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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour : 04.08.2023
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quatre personnes en garde à vue

Publié à 13:37 par fandeloup Tags : enfants france belle animal chien jardin
quatre personnes en garde à vue

Le Havre : quatre personnes en garde à vue après l'attaque d'un chien..

Suite à l'attaque de quatre enfants par un chien au Havre (Seine-Maritime) dimanche, quatre membre d'une même famille ont été placés en garde à vue.

Il s'agit d'un jeune adulte de 24 ans, «propriétaire de fait» du chien, selon une source policière, de sa soeur âgée de 21 ans, de son père et de sa belle-mère.

Enfats mordus par un chien : le premier maître de l'animal à son tour en garde à vue Ils vivent dans le quartier du bois de Bléville, à l'est du Havre, où ont eu lieu les faits.

Tous les quatre étaient à leur domicile lorsque le chien s'est échappé. Non muselé et non tenu en laisse, l'animal de race American Staffordshire Terrier ou «Amstaff», proche du pitbull, est entré dimanche après-midi dans la cour d'une habitation où se trouvait une fillette de 9 ans.

Le chien l'a saisie notamment au bras. L'oncle de l'enfant l'a finalement mis en fuite avant de conduire la fillette, victime de morsures profondes à un bras et à une jambe, aux urgences de l'hôpital du Havre où plus de 150 points de suture ont dû être posés pendant les deux heures de l'opération. Ses jours ne sont cependant pas en danger.

L'animal s'est ensuite attaqué à un groupe de trois enfants d'une même famille, deux filles et un garçon, qui faisaient du roller. «Il est entré dans un deuxième jardin où jouaient trois enfants et les a mordus mais beaucoup plus légèrement», a précisé le commissaire Nicolas Golmard. L'animal pourrait être euthanasié La plus jeune, âgée de 11 ans, a été attaquée en premier et le plus durement. Sa soeur de 14 ans, qui a voulu la protéger, a été mordue également ainsi que le grand frère de 17 ans, atteint plus légèrement au poignet. «Le chien est sorti de nulle part.

La petite a été attaquée à la gorge et la plus grande, qui a voulu la sortir de là, a été attaquée après», a témoigné la mère, prénommée Sandrine, sur France 3 Haute-Normandie. Les deux filles, sous le choc, étaient encore hospitalisées lundi matin. L'aîné, moins atteint, est rentré au domicile familial. «La grande ça va à peu près mais la petite, elle pleure», a ajouté la mère.

Après ces agressions, le molosse a pu être calmé par un habitant du quartier. «Quand notre brigade canine est arrivée, le chien était bizarrement calme au pied d'un riverain qui avait réussi à le calmer», a expliqué le commissaire. Placé en fourrière, l'animal pourrait être euthanasié à l'issue de l'enquête.

Ebola

Publié à 11:40 par fandeloup Tags : enfants france femme mort nuit afrique
Ebola

Ebola : première contamination hors d'Afrique, en Espagne..

C'est la première fois qu'une personne contracte le virus Ebola hors d'Afrique. Une aide-soignante espagnole a contracté le virus à Madrid alors qu'elle faisait partie de l'équipe qui a tenté de guérir un malade rentré d'Afrique.

Mariée et sans enfants, cette femme de 40 ans travaille à l'hôpital La Paz-Carlos III de Madrid (Espagne), où ont péri le prêtre Miguel Pajares, premier cas européen d'Ebola, mort le 12 août à 75 ans, cinq jours après avoir été rapatrié du Libéria, et le prêtre Manuel Garcia Viejo, 69 ans, le 25 septembre.

«C'est une professionnelle de la santé qui a soigné les derniers malades rapatriés et qui avaient été admis à l'hôpital Carlos III», a confirmé lundi la directrice de la Santé publique, Mercedes Vinuesa, lors d'une conférence de presse à Madrid.

«Nous sommes en train de vérifier si tous les protocoles ont été respectés strictement» pendant le traitement des deux missionnaires, a ajouté la ministre de la Santé Ana Mato. L'aide-soignante s'était sentie mal le 30 septembre mais n'avait consulté le médecin que dimanche, au retour de ses congés. Après deux tests positifs au virus Ebola, elle a été admise dans une unité spécialisée de l'hôpital d'Alcorcon, un faubourg du sud de Madrid. Une trentaine de personnes qui ont été en contact avec elle sont désormais suivies par les autorités sanitaires. La ministre de la Santé espagnole s'est efforcée de rassurer la population en affirmant que «toutes les mesures pour garantir la sécurité du personnel hospitalier qui la soigne et de toute la population étaient prises».

