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horrible ils n'ont vraiment aucune humanité ni de coeur je les déteste
Par Anonyme, le 01.08.2023
ça le fait chez moi
Par Anonyme, le 20.06.2023
bonjour
de passage sur votre blog , quoi de plus beau que l'imaginaire cela laisse libre court
a plein d'idé
Par béchard josé, le 12.06.2023
joli loup. joli texte dessous.
Par Anonyme, le 10.06.2023
mes sincère condoléance
Par Anonyme, le 14.05.2023
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Date de création : 24.08.2008
Dernière mise à jour :
04.08.2023
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photos historiques qui montrent à quoi ressemblait le quotidien dans le passé
Tobey Maguire et Leonardo DiCaprio au bowling en 1989
"Jean-Paul et Moi on n'a pas besoin de se parler, on se comprend d'un regard"
Charles Gérard
Comment rencontrez-vous Belmondo ?
On a été virés de l'école communale au même moment. Mes parents parlaient mal le français et la vie parisienne était pénible pour eux. Donc pour ne pas leur faire de la peine, j'ai menti. Je suis rentré à l'Avia Club, une école de boxe. Jean-Paul est arrivé dans Cette école en 1948 et, première rencontre dans la salle d'entrainement, il me casse le nez.
En signe de bonjour. Il était très bon, 9 combats, 5 victoires, 4 nuls. Moi j'ai fait 4 combats et à chaque fois K.O. On m'a retiré ma licence (rires). Il hésitait entre devenir acteur et boxeur.
Vous devenez inséparables ?
Oui, surtout que j'avais une caméra trois objectifs et que je filmais tout : Belmondo à la boxe, au foot, au théâtre. (Le téléphone sonne : "Allo ? Quoi ? Hein ? Mais ces des conneries !" Il raccroche brutalement.) Faut pas faire chier Charlot. J'ai plus de deux heures de films que j'ai donné à TF1 pour leur grand documentaire diffusé en fin d'année. On est retourné au Brésil sur les lieux de tournage de l'Homme de Rio. On a retrouvé le gamin cireur de chaussures devenu professeur de Samba. Jean-Paul avait les larmes aux yeux. Sa force, c'est qu'il est resté exactement le même qu'à notre rencontre tout en devenant une légende. Il n'a jamais pris la grosse tête, il a toujours refusé de tourner des publicités alors qu'on lui a proposé des fortunes.
Quand il explose comme acteur c'est une surprise pour vous et lui
A bout de Souffle de Godard a été un grand moment. Le film est sorti au Balzac et dans les autres salles prestigieuses parisiennes parce que le film d'Eddie Constantine avait une semaine de retard. Jean-Paul et moi allons au Balzac, et là on voie la queue, le type du cinéma pense qu'on a payé des figurants et nous encourage à travailler dans la pub ! Le film est resté un an à l'affiche, Jean-Paul a ringardisé tous les autres acteurs.
Charles Gérard
JE SOUHAITE DU BONHEUR
à tous ceux et celles qui liront ce texte et double dose à tous ceux et celles qui le partageront !
Le secret du bonheur selon Richard Geere :
"Il existe un exercice puissant, assez simple, que j'ai commencé à utiliser il y a de nombreuses années. Lorsque sur mon chemin, je rencontre soit une personne ou un animal ou même un insecte, la première pensée qui me vient est: «Je vous souhaite le bonheur" " Je te souhaite du bonheur ." Cela change complètement ce qui se passe entre vous et cette personne. Je dis cela par expérience personnelle. Quand vous rencontrez un ennemi, quand vous vous trouvez face à une situation difficile inattendue ..cela est difficile, très difficile . Et à ce stade, ... Vous voyez comment cette émotion négative apparait , et avant qu'elle n'envahisse votre être entier, vous avez le temps de la changer ... Vous verrez les choses telles qu'elles sont, quelqu'un dans l'ignorance, la colère ..... mais pas vous ! Laissez l'amour transformer votre vis à vis "JE TE SOUHAITE DU BONHEUR!" Essayez et vous verrez combien tout ce qui va changer dans votre vie. "
Richard Gere
Ce dimanche, munies de gants et de sacs en plastique, des familles syriennes ont nettoyé les alentours des immeubles, rue d'Oran, à la Devèze.
