Fandeloup

nager dans le bonheur  cela ne doit pas être si facile puisqu'on a besoin d'une bouée. Ou bien serait-elle là pour éviter de nous y noyer et nous aider â rester à la surface au contact de ceux qui n'osent pas ou ne peuvent pas nager ?

Dans un monde envahi de pigeons... j’avais trop peur d’être ordinaire

Il y a des spectacles qui désolent le cœur en fragments de larmes... des scènes que l’on voudrait oublier, mais qui reviennent et qui hantent. Ici avant ta naissance, se tenaient des arbres plusieurs fois centenaires dont la cime fleurtait avec le soleil, Des pins qui s’étendaient sur l’infini parterre de mousses et de fougères et des eucalyptus qui aimantaient mes poumons à leur essence à chacune de mes respirations. Il y avait des pincées d’écureuils espiègles qui s’enroulaient, qui s’envolaient de branches en branches, des cerfs majestueux qui dès les premières lueurs de l’aube entonnaient leurs brames pour rejoindre les chants millénaires des oiseaux gardiens des plus grands arbres. La vie débordait au dessus du réseau des racines enchevêtrées. Elle répandait sans aucune avarice un oxygène frais, parfumé... si bon à respirer que personne ne sait plus s’y tromper lorsqu’il l’a gouté.

Que reste-il à présent que les hommes ont été négligents ?

Le feu a léché les pierres de sa langue noire, laissant derrière lui une odeur âpre que même le vent ne peut reprendre. Il a dévoré les âmes de tous ses habitants, les maisons, les souvenirs... il a tout emporté, même l’espoir. La forêt s’est évaporée en fumée dans une nuée de papillons gris affolés... elle s’est réduite en cendres par delà toutes les vallées.

Qu’ai-je pu faire pour empêcher l’impensable ? Rien !

L’équilibre ne souhaite pas voir ses doutes tanguer au dessus du vide... Il les invite dans un tango pour qu’ils s’effeuillent de l’inutile et parfois il se perd sur le fil, Les doutes sont gardiens d’humilité, piliers de courage.

On entend que tout est terminé, que tout n’est que chaos, mais tant que nous ne le sommes pas, rien ne le sera jamais... il y a tant de manières pour recommencer. Il y a tant de choses que nous n’avons pas encore fait

Il faut savoir garder son humour et sa philosophie, cela permet d'oublier les douleurs du corps et de l'âme.

Jouer à la lune , entre ombres et lumières , lorsqu'elle apparait vous embrasse d'une force si particulière qu'elle en étreint le mystère ! et elle danse dans nos regards , habillée de lutins jusqu'au petit matin les cycles font partis de sa magie

Encaisser, supporter, endosser... je suis habitué. Angoisser, stresser, culpabiliser... Déraisonner, ressasser, amplifier, exploser... ça aussi oui... je suis habitué. Au fil du sablier, j’en ai assez d’être habitué à l’imparfait. Je voudrais reconjuguer le temps qu’il me reste pour le conjurer plus que parfaitement. Qu’ai-je donc fait pour ne pas avoir droit à un semblant de paix ?

MESSAGE 

Ce cirque allemand au lieu d'utiliser de vrais animaux a choisi de réaliser la sensibilité sociale croissante contre la maltraitance animale. Ils misent sur l'innovation et la créativité: des hologrammes spectaculaires sous la tente. Bravo au cirque Roncalli !