Notre question du jour : redoutez-vous l'arrivée du virus Ebola en France? En France, Marisol Touraine, la ministre de la Santé, a assuré sur BFM TV ne pas être «particulièrement inquiète» sur les prévisions des scientifiques d'une arrivée dans l'Hexagone d'ici la fin du mois du virus Ebola. «Ce sont des projections mathématiques, a-t-elle rappelé. Parce que le risque zéro n'existe pas, nous nous préparons depuis des mois à faire face à un cas d'Ebola sur notre territoire.» Reste que la psychose gagne du terrain. Trois parents ont refusé de déposer lundi matin leurs enfants dans une école de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), en raison de la présence d'un élève récemment rentré de Guinée, pays touché par le virus Ebola.

Alors que l'Union africaine (UA) et la Sierra Leone ont réclamé davantage de moyens contre le virus, qui a déjà fait 3.439 morts en Afrique de l'Ouest, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé, arrêté au 1er octobre, Barack Obama a estimé que la réponse de la communauté internationale était «insuffisante» et qu'il allait «mettre la pression» sur ses homologues pour qu'ils s'impliquent plus fortement dans cette lutte.

Une Norvégienne infestée rapatriée Une employée norvégienne de Médecins sans frontières (MSF) en mission en Sierra Leone a été infectée par le virus Ebola et devait être rapatriée en Norvège dans la nuit de lundi à mardi. «Nous pouvons hélas confirmer que l'un de nos employés norvégiens a été testé positif à Ebola hier» dimanche, a déclaré lundi lors d'une conférence de presse à Oslo la secrétaire générale de la branche norvégienne de MSF, Anne Cecilie Kaltenborn.

«Des tests sanguins ont été effectués et ils ont montré que notre collègue était malheureusement infectée», a-t-elle ajouté. Ni son identité ni son rôle exact sur le terrain n'ont été précisés de source officielle et les circonstances de son infection n'étaient pas connues dans l'immédiat. «Il s'agit d'une femme de 30 ans, médecin norvégien de MSF», a indiqué une source médicale à l'AFP.

Calvados

Publié à 10:08 par fandeloup Tags : france femme nuit fille voiture
Calvados

Calvados : elle percute et tue son mari en venant à son secours

Un terrible drame s'est joué dans la nuit de mercredi à jeudi près de Vire (Calvados). Alors qu'elle venait chercher son mari et sa fille, sortis indemnes d'un accident un peu plus tôt, une femme a perdu le contrôle de sa voiture et a fauché mortellement son époux, rapportent Ouest-France et France 3 Basse Normandie.

Le premier accident a eu lieu peu après 23 heures sur la commune de Carville. Lancé sur la RD 109, le père de famille, au volant d'une camionnette, a raté un virage serré.

Après plusieurs tonneaux, son véhicule s'est immobilisé sur le bas-côté et il a pu en sortir indemne, avec sa fille. Prévenue par son mari, la femme a a son tour pris le volant de sa voiture pour effectuer le même trajet... et a malheureusement effectué une sortie de route au même endroit, percutant violemment son époux. Ce dernier a été tué sur le coup.

Traumatisées, la femme et sa fille de 16 ans, qui s'était écartée in extremis, ont été admises à l'hôpital de Vire.

honteux

Publié à 16:23 par fandeloup Tags : news femmes photo enfants
honteux

Une fillette de 5 ans mariée à un quadragénaire au Soudan: la justice vient d'invalider ce mariage!

La justice soudanaise a annulé l’union d’une fillette mariée à l’âge de cinq ans avec un quadragénaire, a rapporté vendredi l’association Sima de défense des droits des femmes et des enfants au Soudan.

La fillette, Ashjan Youssef, aujourd’hui âgée de huit ans, avait été mariée il y a trois ans à un père de famille. Un tribunal d’Oumdourman, ville jumelle de Khartoum, a annulé jeudi le mariage invoquant «la loi sur le statut personnel qui interdit le mariage des filles avant l’âge de 10 ans», a rapporté Nahed Jabrallah, directrice de l’association Sima, ayant porté le cas devant la justice.