"Nous tenons absolument à ce que ce soit PROPRE, explique Fadi, un des réfugiés. C'est pas logique qu'il y ait autant de saletés et ce n'est pas sain pour les enfants."
Entre les lignes, Omar Khatiri, de l'association Cultures solidaires apporte des précisions :
"C'était déjà sale avant qu'ils arrivent mais on a l'impression que ça a empiré, on ne sait pas pourquoi. Ils utilisent les containers mais des déchets déposés se retrouvent à nouveau sur le parking..."
"Ils souhaitent prévenir tout problème de voisinage"
Une voisine aurait tenté de dissuader les bonnes volontés, arguant que ce n'était pas à eux de s'occuper de la propreté des communs mais :
"Ils souhaitent prévenir tout problème de voisinage", souligne le militant associatif.
Côté bilan, plusieurs sacs bien garnis et : "Nous avons trouvé deux rats morts et débouché des égouts, il y a vraiment des lacunes en terme d'hygiène et de sécurité", rapporte Linda, de la même association. Et personne pour filmer !
Augmentations, réglementations : ce qui change à la rentrée
C'est la rentrée et, avec elle, son lot de changements au 1er septembre.
Plusieurs changements prennent effet à la rentrée, de la hausse des tarifs du gaz aux stages mieux rémunérés, du versement garanti des retraites aux éthylotests obligatoires dans les bus ou au pass Navigo unique pour les Franciliens.
Hausse du gaz
Les tarifs réglementés hors taxes du gaz en France augmenteront en moyenne de 0,5%, en raison d'une hausse de coûts d'approvisionnement.
indemnisation des gardes et astreintes revalorisée Ces tarifs, appliqués par l'opérateur historique Engie (ex-GDF Suez) à près de 7 millions de foyers français, étaient restés stables en août, et avaient baissé de 1,3% en juillet.
Futures retraites
Les futurs retraités du régime général seront désormais certains de toucher leur pension dans le mois qui suit leur départ à la retraite. Seule condition: déposer un dossier complet au moins quatre mois avant de mettre fin à leur activité.
Dans le cas où l'examen du dossier n'est pas réalisé à temps, les Caisses d'assurance retraite verseront une pension «temporaire», calculée à partir d'une estimation rapide des droits.
Elle fera l'objet d'une régularisation. Des milliers de nouveaux retraités de Nord-Picardie et du Languedoc-Roussillon ont été privés de leur pension parfois pendant des mois à la suite de retards.
Hausse du RSA «socle»
Le Revenu de solidarité active (RSA) «socle» sera revalorisé de 2% à compter du 1er septembre. Le montant mensuel pour une personne seule passera à 524,16 euros.
Une personne seule avec un enfant touchera 786,24 euros et un couple avec 2 enfants 1.100,74 euros par mois.
Ethylotest au démarrage
Au 1er septembre, les éthylotests antidémarrage seront obligatoires sur les bus et autocars. Les chauffeurs devront souffler pour pouvoir démarrer.
Redécoupage du calendrier scolaire
Les vacances scolaires s'adaptent à la nouvelle carte des régions de la réforme territoriale. Les académies des régions Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine, Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes, Basse-Normandie et Haute-Normandie changent de zone.
Autant de modifications à anticiper pour les parents, les entreprises et les professionnels du tourisme.
ZONE A: académies de Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon et Poitiers.
ZONE B: académies d'Aix-Marseille, Amiens, Caen, Lille, Nancy-Metz, Nantes, Nice, Orléans-Tours, Reims, Rennes, Rouen et Strasbourg.
ZONE C: Créteil, Montpellier, Paris, Toulouse et Versailles
Stages revalorisés
Les rémunérations des stagiaires vont passer de 3,30 à 3,60 euros de l'heure.
A partir du 1er septembre, un stagiaire touchera au minimum 554 euros, au lieu de 508 euros, soit une augmentation de 46 euros. La gratification n'est toutefois obligatoire que pour les stages d'une durée supérieure à deux mois.
