophe engagée pour la cause animale…

Si tous vont accepter de se faire encager, sur la place de la République, à Paris, c’est justement pour dénoncer les cages. Chaque année, en Europe, près de 370 millions d’animaux sont élevés derrière des barreaux. Ces conditions de confinement et d’isolement les privent de tout bonheur de vivre, mais aussi du plus élémentaire confort : des lapins, des cailles, des canards, des oies, des poules peuvent à peine se mouvoir, les truies ne peuvent même pas se retourner.

Cette sordide réalité concerne, en France, plus de 85 millions d’animaux. Parmi eux, 97 % des lapins et 99 % des truies passent ainsi leur vie privés de toute liberté. Recueillir un million de signatures Pour mettre fin à l’élevage en cage, 130 ONG, dont une vingtaine d’associations françaises, ont décidé de lancer une initiative citoyenne européenne (ICE).

Le happening qui se tient ce matin à Paris marque son top départ. L’objectif de cette coalition est le même que pour toute ICE, à savoir réunir, en un an, un million de signatures de citoyens européens. Si les ONG y parviennent, la Commission européenne sera dans l’obligation d’examiner «attentivement» le dossier de l’élevage en cage, puis d’adopter «une réponse officielle».

Mais, précisent également les textes, «la Commission n’est pas tenue de présenter une proposition législative à la suite d’une initiative». Autrement dit, l’issue d’une telle démarche reste incertaine.

De plus, les contraintes imposées par une ICE sont lourdes : les signatures doivent provenir d’au moins sept Etats membres, et chacune d’entre elles doit être «vérifiée», ce qui signifie que le signataire doit mentionner le numéro de son passeport ou de sa carte d’identité.

«Cette procédure rebute certaines personnes mais elle est compréhensible dans la mesure où il ne s’agit pas d’une simple pétition mais d’un outil démocratique qui oblige la Commission européenne à se positionner», explique Claire Hincelin, responsable de la communication du CIWF, l’une des associations impliquées dans la promotion de cette ICE.

«Les données personnelles concernant les signataires seront détruites au bout de six mois, précise Claire Hincelin. Quant à la décision finale de la Commission européenne, elle devrait intervenir d’ici juin 2020.»

Selon l’Eurobaromètre publié en mars 2016 par cette même Commission, 89 % des citoyens interrogés estiment qu’une législation européenne devrait garantir le bien-être des animaux utilisés à des fins commerciales.

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Publié à 16:16 par fandeloup

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Publié à 15:57 par fandeloup Tags : hiver nature animaux oiseaux
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RETIREZ LES FILETS DE VOS BOULES À MÉSANGES!!!

De nombreux autres animaux décèdent chaque année suite à l'ingestion de ces filets, où suite à des nœuds avec leurs pattes. Ce sont des milliards de ces filets qui se retrouvent ainsi dans la nature chaque année. Aidez les oiseaux en hiver en leur apportant de la nourriture, mais utilisez des supports fixes pour vos boules de graisses et retirez-les de leur filet.