Le jour de son mariage, «Ashjan Youssef était âgée de seulement cinq ans et son époux, déjà marié et père de quatre enfants, avait 43 ans», a souligné la militante.

Selon elle, un accord avait été conclu entre les deux familles pour célébrer l’union lorsque Ashjan aurait 15 ans mais le futur marié avait exigé d’avancer les noces.

Un oncle de la fillette avait alors «fait appel à nous et nous avons porté son cas devant la justice», a ajouté Mme Jabrallah. Le Soudan est régulièrement critiqué par des organisations de défense des droits de l’Homme pour sa législation autorisant les mariages précoces.

monopoly

Publié à 11:29 par fandeloup Tags : belle internet argent art extrait
monopoly

Paris : 6 M€ de bijoux payés avec... des billets de Monopoly

L'escroquerie est tellement grossière qu'elle paraît tout bonnement incroyable. Et pourtant, un bijoutier de nationalité grecque vient d'en faire l'amère expérience. Venu dimanche à Paris pour finaliser la vente d'un lot de bijoux d'une valeur de 6 M€, il s'est retrouvé en possession d'une valise remplie de billets de 500 €, siglés Monopoly. .. Informé, le parquet de Paris a chargé les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA) de remonter la piste des escrocs, habiles auteurs de ce tour de passe-passe.

« Ce commerçant a été victime de deux hommes, adeptes de la technique dite du rip deal, comme on l'appelle dans le jargon policier, relate une source proche de l'affaire. Littéralement, il s'agit d'une transaction pourrie au cours de laquelle la victime, attirée par l'appât du gain, croit pouvoir réaliser une belle plus-value en vendant des objets d'art, un bien immobilier ou des bijoux, tout en étant payé avec de l'argent liquide afin d'échapper au fisc. Au final, le vendeur est toujours berné... »

Selon nos informations, le bijoutier hellène avait été contacté, il y a plusieurs semaines, par deux mystérieux clients se disant français et souhaitant acquérir quatre bagues et un collier, présentés comme des pièces rares.

l avait pourtant fait vérifier une liasse Après plusieurs échanges téléphoniques et via internet, vendeur et acheteurs conviennent d'un rendez-vous le 25 septembre, à Paris. Les trois hommes se retrouvent finalement dans un hôtel de la rue des Mathurins dans le VIIIe arrondissement où l'échange doit avoir lieu. « Le bijoutier a présenté les quatre bagues et le collier choisis par ces deux interlocuteurs, indique une source proche de l'affaire.

Ces derniers lui ont ensuite remis une mallette garnie de billets de 500 €. Sur ses gardes, le commerçant en a extrait une liasse avant de se rendre dans un bureau de change, tout proche, pour savoir s'il s'agissait de vrais billets. »

Toujours selon nos informations, le bijoutier, rassuré sur l'authenticité des billets remis par ses acheteurs, a regagné l'hôtel avant de procéder à la vente définitive. C'est alors que le piège se referme. « Après le départ de ses clients, le commerçant a vérifié l'ensemble des billets remis par ces derniers, poursuit la même source. C'est à ce moment-là qu'il s'est aperçu d'un problème. La majeure partie des billets de 500 € contenus dans cette mallette étaient barrés du nom du célèbre jeu Monopoly...

Il a ensuite tenté d'entrer en contact avec ses deux acheteurs. En vain. Il s'est finalement rendu au commissariat du VIIIe arrondissement pour y déposer plainte. »

La France est finie

Publié à 09:23 par fandeloup Tags : monde france dieu voyage concours
La France est finie

« La France est finie » titre l’ensemble de la presse britannique

 Nos voisins d’outre-Manche sont attristés de voir l’état déplorable de notre pays. Ils l’expriment sans modération à la suite des déclarations d’Andy Street, le PDG de John Lewis, l’équivalent des Galeries Lafayette au Royaume Uni.

Nous évoquions récemment certains articles de presse de nos voisins suisses (ici ou encore ici). Il y a déjà quelques temps, nous évoquions les saillies « discourtoises » du maire de Londres ou l’appel de David Cameron aux entreprises françaises, ou celui encore du Gouverneur du Mississipi.

Il y a eu aussi l’article de Newsweek ou les interventions « musclées » d’officiels allemands ou chinois… Mais nous n’allons pas reprendre la longue litanie des articles de presse étrangers (russes, américains, allemands, danois, hollandais…). Contentons-nous de la dernière.