Bourses pour la jeune création
Mesure issue des «Assises de la jeune création», 800000 euros vont être débloqués pour l'attribution de bourses, sur critères sociaux, aux élèves des classes préparatoires publiques aux établissements d'enseignement supérieur artistique et culturel (écoles d'architecture, beaux-arts, conservatoires...).
Nouveau pass navigo
En Ile-de-France, les transports publics adoptent un tarif unique de 70 euros par mois et 770 euros par an, quel que soit le nombre de zones incluses dans l'abonnement, sur décision du Syndicat des transports de la région (Stif).
Le pass Navigo annuel coûtait auparavant 731,50 euros pour les zones 1-2, et 1.204,50 euros pour les zones 1-5. L'abonnement mensuel s'étalait de 70 euros pour les zones 1-2 à 116,50 euros pour les zones 1-5.
Gardes mieux payées à l'hôpital
L'indemnisation des heures de garde des étudiants en médecine (externes) est revalorisée. L'indemnité de garde de jour, de nuit, dimanche ou jour férié, jusqu'à présent de 26 euros, est fixée à compter du 1er septembre à 39 euros et sera de 52 euros à compter du 1er septembre 2016.
Le Népal délivre un premier passeport de genre «O» pour les minorités sexuelles
Le Népal a délivré son premier passeport reconnaissant une troisième catégorie dans le champ « sexe », lundi.
En effet, l'activiste Manoj Shahi, qui est transgenre et souhaite être appelé Monica, a reçu le premier passeport de catégorie « O ». Shahi a beaucoup apprécié le geste.
« C'est une reconnaissance immense pour toutes les minorités sexuelles du Népal », a dit l'activiste au Himalayan Times. En janvier, le Népal avait annoncé la création de passeports de catégorie « O » (pour « other », ou « autre » en français) pour ceux qui ne veulent pas s'identifier comme un homme ou une femme.
« Mon pays a reconnu et respecté mon identité », a dit Shahi à l'Agence France Presse. Cette nouveauté survient après une décision remontant à 2007 dans laquelle la Cour suprême du pays sommait les autorités d'amender la législation étatique afin d'inclure un troisième genre, selon le TIME. L'Australie et la Nouvelle-Zélande délivrent elles aussi de tels passeports, le troisième genre étant reconnu par le signe « X ».
Manisha Dhakal, directrice générale de Blue Diamond Society, un groupe de défense des droits des LGBT, a accueilli à bras ouverts la nouvelle. Elle a appelé les autres pays à reconnaître la décision et à faciliter le déplacement des Népalais possédant un passeport de genre « O ».
La drogue est au cœur du drame.
Les assassins présumés sont étudiants en classes prépa et en école de commerce.
On connaît les ravages de l'alcool chez les étudiants, mais la mort violente d'Eva Bourseau, élève de 23 ans à l'université du Mirail à Toulouse, révèle cette fois les dérives liées la drogue.
Ce drame qui a éclaté la semaine dernière au cœur du centre historique de la Ville rose livre même une version, inouïe, démesurée de ce que peuvent provoquer ces parcours inattendus de jeunes dans les trafics et la consommation de stupéfiants. Une descente aux enfers qui ici a viré au drame.
Une vie est aujourd'hui brisée et les belles trajectoires de trois étudiants - élèves dans des classes préparatoires scientifiques pour deux d'entre eux et étudiant dans une école de commerce pour le troisième - sont aujourd'hui interrompues.
Soupçonnés d'avoir plongé dans l'horreur et recouru à des procédés que l'on croyait ...Un meurtre pour une dette, sur fond de trafic de stupéfiants.
Une affaire qui pourrait être banale mais qui sort pourtant de l'ordinaire : les jeunes gens suspectés d'avoir assassiné Eva B.
Eva tuée pour une dette de 6000 euros, les suspects présentés au juge Etudiante morte à Toulouse: trois hommes et une femme mis en examen Etudiante morte à Toulouse: trois hommes et une femme mis en examen , étudiante de 23 ans retrouvée lundi dans son studio de Toulouse, sont eux-mêmes des étudiants de maths sup ou d'école de commerce.
« Ce qui frappe dans cette affaire, c'est évidemment le profil des personnes mises en cause », a reconnu hier le procureur de Toulouse, Pierre-Yves Couillaud, lors d'une mise au point sur l'enquête. Sur les quatre personnes interpellées mercredi, deux jeunes de 19 et 22 ans sont suspectés d'avoir tué Eva pour le compte d'un troisième, ancien étudiant en commerce, responsable du trafic, avec qui la victime aurait été en affaire.
Ils devraient être mis en examen pour assassinat, trafic de stupéfiants et vol ou complicité. Une jeune femme est de son côté poursuivie pour le vol et trafic de drogue. C'est un des suspects, qui s'est rendu de lui-même à la police mercredi, qui a permis d'élucider l'affaire. Eva aurait contracté une dette de 6 000 € auprès du chef du réseau, présenté comme « dangereux et violent ».
Un bain d'acide Le soir du 26 au 27 juillet, les deux comparses se rendent chez Eva, vraisemblablement pour récupérer l'argent. Selon les éléments de l'enquête, ils fument du speed et de l'atropine (un produit tonicardiaque).
Que s'est-il passé ensuite pour expliquer un tel « déchaînement, déferlement de violence » selon les mots du procureur ? En tout cas, Eva est battue à mort, à coup de pied-de-biche et d'un poing américain.
C'est une blessure au crâne qui la tue. Son corps est alors placé dans une caisse en polyéthylène, afin de « plonger le cadavre et le dissoudre » dans de l'acide chlorhydrique, poursuit le procureur. Les suspects veulent faire croire à une disparition : ils se seraient inspirés de la série américaine « Breaking Bad », où ce type de procédé est utilisé.
Pendant les jours qui suivent, ils retournent régulièrement dans le studio, vérifiant l'état du cadavre, nettoyant l'appartement et dérobant au passage quelques objets. Les lieux sont calfeutrés et du désodorisant est utilisé pour masquer l'odeur. Peine perdue : à l'arrivée des secours, l'odeur était insoutenable.
L'avenir judiciaire des meurtriers est bien sombre : le parquet estime que la volonté de tuer Eva était délibérée et préméditée, ce qui aggrave les charges contre eux.
Les acteurs du film " L'histoire sans fin" 30 ans après Souvenir ! Souvenir ! Vous rappelez vous du film " L'histoire sans fin", ceux qui ont grandi vers les années 80 / 90 doivent bien s'en souvenir, il a fait pleurer plus d'un avec la mort du cheval, Artax dans les mortels marécages de la mélancolie.
Garçon brûlé au 2e degré en s’amusant dans des jeux d’eau Un garçon d'un an devrait savoir aujourd'hui s'il subira des greffes de peau aux pieds, après avoir été brûlé grièvement lundi, en s'amusant dans des jeux d'eau à Georgetown, en banlieue de Toronto. L'enfant a marché sur des panneaux de métal au sol, à quelques mètres de l'aire de jeu. Ces plaques recouvrent les valves du système d'eau des jets, comme c'est souvent le cas pour nombre de municipalités. Or, le métal, exposé au soleil, était brûlant, raconte sa mère, Jill Pelvin. L'enfant a aussi été brûlé à la main droite. Il a été transporté d'urgence à l'Hôpital pour enfants de Toronto, où les docteurs lui ont prescrit de la morphine pour apaiser sa douleur. Il devait rencontrer à nouveau des spécialistes, aujourd'hui, pour la suite de son traitement. Les autorités municipales ont installé une clôture autour des portes de métal, à la suite des événements. L'avertissement « Danger » est apposé sur les plaques, ce qui n'est souvent pas le cas dans des aires de jeux d'eau semblables à Toronto, par exemple. Néanmoins, Mme Pelvin envisage de poursuivre sa municipalité pour négligence. Une porte-parole municipale indique qu'une enquête est en cours.
Futurs retraités : risquez-vous vraiment de perdre 40 % de votre pension complémentaire si vous partez à 62 ans ?
Le Medef veut imposer des malus temporaires très élevés sur les pensions Agirc et Arrco des salariés partant à la retraite à 62, 63 ou 64 ans. Après trois mois de négociation avec les syndicats, il refuse toujours un compromis à ce sujet.