C’est dans le Times, mais repris dans l’ensemble de la presse britannique, que nous avons pu lire les déclarations dévastatrices tenues par Monsieur Andy Street, à Londres, lors de la remise des prix du concours John Lewis de start-up entreprenantes.

Andy Street y évoque son dernier séjour à Paris, où il reçut une récompense « en plastique, ce qui est révoltant ». Le PDG de John Lewis, l’équivalent des Galeries Lafayette au Royaume Uni, s’est écrié : « La France est finie ! »

Il a décrit notre pays comme sclérosé, nos décideurs économiques comme irrémédiablement pessimistes et a appelé les entrepreneurs britanniques présents sur le marché français à s’en dégager avant la chute finale.

Après avoir répété « La France est finie ! », il a ajouté : « Je n’ai jamais vu un pays malade à ce point… rien ne fonctionne et tout le monde s’en fout ! [...] S’il me fallait la démonstration de ce qu’est un pays en déclin, je l’avais sous les yeux. À chaque instant que je voyais cela, je me disais : « Dieu aide la France! » » Vraiment, si vous avez investi dans du business en France, récupérez les rapidement. La croissance de la deuxième économie de la zone euro est scotchée sous la présidence de François Hollande… »

Revenant sur son récent voyage, il évoque la gare du Nord « que je peux seulement décrire comme la fosse aux immondices de l’Europe », alors que la gare de St Pancras est « moderne et tournée vers l’avenir ».

Soyons clair, aussi choquants que puissent être ces propos, il faut comprendre qu’ils sont prononcés par quelqu’un qui, comme David Cameron, comme Boris Johnson, aime la France, y séjourne régulièrement. Il ne s’agit pas d’un « France bashing » venant de francophobes comme il en existe tant et qui s’expriment si souvent dans des journaux comme le Daily Mirror, par exemple.

Ce sont aussi des propos révélateurs, tout du moins dans leur partie « politique », d’une opinion partagée par de nombreux Britanniques concernant la situation alarmante de la France, seconde économie de l’Union, mais une économie qui, sans croissance, risque d’être distancée par son voisin britannique et d’avoir du mal à rattraper son retard dans les réformes.

Il y a, dans l’écho que ses propos ont eu outre-Manche, une dimension qui très probablement avait échappé à Andy Street. Ils ont été prononcés à trois jours de la visite du Premier ministre français à Londres… et il est certain que bon nombre de journalistes de la presse « sérieuse » ont trouvé là le moyen de dire tout haut par la bouche d’un tiers ce qu’ils pensaient tout bas et auraient trouvé discourtois d’énoncer par eux-mêmes.

En tous cas, l’image de la France telle que la reflète la presse étrangère n’est pas flatteuse. Ce sont souvent les autres qui sont plus lucides sur nous-mêmes, n’est-ce pas ? Mais rassurez vous, pendant ce temps, la presse française fait taire le miroir et vous montre de jolis « Rafale » en train de bombarder les djihadistes… qui vont entrer incessamment dans Bagdad !

Les allocations familiales baissent

Publié à 20:13 par fandeloup Tags : cadre vie monde bonne france mode enfant solidarité assistante maternelle
Les allocations familiales baissent

CÔTE-D'OR - SOLIDARITÉ

Les allocations familiales baissent, la grogne monte

Baisse des aides à la garde d’enfants, réduction de la prime à la naissance, partage du congé parental : les projets du gouvernement suscitent déjà de nombreuses réactions.

 «un gouvernement de gauche qui commence à toucher aux aides à la famille, ce n’est plus vraiment un gouvernement de gauche. »

La réflexion a beau être lâchée par un quidam sur le zinc d’un café dijonnais, elle a sans doute valeur de symbole. En envisageant un large plan d’économies sur les prestations familiales, le gouvernement veut faire acte de responsabilité, mais il risque aussi de creuser son impopularité.

« Il faut arrêter l’hypocrisie »

La pilule est particulièrement dure à avaler au sujet de la baisse de la prime à la naissance, à partir du deuxième enfant (voir plus bas) : « Il faut arrêter l’hypocrisie, tout le monde y pense au moment de faire un deuxième enfant », clame Alexandra, 24 ans et mère au foyer d’un premier enfant.

« C’est comme les profs qui décident d’avoir un enfant ou de se pacser pour accélérer leur mutation. Une baisse de 600 € de la prime à la naissance à partir du deuxième enfant, c’est énorme. Le but c’est de faire des économies ou de réduire la natalité en France? J’ai lu que le gouvernement se justifiait en considérant que les frais d’équipements sont plus faibles pour accueillir un deuxième enfant que pour le premier.

Ça veut dire que le deuxième n’a pas de chambre ? Pas de lit ? Qu’on prend moins soin de son arrivée ? »

Même les baisses visant les plus riches ne font pas l’unanimité : « Il va devenir tabou de bien gagner sa vie en France», regrette Eric, cadre en entreprise.

« J’ai lu par exemple que le complément de mode de garde versé par les allocations familiales pour aider les parents qui prennent une nounou à domicile ou une assistante maternelle va être réduit pour les familles les plus riches. Mais pour nous non plus, ce n’est pas une dépense anodine ! »

Pourtant, tout n’est pas à jeter dans le projet du gouvernement. Luc Mille, vice-président de l’Union départementale des associations familiales (UDAF) de Côte-d’Or trouve par exemple « plutôt bonne » l’idée d’allonger la part de congé parental possible pour les papas. « Mais cela le deviendra vraiment quand il y aura davantage de moyens de garde d’enfants développés en France et dans le département. » Un héritage difficile Annie, retraitée, veut tout de même rester indulgente :

« Il faut bien réussir à faire des économies, et je trouve que ces nouvelles mesures du gouvernement sont plutôt bien argumentées. Que plusieurs s’attaquent aux plus aisées, ce n’est pas scandaleux ! Et il faut tout de même reconnaître que le gouvernement actuel a hérité d’une situation assez catastrophique laissée par son prédécesseur. »

usb

Publié à 14:39 par fandeloup Tags : livre texte histoire article
usb

UBS : la Suisse livre à Paris les noms de 300 français soupçonnés d'évasion fiscale

Selon l'hebdomadaire Sonntags Zeitung, la Suisse aurait remis les documents de 300 clients de la banque UBS, soupçonnés d'évasion fiscale Selon l'hebdomadaire Sonntags Zeitung, la Suisse aurait remis les documents de 300 clients de la banque UBS, soupçonnés d'évasion fiscale

La Suisse fait un pas supplémentaire vers la fin du secret bancaire. Les autorités helvètes ont remis à Paris des documents sur 300 clients français de la banque UBS soupçonnés d'évasion fiscale, selon le journal SonntagsZeitung (article en allemand) cité par Reuters.

Affaire UBS : les Bleus, la banque suisse et le fisc Ces documents ont été envoyés aux autorités judiciaires françaises aux cours des dernières semaines, sans que les clients concernés n'en aient été informés, précise l'hebdomadaire. Des informations que ni UBS ni le département fédéral suisse des Finances n'ont souhaité commenter. A Paris, le parquet n'a pas confirmé les révélations du journal dominical suisse.

La communication des documents aurait été rendue possible par une révision de la loi suisse sur l'assistance administrative en matière fiscale, entrée en vigueur le 1er août, qui facilite l'obtention d'informations par des pays tiers sur des évadés fiscaux présumés. UBS est déjà sous la menace d'une enquête des juges d'instruction français Guillaume Daïeff et Serge Tournaireq ui soupçonnent UBS d'avoir mis en place un système de blanchiment permettant à des résidents français de dissimuler leurs avoirs au fisc entre 2004 et 2012.

La banque risque de se voir infliger une amende record de 4,88 milliards d'euros si elle est reconnue coupable des faits qui lui sont reprochés, a annoncé une source proche du dossier samedi, citée par Reuters.

J'ai été un enfant "placé" pendant 14 ans

J'ai été un enfant "placé" pendant 14 ans

J'ai été un enfant "placé" pendant 14 ans : mes parents m'ont jeté comme un vieux chiffon

En 2011, ils étaient environ 148.000 enfants et adolescents à ne pas vivre dans leur famille. On les appelle les enfants "placés". Pendant près de 14 ans, Adrien Durousset a été l’un d’entre eux.

Trimballé de foyers en familles d’accueil, à 22 ans, il est aujourd’hui sorti du circuit. Meurtri mais grandi, il revient sur son histoire. Édité et parrainé par Louise Auvitu

 En France, 148.000 enfants sont placés hors de leur milieu familial. (AFP/M. BUREAU) J’ai 22 ans et j’ai été un enfant "placé" pendant près de 14 ans.