A quoi vous attendre ? On fait le point.
C'est la proposition phare du patronat pour réduire les déficits de l'Agirc-Arrco : appliquer des abattements sur les pensions complémentaires des salariés partant avant 67 ans. Des abattements temporaires (annulés à 67 ans) et dégressifs (le taux baisserait entre 62 et 67 ans). Le Medef l'a annoncé dès février, dès la première réunion officielle organisée avec les syndicats dans le cadre du nouveau cycle de négociations sur l'avenir de ces régimes.
Trois scénarios avaient été présentés, avec des malus de 20, 30 ou 40 % la première année. Même pour les syndicats ne fermant pas totalement la porte aux abattements, ces taux étaient inacceptables. La CFDT, par exemple, semblait prête à accepter 10 %, la CFTC 5 %. Recherche du compromis oblige, on aurait pu croire que le Medef proposerait, pour la quatrième séance de négociations, qui s'est tenue ce mercredi 27 mai, des taux intermédiaires. Mais dans le nouveau document de travail remis aux syndicats vendredi en vue de la réunion de ce mercredi 27 mai, il ne propose désormais plus qu'un scénario, avec un taux de 40 % la première année !
A savoir :
A l'Agirc et l'Arrco, ce sont les syndicats et le patronat qui décident, pas le gouvernement. Découvrez les portraits des 6 hommes et deux femmes qui négocient l'avenir de votre complémentaire.
Combien perdriez-vous sur votre retraite Agirc-Arrco ?
Vous comptez partir à 62 ans, l'âge légal à partir de la génération 1955 ? Selon le schéma désormais proposé par le Medef, vos pensions complémentaires subiraient un abattement de 40 % la première année, 30 % à 63 ans, 18 % à 64 ans, 2 % à 65 ans, 1 % à 66 ans.
A partir de 67 ans, vous toucheriez vos pensions intégrales. C'est donc surtout en cas de départ avant 65 ans que les malus seraient douloureux.
Les salariés bénéficiant d'un départ anticipé pour carrière longue à 60 ans subiraient la même série d'abattements, mais entre 60 et 65 ans plutôt qu'entre 62 et 67 ans.
Les malus seraient moins élevés pour les retraités jouissant du taux réduit de CSG (3,8 %). C'est-à-dire ceux dont le revenu fiscal de référence est compris entre 10 633 et 13 900 € pour une part, 16 311 et 21 322 € pour deux parts.
Pour eux, les abattements seraient : 20 % à 62 ans, 15 % à 63 ans, 8 % à 64 ans, 2 % à 65 ans, 1 % à 66 ans. Quid des retraités exonérés de CSG ? Ils seraient totalement dispensés d'abattements provisoires.
En 2015, les retraités ne paient pas la CSG si leur foyer fiscal a un revenu fiscal de référence 2013 inférieur à 10 633 € pour une part, 16 311 € pour deux.
Dans le projet présenté ce mercredi, le Medef souhaite que les abattements s'appliquent à partir de la génération 1957 pour les départs à compter de 2017.
Attention, il ne s'agit ici que de propositions.
Pourquoi proposer des malus si élevés ?
L'idée du Medef n'est pas tant de donner le choix entre toucher une retraite moindre plus tôt et toucher une retraite plus élevée plus tard que d'inciter vraiment à ne pas prendre sa retraite à 62 ans et à attendre 65 ans.
Claude Tendil, qui mène les négociations pour le patronat, s'est montré très clair sur ce point. Le risque si les abattements sont faibles, c'est qu'ils ne soient pas dissuasifs, a-t-il expliqué mercredi.
Concrètement :
Pour ceux dont la pension complémentaire représente 30 % de la pension totale, un abattement de 40 % sur la pension Agirc-Arrco engendre 12 % de perte de pension totale. Pour ceux dont la pension complémentaire représente la moitié de la pension totale, un abattement Agirc-Arrco de 40 % engendre 20 % de perte de pension totale.
"Le travail n'est pas une punition, c'est une valeur, une chance d'épanouissement", martèle Claude Tendil. Ne parvenant pas à convaincre le gouvernement de reculer l'âge légal de la retraite, actuellement à 62 ans, le Medef tente de passer par les complémentaires pour faire reculer rapidement l'âge effectif moyen de départ.
(Rappelons que l'âge effectif de départ à la retraite doit augmenter à terme en raison de la hausse progressive de la durée de cotisation requise pour le taux plein.)
Les syndicats répondent d'une part que ce n'est pas aux partenaires sociaux de faire évoluer les âges de la retraite mais au gouvernement. D'autre part que quasi la moitié des salariés liquidant leurs droits à la retraite ne sont plus en activité (chômage, etc.) et ne peuvent donc pas choisir de continuer à travailler.
Le patronat accepterait-il des abattements moindres ?
Une majorité de syndicats semble disposée à accepter des abattements, s'ils sont peu élevés et si le patronat accepte une hausse des cotisations.
Le Medef pourrait-il baisser ses prétentions en matière de taux de malus ? Difficile à dire.
Si son objectif est vraiment de dissuader les salariés de partir à 62 ans, on peut croire qu'il tiendra à conserver des abattements élevés. C'est ce que craint Jean-Louis Malys, le "monsieur retraite" de la CFDT. D'un autre côté, on peut penser que l'intransigeance affichée ces derniers jours par le Medef sur les taux d'abattements trouve sa motivation hors du cadre de la négociation sur les retraites complémentaires et qu'en crispant ainsi les discussions à l'Agirc-Arrco, il souhaitait en réalité surtout faire pression sur le gouvernement pour qu'il revoit sa copie sur le compte-pénibilité.
C'est ce qu'estime Pascale Coton, secrétaire générale de la CFTC, qui déplore que "l'accord Agirc-Arrco soit pris en otage pour régler un problème entre le Medef et le gouvernement".
Car même si ce n'est pas le gouvernement qui gère l'Agirc-Arrco, il a tout intérêt à ce que la négociation n'échoue pas, notamment parce que les déficits de ces régimes comptent dans les déficits publics présentés à Bruxelles.
Or, le Medef semble avoir tout fait pour crisper les syndicats ces derniers jours, faisant figurer dans son texte des propositions qu'il s'était engagé à retirer, à l'oral, lors de ses réunions bilatérales avec eux.
Et si le Medef ne faisait au final pas de concession sur le niveau des abattements ?
Rappelons que le patronat doit convaincre au moins trois syndicats (sur cinq) de signer son texte pour que la mesure entre en vigueur. Or, difficile d'imaginer que trois syndicats acceptent des malus de 40 % à 62 ans...
On peut donc penser que soit les partenaires sociaux s'accorderont sur des abattements moins douloureux, soit les négociations échoueront (et qui dit pas d'accord dit, pour l'instant, pas d'abattements temporaires). Un échec des négociations n'aurait toutefois rien de réjouissant, ces négociations visent en effet à dégager des pistes d'économies pour les régimes Agirc et Arrco, afin d'éviter qu'ils n'épuisent leurs réserves et ne finissent par ne plus être en mesure de verser l'intégralité des pensions dues.
Quand la décision sera-t-elle prise ?
Vous prenez votre retraite dans les années à venir et ne pouvez ni prévoir ce que vous toucherez ni décider quand vous partirez tant que ces abattements ne sont pas actés ? Mauvaise nouvelle : le suspense devrait encore durer plusieurs semaines ou mois...
Le Medef va en effet maintenant recevoir un à un les syndicats, puis les négociateurs vont se réunir encore en séance plénière le 22 juin. Beaucoup craignent que cette nouvelle réunion ne soit pas conclusive et qu'il faille se revoir en juillet.
Voire à la rentrée. Sachez que le Medef propose aussi de désindexer les pensions complémentaires de 2016 à 2018 (avec une revalorisation de 1,5 point inférieure à l'inflation, sans pouvoir être négative) et de repousser au 1er novembre la revalorisation annuelle.
Il demande en outre une hausse du coût des points (donc une diminution du rendement des régimes) ainsi qu'une fusion de l'Agirc et de l'Arrco. Il se dit en revanche prêt à ne plus exiger de baisse des droits à la retraite des chômeurs et du taux de réversion.