De foyer en foyer, j’ai grandi sans mes parents. Aujourd’hui, je suis sorti du circuit. Mon histoire, c’est celle d’un enfant né de parents qui n’ont pas pris leurs responsabilités quand ils le devaient. Avoir des enfants, ça demande d’en prendre soin. Moi, je n’ai rien demandé à personne, je n’ai pas choisi ma famille, mais je l’ai subie de plein fouet. Je vivais dans un climat malsain

Mes parents se sont rencontrés à Lyon. Leur amour a tout de suite posé quelques problèmes. Il était inconcevable pour la famille de ma mère qu’elle puisse sortir avec un musulman d’origine algérienne. Ma mère a finalement cédé, sans pour autant renoncer totalement à mon père. Ils ont eu un premier enfant, Christelle.

Au bout d’un an, elle a été placée dans une famille d’accueil qui a finalement demandé son adoption. Ma mère a accepté et a abandonné ma sœur. Aujourd’hui, je ne sais pas ce qu’elle est devenue. Je suis né le 8 juillet 1992.

Mon père m’a reconnu, mais je n’ai aucun souvenir de lui car il ne vivait pas avec nous. Ma mère, elle, souffrait d’un handicap mental. Quand j’ai eu trois ans, elle a rencontré un nouveau compagnon et mon demi-frère est né. Pendant deux ans, j’ai vécu en compagnie de cet homme alcoolique et violent. J’avais conscience que je vivais dans un climat malsain, que je ne mangeais pas suffisamment, que j’étais vêtu d’habits sales et que notre vétuste appartement ne convenait absolument pas à des enfants...

Mais ma mère s’en fichait, elle ne cherchait même pas à faire le strict minimum pour nous. J’étais un vieux chiffon qu’on jette En 1997, alors que j’étais âgé de 5 ans, j’ai compris que ça ne pouvait plus durer. Ma mère était suivie par une assistante sociale qui avait déjà signalé dans son rapport nos horribles conditions de vie. Souvent mon beau-père saoul laissait ses magazines pornographiques traîner.

Nous, on les feuilletait. Un jour, en venant à la maison, l’assistante sociale a appris que mon beau-père et son collègue de bistrot étaient soupçonnés de viol. Moi, je ne savais même pas ce que voulais dire le mot "viol". Ça a été la goutte d’eau.

Elle en a immédiatement référé au parquet pour mineurs. Le 10 mai 1997, la justice décidait de retirer à ma mère la garde de ses enfants. Je ne retiens pas grand-chose de ce moment, juste que ma mère ne s’est pas battue pour me garder. J’avais 5 ans, mon demi-frère un an. J’avais l’impression qu’on se débarrassait de moi, qu’on me jetait comme un vieux chiffon.

Un foyer austère peuplé d’inconnus Nous avons été envoyés dans un foyer d’urgence, un institut départemental enfance et famille (IDEF). Mon demi-frère et moi étions devenus des "placés". Petit mot sec qui devint en un rien de temps une étiquette indélébile. Pour sortir de ce type d’établissement, il n’y a que deux options : soit votre situation familiale se stabilise, soit vous trouvez un autre lieu d’accueil.

Face à cette grande bâtisse austère peuplée d’inconnus, j’avais l’impression de rentrer à l’hôpital sans être malade. Assez rapidement, j’ai été séparé de mon demi-frère. J’ai dû prendre un rythme qui ne laissait aucune place à l’imagination, je me suis retrouvé très rapidement isolé des autres enfants. Sans ami, sans famille. Les week-ends nous rentrions à la "maison". Mais nous n’étions pas un foyer.

Nous ne le serons jamais. J’en voulais toujours à ma mère : pourquoi n’avait-elle rien fait pour nous récupérer ? Elle ne s’est jamais remise en question. J’espérais encore que ma mère change Finalement en 1998, mon demi-frère et moi avons été placés dans une famille d’accueil qui avait déjà trois enfants. Elle n’était pas méchante, mais j’ai tout de suite compris que nous ne ferions jamais partie de leur famille. Aucun lien du sang ne nous unissait.

Au bout d’un an et demi, nous sommes retournés à la case départ, au foyer. À ce moment-là, j’espérais toujours que ma mère change, qu’elle décide de quitter son compagnon, de déménager en nous amenant avec elle… En vain. Quand les choses ne s’améliorent pas, elles s’aggravent.

Quelques mois plus tard, nous avons alors été placés dans une nouvelle famille d’accueil près de Villeurbanne. Ses membres étaient de confession musulmane. Au départ, tout semblait bien se passer bien, mais j’ai vite compris que certains sujets restaient tabou (la violence, le sexe, l’alcool). J’avais l’impression de n’être plus rien Progressivement, la mère de famille s’est radicalisée. Elle priait sans cesse, me demandait de me comporter comme un individu reniant mes origines. Elle voulait que je sois comme eux. Je me suis renfermé au point de faire, en 2008, une tentative de suicide. C’est grâce à des amis que je m’en suis sorti.

Hospitalisé, j’avais l’impression de n’être plus rien. Juste une chose qu’on se passe de famille en famille. Personne ne se préoccupait de moi ou de mon avenir. J’ai toujours eu du mal avec les études. Cette année-là, j’ai raté mon brevet. Il a fallu que j’intègre un foyer de jeunes travailleurs pour me reprendre en main (BEP, bac pro et bientôt licence).

Cette soudaine indépendance m’a beaucoup aidé. Je me suis investi dans divers colloques, assises de la jeunesse et je porte à présent des combats politiques. Mes parents sont des "assistés" Mon père, je l’ai revu à l’âge de 17 ans, mais nous n’avions plus rien à nous dire. Il a volontairement refusé de m’aider quand j’ai eu besoin de lui. Je n’ai plus de nouvelles de ma mère depuis quelques mois. Pendant des années, elle a vécu grâce à ses allocations sans jamais chercher à s’en sortir. Moi, je n’ai jamais rien reçu à part des aides des services sociaux et un peu de travail.

Où est la justice dans tout ça ? Mes parents sont des "assistés".

Mes mots sont durs, mais ils expriment le fond de ma pensée. J’ai aussi le droit aux allocations, mais je préfère encore travailler. J’ai tout de même intenté une action en justice à l’encontre de mes parents au titre de l’obligation alimentaire. Je suis un jeune homme comme un autre

On n’a pas cessé de me faire comprendre que devais me responsabiliser, grandir vite. Aujourd’hui, j’ai mon "chez moi". Quand je sors dans la rue, je n’ai plus l’impression d’avoir cette étiquette de "jeune confié" ou d’"enfant placé". Je suis enfin devenu un jeune homme comme un autre. J’ai des amis qui sont là et je les remercie avant tout. Je ne suis qu’au début de ma vie de jeune adulte, j’ai plein de chose encore à découvrir.

découverte d'un nid de frelons asiatiques

Publié à 09:51 par fandeloup Tags : enfants france
découverte d'un nid de frelons asiatiques

Blâmont (54) : découverte d'un nid de frelons asiatiques

En bricolant dans atelier, un habitant de Blâmont a découvert un énorme nid de frelons. Il s'agirait de l'espèce "vespa velutina" dite "asiatique".

Ce serait le deuxième cas en Lorraine.

Notre journaliste Eric Molodtzoff était en fin de matinée avec un spécialiste qui a confirmé qu'il s'agissait de frelons européens et non asiatiques comme le pensait le découvreur du nid à Blâmont.

Eric Molodtzoff René Friang reconnaît avoir eu "une petite frayeur". Il avait bricolé toute la matinée dans son atelier, jusqu'à ce qu'il voit par terre un frelon. Il a fait le tour de son local pour découvrir entre le plancher supérieur et le toit un énorme nid de frelons de plus de 70 cm de haut et près de 50 de large.

C'est une architecture exceptionnelle et absolument magnifique, raconte René. Les frelons d'Europe que j'avais déjà vus nichent habituellement dans des anfractuosités de roches ou des troncs d'arbres, ajoute-t-il, mais ici c'est vraiment une autre espèce pour construire un nid si important et ils continuent à l'agrandir. Les insectes sont plus gros que mon doigt.

Monsieur Friang, qui a prévenu la mairie de la présence de l'essaim, souhaiterait qu'il soit vu par les enfants des écoles ou du collège. Les frelons asiatiques arrivés en France il y a environ 8 ans sont entrain de coloniser notre territoire. Des investigations sont en cours à Blâmont pour savoir s'il s'agit bien de l'espèce "vespa velutina".